Pascal Etain

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
Université Paris Dauphine

Centre de recherche Droit Dauphine
  • THESE

    La cession de contrôle (perspectives de droit comparé), soutenue en 1997 à Paris 9 sous la direction de Jean-Louis Rives-Lange 

  • Pascal Etain, Vincent Doucède, Dominique Da, Guide des sûretés mobilières et autres opérations connexes: inscriptions au greffe du tribunal de commerce, 20242e éd., Dalloz et Lefebvre-Dalloz, 2024, Guides Dalloz, 645 p.      

    Ce guide est un exposé clair et synthétique des sûretés mobilières et des opérations connexes faisant l’objet d’une publicité au greffe du tribunal de commerce, permettant une meilleure accessibilité et lisibilité dans l’optique de faciliter et sécuriser davantage les formalités qui y sont relatives. Il s’inscrit dans le cadre des objectifs de la réforme du droit des sûretés (ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021) et se veut très pragmatique. Il y est abordé de manière claire et synthétique, les sûretés mobilières et autres opérations connexes faisant l’objet d’une publicité au nouveau registre unique, à savoir le registre des sûretés mobilières et autres opérations connexes (RSM) dont la forme et le contenu sont précisés par plusieurs dispositions réglementaires (décret n° 2021-1887 du 29 décembre 2021, décret n° 2023-369 du 11 mai 2023, etc.). Sont également présentées les nouvelles règles de droit applicables à la publicité des sûretés au RSM. Enrichi de tableaux, de schémas, de modèles d’actes et de bordereaux, ce guide a pour ambition de rendre cette matière plus accessible et lisible aux citoyens, aux praticiens du droit des sûretés et de l’insolvabilité ainsi qu’aux autres acteurs de la vie économique afin qu’ils puissent réaliser avec plus de simplicité et d’assurance les formalités relatives à la publicité des sûretés mobilières et autres opérations connexes. Ce guide tend à combler l’absence d’un ouvrage simple,pratique et illustratif permettant d’allier théorie et pratique dans l’optique de réaliser au mieux l’ensemble des formalités relatives à la publicité des sûretés mobilières et autres opérations connexes. Il sera précieux pour les juges, greffiers de tribunaux de commerce, greffiers des tribunaux judiciaires statuant en matière commerciale, services de l'administration fiscale et douanière, organismes de sécurité sociale, avocats, mandataires en formalités d’entreprise, administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires, commissaire de justice, notaire, établissements bancaire et financier, collectivités territoriales, comptables et experts-comptables, commissaires aux comptes, entreprises, enseignants, étudiants, particuliers

    Pascal Etain, Jean-Louis Rives-Lange, La cession de contrôle (perspectives de droit comparé): perspectives de droit comparé, Université Paris-Dauphiné-UFR sciences des organisations, 1997, 444 p.    

    Si la cession de contrôle est née de la pratique, c'est la jurisprudence qui lui a conféré sa spécificité, la commercialité, par opposition à une simple cession d'actions qui reste un acte civil. Les approches traditionnelles n'expliquant pas cette particularité, il s'est donc avéré nécessaire de la rechercher dans le véritable objet du contrat, le contrôle. Le droit comparé a permis de mieux appréhender cette notion. C'est ainsi que le contrôle s'est révélé constituer un bien meuble incorporel. Pour pouvoir tirer les conséquences de cette qualification, il était essentiel de déterminer les qualités substantielles de ce bien. Elles furent définies comme la qualité de la société cible et celle de ses actions, accessoires nécessaires du contrôle. Leur présence autorise à qualifier le contrôle de bien complexe. Cette appréhension du contrôle a de multiples corollaires, à la fois sur la formation et sur les effets de sa vente. D'abord les vices du consentement et, en particulier, l'erreur trouvent largement à s'appliquer alors que le droit positif n'ouvre cette voie de recours au cessionnaire que de manière très restrictive pour une simple cession d'actions. Ensuite, comme le contrôle est un bien, cela implique que son prix soit déterminé ou déterminable au moment de la cession. Cela soulève une grave difficulté en droit boursier ou il n'est possible, de lege lata, d'envisager sa cession que par une convention annexe à celle concernant les actions, sauf à employer des moyens artificiels. En outre, cette qualification de bien autorise également, en cas de vente, une application efficace des garanties légales, reléguant ainsi les garanties contractuelles au second plan. Cela pourrait incidemment permettre d'alléger le contrat du poids de ces clauses ou conventions annexes. Enfin, en l'espèce, la nature du contrôle a comme conséquence ultime d'atténuer fortement le principe de l'effet relatif des contrats tant les tiers peuvent se trouver impliqués par les effets de cette vente. Les actionnaires minoritaires et la société initialement cible sont particulièrement concernes. En effet, la cession de contrôle peut autoriser l'exclusion de ceux-là et la dissolution de celle-ci.

