Ugo Bellagamba

Maître de conférences HDR
Histoire du droit et des institutions.
Faculté de Droit et Science Politique

Equipe de Recherche sur les Mutations de l'Europe et de ses Sociétés
  • THESE

    Les avocats à Marseille : praticiens du droit et acteurs politiques (XVIIIème -XIXème siècles), soutenue en 2001 à AixMarseille 3 sous la direction de Michel Ganzin et Jean-Louis Mestre 

  • Ugo Bellagamba, Jean Baret, Kévin Deneufchatel, Le monde de Julia, Mü, label des Éditions Mnémos et Impr. Skleniarz, 2023, 219 p.   

    C'est le chaos. Partout. Depuis des années, l'humanité exsangue, à la suite de bouleversements climatiques et sociaux, est réduite à une population congrue. Réunie en tribus aux règles tirées de romans, de séries ou de films, elle tente de refaire société au prix de conflits sanglants entre les clans. Protégée des affres du monde, Julia vit loin, perdue dans la montagne. Sa vie n'est faite que de dessins et d'enseignements prodigués par Roland-17, son tuteur. Quand ce dernier, au bout de ses réserves énergétiques, s'éteint, Julia se retrouve seule et décide de partir à la recherche de ses parents. Commence alors un voyage philosophique pour Julia et un faucon mystérieux qui l'accompagnera et l'initiera à l'esprit des lois pendant qu'un groupe de chercheurs tente des expériences pour comprendre et dessiner ce qui constituera la première pierre d'une société parfaite

    Ugo Bellagamba, Dictionnaire utopique de la science-fiction, le Bélial', 2023, Parallaxe, 251 p.  

    Souvent considérée comme guère optimiste, la science-fiction tend a` mettre en scène de sombres futurs peu propices a` l'espoir. C'est néanmoins vite oublier l'Utopie de Thomas More, classique parmi les classiques, et toutes les oeuvres qui en ont découlé - de La Cite ? du Soleil, de Tommaso Campanella, a` la Fédération de Star Trek imaginée par Gene Roddenberry. Ce registre utopique - d'aucuns diraient positif - Ugo Bellagamba l'explore ici à travers une trentaine d'entrées, de l'Age d'or jusqu'aux Violences en passant par le Cyberpunk et l'Uchronie. Une manière de "dictionnaire amoureux" dans lequel l'auteur, historien du droit, analyse son sujet par le prisme de ses origines comme de ses incarnations contemporaines, proposant ainsi un panorama unique de l'utopie et de ses différentes formes, fictionnelles aussi bien que réelles

    Ugo Bellagamba (dir.), Théâtre et science-fiction, Galaxies-SF, 2023, 82 p.  

    Ugo Bellagamba, Emmanuel Di Giacomo, Les droits imprescriptibles de l'utopie: essai sur la culture juridique dans les oeuvres utopiques de Sir Thomas More à Ievgueni Zamiatine, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2022, Collection d'histoire des idées et des institutions politiques, 148 p.  

    L'utopie a toujours été, depuis sa naissance sous la plume de Sir Thomas More, jusqu'à ses expressions les plus actuelles, sous la forme de dystopies décrivant des régimes totalitaires ou d'uchronies nous engageant à revisiter notre Histoire, un laboratoire discursif nous offrant la possibilité de mieux identifier nos représentations de la cité et du pouvoir politique. Elle est tout autant une formidable chambre d'écho de notre culture juridique, révélant la façon dont nous concevons, au fil des crises, la légalité, le rôle du juge, ou la nécessité de la sanction. Les leçons de l'anthropologie juridique résonnent jusque dans les murs des cités idéales pour nous rappeler qu'il n'y a pas sociétés sans droits, fussent-elles imaginaires. Le but de cette monographie est de montrer comment les utopies nous permettent de mieux penser le droit, et d'évaluer, en retour, la subjectivité de notre propre culture juridique. Ainsi, depuis l'apprentissage du raisonnement juridique, jusqu'au rêve d'une république romaine qui consacrerait les droits imprescriptibles de l'individu, le corpus étudié, nous confronte, à la lumière des idées politiques, à nos fantasmes juridiques : le mythe de la loi parfaite, la question de la sanction pénale, la critique du positivisme, et, enfin, la quête de l'égalité citoyenne. En quatre parties, consacrées aux utopies, aux eunomies, aux dystopies et aux uchronies, l'auteur nous convie à un voyage à travers les cités du droit qui peuplent notre imaginaire.

    Ugo Bellagamba, Jérôme Vincent, Saul Pandelakis, Emilie Querbalec, Aurélie Wellenstein [et alii], Utopiales 22, Actu SF, 2022, Les trois souhaits, 332 p. 

    Ugo Bellagamba, Monique Jannet-Vallat, Alain Grandieux, Romain Lavalle, Bertrand Roussel, La 8e colline de Rome: Nice : Cimiez au IIIe siècle, Mémoires millénaires éd., 2021, 179 p.  

    Ugo Bellagamba, Pierre Billon (dir.), Histoire du futur: édition intégrale, 2e éd., les Éditions Mnémos, 2020, 823 p.  

    Ugo Bellagamba, Yves Coppens, Ada Ackerman, José Braga, Claudine Cohen [et alii], Variations sur l'histoire de l'humanité, La Ville brûle, 2018, Infinie, 256 p.  

