Natalie Fricero

Professeur émérite
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Science Politique

Centre d'Études et de Recherche en Droit des Procédures
  • Natalie Fricero, Adrian Stoica, Marc Schmitz, Patrick Gielen, Frédérique Ferrand, Robert W. Emerson (dir.), L'efficacité du titre judiciaire et son exécution, Bruylant et Strada lex, 2024, 363 p.  

    Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration scientifique menée par l’Université Ovidius de Constanta, Roumanie, et l’Union Internationale des Huissiers de Justice. La collaboration entre universitaires et praticiens du droit est essentielle pour de nombreux aspects du domaine juridique et pour son développement en général. Ce volume se penche ici sur les deux phases du processus civil : l’effectivité du titre judiciaire, qui est représentée par la décision de justice ordonnée par le tribunal compétent en première phase de processus civil, et qui, pour être effective, doit être délivrée dans le respect de la loi, être claire et énoncer avec précision les droits et obligations des parties impliquées dans le litige ; et l’exécution du titre judiciaire, qui implique la manière d’exécuter, avec l’aide de la coercition de l’État, les dispositions du jugement prononcé pour assurer le respect des droits et obligations établis par le tribunal. L’efficacité de l’exécution du titre judiciaire en tant que deuxième phase du processus civil dépend de la capacité des autorités compétentes (par exemple, les huissiers) à faire respecter ce titre et à garantir l’exécution correcte et avec célérité de ces dispositions. Au regard de ces considérations, les travaux de ce livre, compilés par des universitaires et praticiens prestigieux, susciteront certainement l’intérêt des théoriciens et professionnels du droit, et pourquoi pas des étudiants ou doctorants intéressés par l’étude de la doctrine et de la jurisprudence pertinentes en matière des deux phases du processus civil : jugement et exécution.3

    Natalie Fricero, Procédure civile: cours intégral et synthétique, 21e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2024, Mémentos, 278 p.  

    La procédure civile est une matière essentielle, parce qu’elle organise le règlement des conflits d’intérêt privé, soit par le recours à des processus amiables (conciliation, médiation), soit par le biais d’un procès équitable devant un tribunal. Le droit au juge est un droit de l’Homme, dont le contenu évolue en fonction des nouveaux enjeux sociaux, techniques, économiques et démocratiques, ce qui explique les réformes incessantes dont il fait l’objet. La nouvelle édition de ce livre est illustrée des références jurisprudentielles et doctrinales les plus récentes. Cette édition 2024/25 intègre le décret du 29 juillet 2023 qui s'applique à toutes les instances d'appel introduites à compter du 1er septembre 2024. La nouvelle procédure est exposée dans le détail, l'ancienne est uniquement mentionnée à titre de comparaison, même si elle continue à régir les instances introduites avant le 1er septembre 20024.

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-Bethan, Les institutions judiciaires: cours intégral et synthétique + tableaux et schémas, 13e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2024, Mémentos, 280 p.  

    Le droit au juge est un droit de l'Homme... tout l'Etat de droit est donc contraint de mettre en place des organes dont la mission est de trancher les contestations que lui soumettent les citoyens, quelle qu'en soit la nature : contentieux privé, contentieux pénal ou contentieux administratif. Cet ouvrage est une présentation claire et structurée des différents organes de la Justice, des principes fondamentaux qui garantissent une justice de qualité dans le respect des droits essentiels des justiciables et des acteurs qui animent les institutions judiciares. Cette nouvelle édition est à jour de toutes les dispositions législatives et réglementaires applicables et notamment le décret du 28 juin 2024 pris pour l'application de la loi organique du 20 novembre 2023 relative à l'ouverture, à la modernisation et à la responsabilité du corps judiciaire.

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-Bethan, Anaïs Danet, Procédure civile, 6e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2023, Manuels, 909 p.    

    La procédure civile est la discipline qui étudie le déroulement du procès civil, de la formation de la demande en justice à la décision rendue par le juge et aux éventuelles voies de recours exercées, ainsi que des procédures de règlement amiable des litiges. Il s'agit d'une matière fondamentale dans le champ du droit privé qui figure au programme de tous les examens et concours d'accès aux professions judiciaires. La nouvelle édition de cet ouvrage, entièrement rénové, adopte une approche moderne de la matière, qui se traduit, d'une part, par une conception intégrative de la justice civile, ménageant une large place aux modes amiables de résolution des différends et à l'office conciliatoire du juge, et d'autre part, par une grande sensibilité aux enjeux contemporains de la justice et à la dynamique de la procédure au regard des objectifs de développement durable, de nombreuses perspectives d'évolution étant envisagées. La matière fait l'objet d'un traitement exhaustif, chaque thème étant abordé sous ses aspects tant théoriques que pratiques, tant positifs qu'historiques. L'ouvrage ne laisse de côté aucune des thématiques de la matière, des plus classiques (théorie de l'action, de la compétence, de l'instance, du jugement, différentes procédures de droit commun et spéciales) aux plus récentes) (impact des intelligences artificielles génératives, formalisme numérique, influence du droit de l'Union européenne). L'ouvrage se destine aux étudiants (de la licence au master) et aux chercheurs mais également aux professionnels soucieux d'approfondir certaines questions ou de se mettre à jour ainsi que, plus largement, à toutes les personnes intéressées par la justice civile. Il s'emploie, par un style pédagogique, à rendre son propos accessible, synthétique et précis, s'appuyant sur un vaste corpus de textes et de jurisprudence. L'ouvrage est idéal pour la révision de l'examen d'entrée au CRFPA et du concours d'accès à l'ENM

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-Bethan, Les institutions judiciaires: cours intégral et synthétique + tableaux et schémas, 12e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2023, Mémentos, 272 p.  

    "Le droit au juge est un droit de l'homme... tout État de droit est donc contraint de mettre en place des organes dont la mission est de trancher les contestations que lui soumettent les citoyens, quelle qu'en soit la nature : contentieux privé, contentieux pénal ou contentieux administratif. Cet ouvrage est une présentation claire et structurée des différents organes de la justice, des principes fondamentaux qui garantissent une justice de qualité dans le respect des droits essentiels des justiciables et des acteurs qui animent les institutions judiciaires. Cette nouvelle édition est à jour de toutes les dispositions législatives et réglementaires en 2023."

    Natalie Fricero, Procédure civile: cours intégral et synthétique, 20e éd., Gualino, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2023, Mémentos, 269 p.  

    La procédure civile est une matière essentielle, parce qu’elle organise le règlement des conflits d’intérêt privé, soit par le recours à des processus amiables (conciliation, médiation), soit par le biais d’un procès équitable devant un tribunal. Le droit au juge est un droit de l’Homme, dont le contenu évolue en fonction des nouveaux enjeux sociétaux, techniques, économiques et démocratiques, ce qui explique les réformes incessantes dont il fait l’objet. Cette édition 2023 intègre le décret n° 2023-686 du 29 juillet 2023 portant mesures favorisant le règlement amiable des litiges devant le tribunal judiciaire (entré en vigueur le 1er novembre 2023) ainsi que les dispositions du projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de la Justice 2023-2027

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 20e éd., Gualino, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2023, Les carrés, 166 p.    

    Une présentation de la procédure civile à jour des dispositions de la loi pour la confiance dans la justice. La procédure civile définit d'abord les conditions de la mise en œuvre du droit d'accès à un tribunal et établit des juges compétents pour statuer. Puis elle organise le déroulement du procès jusqu'à l'obtention d'un jugement, en déterminant les principes fondamentaux d'un procès équitable (respect de la contradiction, délai raisonnable, égalité des armes). Elle détermine ensuite les conditions d'élaboration du jugement, ainsi que les attributs dont il est doté pour que la décision du juge acquière l'autorité de la chose jugée et institue des mécanismes procéduraux permettant de contester la décision (voies de recours). Enfin, la procédure civile réglemente les conditions de l'exécution des jugements (force exécutoire, signification). C'est ce cheminement qui est présenté dans cet ouvrage, composé de 4 parties : les droits au juge ; la compétence ; la procédure ; les voies de recours.Seules les procédures civiles d'exécution (saisies) ne seront pas traitées dans cet ouvrage, puisqu'elles sont étudiées dans un livre autonome du même auteur dans la même collection. Cette nouvelle édition 2023 tient compte de l'actualité législative et jurisprudentielle la plus récente et intègre les annonces du ministère de la Justice lors des états généraux de la justice qui renouvelle sa volonté de développer le règlement à l'amiable avec la création d'une "audience de règlement amiable" qui devrait permettre au juge d'avoir un rôle de conciliateur en réunissant les parties au début de la procédure (objectif : délais "divisés par deux" d'ici 2027). Points forts Réviser et faire un point actualisé À jour des dernières évolutions législatives, réglementaires et jurisprudentielles L'essentiel des connaissances indispensables sur la matière

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-Bethan, L'essentiel des institutions judiciaires, Gualino, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2023 

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-Bethan, L’Essentiel des Institutions judiciaires, 13e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Les Carrés, 171 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des procédures civiles d'exécution, 11e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Les Carrés, 180 p. 

    Natalie Fricero, Procédures civiles d'exécution: cours intégral et synthétique, 11e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2022, Mémentos ( Apprendre utile ), 280 p.  

    Les procédures civiles d'exécution, parfois dénommées voies d'exécution, regroupent l'ensemble des moyens de droit dont dispose un créancier pour obtenir le paiement d'une dette que le débiteur n'a pas acquittée spontanément. Si tout créancier a un droit fondamental à obtenir son dû, le droit de l'exécution doit aussi ménager les intérêts légitimes du débiteur. Les procédures civiles d'exécution font ainsi l'objet de réformes constantes, parce qu'elles traduisent des enjeux majeurs, économiques, sociaux et humains et que l'état doit garantir un système d'exécution forcée simple, rapide, peu coûteux et performant. Ces règles figurent dans le Code des procédures civiles d'exécution. Cet ouvrage présente l'essentiel des connaissances en matière d'exécution : il expose les moyens de pression (astreinte, contrainte judiciaire), les modes amiables de recouvrement, les mesures conservatoires, et les mesures dites d'exécution, sur les biens du débiteur (saisies) ou sur sa personne (expulsion). Cette nouvelle édition est une présentation claire et structurée des procédures civiles d'exécution. Elle intègre les derniers textes législatifs et règlementaires.

    Natalie Fricero, Procédure civile: cours intégral et synthétique, 19e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2022, Mémentos, 273 p.  

    La procédure civile est une matière essentielle, parce qu'elle organise le règlement des conflits d'intérêt privé, soit par le recours à des processus amiables (conciliation, médiation), soit par le biais d'un procès équitable devant un tribunal. Le droit au juge est un droit de l'Homme, dont le contenu évolue en fonction des nouveaux enjeux sociétaux, techniques, économiques et démocratiques, ce qui explique les réformes incessantes dont il fait l'objet. Cette nouvelle édition 2022 intègre les dispositions de la loi pour la confiance dans la justice notamment les décrets d'application dont le dernier du 25 février 2022 favorisant le recours à la médiation judiciaire devant toutes les juridictions. L'auteur illustre ses propos des références jurisprudentielles et doctrinales les plus récentes.

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 19e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2022, Les carrés, 164 p. 

    Natalie Fricero, Frédérique Ferrand, Serge Guinchard, Monique Bandrac, Corinne Bléry [et alii], Droit et pratique de la procédure civile 2021/2022. Droit interne et européen, Dalloz, 2021 

    Natalie Fricero, Procédures civiles d'exécution, 10e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2021, 286 p.  

    Les procédures civiles d'exécution, parfois dénommées voies d'exécution, regroupent l'ensemble des moyens de droit dont dispose un créancier pour obtenir le paiement d'une dette que le débiteur n'a pas acquittée spontanément. Cet ouvrage présente l'essentiel des connaissances en matière d'exécution : il expose les moyens de pression (astreinte ou contrainte judiciaire), les modes amiables de recouvrement, les mesures conservatoires, et les mesures dites d'exécution, sur les biens du débiteur (saisies) ou sur sa personne (expulsion). Cette nouvelle édition 2021 intègre les dispositions de la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 et du décret n° 2020-950 du 30 juillet 2020 qui ont apporté des aménagements et reporté l'entrée en vigueur de certaines dispositions de la loi du 23 mars 2019 de programmation 2019-2022 et de réforme de la justice.

    Natalie Fricero, Procédure civile: cours intégral et synthétique, préparation au CRFPA, 18e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2021, Mémentos, 271 p.  

    La procédure civile est une matière essentielle, parce qu'elle organise le règlement des conflits d'intérêt privé, soit par le recours à des processus amiables (conciliation, médiation), soit par le biais d'un procès équitable devant un tribunal. Le droit au juge est un droit de l'Homme, dont le contenu évolue en fonction des nouveaux enjeux sociaux, techniques, économiques et démocratiques, ce qui explique les réformes incessantes dont il fait l'objet. La nouvelle édition de ce livre est illustrée des références jurisprudentielles et doctrinales les plus récentes. Cette édition 2021 intègre le projet de loi pour la confiance dans l'institution judiciaire adopté par l'Assemblée nationale le 25 mai 2021, et soumis au Sénat en septembre 2021.

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-Bethan, Les institutions judiciaires: cours intégral et synthétique + outils pédagogiques, 11e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2021, Mémentos, 268 p.  

