Hervé de Gaudemar

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit
Equipe de Droit Public de Lyon
Institut d'Etudes Administratives

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Doyen de la faculté de droit
  • THESE

    L'inaliénabilité du domaine public, soutenue en 2006 à Paris 2 sous la direction de Jean-Jacques Bienvenu 

  • Hervé de Gaudemar, Élise Untermaier, Droit administratif, Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Séquences, 459 p. 

    Hervé de Gaudemar, David Mongoin, Les grandes conclusions de la jurisprudence administrative, LGDJ, un savoir faire de Lextenso, 2020, Les grandes décisions, 1099 p. 

    Hervé de Gaudemar, Grégoire Bigot, Baptiste Bonnet, Guy Canivet, Charles-André Dubreuil [et alii], Le juge judiciaire: [actes du colloque organisé à l'Université Jean Moulin-Lyon 3, les 3, 4 et 5 Juin 2015], Dalloz, 2016, Thèmes et commentaires  

    Présentation de l'éditeur : "Le juge judiciaire, à première analyse, n’est pas un thème du droit administratif. Et pourtant … À l’heure où les différentes disciplines du droit convergent et où le dialogue des juges n’a jamais été aussi fructueux, l’Association française pour la recherche en droit administratif a choisi le juge judiciaire comme sujet de son colloque annuel pour l’année 2015. Traditionnel gardien des libertés individuelles, le juge judiciaire contribue à forger un droit des libertés fondamentales aux côtés du juge administratif. Sa contribution à l’appréhension de la hiérarchie des normes a considérablement enrichi le débat autour de l’articulation des ordres juridiques. Des pans entiers de l’action administrative relèvent de sa compétence, alors que l’administration de la justice judiciaire revient au juge administratif. La rencontre entre le juge judiciaire, l’administration, son droit et son juge est parfois empreinte de conflits, mais toujours riche de créativité"

    Hervé de Gaudemar, David Mongoin, Les grandes conclusions de la jurisprudence administrative, LGDJ, Lextenso éditions, 2015, Les grandes décisions, 951 p. 

    Hervé de Gaudemar, L'inaliénabilité du domaine public, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2008, Lille-thèses 

    Hervé de Gaudemar, La notion de privilège de juridiction en droit public, l'auteur, 1999 

  • Hervé de Gaudemar, « Mise à jour des chapitres suivants : « Responsabilité des constructeurs (droit public) : données de base et sources » ; « Responsabilité des constructeurs (droit public) : responsabilité contractuelle » ; « Responsabilité des constructeurs (droit public) : responsabilités spécifiques post-contractuelles – domaine et régime » ; « Responsabilités des constructeurs (droit public) : responsabilités spécifiques post-contractelles – action en responsabilité décennale » », in Dalloz (dir.), Droit de la construction (ss. dir. de Ph. Malinvaud), 7e éd., 2018-2019, 2018 

    Hervé de Gaudemar, « Domaine militaire et collectivités territoriales », in Fondation Varenne (dir.), Patrimoine(s) et équipements militaires (ss. dir. de Philippe Yolka), 2018, pp. 75 

    Hervé de Gaudemar, « Inaliénabilité », in PUF (dir.), Dictionnaire des communs (ss. dir. de M. Cornu et J. Rochfeld), 2017, pp. 642 

    Hervé de Gaudemar, « Juge judiciaire et responsabilité civile de l’Administration », in Dalloz (dir.), Le juge judiciaire, 2016 

  • Hervé de Gaudemar, « Jubé au Conseil constitutionnel : la constitutionnalité consacrée de l'inaliénabilité et de l'imprescriptibilité du domaine public, », La Semaine juridique. Édition générale, 2019, p. 212 

    Hervé de Gaudemar, « Application imminente de l'autorisation de déroger aux règles de construction », La semaine juridique. Notariale et immobilière, 2019, p. 221 

    Hervé de Gaudemar, « L'accord sur le prix ne peut valoir vente parfaite que dans le respect des compétences des organes des collectivités territoriales », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2019, p. 2024 

    Hervé de Gaudemar, « Du caractère définitif d'une délibération désaffectation et déclassant une dépendance du domaine public », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2018, p. 2292 

    Hervé de Gaudemar, « Appréciation de l'utilité d'une demande d'expertise en référé », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°10, p. 506 

    Hervé de Gaudemar, « Précisions sur la médiation du préfet concernant la répartition des responsabilités et des charges financières relatives aux ouvrages d'art de rétablissement des voies », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2018, p. 2158 

    Hervé de Gaudemar, « Application des critères du domaine public accessoire à un perré pour déterminer s'il relève du domaine public routier ou fluvial », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2018, p. 2228 

    Hervé de Gaudemar, « Cession d'un bien public en dessous de sa valeur vénale à une société HLM », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2018, p. 2227 

    Hervé de Gaudemar, « Valorisation, gestion, occupation sans titre et expulsion... Actualités du patrimoine immobilier des établissements publics d'enseignement supérieur », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2018, p. 2159 

    Hervé de Gaudemar, « Incidences domaniales de la loi olympique », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2018, p. 2157 

    Hervé de Gaudemar, « Litiges entre personnes privées, véhicules de chantier : de l'effet attractif de la notion de travaux publics sur la compétence de la juridiction administrative », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°2, p. 103 

    Hervé de Gaudemar, « Suspension d'une délibération portant désaffectation, déclassement et vente d'un parking municipal », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2017, p. 2328 

    Hervé de Gaudemar, « La notion de garde dans le régime de poursuite des contraventions de grande voirie », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2017, p. 2262 

    Hervé de Gaudemar, « Recours en responsabilité pour refus d'autorisation d'occupation du domaine public », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2017, p. 2261 

    Hervé de Gaudemar, « Identification du domaine public routier par application de la méthode du faisceau d'indices », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2017, p. 2259 

    Hervé de Gaudemar, « Rejet d'une action en responsabilité du fait de la reprise par l'État de bâtiments industriels édifiés par un occupant sans titre du domaine public maritime », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2017, p. 2183 

    Hervé de Gaudemar, « De l'utilisation de locaux communaux à des fins politiques pendant les campagnes électorales », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2017, p. 2095 

    Hervé de Gaudemar, « Modification des seuils de consultation obligatoire de la direction de l'immobilier de l'État sur les projets d'acquisition immobilière et de prise à bail des personnes publiques et de divers organismes », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2017, p. 2020 