    Ugo Bellagamba, Le Petit Répertoire des légendes rationnelles, Editions ActuSF, 2017 

    Ugo Bellagamba, Laurent Reverso, Karine Deharbe, Marc Ortolani, Histoire des idées politiques, 3e éd., Studyrama et Numérique Premium, 2016, Panorama du droit, 469 p.   

    Cet ouvrage couvre l'ensemble du programme d'histoire des idées politiques depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours : époques antique, médiévale, moderne et contemporaine. Il ne divise pas le programme, comme cela est généralement fait, entre avant et après le XVIIIe siècle, mais propose une analyse générale de l'évolution de la philosophie politique et juridique avec ses ruptures et ses continuités. Ce manuel s'adresse aux étudiants des facultés de droit (licence 3, master 1) et des Instituts d'études politiques, ainsi qu'aux personnes qui préparent les concours administratifs. Il est constitué de fiches thématiques permettant d'appréhender rapidement et précisément les enjeux importants. Chaque fiche offre : • les repères essentiels ; • des explications précises sur les thèmes fondamentaux ; • des références bibliographiques pour approfondir une question. Date de première édition : 2010.

    Ugo Bellagamba, Les avocats à Marseille: praticiens du droit et acteurs politiques, XVIIIème et XIXème siècles, Presses universitaires d’Aix-Marseille et OpenEdition, 2015 

    Ugo Bellagamba, L' origine des Victoires, Éditions ActuSF, 2015, Hélios, 225 p.   

    "Je suis une Victoire, ma chérie... Si tu préfères, un soldat, engagé dans une lutte dont l'origine se perd dans la nuit des temps." L'Orvet a fait de l'humanité son terrain de chasse, causant famines, guerres et destructions. De la Rome antique jusqu'aux étoiles les plus lointaines, ce roman retrace le combat et les sacrifices des Victoires, ces femmes qui luttent dans l'ombre pour nous protéger. Lettrées, guerrières ou amantes, voici huit portraits de ces vigies qui jalonnent l'histoire et redessinent en creux notre futur. Ugo Bellagamba est l'une des plus belles plumes de l'Imaginaire. Il l'a prouvé au fil de la demi-douzaine de livres qu'il a publiés, qui lui ont valu la reconnaissance de nombreux prix, dont le Grand Prix de l'imaginaire ou encore le prix Utopiales pour Tancrède, une uchronie. L'Origine des Victoires est peut-être son roman le plus personnel, tout en finesse et en subtilité, ancré dans les paysages du sud de la France.

    Ugo Bellagamba, Jeanne-A Debats, Claude Ecken, Anouk Arnal, Éric Picholle, Ayas, humour & esprit de la Commune, Éd. du Somnium, 2014, 289 p.  

    Ugo Bellagamba, Marc Ortolani, Le "moment" normatif en France: aspects idéologiques, institutionnels et judiciaires,, 2014, 215 p. 

    Ugo Bellagamba, Laurent Reverso, Karine Deharbe, Marc Ortolani, Histoire des idées politiques: de Hérodote à Hannah Arendt, 2e éd., Studyrama, 2013, Panorama du droit, 364 p. 

    Ugo Bellagamba, L'origine des Victoires: roman, Mémoires millénaires éd., 2013, 199 p.  

    Ugo Bellagamba, Tancrède: une uchronie, Gallimard, 2012, Folio ( Science-fiction ), 374 p.  

    Ugo Bellagamba, Éric Picholle, Daniel Tron (dir.), Les subjectivités collectives: actes des troisièmes Journées interdisciplinaires Sciences & fictions de Peyresq, 21-24 mai 2009, Éd. du Somnium, 2012, 198 p.  

    Ugo Bellagamba, Éric Picholle, Daniel Tron (dir.), Imaginaires scientifiques & hard science fiction: actes des quatrièmes Journées interdisciplinaires Sciences & fictions de Peyresq, 13-16 mai 2010, Éd. du Somnium, 2012, 276 p.  

    Ugo Bellagamba, Laurent Reverso, Karine Deharbe, Marc Ortolani, Histoire des idées politiques: de Hérodote à Hannah Arendt, Studyrama, 2010, 373 p. 

    Ugo Bellagamba, Tancrède: une uchronie, les Moutons électriques, 2009, La bibliothèque voltaïque, 222 p.  

    Ugo Bellagamba, Éric Picholle, Daniel Tron (dir.), Rudyard Kipling et l'enchantement de la technique: actes des deuxièmes Journées interdisciplinaires Sciences & fictions de Peyresq, Éd. du Somnium, 2009, 226 p.  

    Ugo Bellagamba, Florent Blanco, Frédéric Charlin, Jean-François Davignon, Bruno Dreyfus [et alii], Juristes en utopie, l'Harmattan, 2009, La librairie des Humanités, 217 p. 

    Ugo Bellagamba, Éric Picholle, Solutions non satisfaisantes: une anatomie de Robert A. Heinlein, Les moutons électriques, 2008, 442 p.  

    Ugo Bellagamba, Éric Picholle (dir.), Robert A. Heinlein et la pédagogie du réel: actes des premières journées Sciences et Fictions de Peyresq [17-19 mai 2007], Éd. du Somnium, 2008, 228 p.  

