Pierre Bourdon

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit

Laboratoire d'Études Juridiques et Politiques
  • THESE

    Le contrat administratif illégal, soutenue en 2012 à Paris 1 sous la direction de Laurent Richer

  • Pierre Bourdon, Jacqueline Morand-Deviller, Florian Poulet, Droit administratif: cours, réflexions et débats, 18e éd., LGDJ un savoir faire de Lextenso, 2023, Cours, 822 p. 

    Pierre Bourdon, Laetitia Janicot (dir.), Les sanctions administratives: identité(s), pouvoir(s), contrôle(s), CY Cergy-Paris Université, 2023, LEJEP, 237 p. 

    Pierre Bourdon, Les indispensables du droit public - 2e édition, Ellipses et Cairn, 2022  

    50 fiches pour réviser les notions essentielles du cours de droit public grâce à des schémas, des encadrés récapitulatifs et des exercices d'application

    Pierre Bourdon, François Blanc (dir.), L'État et le terrorisme, Éditions de la Sorbonne et OpenEdition, 2022  

    Le terrorisme affecte l'État, au moins dans les éléments qui le constituent. Les attentats de Paris et de Saint-Denis de janvier et novembre 2015 en sont des témoignages saisissants. Tout se passe comme si, au-delà des effroyables assassinats, l'État lui-même avait été frappé. En réponse, le peuple s'est rassemblé dans les rues de l'Hexagone le 11 janvier 2015 pour réaffirmer son unité et, à travers elle, sa puissance. Territoire, peuple, souveraineté, État. Le terrorisme trouve face à lui les concepts premiers du droit public. D'ordinaire, l'analyse du terrorisme est plutôt effectuée par le biais de branches plus spécialisées du droit : le droit pénal, le droit européen et le droit international. Qu'en est-il sous l'angle du droit public ? Quels sont les rapports, les liens, entre l'État et le terrorisme ? Quel est le pouvoir ou, plus simplement, l'influence de l'État dans l'identification du terrorisme ? Quelles sont les réactions de l'État contre le terrorisme ? Visent-elles seulement à lutter contre le terrorisme ou ont-elles d'autres causes ? Symétriquement, sont-elles susceptibles d'avoir des conséquences plus profondes ? Les contributions réunies dans le présent ouvrage apportent des réponses à ces questions d'un point de vue pluridisciplinaire (droit public, droit privé, philosophie, histoire, économie, sociologie, science politique) et au regard de plusieurs États, tels que la France, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis.

    Pierre Bourdon, Jacqueline Morand-Deviller, Florian Poulet, Droit administratif des biens: cours, réflexions et débats, 12e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Cours, 883 p. 

    Pierre Bourdon, Jacqueline Morand-Deviller, Florian Poulet, Droit administratif: cours, réflexions et débats, 17e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso, 2021, Cours, 862 p. 

    Pierre Bourdon (dir.), La communication des décisions du juge administratif: [actes du colloque], LexisNexis, 2020, 226 p.  

    La 4e de couverture indique : "La communication du juge administratif a accompagné la construction des juridictions administratives. Dès le XIXe siècle, le Conseil d'État a eu recours à la publicité. En 1831, les audiences du Conseil d'État sont devenues publiques. Mais c'est plus particulièrement la publication des décisions du Conseil d'Etat, au moyen du célèbre Recueil Lebon, qui a été un élément de construction de la juridiction administrative et de son indépendance. - Le nombre de décisions rendues par le juge administratif ayant explosé au cours des vingt dernières années, la communication des décisions mérite d'être développée. Le Conseil d'État s'est d'ailleurs doté d'outils de communication nouveaux ou renouvelés. En 2016, un porte-parole du Conseil d'État a même été créé. - Toutefois, la communication des décisions de justice est parfois perçue comme une menace. Les nouveaux canaux offerts par le numérique sont donc limités pour empêcher une communication complète des décisions du juge administratif (« pseudonymisation » pour les personnes physiques, par exemple). - À travers les analyses de chercheurs, de juristes, d'avocats et de juges spécialistes de ces questions, le présent ouvrage offre une réflexion approfondie sur la communication des décisions du juge administratif. Il permet aussi de mieux comprendre tes liens entre la communication des décisions du juge administratif et la construction du droit administratif. - « Le colloque, qui donne lieu au présent ouvrage, a été le lieu d'une prise de conscience des changements en cours » (Laurent Richer) - « Cette publication (...) permet à tous de s'engager dans les voies prometteuses qui ont été ouvertes et qui restent encore largement à explorer » (Bernard Stirn)"

    Pierre Bourdon, Jacqueline Morand-Deviller, Florian Poulet, Droit administratif des biens: cours, réflexions et débats, 11e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2020, Cours, 893 p. 

