Philippe Nélidoff

Professeur
Histoire du droit et des institutions.
Ecole de droit de Toulouse

Centre Toulousain d'Histoire du Droit et des Idées Politiques
  • THESE

    La municipalité de Toulouse pendant la Révolution Française (1788-1795), soutenue en 1990 à Toulouse 1 sous la direction de Germain Sicard 

  • Philippe Nélidoff, Michel Mouïsse, Un évêque d'ouverture., Presses de l'Université Toulouse Capitole, 2024 

    Philippe Nélidoff, Étienne Richer, Jérôme Julien, Solenne Hortala, Marie Dochy, La codification, Presses de l'Université Toulouse Capitole et Impr. Corep, 2024, Actes de colloques, 99 p.   

    L’Institut de droit privé de l’Université Toulouse Capitole et la Faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Toulouse (CERES) organisent depuis 1995 une rencontre annuelle, permettant aux juristes des deux droits d’échanger sur un thème transversal. En 2021 s’est tenue la vingt-sixième édition de ces rencontres, autour du thème de la codification. Depuis la législation napoléonienne, le droit français semble particulièrement friand de codification, comme en témoignent les très nombreux codes qui existent à présent. Bien que l’œuvre jurisprudentielle et doctrinale soit importante, notre système juridique demeure profondément de droit écrit et cette tendance semble non seulement pérenne, mais encore croissante, pour le meilleur comme pour le pire. Réunissant juristes, historiens du droit et religieux, cette riche journée fut l’occasion de réfléchir sur ce phénomène, à la croisée des chemins. Y a-t-il concordance entre droit écrit et droit codifié ? À ce titre, les codifications romaines ont-elles durablement marqué de leur empreinte notre évolution juridique ? Une codification féconde doit-elle être doctrinale ? Quels sont les liens entre jurisprudence et codification, et celle-là doit-elle intégrer celle-ci ? Telles sont quelques-unes des interrogations qui émergèrent, plongeant notre regard dans le passé le plus ancien, comme avec les codes de l’Église, ou le plus contemporain, comme avec la récente codification du droit civil en Chine.

    Philippe Nélidoff, Béatrice Fourniel, Marc Boone, Olivier Cabayé, Julia Conesa Soriano [et alii], Les pouvoirs urbains dans l'Europe médiévale et moderne: [colloque, Albi, 22 et 23 octobre 2021], Presses de l’Université Toulouse Capitole et OpenEdition, 2023, 231 p.    

    Dans le prolongement des colloques organisés à Albi sur les cités épiscopales du Midi puis sur la justice dans les cités épiscopales, le Centre toulousain d’histoire du droit et des idées politiques et le Groupe de recherche et d’études juridiques d’Albi ont organisé en association avec l’Université nationale et capodistrienne d’Athènes un nouveau temps d’échange sur les pouvoirs dans les villes européennes au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime. Les actes de ce colloque réunissent les contributions d’archéologues, historiens, historiens de l’art et historiens du droit et des institutions qui témoignent de divers modes d’expression du pouvoir à partir de plusieurs exemples européens. Protéiforme, le pouvoir au sein des villes s’incarne tout d’abord dans différentes autorités, laïques et ecclésiastiques entre lesquelles des rivalités ne manquent pas de naître. Il s’exprime ensuite dans le fonctionnement des institutions et dans leurs choix politiques, économiques et culturels. Très souvent mécènes, les autorités urbaines ont enfin durablement marqué les villes de leur empreinte comme le prouvent aujourd’hui encore nombre d’oeuvres architecturales et artistiques

    Philippe Nélidoff, Florent Garnier, Laurens Clarus Winkel, Xavier Prévost, Jacqueline Lalouette, Jacques Cujas: Toulouse, 1522-2022, Presses de l’Université Toulouse Capitole et OpenEdition, 2023, 77 p.    

    L’année 2022 fut celle des commémorations du 500e anniversaire de Jacques Cujas avec le colloque tenu au Collège de France et l’exposition présentée à la Bibliothèque Cujas à Paris. À l’occasion de la journée Jacques Cujas du 8 décembre 2022 en l’Université Toulouse Capitole organisée par le Centre Toulousain d’Histoire du Droit et des Idées Politiques, la Faculté de droit et de science politique ainsi que l’Académie de Législation, la pensée, l’œuvre et l’héritage de Cujas ont été mis en perspective. Saisie tant dans sa dimension locale que nationale et européenne, la fabrique de ce grand juriste est envisagée du XVIe siècle à nos jours. Elle repose sur la construction d’un récit hier comme aujourd’hui et de représentations d’une figure du droit. Sa place se manifeste aussi désormais par sa statue érigée au sein des locaux de l’université (ancien cloître des Chartreux). « Au-delà du symbole du retour de Jacques Cujas à la Faculté de droit de Toulouse, c’est aussi et surtout l’accueil du grand humaniste que fut Jacques Cujas à la Renaissance. Sa présence nous rappelle que l’utilisation de l’ensemble des savoirs pour l’étude du droit est une nécessité. Il nous pousse à renouer avec l’encyclopédisme, à connecter le droit aux autres savoirs ; c’est plus que jamais nécessaire » (Matthieu Poumarède, Doyen de la Faculté de droit et de science politique, 8 décembre 2022).

    Philippe Nélidoff, Olivier Devaux, Les carmélites d'Albi (1842-2020), Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2021, 434 p.  

    Cet ouvrage se présente en deux parties successives. La première est une histoire générale du carmel et des carmélites d'Albi. Elle relate des faits, des évènements, des projets, beaucoup de continuité mais également des évolutions qui ont marqué la vie de la communauté et laissé une trace dans la mémoire écrite des carmélites d'Albi. La seconde partie utilise principalement les circulaires individuelles des religieuses. Plus ou moins longues, souvent très émouvantes car rédigées la plupart du temps par la prieure dans les jours qui ont suivi le décès des soeurs, ces circulaires concernant les prieures et nombre de religieuses donnent un éclairage plus précis et plus incarné sur les vocations et les parcours des religieuses dont la trace se limite parfois à quelques dates. Lorsqu'elles étaient disponibles, nous joignons les photographies correspondantes

    Philippe Nélidoff (dir.), Les facultés de droit de province au XIXe siècle : Bilan et perspectives de la recherche n° 15, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021, 297 p.      

    En novembre 2008, le Centre toulousain d'histoire du droit et des idées politiques a organisé à la Faculté de droit de Toulouse une première rencontre sur l'histoire des Facultés de droit de province depuis 1804. Les actes de cette première rencontre ont fait l'objet d'un premier volume en 2009, rassemblant une bonne partie des communications. Mais tout n'a pu être publié compte tenu de l'ampleur de la matière. Nous avons donc décidé de proposer un second volume destiné à compléter le précédent et de l'enrichir en demandant à des collègues qui n'avaient pu intervenir à Toulouse ainsi qu'à de jeunes docteurs liés à notre centre de recherches de nous proposer de nouveaux textes. D'autres collègues ont bien voulu également nous faire part de leurs recherches actuelles. Par souci d'homogénéité avec le premier volume, nous avons conservé le plan en trois parties. Une première partie présente donc l'état des sources et de la bibliographie pour les Facultés de droit de Dijon, Grenoble, Nancy, Poitiers et Rennes qui viennent compléter la présentation faite dans le premier volume pour Aix. Bordeaux, Caen, Douai et Lille, Lyon, Montpellier, Strasbourg et Toulouse. Une deuxième partie est centrée sur la Faculté de droit de Toulouse et une troisième et dernière partie regroupe quatre contributions particulières concernant la Faculté de Grenoble sous la Restauration, les questions protocolaires et des questions plus doctrinales autour de Georges Ripert et Cari Schmitt

    Philippe Nélidoff (dir.), Les facultés de droit de province au XIXe siècle , Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021, 558 p.     

    Philippe Nélidoff, Olivier Devaux, Pierre Bonin, Géraldine Cazals, Cyrille Dounot [et alii], Histoire de l'enseignement du droit à Toulouse, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université de Toulouse 1 sciences sociales et OpenEdition, 2021, 402 p.    

    Il n'est pas illégitime que ses professeurs et ses étudiants puissent tirer un peu de fierté de l'ancienneté de la faculté de droit de Toulouse, qui va bientôt franchir le cap des huit cents ans. Pour autant, ce livre se veut aussi éloigné que possible de l'hagiographie. Rien d'une histoire d'entreprise, à la gloire de l'institution et peignant comme un long parcours sans nuage un destin exemplaire. Dans cet ouvrage, regroupement des articles de Toulousains mais aussi d'auteurs extérieurs, des coups de projecteurs sont portés sur l'évolution de l'enseignement du droit depuis les premiers professeurs de droit dont on peut suivre la carrière, ceux du xiiie siècle, jusqu'au xixe qui est à la fois un temps de renaissance institutionnelle et de diversification disciplinaire. Les conditions d'accueil des étudiants, l'évolution des programmes, les transformations de la pédagogie, les conditions de délivrance des diplômes, l'apparition de nouveaux champs d'investigation et d'enseignement sont autant de questions soigneusement traitées à travers des études érudites et fortement documentées. Il n'est jusqu'à l'étude de cours anciens à travers les notes prises par les étudiants qui ne donnent une image très réaliste de ce que pouvait être l'apprentissage du droit il y a plusieurs siècles. C'est un portrait impressionniste mais aussi très vivant d'une institution fort ancienne qui est ici proposé au lecteur curieux de l'histoire d'une Université, inséparable de celle de la ville qui l'abrite

    Philippe Nélidoff, Jean-Christophe Gaven, Frédéric Audren, Maxime Arbet, Jacqueline Begliuti-Zonno [et alii], Les facultés de droit de province au XIXe et XXe siècles, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021, 460 p.    

    Les contributions qui composent cet ouvrage portent l'attention sur la vie deux fois séculaire des Facultés de droit de province, et plus précisément sur les efforts ou les choix qui ont contribué aux évolutions, aux adaptations de ces dernières. Elles pouvaient être étudiées comme des entités institutionnelles, un corps vivant - d'enseignants mais aussi d'enseignements - comme des lieux de dynamiques sociales et politiques ou comme espaces de production scientifique. Finalement c'est l'idée de conquêtes qui se dégage assez naturellement. Conquêtes universitaires, donc. Ou facultaires. Rien de martial dans ce mouvement. Rien d'uniforme non plus. Mais seulement la signification de réalités restituées par la diversité des sujets traités : jamais l'Université n'a cessé d'être un lieu de débat tourné vers ses objectifs, ses missions et ses méthodes. Jamais non plus, il ne semble qu'elle ait considéré une situation acquise comme indépassable, rendant douteuse l'image d'une institutio absolument hermétique et/ou prisonnière d'elle même. S'imposer parmi plusieurs territoires, administratifs ou symboliques ? Gagner le cœur des étudiants ou de leurs parents ? Etoffer les enseignements ? Adapter la recherche ? Les Facultés de droit semblent bien confrontées depuis leur rétablissement à ces questions vitales. Et si elles n'ont cessé de se réformer, malgré leurs résistances naturelles, elles l'ont fait en s'inscrivant à la fois dans le champ des objectifs assignés par l'autorité publique, extérieure, et dans celui de leur propre culture

    Philippe Nélidoff, Germain Sicard, Jean-Marie Augustin, Jean Bastier, Pierre Besses [et alii], Justice et politique: la Terreur dans la Révolution française, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse et OpenEdition, 2021    

    Le Centre toulousain d'histoire du droit et des idées politiques crée un périodique scientifique, Études d'histoire du droit et des idées politiques, consacré en ses deux premiers numéros, au thème de la Justice ; il abordera, en troisième livraison, le thème, en vérité très neuf, Droit romain et droit public (de Rome au xxe siècle). Pour ce premier numéro qui apporte les actes d'un colloque, le professeur Germain Sicard a choisi de lancer, comme offre de travail, Justice et politique : la Terreur de 1793-1795. Malgré les recherches suscitées par le Bicentenaire, le lecteur observera combien notre apport est original et combien il invite à méditer sur Justice et Politique... La Révolution Française est inséparable de la Terreur, répression implacable contre les adversaires, les mécontents, les indifférents même. « Il faut gouverner par le fer ceux qui ne peuvent l'être par les lois », annonce Robespierre. Cet ensemble de processus répressifs, justifié par ses défenseurs au nom du Salut de la République, exécré comme « le règne des démons » par d'autres (L. de Bonald) n'a pas cessé, depuis des siècles, de susciter des jugements opposés. A l'occasion du « Bicentenaire », un colloque a réunit à l'Université des Sciences Sociales de Toulouse, de nombreux historiens, dont les contributions constituent le présent volume. Elles concernent le vécu de la Terreur dans différents départements, décrivant les acteurs, les situations, les procédures. Elles évoquent aussi les relations entre Terreur, idéologies politiques, circonstances coloniales. Les situations sont contrastées : depuis un département paisible (Aude) jusqu'aux fureurs atroces des massacres aux Îles, sur le terrain, la Terreur résulte de la conjonction de lois draconiennes, d'institutions de justice dévoyées, des mentalités des dirigeants locaux. La Terreur est volonté d'exclusion et d'élimination de ceux que les maîtres du jour croient dangereux