    Le droit au Juge est un droit de l'Homme... tout État de droit est donc contraint de mettre en place des organes dont la mission est de trancher les contestations que lui soumettent les citoyens, quelle qu'en soit la nature : contentieux privé, contentieux pénal ou contentieux administratif. Cet ouvrage est une présentation claire et structurée des différents organes de la Justice, des principes fondamentaux qui garantissent une justice de qualité dans le respect des droits essentiels des justiciables et des acteurs qui animent les institutions judiciaires. Cette nouvelle édition intègre le projet de loi pour la confiance dans l'institution judiciaire (adopté par l 'Assemblée nationale le 25 mai 2021, en discussion au Sénat en sept. 2021).

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 18e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2021, Les carrés, 166 p. 

    Natalie Fricero, Procédure civile, 16e éd., Gualino, un savoir faire de Lextenso, 2020, 261 p. 

    Natalie Fricero, Procédures civiles d'exécution, 9e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2020, 278 p. 

    Natalie Fricero, Soraya Amrani-Mekki, Matthieu Babin, Bernard Beignier, Matthieu Boccon-Gibod [et alii], La réforme de la procédure civile, LexisNexis, 2020, Actualité, 240 p.  

    Le décret n° 2019-1133 du 11 décembre 2019 portant réforme de la procédure civile vient parachever la réforme de la Justice opérée par la loi du 23 mars 2019. Trois autres décrets viennent compléter cette réforme (décret du 17 décembre 2019 relatif à la procédure contentieuse et à la séparation de corps et au divorce sans intervention judiciaire, décret du 20 décembre 2019 relatif à la procédure accélérée au fond devant les juridictions judiciaires, décret du 30 décembre 2019 relatif à la simplification du contentieux de la sécurité sociale). Les principales mesures de la réforme seront étudiées au travers de plusieurs axes : le tribunal judiciaire (fusion des TGI et TI, nouvelle organisation judiciaire, écritures devant le TJ, juge du contentieux de la protection) ; l'action en justice (actes de saisine des juridictions, procédure avec représentation obligatoire, assignations et requêtes devant le TJ) ; l'instance (procédure participative, procédures rapides, exécution provisoire de droit) ; les voies d'exécution (juge de l'exécution...) ; les contentieux spécifiques (procédure commerciale, les procédures familiales, la procédure de divorce, le contentieux de la sécurité sociale) ; tableau sur les entrées en vigueur de la loi du 23 mars 2019.

    Natalie Fricero, Marie-Cécile Lasserre (dir.), Nouvelles procédures civiles, nouvelles procédures professionnelles ?: bilan et perspectives, L'Harmattan, 2020, Droit privé et sciences criminelles, 170 p. 

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-Bethan, Les institutions judiciaires: cours intégral et synthétique, outils pédagogiques, 10e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2020, Mémentos, 250 p.  

    Un panorama des différents organes de la justice et de leur fonctionnement après la réforme de la justice de 2019. Le droit au Juge est un droit de l'Homme consacré par de nombreuses dispositions internationales et internes. Tout Etat de droit est donc contraint de mettre en place des organes dont la mission est de trancher les contestations que lui soumettent les citoyens, quelle qu'en soit la nature : contentieux privé, contentieux pénal ou contentieux administratif. Cet ouvrage est une synthèse claire, structurée et accessible des différents organes de la Justice, des principes fondamentaux qui garantissent une justice de qualité dans le respect des droits essentiels des justiciables et des acteurs (juges, magistrats, auxiliaires de justice) qui animent les institutions judiciaires. Cette nouvelle édition intègre les dispositions de la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme de la justice et les décrets d'application. Points forts - Acquérir les connaissances qui me sont nécessaires - Un cours clair, structuré et accessible pour l'étudiant - A jour des dernières évolutions législatives et jurisprudentielles.

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-Bethan, Les institutions judiciaires, Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2020 

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-Bethan, L'essentiel des institutions judiciaires, 12e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2020, 173 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 17e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2020, 163 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des procédures civiles d'exécution, 10e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2020, 178 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 16e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2019, 154 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des procédures civiles d'exécution, 9e éd., Gualino une marque de Lextenso, 2019, Les Carrés, 180 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des institutions judiciaires, 11e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2019, 174 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des institutions judiciaires, 10e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2018, Les Carrés, 164 p. 

    Natalie Fricero, Les institutions judiciaires: les principes fondamentaux de la justice, les organes de la justice, les acteurs de la justice, 9e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2018, Fac universités ( Mémentos LMD ), 248 p. 

    Natalie Fricero, Procédure civile: le droit au procès et au règlement amiable, le droit du procès, le droit au renouvellement du procès, 15e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2018, 251 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des procédures civiles d'exécution, 8e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2018, 167 p. 

    Natalie Fricero, Procédures civiles d'exécution: voies d'exécution, procédures de distribution, 8e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2018, 264 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 15e éd., Gualino éditeur, Lextenso éditions, 2018, 154 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des institutions judiciaires, 9e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Les Carrés, 159 p. 

    Natalie Fricero, Les institutions judiciaires: les principes fondamentaux de la justice, les organes de la justice, les acteurs de la justice, 8e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Fac universités ( Mémentos LMD ), 232 p. 

    Natalie Fricero (dir.), Le guide des modes amiables de résolution des différends (MARD), 3e éd., Dalloz, 2017, Guides Dalloz, 861 p.  

    La Justice du XXIe siècle est plurielle, et les modes amiables de résolution des différends y occupent une place éminente. Le corps social et les opérateurs économiques expriment des besoins nouveaux auxquels les MARD offrent une réponse adaptée. La contractualisation des processus de résolution des conflits affecte déjà le droit interne (différends familiaux, par exemple) et l'Union européenne les considère comme un facteur de sécurité juridique et de développement économique et social. L'office du juge se renouvelle : si la conciliation a toujours fait partie de sa mission, son office d'homologation se développe. La 3e édition de ce guide rend compte des nouveaux exemples de médiation et de conciliation institués en 2016 et 2017, de la médiation en ligne pour les litiges de consommation aux nombreuses réformes de la justice du XXIe siècle. Parmi les thèmes traités, figurent les médiations institutionnelles, les médiations pénale et administrative, le recouvrement amiable et le nouveau divorce par consentement mutuel extrajudiciaire. Pour chaque type de résolution amiable, sont présentés les conditions de mise en place, le statut du tiers conciliateur ou médiateur, la nature juridique de l'accord obtenu et son homologation, les conséquences juridiques de l'absence d'accord. Les intéressés et leurs conseils pourront ainsi choisir le mode amiable le plus approprié à leur situation. Des chapitres de synthèse permettent un parcours rapide de la matière. Des exemples d'actes, de courriers et des tableaux synoptiques complètent les développements. Magistrats, médiateurs, conciliateurs de justice, avocats, huissiers de justice, notaires, juristes des entreprises et des associations disposent ainsi d'un outil pratique pour choisir une voie de résolution optimale. Les candidats au CRFPA ou à l'ENM, les élèves avocats et auditeurs de justice le consulteront avec profit.

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 14e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Les carrés ( Droit ), 152 p. 

    Natalie Fricero, Procédure civile: le droit au procès, le droit du procès, le droit au renouvellement du procès, 14e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Fac Universités, 248 p. 

    Natalie Fricero, Procédures civiles d'exécution: voies d'exécution, procédures de distribution, 7e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Fac universités ( Mémentos LMD ), 254 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des procédures civiles d'exécution, 7e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Les Carrés ( Droit ), 163 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 13e éd., Gualino et Lextenso éditions, 2016, Les Carrés ( Droit, science politique ), 139 p. 

    Natalie Fricero, Les institutions judiciaires: les principes fondamentaux de la justice, les organes de la justice, les acteurs de la justice, 7e éd., Gualino-Lextenso éditions, 2016, Fac universités ( Mémentos LMD ), 224 p. 

    Natalie Fricero, Procédures civiles d'exécution: voies d'exécution, procédures de distribution, 6e éd., Gualino - Lextenso éditions, 2016, Fac universités ( Mémentos LMD ), 255 p. 

    Natalie Fricero, Procédure civile: le droit au procès, le droit du procès, le droit au renouvellement du procès, 13e éd., Gualino une marque de Lextenso, 2016, Fac Universités, 270 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des procédures civiles d'exécution, 6e éd., Gualino-Lextenso, 2016, Les Carrés ( Droit ), 158 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 12e éd., Gualino et Lextenso éd., 2015, Les Carrés ( Droit, science politique ), 139 p. 

    Natalie Fricero, Les institutions judiciaires: les principes fondamentaux de la justice, les organes de la justice, les acteurs de la justice, 6e éd., Gualino et Lextenso éd., 2015, Fac universités ( Mémentos LMD ), 220 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des procédures civiles d'exécution, 5e éd., Gualino et Lextenso éditions, 2015, Les Carrés ( Droit ), 160 p. 

    Natalie Fricero, Procédures civiles d'exécution: voies d'exécution, procédures de distribution, 5e éd., Gualino et Lextenso éditions, 2015, Fac universités ( Mémentos LMD ), 248 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des institutions judiciaires, 8e éd., Gualino-Lextenso éditions, 2015, Les Carrés, 144 p. 

    Natalie Fricero, Procédure civile: le droit au procès, le droit du procès, le droit au renouvellement du procès, 12e éd., Gualino et lextenso editions, 2015, Fac Universités, 271 p. 

    Natalie Fricero, Charlotte Butruille-Cardew, Linda Benraïs, Béatrice Gorchs-Gelzer, Guillaume Payan, Le guide des modes amiables de résolution des différends (MARD), 2e éd., Dalloz, 2015, Guides Dalloz, 698 p. 

    Natalie Fricero, Edouard de Leiris, Gabriele Mecarelli (dir.), Code des procédures civiles d'exécution, Éditions juridiques et techniques, 2015, 1312 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 11e éd., Gualino-Lextenso éd., 2014, Les Carrés, 137 p. 

    Natalie Fricero, Les institutions judiciaires: les principes fondamentaux de la justice, les organes de la justice, les acteurs de la justice, 5e éd., Gualino-Lextenso éd., 2014, Fac universités ( Mémentos LMD ), 211 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des institutions judiciaires, 7e éd., Gualino-Lextenso éd., 2014, Les Carrés, 138 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des procédures civiles d'exécution, 4e éd., Gualino et Lextenso, 2014, Les Carrés ( Droit, science politique ), 158 p. 

    Natalie Fricero, Procédure civile: le droit au procès, le droit du procès, le droit au renouvellement du procès, 11e éd., Gualino, 2014, Fac Universités, 255 p. 

    Natalie Fricero, Procédures civiles d'exécution: voies d'exécution, procédures de distribution, 4e éd., Gualino Lextenso, 2014, Mémentos LMD, 242 p. 

    Natalie Fricero, Charlotte Butruille-Cardew, Linda Benraïs, Béatrice Gorchs-Gelzer, Guillaume Payan, Le guide des modes amiables de résolution des différends (MARD), Dalloz, 2014, Guides Dalloz, 549 p. 

    Natalie Fricero (dir.), Procédure civile, 5e éd., LGDJ Lextenso-éditions, 2014, Manuel, 490 p. 

    Natalie Fricero, Guillaume Payan, Le droit de l'exécution et le droit de la notification et de la signification dans la jurisprudence européenne: Cour européenne des droits de l'homme, Cour de justice de l'Union européenne, 1980-2014, UIHJ Publishing, 2014, 252 p.   

    Natalie Fricero, Procédures civiles d'exécution: Voies d'exécution - Procédures de distribution, 3e éd., Gualino et Lextenso éditions, 2013, Mémentos LMD, 240 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 10e éd., Gualino-Lextenso éd., 2013, Les Carrés, 135 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des procédures civiles d'exécution, 3e éd., Gualino-Lextenso, 2013, Les Carrés ( Droit, science politique ), 158 p. 

    Natalie Fricero, Procédure civile: le droit au procès, le droit du procès, le droit au renouvellement du procès, 10e éd., Gualino, 2013, Fac Universités, 255 p. 

    Natalie Fricero, Edouard de Leiris, Gabriele Mecarelli (dir.), Code des procédures civiles d'exécution, Éditions juridiques et techniques, 2013, 1123 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel de la procédure civile, 9e éd., Gualino et Numilog, 2012, Les Carrés ( Droit, Science politique ), 133 p. 

    Natalie Fricero, L'essentiel des institutions judiciaires, 2e éd., Gualino-Lextenso éd., 2012, Les Carrés ( Droit, Science politique ), 136 p. 

    Natalie Fricero, Les institutions judiciaires: les principes fondamentaux de la justice, les organes de la justice, les acteurs de la justice, 4e éd., Gualino-Lextenso éd., 2012, Fac universités ( Mémentos LMD ), 205 p. 