    Pierre Bourdon, Les indispensables du droit public, 2e éd., Ellipses, 2020, Plein droit, 300 p.  

    La 4e de couverture indique : "50 fiches pour réviser les notions essentielles du cours de droit public grâce à des schémas, des tableaux, des encadrés récapitulatifs et des exercices d'application."

    Pierre Bourdon, Jacqueline Morand-Deviller, Florian Poulet, Droit administratif: cours, réflexions et débats, 16e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2019, Cours, 860 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Cet ouvrage de droit administratif général présente l'exposé du cours en mettant en valeur les questions essentielles, leur évolution et les interrogations donnant lieu à débat. Chaque chapitre est accompagné d'exercices théoriques et pratiques, permettant d'acquérir une méthode rigoureuse de réflexion et de présentation des connaissances. Ce Cours s'ordonne autour de trois parties : le cadre de l'action administrative (juridiction administrative, administration centrale et administration locale), les fins et moyens de l'action administrative (principe de légalité, actes administratifs unilatéraux, contrats de l'administration, service public, police administrative) et les contrôles et sanctions de l'action administrative (intervention du juge judiciaire dans le contrôle de l'action de l'administration, procédure administrative contentieuse et recours pour excès de pouvoir, responsabilité administratives). En encadrés, des extraits de jurisprudence, doctrine, réglementation, sont destinés à fixer l'attention et à rendre plus vivantes les données abstraites exposées auparavant. Les thèmes de réflexion, les commentaires d'arrêts et les notes de synthèse sont accompagnés de corrigés, modèles - parmi d'autres - de plans structurés propres à faciliter la rectitude du raisonnement et la force de la démonstration, qualités essentielles du juriste. Cet ouvrage, à jour de la législation et de la jurisprudence la plus récente, s'adresse aux étudiants, aux candidats aux concours de la fonction publique, et plus largement aux professionnels du droit."

    Pierre Bourdon, François Blanc (dir.), L'État et le terrorisme, Éditions de la Sorbonne, 2018, De republica, 297 p. 

    Pierre Bourdon, Les enjeux du droit des fonctions publiques, LexisNexis, 2018, Actualité, 180 p.  

    La 4e de couverture indique : "Présentation de l'éditeur : "Douaniers, enseignants, infirmiers, magistrats, policiers, pompiers, surveillants… ils exercent l’une des fonctions publiques indispensables à l’action de l’État et des autres collectivités publiques. Indispensables surtout dans le quotidien des individus, les fonctions publiques connaissent des mutations à trois points de vue. Les normes changent. Les contrats se multiplient et ont tendance à concerner les fonctionnaires. Des devoirs, parfois anciens, ont été récemment consacrés sous l’étiquette de la déontologie. La loi cherche aussi à mieux protéger les agents dans certaines circonstances, notamment lorsqu’ils sont victimes de dommages pendant leur service. L’organisation évolue. Désormais orientée vers la performance, la baisse des effectifs et les réformes territoriales en seraient les leviers principaux. Contrairement à une idée reçue, les effectifs des fonctions publiques ne sont pas si élevés qu’on le prétend. En revanche, les réformes territoriales sont tellement nombreuses que se pose la question de leur performance. La carrière se transforme. La gestion des agents se diversifie. Le concours demeure l’outil privilégié, mais de nouveaux modes de recrutement le complètent. Des primes ont été créées pour récompenser le mérite des agents. Leur mobilité vers de nouvelles fonctions est également encouragée. La jurisprudence ne reste pas à l’écart de ces mutations."

    Pierre Bourdon, Jacqueline Morand-Deviller, Florian Poulet, Droit administratif des biens: cours, thèmes de réflexion, commentaires d'arrêts, notes de synthèse, 10e éd., LGDJ une marque de Lextenso, 2018, Cours, 917 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le cours de « droit administratif des biens » fait suite au cours de « droit administratif général » dont il reprend la présentation. À l'exposé actualisé du droit accompagné d'encadrés destinés à rendre réalistes et vivants des concepts parfois austères, s'ajoutent des exercices pratiques (thèmes de réflexion, commentaires d'arrêts et notes de synthèse) et leurs corrigés méthodiques dans un but pédagogique. Le droit des biens publics est riche d'un passé vénérable et repose sur de grands principes mobilisateurs : l'affectation au public ou au service public, le but d'utilité publique. Il connaît actuellement une mutation profonde du fait de la valeur patrimoniale des biens et du développement des partenariats public-privé. Il faut alors s'interroger sur la protection à apporter à ces propriétés publiques qui ne sont pas des « biens marchands » comme les autres. L'ouvrage s'ordonne autour de trois parties : le domaine public, l'expropriation, les travaux publics. Il cherche à mettre en valeur les évolutions qui ont profondément marqué ces trois matières au coeur d'enjeux politiques, économiques et sociaux puissants. Qu'il s'agisse de l'immixtion du droit européen, de la valorisation économique des propriétés publiques, du droit de la concurrence, de celui de la commande publique (marchés et concessions de travaux publics), des garanties apportées au droit de propriété contre l'expropriation et les servitudes, un soin particulier est accordé aux évolutions récentes de la jurisprudence et des textes. Cette actualisation concerne les ordonnances de 2015 et 2016 sur les marchés publics et les concessions, mais aussi le Code général de la propriété des personnes publiques et le Code de l'expropriation, objets de réformes récentes. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants et aux praticiens. Il est aussi adapté à la préparation aux concours administratifs."