    Philippe Nélidoff, Marie-Bernadette Bruguière, Christian Bruschi, André Cabanis, Arnaud Decroix [et alii], Prendre le pouvoir: force et légitimité, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université des sciences sociales et OpenEdition, 2021    

    Pour la troisième fois, après « Justice et politique : La Terreur dans la Révolution française » (1997) et « Droit romain, ius civile et Droit français » (1999), Études d'histoire du droit et des idées politiques accueille les actes d'une réunion de travail, la troisième « table ronde » du réseau de laboratoires du Grand Sud, tenue à Toulouse les 16 et 17 mars 2001. Ce réseau joint au Centre toulousain d'histoire du droit et des idées politiques le Centre d'études et de recherches en histoire des idées politiques d'Aix-Marseille III et le Centre lyonnais d'histoire du droit et de la pensée politique de Lyon III. Quatorze universitaires ont apporté leur contribution au thème choisi, celui des rapports entre la force et la légitimité. Leurs recherches couvrent un champ très vaste, notamment d'un point de vue chronologique, depuis l'époque romaine avec une étude fondée sur le xxe Panégyrique latin et l'Histoire Auguste, jusqu'au xxe siècle, avec l'analyse des circonstances d'installation de la Ve république, en 1958. Entre ces deux extrêmes, les travaux présentés portent sur l'Angleterre de la guerre des deux roses, sur le Moyen Âge français de l'époque de Louis XI, sur les Temps modernes avec Louis de Condé, le cardinal de Bernis et le chancelier Maupeou, sur les xixe et xxe siècles avec le Concordat de 1801, les analyses de Benjamin Constant, de Louis-Auguste Blanqui et de Raymond Théodore Troplong, avec les rêves de retour au pouvoir de la famille de Bourbon

    Philippe Nélidoff, Jacques Poumarède, Frédéric Audren, Jean-Marie Augustin, Mircea-Dan Bocşan [et alii], Histoire de l'histoire du droit, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université de Toulouse 1 sciences sociales et OpenEdition, 2021    

    Faire l'histoire de l'histoire est une démarche qui, depuis trente ans, est solidement installée au coeur des sciences historiques. Toutefois, jusqu'à présent, un domaine n'a guère fait l'objet de recherches historiographiques : l'histoire du droit. Cette discipline née dans l'enceinte des facultés de droit, a longtemps cultivé un « splendide isolement » à l'égard des courants qui ont traversé la « fabrique de l'Histoire », au nom d'une spécificité dont se réclament volontiers les juristes. Mais l'indispensable effort de réflexivité a fini par imposer ses exigences épistémologiques et c'est la vénérable Société d'Histoire du droit - fondée en 1913 - qui a mis à l'ordre du jour de ses Journées internationales, tenues à Toulouse en juin 2005, Thistoriographie de la discipline. Les 35 contributions réunies dans cet ouvrage explorent les racines anciennes de l'étude historique du droit, sa laborieuse introduction dans les facultés au cours du xixe siècle, l'invention et le développement de ses méthodes, de ses pratiques, comme de ses institutions propres (revues, sociétés savantes) au xxe siècle. Elles campent quelques figures notables qui l'ont illustrée et grâce à la participation de spécialistes espagnols, portugais, italiens, belges, néerlandais et roumain, elles offrent des comparaisons avec la situation française, et permettent de tracer un panorama d'ensemble très riche et, somme toute, d'une remarquable homogénéité

    Philippe Nélidoff, Béatrice Fourniel, Bernard Ardura, Simone Balossino, Véronique Beaulande-Barraud [et alii], La justice dans les cités épiscopales du Moyen-Âge à la fin de l'Ancien Régime, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021    

    L'organisation et le fonctionnement des juridictions des évêques -spirituelles autant que temporelles- et le partage de leurs compétences avec les tribunaux laïcs cohabitant dans le même espace laissent transparaître de fréquentes luttes de pouvoir. Pour autant, le microcosme des gens de justice de ces centres urbains sait aussi faire preuve de solidarité. Des stratégies d'alliances professionnelles et familiales voient alors le jour. Plus d'une trentaine de chercheurs européens ont ainsi mis en lumière la richesse d'un sujet qui ne semble pas encore épuisé

    Philippe Nélidoff, Alfred Dufour, Marcel Morabito (dir.), Éducation des citoyens, éducation des gouvernants: actes du colloque international de l'AFHIP, Aix-en-Provence, 19 et 20 septembre 2019, XXVII, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2020, Collection d'histoire des idées politiques, 620 p.  

    "Toute la question est de savoir comment, depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine, les penseurs politiques se sont saisis de la question de l'éducation des citoyens et des gouvernants. Au fil de l'histoire, théologiens, juristes, philosophes, praticiens ou utopistes ont traité la question éducative qui apparait comme un enjeu politique et social. Avec Socrate en effet, l'éducation est devenue une question pour les philosophes du fait que l'exercice des responsabilités politiques et la participation des gouvernés à la désignation des gouvernants supposent l'éducation des citoyens. Parallèlement, tout un discours, de l'Antiquité jusqu'à nos jours, célébrant les mérites des conseillers du prince, a été développé. La tradition du roi-philosophe platonicien, des miroirs du prince, puis Les instructions du dauphin, attestent la croyance selon laquelle le bien-être du corps politique dépend de la formation de la « tête » de l'État. Autrefois réservée à une élite et peu institutionnalisée, l'éducation qui, selon Montesquieu : « consiste à nous donner des idées, et la bonne éducation à les mettre en proportion », s'est très progressivement ouverte au plus grand nombre et centrée sur l'école. La formation d'une opinion publique au XVIIIe siècle, de même que l'avènement de la souveraineté d'un peuple de citoyens, impliquent de concilier le nombre avec la raison, d'où la vocation de la République à être « l'institutrice du peuple » (avec une distinction de Rabaut Saint-Étienne entre instruire et éduquer qui a perdu une grande partie de sa netteté chez la plupart des locuteurs modernes). Aussi les quarante communications des Actes du XXVIIe colloque de l'AFHIP sont centrées sur trois thématiques : éduquer les élites ou le peuple ? le rôle du conseiller du prince, le lien entre souveraineté, citoyenneté et éducation en régime républicain."

    Philippe Nélidoff, Olivier Cabayé, Histoire du chapitre de la cathédrale d'Albi, 2e éd., Impr. COREP et Presses de l'Université de Toulouse 1 Capitole, 2019, 664 p.  

    Philippe Nélidoff, Marc Aoun, Bernard Ardura, Ludovic Azéma, Brigitte Basdevant-Gaudemet [et alii], Conciles provinciaux et synodes diocésains du concile de Trente à la Révolution française, Presses universitaires de Strasbourg et OpenEdition, 2019   

    Philippe Nélidoff, Olivier Devaux, Albert Arseguel, Jacques Igalens, Wanda Mastor [et alii], Mélanges en l'honneur de Bruno Sire, Presses de l'université Toulouse 1 Capitole, 2019, 591 p.  

    Philippe Nélidoff, Olivier Cabayé, Histoire du chapitre de la cathédrale d'Albi, Presses de l'Université de Toulouse 1 Capitole, 2017, 663 p. 

    Philippe Nélidoff, Jean Legrez, Matthieu Desachy, Sylvie Desachy, Céline Xifra-Vanacker [et alii], Albi: joyau du Languedoc, la Nuée bleue, 2015, La Grâce d'une cathédrale, 466 p. 

    Philippe Nélidoff (dir.), Foi, art et culture en pays tarnais, Presses du Centre universitaire Jean-François Champollion, 2009, 262 p.   

    Philippe Nélidoff, Les cités épiscopales du Midi, Presses du Centre universitaire Jean-François Champollion, 2006   

    Philippe Nélidoff (dir.), Les cités épiscopales du Midi: [colloque tenu à Albi], Presses du Centre universitaire Champollion, 2006, 471 p.  

    Philippe Nélidoff, Olivier Devaux (dir.), Christianisme et politique dans le Tarn sous la Troisième République, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse, 2000, 336 p. 

    Philippe Nélidoff, Olivier Devaux (dir.), Pouvoirs et société en pays albigeois: [actes du colloque, Albi, décembre 1996], Presses de l'Université des Sciences Sociales, 1997 

    Philippe Nélidoff, Société albigeoise et préparation des états généraux de 1789, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse, 1996, 254 p. 

    Philippe Nélidoff, La municipalité de Toulouse au début de la Révolution, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse, 1996, 291 p. 

    Philippe Nélidoff, Germain Sicard, Société albigeoise et préparation des Etats Généraux de 1789,, 1985, 228 p. 

  • Philippe Nélidoff, Jérôme Julien, Etienne Richer, « Les codifications de Justinien », La codification, Presses de l'Université Toulouse Capitole, 2024   

    Philippe Nélidoff, « Regards sur la pensée criminaliste en France au XVIIIe siècle », Mélanges en l'honneur du Professeur Piotr Stepniak, C. H. Beck, Varsovie, Université de Poznan (Pologne), 2024, pp. 543-556 

    Philippe Nélidoff, Florent Garnier, « Le IVe centenaire de Jacques Cujas », Jacques Cujas, Presses de l'Université Toulouse Capitole, 2023, pp. 9-21   

    Philippe Nélidoff, Béatrice Fourniel, « Les relations des archevêques d'Albi avec le consulat de la cité épiscopale (1678-1789). », Les pouvoirs urbains dans l'Europe médiévale et moderne., Presses de l'Université Toulouse Capitole, 2022   

    Philippe Nélidoff, Jérôme Julien, « Les codifications justiniennes », La codification, Presses de l'Université Toulouse Capitole, 2022   

    Philippe Nélidoff, « Avant-propos de la publication de la thèse de Madame Romy Sutra : La loi à la main : militantisme juridique et défense religieuse au temps de l'affirmation de la République : l'action du comité des jurisconsultes catholiques des congrégations (1880-1905). », La loi à la main, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2021, pp. 17-19 

    Philippe Nélidoff, Christine Mengès-Le Pape, « L'association du capital et du travail selon les idées de Charles De Gaulle », La loi de solidarité, Presses de l'Université Toulouse Capitole, 2021, pp. 715-729 

    Philippe Nélidoff, « Le criminel dangereux dans l'ancien droit pénal français. Comité international ds pénalistes francophones. », Les criminels dangereux, L'Harmatthan, 2020, pp. 11-29   

    Philippe Nélidoff, Mathieu Pr Touzeil-Divina, « A propos du Livre d'or du VIIe centenaire de la fondation de l'Université de Toulouse (1229-1929)in Mélanges Jean-Louis Mestre. », Des racines du droit et des contentieux, Epitoge, 2020, pp. 351-364   

    Philippe Nélidoff, « La rénovation économique et sociale en 1951 », Mélanges en l'honneur de Bruno Sire, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2019, pp. 537-553   

    Philippe Nélidoff, Christine Pr Mengès- Le Pape, Christine Pr Mengès- Le- Pape, « "Hommage à Marie-Bernadette Bruguière (1er avril 1944-19 janvier 2019". », La réciprocité, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole., 2019, pp. 89-96   

    Philippe Nélidoff, Lucien Rapp, Saïd Hamdouni, Didier Guignard, « Préface des Mélanges Serge Regourd », Culture, Société, Territoires, Institut universitaire Varenne, 2019, pp. 13-15   

    Philippe Nélidoff, , « Les premières interprétations de la loi du 9 décembre 1905 par le conseil d'Etat », Mélanges en l'honneur de Bernard Pacteau, Mare & Martin, 2018   

    Philippe Nélidoff, « La laïcité en œuvre autour des articles 1 et 2 de la loi du 9 décembre 1905 qui en définissent les principes », La laïcité à l'oeuvre et à l'épreuve, Institut Fédératif de Recherche "Mutation des normes juridiques" - Université Toulouse I, 2018 

    Philippe Nélidoff, « Constitution française, constitution polonaise »: le programme du RPF en 1951, Remettre la Patrie debout : 5ème journée juridique franco-polonaise du 23 novembre 2018, Palais du Luxembourg, Paris, Université d'Orléans, UFR Droit, Économie, Gestion, 2018   

    Philippe Nélidoff, « Les relations entre l'Etat et les cultes : les idées du Doyen Hauriou et leur application à l'épreuve du temps », Pensée politique et religion, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2017   