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    Natalie Fricero, « Durée raisonnable et épuisement des recours interne », Recueil Dalloz, Dalloz , 2004, n°15, p. 1061   

    Natalie Fricero, « La décision de retrait du rôle du pourvoi peut constituer une mesure disproportionnée », Recueil Dalloz, Dalloz , 2004, n°14, p. 988   

    Natalie Fricero, « L'article 6, § 1er, Conv. EDH n'est pas applicable à la procédure d'aide juridictionnelle », Recueil Dalloz, Dalloz , 2003, n°33, p. 2268   

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    Natalie Fricero, « Perquisitions au domicile et sur le lieu de travail d'un journaliste, ainsi qu'au cabinet de son avocat », Recueil Dalloz, Dalloz , 2003, n°33, p. 2271   

    Natalie Fricero, « Point de départ du délai raisonnable d'un procès en responsabilité contre l'Etat », Recueil Dalloz, Dalloz , 2003, n°09, p. 592   

    Natalie Fricero, « Respect des droits de la défense devant la Cour de cassation », Recueil Dalloz, Dalloz , 2003, n°09, p. 593   

    Natalie Fricero, « Point de départ du délai raisonnable et épuisement des recours internes », Recueil Dalloz, Dalloz , 2003, n°09, p. 593   

    Natalie Fricero, « La créance de dépens trouve son origine dans la décision de condamnation », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°34, p. 2642   

    Natalie Fricero, « Droit local et vente sur adjudication : l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme est-il applicable ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°34, p. 2643   

    Natalie Fricero, « Pas de conclusions récapitulatives en matière de procédure orale », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°34, p. 2643   

    Natalie Fricero, « Délai d'appel d'un jugement du tribunal paritaire des baux ruraux non notifié », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°34, p. 2644   

    Natalie Fricero, « L'exécution d'un arrêt cassé ne peut donner lieu qu'à restitution », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°34, p. 2645   

    Natalie Fricero, « Le droit à l'exécution n'est attaché qu'aux décisions définitives et obligatoires », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°33, p. 2572   

    Natalie Fricero, « La durée raisonnable doit prendre en compte la totalité des procédures administrative et judiciaire, ainsi que le délai de départage devant le conseil des prud'hommes. », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°33, p. 2573   

    Natalie Fricero, « L'Etat ne saurait prétexter un manque de crédit pour justifier un retard excessif dans l'exécution d'une décision », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°33, p. 2574   

    Natalie Fricero, « L'art. 6, § 1 de la Conv EDH n'est pas applicable à une procédure conservatoire », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°08, p. 686   

    Natalie Fricero, « La procédure d'exécution doit être prise en compte pour déterminer la durée raisonnable du procès civil », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°08, p. 687   

    Natalie Fricero, « L'absence de communication des conclusions de l'avocat général au demandeur au pourvoi méconnaît le procès équitable », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°08, p. 687   

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    Natalie Fricero, « Un conseiller prud'homme ne peut pas exercer une mission d'assistance ou un mandat devant le conseil de prud'hommes dont il est membre », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°33, p. 2712   

    Natalie Fricero, « Comment apprécier l'antériorité de l'appel incident par rapport au désistement dans le cadre d'une procédure orale ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°33, p. 2713   

    Natalie Fricero, « Les indemnités versées sur le fondement de l'article 700 NCPC ne sont plus assimilées aux dépens et peuvent faire l'objet d'une exécution provisoire », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°33, p. 2714   

    Natalie Fricero, « Nullité de l'appel faisant grief en cas d'irrégularité sur la mention du domicile », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°33, p. 2714   

    Natalie Fricero, « Déchéance du pourvoi pour inexécution de l'arrêt », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°13, p. 1061   

    Natalie Fricero, « Le juge-commissaire peut-il présider le tribunal de commerce qui statue sur le sort de l'entreprise ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°13, p. 1062   

    Natalie Fricero, « L'aide juridictionnelle dépend du sérieux du moyen de cassation », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°13, p. 1063   

    Natalie Fricero, « Quid du juge qui statue successivement sur une demande en référés, puis sur une demande au fond tendant aux mêmes fins ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°13, p. 1067   

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    Natalie Fricero, « La notion de juste équilibre », Recueil Dalloz, Dalloz , 2000, n°18, p. 187   

    Natalie Fricero, Sophie Perez, « Accès concret et effectif à un tribunal et durée de la procédure en matière d'indemnisation des transfusés contaminés par le sida », Recueil Dalloz, Dalloz , 1999, n°31, p. 269   

    Natalie Fricero, « Le bureau d'aide juridictionnelle n'a pas à apprécier les chances de succès du pourvoi envisagé », Recueil Dalloz, Dalloz , 1999, n°31, p. 270   

    Natalie Fricero, « L'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme oblige les Etats à organiser leur système judiciaire de telle sorte que les cours et tribunaux puissent trancher dans des délais raisonnables », Recueil Dalloz, Dalloz , 1999, n°31, p. 271   

    Natalie Fricero, « Condamnation d'un avocat qui a critiqué publiquement le fonctionnement de la justice : marge d'appréciation des autorités », Recueil Dalloz, Dalloz , 1999, n°31, p. 272   

    Natalie Fricero, « La condamnation d'un journaliste ayant injurié des gardes municipaux en tant que simple citoyen peut-elle être fondée sur l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 1999, n°31, p. 272   

    Natalie Fricero, « La procédure devant la Cour de cassation ne respecte pas le principe du contradictoire dès lors que le requérant ne peut pas répondre aux conclusions de l'avocat général », Recueil Dalloz, Dalloz , 1998, n°40, p. 368   

    Natalie Fricero, « Durée déraisonnable d'une procédure relative au droit de visite accordé à la mère de deux enfants placés à l'assistance publique », Recueil Dalloz, Dalloz , 1998, n°40, p. 368   

    Natalie Fricero, « Condamnation par la Cour européenne des droits de l'homme d'un arrêt de la Cour de cassation insuffisamment motivé », Recueil Dalloz, Dalloz , 1998, n°41, p. 369   

    Natalie Fricero, « Délai déraisonnable d'une procédure d'exécution d'un acte notarié », Recueil Dalloz, Dalloz , 1998, n°41, p. 369   

    Natalie Fricero, « L'inaccessibilité d'une plage à un handicapé ne porte pas atteinte à sa vie privée et familiale », Recueil Dalloz, Dalloz , 1998, n°41, p. 371   

    Natalie Fricero, « Ingérence du pouvoir législatif dans l'administration de la justice portant atteinte au droit à un procès équitable et durée excessive de la procédure devant les juridictions civiles non conforme au délai raisonnable de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme », Recueil Dalloz, Dalloz , 1998, n°21, p. 208   

    Natalie Fricero, « Critère d'appréciation du délai raisonnable pour une affaire qui demeure pendante et revêt une complexité particulière », Recueil Dalloz, Dalloz , 1998, n°21, p. 209   

    Natalie Fricero, « L'irrecevabilité d'un pourvoi en cassation en matière civile, en raison de l'applicabilité immédiate d'une nouvelle loi de procédure entrave-t-elle le droit d'accès à un tribunal ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 1998, n°21, p. 210   

    Natalie Fricero, « Une extension de la notion de procès équitable : la consécration du droit à l'exécution du jugement », Recueil Dalloz, Dalloz , 1998, n°06, p. 74   

    Natalie Fricero, « L'impossibilité pour le plaideur de répondre aux conclusions déposées par l'avocat général constitue une violation du droit au procès équitable au sens de l'article 6, paragraphe 1, de la Convention européenne des droits de l'homme », Recueil Dalloz, Dalloz , 1997, n°43, p. 359   

    Natalie Fricero, « Le droit à la vie familiale peut être revendiqué par une famille composée d'un transsexuel, de la femme avec qui il vit et de l'enfant né grâce à une insémination artificielle avec donneur, mais l'enregistrement sur les actes de l'état civil de la paternité du transsexuel ne découle pas de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme », Recueil Dalloz, Dalloz , 1997, n°43, p. 362   

    Natalie Fricero, « Le versement effectif de l'indemnité d'expropriation permet de réaliser un juste équilibre dans lequel il faut retenir le retard dans le versement d'une indemnité complémentaire d'expropriation pour apprécier le caractère adéquat de la réparation », Recueil Dalloz, Dalloz , 1997, n°43, p. 363   

    Natalie Fricero, « Respect du principe du contradictoire : interdiction pour le demandeur dans une instance civile en cassation de répondre aux conclusions prises à l'audience par un magistrat du ministère public près la Cour de cassation », Recueil Dalloz, Dalloz , 1997, n°26, p. 208   

    Natalie Fricero, « Compatibilité avec la Convention européenne des droits de l'homme de la règle selon laquelle le pourvoi en cassation n'est recevable que si une copie intégrale de la décision avant dire droit référencée dans l'arrêt attaqué est fournie par le demandeur », Recueil Dalloz, Dalloz , 1997, n°26, p. 209   

    Natalie Fricero, « Critère d'appréciation du délai raisonnable pour une affaire qui demeure pendante et ne revêt aucune complexité particulière », Recueil Dalloz, Dalloz , 1997, n°26, p. 209   

    Natalie Fricero, « Atteinte au droit garantissant le respect de la vie familiale : privation pour une mère de ses droits de visite et parentaux à l'égard de sa fille et intérêt supérieur de l'enfant », Recueil Dalloz, Dalloz , 1997, n°26, p. 210   

    Natalie Fricero, « Atteinte à la liberté d'expression du journaliste : ordonnance de divulgation sommant un journaliste de révéler l'identité de sa source et amende infligée à ce dernier pour refus d'obtempérer », Recueil Dalloz, Dalloz , 1997, n°26, p. 211   

    Natalie Fricero, « Atteinte au droit de propriété : privation de propriété découlant de l'occupation d'urgence illégale d'un terrain », Recueil Dalloz, Dalloz , 1997, n°26, p. 211   

    Natalie Fricero, « Conformité à la Convention européenne des droits de l'homme de la saisie d'un avion dans le cadre de la lutte internationale contre le trafic de stupéfiants », Recueil Dalloz, Dalloz , 1996, n°23, p. 202   

    Natalie Fricero, « Méconnaissent les dispositions de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme relatives au droit à un procès équitable les juridictions de jugement qui ne répondent pas à certains moyens soulevés par les parties », Recueil Dalloz, Dalloz , 1996, n°23, p. 202   

    Natalie Fricero, « Le rôle du Comité de filtrage dans la procédure de contrôle de la Convention européenne des droits de l'homme », Recueil Dalloz, Dalloz , 1996, n°22, p. 195   

    Natalie Fricero, « L'acquiescement à la demande doit être certain », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 107   

    Natalie Fricero, « Si l'avoué de l'appelant doit déposer au greffe ses conclusions, dans les quatre mois de la déclaration d'appel, à peine de radiation de l'affaire, les écritures dont le dépôt est exigé ne sauraient se borner à des conclusions banales mais doivent en principe répondre aux prescriptions de l'article 954 du nouveau code de procédure civile », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 107   

    Natalie Fricero, « La demande de renvoi devant une juridiction située dans un ressort limitrophe lorsqu'un magistrat est partie au litige ne saurait être rejetée », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 108   

    Natalie Fricero, « Le jugement rendu en l'état a l'autorité de la chose jugée », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 108   

    Natalie Fricero, « Irrecevabilité du pourvoi en cassation contre une décision qui omet de statuer sur une demande », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 108   

    Natalie Fricero, « Le désistement d'instance interrompt-il la prescription ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 109   

    Natalie Fricero, « Dans le cadre d'une procédure avec représentation obligatoire, est-il possible de considérer qu'une partie est représentée alors que son avocat n'a pas remis au secrétariat-greffe la copie de l'acte de constitution ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 109   

    Natalie Fricero, « La radiation de l'appel ne rend pas pour autant caduque l'ordonnance du premier président qui a aménagé l'exécution provisoire du jugement », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 110   

    Natalie Fricero, « La radiation d'office prévue à l'article 97 du nouveau code de procédure civile, en l'absence de constitution d'avoué dans le mois de l'avis donné aux parties, suspend l'instance mais ne l'éteint pas », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 110   

    Natalie Fricero, « Lorsqu'un jugement a été rendu à la suite d'une action en justice exercée par un contribuable, la commune peut-elle être considérée comme tiers opposant au sens de l'article 583 du nouveau code de procédure civile ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 1995, n°13, p. 111   

    Natalie Fricero, « Les pouvoirs du premier président de la Cour de cassation en vertu de l'article 1009-1 NCPC : retrait du rôle et constatation de la péremption de l'instance », Recueil Dalloz, Dalloz , 1994, n°19, p. 262   

    Natalie Fricero, « Le délai de dépôt des conclusions d'appel est applicable au recours sur exequatur d'un jugement étranger », Recueil Dalloz, Dalloz , 1991, n°28, p. 243   

    Natalie Fricero, « Révocation de l'ordonnance de clôture et dépôt de pièces tardives », Recueil Dalloz, Dalloz , 1991, n°28, p. 243   

    Natalie Fricero, « La notification d'un jugement par une lettre recommandée non retirée doit être réitérée par voie de signification », Recueil Dalloz, Dalloz , 1991, n°28, p. 244   

    Natalie Fricero, « Le juge judiciaire des référés ne peut ordonner de mesures d'instruction in futurum que dans les litiges qui relèvent de la compétence judiciaire », Recueil Dalloz, Dalloz , 1991, n°28, p. 245   

    Natalie Fricero, « Irrecevabilité de conclusions adressées au tribunal d'instance par une partie non comparante », Recueil Dalloz, Dalloz , 1991, n°28, p. 245   

    Natalie Fricero, « Les parties ne sont pas tenues d'effectuer spontanément des diligences après la clôture des débats », Recueil Dalloz, Dalloz , 1991, n°28, p. 245   

  • Natalie Fricero, « La civilisation des procédures civiles d’exécution : universalité ou variabilité ? », le 03 décembre 2024  

    Colloque organisé à la Faculté de droit de Strasbourg, sous la direction de Sâmi Hazoug, Nathalie Pierre et Sylvie Pierre-Maurice.

    Natalie Fricero, « Transformation des modalités d'exécution forcée sur le patrimoine du débiteur et renforcement des garanties procédurales », le 28 novembre 2024  

    4èmes Rencontres de Lyon organisées par la faculté de Droit Julie-Victoire Daubié, Université Lyon 2 Lumière sous la direction scientifique de Mme Sylvie Bernigaud, Directrice du Master 2 mention Droit Privé, parcours "Commissaire de Justice" de la Faculté de Droit Julie-Victoire Daubié, Université Lumière Lyon 2

    Natalie Fricero, « La protection juridique des majeurs en France et à Monaco », le 31 mai 2024  

    Colloque organisé par le CERDP, Faculté de droit, Université Nice-Côte d'Azur sous la direction scientifique de Anne-Sophie Siew-Guillemin - Maître de conférences en droit privé, Université Côte d’Azur, Membre du CERDP

    Natalie Fricero, « L'amiable dans la justice économique et commerciale », le 29 février 2024  

    Colloque organisé par la Cour d'appel de Paris dans le cadre du cycle dédié à la justice amiable.