    Pierre Bourdon, Jacqueline Morand-Deviller, Florian Poulet, Droit administratif: cours, thèmes de réflexion, commentaires d'arrêts, notes de synthèse, 15e éd., LGDJ, Lextenso, 2017, Cours, 966 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage de droit administratif général présente l'exposé du cours en mettant en valeur les questions essentielles, leur évolution et les interrogations donnant lieu à débat. Chaque chapitre est accompagné d'exercices pratiques, permettant d'acquérir une méthode rigoureuse de présentation des connaissances. Ce Cours s'ordonne ainsi autour de trois parties : le cadre de l'action administrative (juridiction administrative, administration centrale et administration locale), les fins et moyens de l'action administrative (principe de légalité, actes administratifs unilatéraux, contrats de l'administration, service public, police administrative) et les contrôles et sanctions de l'action administrative (intervention du juge judiciaire dans le contrôle de l'action de l'administration, procédure administrative contentieuse et recours pour excès de pouvoir, responsabilité administrative). En encadrés, des extraits de jurisprudence, doctrine, réglementation, sont destinés à fixer l'attention et à rendre plus vivantes les données abstraites exposées auparavant. Les thèmes de réflexion, les commentaires d'arrêts et les notes de synthèse sont accompagnés de corrigés, modèles - parmi d'autres - de plans structurés propres à faciliter la rectitude du raisonnement et la force de la démonstration, qualités essentielles du juriste. Cet ouvrage, à jour de la législation et de la jurisprudence la plus récente, s'adresse aux étudiants, aux candidats aux concours de la fonction publique, et plus largement aux professionnels du droit"

    Pierre Bourdon, Les indispensables du droit public, Ellipses, 2016, Plein droit, 284 p.  

    La 4e de couverture indique : "50 fiches pour réviser les notions essentielles du cours de droit public grâce à des schémas, des tableaux, des encadrés récapitulatifs et des exercices d'application."

    Pierre Bourdon, Le contrat administratif illégal, Dalloz, 2014, Nouvelle Bibliothèque de Thèses, 939 p. 

    Pierre Bourdon, Le contentieux indemnitaire de la nullité du contrat administratif, l'Harmattan, 2009, Logiques juridiques, 261 p. 

    Pierre Bourdon, Le quinquennat, cinq ans après, l'Harmattan, 2008, Logiques juridiques, 198 p. 

  • Pierre Bourdon, « Le point d'indice, entre ressources humaines et politique publique », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, 2024, n°06, p. 305   

    Pierre Bourdon, « Le droit de résiliation annuelle de l'assureur », Actualité juridique Droit administratif, 2023, n°40, p. 2184   

    Pierre Bourdon, « Ces autorités que l'on dit indépendantes », Actualité juridique Droit administratif, 2023, n°18, p. 913   

    Pierre Bourdon, « La culture de sécurité des acteurs de l'hôpital », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°2, p. 225   

    Pierre Bourdon, « Un supérieur hiérarchique ne peut pas formuler de nouvelles observations écrites après celles de l'agent évalué », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, 2023, n°02, p. 103   

    Pierre Bourdon, « Précisions sur deux outils du droit des contrats administratifs : la clause exorbitante et le contexte contractuel », Actualité juridique Droit administratif, 2021, n°23, p. 1336   

    Pierre Bourdon, « L'administré au cur de la stratégie de lutte contre le covid-19 », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°18, p. 969   

    Pierre Bourdon, « Le code de la commande publique : une codification à droit quasi constant », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°03, p. 149   

    Pierre Bourdon, Julien Le Gouët, François Gustave, Thierry Robin, Arnaud Laurent [et alii], « Realization and simulation of high power holmium doped fiber laser for long-range transmission », Optics Express, 2020, n°15, pp. 22307-22320   

    Pierre Bourdon, « La gestion des crises sanitaires et des catastrophes environnementales », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, p. 119   

    Pierre Bourdon, « La protection des établissements de santé contre les actes terroristes », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°02, p. 208   

    Pierre Bourdon, « La renonciation n'est pas rétroactive en droit administratif (en principe !) », Actualité juridique Droit administratif, 2019, n°01, p. 61   