    Ugo Bellagamba, Thomas Day, Le double corps du roi, Gallimard et Impr. Firmin-Didot, 2007, Folio ( Science-fiction ), 393 p.  

    Ugo Bellagamba, Éric Picholle, Solutions non satisfaisantes: une anatomie de Robert A. Heinlein, les Moutons électriques, 2007, 320 p.  

    Ugo Bellagamba, Robert Anson Heinlein, Maurice-Bernard Endrèbe, Sixième colonne, Terre de Brume, 2006, Collection Poussière d'étoiles, 207 p.  

    Ugo Bellagamba, La Cité du soleil: et autres récits héliotropes, Gallimard, 2005, Folio ( Science-fiction ), 391 p.  

    Ugo Bellagamba, Thomas Day, Le double corps du roi, Éd. Mnémos, 2003, Icares, 306 p.  

    Ugo Bellagamba, André-François Ruaud, Passés recomposés: anthologie, Nestiveqnen éd., 2003, Science fantasy, 335 p. 

    Ugo Bellagamba, Olivier Girard, La cité du soleil: et autres récits héliotropes, Le Bélial, 2003, 285 p. 

    Ugo Bellagamba, Thomas Day, Olivier Girard, L'école des assassins, Le Bélial, 2002, 177 p. 

    Ugo Bellagamba, Michel Ganzin, Jean-Louis Mestre, Les avocats à Marseille: praticiens du droit et acteurs politiques, XVIIIème et XIXème siècles, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2001, Collection d'histoire des institutions et des idées politiques, 531 p.  

    L'avocat est un auxiliaire de justice dont les fonctions sont de défendre et de conseiller. Mais il montre une prédisposition à l'action politique. Ce travail se concentre sur l'histoire des avocats de Marseille, envisagés en tant que praticiens du droit et acteurs politiques, aux 18ème et 19ème siècles. Les sources fondamentales sont les archives du barreau phocéen et les archives municipales de Marseille. Les structures du barreau phocéen restent embryonnaires pendant le 18ème siècle. Il n'existe que deux organes : les syndics d'une part et l'assemblée générale d'autre part. On assiste à la naissance du Tableau, qui succède à la matricule. Les avocats sont bien implantés dans la politique locale puisqu'ils ont le monopole de la charge d'assesseur de la Ville de Marseille, grâce à leurs qualités d'orateurs et à leur vastes connaissances juridiques...

    Ugo Bellagamba, Mémoire sur "la cité du soleil" de Tommaso Campanella, sn], 1996 

  • Ugo Bellagamba, Roland C. Wagner, Yannick Rumpala, Éric Picholle, Roger Bozzetto [et alii], « Synthèse. Y a-t-il un imaginaire scientifique national ? », in épi-revel (dir.), Rudyard Kipling et l'enchantement de la technique, Somnium, 2009    

    Ugo Bellagamba, Bernard Convert, Sylvie Allouche, Daniel André, Anouk Arnal [et alii], « La hard science fiction, scientisme, rationalisme ou humanisme ? », in épi-revel (dir.), Robert A. Heinlein et la pédagogie du réel, https://somniumeditions.fr, 2008, pp. 45-55     

  • Ugo Bellagamba, préface à Robert Anson Heinlein, Starship troopers, J'ai lu, 2022, 379 p. 

    Ugo Bellagamba, préface à Robert Anson Heinlein, Starship troopers: roman, J'ai lu, 2019, Nouveaux millénaires, 346 p.  

    Ugo Bellagamba, préface à Jean-Laurent Del Socorro, Royaume de vent et de colères: roman, J'ai lu, 2017, J'ai lu, 283 p.  

    Marseille, 1596. Massées à ses portes, les troupes d'Henri IV entendent faire plier la cité phocéenne, dont l'indépendance autoproclamée n'a que trop duré. Pourtant, le destin des Marseillais ne se joue pas sur le champ de bataille, mais ici et maintenant, entre les quatre murs d'une auberge, La Roue de la Fortune. Là se croisent tous ceux qui, de près ou de loin, tiennent un rôle dans le drame à venir. Mais qui, d'Axelle, l'ancienne guerrière devenue tenancière, de Gabriel, le chevalier revenu de tout, de Victoire, la patronne de la guilde des assassins, de Silas, son homme de main, ou d'Armand, le magicien persécuté, tient dans sa main les clés de la ville?

  • Ugo Bellagamba, « Vers une société sans juges ? », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2022, n°3, p. 545  

    Ugo Bellagamba, Roland Lehoucq, « Mots et discours de science dans la science-fiction », Éditions de la maison des sciences de l’homme, 2019  

    Le dépaysement propre à la science-fiction résulte des images ou des situations qu’elle produit, des contrées imaginaires qu’elle explore ou des vaisseaux interstellaires qu’elle invente, mais aussi du pouvoir des mots qu’elle utilise pour les décrire. Ces mots sont puisés dans le lexique des sciences ou sont parfois forgés pour l’occasion. L’imaginaire de la science-fiction est rigoureusement rationnel. Pour réussir son pari littéraire et spéculatif, elle doit « faire science ». Les auteurs ...