    Natalie Fricero, « Numérique et devenir des professions juridiques », le 22 janvier 2024  

    Cycle de conférences organisé par la Cour de cassation et l'ENM sous la direction scientifique de Dorothée Dibie, Conseillère à la cour d’appel de Paris et Bénédicte Bévière-Boyer, Maître de conférences à l’Université Paris 8

    Natalie Fricero, « Audience de règlement amiable et césure du procès civil : comment s'approprier les nouveaux outils procéduraux ? », le 11 décembre 2023  

    Colloque organisé par la Faculté de droit Lyon 3 sous la direction scientifique de Thibault Goujon-Bethan, Professeur à l'Université Jean Moulin Lyon 3, Directeur du Centre Patrimoine et Contrats, Equipe Louis Josserand

    Natalie Fricero, « Le référé rétractation », le 08 décembre 2023  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Sylvie Pierre-Maurice

    Natalie Fricero, « Soins psychiatriques sans consentement : "Pas de droit sans avocat ?" », le 01 décembre 2023  

    Colloque organisé par l'association "Avocats, Droits et Psychiatrie" en partenariat avec l'Ordre des Avocats de Paris

    Natalie Fricero, « L'accès au droit du travail : Perturbations et turbulences contemporaines », le 22 septembre 2023  

    Colloque organisé par l'AFDT et la faculté de droit, Université Côte d'Azur dans le cadre des rencontres d'automne de l'AFDT avec le GREDEG (UMR 7321) et le Centre de droit social (UR 901) de l’Université Aix-Marseille

    Natalie Fricero, « Le commissaire de justice, un an après », le 14 juin 2023  

    Colloque national de l'INCJ - l’Institut national de formation des commissaires de justice, organisé par la Faculté de Droit, de Science Politique et de Management de La Rochelle Université

    Natalie Fricero, « Le 10e anniversaire du Code des procédures civiles d’exécution », le 03 février 2023  

    Organisé par l'OMIJ, Université de Limoges, sous la responsabilité scientifique de Rudy Laher, Professeur de droit privé.

    Natalie Fricero, Thibault Goujon-bethan, « Le choix du juge : le choix d’un seul ou le choix d’une équipe ? », Colloque « Rencontres de Thémis et Sophia, 3e éd. : Le choix des juges », Paris, le 08 décembre 2022  

    Rencontres Themis & Sophia organisées sous la direction de Hania Kassoul, Maîtresse de conférences en Droit privé à l'Université Côte d'Azur.

    Natalie Fricero, « Les nouvelles figures contractuelles relatives au procès », le 11 octobre 2022  

    Journée organisée sous la direction scientifique de Soraya Amrani Mekki, Université Paris Nanterre, Centre de droit civil des affaires et du contentieux (CEDCACE).

    Natalie Fricero, « La requête préventive probatoire de l'article 145 CPC : Essor, dangers et difficultés », le 30 septembre 2022  

    Organisé par le CDPF et la faculté de droit, Université de Strasbourg, sous la direction scientifique de Sylvie Pierre-Maurice

    Natalie Fricero, « Ateliers de procédure civile », le 24 juin 2022  

    Ateliers organisés par la Cour d'appel de Paris et le CEDCACE, Université Paris Nanterre.

    Natalie Fricero, « Déontologie et discipline des auxiliaires de justice, quelles perspectives d’évolution ? », le 20 mai 2022  

    Organisée par la Cour d’appel de Montpellier et la Faculté de droit et de science politique

    Natalie Fricero, « L'Homologation en droit privé », le 25 mars 2022  

    Organisé pour l'Université de Reims Champagne-Ardenne par Monsieur Jérémy Houssier et Madame Anaïs Danet

    Natalie Fricero, « La justice face aux crises », le 19 novembre 2021  

    Colloque organisé par l'association Les Entretiens d’Aguesseau

    Natalie Fricero, Guillaume Payan, « Panorama d’actualité jurisprudentielle : procédures civiles d’exécution mobilières », Webinaire organisé par les éditions Lexbase: Dix ans après la loi Béteille : et alors ? Et après ?, Paris, le 14 septembre 2021 

    Natalie Fricero, « Ateliers de Procédure Civile », le 18 juin 2021  

    4ème édition des Ateliers de Procédure Civile, organisés par l’association Droit & Procédure, l’université Paris Nanterre (CEDCACE) la Cour d’appel de Paris et les éditions Lextenso

    Natalie Fricero, « La réparation du préjudice économique », le 14 juin 2021  

    Organisé par la cour d’appel de Paris, en partenariat avec le Laboratoire Dante (UVSQ – Paris Saclay) et le Barreau de Paris

    Natalie Fricero, « Le divorce du XXIe siècle », le 04 juin 2021  

    Organisé par le CERDP, Université Nice Cote d’Azur sous la direction de Laetitia Antonini-Cochin et Marie-Cécile Lasserre

    Natalie Fricero, « Nouvelles procédures civiles, nouvelles pratiques professionnelles ? », le 25 octobre 2019  

    Colloque de Procédure civile du CERDP

    Natalie Fricero, « À propos des réformes de la justice civile. Réflexions prospectives et comparatistes sur l'avenir du procès civil », le 21 février 2019  

    Organisé par le Centre de Recherche sur la Justice et le Règlement des Conflits (CRJ) de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas en partenariat avec le Département de Recherche "Sorbonne - Justice et Procès" (IRJS) de l'université Paris 1 Sorbonne

    Natalie Fricero, « Comment argumenter juridiquement dans un monde d’algorithmes ? », le 22 octobre 2018  

    Premières rencontres professionnelles DL4T avec le monde de la Justice, organisées dans le cadre de la Chaire Alexandre Koyré

    Natalie Fricero, « L'appel : regards croisés en procédures civile et administrative », le 05 octobre 2018  

    Organisé par l’IRJI, Institut de Recherches Juridiques Interdisciplinaires François Rabelais- Université de Tours sous la direction de Benjamin Defoort, Professeur de droit public, Université de Tours

    Natalie Fricero, « La justice de demain : Quel rôle pour le juge ? », le 15 juin 2018  

    organisée par le Laboratoire de droit privé et l’Institut de Droit Européen des Droits de l’Homme

    Natalie Fricero, « L'accord amiable : et après ? », le 08 juin 2018  

    Organisé par Denis Mouralis, Centre de Droit Economique, Aix Marseille Université et Walid Ben Hamida, Centre Léon DUGUIT, Université Evry Val d'Essonne

    Natalie Fricero, « Quels modes amiables en matières économique et sociale ? », le 22 mars 2018  

    Organisé par la Cour d’Appel de Paris

    Natalie Fricero, « Justice en chantier », le 09 février 2018 

    Natalie Fricero, « Réformer la justice civile », le 06 février 2018 

    Natalie Fricero, « Les instruments procéduraux de régulation des flux », le 01 décembre 2017 

    Natalie Fricero, « Médiation obligatoire, médiation facultative : quelles réformes pour quels enjeux ? », le 05 juillet 2017  

    VIIèmes Assises internationales de la médiation judiciaire organisées par le Groupement Européen des Magistrats pour la Médiation (GEMME), l'Univ de La Rochelle, le Centre d'Études Juridiques et Politiques (CEJEP), la Maison de la Communication et AROME

    Natalie Fricero, « Les ateliers de la procédure civile », le 28 juin 2017  

    L'association Droit & Procédure, l'Université de Nanterre et la Cour d'appel de Paris organisent avec la Gazette du Palais les premiers ateliers de procédure civile pour éclairer les praticiens sur les nouveaux décrets de procédure civile du 6 mai dernier

    Natalie Fricero, « Les grandes conclusions du parquet général de la Cour de cassation de 1790 à nos jours », le 14 juin 2017  

    Présenté par la Cour de Cassation de Paris

    Natalie Fricero, « Singularités brésiliennes à l’épreuve du système français de justice », le 11 mai 2017  

    Colloque organisé par l’Institut de droit comparé Édouard Lambert - EDIEC et la Société de Législation Comparée (Section de droit processuel)

    Natalie Fricero, « La médiation civile : alternative ou étape du procès ? », le 28 avril 2017 

    Natalie Fricero, Christophe Vernières, « Actualités juridiques et judiciaires de la famille », 13e États généraux du droit de la famille et du patrimoine : le contrat en droit de la famille : le champ des possibles, Paris, le 26 janvier 2017   

    Natalie Fricero, « L'évaluation de la prestation contractuelle en droits français et italien », le 09 décembre 2016  

    Ce colloque propose de réfléchir aux mécanismes et techniques de contrôle de la prestation contractuelle menées à la fois en droit français et en droit italien en insistant sur les mécanismes de contrôle concomitants de la réalisation de la prestation...

    Natalie Fricero, « Regards croisés sur l'effectivité de l'exécution forcée », le 22 novembre 2016  

    Le droit de l’exécution forcée regroupe l’ensemble des moyens légaux dont dispose un créancier muni d’un titre exécutoire et qui souhaite l’exécution des obligations dont il est le bénéficiaire...

    Natalie Fricero, « L'avocat au cœur des modes alternatifs de règlement des différends », le 07 octobre 2016  

    Alors qu'une grande majorité des Français considère qu'il n'est pas nécessaire d'aller directement devant le juge pour certaines affaires civiles, le recours effectif aux solutions alternatives au juge est toujours proportionnellement beaucoup plus faible

    Natalie Fricero, Anne-Marie Leroyer, Christophe Vernières, « Actualité juridique et judiciaire de la famille », 12e États généraux du droit de la famille et du patrimoine : familles et justice du 21e siècle : anticiper les crises familiales, Paris, le 28 janvier 2016   

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Caitline Kaigl, Le surendettement des particuliers à l'épreuve des droits fondamentaux, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur, membres du jury : Karl Lafaurie (Rapp.), Guillaume Payan (Rapp.), Véronique Bourgninaud, Yves Strickler et Mathias Latina  

    Le droit du surendettement et la notion de droits fondamentaux sont apparus au cours de la décennie 90. Consacré par la loi n° 89-1010 du 31 décembre 1989, le droit du surendettement est applicable depuis le 1er mars 1990. Si les droits fondamentaux ont été consacrés pour beaucoup d'entre eux il y a plusieurs siècles ou plusieurs décennies, l'émergence de cette nouvelle catégorie juridique en droit positif date de la même décennie.Par leur place dans la hiérarchie des normes, les textes législatifs et réglementaires composant le droit du surendettement se trouvent soumis aux droits fondamentaux consacrés par des normes à valeur constitutionnelle et/ou conventionnelle. Cependant, au-delà de cette dépendance normative, les deux matières présentent un point commun : leur rapport à l'humain. En effet, si les droits fondamentaux visent évidemment à protéger des valeurs humaines (on les appelle également les droits de l'homme), le droit du surendettement qui traite les cas d'insolvabilité des particuliers s'applique par hypothèse à une population sensible, fragile, vulnérable, souvent victime d'accidents de la vie.Le traitement des situations de surendettement repose sur un paradoxe. En effet, confiés à des commissions présidées par le préfet, les dossiers de surendettement paraissent alimenter la tendance à la déjudiciarisation. Cependant, les commissions de surendettement sont dotées de pouvoirs très étendus allant jusqu'à l'effacement total des dettes du surendetté, si bien qu'un auteur se propose de les appeler des « commissions juridictionnelles ». D'où la nécessité de vérifier si elles respectent les règles du « procès équitable », d'autant plus que les règles posées par l'article 6 de la Convention sont susceptibles de s'appliquer devant des autorités administratives.L'article 6 § 1 de la Convention européenne des droits de l'homme n'est pas la seule source de droits fondamentaux applicables au régime du surendettement. Le traitement des situations de surendettement soulève aussi de délicates questions de compatibilité et d'articulation avec l'article 8 § 1 de la Convention européenne des droits de l'homme. En effet, si les informations fournies par le débiteur surendetté à la commission de surendettement sont couvertes par le droit au respect de sa vie privée, il paraît nécessaire de redéfinir, au nom du droit au respect de la vie familiale, les droits de son conjoint, partenaire pacsé ou concubin qui, actuellement traité comme un tiers, n'a aucun accès auxdites informations. De même, soumises aux règles du RGPD, les commissions de surendettement semblent respecter les exigences de l'article 8 § 2 de ladite Convention.Cette étude soumet donc le régime du surendettement au contrôle des droits fondamentaux (1ère partie). Cependant, en appliquant des mesures telles que l'effacement des dettes, le régime du surendettement contribue aussi à l'émergence et au développement du « droit au rebond » ou à la « seconde chance », de telle sorte qu'il semble à son tour enrichir les droits fondamentaux (2ème partie), au risque de méconnaître le principe de la force obligatoire des contrats et de porter atteinte au droit de propriété.L'ambition de cette thèse est ainsi non seulement d'enrichir les futures réformes en droit du surendettement par les exigences des droits fondamentaux, mais aussi d'enrichir la catégorie juridique des droits fondamentaux et donner des clés dans le cadre de leur délicate confrontation.