    Pierre Bourdon, « La production des documents sécurisés par les Etats membres de l'Union européenne », Actualité juridique Droit administratif, 2018, n°29, p. 1650   

    Pierre Bourdon, « Les relations para-contractuelles du maître d'ouvrage et du sous-traitant dans les marchés de travaux », Actualité juridique Droit administratif, 2017, n°26, p. 1500   

    Pierre Bourdon, « L'ordonnance du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics : premier acte de la rationalisation du droit de la commande publique », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°01, p. 8   

    Pierre Bourdon, « La garantie de l'État en faveur des établissements publics industriels et commerciaux : une aide d'État illicite, mais pas rédhibitoire », Revue de l'Union européenne, 2015, n°591, p. 523   

    Pierre Bourdon, « La résiliation unilatérale d'une convention de coopération entre personnes publiques », Actualité juridique Droit administratif, 2015, n°26, p. 1482   

    Pierre Bourdon, « Le Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée a-t-il atteint sa maturité ? », Revue française de droit administratif, 2015, n°03, p. 629   

    Pierre Bourdon, « Les droits et obligations des personnes publiques en droit de la consommation », Revue de l'Union européenne, 2015, n°590, p. 434   

    Pierre Bourdon, « L'appréciation de la légalité de l'arrêté préfectoral de fermeture hebdomadaire des établissements ouverts au public », Revue de droit du travail, 2014, n°10, p. 630   

    Pierre Bourdon, « La procédure de transfert de propriété suivie devant le juge de l'expropriation : le malaise, malgré la constitutionnalité », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2013, n°03, p. 189   

    Pierre Bourdon, « À quelle date intervient le licenciement d'un salarié (protégé) ? », Revue de droit du travail, 2010, n°05, p. 311   

  • Pierre Bourdon, Olivier Guézou, Philippe Terneyre, Guylain Clamour, Pierre De Baecke [et alii], « Droit des marchés publics & contrats publics spéciaux », Droit des marchés publics & contrats publics spéciaux, Le Moniteur, 2023, pp. 4000 

  • Pierre Bourdon, Jérémy Bousquet, Maxence Chambon, Philippe Coleman, Stéphanie Clot [et alii], Table ronde n° 1 : Unité/diversité des sanctions, 2023 

    Pierre Bourdon, Jérémy Bousquet, Maxence Chambon, Philippe Coleman, Stéphanie Clot [et alii], Table ronde n° 2 : Succès/Recul des sanctions, 2023 

  • Pierre Bourdon, « Les principaux apports et évolutions engendrés par la loi du 6 août 2019 sur la fonction publique », le 03 mars 2020  

    Organisée par l'IPAG de Paris dans le cadre du cycle de conférence de culture générale et administrative du CEDOCA

    Pierre Bourdon, « Organisation et moyens de l’appareil français de renseignement », le 25 février 2020  

    Organisée dans le cadre du cycle de conférence de culture générale et administrative du CEDOCA de l'IPAG de Paris

    Pierre Bourdon, « Pour un renouveau de la vie démocratique », le 04 octobre 2019  

    Conférence organisée dans le cadre de « La nuit du droit »

    Pierre Bourdon, François Gustave, Julien Le Gouët, Anne Durécu, Laurent Lombard [et alii], « Up-Scaling the Power of Pulsed Single Frequency Fibre Amplifiers for Coherent LIDAR Applications », CLEO EUROPE 2019, MUNICH Germany (DE), le 23 juin 2019 

    Pierre Bourdon, « L’Etat et le terrorisme », le 22 février 2019  

    Organisée par l’Ecole doctorale droit et science politique de Montpellier

    Pierre Bourdon, Julien Le Gouët, François Gustave, Thierry Robin, Arnaud Laurent [et alii], « Realization and Numerical Simulation of a High Power and High Efficiency Holmium Doped Fiber Laser at 2.1 μm », CLEO EUROPE 2019, MUNICH Germany (DE), le 23 juin 2019 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Max Gemberling, Les contrôles administratifs des émissions polluantes, thèse en cours depuis 2018 

    Salim Guediane, Le contentieux de l’exécution du contrat administratif – Etude comparée entre les droits français et algérien, thèse en cours depuis 2018  

    L'administration publique dispose dans le cadre des contrats administratifs de larges pouvoirs qui constituent autant de droits qu'elle détient vis-à-vis de son cocontractant. Afin de protéger le contractant vis-à-vis de l’administration, vu qu’il est considéré comme la partie faible dans cette relation, d’une part, et préserver l’instance publique dans le souci d’assurer un service public constant, d’une autre part, nous essayons à travers la présente étude de montrer le rôle du magistrat administratif dans le règlement des litiges nés de l’exécution des contrats administratifs