    Hervé de Gaudemar, « Évolutions et perspectives de réforme du droit de la propriété des personnes publiques issues de la loi du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie politique », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2017, p. 2019 

    Hervé de Gaudemar, « Ouverture de l’action en responsabilité quasi-délictuelle du maître d’ouvrage public contre un sous-traitant, note sous CE 7 décembre 2015, Commune de Bihorel », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°2, p. 93 

    Hervé de Gaudemar, « Cession de terrain communal et marché public de travaux », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2016, p. 2262 

    Hervé de Gaudemar, « Compétence de la juridiction administrative pour connaître d'une action relative à la nullité de la vente d'un bien vacant et sans maître par l'État », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2016, p. 2261 

    Hervé de Gaudemar, « Copropriété, domanialité publique et prescription acquisitive », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2016, p. 2260 

    Hervé de Gaudemar, « Référé de la Cour des comptes sur la gestion des logements de fonction du ministère de l'Intérieur », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2016, p. 2196 

    Hervé de Gaudemar, « Rapport d'observations de la Cour des comptes sur la gestion de la Polynésie française (affaires foncières) », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2016, p. 2195 

    Hervé de Gaudemar, « Caractère administratif du contrat de vente d'un bien du domaine privé en raison de ses clauses », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2016, p. 2194 

    Hervé de Gaudemar, « Compétence du juge judiciaire pour connaître d'un litige relatif à la vente d'une parcelle du domaine privé à Mayotte », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2016, p. 2193 

    Hervé de Gaudemar, « À suivre : discussion au Sénat sur le projet de loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (loi Sapin II) », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2016, p. 2202 

    Hervé de Gaudemar, « Le sort des servitudes conventionnelles établies avant le 1 er juillet 2006 au regard des principes de la domanialité publique », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2016, p. 2144 

    Hervé de Gaudemar, « Le préjudice indemnisable au titre de la garantie de parfait achèvement, note sous CE 29 septembre 2014, Commune de Nantes », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2015, n°2, p. 81 

    Hervé de Gaudemar, « Responsabilité du constructeur et faute du maître de l'ouvrage, note sous CE 15 avril 2015, Commune de Saint-Michel-sur-Orge », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2015, n°9, p. 423 

    Hervé de Gaudemar, « La réforme de l'entretien des ouvrages dénivelés de rétablissement des voies interrompues par une infrastructure de transport nouvelle », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2015, p. 2017 

    Hervé de Gaudemar, « La notion de contrepartie dans la cession de biens communaux en dessous de leur valeur vénale, note sous CE 14 octobre 2015, Commune de Chatillon-sur-Seine », Revue trimestrielle de droit immobilier, 2015, n°4, p. 53 

    Hervé de Gaudemar, « Responsabilité décennale à raison des travaux de réfection et prévisibilité des conséquences futures de désordres sur l'ouvrage, note sous CE 11 décembre 2013, Commune de Courcival », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°4, p. 215 

    Hervé de Gaudemar, « La dépénalisation du stationnement payant des véhicules sur la voie publique », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2014, p. 2055 

    Hervé de Gaudemar, « Illégalité d'une délibération de conseil municipal autorisant un échange sans soulte d'un bien public avec un bien privé d'une valeur inférieure, note sous CE 2 juillet 2014, M.D. », Revue trimestrielle de droit immobilier, 2014, n°4, p. 54 

    Hervé de Gaudemar, « L'identification du domaine public dans le contentieux de l'expulsion des occupants sans titre, note sous CE 25 septembre 2013, SARL Safran Port Édouard Herriot », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2014, p. 2011 

    Hervé de Gaudemar, « Observations sur la maladie de la vache folle, note sous CE 28 octobre 2014, Société Sopropêche », Revue semestrielle de droit animalier, 2014, n°2, p. 94 

    Hervé de Gaudemar, « Justice pour Thémis : le Conseil d'État contrôle la proportionnalité des mesures de police sanitaire relatives à la lutte contre la rage, note sous CE 11 juillet 2014, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire », Revue semestrielle de droit animalier, 2014, n°1, p. 66 

    Hervé de Gaudemar, « Le litige relatif à la cession d’un bien devant être déclassé ressortit exclusivement du domaine privé et relève donc de la compétence du juge judiciaire – revue Alyoda », revue Alyoda. Revue de jurisprudence de la cour administrative d'appel de Lyon, 2011, n°2012-1, p. text/html 

    Hervé de Gaudemar, « Intérêt donnant qualité à agir d’une commune contre un projet d’importance d’une commune voisine – revue Alyoda », revue Alyoda. Revue de jurisprudence de la cour administrative d'appel de Lyon, 2011, n°2011-3, p. text/html 

    Hervé de Gaudemar, « Droit de préemption : conséquences d’une déclaration d’intention d’aliéner irrégulière – revue Alyoda », revue Alyoda. Revue de jurisprudence de la cour administrative d'appel de Lyon, 2011, n°2011-2, p. text/html 

    Hervé de Gaudemar, « Conséquences pour les instances en cours de l’inconstitutionnalité de l’article L332-6-1 2°) e) du code de l’urbanisme – revue Alyoda », revue Alyoda. Revue de jurisprudence de la cour administrative d'appel de Lyon, 2011, n°2011-2, p. text/html 

  • Hervé de Gaudemar, « Aux confins du droit administratif », le 19 septembre 2022  

    Colloque organisé sous la responsabilité scientifique de Christophe ROUX, professeur des universités, université Jean Moulin - Lyon 3 (EDPL – EA 666) et Christophe TESTARD, professeur des universités, université Clermont Auvergne (CMH – UPR 4232)

    Hervé de Gaudemar, « Le clinicien dans tous ses états », le 29 juin 2022  

    Organisé par la Faculté de droit, Université Lyon 3 sous la direction scientifique de Ludovic Pailler, Professeur à l’université Jean Moulin Lyon 3 et Xavier Aurey, Président du Réseau des cliniques juridiques francophones

    Hervé de Gaudemar, « Guerre en Ukraine et sanctions sportives », le 18 mai 2022  

    Organisée par Éric Carpano, Président de l’Université Jean Moulin Lyon 3, Hervé de Gaudemar, Doyen de la Faculté de Droit et Xavier Aumeran, Professeur de droit privé à la Faculté de Droit