    Mirela Omanovic, Procédures civiles d’exécution en France et en Bosnie Herzégovine : étude comparative et propositions de réforme, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur, membres du jury : Guillaume Payan (Rapp.), Anne Leborgne (Rapp.), Marie-Cécile Lasserre  

    La procédure d’exécution est la partie la plus importante de l’ensemble complexe de procédure civile. Les failles de la procédure d’exécution entraînent l’imperfection du système dans son ensemble. La clôture réussie de la procédure d’exécution représente un moyen pour la partie à la procédure civile d’obtenir la concrétisation de la finalité du procès civil : le recouvrement de sa créance. Si la procédure d’exécution n’est pas efficiente et efficace, toutes les actions et tous les efforts déployés dans le cadre de la procédure civile n’ont aucun sens. Si la partie en est arrivée au point d’engager une procédure d’exécution, cela signifie que le débiteur n’a pas rempli son obligation dans le délai indiqué dans le titre exécutoire. Après qu’elle a été initiée, la procédure d’exécution doit être facile à mener, rapide, simple et efficace. C’est la seule chose qui compte. Rien de tout cela n’est véritablement mis en œuvre, en ce qui concerne la procédure d’exécution en Bosnie-Herzégovine. Par conséquent, le système doit être modifié. La procédure d’exécution doit être radicalement réformée. Le modèle de ce changement peut être trouvé dans le système d’exécution existant en France. La mise en place d’un système d’exécution entièrement nouveau fondé sur le système Français, mais tenant également compte des coutumes locales, de la tradition bosniaque et enfin de la législation de l’Union européenne conduira certainement la Bosnie-Herzégovine à l’efficacité de la procédure d’exécution, par conséquent à l’efficacité des tribunaux, à l’amélioration de la confiance du public dans le système judiciaire et, enfin, à faire de la Bosnie-Herzégovine un partenaire futur de l’Union européenne.

    Alina Gutsunaeva, Le principe de concentration en procédure civile, thèse soutenue en 2021 à Université Côte dAzur, membres du jury : Corinne Bléry (Rapp.), Guillaume Payan (Rapp.), Yves Strickler  

    Au delà de ses manifestations connues en procédure civile, (concentration des moyens depuis 2006 et en appel celles des prétentions, des appels, des fins de non-recevoir...), cette recherche situe le principe de concentration sur un plan normatif : impératif distinct des règles techniques qu’il a permis de créer, ce principe, par des accélérations particulières de la procédure civile, impose aux parties de nouveaux comportements procéduraux et donne au juge plus de pouvoirs en cas d’inexécution. L’augmentation de la masse des contentieux et de leur durée, et l’exigence de délais raisonnables, ont dégagé un contenu protéiforme d’une concentration substantielle et matérielle dans le but de réduire le temps du procès et de lutter contre des prolongements excessifs du procès. Le principe de concentration, tout en renforçant les impératifs du procès équitable, dispose de fondements solides et légitimes au service d’une justice de qualité incorporant une célérité et une loyauté des comportements procéduraux. Cependant, pour faire face aux critiques et aux risques d’altération du principe de concentration en son état actuel, il faut, dans un nouvel encadrement juridique, envisager sa codification dans le CPC : la concentration doit être un véritable principe directeur inspirant toutes ses manifestations techniques. Pour cela il doit être accompagné d’autres principes directeurs, de célérité et de loyauté, qui lui sont nécessaires. Cela permettra notamment de déterminer les sanctions du non-respect des obligations de concentration et de tenter de régler, par une approche nouvelle, les querelles existant dans la répartition des charges procédurales incombant aux parties comme au juge dans l’allégation des faits et du droit.

    Thibault Goujon-Bethan, L'homologation par le juge. Essai sur une fonction juridictionnelle, thèse soutenue en 2019 à Université Côte dAzur ComUE, membres du jury : Cécile Chainais (Rapp.), Loïc Cadiet (Rapp.), Yves Strickler, Caroline Henry et Emmanuel Jeuland  

    L’homologation par le juge est une notion controversée. Le domaine des actes pouvant en faire l’objet est hétérogène et instable. Le contenu de l’acte du juge homologateur n’est pas clairement élucidé, et les textes, notamment ceux relatifs à l’homologation des accords issus des modes alternatifs de résolution des différends, laissent persister des incertitudes. Ce désordre nuit à la sécurité juridique. Cela est d’autant plus dommageable que l’homologation demeure une notion prisée du législateur, et que son essor accompagne la promotion des modes amiables. Une entreprise de clarification théorique doit donc être proposée. L’homologation par le juge, dans ses différentes manifestations, est un phénomène unitaire qu’il faut appréhender de manière globale. Plutôt que d’y voir un instrument sans unité au service du droit substantiel, l’étude se saisit de l’homologation comme d’un concept de droit processuel. Dans cette perspective, l’homologation peut être identifiée comme une fonction juridictionnelle, c’est-à-dire une activité uniforme, pleinement intégrée à la fonction de juger, mais aussi autonome et particulière en son sein. L’étude entend dévoiler la structure commune à toutes les homologations, à partir de laquelle il est possible d’identifier un droit commun, mais aussi de mettre en lumière la logique des différences de régime qui peuvent exister, en les ramenant à l’état de déclinaisons du noyau commun. Cette démarche aboutit à une vue d’ensemble et rationnelle de la fonction d’homologation par le juge. Elle clarifie et met en cohérence l’office du juge homologateur, éclaire les finalités que peut poursuivre cette fonction, décrit sa méthodologie, et se prononce sur la nature de cet acte, ses effets quant à l’acte homologué, ses modalités de circulation internationale, et son régime procédural. L’étude tend ainsi à mettre en ordre le droit positif, mais aussi à dévoiler les virtualités de la notion d’homologation, son potentiel, sa vocation, posant des jalons pour que l’homologation puisse constituer un mécanisme opératoire pleinement en phase avec les enjeux de la justice du XXIe siècle. L’analyse porte ainsi, d’une part, sur le contenu de la fonction d’homologation, l’office du juge homologateur, qu’elle entreprend de réunifier, et, d’autre part, sur son cadre d’exercice, le procès de l’homologation, qu’elle se donne pour mission de restaurer.

    Cédric Chapelle, L'expertise civile à l'épreuve des droits fondamentaux, thèse soutenue en 2018 à Université Côte dAzur ComUE, membres du jury : Corinne Bléry (Rapp.), Guillaume Payan (Rapp.), Serge Guinchard, Jean-François Renucci et Yves Strickler  

    Les droits fondamentaux irriguent l'ensemble du droit. En tant qu'instrument privilégié de la procédure civile, l'expertise n'est pas épargnée par ce phénomène. À l'image du procès, la mesure est devenue indissociable de la notion de droits fondamentaux. Les rapports entre les deux termes peuvent toutefois être qualifiés de complexes : l'épreuve suppose à la fois leur collaboration et leur confrontation. Ainsi, les droits fondamentaux représentent un angle d'étude idéal pour dévoiler les potentiels de l'expertise, révéler ses faiblesses, l'améliorer et participer à son renouvellement. L’évolution de la notion d’expertise ainsi que l’expansion des droits fondamentaux engendrent des problématiques inédites que le droit doit prendre en compte. À côté de la traditionnelle expertise judiciaire, dont la soumission au principe d'équité n'est plus contestée, le procès accueille les expertises non judiciaires dont les régimes sont encore à définir afin d'être conformes aux droits fondamentaux. Cette mutation de l'expertise civile est due aux droits fondamentaux, qu'ils soient procéduraux ou subjectifs. L'étude n'entend pas uniquement mettre les diverses formes de l'expertise civile en concurrence, elle envisage également de les établir en tant que modèles réciproques. La présente thèse met également en évidence les différentes fonctions des droits fondamentaux dans le développement de l’expertise. D’une part, c’est leur rôle protecteur qui a été mis en avant. Cela signifie que les droits fondamentaux doivent être respectés dans le cadre du déroulement d’une mesure d’expertise tant judiciaire que non-judiciaire. Une mesure d’instruction ne pourra être qualifiée d’efficace que dans ce cas-là. D’autre part, c’est la fonction créatrice des droits fondamentaux qui a été révélée dans la présente étude. La reconnaissance des droits à l'expertise judiciaire et à l'expertise non judiciaire est le résultat d'une extension de la philosophie de certains droits fondamentaux. Ce rôle créateur participe indéniablement au développement des mutations de l'expertise civile.

    Marie-Pierre Schreiber, Constat d'huissier de justice et le droit à la preuve, thèse soutenue en 2013 à Nice, membres du jury : Serge Guinchard, Mélina Douchy-Oudot et Yves Strickler  

    Bien que non répertorié dans le code civil au titres des modes de preuve admissibles, le constat d'huissier de justice n'en demeure pas moins un outil de référence dans l'établissement de la preuve des faits juridiques. La souplesse de son régime, à laquelle participe notamment la liberté dévolue au constatant dans la relation matérielle, en fait un procédé probatoire malléalble, adapté aux situations les plus diverses. Instrument de prévention des litiges, voire de règlement anticipé de ces derniers, le constat peut aussi permettre au plaideur de satisfaire à la charge processuelle qui lui incombe de rapporter la preuve des faits au soutien de ses prétentions. A cet égard, il constitue assurément un moyen de réalisation du droit à la preuve, entendu comme celui d'imposer au juge une offre ou une demande de preuve présentant un intérêt probatoire légitime et récemment consacré par la jurisprudence sur le fondement de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme. L'absence de carcan juridique enfermant la réalisation de la mesure de constat pourrait cependant faire douter de la qualité de celle-ci. L'allégation mérite d'être éprouvée au regard de la qualité particulière de son auteur. Indifférent à la règlementation sporadique de la mesure, l'huissier de justice en garantit une réalisation licite, respectueuse des principes directeurs du procès et des droits subjectifs des tiers. Le renforcement en matière civile de la valeur probante des constatations établies par cet officier ministériel est à ce titre une confirmation officielle de leur qualité indiscutable.

    Jonathan Samak, Les droits de la défense dans le procès civil, thèse soutenue en 2007 à Nice  

    Les droits de la défense sont tous les droits qui assurent l'équité du procès. Ils garantissent l'égalité entre les parties. La contradiction oblige chaque adversaire à mettre l'autre à même d'organiser la défense de ses intérêts, ce qui suppose de donner connaissance de l'introduction de l'instance, la communication mutuelle et ponctuelle des moyens de défense et de preuve. A cela s'ajoute la liberté de la défense, la contradiction ne doit pas être faussée par une incompétence technique. Les droits de la défense préservent également les plaideurs contre les dysfonctionnements judiciaires. L'impartialité du juge garantit un examen objectif des prétentions, sa collaboration active au respect du contradictoire l'empêche de s'immiscer dans le procès en rompant l'équilibre entre les parties. La transparence de la justice, par la motivation des décisions judiciaires et la publicité des débats, met en lumière les éventuelles erreurs de ce même juge afin de permettre leur réparation.

    Anh Tuan Tran, Les procédures rapides en droit français et vietnamien, thèse soutenue en 2007 à Nice  

    Afin de concilier au mieux les nécessités de simplification, de rapidité et de sécurité, une juridiction provisoire et exceptionnellement rapide, simple et moins coûteuse, a été créée en droit vietnamien, qui présente des similitudes avec le droit français. Le rédacteur vietnamien du projet de Code de procédure civile a également prévu une procédure simplifiée comparable aux procédures d'injonction de payer et de faire du droit français. Néanmoins, le processus d'élaboration de cette procédure a rencontré d'énormes difficultés. Cette étude a non seulement pour but d'analyser les similitudes et les spécificités des procédures rapides dans le système juridique de chacun des pays, mais encore d'estimer l'efficacité et la garantie de sécurité juridique du justiciable dans la législation de chaque pays et de rechercher des solutions pour la réforme de la procédure civile vietnamienne. Dans cet esprit, la comparaison porte d'abord sur les facteurs d'un accès effectif à la justice tels que le domaine et les conditions d'application, la simplification procédurale, puis sur le système de garantie des droits des justiciables tels que l'impartialité et la collégialité, la constitution de garanties, le délai raisonnable et l'existence de voies de recours.

    Sébastien Pompey, L'avocat et la Convention européenne des droits de l'homme, thèse soutenue en 2007 à Nice  

    La place de la Convention européenne des droits de l'Homme dans les ordres juridiques nationaux est en constante progression. Les relations qu'elle entretient avec la profession d'avocat sont privilégiées et reposent sur une sorte de partenariat. Tous deux poursuivent des objectifs relativement similaires à savoir la bonne administration de la justice et la protection des droits de la défense. Sans les prérogatives que lui reconnaît la Convention, l'avocat ne pourrait pas jouer le rôle qui est le sien dans le système judiciaire. Il ne serait ni libre, ni indépendant, ce qui ferait des droits du justiciables de simples prérogatives théoriques. La Convention prend donc soin de lui reconnaître un statut et des prérogatives spécifiques pour qu'il puisse exercer librement et efficacement. Cela passe, entre autres, par une liberté d'expression élargie dans certains domaines, un respect scrupuleux du secret professionnel et de l'indépendance des membres du barreau afin d'éviter toute pression ou toute subordination qui entraînerait une parodie de défense. Le texte européen, et l'application qui en est faite par la Cour, cherche également à préserver l'image de cette profession pour qu'elle demeure respectable aux yeux des justiciables. La confiance en l'avocat et en effet un préalable nécessaire à la crédibilité du système judiciaire dans son ensemble. Cependant cette protection offerte par Strasbourg n'est pas sans contrepartie. Par ses activités quotidiennes, notamment en matière judiciaire, l'avocat assure l'effectivité des garanties européennes. Il est le premier garant des droits énoncés dans la Convention puisqu'en vertu du principe de subsidiarité, c'est à lui d'en réclamer l'application devant les juges du fond lorsque cela est possible. C'est grâce à son intervention que les droits conventionnels ne sont pas " théoriques et illusoires, mais concrets et effectifs ". En outre, sa simple présence aux cotés des plaideurs en matière pénale constitue déjà un rempart contre les abus et permet une plus meilleure efficacité des droits de la défense.