    Andréa Moulun, Le transfert des compétences des collectivités locales, thèse en cours depuis 2018 

    Marie-Line Oudare, Les états d'urgence en France , thèse en cours depuis 2017 

  • Muhanna Alameri, La lutte contre les nouvelles formes du terrorisme djihadiste dans le droit international public, thèse soutenue en 2022 à Paris 1 sous la direction de Laurent Vidal, membres du jury : Mostefa Maouene (Rapp.), Driss Aït Youssef  

    Le terrorisme est une préoccupation majeure de la communauté internationale depuis de nombreuses décennies, un phénomène que doivent combattre plusieurs pays au quotidien ainsi qu’une menace pour les citoyens du monde. Les États ont, de manière progressive, adopté plusieurs conventions internationales sectorielles, les conventions globales ayant été privilégiées par les régions. Aux deux niveaux, la répression pénale des auteurs prend le pas sur la prévention du terrorisme, même si les États semblent préoccupés, au niveau interne, par la prévention du terrorisme. Depuis quelques années, notamment dans le double contexte post 11 septembre et printemps arabe, la lutte militaire contre le terrorisme, ainsi que divers événements géopolitiques ayant affaibli des Etats, ont favorisé l’émergence de trois nouvelles formes de terrorisme djihadiste : le terrorisme des « loups solitaires », celui des micro-entités régionales résultant du démantèlement d’Al-Qaïda et celui de l’État islamique. Cette étude revient sur un ensemble de notions liées au terrorisme en général, en vue de proposer une explication sur l’émergence des nouvelles formes du terrorisme djihadiste. Nous analysons ensuite les règles juridiques internationales, régionales et institutionnelles à disposition pour répression et la prévention du terrorisme. Nous démontrons que des lacunes subsistent, notamment dans le cadre de la prévention des nouvelles formes du terrorisme djihadiste, et arguons ainsi pour l’adoption de mesures permettant une lutte plus efficace en amont.

    Joachim Lebied, L'exigence de loyauté des relations contractuelles en droit public, thèse soutenue en 2020 à Tours sous la direction de François Brunet et Nathalie Albert, membres du jury : François Brenet (Rapp.), Charles-André Dubreuil (Rapp.), Gilles Pellissier    

    L'exigence de loyauté des relations contractuelles est l'instrument par lequel le Conseil d'État a sonné le glas de l'instabilité des contrats administratifs. Depuis 2009 et la célèbre décision Béziers I, les moyens invoqués par les parties contestant la validité de leur propre contrat doivent franchir le filtre de la loyauté. Ce faisant, la loyauté des relations contractuelles contribue à garantir la stabilité de nombreux contrats administratifs même irréguliers. La présente étude identifiera cet instrument particulier qu'est la loyauté en contentieux des parties à un contrat administratif. Connue des juristes de droit privé, la loyauté semble être redécouverte en droit public en 2009. Après une première étape d'identification, l'étude montrera les fonctions de la loyauté pour vérifier si elle a réussi à garantir "l'objectif de stabilité des relations contractuelles". Enfin, œuvrer pour la stabilité même de contrats irréguliers pose nécessairement la question de l'intensité de la tolérance. Autrement dit, l'étude entend montrer si le Conseil d'État n'est pas trop tolérant en présence de l'irrégularité. De plus, la loyauté brillant par son indétermination, son cloisonnement contentieux dans le strict recours des parties ne préjuge en rien des évolutions.

    Alexandre Bellotti, L'appropriation forcée des biens privés par les personnes publiques, thèse soutenue en 2019 à Montpellier sous la direction de Marion Ubaud-Bergeron, membres du jury : Simon Gilbert (Rapp.), Fanny Tarlet  

    L’appropriation forcée des biens privés par les personnes publiques est connue, mais n’a pas fait l’objet d’une étude d’ensemble. Comme « fait social total », elle préexiste à ce que le droit français connait : la classification des biens, la personnalité juridique, mais également la propriété, privée comme publique. Le droit va rapidement s’en saisir afin de formaliser la capacité d’une personne à « faire sien » un bien afin de le soumettre à un ensemble de droits et d'obligations, la propriété. Adaptée aux personnes publiques, l’appropriation est utilisée afin de servir leurs fins, toutes tournées vers l’intérêt général. Ce n’est que par l’étude détaillée de celles-ci, et notamment de l’approche qu’en fait Charles Eisenmann autour des fonctions-fin de règlementation et de prestation que pourra se formaliser une distinction convaincante. Apparaissent alors l’appropriation-protection et l’appropriation-aménagement, formes d’appropriations publiques forcées. Leur examen fera apparaitre la diversité de leurs expressions concrètes, tout en confirmant le bien-fondé de la summa divisio retenue. L’appropriation publique forcée s’affirme comme une catégorie juridique.Sans prétendre se substituer à la pluralité de régimes qui la composent, l’appropriation publique forcée des biens privés devra se préciser par l’établissement de traits communs : ceux des modes d’expression qui s’en écarteraient seront d’autant plus critiquables. Qui plus est, sans disqualifier la catégorie, l’appropriation-protection va se démarquer nettement, et s’afficher comme composée de régimes spécifiques, non pas majoritaires, mais des plus attentatoires au droit de propriété privée : le juge judiciaire, gardien de la propriété privée immobilière, est écarté ; la juste et préalable indemnisation n’est plus. Parfois même, la contrainte pourra peser sur le propriétaire privé et sur l’appropriant public. Pour le reste des appropriations, leur déroulé semble “ordinaire” : rattaché à l’expropriation, il se déroule selon les règles que le Code dédié détermine.Les conséquences des appropriations protection seront aisément identifiables sur la propriété et la domanialité. Il en ressortira de nouveau une distinction entre l’appropriation-protection et l’appropriation-aménagement sur la base de laquelle seront étudiées ensuite des perspectives d’évolution.