    Hervé de Gaudemar, « Les copropriétés à l'aune des transitions urbaine, environnementale et digitale : perspectives comparatives », le 08 avril 2022  

    Organisé sous la direction scientifique de Béatrice Balivet, Directrice de l’IDPI, Maître de conférences HDR, Centre Patrimoine et Contrats (ELJ), Université Jean Moulin Lyon 3

    Hervé de Gaudemar, « Les actifs incorporels et l'entreprise en difficulté », le 14 janvier 2022  

    Organisé par la Faculté de droit, Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction scientifique de Nicolas Borga et Étienne André

    Hervé de Gaudemar, « Existe-t-il un système de droit international privé de l’Union ? », le 17 novembre 2021  

    Organisé par le CREDIP, avec le soutien du Service général de la recherche, de la Faculté de droit et de l'EDIEC sous la direction scietifique de Ludovic Pailler et Cyril Nourissat, Professeurs à l’Université Jean Moulin Lyon 3

    Hervé de Gaudemar, « La jurisprudence administrative locale », le 08 octobre 2021  

    Colloque organisé par l'Institut d'études administratives (Université Jean Moulin Lyon 3), le Centre Michel de l'Hospital (Université Clermont Auvergne) et ALYODA.

    Hervé de Gaudemar, « La discussion dans les contrats publics », le 24 septembre 2021  

    Organisé par l'Equipe de droit public de l'Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction scientifique des Professeurs Laurent Richer et François Lichère

    Hervé de Gaudemar, « Covid 19 et droit de l'indemnisation », le 30 juin 2021  

    Organisé sous la responsabilité scientifique de Taro Nakahara, Pr. Univ. de Tokyo (Japon) ; Olivier Gout, Pr., Co-directeur de l’Équipe de recherche Louis Josserand, Univ. Jean Moulin Lyon 3 ; Jonas Knetsch, Professeur, CERCRID, Univ.Jean Monnet St Étienn

    Hervé de Gaudemar, « Regards croisés sur la qualité de la législation fiscale », le 01 avril 2021  

    Organisé sous la direction scientifique de Benjamin Ricou, Maître de conférences à Le Mans Université, Themis-Um, associé au Centre d’Etudes et de Recherches Financières et Fiscales (Equipe de Droit Public de Lyon)

    Hervé de Gaudemar, « L’émergence d'un droit des plateformes », le 21 octobre 2020  

    Organisé par l’Equipe de recherche Louis Josserand, sous la direction scientifique de Xavier Delpech, Professeur associé, Université́ Jean Moulin Lyon 3, Centre de droit de l’entreprise

    Hervé de Gaudemar, « Le non-professionnel », le 08 octobre 2020  

    Organisé sous la direction scientifique de Maud Lagelée-Heymann, Maître de conférences, Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, Partenaire du Centre Patrimoine et Contrats, Université Jean Moulin Lyon 3

    Hervé de Gaudemar, « 8e Colloque annuel de l’Association Française de Droit de la Sécurité et de la Défense », le 24 septembre 2020  

    Colloque organisé par la Faculté de droit de l'Université Lyon 3

    Hervé de Gaudemar, « [Reporté] Penser et administrer le territoire sans l'État », le 18 juin 2020  

    Organisé par la faculté de droit de Lyon 3 sous la direction scientifique de Chrystelle Gazeau, Philippe Delaigue, Thérence Carvalho - Centre Lyonnais d'Histoire du Droit et de la Pensée Politique

    Hervé de Gaudemar, « [Reporté] Citoyenneté, nationalité, représentation politique », le 02 avril 2020  

    Journée décentralisée de l’Association française de droit constitutionnel sous la direction scientifique de Philippe Blachèr, professeur, Équipe de droit public de Lyon.

    Hervé de Gaudemar, « Droit, humanité et environnement », le 13 février 2020  

    Organisée par le Centre de droit international sous la direction scientifique de Kiara Neri, avec le soutien de la Faculté de droit et de l’EDIEC

    Hervé de Gaudemar, « L'exception in house, 20 ans après l'arrêt Teckal », le 12 février 2020  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Michaël Karpenschif, professeur, EDIEC et Christophe Roux, professeur, Équipe de droit public de Lyon.

    Hervé de Gaudemar, « Première journée de la pratique notariale internationale », le 30 janvier 2020  

    Organisée par l'ACENODE, l’INEI, l’INFN et l’Université Jean Moulin Lyon 3

    Hervé de Gaudemar, « Bien-être et normes environnementales », le 17 octobre 2019  

    Colloque annuel 2019 de la Société française pour le droit de l’environnement. Anniversaire des 40 ans de l’Institut de droit de l’environnement, Université Lyon 3

    Hervé de Gaudemar, « Actualité du droit public français », le 17 juin 2019  

    Organisé par l’Université Jean Moulin Lyon 3 qui accueille une délégation de 88 juristes venant de l’Université de Sao Paulo (Brésil)

    Hervé de Gaudemar, « Quel avenir pour le système européen de protection des droits de l'Homme ? », le 29 mars 2019  

    Organisé sous la direction scientifique de Hélène Surrel, Professeure, Sciences Po Lyon - EDIEC-CEE et Loïc Robert, MCF, EDIEC-CEE, avec le soutien de Sciences Po Lyon, de la Commission recherche de l’Université Jean Moulin Lyon 3, du CEE et l'EDIEC

    Hervé de Gaudemar, « Hommage à Jean-Jacques Bienvenu », le 25 janvier 2019 

    Hervé de Gaudemar, « Les baux HCL », le 29 novembre 2018  

    Organisé par le l'Institut de Droit Patrimonial et Immobilier (IDPI)

    Hervé de Gaudemar, « L’assurance construction 40 ans après la loi Spinetta », le 13 novembre 2018  

    Organisé par l'Institut des Assurances de Lyon avec l’Auxiliaire et le Centre de droit de la responsabilité et des assurances de l’Équipe de recherche Louis Josserand. Direction scientifique de Sabine Abravanel-Jolly et Axelle Astegiano-La Rizza

    Hervé de Gaudemar, « Office du juge pénal et nullités de procédures », le 25 octobre 2018  

    Organisé par Henri Payen, Doctorant, Centre de droit pénal, Équipe de recherche Louis Josserand, avec le concours de l’Association des Jeunes Magistrats.