    Philippe Nélidoff, Florent Garnier, Vincent Dussart, « Préface de la publication de la thèse de Claire Faure-Stivanin : La juridiction criminelle des capitouls de Toulouse (1566-1790) », La justice criminelle des capitouls de Toulouse (1566-1790), Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2017   

    Philippe Nélidoff, « Avant-propos du livre : Ceux de la Faculté, Des juristes toulousains dans la Grande guerre », Ceux de la Faculté, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2017, pp. 13-15   

    Philippe Nélidoff, « Presence of the cross in Public space (chapter 4) », Presence of the cross in public space, Cambridge scholars Publishing, 2016, pp. 38-54 

    Philippe Nélidoff, Olivier Cabayé, Jean Legrez, « Le chapitre cathédral et les serviteurs de Dieu », Albi, joyau du Languedoc, Place Victoire/La nuée bleue, 2015, pp. 357-368 

    Philippe Nélidoff, « Le rôle des arrêtistes toulousains dans la publication des sources juridiques françaises (XVIIe-XVIIIe siècles) », The edition of legal-historical sources (Doctrines-State-Law), Jagiellonian University Press, 2015, pp. 433-446 

    Philippe Nélidoff, « La loyauté en histoire du droit », Mélanges en l'honneur du Professeur Claire Neirinck, LexisNexis, 2015, pp. 5-13 

    Philippe Nélidoff, « La justice temporelle des archevêques d'Albi (1678-1790) », La justice dans les cités épiscopales du Moyen-age à la fin de l'Ancien Régime, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2014, pp. 127-144 

    Philippe Nélidoff, Waclav Uruszczak, « Qu'est-ce que la laïcité positive ? Approches historique et juridique », L'apport des Eglises au bien commun, Université Jagellonne de Cracovie (Pologne), 2014, pp. 91-112 

    Philippe Nélidoff, « Une initiative au service du développement de l'histoire des Facultés de droit : le réseau européen pour l'histoire de l'enseignement du droit », L'Histoire du droit en France - Nouvelles tendances, nouveaux territoires, Classiques Garnier, 2014, pp. 173-181 

    Philippe Nélidoff, « Ce que le clergé doit au roi : décimes et dons gratuits sous l'Ancien Régime », La dette, les religions, le droit ?, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2014, pp. 253-264 

    Philippe Nélidoff, « Les préoccupations européennes des professeurs de la Faculté de droit de Toulouse au XIXe siècle », Le jeu des influences croisées du droit français, du droit européen et du droit des autres pays européens, Mare et Martin, 2013, pp. 505-533 

    Philippe Nélidoff, « L'épiscopat français et la question sociale aux XIXe et XXe siècles », Face à une économie "sans foi ni loi", les religions et le droit - Actes du Colloque international organisé par le CTHDIP, sous la direction de Christine Mengès-Le Pape; 9-11 juin 2015, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2012, pp. 381-399 

    Philippe Nélidoff, Bruno Bethouart, Christine Mengès-Le Pape, « Les catéchismes du diocèse d'Albi (fin XVIIe-fin XIXe siècles) », La transmission religieuse, entre continuité et rupture, Les cahiers du littoral, 2012, pp. 223-238 

    Philippe Nélidoff, « Les doyens de la faculté de droit de Toulouse au XIXe siècle », Les facultés de droit de province aux XIXe et XXe siècles : les conquêtes universitaires, t. III, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2011, pp. 267-293   

    Philippe Nélidoff, « Le doyen Maurice Hauriou, précurseur de la laïcité apaisée », Les facultés de droit de province au XIXe siècle : bilan et perspectives de la recherche, t. II, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2011, pp. 171-195   

    Philippe Nélidoff, « Du philhellénisme à l’écriture de la Constitution hellénique au XIXe siècle », Ecrire la Constitution, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2011 

    Philippe Nélidoff, « Trois notices : "Mgr Jean-Emmanuel Marquès", "Mgr Claude Dupuy", "Mgr Joseph Rabine" », Dictionnaire des évêques de France au XXe siècle, Cerf, 2010 

    Philippe Nélidoff, « Les statuts synodaux des archevêques d’Albi (1678-1763) », Conciles provinciaux et synodes diocésains du Concile de Trente à la Révolution française : défis ecclésiaux et enjeux politiques ?, Presses universitaires de Strasbourg, 2010, pp. 279-296 

    Philippe Nélidoff, « Enseigner la laïcité française : bilan d’une expérience », L'enseignement des religions: approches laïques et religieuses, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2010, pp. 209-231 

    Philippe Nélidoff, « Préface », La politique religieuse du parlement de Toulouse sous le règne de louis XV, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2010 

    Philippe Nélidoff, « La rechristianisation du diocèse d’Albi à la fin de l’époque concordataire (1865-1899) », La christianisation à travers l’histoire, Maison de la recherche en sciences humaines "Palais impérial", 2009 

    Philippe Nélidoff, « La naissance de la doctrine commercialiste au XIXe siècle », Qu'en est-il du code de commerce 200 ans après ?, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 2009, pp. 37-54 

    Philippe Nélidoff, « Les cités épiscopales du Midi », Foi, art et culture en pays tarnais, Presses du Centre universitaire Jean-François Champollion, 2009, pp. 13-34 

    Philippe Nélidoff, « L'aumônerie militaire française », L’armée, la paix, la guerre, Universitad de Valladolid, 2009, pp. 349-371 

    Philippe Nélidoff, « Le rôle essentiel des jésuites dans l’enseignement en France aux XVIIe et XVIIIe siècles », L’enseignement religieux en Europe et en Russie à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, Institut d’histoire universelle de l’Académie des sciences de Russie/Institut historique de la compagnie de Jésus à Rome, 2009, pp. 59-72 

    Philippe Nélidoff, « Les premières interprétations de la loi du 9 décembre 1905 par le Conseil d’Etat (avant 1918) », 1905-2005 ! Cent ans de séparation : enjeux, actualité et perspectives, Institut Européen en Science des Religions (IESR), 2009 

    Philippe Nélidoff, « La recherche de la conciliation entre catholicisme et République : le cas de Mgr Mignot (1842-1918) », Auteurs et acteurs de la Séparation des Eglises et de l’Etat, Centre d'histoire judiciaire, 2007, pp. 239-259 

    Philippe Nélidoff, « Notice sur "Charles Ginoulhiac" », Dictionnaire historique des juristes français (XIIe-XXe siècles), Presses universitaires de France, 2007 

    Philippe Nélidoff, « Madame de Staël et la Révolution française », Genève et la Suisse dans la pensée politique, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2007, pp. 209-227 

    Philippe Nélidoff, « Histoire et méthodes de l'enseignement à la Faculté de droit de Toulouse au XIXe siècle », Histoire de l’enseignement du droit à Toulouse, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 2007, pp. 377-402 

    Philippe Nélidoff, « La création de la chaire toulousaine d'histoire du droit (1859) », Histoire de l'histoire du droit, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2006, pp. 149-165   

    Philippe Nélidoff, « Synthèse des travaux », Les cités épiscopales du Midi, Presses du Centre universitaire Jean-François Champollion, 2006, pp. 425-426   

    Philippe Nélidoff, « Chanoines et bénéficiers du chapitre cathédral d'Albi (1678-1790) », Les cités épiscopales du Midi, Presses du Centre universitaire Jean-François Champollion, 2006, pp. 163-182   

    Philippe Nélidoff, « Réception et application de la loi du 9 décembre 1905 dans le diocèse d’Albi », Centenaire de la loi de Séparation des églises et de l’Etat (1905-2005), Institut catholique de Toulouse, 2006, pp. 13-34 

    Philippe Nélidoff, « La régénération de l'Eglise au début de la Révolution française », Le droit et les institutions en révolution (XVIIIe-XIXe siècles), Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2005, pp. 169-185 

    Philippe Nélidoff, « La laïcité avant la laïcité : recherche sur les origines historiques et juridiques d'un principe à géométrie variable », Regards croisés sur la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 2005, pp. 189-214 

    Philippe Nélidoff, « Laïcité et construction européenne », Mélanges en l’honneur du Professeur Nicolae V. Durà, Université Ovidius, 2005 

    Philippe Nélidoff, « Les relations entre la Monarchie de Juillet et le Saint-Siège sous le pontificat de Grégoire XVI (1831-1846) », Lacordaire et quelques autres... Religion et politique, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 2003, pp. 53-62 

    Philippe Nélidoff, « La monarchie française selon le cardinal de Bernis : la légitimité sans la force », Prendre le pouvoir : force et légitimité, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 2002, pp. 151-167 

    Philippe Nélidoff, « La législation révolutionnaire et les congrégations religieuses : l'exemple de Sorèze », Sorèze, l’intelligence et la mémoire d’un lieu, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 2001, pp. 91-107 

    Philippe Nélidoff, « Le clergé et les fidèles du diocèse d'Albi au moment de la Séparation des Eglises et de l'Etat », Christianisme et politique dans le Tarn sous la Troisième République, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 2000, pp. 51-67 

    Philippe Nélidoff, « L'organisation des communautés d'arts et métiers à Albi au XVIIIe siècle », Pouvoirs et société en pays albigeois, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 1997, pp. 213-224 

    Philippe Nélidoff, « La Terreur dans le Tarn (1792-1795) », Justice et politique : la Terreur dans la Révolution française, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 1997, pp. 253-265 

    Philippe Nélidoff, « Notice sur le "Tarn" », Dictionnaire du Second Empire, Fayard, 1995 

    Philippe Nélidoff, « Les relations entre la municipalité de Toulouse et le département de Haute-Garonne (1790-1795) », Le département, hier, aujourd’hui, demain : de la province à la région, de la centralisation à la décentralisation, Presses universitaires de Grenoble, 1994, pp. 315-323 

    Philippe Nélidoff, « La crise des structures municipales : l’exemple du capitoulat toulousain (1788-1790) », Aux origines provinciales de la Révolution, Presses universitaires de Grenoble, 1990, pp. 123-133 

    Philippe Nélidoff, Mathieu Touzeil-Divina, « A propos du Septième centenaire de la fondation de l'Université de Toulouse, 1229-1929. », Mélanges en l'honneur du Professeur Jean-Louis Mestre, Mathieu Touzeil-Divina   

  • Corinne Mascala, préface à Olivier Devaux, Florent Garnier, Ceux de la faculté: des juristes toulousains dans la Grande Guerre, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021, 572 p.    

    Du début du xixe siècle au mitan du xxe siècle, la Faculté de droit de Toulouse devient progressivement une faculté de province dont la formation pédagogique, la professionnalisation ou encore le rayonnement scientifique et l'ouverture internatio­nale se développent et sont sources d'enjeux pour affirmer sa place dans son environ­nement tant local que national et européen. La Faculté de droit, à la veille de la Grande Guerre, s'inscrit dans un long héritage d'enseignement juridique. Cette institution confrontée à la guerre est contrainte de s'adapter. En proposant la transcription et l'édition critique des séances du Conseil et de l'assemblée delà Faculté de droit entre le 15 novembre 1911 et le 24 juin 1919, les auteurs mettent en lumière le quotidien de cette institution, les prises de position et les actions de ses enseignants dont les allocutions prononcées chaque année par le doyen Hauriou engage dans la « guerre du droit ». Cette étude livre aussi, à partir des rapports annuels du doyen de la Faculté de droit au Conseil de l'Université et du Livre d'or de la Faculté, la situation des étudiants restes à Toulouse ou partis au combat. Ils éclairent alors la fabrique d'une mémoire institution­nelle avec, par exemple, la constitution d'une « liste funèbre et glorieuse » des étudiants morts pour la France mais aussi l'accueil de 167 étudiants américains démobilisés qui Suivent des cours de droit entre avril et juin 1919. Les étudiants toulousains revenus, « le personnel s'étant retrouvé au complet, la vie de la Faculté a repris son cours normal et tous les enseignements ont pu y être donnés de façon régulière » (M. Hariou)

    Frédéric Audren, préface à Romy Sutra, La loi à la main, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021, 599 p.    