    Emmanuelle Asso, Le droit à l'exécution du jugement, thèse soutenue en 2005 à Nice  

    Le droit contemporain a mis en place le droit à l'exécution des jugements. Affirmé avec force par la Convention européenne des droits de l'Homme, ce droit fait à présent partie du droit au procès équitable énoncé par l'article 6 de la Convention européenne. Souvent, il a été affirmé que le droit était lié à la faculté de contraindre, il semble en effet que l'exécution du jugement soit la phase la plus importante de la procédure puisqu'elle est censée la concrétiser. Par conséquent, il est nécessaire de savoir si le droit, tant au niveau national qu'européen, nous offre une capacité concrète d'exécuter les jugements. En l'absence de droit à l'exécution du jugement, l'intérêt des plaideurs dans l'engagement d'une procédure se verrait amoindri, de plus l'inexécution des décisions serait incompatible avec le principe de la prééminence du droit que les Etats se sont engagés à respecter en ratifiant la Convention européenne.

    Caroline Barailler, L'oralité en procédure civile, thèse soutenue en 2004 à Nice  

    L'oralité en procédure civile permet à tout plaideur même totalement illettré et ignorant du droit, de pouvoir accéder au juge. De fait, les procédures orales sont les seules procédures qui permettent aujourd'hui à un citoyen de saisir directement le juge, sans avocat, sans formalisme contraignant, par simple comparution, et de plaider lui-même sa cause. Le but de l'oralité en procédure est donc d'assurer à tout justiciable un accès facilité et simplifié au service public de la justice, en renforçant le lien direct qui existe entre les citoyens et le juge. Néanmoins, en pratique l'oralité en procédure civile est une source incontestable d'insécurité juridique pour les plaideurs. En effet, l'oralité est responsable d'une limitation des droits de la défense, et plus particulièrement d'une atteinte au respect du principe du contradictoire. Par conséquent, si les procédures orales doivent impérativement continuer à exister, elles doivent aussi être nécessairement sécurisées. Dans cet objectif, l'écrit doit avoir sa place au sein du procès oral, afin d'introduire un certain formalisme indispensable à la sécurité juridique. En outre, l'oralité doit être réaménagée pour permettre une sécurité juridique effective, et pour rendre la justice plus proche des justiciables.

    Guy Block, Les fins de non-recevoir en procédure civile, thèse soutenue en 2002 à Nice  

    Les dispositions du nouveau Code de procédure civile relatives aux fins de non-recevoir (art. 122 à 126) étaient destinées à mettre fin aux controverses entourant cette notion. Force est de constater que, trente ans plus tard, ce but n'est pas atteint. Les plus grandes incertitudes règnent en doctrine et en jurisprudence autour de cette notion. Un tel constat peut paraître étonnant à propos d'une institution apparue au XIVème siècle et qui n'a cessé, depuis lors, d'être présente quasi quotidiennement devant les cours et tribunaux. Un réexamen de cette notion s'imposait. D'emblée, il est apparu que la fin de non-recevoir était chargée d'histoire et d'ambigui͏̈tés sémantiques (polysémie, synonymie et changement de sens), ce qui rendait difficile son examen et son appréhension. Ces difficultés ont été relevées dans l'introduction générale. La première partie de cette étude est consacrée aux aspects notionnels de la fin de non-recevoir. Au départ de trois propositions, un concept théorique de la fin de non-recevoir a été élaboré. Une première proposition délimite le champ d'application de la fin de non-recevoir (la prétention), une deuxième précise sa sanction processuelle (empêchement fait au juge de statuer sur le fond de la prétention) et une troisième la resitue dans la structure logique du procès (après des étapes préalables - compétence et régularité de la saisine du juge - et avant l'étape du fond). Ce concept théorique a permis de rejeter diverses institutions et situations procédurales qualifiées à tort de fins de non-recevoir et de redéfinir la fin de non-recevoir ainsi que, dans la foulée, le droit d'action. Cinq cas ont été identifiés comme rentrant dans ce concept théorique, à savoir : le défaut d'intérêt, le défaut de qualité, l'exception de chose jugée, l'exception de transaction et, enfin, les liens entre plusieurs prétentions. A une homogénéité conceptuelle correspond donc une réalité cohérente et harmonieuse. La seconde partie de cette étude examine les aspects procéduraux de la fin de non-recevoir. Au delà des spécificités propres à chacune des fins de non-recevoir, il existe une homogénéité dans les règles de procédure qui leur sont communes. . .

    Philippe David Rebibou, Le cautionnement consenti par une personne mariée, thèse soutenue en 1996 à Nice  

    La loi du 23 décembre 1985 a modifié l'article 1415 du code civil. Ainsi, chacun des époux ne peut engager que ses biens propres et ses revenus par un cautionnement. . . , à moins qu'il n'ait été contracté avec le consentement exprès de l'autre conjoint qui, dans ce cas, n'engage pas ses biens propres. L'entrée en vigueur de ces dispositions a été fixée au 1er juillet 1986. Pour les cautionnements souscrits avant cette date, la reglementation antérieure perdure. L'exécution de l'obligation peut alors être poursuivie sur les biens communs. L'article 1415 nouveau a restreint l'assiette des biens qu'un époux a le pouvoir d'engager lorsqu'il agit de son seul chef. Mais, le conjoint de l'époux caution en consentant à l'engagement peut accroitre le gage du créancier. La protection du patrimoine familial est moindre si on considère la situation dans laquelle les règles régissant le règlement des créanciers d'un débiteur interviennent. Les dispositions de l'article 1415 n'ont pas été envisagées par le législateur en confrontation avec les objectifs assignés aux lois destinées à régler les difficultés financières d'un débiteur. La loi du 25 janvier 1985 sur le redressement et la liquidation judiciaires des entreprises doit assurer la sauvegarde de l'entreprise viable et par conséquent des emplois qu'elle génère. Un ordre public économique déterminerait les priorités entre l'intérêt des créanciers et la préservation des intérêts de la famille. Ce constat peut également être dréssé pour ce qui concerne le surendettement des particuliers. En revanche, lorsqu'il n'existe plus de bien communs en raison de la dissolution de la communauté, la dichotomie entre les intérêts antinomiques disparaît. Mais, paradoxalement le créancier rencontre des difficultés pour recouvrer son gage.

  • Valentina Pratico, Mariage et partenariats enregistrés : étude comparative en droit français et en droit italien, thèse soutenue en 2022 à AixMarseille sous la direction de Anne Leborgne et Ugo A. Salanitro, membres du jury : Luciano Olivero (Rapp.)  

    Cette thèse est divisée en deux parties: la partie I est relative au recul du caractère institutionnel du mariage, recul simplement partiel, car on ne peut jamais penser le mariage comme un contrat. La Partie II concerne la perte de singularité du mariage, concurrencé par d'autres modes de conjugalité. L'objectif de ce travail de recherche était de mener une comparaison entre la législation française en matière de mariage et la législation italienne, afin de tenter de comprendre si, et comment, un rapprochement serait possible entre elles, et dans quelle mesure toutes les deux peuvent s'améliorer. En particulier, il fallait vérifier si le mariage homosexuel, reconnu en France, était conforme à l'ordre public, à la différence de ce que l’on croit parfois en Italie. Dans ce Pays, il semble en effet que le mariage doive expressément viser à la procréation, de sorte qu'un mariage entre deux personnes de même sexe serait "inexistant". De la même manière, il fallait vérifier si le mariage religieux italien, qui produit des effets inter partes avait une logique juridique. Dans la seconde partie ce sont les nouveaux modes de conjugalité qui ont été examinés, afin de savoir si ces derniers sont effectivement très différents du mariage. Il s’avère que la rassemblance est très évidente en Italie où le législateur a introduit la "clause d'équivalence", qui implique l'utilisation des règles du Code civil du mariage pour les unis civils. Quant au concubinage, dans chaque pays, une marge de liberté majeure est envisagée : les deux législateurs ont adopté un cadre plus "libre", cependant, il apparait que l’existence d’un lien de couple ne permet pas de laisser une liberté d'auto-détermination

    Delphine de Saint Denis, Informations et données personnelles dans le cadre de l'exécution des titres exécutoires, thèse soutenue en 2020 à Toulon sous la direction de Mélina Douchy-Oudot et Guillaume Payan, membres du jury : Dominique d' Ambra (Rapp.), Marie-Cécile Lasserre et Loïs Raschel    

    L’effectivité des titres exécutoires en matière civile et commerciale requiert d’avoir une transparence des informations, tant personnelles que patrimoniales, permettant de pouvoir procéder à une exécution forcée. Ces informations sont multiples et foisonnantes mais assujetties au règlement général de la protection des données à caractère personnel. Dès lors, toutes les informations sur les personnes et leur patrimoine ne sont pas obtenables ou utilisables pour l’exécution. La transparence des informations doit donc être proportionnée avec le titre à mettre en œuvre tant dans leur obtention que dans leur exploitation subséquente. Une fois obtenue, l’information doit être protégée de toute atteinte de tiers. Cette protection s’étend depuis l’obtention de l’information au-delà de la fin de son utilisation, jusqu’à sa destruction effective après la phase d’archivage légale.Entre transparence et opacité, les informations personnelles et patrimoniales doivent être facilement accessibles pour l’agent d’exécution tout en étant hors d’atteinte de la prédation des tiers. L’huissier de justice doit être à la fois le garant des intérêts contradictoires des parties et maintenir la translucidité de l’information au service de l’effectivité des titres exécutoires et donc d’une bonne justice.

    Aline Marcel, L'office du juge civil quant au relevé des moyens de droit, thèse soutenue en 2018 à Strasbourg sous la direction de Dominique d' Ambra et Yves Strickler, membres du jury : Thierry Le Bars (Rapp.), Georges Wiederkehr    

    L’office du juge quant au relevé des moyens de droit est régi par les dispositions des principes directeurs du procès civil et plus particulièrement par l’article 12 du code de procédure civile. Fruit de la réforme des années 1960 1970 qui visait à renforcer le rôle du juge, les ambiguïtés de sa rédaction n’ont que très difficilement permis au dessein des réformateurs de se réaliser. Après trente ans d’hésitation jurisprudentielle, l’assemblée plénière de la Cour de cassation a, en 2007, enfin fixé le principe selon lequel le juge n’a que la simple faculté de s’écarter du fondement juridique invoqué par les parties si celui-ci s’avère erroné. Cependant, les exceptions se multiplient en faveur de l’obligation sous l’influence de la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne. En outre, le contexte procédural est différent de celui dans lequel est né la réforme. Des bouleversements sont intervenus quant aux exigences attendues des parties au regard du droit (principe de concentration des moyens) et l’architecture et l’objet des voies de recours est en pleine mutation (appel ; pourvoi en cassation). Le déséquilibre est flagrant entre office du juge et rôle des parties. Fort de ce constat, c’est en tenant compte des possibilités de censure du juge défaillant que la thèse propose des pistes en vue d’un renforcement raisonnable de l’office du juge de nature à offrir une meilleure garantie de leurs droits aux justiciables.

    Remi Castex, Le rôle du juge aux affaires familiales dans les conflits de famille, thèse soutenue en 2018 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Laurence Caroline Henry, membres du jury : Patrice Hilt (Rapp.), Anne Leborgne (Rapp.)  

    À l’heure où un mariage sur deux finit en divorce, la question du rôle du juge aux affaires familiales (JAF) est plus que jamais d’actualité. Ce rôle a été modifié à de nombreuses reprises en fonction des considérations sociales du moment et, aujourd’hui, l’heure est à la déjudiciarisation. Mais est-ce pertinent ? Le rôle du JAF tend à être de plus en plus réduit à tel point que des pans entiers du droit familial sont retirés de sa compétence. Le règlement des conflits familiaux subit une tendance générale de déplacement vers la sphère privée dont le point culminant a été atteint, il y a peu, par la loi Justice XXI qui a déjudiciarisé le divorce par consentement mutuel et confier son règlement privé aux notaires et aux avocats. Quant aux autres pans du droit familial qui restent de sa compétence, ils subissent des délais judiciaires de plus en plus longs ou une présence symbolique du juge ; tant le nombre de ces derniers est bas. Les fautes sont dédramatisées, ce qui conduit à une absence d’indemnisation de ces dernières. Afin de pouvoir correctement appréhender les conséquences de ce mouvement de recul du judiciaire, une enquête a été menée sur le terrain auprès des JAF, avocats, notaires, psychiatres et, surtout, des justiciables. Les résultats de cette enquête ont permis de démontrer les conséquences dramatiques que ce mouvement entraîne ; tant sur le plan des conjoints/parents, que sur celui des enfants, voire des tiers. L’importance sociale des conflits de famille a toujours été la motivation première de l’intervention étatique afin de protéger les victimes que ces conflits peuvent engendrer. Il est regrettable que cette protection ne soit plus à l’ordre du jour.