    Hervé de Gaudemar, « Le(s) territoire(s) et le droit de l’environnement », le 11 octobre 2018 

    Hervé de Gaudemar, « Le changement climatique : quel rôle pour le droit privé ? », le 05 octobre 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Stéphanie Porchy-Simon, Professeur, Équipe de recherche Louis Josserand, et de Mathilde Hautereau-Boutonnet, Professeur, Institut Droit de l’Environnement, CNRS, UMR 5600 EVS

    Hervé de Gaudemar, « L’économie de la peine », le 03 octobre 2018  

    Organisé par le l'IEJ sous la direction scientifique de A.Sophie Chavent-Leclere, MCF HDR, Centre de droit pénal, Équipe de recherche Louis Josserand, Directrice de l’IEJ et François-Xavier Dulin, Vice-Procureur du Tribunal de grande instance de Vienne

    Hervé de Gaudemar, « Les secrets d’affaires : de la directive à sa transposition », le 06 juin 2018  

    Organisé par le Centre Paul Roubier, sous la direction scientifique de Thomas Bouvet, Avocat et Edouard Treppoz, Professeur de droit privé avec le soutien du Centre de recherche sur le droit international privé (CREDIP – EDIEC) Univ. Jean Moulin Lyon 3

    Hervé de Gaudemar, « L’environnementalisation du droit », le 01 juin 2018 

    Hervé de Gaudemar, « La Justice prédictive », le 31 mai 2018  

    Organisée par l'équipe de recherche Louis Josserand, sous la direction scientifique de Stéphanie Porchy-Simon, Professeur, Directrice de l’Equipe de recherche Louis Josserand et Franck Marmoz, MCF HDR, Centre de droit de l’entreprise, Equipe josserand

    Hervé de Gaudemar, « La déontologie des acteurs de la justice à l’épreuve de la laïcité », le 25 mai 2018  

    Organisée par l’Équipe de droit public de Lyon et le GIP La laïcité dans la justice, en présence de Dominique Schnapper, Présidente du Conseil des sages de la laïcité de l’Éducation nationale.

    Hervé de Gaudemar, « Discriminations & Fait religieux », le 30 mars 2018  

    Journée de formation des acteurs de la justice - GIP La Laïcité dans la Justice organisée par l’Équipe de droit public de Lyon sous la direction scientifique de Marie-Laure Basilien-Gainche

    Hervé de Gaudemar, « Poursuite et défense des infractions financières : un état des lieux », le 29 mars 2018  

    Organisé par le centre de droit pénal de l’équipe de recherche Louis Josserand, sous la direction de Mme Dominique Luciani-Mien et Mme Blandine Thellier de Poncheville

    Hervé de Gaudemar, « Le changement d’assureur en assurance « emprunteurs » », le 12 janvier 2018  

    Organisé par le centre de droit de la responsabilité et des assurances de l’équipe de recherche Louis Josserand.

    Hervé de Gaudemar, « Les 30 ans des cours administratives d'appel », le 01 décembre 2017  

    Premier colloque de l’Association Lyonnaise de Droit Administratif (ALYODA)

    Hervé de Gaudemar, « L’interprétation de la loi - Dialogues autour de la loi et de la Loi », le 26 octobre 2017 

    Hervé de Gaudemar, « Industrialization and human capital in the long-run », le 12 octobre 2017  

    Discussion of the papers prepared in the frame of the 2017 bourgeon project founded by the Jean Moulin Lyon 3 University

    Hervé de Gaudemar, « Le droit européen en défense », le 29 septembre 2017  

    Sous la direction scientifique de Blandine Thellier de Poncheville, Maître de conférences et Cyril Nourissat, Professeur

    Hervé de Gaudemar, « Patrimoine(s) et équipements militaires - aspects juridiques », le 14 septembre 2017  

    Organisé par l’Institut d’Études Administratives (IEA) de l’Université Lyon 3 avec le soutien du Centre de Recherches Juridiques (CRJ) de l’Université Grenoble-Alpes et de la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du Ministère des Armées

    Hervé de Gaudemar, « L'Ordre Public », le 15 décembre 2011 

    Hervé de Gaudemar, « La motivation en droit public », le 17 novembre 2011 

    Hervé de Gaudemar, « La puissance publique », le 22 juin 2011 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Henri Vuillet, Externalisation et service public : de la pratique à la théorie, thèse soutenue en 2023 à Lyon 3, membres du jury : Florence Crouzatier-Durand (Rapp.), Pierre Esplugas-Labatut (Rapp.), Grégory Kalflèche et Claire Marliac    

    Outil de gestion stratégique hérité de la science managériale, l’externalisation se définit comme cette opération à l’instar de laquelle une personne publique confie à un opérateur extérieur privé une activité ou un service qu’elle exerçait précédemment ou qui était normalement à sa charge. Estimée en France à 190 milliards d’euros annuels, équivalent au quart du budget de l’État soit 7-8 % du PIB, l’externalisation se matérialise tout à la fois par un repli sur les compétences normatives dites « principales » et un déploiement sur les compétences matérielles dites « annexes » ; la « détachabilité » constituant, pour sa part, une notion à géométrie variable insusceptible de délimiter des périmètres clairs. D’où cette « incertitude des frontières » entre ce qui doit rester aux mains de l’État et de ses démembrements et ce qui ne peut plus l’être. « Faire » ou « faire faire » ? Transférer sans perdre son identité, se délester sans se renier. Omniprésente dans le langage même du droit public bien que paradoxalement distincte de toute notion juridique définie, l’externalisation endosse des formes juridiques variées et encadrées par le code de la commande publique ; le procédé pâtissant, au demeurant, d’une déficience réelle, qu’elle soit textuelle, jurisprudentielle ou encore doctrinale. Nécessité plus qu’un choix, le réflexe l’emporte désormais sur l’occasionnel. Pratiquée mais non théorisée, cantonnée à un consensus, voire considérée comme cette « méta-notion » amorphe livrée à des règles éparses traversant les matières concernées plus qu’elles ne cernent la logique même du processus, l’externalisation vaut d’être ralliée à la cause de la contractualisation, c’est-à-dire conceptualisée. Il s’agira alors de dimensionner comme de donner une réalité à cette modalité d’action publique assimilable à cet instrument ajusté pour la réalisation de compétences accessoires des personnes publiques mais surtout, et avant tout, à cette habilitation par obligations consistant à confier à un tiers ce que l’ordre juridique et le droit objectif confient d’ordinaire aux personnes publiques au nom de l’intérêt général. D’où cette nécessité de « constitutionnaliser » l’externalisation en se retranchant nullement derrière un pouvoir discrétionnaire laissant place à la libre appréciation voire à l’arbitraire, de même que de remédier à une conceptualisation inaboutie voire dénaturée par une intégration « sous la contrainte » à des outils contractuels existants. Dans un contexte de délitement des services publics et de dyspnée de l’action publique, le service public aspire à retrouver les moyens de ses ambitions. Il en va de sa survie et donc de son évolutivité au cœur même de ce vaste mouvement de métamorphose de l’économie des services publics. Afin de tendre vers cette utilité promise et de satisfaire l’intérêt général en tant que finalité dégagée, l’externalisation n’a pas d’autre alternative que d’épouser l’esprit qui habite le service public. Faut-il s’obstiner à vouloir dépenser plus et à contretemps ou bien se résoudre à vouloir dépenser mieux et à temps ? Faut-il répondre aux besoins par le renforcement et la montée en qualité des services publics ou bien laisser libre court à une privatisation « par le haut » ? Faut-il faire des autorités publiques de véritables leaders ou bien de véritables outsiders ? L’objectif sera donc de confronter les dimensions économiques et humaines symboles d’une gouvernance juste et équitable ainsi que de manager à bon escient dans une optique d’amélioration continue et d’ajustements constants. En somme, penser au-delà de l’État via l’interaction et l’interdépendance, les plus à même de pousser à l’interpénétration sous l’ordre et la lumière.