    Ugo Bellagamba, « Le récit uchronique offre-t-il une argumentation sur l’Histoire ? », REVEL, 2017  

    Les études universitaires portant sur les liens entre la Science-fiction et l’Histoire sont déjà nombreuses, comme les voies de rapprochement, ou d’interaction, entre la fiction et la recherche. On le sait depuis le Colloque international de Nice de mars 2005, « La science-fiction dans l’histoire, l’histoire dans la science-fiction », l’histoire est l’une des sources premières, inépuisable, des récits de science-fiction. En retour, la science-fiction fait référence à l’Histoire, ou la revisit...

    Ugo Bellagamba, Éric Picholle, Simon Bréan, Samuel Minne, « Science et Fiction à Peyresq », Université Gustave Eiffel, 2013  

    ReSF : Votre interview doit paraître dans un numéro consacré à un « retour sur le mois de la science-fiction à l’ENS ». Nous souhaitons tout d’abord vous interroger sur la pratique universitaire de la SF : que signifie étudier la SF à l’université et quelles voies sont possibles ? Le Mois de la SF était un événement assez large où étaient associés auteurs et critiques, afin de favoriser la convergence entre la critique universitaire et la critique disons spécialisée du milieu.Pouvez-vous prés...

  • Ugo Bellagamba, Jean-Christophe Gaven, Le Crime de lèse-nation. Histoire d’une invention juridique et politique (1789-1791), Criminocorpus, 2018  

    L’ouvrage de Jean-Christophe Gaven, professeur d’histoire du droit à l’Université Toulouse 1 Capitole, intéresse et surprend : d’abord par son titre, puis par l’étroitesse et la technicité de son objet, et enfin par l’ampleur de la relecture qu’il offre de la Révolution à la lumière de la pensée juridique. À la lecture du titre, tout d’abord, l’enseignant-chercheur en histoire du droit et des idées politiques se retrouve instantanément confronté à ce qui lui semble tout à la fois relever d...

    Ugo Bellagamba, Hugues Daussy, Frédérique Pitou, dir., Hommes de loi et politique (XVIe – XVIIe siècles), Armand Colin, Société des études robespierristes, 2007  

    Hommes de loi et politique (XVIe – XVIIIe siècles), publié sous la direction de Hugues Daussy et de Frédérique Pitou, ne déroge pas aux exigences de qualité, de diversité et d’interdisciplinarité qui ont fait la réputation des ouvrages parus dans la collection « Histoire » des Presses universitaires de Rennes. Il réunit treize articles, agrémentés d’une introduction synthétique de Frédérique Pitou. Les auteurs (pour lesquels il manque un dictionnaire biographique en fin de volume) représenten...

    Ugo Bellagamba, Hugues Daussy, Frédérique Pitou, dir., Hommes de loi et politique (XVIe - XVIIIe siècles), Armand Colin, Paris : Armand Colin et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, pp. 183-185   

    Bellagamba Ugo. Hugues Daussy, Frédérique Pitou, dir., Hommes de loi et politique (XVIe - XVIIIe siècles). In: Annales historiques de la Révolution française, n°350, 2007. Justice, nation et ordre public. pp. 183-185.

  • Ugo Bellagamba, « Law Enforcement Technologies : The Realm of Facial Recognition », prévue le 13 mars 2025  

    Colloque organisé par le GREDEG, Université de Côte d'Azur sous la direction scientifique de Caroline Lequesne, Maître de conférences HDR en droit public, Université Côte d'Azur

    Ugo Bellagamba, « Le soldat augmenté », le 10 janvier 2025  

    Conférence organisée par le LADIE, Université de Côte d'Azur dans le cadre du programme de recherche “Lawfare et instrumentalisation du droit international” dirigé par Julien Ancelin, MCF à Université Côte d’Azur

    Ugo Bellagamba, « L'instrumentalisation du droit », le 19 novembre 2024  

    Colloque organisé par l'École Universitaire de Recherche LexSociété d'Université Côte d'Azur sous la direction scientifique de Julien Ancelin et Marion Blondel

    Ugo Bellagamba, « Que (nous) fait la littérature ? Usages savants de la fiction littéraire en droit et science politique », le 14 novembre 2024  

    Colloque organisé par l'IRM et le DETS, Université de Bordeaux, sous la direction scientifique de Géraldine Cazals, Rafaël Cos et Yann Raison du Cleuziou, tous professeurs à l'Institut de recherche Montesquieu.

    Ugo Bellagamba, « Quelles approches juridiques pour la régulation des innovations totales ? », le 12 novembre 2024  

    Colloque organisé par la Chaire d’excellence DL4T - 3IA Faculté de droit, Université Côte d’Azur avec le GREDEG sous la direction scientifique de Marina Teller, Université Côte d’Azur et Florian Martin-Bariteau, Université d’Ottawa

    Ugo Bellagamba, « Robert Badinter : la justice en héritage », le 02 octobre 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit, Université Nice Côte d'Azur sous la direction scientifique de Marion Blondel

    Ugo Bellagamba, « La Justice à la croisée des chemins : entre marchandisation et algorithmisation », le 20 novembre 2023  

    Colloque organisé par l'Ecole de droit commercial de Nice, Université Côte d'Azur sous la direction scientifique de Marina Teller, Professeure à l’Université Côte d’Azur et Gustavo Cerqueira, Professeur à l’Université Côte d’Azur