    Marie-Cécile Lasserre, Le droit de la procédure civile de l'Union européenne forme-t-il un ordre procédural ?, thèse soutenue en 2013 à Nice sous la direction de Laurence Caroline Henry, membres du jury : Fabienne Jault-Seseke, Cyril Nourissat et Jean-Pierre Rémery  

    S’il est concédé que le droit de l’Union européenne oblige à un renouvèlement des pensées juridiques traditionnelles et étatiques, du désordre et des ordres peut naître un ordre. Le droit de la procédure civile de l’Union européenne serait affirmé, l’ordre juridique de l’Union européenne s’orienterait vers un "État fédéral" et un justiciable européen serait consacré. Cependant, l’intégration du droit de la procédure civile de l’Union européenne doit s’effectuer avec les procédures civiles nationales et en tant que symbole régalien en rapport avec la souveraineté. Dans un désordre, où le droit de la procédure civile de l’Union européenne veut s’émanciper tout en restant sous la domination des États membres et de leur procédure civile qui, en souhaitant son épanouissement, désirent le maintenir sous sa coupe, les certitudes ont du être remises en cause non pas pour affirmer, mais démontrer la possible existence d’un ordre procédural de l’Union européenne. Si le droit de la procédure civile de l'Union européenne forme un ordre procédural inachevé, ce droit ne tend pas à devenir un ordre procédural dans le sens classique de la notion. En revanche, le droit de la procédure civile de l'Union européenne a vocation à participer à l'objectif de construction de l'espace judiciaire européen, où la place des procédures civiles nationales est remaniée. Ainsi, sans nier ses caractères d'ordre procédural, le droit de la procédure civile de l'Union européenne n’apparaît se finaliser que par l'espace judiciaire européen, qui offre à l’Union européenne un ordre procédural renouvelé.

    Marwan Assaad, La qualité pour agir en justice en droit procédural français et égyptien : thèse en droit comparé France-Egypte avec référence en droit musulman, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Anne Leborgne, membres du jury : Mélina Douchy-Oudot (Rapp.)  

    Avoir une qualité est une condition indispensable pour que l’action soit recevable. La question de la qualité évoque certaines controverses sur la détermination et la définition de son sens et de sa nature juridique. Pour certains auteurs, la qualité est une condition distincte de la recevabilité de l’action, pour d’autres auteurs la qualité ne constitue qu’une condition parmi d’autres. La majorité de la doctrine française et égyptienne considère la qualité comme une condition autonome de recevabilité de l’action, elle se distingue des autres conditions, et notamment de celle de l’intérêt. Le législateur français distingue entre la qualité comme condition de recevabilité de l’action et la qualité comme condition de validité de la procédure. Dans le premier cas, le législateur consacre la qualité comme telle et ne considère pas l’intérêt comme seule condition de recevabilité de l’action ; dans le deuxième cas, la qualité constitue une condition de validité de l’acte de procédure. En revanche, le législateur égyptien ne prévoit pas de texte consacrant expressément la qualité comme condition de recevabilité. En outre, la controverse relative à la nature juridique soulève la question sur la sanction applicable en cas de défaut. Le législateur français a soumis le défaut de qualité nécessaire à la validité de l’acte de procédure et la qualité pour recevabilité de l’action à une sanction variable en fonction de la nature juridique, alors que le législateur égyptien n’ a prévu qu’une seule sanction en cas de défaut de qualité : la fin de non recevoir.

    Linda Benraïs, Bilan et perspectives de la politique de coopération juridique française en Europe centrale et orientale , thèse soutenue en 2004 à Paris 5 sous la direction de Hervé Cassan  

    La présente analyse vise à dresser le bilan et les perspectives de la coopération juridique française en Europe centrale et orientale de 1990 à 2004. Cette thèse se propose de vérifier en pratique la cohérence juridique des politiques de coopération française, européenne et internationale mises en place en matière d'Aide publique au Développement pour renforcer les systèmes juridiques et judiciaires des pays de l'Europe centrale et orientale et de formuler des recommandations visant à améliorer le dispositif actuel. Elle tend à démontrer que le partenariat constitue un nouvel instrument d'entente entre les peuples et le vecteur d'une solidarité d'influence efficace pour l'ensemble des pays tiers de l'Union européenne.

  • Michel Dosso, Le recouvrement amiable de créances, thèse soutenue en 2023 à Valenciennes Université Polytechnique HautsdeFrance sous la direction de Corinne Bléry, membres du jury : Guillaume Payan (Rapp.)  

    Il est surprenant d’observer que le Code des procédures civiles d’exécution, principalement axé sur l’exécution forcée, intègre des dispositions relatives au recouvrement amiable de créances, prévues aux articles R 124-1 à R 124-7 du même Code. En effet, les articles R 124-1 et suivants du Code des procédures civiles d’exécution concernent les personnes physiques ou morales, qui, d’une manière habituelle ou occasionnelle, même à titre accessoire, procèdent au recouvrement amiable des créances pour le compte d’autrui. Cependant, sont exclues de cette règlementation, les personnes qui procèdent au recouvrement amiable de créances, au titre de leur statut professionnel à savoir, les commissaires de justice et les avocats. Par ces dispositions, le législateur vise principalement les sociétés de recouvrement amiable de créances.Sur le marché du recouvrement, il existe trois grands acteurs dont notamment, les commissaires de justice qui exercent une profession règlementée et détiennent le monopole de l’exécution forcée. De l’autre, il existe les sociétés de recouvrement amiable de créances qui ont la qualité de commerçants, de profession non réglementée et qui exercent cette activité en concurrence avec les commissaires de justice. Hormis, les dispositions visées aux articles R 124-1 et suivants du Code des procédures civiles d’exécution, le droit positif ne prévoit aucune disposition relative à l’activité de ces sociétés de recouvrement. Troisièmement, les avocats qui exercent profession règlementée peuvent dans une certaine mesure, procéder au recouvrement amiable de créances.Malgré cette concurrence, l’activité de recouvrement amiable de créances est exercée de manière très différente par chacune de ces professions. Les commissaires de justice et les sociétés de recouvrement amiable utilisent des moyens tels que les relances épistolaires, conversations téléphoniques, moyens modernes d’informatique, voire des visites domiciliaires. Les avocats procèdent généralement par l’envoi aux débiteurs, de courrier de mise en demeure de payer en lettre recommandée avec accusé de réception. Ils effectuent quelques relances par mails et peuvent mettre en place un protocole d'accord transactionnel. Cependant, les avocats ne disposent pas des mêmes moyens humains et techniques que les commissaires de justices et sociétés de recouvrement amiable de créances.Se pose donc, la question de l’environnement juridique encadrant l’activité de recouvrement amiable de créances ainsi que, du traitement de l’impayé par les professionnels du recouvrement car, même si, cette activité est règlementée par les dispositions visées aux articles R 124-1 et suivants du Code des procédures civiles d’exécution, l’accès à la profession ne l’est pas, contrairement aux professions judiciaires réglementées.

    Marcel-Gérard Bouhenic, Le repli par les juridictions étatiques de leur jurisdictio, thèse soutenue en 2021 à université ParisSaclay sous la direction de David Bakouche, membres du jury : Jean-Baptiste Racine (Rapp.), Daniel Tricot et Hélène Aubry  

    Les juridictions étatiques rétractent volontairement leur jurisdictio pour favoriser les Modes Alternatifs de Règlement des Conflits (MARC) - notamment la médiation et l'arbitrage - et tendent ainsi à devenir un mode subsidiaire de règlement des litiges.Les techniques juridiques qui fondent la rétractation de la jurisdictio des juridictions étatiques au profit des MARC ont pour particularité d'être de source prétorienne et issues de raisonnements construits sur un a priori systématiquement favorable aux MARC, a priori qui n’est pas uniquement le reflet d’un système économique mais résulte de multiples influences idéelles (philosophiques, religieuses, sociétales).De fait, la subsidiarité des juridictions étatiques entraîne la subsidiarité de la loi en tant que norme de règlement des litiges. Parallèlement, les normes a-légales retenues par les MARC acquièrent une autorité assise sur la satisfaction tant des parties qui en font l'expérience que des juges étatiques qui constatent que la rétractation de leur jurisdictio ouvre le passage du juste général au juste particulier.Ainsi, progressivement, les institutions privées de MARC acquièrent un pouvoir politique en émettant des normes qui influent à la fois sur les règles que retiennent les juridictions étatiques et sur la stratégie des parties dans la défense de leurs intérêts.Au-delà de leur tendance à rétracter leur jurisdictio à l'égard des conflits privés en laissant se développer sous leur contrôle les MARC et les normes a-légales pour les conflits entre particuliers, les juridictions étatiques, en ce début du XXIè siècle, redéployent toutefois leur jurisdictio en endossant, le cas échéant, un rôle politique de création de normes et de suppléant du législateur lorsque les conflits s'expriment sous forme d'affrontements de Grands Principes, notamment lorsque les règles légales sont insuffisantes pour répondre à l'évolution de la société.

    Julie Courtois, La règle de droit en Chine: d'un concept hybride à une application judiciaire pragmatique, thèse soutenue en 2018 sous la direction de Frédérique Ferrand, membres du jury : Marie Goré (Rapp.), Loïc Cadiet et Pascale Deumier      

    L’étude de la règle de droit en Chine dans le cadre étatique met en valeur une première forme de son hybridité. Qu’il s’agisse de la mixité constatée entre un héritage de droit impérial - assez difficilement évaluable -, et l’incorporation de structures, de concepts et de techniques de droit étranger dans le système juridique chinois, la règle de droit chinoise est le produit d’une dynamique évolutive marquée par l’adaptabilité du système juridique chinois aux nouvelles exigences contemporaines. À ce titre, la matière civile incarne par excellence les problématiques de la modernisation du système juridique chinois et l’adoption du tout premier Code civil de la RPC en est un parfait témoin. Plus particulièrement, il ressort de cette étude que cette mixité résulte d’une approche pragmatique du droit que l’on retrouve notamment dans le déroulement du procès civil. Abordé sous l’angle de la procédure civile, le procès chinois incarne un idéal de justice qui ne se réduit pas à l’activité juridictionnelle du juge. La mobilisation des différents modes de résolution des conflits au service d’une justice qui se veut efficace s’inscrit dans l’évolution, plus largement constatée, d’une justice de moins en moins contentieuse. Outre la présentation d’une culture juridique et judiciaire étrangère encore trop souvent méconnue des juristes français, la présente étude a pour objectif de mettre en valeur les particularités du système juridique chinois au regard du système français tout en recherchant, dans la mesure du possible, leurs possibles points de convergence.

    Anaïs Danet, La présence en droit processuel., thèse soutenue en 2016 à Bordeaux sous la direction de Aurélie Bergeaud, membres du jury : Bertrand de Lamy (Rapp.), Soraya Amrani-Mekki et Évelyne Bonis-Garçon  

    A l’heure du développement des nouvelles technologies et de la multiplication deshypothèses de représentation, la présence physique et personnelle des différentsprotagonistes du procès dans les lieux de justice interroge. Mode traditionnel d’organisationdes rapports processuels, la présence paraît aujourd’hui remise en cause, notamment enraison des lourdeurs de la procédure qu’elle entraînerait. Pourtant, dans le même temps, desvoix s’élèvent pour reconnaître l’existence d’un principe de présence.La présence des acteurs du procès doit en effet conserver sa place au sein du droitprocessuel, en raison de sa légitimité tant juridique qu’économique dans l’organisation duprocès. Elle apparaît alors comme le substrat d’un principe directeur du procès selon lequelles opérations procédurales déterminantes sur l’issue du litige se déroulent en présence desparties, duquel découleraient de nombreuses situations juridiques présentielles. Ce nouveauprincipe de présence, encore à l’état latent à l’heure actuelle, gagnerait à être renforcé afinde préserver une justice à visage humain.

    Mahougnon Prudence Hounsa, Les actes juridiques privés exécutoires : droit français/droit OHADA, thèse soutenue en 2015 à Paris 10 sous la direction de Daniel Lebeau, membres du jury : Jean Devèze (Rapp.), Xavier Lagarde et Joseph Djogbenou    

    Les actes juridiques privés sont des titres exécutoires pour lesquels l’acte fondamental sur lequel est apposé la formule exécutoire est un acte juridique privé. C’est le cas des actes notariés, des accords homologués par un juge, des procès-verbaux de conciliation exécutoires, du procès-verbal de non-paiement d’un chèque impayé rendu exécutoire par l’huissier de justice. La loi Macron ajoute à cette famille de titre exécutoire les accords homologués par un huissier de justice pour les petites créances. La procédure d’établissement de ces titres exécutoires se déroule sans aucun contrôle juridictionnel. Dès lors, il est question de savoir si les conditions d’établissement et de mise en œuvre des actes juridiques privés exécutoires sont satisfaisantes au regard, d’une part des critères de définition et des effets du titre exécutoire et d’autre part de l’exigence du respect des droits fondamentaux aussi bien procéduraux que substantiels ? Si non, existe-t-il un remède légal et/ou jurisprudentiel à cette insuffisance ? Celui-ci le cas échéant, est-il satisfaisant ?

    Célia Hoffstetter, L'influence de la cour de cassation sur le droit : analyse en droit de la famille, thèse soutenue en 2015 à Strasbourg sous la direction de Frédérique Granet-Lambrechts et Georges Wiederkehr, membres du jury : Yann Favier (Rapp.), Catherine Philippe et Nicolas Nord    

    Créée en 1790, la Cour de cassation n'a eu de cesse d'évoluer au fil des ans, s'adaptant à la judiciarisation croissante de la société. Elle veille à l'égalité de tous devant la loi, en précisant au besoin les côtés obscurs de certains textes, en harmonisant les pratiques judiciaires et en s'assurant de la bonne application par les magistrats des instruments juridiques. Le droit de la famille ne fait pas exception à ce constat. L'apparition de notions à contenu variable, comme l'intérêt de l'enfant ou celui de sa famille, complique la tâche du juge, déjà confronté à la diversification des sources du droit de la famille. L'interprétation et l'application des règles qui le composent suscitent parfois des difficultés, que la Cour de cassation peut atténuer. Que ce soit par le biais du pourvoi en cassation ou des autres compétences qui lui ont été confiées, elle améliore constamment les rapports entre la famille et son droit, tout en composant avec les facteurs qui perturbent aujourd'hui cette matière.