    Mohesh Balnath, L'administration des assemblées parlementaires sous la Cinquième République, thèse soutenue en 2022 à Lyon 3 en co-direction avec Philippe Blachèr, membres du jury : Jean-Éric Gicquel (Rapp.), Fabrice Melleray (Rapp.), Elina Lemaire, Catherine Bergeal et Christophe Pallez    

    Bien que défrayant parfois la chronique sur un plan juridique, l’administration des assemblées demeure un impensé doctrinal en droit. Faute d’un accès aisé aux sources du droit de l’administration des chambres, la doctrine s’en tient le plus souvent à l’exégèse des maigres éléments de ce droit qui donnent lieu à un contentieux administratif. Du reste, dans le silence relatif de la Constitution et de la loi, le juge administratif s’est historiquement gardé de qualifier les activités des assemblées qui ne contribuent pas directement à la détermination du sens de la loi ou au contrôle du Gouvernement. Au nom d’un raisonnement caractérisé par son flou conceptuel et assis sur un critère organique de la compétence juridictionnelle, suivant ce qu’il est convenu d’appeler la « théorie des actes parlementaires », de nombreuses requêtes visant des actes pris dans les assemblées sont rejetées. La décision Président de l’Assemblée nationale n’a pas suffi à signifier la fin de cette théorie.Afin de libérer la doctrine de ce carcan, une approche matérielle de l’administration des chambres s’impose, ce par la fréquentation des sources du droit de l’administration des chambres de première main. Une fois définies les conditions conceptuelles d’une telle approche, le vocable du droit administratif peut se déployer au sein des chambres. À l’examen, il apparaît que les autorités administratives des chambres poursuivent deux finalités : le maintien de l’ordre public dans l’enceinte parlementaire et l’assistance individuelle aux parlementaires. Les moyens que ces autorités consacrent à l’action administrative au sein des chambres obéissent à un régime dont la singularité est tempérée par un processus d’assimilation partielle du droit administratif des chambres au droit administratif ordinaire. La connaissance des fins et des moyens que les autorités administratives des chambres se donnent éclaire d’un jour nouveau la place de ces dernières dans le concert des administrations publiques.

    Alice Lassale, Le juge administratif et l'équité, thèse soutenue en 2022 à Lyon 3 en co-direction avec Aurélien Antoine, membres du jury : Hafida Belrhali (Rapp.), Delphine Costa (Rapp.), Camille Broyelle et Bernard Stirn    

    Vilipendé pour sa complaisance envers l’administration ou encensé comme une juridiction d’équité, le juge administratif a récusé avec vigueur cette notion pour ne pas donner l’impression de se comporter comme un administrateur. Ces rapports, pour le moins ambivalents, que le juge administratif entretient avec la notion d’équité ont été profondément renouvelés par la subjectivisation contemporaine de l’office du premier et la juridicisation de la seconde. Ces phénomènes bouleversent d’abord le tableau d’ensemble pouvant être dressé prima facie d’une équité tantôt écartée par le juge de la légalité, tantôt mobilisée par le juge de la responsabilité administrative. En effet, soucieux du sort des victimes, ce dernier a employé, parfois expressément, l’équité pour remédier à l’impunité traditionnelle de la puissance publique. Mais, parce qu’elle conduit précisément le juge de la légalité à se montrer plus attentif à la situation particulière des justiciables, la subjectivisation entraîne une certaine résurgence de l’équité dans son office. Ces évolutions témoignent, par ailleurs, d’une montée en puissance des juges laquelle s’accompagne paradoxalement d’une crise de légitimité. De ce point de vue, l’équité juridicisée à travers le droit au procès équitable, revêt une importance considérable tant elle contribue à inspirer la confiance du public dans le fonctionnement de la justice. C’est la raison pour laquelle le juge administratif exalte l’influence qu’exerce sur lui cette équité processuelle qui, tout en remettant en cause l’exorbitance du procès administratif par sa banalisation, constitue pour lui la source d’une légitimité nouvelle. En effet, elle justifie sa conquête d’indépendance vis-à-vis des autres pouvoirs constitués comme le maintien de pratiques traditionnelles pourtant jugées contraires aux apparences d’impartialité.

    Djibril Sarr, Le Conseil d'Etat et le Ministère de la Justice, thèse en cours depuis 2018 

    Stéphanie Trincal, Le patrimoine intercommunal, thèse soutenue en 2018 à Lyon, membres du jury : Rozen Noguellou (Rapp.), Charles-André Dubreuil (Rapp.), Laetitia Janicot et Caroline Chamard-Heim    

    Thème souvent oublié des réformes récentes de notre organisation territoriale, le droit patrimonial intercommunal n’est pourtant pas un non-sujet tant les enjeux l’entourant sont essentiels. Essentiels, d’une part, pour l’établissement public de coopération intercommunale et ses membres : exercice optimal des compétences et valorisation des biens sont les principaux défis que permet de relever le droit patrimonial intercommunal. Essentiels, d’autre part, pour l’État et le législateur : parvenir à un exercice cohérent des compétences tout en achevant et rationnalisant la carte intercommunale sans se préoccuper des impacts patrimoniaux paraît difficilement réalisable. Nous sommes donc convaincus que le droit patrimonial intercommunal doit devenir un véritable outil stratégique pour l’ensemble des acteurs de la coopération intercommunale. Si nous ajoutons à ces premières observations la circonstance que les règles composant ce que nous dénommons le droit patrimonial intercommunal ont peu changé depuis 1999 alors même que la coopération intercommunale et le contexte législatif dans lequel ses structures évoluent (l’entrée en vigueur du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques en étant la parfaite illustration) ont connu de nombreux bouleversements, se pencher sur ce droit quelque peu particulier devient une nécessité.