    Ugo Bellagamba, « Variations sur les institutions, la justice, l'environnement et le contrat », le 06 octobre 2023  

    Journée Lex Société organisée par la Faculté de droit, Université Côte d'Azur sous la direction du Professeur Mathias Latina

    Ugo Bellagamba, « Les laboratoires sociaux de l’Imaginaire face aux défis de l’anthropocène », le 14 septembre 2023  

    Manifestation scientifique portée par le laboratoire ERMES, Faculté de droit, Université Côte d’Azur, soutenue par l’Académie 5 et la MSHS-Sud Est organisée sous la direction scientifique de Ugo Bellagamba, Giulio Cesare Giorgini, Eric Picholle, Yannick Rumpala et Marina Teller

    Ugo Bellagamba, « L'avatar - Approches pluridisciplinaires, enjeux juridiques », le 13 septembre 2023  

    Séminaire workshop organisé par le CERDACFF, Université de Côte d'Azur

    Ugo Bellagamba, « Autour du Droit et de l’Intelligence artificielle », le 05 juin 2023  

    Ecole d'été du projet projet Deep Law for Tech (DL4T), Université Côte d'Azur, en partenariat avec l'Université de Montréal

    Ugo Bellagamba, « La culture juridique dans les œuvres utopiques, de Thomas More à Zamiatine », le 06 avril 2023  

    Dernière séance du séminaire d’histoire du droit organisé par laboratoire ERMES, Université Côte d’Azur

    Ugo Bellagamba, « Penser les pratiques juridictionnelles au service d’un espace de justice », le 23 janvier 2023  

    Cycle de conférences organisé par la Cour de cassation, l'Université Toulouse Capitole et la Société de législation comparée.

    Ugo Bellagamba, « Le code civil enrichi. Méthodes contemporaines d’interprétation législative hors litige », le 10 novembre 2022  

    Organisée par le GREDEG, Faculté de droit, Université Côte d'Azur, la SLC, et l'Université de Milan sous la direction de Naiara Posenato, Professore aggregato à l’Université de Milan et Gustavo Cerqueira, Agrégé des facultés de droit, Professeur à l’Université Côte d’Azur, Président des sections Amérique Latine et Méthodologie comparée du droit civil – SLC

    Ugo Bellagamba, « Quand l’imaginaire du futur interroge nos repères juridiques », le 15 septembre 2022  

    Premières journées "Droit et Science-fiction" organisées par l'Université Nice Cote d'Azur

    Ugo Bellagamba, « L'inceste face au droit et à la justice », le 28 avril 2022  

    Organisé par les labos ERMES et CERDP, Université Nice Côte d'Azur sous la direction de Gwenaëlle Callemein

    Ugo Bellagamba, « La pensée républicaine », le 09 septembre 2021  

    Colloque organisé à l'Université Lyon 3, sous le Haut-patronage de Bruno Lasserre, Vice-Président du Conseil d’État.

    Ugo Bellagamba, « Transhumanisme : de nouveaux droits ? », le 27 mai 2021  

    Organisé par le CERIC (UMR DICE) et le CDSA (UMR ADES) sous le patronage de la Commission nationale française pour l'UNESCO et avec le soutien de l'Académie d'Aix-Marseille et de la MGEN

    Ugo Bellagamba, « [Reporté] Un ciel par-dessus le toit », le 02 avril 2020  

    Colloque organisé par l'Institut droit et économie d'Agen, Université de Bordeaux, en partenariat avec l’Énap.

    Ugo Bellagamba, « Les Avocats et les Principes », le 19 mars 2020  

    Colloque organisé par le CERHIIP (Aix-Marseille Université), avec le soutien des Barreaux d'Aix et de Marseille, ainsi que de la Société Internationale d'histoire de la Profession d'Avocat.

    Ugo Bellagamba, « Education des citoyens, éducation des gouvernants », le 19 septembre 2019  

    XVIIe colloque international de l’Association Française des Historiens des Idées Politiques (AFHIP)

    Ugo Bellagamba, « Les lois de la robotique d’Asimov et le Droit », le 26 avril 2019  

    Organisé par le Laboratoire de recherche du CEIPI, sous la direction scientifique de Franck Macrez, Maître de conférences au CEIPI

    Ugo Bellagamba, « Intelligence artificielle et citoyenneté », le 07 mars 2019  

    Organisé par la Fablex-DL4T dans le cadre de son cycle « Droit & Science-Fiction »

    Ugo Bellagamba, « Pensée politique et propriété », le 17 mai 2018 

    Ugo Bellagamba, « Enjeux philosophiques du droit coutumier », le 14 mai 2018 

    Ugo Bellagamba, « Le droit augmenté », le 28 mars 2018  

    Colloque organisé par l'IFR Interactions

    Ugo Bellagamba, « Peine et Utopie. Les représentations de la sanction dans les œuvres utopiques, des temps modernes jusqu'à la fin du XXe siècle », le 07 décembre 2017  

    Organisé par le laboratoire ERMES

    Ugo Bellagamba, « Avocats, histoire et culture », le 01 décembre 2017  

    Colloque SIHPA, Société Internationale d’Histoire de la Profession d’Avocat

    Ugo Bellagamba, « Joseph Louis Elzéar Ortolan, juriste toulonnais, français et européen », le 16 novembre 2017 

    Ugo Bellagamba, « La quête de l'éducation citoyenne idéale : méthodes et moyens pédagogiques en utopie », le 09 novembre 2016 

    Ugo Bellagamba, « Entre normes et sensibilité : Droit et Musique », le 30 juin 2016  

    L’objet du colloque sera d’envisager l’examen des rapports intrinsèques qui lient les deux domaines, non seulement dans leurs aspects juridico-structurels, mais aussi esthétiques, plastiques et ontologiques.