    « Milice multicolore et sans patrie » selon les mots de Gambetta, les congrégations religieuses qui ont su se reconstituer après la tempête révolutionnaire, sont perçues, en cette fin de XIXe siècle, comme un obstacle à l'enracinement de la Troisième République. En digne fille de la Révolution, celle-ci entend bien faire taire les ambitions de l'Église et de ses soldats congréganistes. C'est par la force de la loi que les républicains espèrent parvenir à cet objectif. Ce programme, débuté dès 1879, va rapidement trouver ses opposants. Parmi eux, des juristes catholiques vont se grouper pour diriger la défense sur le terrain du droit : c'est ainsi que naît, en 1880, le « Comité de jurisconsultes des congrégations ». Réunissant praticiens et universitaires, ce Comité, dirigé par le baron Armand de Mackau, figure emblématique de la droite, se tiendra aux côtés des congrégations pendant près de vingt-cinq ans, luttant « la loi à la main » pour leur offrir, à l'échelle nationale, un extraordinaire service d'assistance juridique, qui s'avèrera en réalité être bien plus que cela. Droit civil, pénal, administratif, fiscal, ou encore droit des sociétés, peu de domaines échappent à son examen. Prétendant à une expertise neutre, dégagée de toute considération politique, ce Comité constitue un observatoire intéressant pour analyser l'enchevêtrement du juridique et du politique. Si le conflit entre les congrégations et la République demeure bien souvent examiné exclusivement sous un prisme politico-religieux, la découverte du fonds d'archives du « Comité Mackau » ouvrait dès lors une porte nouvelle sur la résistance juridique à laquelle cette bataille a donné lieu. À partir de là, s'imposait donc de repenser le problème sous un angle nouveau : celui d'un militantisme juridique catholique. Cette étude tend donc à examiner la manière dont ces juristes catholiques se sont emparés du droit comme arme de revendication, comme instrument de défense d'une cause et comme mode de protestation contre la politique anticongréganiste menée de 1880 à 1905. Cette histoire est ainsi celle d'un combat mené « avec foi et loi » par des hommes déterminés à mettre la science du droit au service de la cause religieuse

    Michel Boussaton, postface à Isabelle Poirot-Mazères, Santé, numérique et droit-s: actes du colloque des 7 et 8 septembre 2017, Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2019, 370 p.    

    C'est dans la région Occitanie Pyrénées-Méditerranée que la télémédecine a bâti son histoire. Elle n'est désormais qu'un aspect du développement massif de la e‑santé en médecine. Les avancées technologies alliées à des usages diversifiés des réseaux 3.0 et 4.0, aux progrès de l'intelligence artificielle et des objets connectés obligent désormais à interroger les termes de l'équation entre la santé, le numérique et le(s) droit(s). A cet égard, nombre de défis sont à relever, institutionnels et normatifs. Les pouvoirs publics, les établissements et les professionnels, les industriels et les usagers du système de santé sont concernés. Transformation numérique de l'exercice médical, nouvelles pratiques, prises en charge connectées, formation, déontologie, acceptabilité, autant de sujets au cœur des bouleversements politiques, sociologiques et culturels à venir comme des tensions éthiques et juridiques actuelles sur la protection des données personnelles ou la mutation inéluctable des métiers de la santé. Ces évolutions sont profondes qui affectent les cadres d'exercice des professionnels et modifient le rapport des patients à la médecine et la santé. Les dynamiques en cours éprouvent également le fonctionnement des systèmes de santé et de protection sociale français et européens, remettant en cause leurs fondements de solidarité et de partage des risques. De nouveaux acteurs, puissants, les GAFAM, dotés d'un savoir-faire électronique et financier inédit, bousculent les valeurs et modèles portés par nos acteurs historiques. Ceci appelle aussi à une réflexion sur la gouvernance de la santé dans l'avenir. Mais, in fine, rien ne saurait se faire sans la mobilisation des citoyens, des associations d'usagers et de malades : face aux mutations annoncées, il leur incombe de se saisir sans tarder des grands questionnements prospectifs posés par l'évolution des systèmes de soins et de protection sociale. Le corps médical, les autorités sanitaires, le pouvoir politique sont-ils prêts à de telles disruptions ? Le sommes nous en tant que patients/citoyens ? Telles sont les interrogations auxquelles nous tentons si ce n'est forcément de répondre, du moins d'apporter des éléments d'analyse et d'accompagner de diverses pistes de réflexion

    Xavier Bioy, préface à Hiam Mouannès, Laura Barbier, Brigitte Barèges, Clément Benelbaz, Salim Daccache s.j, La territorialité de la laïcité: actes du colloque du 28 mars 2018, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2019, Actes de colloques, 374 p.    

    La question sur la notion de la laïcité occupe aujourd'hui la place publique. Malgré sa définition juridique assez limpide, la laïcité, principe d'organisation de l'État et fondement de la liberté de pensée et d'opinion, « même religieuse » (art. 10 DDHC‑1789), dans son appréhension - et donc son application - devient abstruse et de plus en plus brûlante. Considérée comme « une alliée de la religion » par S.S. le Pape Benoît XVI, la laïcité est, pour certains, lue et comprise comme étant, en soi, une « religion », voire un « dogme » de neutralisation absolue de l'espace public de toute extériorisation religieuse, même non attentatoire à l'ordre public établi par la loi. Pour d'autres, la laïcité est un objet social, politique et/ou juridique permettant de répondre à des desseins intéressés et empiriques : favoriser le communautarisme pour un escient électoraliste ; interdire (ou tolérer) certains signes religieux ostentatoires en fonction de la religion visée et/ou de la paix sociale souhaitée ; présenter le cultuel en culturel (ou inversement) en vue de solliciter le (ou exiger l'interdiction du) financement d'un édifice de culte, etc. Si « latitudinaire » que son appréhension provoque comme effet, la laïcité, dans son acception principielle et enveloppante, demeure une « conquête permanente » devant favoriser le savoir sur le dogme, l'épanouissement des libertés (dont la liberté religieuse) sur l'obscurantisme xénophobisant, le vivre ensemble sur l'enfermement dans des territoires perdus de la République, le respect de la dignité de la personne humaine sur l'esprit de domination d'une Vérité que nul ne possède. Le thème choisi pour cette Septième Édition a donc pour objet d'explorer les différents champs d'appréhension concrets de la laïcité. Il s'agit de comprendre comment ce principe, a priori incontesté dans sa définition, se révèle si méconnu, si déformé et si controversé lorsqu'il s'agit de le faire vivre « ici ou

    Philippe Nélidoff, préface à Claire Faure, La justice criminelle des capitouls de Toulouse (1566-1789), Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2018, 619 p.    

    A partir du milieu du XVIème siècle, les institutions municipales du royaume se sont vues dépossédées de leur compétence en matière criminelle. Or, Toulouse fait figure d'exception. L'étude que nous nous proposons de réaliser a pour objectif de pénétrer au sein de l'Hôtel de ville et dans l'esprit même des capitouls pour comprendre, dans sa matérialité la plus concrète, mais surtout d'un point de vue juridique, le fonctionnement de cette justice criminelle rendue par les magistrats municipaux. C'est l'institution municipale, les pouvoirs et les attributions des intervenants à la procédure, leurs méthodes de travail, leur discipline, les rapports entretenus par les capitouls avec les autres juridictions du royaume, mais aussi la procédure et le regard porté par ces magistrats sur la justice et sur leur propre justice qui fera l'objet d'une recherche approfondie. Cette étude a notamment pour intérêt d'étudier la justice criminelle capitulaire d'après les chroniques des Annales manuscrites. Source qui sera confrontée à d'autres, aussi diverses que possibles

    Philippe Nélidoff, préface à Olivier Devaux, Florent Garnier, Mémoires de la Grande guerre: le livre d'or de la faculté de droit de Toulouse, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2018, 229 p. 

  • Philippe Nélidoff, « In memoriam : Germain Sicard (1928-2016) », Revue historique de droit français et étranger (RHDFE), Sirey, 2015, n°4   

    Philippe Nélidoff, « L'évolution historique du statut des juges en France », Revue européenne de droit public, Esperia Publications, 2012, n°1, pp. 21-42 

    Philippe Nélidoff, « L’état de clerc dans le diocèse d’Albi d’après les statuts synodaux des archevêques (1679-1762), n°1 », Bulletin de littérature ecclésiastique, Publication de la Faculté de droit, 2009, pp. 421-453 

    Philippe Nélidoff, « La laïcité après la laïcité : autour de quelques questions actuelles », Bulletin de littérature ecclésiastique, Institut Catholique de Toulouse, 2005, n°3, pp. 239-260 

    Philippe Nélidoff, « Rapport de synthèse du colloque Les couleurs de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi tenu à Albi les 19 et 20 juin 2003 », Revue du Tarn, Fédération des sociétés intellectuelles du Tarn, 2004, n°193, pp. 151-155 

    Philippe Nélidoff, « L'essor de la reconstruction concordataire dans le diocèse d’Albi (1823-1864) », Bulletin de littérature ecclésiastique, Institut Catholique de Toulouse, 2003, pp. 155-178 

    Philippe Nélidoff, « Les Carmélites d’Albi (1842-1914) », Revue du Tarn, Fédération des sociétés intellectuelles du Tarn, 1993, n°154, pp. 283-310 

    Philippe Nélidoff, « 1793 : les causes de l’échec du fédéralisme toulousain », Revue des sciences politiques, Association des diplômés de l'I.E.P. de Toulouse, 1991, n°26, pp. 35-43 

    Philippe Nélidoff, « La préparation des Etats généraux de 1789 à Albi », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Privat, 1989, n°1856, pp. 27-37 

    Philippe Nélidoff, « Etats généraux et particularismes locaux », Revue du Tarn, Fédération des sociétés intellectuelles du Tarn, 1989, n°136, pp. 594-609 

    Philippe Nélidoff, « Trois avocats toulousains aux Assises », Revue de la Société internationale d'histoire de la profession d'avocat, Société internationale d'histoire de la profession d'avocat (SIHPA), 1988, n°1, pp. 47-68 

    Philippe Nélidoff, « La féodalité au siècle des Lumières : étude de deux conflits relatifs à des bancs seigneuriaux (1775-1783) », Revue du Tarn, Fédération des sociétés intellectuelles du Tarn, 1987, n°125, pp. 29-43 

  • Philippe Nélidoff, « Dialogues théologiques et juridiques », le 26 novembre 2024  

    Colloque organisé par le CTHDIP, Université Toulouse Capitole sous la direction scientifique de Christine Mengès-Le Pape (CTHDIP)

    Philippe Nélidoff, « La mort », le 17 octobre 2024  

    Colloque organisé par l'IDP, Université Toulouse Capitole et la Faculté de droit canonique de l'Institut Catholique de Toulouse sous la direction scientifique de Jérôme Julien, Professeur à l’Université Toulouse Capitole, Père Étienne Richer, Doyen de la Faculté de droit canonique (ICT) et Louis Rozes, Professeur émérite de l’Université Toulouse Capitole

    Philippe Nélidoff, « Grandes dates et grandes figures du sport : réflexions plurielles », le 26 septembre 2024  

    Colloque organisé par l'IDETCOM et l'IRDEIC en partenariat avec l'Université Toulouse Capitole sous la direction scientifique de Olivier Blin, MCF HDR, Université Toulouse Capitole (Irdeic); Didier Guignard, Professeur, Université Toulouse Capitole (Idetcom) et Stéphane Rapha, MCF, Université Toulouse 3 - Paul Sabatier (CRESCO)

    Philippe Nélidoff, « Droit, foi et réseaux européens », le 06 juin 2024  

    Colloque organisé par le CTHDIP, avec le soutien de la Faculté de droit et science politique, Université Toulouse Capitole sous la direction scientifique de Romy Sutra, MCF en Histoire du Droit à l'Université Toulouse Capitole et Franck Zarlenga, Enseignant-chercheur en histoire du droit, Université de Limoges

    Philippe Nélidoff, « Dialogues théologiques et juridiques sous la plume d'un professeur de droit français à Toulouse : François de Boutaric et son commentaire (1747) du Traité des libertés de l’Église gallicane de Pierre Pithou (1594). », Dialogues théologiques et juridiques sous la plume d'un professeur de droit français à Toulouse : François de Boutaric et son commentaire (1747) du Traité des libertés de l’Église gallicane de Pierre Pithou (1594)., Centre universitaire de Tarn-et-Garonne à Montauban. (FR), le 01 janvier 2024 

    Philippe Nélidoff, « La réputation », le 16 novembre 2023  

    Journée d'études par l'Institut de Droit Privé et la Faculté de Droit Canonique de Toulouse sous la direction de Louis Rozès, Professeur émérite de l’Université Toulouse Capitole, Père Étienne Richer, Doyen de la Faculté de droit canonique (ICT) et Jérôme Julien, Professeur à l’Université Toulouse Capitole

    Philippe Nélidoff, « La paix », le 13 octobre 2022  

    27ème journée d'études organisée pour la Faculté de Droit et Science Politique, Université Toulouse 1 Capitole - Institut de Droit Privé, la Faculté de droit canonique, Institut Catholique de Toulouse par Louis Rozes, Pr. émérite de la Faculté de droit et de science politique, UT – Capitole ; Père Étienne Richer, Délégué scientifique de l’UR-CERES - ICT et Jérôme Julien, Pr. à la Faculté de droit et de science politique, UT- Capitole

    Philippe Nélidoff, « La liberté, études théologiques et juridiques », le 14 juin 2022  

    Organisée par le CTHDIP, Université de Toulouse 1 Capitole

    Philippe Nélidoff, « La dette sociale et l'avenir de la protection sociale », le 25 mars 2022  