    Cédric Bernard, Développement d'un droit global des marchés publics à travers l'étude comparative France-Québec, thèse en cours depuis 2015 en co-direction avec Patrick Taillon  

    Traditionnellement, le concept de droit global s’appréhende comme un droit sans frontière échappant aux États sous l’impulsion d’accords internationaux et de la mondialisation des échanges économiques. L’étude comparative du droit des marchés publics en France et au Québec permet ainsi de questionner le concept de droit global. Si des convergences juridiques s’observent naturellement en raison des accords internationaux concernant la passation des marchés publics, la thèse relève qu’une proportion importante de l’harmonisation juridique dépasse la réception de normes internationales. Des similitudes s’observent dans les normes nationales sans qu’aucune norme supranationale ne l’exige, à l’image du régime des modifications contractuelles. Partant, la thèse propose un autre regard sur le concept de droit global. Celui-ci est présenté comme un système juridique non-autonome résultant de l’intersection (au sens mathématique du terme) de plusieurs systèmes juridiques regroupant des normes juridiques similaires et obéissant à une cohérence narrative portée par les doctrines économiques libérales. L’originalité de la position défendue tient en ce que le droit global n’est plus extérieur à l’État, mais trouve plutôt son essence dans les droits nationaux. Dès lors, le concept de droit global peut trouver une utilité pratique en devenant une matrice normative communes à plusieurs systèmes juridiques. En mobilisant le droit global des marchés publics, le juriste peut ainsi trouver au Québec des solutions aux problèmes juridiques qu’il rencontre en France (et réciproquement) en suivant la réflexion venue de l’extérieur pour la reproduire, avec ses propres normes internes, dans son système juridique.

    Cecile Cottier, Négociation, médiation, conciliation et autres modes alternatifs de règlement des litiges en droit public et gestion publique, thèse en cours depuis 2014 

  • Gaëtan Bailly, Les usages traditionnels de l'eau à l'épreuve du droit de l'environnement, thèse soutenue en 2018 à Lyon sous la direction de Philippe Billet, membres du jury : Laurent Fonbaustier (Rapp.), Maryse Deguergue (Rapp.), Pascale Deumier et Meryem Deffairi    

    L’eau constitue un élément naturel fondamental dans la constitution des communautés humaines qui se sont regroupées autour d’elle. Ces sociétés de l’eau se sont organisées en fonction de la ressource qui fonde les liens juridiques entre leurs membres. L’on remarque alors l’existence d’une solidarité écologique qui lie les individus entre eux, et conduit à l’émergence de règles de droit en fonction des pratiques mises en œuvre au sein de ces communautés. Généralement qualifiées de coutumes, ces règles sont spontanées dans le sens où ses promoteurs en sont également les récepteurs, et sont transmises à l’échelle d’un groupement identifié qui assure leur pérennité. Les usages de l’eau désignent alors tant les utilisations qui sont faites de la ressource, que les règles de droit qu’elles induisent. La généralisation d’un droit commun à vocation uniformisatrice du système juridique français conduit à marginaliser l’existence de systèmes de droit traditionnels. Pour autant, certains territoires ruraux appliquent encore des règles spontanées et coutumières dans le cadre de l’exploitation de la ressource en eau, à des fins d’irrigation ou de pisciculture. S’opposent alors le droit coutumier et le droit commun qui s’appliquent à l’eau. Ces usages sont alors confrontés aux règles propres à la préservation de la propriété et à la protection de l’environnement. Bien que leurs finalités diffèrent radicalement, le droit spontané contribue à la réalisation des objectifs du droit de l’environnement dans la mesure où il participe à une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau. Le renouvellement des formes juridiques des règles traditionnelles permet ainsi d’envisager la coexistence de ces deux ordres normatifs sur certains territoires ruraux dans la perspective de consacrer un pluralisme juridique.

  • Shoji Harada, La contribution des commissaires du gouvernement près le Conseil d'État à la construction de la théorie du service public (1873-1956), thèse soutenue en 2018 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Yan Laidié et Bernard Quiriny, membres du jury : Virginie Donier (Rapp.), Maryse Deguergue et Mattias Guyomar  

    Les conclusion des commissaires du gouvernement près le Conseil d’État sont un discours d'un type particulier. Appelés à proposer, en toute indépendance et impartialité, une solution à chaque litige, les commissaires du gouvernement contribuent, sans y participer, à l’exercice par le juge administratif de la fonction de dire le droit. L’étude de la construction de la théorie jurisprudentielle du service public durant la période 1873-1956, sous l’angle du discours des commissaires du gouvernement, permet de comprendre à la fois la catégorie juridique de service public et l’institution du commissaire du gouvernement. Spécifique par son statut, ses fonctions et sa méthode, le discours des commissaires du gouvernement éclaire sous un jour nouveau l’histoire de l’élaboration de la catégorie de service public qui, par sa densité conceptuelle et sa fonction fédératrice dans le droit administratif, accède au rang de théorie jurisprudentielle. La richesse de cette histoire fournit d’innombrables matériaux afin de comprendre la particularité du discours des commissaires du gouvernement, lesquels proposent des adaptations constantes de l’état du droit, tout en cherchant à préserver l’œuvre prétorienne du Conseil d’État. Leur attachement profond à la théorie jurisprudentielle du service public montre que celle-ci devient, au fil du temps, un élément inséparable de l’histoire de l’institution.