    Ugo Bellagamba, « Les avocats en temps de guerre. Représentations d'une profession face à la crise », le 11 décembre 2014 

    Ugo Bellagamba, « Du lieutenant criminel au juge d’instruction », le 11 janvier 2013 

    Ugo Bellagamba, « Groupes d'intérêt et gouvernement local », le 20 juin 2012 

    Ugo Bellagamba, Sylvie Allouche, Ariel Kyrou, « Table ronde " Le temps dans la science-fiction " », Cycle de conférences sur le temps, " 2062, aller-retour vers le futur ", Paris, le 17 mars 2012 

    Ugo Bellagamba, Sylvie Allouche, Jeanne A. Debats, Yann Olivier, Pierre Bordage [et alii], « Table ronde " L'auteur de science-fiction est-il un historien du futur ? " », Utopiales, Festival international de science-fiction, Nantes, le 09 novembre 2011 

    Ugo Bellagamba, « Synthèse du Colloque sur la rhétorique démocratique en temps de crise », Rhétorique démocratique en temps de crise, Nice, le 20 janvier 2011 

    Ugo Bellagamba, « L'influence politique et juridique des îles Britanniques en Europe », le 16 septembre 2010 

  • Ugo Bellagamba, 1. Définition du droit - 1/3 Approche historique et anthropologique 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Jérôme Dejonghe, Le droit comme poésie (XVIe-XVIIIe siècles). Une étude sur la langue du droit., thèse en cours depuis 2024   

    Appréhender le droit comme poésie apparaît a priori comme une gageure, tant ces notions peuvent paraître contradictoires. En effet, comme l'indique la juriste québécoise Claire-Hélène Lavigne, si le droit est le domaine du savoir rationnel et de la pensée analytique, la poésie apparaît quant à elle comme le lieu des effusions lyriques. Pourtant, des études d'histoire du droit montrent qu'il a existé un droit écrit sous forme poétique, et même, une poésie juridique. C'est dans cette contradiction apparente, qui unit droit et poésie plus qu'elle ne les désunit, que s'inscrit cette thèse. En effet, droit et poésie sont deux matières qui ont pour point commun d'exiger de ceux qui les pratiquent la maîtrise de règles, d'un code, et plus généralement d'un formalisme précis. Il n'est pas étonnant que l'appréhension de formes poétiques, qui nous semblent normalement étrangères à la littérature juridique, interpelle nos consciences contemporaines, si habituées au pragmatisme stylistique, à l'efficacité. Du point de vue du juriste, la langue apparaît comme l'outil nécessaire, aussi bien pour transmettre la norme juridique, que pour l'appliquer, la défendre ou s'en défendre. À ce titre, la langue se doit d'être strictement maîtrisée par le juriste, au risque de trahir la finalité de la règle de droit, et de mettre en péril l'intégrité du corps social que celle-ci est censée régler. La langue et ses structures font donc l'objet d'un contrôle strict, et ce contrôle répond lui-même à des règles, voire des codes, qui ne peuvent pas, sans risque, être dépassées. Ainsi, connaître le droit, comprendre les phénomènes juridiques et leur évolution, passe aussi par l'analyse même des structures linguistiques qui les sous- tendent. Penser le droit, c'est également comprendre pourquoi on l'écrit de telle ou telle manière. C'est aussi la justification de mon projet de thèse. À ce titre, cette thèse veut répondre à plusieurs interrogations contemporaines des milieux juridiques. Parmi le nombre important de documents juridiques publiés ces dernières années témoignant de l'amplitude nouvelle avec laquelle s'est développée la réflexion autour des formes du droit, l'étude récente du Conseil d'Etat du 25 septembre 2016 intitulée « Simplification et qualité du droit » démontre parfaitement en quoi s'intéresser aux formes qu'épouse la norme juridique n'est pas un sujet de réflexion en apesanteur. Rappelant que « la dégradation de la qualité du droit, rendant urgent un changement profond de culture normative » dure depuis plus de 25 ans, il préconise la clarification et donne pour objectif une meilleure accessibilité à la norme juridique. Du point de vue du Conseil d'Etat, cette solution est la seule possible, tant l'époque contemporaine fait reposer toute « éthique du langage » juridique saine sur le respect de règles rationnelles qui ont bien souvent pour but la clarté et l'objectivité. Cependant, il n'en a pas toujours été ainsi, et c'est l'honneur de l'histoire du droit que de le rappeler. Entre le XIIe et le XIVe siècle, la langue du droit emprunte beaucoup aux récits lyriques, mythiques ou poétiques, et ce n'est qu'à partir du XVe siècle que les choses commencent à changer. Cette mise à l'écart des formes les plus précieuses, les plus virtuoses du langage, dans les matières juridiques, au profit de formes plus brèves, plus concises, plus claires et plus rationnelles, a souvent été envisagé comme un progrès. Mais cela a-t-il été véritablement le cas ? Pour répondre à cette question, il nous faudra sortir des représentations héritées de nos modèles contemporains qui sont profondément ancrés dans nos imaginaires. De ce point de vue, c'est le travail du chercheur en histoire du droit de comprendre, non seulement le contexte qui provoque ce glissement de la complexité littéraire à la simplicité formelle, mais de surcroît, d'identifier les points de bascule qui l'ont rendu possible : telle est aussi l'ambition de cette thèse.