    Organisée par le Centre de Droit des Affaires et l’Institut de Droit Privé de l'Université Toulouse 1 Capitole sous la responsabilité scientifiques de Isabelle Desbarats et Frédéric Guiomard, Professeurs de droit privé, Université Toulouse Capitole

    Philippe Nélidoff, « L’influence du populisme sur les changements constitutionnels », le 17 mars 2022  

    Organisé par l’Institut de Recherche en Droit Européen, International et Comparé et l’Institut Louis Favoreu sous la Responsabilité scientifique de Nicoletta Perlo, MCF HDR, Toulouse Capitole, IRDEIC et Aurélie Duffy-Meunier, Professeure, Aix-Marseille

    Philippe Nélidoff, « 40e anniversaire des lois de décentralisation (1982-2022) », le 10 mars 2022  

    Organisé par l'IDETCOM, Université Toulouse 1 Capitole

    Philippe Nélidoff, « La responsabilité du pouvoir exécutif national : le point de vue des territoires », le 21 janvier 2022  

    Organisé par l'Institut Maurice Hauriou sous la responsabilité scientifique de Stéphane Mouton et Pierre Esplugas-Labatut, Professeurs de droit public - Université Toulouse Capitole

    Philippe Nélidoff, « La laïcité et sa mise en œuvre dans la fonction publique territoriale. », La laïcité et sa mise en œuvre dans la fonction publique territoriale., Centre de gestion du département 52, et en ligne pour les autres départements concernés (FR), le 01 janvier 2022 

    Philippe Nélidoff, « Métropolisation et grands espaces urbains », le 02 décembre 2021  

    Organisées par l’IDETCOM (EA 785) de l’Université de Toulouse 1 Capitole avec la Région Occitanie sous la direction scientifique de Sébastien Saunier, Professeur de droit public, Université Toulouse I Capitole, Directeur de l’IDETCOM (EA 785)

    Philippe Nélidoff, « L'office du notaire en droit international privé », le 25 novembre 2021  

    Colloque organisé sous la direction scientifique d'Estelle Gallant, Professeure de Droit privé, Université Toulouse Capitole, membre de l'Institut de Recherche en Droit Européen, International et Comparé (IRDEIC)

    Philippe Nélidoff, « Les objectifs du droit de l’urbanisme », le 19 novembre 2021  

    Organisé par l’Institut des Études Juridiques de l’Urbanisme, de la Construction et de l’Environnement, UT 1 Capitole sous la responsabilité scientifique de Céline Gueydan, MCF, INU Champollion, UT1 Capitole, IEJUC et Loïc Peyen, MCF, UT1 Capitole, IEJUC

    Philippe Nélidoff, « La doctrine publiciste et le tournant des années soixante-dix », le 18 novembre 2021  

    XXVIème Journée d'étude organisée par la Faculté de droit canonique de Toulouse (Institut catholique de Toulouse) et La Faculté de Droit et Science Politique de Toulouse (Université Toulouse 1 Capitole – Institut de Droit Privé)

    Philippe Nélidoff, « L'entreprise et l'intelligence artificielle », le 04 novembre 2021  

    Organisé par L'axe Propriété intellectuelle et nouvelles technologies (EPITOUL-Équipe de propriété intellectuelle de Toulouse) du Centre de Droit des affaires, Université Toulouse Capitole.

    Philippe Nélidoff, « Les pouvoirs urbains dans l’Europe médiévale et moderne », le 22 octobre 2021  

    Colloque organisé par l’IFR « Mutation des normes juridiques », l’Institut Maurice Hauriou et la Société Française de Finances publiques, avec le soutien de l'Université Toulouse Capitole et de l’Institut Universitaire Champollion d’Albi

    Philippe Nélidoff, « Les principes européens des contrats publics : les 20 ans de l’arrêt Telaustria », le 15 octobre 2021  

    Organisé par l’Institut des Études Juridiques de l’Urbanisme, de la Construction et de l’Environnement, Université Toulouse 1 Capitole sous la responsabilité scientifique de Mathias Amilhat, Maître de conférences en droit public - HDR, IEJUC

    Philippe Nélidoff, « La Cité épiscopale d'Albi », le 01 octobre 2021  

    Organisé dans le cadre de la célébration des 10 ans du classement de la Cité épiscopale d'Albi au patrimoine mondial de l'UNESCO par l'axe Patrimoine(s) - IFR "Mutation des normes juridiques", Université Toulouse Capitole.

    Philippe Nélidoff, « Droits fondamentaux et intégration européenne », le 10 juin 2021  

    Organisé par le CEEC / IRDEIC, Université Toulouse 1 Capitole, sous la direction scientifique de Joël Andriantsimbazovina

    Philippe Nélidoff, « L'espace extra-atmosphérique et le droit international », le 06 mai 2021  

    Colloque annuel de la SFDI, organisé par l'IDETCOM, Université Toulouse 1 Capitole, sous la direction conjointe de Lucien Rapp et de Clémentine Bories

    Philippe Nélidoff, « Penser l’ancien droit public », le 25 mars 2021  

    Colloque organisé par Nicolas Laurent-Bonne, Université Clermont Auvergne, (CMH, EA 4232) et Xavier Prévost, Université de Bordeaux, (Institut de recherche Montesquieu-CAHD, EA 7434) avec le Centre toulousain d’histoire du droit et des idées politiques

    Philippe Nélidoff, « Les professionnels de la déviance et de la délinquance : quels enjeux d’hybridation ? », le 11 février 2021  

    Organisée par le réseau thématique « Normes, déviances et réactions sociales » de l’Association Française de Sociologie (RT3/AFS) et l’Institut du Droit de l’espace, des territoires, de la culture et de la communication (IDETCOM/UT1)

    Philippe Nélidoff, « Centenaire de l'arrêt Bac d'Eloka », le 22 janvier 2021  

    Organisé par l’IMH, Université Toulouse 1 Capitole

    Philippe Nélidoff, « Retraites : débats autour d’une réforme », le 19 mars 2020  

    Journée organisée par le Centre de droit des affaires, l'Institut de droit privé et l'AFDT Toulouse.

    Philippe Nélidoff, « Du transport à la mobilité - Quels enjeux juridiques ? », le 13 mars 2020  

    Organisé sous la responsabilité scientifique de Stéphane Mouton, Pr. de droit public à l’Université Toulouse Capitole, Directeur du Master 2 droit des transports et de l’aéronautique, Directeur de l’Institut Maurice Hauriou

    Philippe Nélidoff, « Le travailleur transfrontalier », le 28 février 2020  

    Demi-journée d’étude organisée par le Centre de Droit des Affaires, Université Toulouse Capitole.

    Philippe Nélidoff, « L’identité numérique », le 12 décembre 2019  

    Organisée par Jessica Eynard, Maître de conférences en Droit privé, IDP - UT1 Capitole pour l’IDP, Université Toulouse 1 Capitole

    Philippe Nélidoff, « Handicap et droit », le 22 novembre 2019  

    Colloque de l’IDP, organisé par Sarah Torricelli-Chrifi et Bérénice De Bertier-Lestrade

    Philippe Nélidoff, « Le rôle des juges face aux crises migratoire, sécuritaire et économique en France et en Italie », le 21 novembre 2019  

    Atelier doctoral organisé, dans le cadre du programme de recherche PHC Galilée 2019, par les équipes de l’Université Toulouse I Capitole et de l’Université de Vérone

    Philippe Nélidoff, « L’argent », le 07 novembre 2019  

    Organisée par l'Institut de droit privé et de l'Institut Catholique de Toulouse

    Philippe Nélidoff, « La privatisation d’Aéroports de Paris », le 18 octobre 2019  

    Organisée par l’IEJUC sous la direction scientifique de Mathias Amilhat, MCF en droit public, Jean-François Giacuzzo, Professeur de droit public et Hélène Hoepffner, Professeure de droit public

    Philippe Nélidoff, « Enjeux internationaux des activités numériques », le 11 octobre 2019  

    Organisé par Céline Castets-Renard, Professeure à l'Université d’Ottawa, chercheuse associée à l’IRDEIC, Valère Ndior, Professeur à l'Université de Bretagne occidentale, Lukas-Rass Masson, Professeur à l'Université Toulouse 1 Capitole IRDEIC

    Philippe Nélidoff, « Guerre économique et droit », le 03 octobre 2019  

    Organisé par l'Association des Doctorants et Docteurs du Centre de Droit des Affaires (ADDCDA)

    Philippe Nélidoff, « Souveraineté européenne : du discours politique à une réalité juridique ? », le 26 septembre 2019  

    Organisé par l’IRDEIC, Université Toulouse Capitole, et l'AFEE (ex-CEDECE).

    Philippe Nélidoff, « La codification de la procédure administrative non contentieuse de l’Union européenne », le 20 juin 2019  

    Organisé par l’IRDEIC, CEEC avec la participation de l'IMH dans le cadre du Centre d'Excellence Europe Capitole

    Philippe Nélidoff, « L'image des biens publics culturels », le 07 juin 2019 

    Philippe Nélidoff, « Télémédecine et IA dans le domaine de la santé : quels enjeux pour l’Union européenne et les Etats membres ? », le 05 juin 2019  

    Journées Louis Dubouis 2019, Colloque de la chaire DESAPS-IRDEIC-CEEC, IMH organisées par Nathalie De Grove Valdeyron, titulaire de la chaire en droit européen de la santé et des produits de santé (DESAPS) et Isabelle Poirot-Mazères, IMH

    Philippe Nélidoff, « Loi Pacte : un renouveau de l'entreprise ? », le 18 avril 2019  

    Organisé par l'équipe EJERIDD (Etudes Juridiques : Entreprise, Risque Industriel & Développement durable), CDA, Université Toulouse 1 Capitole sous la responsabilité scientifique de Marie-Pierre Blin-Franchomme et Isabelle Desbarats

    Philippe Nélidoff, « Laïcité et défense de l’Etat de droit », le 11 avril 2019  

    Organisé par l'IFR et son équipe UTELIB (Unité Toulousaine d’études des Libertés) sous la responsabilité scientifique de Joël Andriantsimbazovina, Professeur de Droit public, UT Capitole

    Philippe Nélidoff, « La régulation des plateformes », le 19 février 2019  

    Organisé par Jessica Eynard, MCF en Droit Privé, IDP (UT1 Capitole), avec l'IDETCOM et le CDA et avec Google France, le Master 2 Droit et numérique, le Master 2 Droit à la propriété intellectuelle et le Master 2 Droit des médias

    Philippe Nélidoff, « Regards croisés franco-espagnols en matière d'expertise civile et commerciale », le 15 février 2019  

    Organisé par l’IDP, Université Toulouse Capitole, sous la direction de Madame Catherine Ginestet et Monsieur Jean-Paul Correa

    Philippe Nélidoff, « Diversité & médias », le 07 février 2019  

    Organisé par l'IDETCOM en partenariat avec le M2 Droit des médias et de la communication, l'URFIST, le CETIM de l'UT2J et Média'Pi

    Philippe Nélidoff, « (R-)évolution du droit des déchets », le 24 janvier 2019  

    Colloque de l'Association des Doctorants et Docteurs de l’Institut Maurice Hauriou

    Philippe Nélidoff, « Libertés et répartition des compétences juridictionnelles », le 17 janvier 2019 

    Philippe Nélidoff, « Soixantième anniversaire de l'entrée en vigueur du (des) traité(s) de Rome », le 29 novembre 2018  

    Organisé par l’IRDEIC, Université Toulouse Capitole

    Philippe Nélidoff, « Constitution française, Constitution polonaise. Réflexions à l’occasion d’un anniversaire », le 23 novembre 2018  

    organisée par le Centre de Recherche Juridique Pothier de l’Université d’Orléans et l’Université Jagellonne de Cracovie

    Philippe Nélidoff, « Jeu(x) et droit », le 25 octobre 2018  

    Journée proposée par l'Association des Doctorants de l'Institut de Droit Privé (l'ADIDP)

    Philippe Nélidoff, « Intégration et droits de l’homme », le 18 octobre 2018  

    Organisé par l’IDL, le Centre d’excellence Jean Monnet, la Faculté de droit de Toulouse1 Capitole, l’IRDEIC et l’IDETCOM sous la responsabilité scientifique de Joël Andriantsimbazovina

    Philippe Nélidoff, « L'intermédiation professionnelle. De la découverte d'une myriade de droits spéciaux (patents) à la recherche d'un authentique droit commun (latent) », le 04 octobre 2018  

    Organisé par l'IEJUC et l'IRDEIC sous la responsabilité scientifique de Moussa Thioye, Maître de conférences à l'UT1 Capitole - IEJUC

    Philippe Nélidoff, « Domanialité publique et mise en concurrence », le 28 septembre 2018  

    Colloque organisé par l'IMH en partenariat avec l'IDETCOM pour le M2 DPG

    Philippe Nélidoff, « Langues régionales et construction de l’Etat en Europe », le 07 juin 2018  

    Colloque pluridisciplinaire de l'IRDEIC, ayant pour ambition d’étudier les langues régionales dans leur rapport avec l’Etat en Europe organisé sous la direction scientifique de Amane Gogorza, MCF de droit privé et Wanda Mastor, Prof.de droit public

    Philippe Nélidoff, « Regards croisés sur le droit russe d'aujourd'hui », le 25 mai 2018  

    Co-organisé par l'IRDEIC-CEEC et l'IDP

    Philippe Nélidoff, « Pensée politique et propriété », le 17 mai 2018 

    Philippe Nélidoff, « La territorialité de la laïcité », le 28 mars 2018  

    Colloque organisé par l'IMH et l'IDETCOM sous la Direction scientifique de Hiam Mouannès, Institut Maurice Hauriou.