    Noé Wagener, Les prestations publiques en faveur de la protection du patrimoine culturel, thèse soutenue en 2014 à Paris 11 sous la direction de Laurent Fonbaustier, membres du jury : Marie Cornu (Rapp.), Stéphane Duroy, Mark Thatcher et Frédéric Rolin  

    La thèse prend le parti méthodologique de ramener l'action de l'État en faveur de la protection du patrimoine culturel à une simple succession de « prestations ». Prenant au mot le point de vue néolibéral, elle entend se mettre ainsi en capacité d'embrasser d'un même geste l'ensemble des interventions de l'État en ce domaine, quelque soit les formes que celles-ci revêtent (édiction d'une réglementation et fourniture de services matériels). Ce faisant, l'enjeu de la thèse est de parvenir à déterminer « pourquoi » l'État agit en matière de patrimoine culturel, et plus précisément « pourquoi » il agit d'une certaine façon plutôt que d'une autre. Ce type d'interrogation fonctionnelle, auquel les juristes sont peu enclins, présente un avantage : il permet de replacer au cœur de l'analyse les manières particulières dont les catégories propres du droit contribuent à produire – bien plus qu'à décrire – les choix de protection du patrimoine culturel. Ainsi, l'observation diachronique, depuis la Révolution, des prestations publiques en faveur de la protection du patrimoine culturel fait apparaître qu'à plusieurs reprises, ces prestations ont pu, le plus sérieusement du monde, trouver leur source à l'extérieur de l'État, précisément dans un droit de la collectivité. Aussi, en matière patrimoniale se dessine, au-delà d'un processus d'étatisation progressive qui n'a, en soi, rien de bien original, un renversement complexe du rapport de l'État à la collectivité, en ce sens qu'au cours des XIXème et XXème siècles celui-ci se libère de celle-là, à grand renfort de reconceptualisations doctrinales. En définitive, ce n'est que quelque part dans l'entre-deux-guerre, après l'échec des théories du droit social, que l'on enferme définitivement l'explication juridique des prestations publiques en faveur de la protection du patrimoine culturel dans l'antagonisme entre puissance publique et droits fondamentaux.

    Paul Niel, Essai sur les fonctions du juge administratif face aux principes civils du contrat de transaction, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Thierry Lambert, membres du jury : Christophe de La Mardière (Rapp.), Didier Guével et Olivier Négrin  

    Participant d'une nature mixte, contractuelle par sa source, juridictionnelle par son objet, la transaction permet ainsi aux parties de terminer une contestation née ou prévenir une contestation à naître. Elle présente une utilité remarquable pour la matière administrative. La transaction, notion de droit civil empruntée par le juge administratif, a donné lieu à des interprétations prétoriennes diverses. Le droit n'étant pas figé, le juge administratif, sous couvert d'une philosophie propre, a oeuvré pour la préservation de ses intérêts en se détachant progressivement des principes civils du contrat de transaction. L'expression de « transaction administrative » vise le fait que la transaction est conclue par ou au nom d'une personne publique. Celle-ci peut cependant être un contrat de droit privé ou un contrat administratif. Certes, l'expression « matière administrative » peut être entendue au sens large et au sens strict. Le contentieux de la transaction est en plein essor. Depuis longtemps déjà le droit public emprunte les règles civiles du contrat de transaction relevant de régimes juridiques différents. Des difficultés sérieuses subsistent cependant. Aussi, il convenait de démontrer pourquoi et comment le juge administratif a entrepris une clarification de l'état du droit de la transaction en matière administrative. L'étude a été l'occasion de distinguer la fonction d'adaptation et de systématisation du juge administratif, là où cette différenciation n'était que rarement envisagée.

  • Laetitia Miceli, La maitrise foncière des bailleurs sociaux : de l'usage des baux de longue durée, thèse soutenue en 2021 à Lyon sous la direction de Béatrice Kan-Balivet, membres du jury : Christelle Coutant-Lapalus (Rapp.), Matthieu Poumarède (Rapp.), Hugues Périnet-Marquet et Blandine Mallet-Bricout    

    Les bailleurs sociaux ont pour mission de loger les foyers à faible et moyen revenus. Dans ce cadre, la maitrise du foncier constitue un défi juridique et économique de première importance. Les baux réels immobiliers de longue durée que sont le bail emphytéotique, le bail emphytéotique administratif, le bail à construction, le bail à réhabilitation, le bail réel immobilier et le bail réel solidaire présentent des atouts importants. Ils donnent la possibilité aux bailleurs sociaux de réaliser des opérations de construction et de réhabilitation de logements qui sont par la suite intégrés, pour la durée du bail, au marché locatif social ou encore qui permettent l’accession sociale à la propriété. Ces outils de maitrise foncière, aux affectations sociales spécifiques, suscitent des discussions et interrogations tant au sujet de leur nature que de leur régime. Ces questionnements nourrissent l’inquiétude des praticiens et la perplexité d’une partie de la doctrine. Ce travail de thèse permet d’établir que ces contrats qui semblent être multiples présentent une unicité de nature. Ils octroient un droit réel immobilier sur le fonds du bailleur et un droit de propriété temporaire sur les constructions ou réhabilitations réalisées par le preneur. Leur régime comprend un ensemble de règles dont ces contrats partagent des grandes lignes communes et intègrent également des spécificités dictées par leurs affectations sociales respectives. Le modèle emphytéotique a été décliné en plusieurs formules afin de répondre aux nécessités sociaux-économiques.L’ensemble de ces éléments conduit à conclure que ces baux réels immobiliers de longue durée constituent des outils efficaces et nécessaires dans le contexte actuel de crise du logement.

    Romain Bony-Cisternes, Collectivités locales et développement urbain au Vietnam : approches juridiques et pratiques de la décentralisation, thèse soutenue en 2019 à Bordeaux sous la direction de Christian Grellois, membres du jury : Vincent Dussart (Rapp.), Florence Lerique (Rapp.)  