    Estelle Ivanova, L'Union Européenne dans l'arbitrage international des investissements : aspects procéduraux, thèse soutenue en 2018 à Paris 1 sous la direction de Chahira Boutayeb, membres du jury : Sarah Cassella (Rapp.), Arnaud de Nanteuil (Rapp.), Marthe Torre-Schaub et Philippe Lepek  

    Pendant longtemps, le droit international des investissements et le droit de l'Union européenne se sont ignorés. Leur rencontre en matière d'investissement a eu lieu dans le cadre des rapports entre les États membres de l'Union européenne, d'une part, et entre les États membres et les États tiers, d'autre part. Cette rencontre a donné lieu à de riches discussions sur l'interaction entre le droit de l'Union européenne et le droit international des investissements. Depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, l'Union européenne dispose d'une compétence exclusive dans le domaine de la politique commerciale commune incluant les investissements directs étrangers en application de l'article 3, paragraphe 1, point e), du TFUE. L'étude analytique des aspects procéduraux de l'Union Européenne dans l'arbitrage international des investissements démontre la transition de son statut bien établi de I'«amicus curiae» vers le statut de « partie défenderesse» dans le contentieux international des investissements.

  • Mansour Ali Mahaman Dan Kano, La coopération entre les administrations déconcentrées et décentralisées en France. Contribution à l'étude des relations entre l'Etat et les collectivités territoriales, thèse soutenue en 2023 à université ParisSaclay sous la direction de Vincent Bouhier, membres du jury : Nicolas Kada (Rapp.), Olivia Bui-Xuan    

    Le rapprochement des administrations déconcentrées et décentralisées en France est une question qui se pose aujourd'hui. Lesexplications en sont multiples mais d'abord d'ordre budgétaire. Les couts d'un système d'administration parallèle tel qu'il est mis en œuvre avec la déconcentration et la décentralisation déployées sur notre territoire ne sont plus, en effet, raisonnables. La distinction entre déconcentration et décentralisation est, au demeurant, bien française, la plupart des pays les englobant sous le même concept de décentralisation. Le concept d'administration « unitoire » tel qu'il se déploie, par exemple, en Allemagne, devra être plus particulièrement exploré. Ce rapprochement entre administrations déconcentrées et décentralisées est aussi inscrit dans l'histoire administrative française ainsi que l'illustre la figure du maire, à la fois agent de l'Etat et exécutif local mais aussi l'histoire plus générale des collectivités territoriales ce qu'il conviendrait d'examiner. Il s'agit, en d'autres mots, d'admettre qu'un même acteur puisse défendre les intérêts nationaux comme locaux et que l'existence et la compétence de l'acteur décentralisé permettent de faire l'économie de l'acteur déconcentré. Un tel changement de perspective, évidemment source d'économies pour l'Etat, peut porter bénéfice aussi aux collectivités, leur permettant d'être de meilleurs acteurs dans la décentralisation. Il s'agira donc d'examiner le passé pour mieux comprendre l'avenir mais aussi de suivre au présent l'ensemble des « signes » permettant de relever un rapprochement des administrations déconcentrées et décentralisées. Il y a les signes mous, les expérimentations en cours des acteurs déconcentrées et décentralisées amenées pour bon nombre de politiques publiques à se coordonner. Les signes durs, ce sont ceux du droit positif. La délégation de compétence est, à cet égard, plus particulièrement emblématique permettant à l'Etat de confier la mise en œuvre d'une compétence qui reste de sa responsabilité, à un échelon territorial décentralisé. La nouvelle charte de la déconcentration du 7 mai 2015 encore introduit le principe de modularité dans l'administration déconcentrée en énonçant que l'Etat administre les territoires dans « une relation de proximité pour s'adapter à la réalité des Français qui n'est pas identique en tous points du pays ».