    Philippe Nélidoff, « Le produit de l’infraction », le 20 février 2018  

    Organisé par l’Institut de Criminologie Roger Merle, IRDEIC, IEJUC, IFR Mutation des normes juridiques et l’Institut d’Etudes Judiciaires de Toulouse

    Philippe Nélidoff, « La propriété dans la doctrine sociale de l'Eglise catholique. », La propriété dans la doctrine sociale de l'Eglise catholique., Toulouse UT1 Capitole (FR), le 01 janvier 2018 

    Philippe Nélidoff, « Les Collectivités territoriales et le Code des relations entre le public et l’administration », le 14 décembre 2017  

    Colloque organisé par l’Institut du droit de l’espace, des territoires, de la culture et de la communication (IDETCOM).

    Philippe Nélidoff, « Pierre Hébraud, doctrine vivante ? », le 08 décembre 2017 

    Philippe Nélidoff, « La régulation de la commande publique », le 01 décembre 2017 

    Philippe Nélidoff, « Les dimensions internationales de la cybersécurité : enjeux, impacts et perspectives sur la sécurité des acteurs », le 30 novembre 2017  

    Journée d'étude organisée par l'IDETCOM

    Philippe Nélidoff, « La conciliation dans le ressort de la cour d'appel de Toulouse, Acte 2 », le 20 octobre 2017  

    Organisé par la cour d'appel de Toulouse et l'Institut de droit privé

    Philippe Nélidoff, « Désir(s) et droit », le 19 octobre 2017  

    Organisation : Solenne Hortala, Doctorante IDP; Carole Hassoun, Doctorante IDP; Alexandre Charpy, Doctorant IDP; Valentin Garcia, Doctorant IDP

    Philippe Nélidoff, « La déontologie des policiers », le 17 octobre 2017 

    Philippe Nélidoff, « Le recours aux mécanismes d'audit au sein des institutions internationales », le 13 octobre 2017  

    Organisé par l’Institut de recherche en droit européen, international et comparé (IRDEIC), en partenariat avec la Branche française de l’Association de droit international – International Law Association (ADI-ILA)

    Philippe Nélidoff, « Le temps », le 12 octobre 2017  

    Sous la présidence de Mme Corinne Mascala, Présidente de l’Univ. Toulouse 1 Capitole, du P. Luc-Thomas Somme (o.p.), Recteur de l’Institut Catholique de Toulouse, et M. Philippe Nélidoff, Doyen de la Faculté de droit et de science politique (UT1 Capitole)

    Philippe Nélidoff, « E-Medecine & E-Pharmacy », le 04 octobre 2017  

    6th French-Chinese Symposium - CDA-Epitoul. Scientific direction : Alexandra Mendoza-Caminade and Jacques Larrieu

    Philippe Nélidoff, « La Constitution européenne de la France », le 21 septembre 2017  

    Organisé par l’IFR et l’IRDEIC en partenariat avec l’IDETCOM et l’IMH

    Philippe Nélidoff, « Santé, numérique et droit(s) : quelles équations ? e-santé : vigilances sur le futur », le 07 septembre 2017  

    Colloque organisé à l’Université Toulouse Capitole par l’Institut Maurice Hauriou, l’IFERISS et le Master 2 Droit de la santé et de la protection sociale

    Philippe Nélidoff, « La réciprocité : dimensions théologiques, juridiques et autres », le 04 juillet 2017  

    Colloque international organisé par le CTHDIP, sous la direction de Christine Mengès-Le Pape

    Philippe Nélidoff, « Les enjeux constitutionnels du Brexit », le 22 mai 2017  

    Colloque international dédié à l'analyse des enjeux constitutionnels de la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne

    Philippe Nélidoff, « La laïcité à l'œuvre et à l'épreuve », le 29 mars 2017  

    Organisation scientifique : Hiam Mouannès, Maître de Conférences, HDR, Université Toulouse Capitole, IMH

    Philippe Nélidoff, « Face à la crise des institutions urbaines françaises : les réformes royales du dernier siècle de l'ancien Régime », Face à la crise des institutions urbaines françaises : les réformes royales du dernier siècle de l'ancien Régime, Athènes (Grèce) (FR), le 01 janvier 2017 

    Philippe Nélidoff, « Pensée Politique et Religion », le 15 septembre 2016  

    AFHIp, XXVe colloque international, 'Pensée Politique et Religion", Aix-en-Provence, 15-16 sept. 2016

    Philippe Nélidoff, « Le juge et la loi », Le juge et la loi, Toulouse (FR), le 01 janvier 2016 

    Philippe Nélidoff, « La justice entre théologie et droit », le 09 juin 2015 

    Philippe Nélidoff, « Les ordres à travers les répertoires juridiques d'Ancien Régime », Les ordres à travers les répertoires juridiques d'Ancien Régime, Montauban (FR), le 01 janvier 2015 

    Philippe Nélidoff, « Le chapitre de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi au XVIIIe siècle », La présence des symboles religieux dans l'espace public français, Université catholique de Lublin- Pologne (FR), le 01 janvier 2014 

    Philippe Nélidoff, « L’Histoire du droit en France. Nouvelles tendances, nouveaux territoires », le 28 janvier 2013 

    Philippe Nélidoff, « Le chapitre de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi au XIXe siècle », Le chapitre de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi au XIXe siècle, Cathédrale Sainte-Cécile, Albi (FR), le 01 janvier 2013 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Geneviève Boutin, Les influences du catholicisme social sur l'adoption des lois sociales en France entre la monarchie de juillet et la loi de Séparation du 9 décembre 1905., thèse en cours depuis 2021 en co-direction avec Philippe Nelidoff  

    Le rôle des catholiques sociaux dans l'adoption des lois sociales au XIXe siècle, bien que discret, n'en est pas moins réel. Peu étudiée, l'action des catholiques sociaux au Parlement gagnerait à être plus connue. L'étude commencera à la Monarchie de juillet, lorsque se met en place une véritable vie politique et parlementaire. C'est sous le règne de Louis-Philippe également que sont votées les premières lois sociales, notamment celle de 1841 sur le travail des enfants. Les grandes enquêtes sociales, de Bigot de Morogues et Villeneuve-Bargemont paraissent également à cette période. L'étude cesse en 1905, lorsque les catholiques se concentrent sur la loi de Séparation. Les lois sociales concernées sont nombreuses. Tout d'abord, celle de mars 1841 sur le travail des enfants, puis la création de l'Assistance publique en janvier 1849. Le règne de Napoléon III est très fécond en mesures sociales, avec la création des sociétés de secours mutuel en mars 1862 et le droit de grève reconnu en 1864. Sous la Troisième République, la loi Waldeck-Rousseau en 1884 reconnaît la liberté syndicale. En 1888 enfin est adoptée la charte de la mutualité. L'enjeu est donc de savoir quel a été le rôle concret des parlementaires de la mouvance catholique sociale au sein du Parlement dans la prise de conscience du problème social puis l'adoption des lois sociales française. Pour cela, les archives parlementaires seront étudiées, ainsi que les comptes-rendus des débats parlementaires. La presse d'opinion peut également être porteuse d'information sur les débats ayant précédé l'adoption de ces lois.

    Maria Papadogeorgopoulou, Le statut juridique des minorités religieuses en Grèce, thèse soutenue en 2021 à Toulouse 1    

    La religion en Grèce est une matière toujours intéressante en raison du statut dominant de la religion orthodoxe. Pour des raisons historiques, la Grèce se trouve dans une situation unique en Europe et peut apparaitre comme continuant sa route solitaire en matière religieuse. Pour autant, les minorités religieuses constituent une réalité bien présente, parfois de manière ancienne, comme en Thrace occidentale, parfois plus récente, en raison notamment des phénomènes migratoires qui ont fortement concerné la Grèce, ces dernières années. La question des minorités religieuses constitue sont une réalité difficile à gérer à cause de la quasi-uniformité religieuse du peuple grec. Les condamnations de la Cour de Strasbourg, jusqu’à à nos jours, le confirment. De plus, deux décisions historiques récentes, l'une du Conseil d'État grec (cours religieux obligatoire) et l'autre de la Cour européenne (application facultative de la charia), m'ont poussé à approfondir ce paysage religieux particulier de mon pays. On peut penser que la Grèce s’est engagée dans une lente évolution qui lui permettra de rejoindre le reste de l'Europe sur la question de la diversité religieuse sans trahir, pour autant, le sentiment traditionnel de la majorité écrasante du peuple grec. C’est tout l’enjeu de la période actuelle que nous essaierons de retracer dans cette recherche qui tente de combiner les aspects historiques et juridiques.

    Paul d' Argaignon, La condition juridique de la noblesse en Gascogne orientale (milieu XVI siècle - 1790), thèse soutenue en 2019 à Toulouse 1      

    La thèse porte sur la condition juridique de la noblesse du milieu du XVIe siècle au XVIIIe siècle. Cette recherche approfondie ne peut être menée à l’échelle nationale : la Gascogne orientale seule, c’est-à-dire la partie de cette province située dans le ressort du parlement de Toulouse, a fait l’objet d’investigations. Il est important de préciser ce qu’a représenté la noblesse dans la société d’Ancien-Régime : un modèle social, exerçant une forte attraction sur les couches sociales non nobles moyennes et supérieures. Elle bénéficiait d’un préjugé favorable, par le biais de représentations sociales et politiques lui accordant une considération particulière, malgré des critiques. Elle permettait aussi de jouir de nombreux privilèges, rendant la condition nobiliaire très favorable. Cette étude est l’occasion d’examiner la signification de la noblesse à l’époque moderne, tant à travers l’analyse de la conception de la noblesse véhiculée par les écrivains, et plus particulièrement les juristes, que l’étude des mentalités des nobles gascons. Sur cette base, notre recherche porte sur deux points principaux : la possession du statut noble, par l’acquisition et la perte de ce statut, et la preuve de la possession de ce statut, par la preuve de noblesse. L’acquisition de la noblesse passait par ce que l’on appelle les sources de la noblesse. La cessation de la noblesse pouvait être définitive ou temporaire. Le statut noble pouvait faire l’objet de contestations, face auxquelles il fallait prouver sa noblesse. Cette preuve connut de profondes transformations tant sur le fond que sur la forme. Prouver sa noblesse permit de faire face non seulement aux contestations, mais aussi d’accéder à des places réservées à la noblesse. Cette étude permet de délimiter les contours du second ordre, d’établir une frontière juridique, et d’appréhender une possible porosité avec le tiers-état. Ensuite, elle cherche à mieux comprendre la complexité des rapports entre le pouvoir royal et la noblesse, sa volonté d’abaisser la noblesse ou au contraire de la conserver.