    Carine Pineau, Le procès équitable devant la Cour pénale internationale, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Thierry Serge Renoux, membres du jury : Esteban Peralta-Losilla (Rapp.), Frédéric Sudre, Marc Debuisson et Marie-José Domestici-Met  

    Si le respect du droit à un procès équitable devrait occuper une place éminente au sein de toute société démocratique, cette exigence revêt un caractère axiomatique au sein d'une juridiction tournée vers la lutte contre l'impunité et la protection des droits de l'homme, telle que la Cour pénale internationale. Le peu de jugements rendus depuis plus de dix ans par la Cour permanente pourrait laisser penser qu'une telle étude est encore prématurée. Cette analyse met au contraire en exergue la densité de son activité et la singularité de ses procédures. Sacralisé par la Cour européenne des droits de l'homme, le droit à un procès équitable se décline en règles qui régissent non seulement les relations entre les parties mais aussi les rapports des individus avec la juridiction. Si la notion de droit à un procès équitable est familière des juristes, son interprétation pose un certain nombre de difficultés nouvelles. L'hybridité structurelle et normative de la Cour pénale internationale influencera nécessairement la réception que celle-ci réservera au principe, mais également l'interprétation unique qu'il conviendra de donner à ce droit fondamental. Prenant acte du caractère novateur de cette juridiction, cette thèse n'omettra pas d'envisager le droit à un procès équitable sous le prisme singulier de la victime, nouveau visage du procès. Souvent exclue du débat judiciaire relatif à l'équité des procédures, cette analyse s'attèle à replacer cet acteur au coeur des préoccupations régissant la conduite équitable du procès.

    Delphine Mardon, Les voies de recours dans le droit de la Convention européenne des droits de l'homme, thèse soutenue en 2013 à Grenoble sous la direction de Adeline Gouttenoire, membres du jury : Frédéric Sudre (Rapp.), Soraya Amrani-Mekki et Étienne Vergès    

    L’influence du droit issu de la Convention européenne des droits de l’homme sur le droit interne n’est plus à démontrer. Ce texte offre aux justiciables une protection accentuée de leurs droits fondamentaux. Cette affirmation ne doit pas être limitée aux droits que la Convention EDH contient expressément ou encore à ceux que la Cour de Strasbourg a elle-même dégagés grâce à son interprétation dynamique et évolutive. Entendues comme les moyens permettant de contester un acte juridictionnel, les voies de recours ne correspondent pas, en tant que telles, à un droit protégé par le système européen des droits de l’homme. Ce n’est pas pour autant qu’elles sont ignorées de ce dernier. Au contraire, elles bénéficient de toute l’attention des juges européens. Construite à partir des décisions et arrêts rendus par les organes de contrôle européens, la thèse met en évidence les relations entretenues entre la Convention EDH et les voies de recours. Il est alors indispensable d’identifier précisément le type de relations dont il s’agit. Si ces deux mécanismes ont en point commun l’idée de contrôle, les juges européens n’interviennent qu’à l’issue de la procédure interne à laquelle participent les voies de recours. Cette organisation permet de mettre pleinement en lumière le regard que la Cour de Strasbourg porte sur les voies de recours au moment de réaliser son propre contrôle. Il faut alors observer que son appréhension des voies de recours n’est pas univoque. La Cour ne fait pas que contrôler la mise en œuvre par les voies de recours des garanties procédurales contenues dans la Convention. Ces dernières sont également un moyen utilisé par la Cour européenne afin de s’assurer du respect de l’ensemble des droits conventionnels. La découverte de ces dimensions pose la question d’une qualification globale des relations entre la Convention européenne des droits de l’homme et les voies de recours. L’utilisation des voies de recours au cœur du contrôle de conventionnalité, en qualité d’instrument ou d’objet, montre que ces relations favorisent un renforcement mutuel des voies de recours comme du système de protection des droits conventionnels.

    Alexey Varnek, Le juge des requêtes, juge du provisoire, thèse soutenue en 2013 à Strasbourg sous la direction de Philippe Hoonakker et Yves Strickler, membres du jury : Soraya Amrani-Mekki (Rapp.)    

    L’article 493 du Code de procédure civile définit l’ordonnance sur requête comme une « décision provisoire rendue non contradictoirement dans les cas où le requérant est fondé à ne pas appeler de partie adverse ». Proche, dans sa nature, de l’ordonnance de référé, elle s’en démarque par son aspect unilatéral, qui en conditionne l’efficacité. L’ordonnance sur requête est au cœur de nombreuses controverses, d’une part sur sa qualification, d’autre part sur l’autorité dont elle doit être revêtue. Ces incertitudes rendent inconstant le régime des ordonnances sur requête, dont l’application varie fortement selon les juridictions. La notion de provisoire, combinée à la considération du caractère unilatéral de la procédure, doit servir de guide pour lever ces doutes. L’analyse de l’ordonnance sur requête sous ce prisme aboutit à la conclusion que l’ordonnance sur requête est une mesure procédurale d’attente, provisoire en ce qu’elle permet de préparer l’intervention du juge du principal sans le lier dans la sa décision.

    Élisabeth Deirmendjian, La stratégie d'anticipation procédurale en matière civile, thèse soutenue en 2012 à Toulon sous la direction de Mélina Douchy-Oudot, membres du jury : Cyril Bloch (Rapp.), Serge Guinchard et Jean-Baptiste Racine  

    La stratégie d’anticipation procédurale en matière civile permet d’effectuer un choix approprié entre les différentes règles existantes en fonction du but poursuivi. L’anticipation du procès et la stratégie au cœur de l’action dessinent en creux le champ de la liberté individuelle laissée au justiciable dans le procès civil. En anticipant la survenance du litige ou en envisageant les modalités de résolution de ce dernier, la technique contractuelle fait de l’évitement du recours juridictionnel une stratégie d’anticipation. Une fois le litige né, le choix d’agir en justice suppose l’évaluation des chances de succès de l’action par rapport au résultat escompté. Seront parfois préférés les modes amiables de règlement des différends, voire le recours à un juge privé en la personne de l’arbitre. Mais si l’action est diligentée, le justiciable devra nécessairement soulever un certain nombre de questions nécessaires à l’élaboration de la stratégie qu’il retiendra pour son affaire. Pour réduire l’aléa judiciaire, plusieurs paramètres doivent être pris en compte tels que l’évolution du droit, de la jurisprudence, la réaction de l’adversaire ainsi que l’office du juge. L’efficacité de la stratégie d’anticipation varie selon le degré de prévisibilité de ces différents éléments qui forment l’objet de cette étude.

    Valérie Wittmann, Les interférences entre instances civiles et pénales parallèles : contribution à l'étude de la cohérence en matière juridictionnelle, thèse soutenue en 2011 à Dijon sous la direction de Éric Loquin, membres du jury : Xavier Pin (Rapp.), Loïc Cadiet et Marie-Dominique Trapet  

    ALes instances civile et pénale parallèles suscitent des risques de contrariétés que le droit positif prévient traditionnellement par l'utilisation de la règle de l'autorité du pénal sur le civil et du sursis à statuer de l'article 4 du Code de procédure pénale. Or ce double mécanisme de la primauté du pénal sur le civil est tout à fait singulier. Il assure en effet une cohérence entre les motifs des décisions concernées, dont le droit positif ne se soucie guère au sein des autres contentieux. Il est de plus unilatéral, puisqu'il ne joue qu'au bénéfice des décisions pénales. Justifié initialement par l'importance et les garanties de vérité des décisions pénales, il s'avère cependant, à l'analyse, largement discutable. Quant à ses fondements d'abord, ce mécanisme assure certes une certaine cohérence des choses jugées, mais maintient une apparence de vérité plus qu'il ne la garantit. Or précisément, la cohérence entre motifs de jugements distincts n'est légitime qu'autant qu'elle sert l'objectif de vérité. Quant à son régime, ensuite, l'autorité du pénal sur le civil entrave la liberté du juge civil et viole, par son caractère absolu, le principe du contradictoire, tandis qu'une application systématique du sursis à statuer est source de lenteur des procédures et contrevient à l'objectif de célérité. Afin de pallier ces inconvénients, le législateur et la jurisprudence se sont d'abord efforcés de restreindre les effets les plus néfastes de ce principe, en dissociant les concepts civils et répressifs, puis en le cantonnant étroitement. Néanmoins, l'objectif de célérité l'a finalement emporté, et le législateur, par la loi du 5 mars 2007, n'a maintenu le caractère obligatoire du sursis à statuer de l'article 4 qu'à l'égard de l'action civile en réparation du dommage né de l'infraction. Le nouveau dispositif consacre désormais le principe d'une indépendance des procédures parallèles, au risque de l'incohérence, même si pour l'heure les juridictions du fond tiennent compte du risque de contrariété et maintiennent la règle de l'autorité du pénal sur le civil. Il conviendrait néanmoins de revenir sur cette dernière règle, et d'attribuer aux énonciations qui constituent le soutien nécessaire de la décision pénale, la valeur d'une présomption réfragable de vérité. Il serait ainsi tenu compte des spécificités des décisions pénales, de même que seraient préservées les exigences, parfois antagonistes, d'autonomie des juridictions, de cohérence des choses jugées, et de recherche de vérité.

  • Emmanuelle Bouru-Dive, Plaidoyer pour l’égalité de traitement des victimes d’accidents corporels de la circulation, thèse soutenue en 2021 à Université Côte dAzur sous la direction de Laetitia Antonini-Cochin, membres du jury : Fabrice Leduc (Rapp.), Stéphanie Porchy-Simon (Rapp.), Mathias Latina et Grégoire Loiseau  

    Depuis la loi du 5 juillet 1985, l’établissement d’une différence de régimesd’indemnisation d’atteintes à la personne, selon la qualité de victime conductrice ou nonconductrice,participe d’un traitement sélectif des victimes d’accidents corporels de lacirculation, et incidemment d’un droit à une indemnisation inégale de leur dommage corporel.Un rééquilibrage doit s’opérer tant ce traitement sélectif entre ces victimes est criant, illégitime,obsolète, et dénoncée depuis son instauration en 1985. Le moyen le plus adapté, et qui permetd’y participer, est l’octroi aux victimes conductrices d’un droit spécial à indemnisation de leurdommage corporel, lequel obéirait à des règles spécifiques dérogatoires au droit commun de laresponsabilité. L’évolution vers un droit à réparation du dommage corporel des victimesconductrices similaire voire identique à celui dont sont d’ores et déjà titulaires les victimes nonconductrices,participera certainement de l’abolition du traitement sélectif des victimesd’atteintes à la personne. Un droit à une réparation irréductible du dommage corporel reconnuaux victimes conductrices pourrait en effet être le moyen de parvenir à une égalité de traitementdes victimes d’accidents corporels de la circulation.

    Marilyn Guez, L'extinction du jugement civil, contribution à l'étude des effets de l'acte juridictionnel, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Loïc Cadiet, membres du jury : Cécile Chainais (Rapp.), Julien Théron (Rapp.)  

    L'extinction du jugement civil désigne la privation des effets de l'acte juridictionnel, à la fois rouage technique commun aux différents procédés techniques extinctifs et moment choisi de la vie du jugement civil. La présente étude, qui propose une approche systématique des procédés techniques extinctifs, par la mise en lumière de leurs finalité et technique juridique, démontre leur irréductible diversité et leur complémentarité technique dans le droit du procès, qu'ils soient liés à une remise en cause de la chose jugée, à l'instar des voies de recours ou, au contraire, qu'ils soient indépendants d'une telle remise en cause, telle la prescription de la force exécutoire ou la caducité. L'analyse critique de la portée de l'extinction invite à vérifier, au-delà du jugement contentieux qui tranche définitivement en présence des parties leurs prétentions respectives et qui constitue l'archétype de l'acte juridictionnel, la résilience normative des autres jugements civils, en particulier des jugements provisoires et gracieux. Mis en lumière à partir des conditions plus ou moins restrictives auxquelles ces jugements civils peuvent être privés de leurs effets, leur degré variable de résistance à l'extinction à titre principal, dans le cadre des voies de recours, et à titre incident, en dehors d'elles, illustre les nuances de la force normative de ces autres jugements civils. La portée de l'extinction est encore révélatrice de la résilience des effets secondaires de l'acte juridictionnel. Elle est une mise à l'épreuve de leur qualification qui, jusqu'à présent, semble avoir été pensée sans autre perspective que la naissance du jugement civil et la permanence de ses effets.

    Elie Yamdjie, Le consentement dans l'arbitrage des litiges sportifs, thèse soutenue en 2013 à Nice sous la direction de Katia Sontag, membres du jury : Olivier Dubos  

    Le consentement dans l’arbitrage des litiges sportifs témoigne des mutations profondes que subissent les piliers du droit dans le domaine économique. L’unilatéralisme visible des puissances sportives supplante nettement le bilatéralisme où, en principe, la fusion paisible des volontés donne naissance aux conventions. Mus par la recherche de l’efficience, les pouvoirs privés sportifs s’emparent du consentement, le mettent résolument à leur service au point que leur arbitrage se rapproche plutôt du sens qu’y donnent les économistes. La convention issue de ce consentement rime plutôt avec les contrats économiques. L’automaticité des effets liés à ce consentement nie à l’arbitrage ainsi institué le minimum de légitimité dont il a besoin. Le juge du for en a enfin pris conscience et c’est heureux ! Mais c’est sur les arbitres du TAS que repose le plus grand travail nécessaire à sa légitimation.