    Florent Montoya, Les réformes du droit social en France au prisme de la pensée politique (1848-1945), thèse en cours depuis 2023 en co-direction avec Olivier Vernier   

    Cette thèse ambitionne de croiser les approches et les méthodes de l'histoire du droit social et de l'histoire des idées politiques afin d'analyser les réformes majeures du droit social en France (droit du travail et droit de la protection sociale), de la Seconde République à la Libération (1848-1945), au prisme de la pensée politique française, en s'appuyant sur des sources variées (Archives nationales, Fonds privés, Musée social, sources normatives, débats parlementaires, œuvres politiques, bibliographie scientifique, articles de presse...). Cette recherche permettra de mettre en lumière la part des différents enjeux sociaux de ces réformes et la façon dont les auteurs politiques s'en sont saisis : la question du travail des enfants, la place des femmes dans le monde du travail ouvrier, la redéfinition de l'égalité citoyenne face au travail, la délicate et ambiguë mise en place d'un nouveau contrat social, et le choix corrélatif de modèles de protection sociale en France.

    Wilmer Vietti ramus, Portrait d'une intellectuelle férue d'Antique. Représentations du droit et de la justice dans l'oeuvre de Marrguerite Yourcenar, thèse en cours depuis 2022 en co-direction avec Michele Rosboch   

    La thèse vise à d'analyser pour la première fois l'œuvre de Marguerite Yourcenar sous l'angle de l'histoire du droit et des idées politiques, en essayant de mettre en lumière les passages dans lesquels l'auteur utilise sa plume pour reconstituer les modèles et les pratiques juridiques du passé. En effet, pour un historien du droit et des idées politiques, la richesse de l'œuvre yourcenarienne réside dans le fait que la plupart de ses romans explorent des époques historiques différentes et très dense d'événements majeurs pour l'histoire de la discipline. Il faudra comprendre quel regard est porté par un auteur si imprégné de réminiscences de l'Antique sur l'évolution des institutions et du droit, sur les doctrines politiques contemporaines et anciennes. Pour ce faire, il s'agira donc d'étudier une représentation littéraire des grands phénomènes juridiques et institutionnels et voir comment ils sont appréhendés par une des plus grandes écrivaines du XX siècle. L'aboutissement d'un tel travail consistera à déterminer si en matière d'histoire du droit et des institutions les livres de Marguerite Yourcenar sont des objets d'exploration entre droit et littérature.

    Yan-Erick Fajon, Les représentations du juge criminel dans la pensée politique française (1748-1791), thèse soutenue en 2019 à Université Côte dAzur ComUE, membres du jury : Jérôme Ferrand (Rapp.), Laurent Reverso (Rapp.), Marc Ortolani   

    Cette thèse sur la fin de l’Ancien Régime s’ étend de 148 à 1791. Ce travail de recherche est une exploration de la figure judiciaire et de ses représentations savantes et populaires sur la période donnée. Ainsi Les philosophes du XVIIIème siècle contribue largement grâce à leurs théories politiques à un renouveau théorique des représentations judiciaires. Ce renouveau s’accompagne également d’une fécondité littéraire dans le genre utopique. Ceci est bien la preuve que la question pénale est une question politique à la veille de la Révolution Française. Ce travail de renouveau judiciaire se poursuit avec l’Assemblée Nationale Constituante entre 1789 et 1791. Il se poursuit sous un angle pratique. C’est probablement ici que se situe la rupture entre les députés constituants et les philosophes des Lumières. Les premiers vont mettre en place un système judiciaire où seule la logique existe. Ce système est motivé par une haine du juge pénal du XVIIIème siècle. Les second, les philosophes, critiquaient le juge dans un souci d’exigence de liberté. Ils sont à ce titre le prolongement de l’humanisme et les précurseurs du libéralisme.

  • Alexia Bedeville, La pensée politique de Gustave de Molinari : l'affirmation d'un libéralisme intransigeant, thèse soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Éric Gasparini, membres du jury : Karine Deharbe (Rapp.), Jean-François Brégi, Pierre Garello et Julien Broch   

    L’œuvre de Gustave de Molinari (1819 – 1912) est fondamentalement individualiste et antiétatiste. Considéré comme l’un des représentants les plus radicaux de l’école libérale française du XIXe siècle, cet auteur manifeste un engagement inébranlable en faveur de la libération des forces productives humaines et fait preuve d’une conviction sans faille dans les vertus organisatrices de la liberté. Au fil de ses contributions, il développe un libéralisme intransigeant dont la dimension englobante imprègne tous les champs d’analyse. Inspiré par le scientisme, Molinari élabore une doctrine tout à fait rigoureuse et fait du libéralisme économique un outil d’analyse et de résolution des problèmes de la société industrielle naissante du XIXe siècle. Sa doctrine éclaire ainsi la démarche de l’individu confronté au circuit économique, repose sur la certitude du caractère libérateur des mécanismes du marché et de l’universalité du modèle économique