    Romy Sutra, Le Comité de jurisconsultes des congrégations : la mobilisation du droit républicain au service de la cause religieuse (1880-1905), thèse soutenue en 2018 à Toulouse 1    

    En 1864, le Syllabus opposait l’intransigeance romaine aux principes fondateurs de la société moderne. Le concile du Vatican de 1870, en exaltant la figure du pontife, souverain infaillible, seul rédempteur envisageable face à un monde en perdition, cristallise ces oppositions. En France, les catholiques se trouvent dans une position délicate. Si l’avènement de Léon XIII et sa politique de conciliation tendent à apaiser les tensions, du côté du gouvernement républicain désireux de s’inscrire dans la durée, on entend achever l’œuvre de la Révolution en faisant triompher les principes de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Mais, dans le pays, nombreux sont ceux qui espèrent encore une restauration monarchique, seul rempart contre l’anarchie et l’athéisme grandissants. L’affrontement entre ces deux entités, l’une indissociablement liée à l’ordre ancien, et l’autre aspirant au progrès et à l’émancipation, traduit en réalité l’émergence d’une nouvelle ère : celle de la séparation du politique et du religieux. Perçues comme des obstacles à l’enracinement de la nouvelle République, les congrégations, vestiges d’un autre temps et fer de lance de la conquête ultramontaine, seront alors désignées comme les « indésirables » de cette fin de siècle. Ces congrégations, « milice multicolore et sans patrie » selon les mots de Gambetta, ont su, tout au long du XIXe siècle, se reconstituer et recouvrer une influence croissante dans les secteurs clés que constituent l’enseignement et l’assistance. Inquiet de cette renaissance, le gouvernement aspire alors à faire taire les ambitions de l’Église catholique et de ses soldats congréganistes. C’est par la force de la loi, du moins le prétend-il, que le gouvernement espère parvenir à son objectif, l’idée étant de procéder pas à pas dans la laïcisation de la société afin d’éviter de froisser l’opinion, encore attachée, dans une majorité et surtout au début du régime, à cette image familière du religieux ou de la religieuse, incarnation de la charité. Dès 1879, le gouvernement va lancer son programme, et s'employer à affaiblir ce pouvoir concurrent par le biais d'une législation anticongréganiste ciblant des points stratégiques. Toutefois, cette idéologie « laïcisatrice », même savamment dissimulée par un voile de légalité, ne rassemble pas que des adeptes. Ainsi, des juristes catholiques vont méthodiquement s'organiser autour d’œuvres chargées d'assurer la défense des droits des catholiques. Les décrets d’expulsion de mars 1880 vont notamment conduire à la création du Comité de jurisconsultes des congrégations, instamment réclamé par les maisons religieuses. Réunissant avocats, magistrats et professeurs de droit, il sera dirigé durant toute son activité par le baron Armand de Mackau, figure emblématique de la droite conservatrice. Le conflit entre les congrégations et la République demeure bien souvent exclusivement examiné sous un prisme politico-religieux. Le fonds d’archives du Comité ouvrait dès lors une porte nouvelle sur les pratiques juridiques des défenseurs des congrégations, révélant ainsi comment une poignée de juristes catholiques s’organisa pour diriger la lutte sur le terrain du droit. À partir de là, s’imposait donc de repenser le problème sous l’angle d’un militantisme original, celui d'un militantisme juridique catholique. Cette étude tendra donc à examiner la manière dont ces juristes catholiques se sont paradoxalement emparés du droit républicain comme arme de revendication, comme outil de défense d'une cause et comme mode de protestation contre la politique anticongréganiste menée de 1880 à 1905.

    Nicolas Becquet, Le maintien de l'ordre à Toulouse du Directoire à la troisième République (1795-1884), thèse soutenue en 2016 à Toulouse 1      

    Cette étude sur le maintien de l’ordre, centrée à la fois sur Toulouse (capitale méridionale) et sur le XIXe siècle ("Siècle des Révolutions"), pose avant tout la question des continuités et des ruptures relatives aux missions, aux moyens et aux acteurs de cette partie du service public. Entre acculturation politique du peuple, développement de la culture démocratique du pays (avec notamment l’instauration du suffrage universel masculin en 1848) et redéfinition de la place de l’individu en tant que membre du corps social et sujet de droit, le XIXe siècle fut une longue période de mutations politiques, institutionnelles, sociales, économiques, culturelles, religieuses, scientifiques, technologiques, etc., tous éléments qui contribuèrent, d’une manière ou d’une autre, à modifier profondément les rapports entre la société et l’Etat. L’ordre, la paix et la tranquillité publics étant autant de besoins fondamentaux indispensables à la pérennité et à la prospérité de toute société, l’évolution de la structure sociale, de ses attentes, de ses fonctionnements et de ses règles, soulève, dans le même temps, certaines interrogations quant à l’évolution des moyens et des modalités du maintien de l’ordre public. Mission éminemment régalienne, le maintien de l’ordre occupa une part importante de l’activité administrative au cours de ce siècle troublé. Activité dont résulta la production, tant au plan local que national, d’une importante documentation administrative, aujourd’hui consultable aux archives. L’étude et le dépouillement des sources historiques toulousaines permirent ainsi de montrer que, malgré l’éloignement de la ville-rose des turpitudes politiques et sociales parisiennes, la capitale méridionale n’en fut pas moins confrontée à de vives tensions qui, en bien des occasions, menacèrent l’ordre public local et, subséquemment, régional. Face à ces menaces et à l’instabilité chronique de la période étudiée (1795-1884), les acteurs, les moyens et les modalités du maintien de l’ordre semblent n’avoir que peu évolués, permettant ainsi de souligner l’important contraste entre d’un côté un siècle mouvant sous presque tous les rapports, et de l’autre, des enjeux et des moyens du maintien de l’ordre public qui, dans l’ensemble, furent frappés du sceau de la stabilité.

    Claire Faure, La justice criminelle des capitouls de Toulouse (1566-1789), thèse soutenue en 2015 à Toulouse 1    

    A partir du milieu du XVIème siècle, les institutions municipales du royaume se sont vues dépossédées de leur compétence en matière criminelle. Or, Toulouse fait figure d’exception. L’étude que nous nous proposons de réaliser a pour objectif de pénétrer au sein de l’Hôtel de ville et dans l’esprit même des capitouls pour comprendre, dans sa matérialité la plus concrète, mais surtout d’un point de vue juridique, le fonctionnement de cette justice criminelle rendue par les magistrats municipaux. C’est l’institution municipale, les pouvoirs et les attributions des intervenants à la procédure, leurs méthodes de travail, leur discipline, les rapports entretenus par les capitouls avec les autres juridictions du royaume, mais aussi la procédure et le regard porté par ces magistrats sur la justice et sur leur propre justice qui fera l’objet d’une recherche approfondie. Cette étude a notamment pour intérêt d’étudier la justice criminelle capitulaire d’après les chroniques des Annales manuscrites. Source qui sera confrontée à d’autres, aussi diverses que possibles.

    Alexandre Soler, Religion et Révolution : la résistance des catholiques aveyronnais à l'époque révolutionnaire (1789-1801), thèse soutenue en 2014 à Toulouse 1    

    D’une Église et d’un État différenciés mais alliés sous l’Ancien Régime, nous allons assister à la naissance, avec la Révolution, d’une situation conflictuelle qui débouchera sur une séparation de l’Église et de l’État. C’est un moment de cette dynamique qu’il convient d’étudier avec la Constitution civile du clergé. Nous assistons alors à l’apparition d’une nouvelle Église et non à un simple remaniement de l’ancienne. Il s’agit également de rappeler la mise en place de la politique religieuse de la Révolution par l’administration centrale avec le relais de l’administration locale. Il convient ensuite d’évoquer la répercussion de cette politique dans l’Église du Rouergue dont l’organisation et la vie ont été bouleversées en profondeur. En somme, le sujet consiste à mieux approcher, à mieux comprendre, les mentalités et les comportements des hommes, des groupes sociaux, politiques ou religieux durant l’époque révolutionnaire. La période révolutionnaire, avec ses persécutions, ses arrestations, ses interrogatoires donne beaucoup de renseignements sur les mentalités des hommes et des femmes du Rouergue. En cette période troublée, la résistance s’organise, prenant des formes extrêmement variées. Ces différents évènements annoncent la crise religieuse qui secouera vivement le Rouergue, crise qui connaîtra son paroxysme sous la Terreur et se prolongera même jusqu’au Concordat de 1801.

    Caroline Javanaud, La juridiction des gabelles en Languedoc sous l'Ancien Régime, thèse soutenue en 2010 à Toulouse 1  

    La juridiction des gabelles en Languedoc est créée en 1411 et remodelée à la fin du XVIe siècle. Trois sièges sont répartis en Languedoc, à Toulouse, Narbonne et Montpellier. Un triumvirat de juges sont à leur tête, des visiteurs et contrôleurs généraux des gabelles dont les compétences sont mixtes, tant administratives que fiscales. L'appel de leurs sentences ressort à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier. Créées dans un objectif d'efficacité, c'est une juridiction extraordinaire de l'impôt indirect sur le sel, dans une province assujettie au régime de la petite gabelle. Juridiction hybride, composée d'officiers royaux "moyens" et financée par la ferme générale, elle pâtit du mépris des juges ordinaires envers cette administration fiscale. Le contentieux généré par la gabelle est l'enjeu de maints conflits de compétence entre la visitation des gabelles et les tribunaux ordinaires menés par le parlement de Toulouse, dont le roi se fera l'arbitre. La juridiction souffre également de la concurrence des intendants et commissions extraordinaires du conseil, cependant son activité reste constante jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, avant d'être balayée par les bouleversements révolutionnaires.

    Mathieu Peter, Les orphelinats du Tarn sous la Troisième République, thèse soutenue en 2009 à Toulouse 1  

    Le temps des orphelinats s'ouvre avec le deuxième tiers du XIXème siècle à la suite des resserrements opérés dans l'assistance publique à l'enfance. Ces oeuvres appartiennent au renouveau religieux postérieur à la Révolution, marqué par l'avènement du catholicisme social, l'essor des communautés religieuses et les mouvements protestants du Réveil. Un orphelinat est un établissement charitable spécial, d'initiative privée et à caractère confessionnel, recueillant et éduquant des enfants en situation familiale malheureuse. Ces structures conçoivent l'orphelin dans sa définition la plus large où l'absence parentale n'est pas seulement due au décès. Aucune loi ne définit ni ne prévoit les orphelinats ; l'institution n'a pas de régime juridique propre mais emprunte à d'autres ses composantes. L'assemblage hétéroclite obtenu forme un cadre réglementaire par défaut, dont les sources s'avèrent fortement imprégnées de la puissance publique (association, fondation, congrégation). Le projet d'un encadrement légal des orphelinats n'apparaît cependant que sous la Troisième République. La surveillance des établissements privés de bienfaisance résulte de la radicalisation de la lutte anticléricale. Il s'agit d'étudier les modalités et l'accroissement du contrôle étatique des orphelinats dans le département du Tarn.

    Ludovic Azéma, La politique religieuse du Parlement de Toulouse sous le règne de Louis XV, thèse soutenue en 2008 à Toulouse 1 

    Olivier Bataillé, Naissance d'une administration moderne , thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    Au XIXe siècle, l'accroissement des compétences de l' 'Etat se traduit par la spécialisation progressive de l'administration : selon cette logique, un nouveau département ministériel est créé lorsqu'une direction administrative atteint une certaine importance. Les services postaux et télégraphiques s'inscrivent dans cette évolution : développement quantitatif des services, spécialisation de l'administration renforcée par la création du ministère des Postes et des Télégraphes, accroissement des compétences de l' 'Etat en matière économique et sociale. La fusion constitue une date essentielle de l'évolution des services postaux et télégraphiques. Parallèlement aux inévitables réorganisations des services, les lignes et les bureaux se multiplient, les compétences de l'administration s'accroissent grâce à la modernisation d'anciens services ou à la création de services nouveaux : banque, transport des colis ou téléphonie. La fusion démontre son importance par sa longévité exceptionnelle : instaurée en 1878, elle n'est remise en cause qu' à l'occasion de la récente réforme de 1990.

    Benoît Hocq, La naissance du département du Nord , thèse soutenue en 2001 à Lille 2  

    La réforme du 22 décembre 1789 comprenant notamment la création des départements réalisa une rationalisation, une unification de l'espace administratif et confia celui-ci à une administration polyvalente. Elle transformait ainsi des siècles d'administration territoriale et réalisait une première expérience dont l'évolution se poursuit encore aujourd'hui. La naissance du département du Nord illustre particulièrement cette gageure révolutionnaire en tentant de réunir sous une même administration des territoires étrangers aux régimes juridiques différents et de poursuivre la francisation commencée deux siècles plus tôt. La nouvelle administration devait terminer l'Ancien Régime et conduire les réformes de la monarchie constitutionnelle. Pour réaliser ce double objectif, il lui fallait opérer rapidement sa substitution aux anciennes institutions, dominer ses compétences et sa nouvelle circonscription, faire l'apprentissage de son travail administratif et de ses limites. . .

  • Sylvain Roussel, L'Université de Grenoble : les défis de l'autonomie (1896-1939), thèse soutenue en 2017 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Martial Mathieu, membres du jury : Alexandre Deroche (Rapp.), Éric Gasparini (Rapp.), Philippe Didier et Sébastien Le Gal      

    La loi relative à la constitution des Universités du 10 juillet 1896 marque un tournant majeur dans l’organisation de l’enseignement supérieur en France. Le député Raymond Poincaré, l’un des initiateurs de la loi avec Louis Liard, la présente de la manière suivante : « Le projet que nous avons l’honneur de vous soumettre est des plus simples, et il ne pouvait être que très simple. Il ne s’agit pas, en effet, de constituer de toutes pièces les Universités, mais surtout de leur donner un état civil authentique. ».Le but de la recherche sera donc d'analyser les incidences de la loi du 10 juillet 1896 sur une université locale comme celle de Grenoble, mais également d'observer son fonctionnement faces aux différents évènements de la IIIème République (la guerre de 1914-1918 et crise économique de 1929)...

