Appel à souscription

Mélanges en l'honneur du doyen Didier Guével

Une approche renouvelée des Humanités

Date limite le samedi 31 juil. 2021

L'humanité : voilà probablement le mot qui caractérise le mieux le doyen Didier Guével, au singulier comme au pluriel.

Au pluriel, car Didier Guével a consacré toute sa carrière à naviguer dans ces humanités, comme les marins naviguaient dans la mer de la Bretagne de son enfance. En premier lieu par la voie du droit bien évidemment, dont il a une connaissance intime et générale. A cet égard, Didier Guével est un juriste à l'ancienne, un juriste complet, ayant enseigné et écrit dans toutes les branches du droit civil mais également dans toutes celles du droit commercial. Un juriste à l'ancienne, mais également un juriste de son temps, qui s'est toujours intéressé aux thèmes d'actualité, aux thèmes exotiques, aux nouveautés, comme en témoigne plus récemment son appétence pour les robots et l'intelligence artificielle. Un juriste curieux, en somme, ce qui l'a conduit, au-delà du droit, à s'intéresser à l'ensemble du champ des sciences humaines et sociales, à l'ensemble de ces humanités que traversent - au sein des Lettres, de l'Histoire, de la philosophie, et de l'Art (notamment contemporain, qu'il affectionne tant) - les mêmes tensions que celles qui animent la matière juridique, avec une érudition peu commune. Didier Guével est un intellectuel complet.

Humanité également au singulier. Car cette curiosité, cette érudition, cette technique, ne seraient rien sans ce supplément d'âme dont parlait Bergson, et qui caractérise si bien Didier Guével. Plus encore que ses écrits, que ses monographies et manuels, que son petit lexique ou que ses innombrables articles et notes de jurisprudence, ce sont ses étudiants et ses collègues qui racontent le mieux l'homme qu'est Didier Guével. Ayant dévoué toute sa carrière à l'Université - presque exclusivement à l'Université Paris 13 hormis quatre années mémorables au Havre - il a été un pédagogue hors pair, formant des générations d'étudiants, qui en gardent un souvenir vivace et ému.

Mais ce sont surtout ses collègues, c'est-à-dire ses amis, qui gardent de lui le souvenir d'un être délicieux, délicat, franc, amusant, spirituel, avec lequel ils ont noué, au fil des ans, et par-delà les mers et les océans, des liens inébranlables.

Ce sont autant de témoignages que représentent les contributions réunies dans cet ouvrage, comme une ode à cette et ces humanité(s), réunissant ses collègues et amis de toutes origines et tous horizons.

 

Ouvrage réalisé à l'initiative de Nicolas Cuzacq, Bernard Haftel et Mustapha Mekki

 

 

Liste des contributions

Nathalie Blanc, La licéité des oeuvres de l'esprit

Céline Bloud-Rey, La tour de Babel, réflexions autour de l'élaboration des règles de bioéthique

Romain Boffa, Le prêt passe, les sûretés restent

Julien Boisson, L'enfant mal né

Fabien Bottini, Le droit public économique : du droit mais pas que

Michel Bruno, Le manque de « procéduralisation » des droits des citoyens européens au sein de l'Union européenne

Lucien Castex, Du secret des correspondances à l'ère du courrier électronique

Pierre Chabal, Libre réflexion d'un descendant de la patrie de Montesquieu après des voyages en « Kazakhilie »

Nicolas Cuzacq, Respect des engagements éthiques des entreprises, vers un humanisme consumériste ?

Valérie Depadt, La fin de vie médicalisée dans notre société

Pascal Etain, La clientèle a-t-elle encore sa place entre droit, mécanique quantique et mondialisation ?

Anne Etienney-de Sainte Marie, L'enseignement du contrôle de proportionnalité

Laurent Gamet, Barbe et travail

Geetha Ganapathy-Doré, Le roman épistémologique au service du renouvellement du savoir humain, Une certaine ambiguïté de Gaurav Suri et de Hartosh Singh Bal

Jean-René Garcia, Pour une conception de la « philosophie constitutionnelle » de la pensée du doyen Maurice Hauriou : « pouvoir exécutif », « pouvoirs d'exception », rôle des « élites politiques » et « ordre social »

Géraldine Goffaux Callebaut, Les successions d'artistes

Dorothée Guérin, L'âge et l'abus en droit des obligations et en droit de la consommation

Bernard Haftel, « Petit exercice d'exégèse au sujet d'un malentendu persistant selon lequel "la jurisprudence est - ou n'est pas - source de droit" »

Zoé Jacquemin, Petit lexique du couple égalité-liberté

Guilhem Julia, Inhumanité numérique : Regard d'un juriste sur la série Black Mirror

Aída Kemelmajer de Carlucci, Le langage juridique et la difficulté de traduction d'un code

Franck Laffaille, Dieu et la Démocratie : Etat et représentation parlementaire chez Luigi Sturzo

Thierry Lambert, La sélection des dossiers à vérifier à l'heure des algorithmes

Anne-Cécile Martin, Que reste-il au « non-professionnel » ?

Mustapha Mekki, Du numérisme juridique à l'humanisme numérique

Jean-Jacques Menuret, Compliance et personnes publiques

Véronique Mikalef-Toudic, Proposition de réforme de la réserve héréditaire : que restera-t-il de la réserve héréditaire du Code de 1804 ?

Stéphane Piedelièvre, Le déclin du juge dans le droit de la famille et dans le droit patrimonial de la famille

Emmanuel Pierrat, Street art et droit d'auteur

Catherine Puigelier, La recherche en reproduction humaine sous le prisme des humanités médicales

Jean-Marc Roy, L'Anthropocène et le contrat social

Céline Ruet, Droit, émotions et sentiments

Jacques de Saint-Victor, Charles Brook Dupont-White (1807-1878) : un grand bourgeois libéral et républicain, défenseur d'un Etat fort et centralisé

 

Prix de souscription des Mélanges : 109 €

Prix public après parution : 149 €

Date limite de souscription au tarif préférentiel de 109 € : 31 août 2021

Date limite de souscription pour figurer sur la liste des souscripteurs (imprimée en fin d'ouvrage) : 31 juillet 2021

 

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