  • Pascal Etain, « La clientèle a-t-elle encore sa place entre droit, marketing quantique et mondialisation ? », Mélanges en l'honneur du doyen Didier Guével : une approche renouvelée des Humanités, 2022 

  • Pascal Etain, « Le prix réel et sérieux », Actes pratiques et ingénierie sociétaire, Éditions du Juris-Classeur - LexisNexis , 2012, n°124 

    Pascal Etain, Vincent Doucede, « Les droits des créanciers de l'absorbée dans les opérations de fusion », Actes pratiques et ingénierie sociétaire, Éditions du Juris-Classeur - LexisNexis , 2012, n°123 

    Pascal Etain, « Le déroulement de l'entretien préalable au licenciement », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 1992, n°12, p. 988  

    Pascal Etain, « La requalification judiciaire de stages d'initiation à la vie professionnelle », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 1991, n°06, p. 500  

    Pascal Etain, « Les fautes professionnelles et disciplinaires, motifs de licenciement de salariés en formation alternée », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 1991, n°02, p. 131  

    Pascal Etain, « Le contentieux de l'insuffisance professionnelle dans les contrats de formation en alternance », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 1990, n°12, p. 896  

    Pascal Etain, « Premier contentieux des conventions de conversion », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 1990, n°04, p. 335  

  • Pascal Etain, « La réforme des sûretés mobilières », Réforme des sûretés et des procédures collectives, Paris, le 01 décembre 2022 

    Pascal Etain, « Law and the World Trade Organization : Roles and Future Outlook of the WTO », SML INTERNATIONAL WEEK, Winterthur Switzerland (CH), le 01 mars 2019 

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Anaïs Nahum, La notion de marque renommée, thèse soutenue en 2020 à Ecole doctorale SDOSE Paris présidée par Georges Decocq, membres du jury : Linda Arcelin (Rapp.), Jérôme Passa (Rapp.), Caroline Le Goffic      

    Le présent travail propose une étude approfondie de la définition de la marque renommée et de la protection dont elle bénéficie à l’heure actuelle au niveau national, à la lumière du nouveau contexte européen et international.

    Yoni Weizman, Du Registre du Commerce et des Sociétés vers un registre de l'entreprise ? Réflexions sur une évolution jugée nécessaire, thèse soutenue en 2017 à Ecole doctorale SDOSE Paris présidée par Charley Hannoun, membres du jury : Didier Guével (Rapp.), Marie-Christine Monsallier (Rapp.)      

    Fondé en 1919, le Registre du Commerce et des Sociétés, tenu par le greffe de chaque tribunal de commerce, a largement évolué depuis pour s'adapter à la vie des affaires, aux évolutions juridiques de son environnement et aux attentes des entreprises assujetties. Institution centrale en matière économique, le Registre du Commerce et des Sociétés peut paraître efficace et simple d'accès. Pourtant, de nombreuses évolutions semblent naturellement devoir s'imposer au régime du Registre du Commerce et des Sociétés et des registres ou répertoires similaires, afin de simplification des démarches d'entreprises, de centralisation des données et d'efficacité de la publicité. Les instances européennes imposent aux Etats membres de nouvelles obligations en matière de registres commerciaux. Il semble indispensable de réformer le Registre du Commerce et des Sociétés, ensuite de quoi il serait opportun de proposer l'institution d'un registre de l'entreprise, pour intégrer les exigences européennes et pallier les inconvénients des différents régimes actuels.

    Marie-Rose Audin, Réflexions sur l'assurance responsabilité civile des dirigeants sociaux, thèse soutenue en 2017 à Ecole doctorale SDOSE Paris présidée par Bruno Dondero, membres du jury : Louis Perdrix (Rapp.), Marie-Christine Monsallier    

    La souscription d’une assurance responsabilité civile des dirigeants sociaux apparaît aujourd’hui comme indispensable au bon fonctionnement et développement des sociétés.Mais se pose nécessairement la question de la réelle efficacité de cette assurance, souscrite par la société, pour protéger ses dirigeants en cas de mise en cause de leur responsabilité personnelle.

    Mohamed El Medhi Benseghir, Instrument financier dérivé et gestion du risque, thèse soutenue en 2014 à Paris 9    

    A partir des années 1970, la remise en cause du système monétaire des parités fixes entraine l'apparition de risques nouveaux sur les marchés, et conduit les opérateurs financiers à rechercher de nouvelles techniques pour en maitriser les effets : les premiers instruments financiers dérivés naissent de cette volonté. Pour autant, au moment de reconnaitre juridiquement ces instruments, le législateur quant à lui ne prévoit aucune qualification ni définition précises et adopte la technique peu concluante de l'énumération. Ce qui laisse présager que les dérivés ne peuvent fonder une notion juridique unitaire mais constituent simplement l'addition de modèles financiers hétérogènes. Dès lors, la recherche de la nature juridique du dérivé se doit de démontrer sa spécificité en tant qu'instrument de transfert du risque financier à part entière et le caractériser par rapport aux autres familles de contrats nommés. En outre, si le dérivé opère un transfert de risque, il s'avère lui-même générateur d'un risque spécifique, à la fois pour les parties qui le concluent et pour les tiers en relation avec ces dernières: par ses attributs intrinsèques, il est donc fondamentalement porteur de risque pour le système financier dans son ensemble. La nécessité de reconnaitre ce risque et de le contrôler étroitement se pose alors en objectif impérieux.