  • Salomé Rouquié, Étude comparative de la lutte contre la contrefaçon en droit français et anglais, thèse soutenue en 2020 à Paris 2 sous la direction de Jean-Christophe Galloux présidée par Jacques Raynard, membres du jury : Laurence Usunier (Rapp.), William Swadling  

    D’après le rapport 2019 de l’OCDE et de l’OUEPI, la contrefaçon représente 3,3 % du commerce international et 6,8% des importations de l’Union européenne. Cette activité illicite infiltre l’ensemble de l’économie mondiale, en n’épargnant aucun secteur d’activité et ses bénéfices constituent la première source de revenus des organisations criminelles. Face à ce fléau, une amélioration du dispositif juridique national et européen s’impose. Une démarche comparatiste, menée à partir d’une analyse approfondie des droits français et anglais, conduit à porter un regard critique sur les règles actuelles en matière de lutte contre la contrefaçon, ainsi qu’à proposer des pistes d’amélioration. Au stade de l’identification des éléments constitutifs de ce délit civil, s’inspirer du modèle anglais pour abandonner la classification traditionnelle des droits de propriété intellectuelle proposée par la doctrine française ouvre la voie à de nouveaux rapprochements et permet de renforcer l’objectivité des qualifications juridiques. Cette méthode d’analyse met aussi en lumière les stratégies procédurales des justiciables afin d’accroître leurs chances de succès devant les tribunaux. Elle conduit à en dénoncer les dérives dans la jurisprudence française. Ainsi, le concept de parasitisme, tel qu’il est mis en œuvre par nos juridictions, apparaît délimité de façon moins rigoureuse que le « tort of passing off » élaboré par les magistrats anglais. La comparaison franco-britannique invite enfin à envisager le secret des affaires comme un instrument privilégié de lutte contre la contrefaçon, auquel les entreprises françaises devraient être incitées à recourir, en association ou en substitution aux droits privatifs. Alors que les droits français et anglais convergent sur le rôle central dévolu aux douanes au stade de la sanction de la contrefaçon, ils divergent sur l’organisation judiciaire. La comparaison entre les deux systèmes nous incite à proposer, sur le modèle anglais, des juridictions spécialisées dans la défense des droits de propriété intellectuelle, la création d’un corps de magistrats dédié, une nouvelle répartition des dépens entre les parties et l’introduction des dommages et intérêts punitifs. Par ailleurs, convaincue de l’importance de l’harmonisation européenne pour l’instauration d’un dispositif efficace de sanction et de dissuasion à l’encontre des contrefacteurs, nous nous interrogerons sur les conséquences du Brexit. Toutefois, pour les juristes anglais et français, on doit constater la complexité de contrer la contrefaçon et ses conséquences économiques. Nous rechercherons les raisons essentielles de ces difficultés en envisageant la contrefaçon de chaque droit de propriété intellectuelle. Notre objectif est de mettre en exergue le caractère polymorphe de ce phénomène qui rend d?autant plus difficile l'appréhension de l'élément matériel par les magistrats français et anglais.

    Vanessa Guillemot-Treffainguy, La protection de l'enfant contre ses parents : (1804-1958), thèse soutenue en 2017 à Bordeaux sous la direction de Yann Delbrel présidée par Xavier Prévost, membres du jury : Olivier Descamps (Rapp.), Adeline Gouttenoire et Olivier Serra    

    De la promulgation du Code civil en 1804 à l’Ordonnance civile du 23 décembre 1958, la protection de l’enfant « en danger » a connu ses plus grandes transformations. Le Code civil sacralise la puissance paternelle comme un droit-pouvoir exercé sur l’enfant. De cette conception restrictive découle une absence de protection légale de l’enfant « en danger » au sein de son foyer, qu’il soit légitime ou naturel. Dès le XIXe siècle pourtant, les juges ont dégagé la notion d’intérêt de l’enfant pour pallier les insuffisances législatives, mais confrontés à une conception forte du droit du père sur l’enfant, ils ne peuvent en limiter durablement les effets en l’absence d’abus de droit. À la fin du siècle, le passage de la magistrature paternelle à la magistrature judiciaire s’accompagne de l’immixtion graduelle des autorités publiques dans la sphère privée, marquée par la promulgation de la loi du 24 juillet 1889 instituant la déchéance de la puissance paternelle. Il apparaît cependant que les rares interventions législatives des XIXe et XXe siècles portant atteinte au droit sacré du père répondent à une logique première de sauvegarde des intérêts de l’État face à la menace sociale, représentée par des familles considérées comme défaillantes, plutôt qu’à une volonté d’élaborer un droit protecteur pour l’enfant. Dès lors, en œuvrant pour une politique hygiéniste systématique, le législateur a provoqué une politique judiciaire du « tout ou rien » fondée sur la faute des parents au détriment de l’intérêt de l’enfant. Toutefois, les juges ont continué à élaborer des théories juridiques pour combler les lacunes, à tel point que l’intérêt de l’enfant tend à devenir le critère judiciaire de sa protection dès l’entre-deux-guerres. Il faut cependant attendre l’Ordonnance du 23 décembre 1958 pour que l’intervention de l’État ne soit plus fondée sur la faute des parents mais sur le seul intérêt de l’enfant.

    Bérange Ehongo Messina, Le juge de paix , thèse soutenue en 2014 à ClermontFerrand 1 sous la direction de Jacqueline Vendrand-Voyer  

    La justice de paix, ancêtre de notre justice de proximité actuelle, a été créée par la loi des 16 et 24 août 1790 portant sur l’organisation judiciaire. Cette loi place le juge de paix au dernier échelon de la hiérarchie et lui attribue des compétences en matières civile et pénale. L’aspect civil sur lequel porte ce travail présente des singularités: le juge de paix est à la fois conciliateur et juge tout en étant également chargé d’accomplir des actes extrajudiciaires. Les constituants ont fondé de grands espoirs sur ce magistrat qui, dans le but de rapprocher la justice des justiciables exerce dans un ressort restreint(le canton), juge en équité et a pour fonction principale la conciliation. La loi rend d’ailleurs obligatoire le préalable de conciliation. À travers l’exemple du Puy-de-Dôme et notamment des cantons de Clermont-Ferrand, Thiers et Augerolles, se pose la question de savoir si les justices de paix ont répondu aux attentes des constituants pour qui la conciliation devait éviter des procès longs et couteux. Une recherche approfondie sur les justices de paix révolutionnaires, permettra de tirer les leçons du passé et de mieux aborder les concepts de conciliation et de proximité si prisés de nos jours.

    Leasse Hassaini, Mouvement ouvrier socialiste frontalier ou mouvements ouvriers socialistes frontaliers ? , thèse soutenue en 2014 à Rouen sous la direction de Jacques Bouveresse  

    La solidarité ouvrière par-delà les frontières politiques tient une place particulière dans l'imaginaire socialiste et ouvrier des XIXe et XXe siècles. Au moment même où le libéralime économique constitue la principale figure de l'oppression ouvrière, elle constitue le seul moyen de susciter l'effroi chez les possédants. Au-dela du mythe, qu'en est-il réellement ? Dans le Nord de la France et la Belgique, l'extrême similitude d'existence des ouvriers dans les entreprises favorise le projet des socialistes de rapporcher les mouvements ouvriers afin d'unifier les revendications des divers groupes ouvriers. Aussi, entre 1840 et 1929, militants et responsables des mouvements ouvriers nordiste et belge entreprennent un travail pour diffuser les idées internationalistes de fraternité et d'abolition des frontières politiques pour les ouvriers. Mais très rapidement, l'idée d'ouverture de la frontière franco-belge qui favorise l'immigration et la concurrence ouvrière devient la pomme de discorde entre les ouvriers et les socialistes nordistes

    Bérange Ehongo Messina, Le juge de paix, thèse soutenue en 2014 sous la direction de Jacqueline Vendrand-Voyer présidée par Marie Bassano, membres du jury : Philippe Delaigue (Rapp.), Jean-Jacques Clère (Rapp.)      

    La justice de paix, ancêtre de notre justice de proximité actuelle, a été créée par la loi des 16 et 24 août 1790 portant sur l’organisation judiciaire. Cette loi place le juge de paix au dernier échelon de la hiérarchie et lui attribue des compétences en matières civile et pénale. L’aspect civil sur lequel porte ce travail présente des singularités: le juge de paix est à la fois conciliateur et juge tout en étant également chargé d’accomplir des actes extrajudiciaires. Les constituants ont fondé de grands espoirs sur ce magistrat qui, dans le but de rapprocher la justice des justiciables exerce dans un ressort restreint(le canton), juge en équité et a pour fonction principale la conciliation. La loi rend d’ailleurs obligatoire le préalable de conciliation. À travers l’exemple du Puy-de-Dôme et notamment des cantons de Clermont-Ferrand, Thiers et Augerolles, se pose la question de savoir si les justices de paix ont répondu aux attentes des constituants pour qui la conciliation devait éviter des procès longs et couteux. Une recherche approfondie sur les justices de paix révolutionnaires, permettra de tirer les leçons du passé et de mieux aborder les concepts de conciliation et de proximité si prisés de nos jours.

    Nicolas Rothé de Barruel, Administration du département et aménagement du territoire , thèse soutenue en 2007 à Bordeaux 4 sous la direction de Gérard Aubin  

    Les Conseils généraux de départements ont traversé plus de deux siècles d'histoire du pouvoir local marqués par la recherche d'une synthèse entre le jacobinisme centralisateur et le fédéralisme girondin. Au XIXè siècle, l'architecture institutionnelle du département est construite autour du principe selon lequel délibérer est le fait de plusieurs, mais agir est le fait d'un seul. Le Second Empire (1852-1870) est considéré comme l'âge d'or de l'autorité préfectorale. L'étude de l'activité du Conseil général de la Gironde durant cette période permet de démontrer la participation de l'assemblée départementae à l'exercice du pouvoir local, son intégration au fonctionnement administratif, son influence dans la modernisation sans précédent du territoire girondin. Le Second Empire apparaît comme une époque charnière, et s'inscrit dans l'évolution vers la décentralisation.

    Didier Destouches, Du statut colonial au statut départemental , thèse soutenue en 2004 à Dijon sous la direction de Jean-Jacques Clère  

    L'histoire de l'administration en outre-mer permet d'appréhender les sources et le contexte de l'élaboration d'un cadre institutionnel particulier dont la vocation initiale fût de permettre l'assimilation de territoires périphériques au territoire national, en particulier sous la Révolution française. L'île de la Guadeloupe fût au cœur de cette histoire. Oscillant entre centralisation et autonomie administratives, la nature des liens entre l'Etat et les colonies est à la fin de l'ancien régime définie par l'absence d'un statut juridique précis. La période révolutionnaire bouleverse progressivement et en profondeur les conceptions de l'administration des colonies. L'analyse des débats des assemblées révolutionnaires permet de mettre en évidence le premier processus d'élaboration d'un statut constitutionnel de l'Outre-Mer dont l'étape décisive est la première départementalisation des colonies et qui augure des réformes institutionnelles locales. L'étude de la nouvelle organisation administrative en Guadeloupe puis de l'activité des agents de l'Etat délégués dans la colonie, grâce aux dépouillements effectués aux archives d'outre-mer et aux archives départementales de la Guadeloupe ; permet de mesurer les innovations et les limites de la réforme coloniale de l'Etat de la Convention au Consulat et l'absence, déjà, de cohérence entre la réforme statutaire et la réforme institutionnelle dans un espace différent de réception des normes.

    Jacqueline Pongy-Salane, La politique sociale du département de Lot-et-Garonne au XIXe siècle, thèse soutenue en 2002 à Bordeaux 4 sous la direction de Bernard Gallinato  

    Jusqu'aux années 1880, le département a peu d'obligations en matière d'assistance. Le secours aux enfants abandonnés est, avec celui des aliénés, l'un des rares dont la loi fasse un droit et une obligation. Mais, alors que la législation sur la protection des aliénés est précise, celle sur les enfants assistés est incomplète et inconsistante, laissant une grande latitude au département, latitude dont va profiter le Conseil général de Lot-et-Garonne. A côté de cette assistance, le département vient en aide à ceux qui ont compris que leur émancipation passe par l'école et la prévoyance, ainsi qu'aux indigents et malades, vieux ou invalides, ceux qui menacent l'ordre social étant écartés. Le Conseil général contrôle ainsi l'utilisation des deniers publics et le comportement des classes populaires et s'affirme en tant qu'acteur des décisions en matière sociale. Avec les grandes lois du début de la IIIe République, l'intervention publique, fondée jusque là sur la protection de la sociéte, l'est désormais sur la solidarité. . .