    Meghann Fernandez, La papauté et le pouvoir politique dans l'Italie de la Renaissance, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Éric Gasparini, membres du jury : Stéphanie Blot-Maccagnan (Rapp.), Jean-Philippe Agresti et Caroline Regad   

    Italie phare selon les mots de Jacques Le Goff, Italie proie durant les invasions étrangères ou simple « expression géographique » selon le prince de Metternich, l’Italie a depuis son premier souffle offert à l’histoire du monde de nombreux visages. A ce titre, elle fait figure de véritable étrangeté dans le paysage européen actuel. Une Italie politique et religieuse dans une Europe intensément laïque. Une toute jeune nation au milieu de patries millénaires. Un pays où, encore aujourd’hui, politique et religion marchent main dans la main. Où les consciences s’éveillent à la messe comme dans l’isoloir. Un pays où l’humain cherche désespérément à toucher du doigt le divin. Où le divin lui-même devient humain en la personne des successeurs de Saint-Pierre, pendants aussi appréciés que redoutés des dirigeants temporels italiques. Or, si l’Italie occupe une telle place pour notre humanité, c’est avant tout du fait de la dichotomie qui l’a toujours habitée. Âme guerrière et conquérante autant qu’émanation sanctifiée de la religion catholique, elle est la terre qu’humain et divin se sont disputés pendant des décennies. Et c’est à la Renaissance que ce combat atteint son apex. Car temporel et spirituel furent animés d’une même tension créatrice dans leur âpreté à « faire l’Italie » et leurs affrontements incessants allaient façonner l’essence même de l’Italie d’aujourd’hui, lui donnant ce caractère bicéphale qui est probablement l’un des aspects les plus constitutifs de l’identité italienne actuelle. Et lui confère une spécificité sans pareille en Europe

    Laid Masmoudi, La réhabilitation du patrimoine architectural et urbain des médinas marocaines , thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Norbert Rouland   

    L’urbanisme s’intéresse principalement à l’espace et aux temporalités urbaines. Les dynamiques socio-spatiales sont en perpétuelle interaction. La ville s’apprécie en regard des dynamiques y afférentes ; lesquelles résultent des effets réciproques de l’espace et la société. L’espace est un produit de la société ; la relation à ce propos n’est ni totalement causale ni subséquente, elle est plutôt interactionnelle. La médina peut être considérée comme une arène où des intérêts sont en conflit. Malheureusement, depuis longtemps, les intérêts collectifs ont subi la loi des intérêts individuels qui ne voient que le court terme. Si aucune issue n’est envisageable, la médina ira tout droit, à long terme, vers sa ruine voire sa disparition. Et pour trouver une issue à cette situation, il est donc essentiel de proposer une nouvelle urbanité à la médina, c’est-à-dire un horizon de développement intégré correspondant aux besoins d’une agglomération moderne, mais dans une ville gardienne de son histoire et de son patrimoine. Et pour y arriver, il est urgent de procéder à un processus de mise en valeur et de sauvegarde de cet héritage urbain de plus en plus menacé. Il est temps donc d’entamer des pistes de réflexion et de collaboration dans le but d’arriver à asseoir un plan d’action dédié à mettre en valeur la médina pour lui redonner vie et non pas de la considérer comme un simple quartier parmi d’autres

    Laid Masmoudi, La réhabilitation du patrimoine architectural et urbain des médinas marocaines, thèse soutenue en 2018 sous la direction de Norbert Rouland, membres du jury : Fouzi Rherrousse, Jahiel Ruffier-Méray-Coucourde et Christian Bruschi   

    L’urbanisme s’intéresse principalement à l’espace et aux temporalités urbaines. Les dynamiques socio-spatiales sont en perpétuelle interaction. La ville s’apprécie en regard des dynamiques y afférentes ; lesquelles résultent des effets réciproques de l’espace et la société. L’espace est un produit de la société ; la relation à ce propos n’est ni totalement causale ni subséquente, elle est plutôt interactionnelle. La médina peut être considérée comme une arène où des intérêts sont en conflit. Malheureusement, depuis longtemps, les intérêts collectifs ont subi la loi des intérêts individuels qui ne voient que le court terme. Si aucune issue n’est envisageable, la médina ira tout droit, à long terme, vers sa ruine voire sa disparition. Et pour trouver une issue à cette situation, il est donc essentiel de proposer une nouvelle urbanité à la médina, c’est-à-dire un horizon de développement intégré correspondant aux besoins d’une agglomération moderne, mais dans une ville gardienne de son histoire et de son patrimoine. Et pour y arriver, il est urgent de procéder à un processus de mise en valeur et de sauvegarde de cet héritage urbain de plus en plus menacé. Il est temps donc d’entamer des pistes de réflexion et de collaboration dans le but d’arriver à asseoir un plan d’action dédié à mettre en valeur la médina pour lui redonner vie et non pas de la considérer comme un simple quartier parmi d’autres