    Elyas Azmi, Le concept de clientèle en droit économique, thèse soutenue en 2010 à Paris 9  

    Dans un monde de plus en plus globalisé, la concurrence constitue le cœur de l’économiede marché. L’illustration de cette réalité est sans conteste la prise en compte par les professionnels du rôle capital que joue la clientèle dans le développement de leurs activités. Mais dans ce nouveau cadre qu’est le marché, il leur faut conquérir une clientèle toujours plus volatile voire difficilement perceptible ; et lorsque l’occasion se présente, tenter d’en limiter l’accès aux concurrents dans le seul intérêt de s’assurer une certaine pérénité. Alors qu’en est-il de cette clientèle protéiforme ? Quel rôle lui assigne-t’on ? Est-elle réellement appropriable ? Que représente-t’elle au juste ? À l’ensemble de ces questions nombreuses et souvent confuses, l’étude de la clientèle peut apparaître comme une tâche ardue tant il est difficile d’en saisir le sens. Il était donc nécessaire d’y apporter une réponse aussi claire qu’utile et qui puisse emporter l’adhésion du monde professionnel

    Nadia Azddou, La contrefaçon de marque (réalité et perspectives), thèse soutenue en 2007 à Paris 9  

    La contrefaçon de marque est appréhendée de façon extensive tant par le législateur que par la jurisprudence. Certes, cette extension peut trouver sa justification dans un souci de lutter plus efficacement contre les contrefacteurs et protéger ainsi les droits des titulaires des marques. Toutefois, certains tempéraments doivent lui être apportés pour le motif que le droit de marque est un simple droit d’occupation qui ne mérite pas une protection absolue. Ces tempéraments peuvent se réaliser de deux manières : d’une part, par une reconnaissance légale de la parodie comme exception au droit de marque et, d’autre part, par une appréciation uniforme et objective du risque de confusion, critère clé de certains actes de contrefaçon

  • Jean-Pierre Divoux, La fonction de l’agent immobilier dans la vente d’immeuble achevé, thèse soutenue en 2016 à Université de Lorraine sous la direction de Andrée Brunet  

    Devant les remarques critiques dont fait l’objet la profession d’agent immobilier, il a paru intéressant à un agent immobilier à la retraite de faire le point sur la fonction de l’agent dans la vente d’immeuble achevé. Le sujet ne saurait se limiter au seul examen des rapports contractuels compliqués qui se nouent entre le vendeur, l’acheteur et l’agent immobilier. En effet, en menant à bien les projets de vente ou d’achat que lui confient ses clients, l’agent ne se contente pas d’accomplir la tâche d’un intermédiaire fiable sur un marché dont il a une bonne connaissance ; il devient véritablement un rouage structurant du marché immobilier. Naturellement, après l’étude du rôle de l’agent immobilier sur le marché immobilier, c’est son rôle dans le processus qui conduit à la conclusion du contrat de vente qui mérite de retenir l’attention, et cela depuis le moment où quelqu’un lui confie un mandat, qu’il soit de vente ou de recherche, jusqu’au moment où l’une des parties à la vente, mécontente de l’opération, se retourne contre l’agent immobilier

    Jean-Pierre Divoux, La fonction de l'agent immobilier dans la vente d'immeuble achevé, thèse soutenue en 2016 sous la direction de Andrée Brunet présidée par Bernard Gross, membres du jury : Louis Perreau-Saussine (Rapp.), Nicolas Damas    

    Devant les remarques critiques dont fait l’objet la profession d’agent immobilier, il a paru intéressant à un agent immobilier à la retraite de faire le point sur la fonction de l’agent dans la vente d’immeuble achevé. Le sujet ne saurait se limiter au seul examen des rapports contractuels compliqués qui se nouent entre le vendeur, l’acheteur et l’agent immobilier. En effet, en menant à bien les projets de vente ou d’achat que lui confient ses clients, l’agent ne se contente pas d’accomplir la tâche d’un intermédiaire fiable sur un marché dont il a une bonne connaissance ; il devient véritablement un rouage structurant du marché immobilier. Naturellement, après l’étude du rôle de l’agent immobilier sur le marché immobilier, c’est son rôle dans le processus qui conduit à la conclusion du contrat de vente qui mérite de retenir l’attention, et cela depuis le moment où quelqu’un lui confie un mandat, qu’il soit de vente ou de recherche, jusqu’au moment où l’une des parties à la vente, mécontente de l’opération, se retourne contre l’agent immobilier