L’histoire de la formation des juristes dans l’espace belge xix e -xx e siècles : état et perspectives de la rechercheActes de la journée d’étude organisée le 12 mai 2017 par Jérôme de Brouwer, à l’Université libre de Bruxelles, avec le soutien du Centre d’histoire du droit et d’anthropologie juridique.
Jérôme de Brouwer, Un état de la recherche sur l’histoire de l’enseignement du droit en Belgique aux xixe-xxe siècles, p. 13-24.
Maxime Jottrand, Ouverture ou fermeture ? Considérations sur l’orientation des études du droit en Belgique à partir de l’examen des discussions parlementaires sur des articles de la future loi organique sur l’enseignement supérieur du 27 septembre 1835, p. 25-53.
Elisabeth Bruyère, L’interférence du pouvoir religieux dans l’enseignement universitaire ou les événements de 1856 à l’Université de Gand, p. 55-64.
Vincent Genin, Droit international et pouvoir en Belgique au xixe siècle : Légitimer un enseignement par le libéralisme et le projet congolais, p. 65-89.
Amandine Dumont, Une formation professionnelle pour les magistrats du Congo belge ? Entre théorie et pratique du droit colonial (1908-1960), p. 91-116.
Fred Stevens, La splitsing de l’Université catholique de Louvain et le développement de la Faculteit der Rechtsgeleerdheid, 1963-2004, p. 117-141.
Joseph Louis Elzéar Ortolan, juriste toulonnais, français et européenActes du colloque international organisé les 16 et 17 novembre 2017 par Thierry di Manno et Laurent Reverso, à la Faculté de droit de Toulon, avec le soutien du Centre de droit et de politique comparés Jean-Claude Escarras.
Thierry Di Manno, Propos introductifs, p. 145-157.
Julien Boudon, Ortolan, l’homme aux vies multiples, p. 159-177.
Mathieu Touzeil-Divina, Les mémoires spirituelle et physique d’Ortolan : vers l’Éternité ?, p. 179-190.
Guerric Meylan, Que celui qui aime les querelles aime le forfait. La liberté selon le jurisconsulte Joseph-Louis-Elzéar Ortolan, p. 191-203.
Ugo Bellagamba, L’Histoire de la législation romaine de Joseph-Louis-Elzéar Ortolan : présentation critique d’une œuvre personnelle et novatrice, p. 205-218.
Jahiel Ruffier-Méray, Ortolan/Jhering, deux visions du droit romain et de son enseignement, p. 219-238.
Caroline Regad, La politique au service du Droit dans l’enseignement d’Ortolan : Analyse comparée des cours de 1831 et 1848, p. 239-258.
Laurent Constantini, La République d’Ortolan, p. 259-271.
Samuel Sanchez, Ortolan et l’avènement du régime républicain moderne, p. 273-302.
Alexis Le Quinio, Le comparatisme d’Ortolan, p. 303-319.
Robin Trabut, Le constitutionnalisme libéral d’Ortolan en son temps, p. 321-339.
Antoine Chopplet, Le droit constitutionnel d’Ortolan et sa classification des régimes, p. 341-358.
Pascal Vielfaure, Quelques remarques sur le concept d’arbitraire dans les écrits de droit pénal de Joseph-Elzéar Ortolan, p. 359-381.
Emilia Iñesta-Pastor, Joseph-Louis Ortolan et la science du droit criminel en Espagne, p. 383-405.
Marc Ortolani, Ortolan et le code pénal piémontais de 1839, Analyse et comparaisons, p. 407-423.
Pascal Richard, Les pénalités de l’Enfer de Dante, p. 425-435.
Laurent Reverso, Ortolan et la peine de mort : un abolitionnisme éclectique, p. 437-477.
Akila Taleb-Karlsson, Ortolan pénaliste : l’influence de l’œuvre d’Ortolan sur la science criminelle contemporaine, p. 479-497.
Julien Dubarry, Les résonances contemporaines du discours d’Ortolan, p. 499-519.
Vivre et revivre Mai 68 dans les facultés de droit, témoignages et commentairesActes de la journée d’étude organisée le 30 mai 2018 par Pierre Bonin, Gilles Dumont et Didier Truchet, avec l’assistance de l’Institut de Recherche Juridique de la Sorbonne de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et de l’Institut Cujas de l’Université Panthéon-Assas (Paris II).
Didier Truchet, Avant-Propos, p. 523-525.
Claude Bontems, Mai 1968 vécu par un assistant de la faculté de droit de Paris, p. 527-532.
Jacques Chevallier, L’engagement des assistants en mai 1968, p. 533-541.
Jean Combacau, Les juristes à Nanterre : 1968 et ses séquelles, p. 543-565.
André Legrand, Souvenirs de mai 68 à la faculté de droit de Lille, p. 567-579.
Danièle Lochak, Mai 68 à la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris, p. 581-597.
Annexe : université critique
Jean-Pierre Machelon, Mai 68 et les Facultés de droit : entre rupture et consensus, p. 599-609.
Jean Morange, Mai 1968 : témoignage d’un absent, p. 611-617.
Jacques Moreau, Témoignage de la Faculté de droit de Rennes en mai 1968, p. 619-621.
Serge Sur, Université de Caen : Souvenirs de l’année 1968, p. 623-636.
Jean-Philippe Tonneau, Les avocats d’extrême-gauche dans les années 1968 du Mouvement d’Action Judiciaire au Syndicat des Avocats des France, p. 637-676.
Erik Neveu, Le Moment 68 dans les facultés de droit : quelques hypothèses interprétatives, p. 677-701.
Variétés Aram Mardirossian, « Anathematis stigmate feriatur » : débats doctrinaux autour de la peine de l’anathème dans les canons mérovingiens, p. 705-727.
Yves Le Guillou, L’inventaire des livres de Julien Brodeau, avocat au Parlement de Paris (1583-1653) : un moyen d’approcher la culture d’un juriste du xviie siècle, p. 729-776.
François Lormant, Le cantonnement des droits d’usages forestiers au xixe siècle, selon le Manuel d’Hippolyte de Bazelaire, p. 777-798.
Mathieu Touzeil-Divina, À propos des mémoires – sépulcrale et doctrinale – des professeurs de Droit, p. 799-824.
Patrice Rolland, Des cultuelles aux diocésaines : Robert Beudant devant la loi de Séparation (1906-1923), p. 825-856.
Paul Laubly, Georges Renard et la renaissance du « thomisme juridique », p. 857-874.
Anne-Sophie Chambost, Enquête sur les formes de l’écriture pédagogique : écrire pour enseigner le droit, p. 875-898.
Inès Lamouri, La propriété des vestiges archéologiques, évolution d’une doctrine à la croisée des influences, p. 899-917.
Pascale Deumier, Les préfaces des Précis, p. 919-949.