    Danielle Mouori, L'accompagnement des processus électoraux en Afrique subsaharienne francophone : approche comparative de la pratique de l'Union européenne et de l'Organisation internationale de la Francophonie, thèse soutenue en 2023 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Julian Fernandez, membres du jury : Joël Andriantsimbazovina (Rapp.), Roseline Letteron et Isabelle Bosse-Platière  

    L’accompagnement des processus électoraux constitue une politique publique destinée à assister et à soutenir les États qui en expriment le besoin dans la mise en œuvre de leurs obligations internationales en matière d’élection. Il est pratiqué à grande échelle par des organisations intergouvernementales à travers des activités telles que l’observation et l’assistance électorales. Parmi elles, l’Union européenne (UE) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) demeurent des acteurs fortement impliqués dans le soutien aux États africains en phase de transition et/ou de consolidation démocratique. Face à leur espace de compétences et leurs missions respectives, le point commun de leurs actions réside dans la promotion du droit à des élections libres au sein de ces États. Cependant, leurs approches se distinguent et leur expérience met en évidence un mode de fonctionnement propre à chaque acteur. La présente étude vise à le comprendre par l’analyse des bases juridiques qui encadrent leurs activités. Celles-ci montrent principalement que les procédures de l’UE et de l’OIF dans le soutien électoral sont façonnées par leur politique singulière de promotion de la démocratie, ainsi que par les moyens mobilisés pour la mettre en œuvre. Mais au-delà de l’approche normative, l’analyse de leurs mécanismes institutionnels révèle également comment les choix et les décisions liés à ces procédures dépendent des enjeux stratégiques qu’elles visent dans d’autres domaines de coopération. Le bilan du croisement de leur démarche nourrit le débat sur l’efficacité des actions multilatérales de promotion de la démocratie électorale en Afrique subsaharienne. Il identifie dans les différentes formes d’intervention de ces deux acteurs la plus-value et les limites de leur démarche, en particulier dans un contexte régional où les pratiques démocratiques sont de plus en plus controversées au sein des États de l’espace francophone, et où la mise en œuvre des politiques d’aide à la démocratie appelle à des réformes essentielles.

    S. Siavash Shahrjerdi, La régulation juridique de l'intelligence artificielle au sein de la justice : une étude comparative entre le droit de l'Union européenne et les lois fédérales des Etats-Unis, thèse soutenue en 2022 à Paris 1 sous la direction de William Gilles, membres du jury : Hélène Muscat (Rapp.), Serge Slama  

    Depuis plusieurs décennies, l'intelligence artificielle est omniprésente dans la vie des juristes et, de manière générale, dans l'écosystème classique du droit. Les progrès récents de cette technologie nous ont permis d'échanger les techniques classiques – purement statistiques - d’aide à la décision contre des systèmes plus sophistiqués - et potentiellement plus pertinentes tels que celui de la « modélisation du raisonnement juridique » et de la « reproduction des analyses et des décisions judiciaires ». Le recours à ces outils conduit les juristes à se soumettre aux nouveaux cadres rationnels et opérationnels mathématiques, alors qu’ils définissent les programmes informatiques et les cadres juridiques encadrant le fonctionnement des algorithmes. La mise œuvre massive, dans les environnements judiciaires, de ces systèmes est susceptible de produire un écosystème d'un genre nouveau, où l'interaction entre la machine et l'homme serait permanente. Cette interaction peut déboucher sur une sorte de compromis, ou point de milieu, où les machines imiteraient les traits humains et vice-versa. Ce serait l'aube de l’ère du « post-humanisme judiciaire ». La similitude des impacts que les algorithmes imposent aux juristes européens et américains peut aboutir à un rapprochement entre leurs méthodes de travail et leurs paradigmes. À long terme, cela peut même entraîner celui des évolutions jurisprudentielles et législatives des règles juridiques américaines et européennes.

    Fernanda Schuhli Bourges, La médiation administrative , thèse soutenue en 2021 à Paris 1 sous la direction de David Capitant et Luiz Alberto Blanchet, membres du jury : Angela Cassia Costaldello  