    Le Vietnam est un Etat-Parti administrativement centralisé. Fruit de l'Histoire du pays, cette centralisation administrative se conjugue pourtant malaisément avec l'urbanisation exponentielle des villes vietnamiennes. Moteurs de la croissance du pays et cœur de son attractivité économique depuis la politique du Đổi mới à la fin des années 80, les villes vietnamiennes connaissent pourtant d’importantes difficultés, liées au manque de décentralisation (administrative et financière) et au maintien d'une forte présence de l'Etat central. Cette décentralisation, inaboutie, est pourtant nécessaire pour, d'une part, gérer les phénomènes complexes découlant d'une urbanisation rapide et peu maitrisée (exode rural, gentrification, périurbanisation, extension des limites administratives des villes, gestion du foncier, accès aux services publics de base en milieu urbain, déplacements et transports, préservation des biens publics, qualité de l'air, logement, préservation de l'environnement, du patrimoine historique et culture, lutte contre les effets du changement climatique) et, d'autre part, le financement des infrastructures urbaines nécessaires au développement du pays et à son attractivité économique, pour lequel les besoins sont colossaux. Nous partons du principe que les collectivités locales, au Vietnam (en ce compris gouvernements locaux, sections locales du Parti communiste, sociétés publiques locales, opérateurs d’aménagement urbain publics) doivent constituer le support de la prise de décision, de l’action et du financement du développement urbain. Nous chercherons donc à répondre aux questions suivantes : Quel degré de décentralisation les collectivités locales vietnamiennes nécessitent-elles pour appréhender au mieux les phénomènes urbains ? Quel cadre juridique de gouvernance locale est nécessaire ? Quelle organisation administrative et quelle articulation entre échelons centraux et locaux en matière de développement urbain ?Notre étude cherchera à traduire juridiquement la place que les collectivités locales ont prise économiquement et socialement. Le but du présent travail de recherche est donc d’abord de démontrer en quoi les phénomènes urbains nécessitent des réponses avant tout locales puis d’analyser le cadre juridique qui entoure la prise de décision et le financement en matière de développement urbain. Ce travail s’inscrit donc dans une vision à la fois juridique et extra-juridique puisque des rapports incessants seront établis entre des phénomènes non juridiques (le développement urbain) et la réponse qui leur est apportée par le droit.

    Laurent Mallavaux, La définition de l'équilibre économique des concessions de service public, thèse soutenue en 2017 à Lyon sous la direction de Jean-Luc Albert, membres du jury : Florian Linditch (Rapp.), Sophie Nicinski (Rapp.), Gabriel Eckert    

    La définition historique de l'équilibre économique dans les contrats de concession s'est manifestée principalement au travers de la théorie générale des contrats administratifs. C'est pourtant réduire sa définition à la seule résolution des situations de déséquilibre nées lors de l'exécution du contrat. L'équilibre économique dépasse cette seule fonction de rééquilibrage des relations contractuelles tout comme il relativise le principe qui lui est rattaché du droit financier détenu par le concessionnaire à son maintien. Aussi, la définition de l'équilibre économique des concessions de service public a pu autrement se manifester par la définition d'un mode de rémunération ou encore par la présence de risques et périls. Mais le constat est celui de l'incapacité de définir en réalité l'équilibre économique de la concession de service public par une notion particulière. Cette insuffisance soulève la problématique de l'hétérogénéité des composantes de l'équilibre économique de ce contrat et de la nécessité de le définir par la mécanique permanente existant entre elles. Pour résoudre cette équation à plusieurs inconnues, il convient de reconsidérer l'équilibre économique comme un objet économique et d'en saisir les multiples incidences. Cette occasion est donnée avec la refonte substantielle du régime juridique applicable à toutes les concessions en droit européen et par l'imprégnation des considérations liées au marché. La rénovation de l'équilibre économique des concessions de service public a alors deux objectifs. Elle suggère d'abord une actualisation de la définition de l'équilibre économique à l'aune de la référence faite au risque d'exploitation. L'avènement du risque d'exploitation doit conduire à une définition de l'équilibre économique non exclusive d'autres composantes, mais au contraire révélant la complexité de leur constante interconnexion. Puis, elle impose de réintroduire positivement des données économiques telles que la rentabilité et le profit pour que les personnes publiques puissent en maitriser l'existence et en rationaliser les effets.

    Hugo Devillers, L'utilisation du bien d'autrui par une personne publique. Recherche sur le statut de personne publique locataire, thèse soutenue en 2017 à Lyon sous la direction de Caroline Chamard-Heim, membres du jury : Rozen Noguellou (Rapp.), Philippe Yolka (Rapp.), Philippe Terneyre    

    Les personnes publiques ne sont pas propriétaires de tous les biens qu’elles utilisent. Elles louent ou empruntent souvent les biens nécessaires à l’exercice de leurs missions. L’utilisation du bien d’autrui n’est plus envisagée comme la solution par défaut qu’elle fut longtemps. A cette fin, les personnes publiques optent pour des procédés juridiques multiples. Titulaires de la capacité à contracter, elles concluent des baux civils ou commerciaux, des prêts à usage ou des usufruits conventionnels. Elles peuvent également recourir à des procédés de droit public, tels que les marchés publics de fournitures ou les marchés de partenariat. Enfin, certains mécanismes non-conventionnels permettent également cette déconnexion entre l’usage et la propriété. En vertu d’une prérogative de puissance publique particulièrement exorbitante, l’administration est habilitée à capter unilatéralement un droit d’usage dans le patrimoine d’autrui, via son pouvoir de réquisition, par exemple. L’aptitude unique de l’administration à jouer ainsi sur plusieurs tableaux est la marque de son irréductible spécificité.L’utilisation du bien d’autrui par une personne publique est en principe le support d’une mission ou d’une tâche d’intérêt général. Pour cette raison, son exécution doit respecter les nécessités de l’action publique, ensemble de principes et exigences juridiques qui impliquent que les activités administratives soient mises en œuvre de manière efficace et sans interruption, à l’aide de moyens adaptés et dans de bonnes conditions financières. A cet égard, l’utilisation du bien d’autrui présente des atouts dont l’exercice du droit de propriété est dépourvu, au moins dans deux circonstances. Les besoins de courte durée, qu’ils soient ponctuels ou discontinus, sont mieux assouvis par la location, le prêt à usage, ou la réquisition, que par l’acquisition d’un bien. La même remarque s’applique, avec quelques nuances, à la satisfaction des besoins complexes de l’administration. Mais la difficile adaptation à l’évolution des besoins et la précarité qui caractérise un nombre important de ces techniques juridiques présente le risque d’une certaine perte de maîtrise, qui peut mettre à mal la continuité, la mutabilité, la « qualité » et la « performance » du service public auquel le bien loué est affecté. Dès lors, le droit public est appelé à réagir. Un régime juridique unifié pourrait être appliqué à l’ensemble des biens utilisés par l’administration, quel qu’en soit le propriétaire, dans le cadre de la mise en œuvre d’une activité de service public. Ces règles s’attacheraient à rendre l’utilisation inviolable, abstraction faite de l’instrument juridique qui fonde l’exercice du droit d’usage ou de jouissance par la personne publique.