    Les premiers éléments de cette recherche font référence à la judiciarisation intense contre les pouvoirs publics, aux éventuels effets pervers et à la possibilité, pour l'Administration, d'utiliser des méthodes consensuelles de résolution des conflits, auxquelles il est toutefois peu fait recours. En vue de la consécration de l'État de droit démocratique, il apparaît qu’afin de valoriser l'être humain et la réalisation de ses droits et du droit à une bonne administration publique, l'Administration publique doit revoir sa façon d'agir, en se montrant plus ouverte au dialogue, au consensus et en réduisant les actes impositifs unilatéraux, ainsi que par l'ajout de décisions issues de la participation et de la collaboration de la communauté. Ce mouvement d'ouverture, d'horizontalisation des relations entre l'Administration et les particuliers et la tendance à la contractualisation administrative, sont identifiés dans le contexte français, où la « citoyenneté administrative » a été reconnue, et la participation des particuliers a connu une augmentation, ce qui s’est accompagné de conceptions renouvelées et démocratiques de la compréhension de l'intérêt public - dans lequel s'insère la médiation administrative. Au Brésil, le mouvement en faveur de la médiation en guise de solution de conflit peut être considéré à partir de la Résolution n° 125/2010 du CNJ et, en ce qui concerne la portée administrative, sa recommandation est devenue expresse avec le CPC/2015 et la Loi de médiation. Dans la pratique, cependant, au Brésil la médiation administrative n'est pas encore une réalité. Par conséquent, le problème qui se pose est celui consistant à savoir si, dans le système juridique brésilien, l'administration publique a le devoir d’accorder la priorité aux processus de résolution amiable, tels que la médiation, pour résoudre et prévenir les conflits avec les individus. L'hypothèse est affirmative, à savoir qu’il faut privilégier les solutions consensuelles dans la résolution des conflits, puisqu'il s'agit là d'un devoir rattaché à la fonction administrative dans un État de droit démocratique. Néanmoins, cette étude a pour objectif général de présenter la médiation, à partir de ses caractéristiques et de la rationalité dialogique et consensuelle de son processus, comme un nouvel instrument de la fonction administrative démocratique, en tant que moyen d'améliorer la relation entre les individus et l'Administration et la réalisation des intérêts publics. Pour corroborer cette hypothèse et atteindre notre objectif, nous utilisons la méthode hypothétique déductive, en utilisant des références bibliographiques nationales et étrangères, celles-ci principalement françaises, de données statistiques et de comparaison horizontale concernant la médiation administrative au Brésil et en France, avec un focus culturaliste. La comparaison permet d'identifier, en France, dans un réseau de soutien formé par le Conseil de l'Europe, la mise en œuvre de la médiation administrative, qui bénéficie d’une grande implication et de l’incitation du Conseil d'État français, à partir d'une attention renouvelée envers l'intérêt public et de la pertinence de la médiation dans le développement de la « citoyenneté administrative », outre les préoccupations relatives à la durée raisonnable du processus, à la décongestion et à la réduction des coûts. De la sorte, si l’on prend en considération les particularités des deux pays examinés, il apparaît que beaucoup des raisons qui ont conduit au développement de la médiation en France sont également présentes au Brésil. Ainsi, on plaide pour l'utilisation de la médiation administrative en tant que nouvel instrument de la fonction administrative, prioritaire pour la résolution et la prévention des conflits et, afin de la rendre effective, on élimine les possibles obstacles, on analyse certains défis et on élabore des propositions pour le contexte brésilien.

    Névine Lahlou, L'accès au droit dans la société de l'information, thèse soutenue en 2020 à Paris 1 sous la direction de William Gilles, membres du jury : Pietro Falletta (Rapp.), Dominique Rousseau et Jean Lessi  

    Ces travaux ont pour objet l’étude de l’accès au droit impacté par les nouvelles technologies. Il s’agira d’étudier la composition classique de l’accès au droit, au travers de ses fondements juridiques et de différents phénomènes, historiques comme sociologiques. L’objectif sera ensuite d’observer les évolutions de cet accès, confronté au numérique. De nouveaux droits, mais aussi de nouveaux risques, ont modifié l’accès au droit en profondeur, que ce soit dans la manière de rechercher de l’information, comme de la concevoir. Ces différentes observations auront pour intérêt de déterminer les forces et faiblesses de l’accès au droit en France, au travers d’un état des lieux des pratiques et théories existantes sur le sujet. Il sera envisagé dans ce cadre des nouvelles méthodologies et des propositions d’évolution de l’accès au droit, afin de le renforcer et de le pérenniser.

    Ali Satan, Les dispositifs juridiques de lutte contre le terrorisme et les garanties des droits fondamentaux, le cas de la France et des pays du Golfe, thèse soutenue en 2019 à Paris 1 sous la direction de Laurent Vidal, membres du jury : Xavier Latour (Rapp.), Driss Aït Youssef  

    Dans le cadre dans notre étude, nous avons constaté que malgré un certain degré de conformité des législations nationales et régionales à la stratégie onusienne et aux conventions internationales de lutte contre le terrorisme, il n’en demeure pas moins que l’efficacité de ces textes est relative, malgré leur nombre. La preuve en est la multiplication des attentats terroristes un peu partout dans le monde et plus particulièrement en France. En effet, en France, tout comme ailleurs dans le monde, les mesures antiterroristes sont prises au lendemain des attentats, souvent sous l'effet de l’émotion et dans l’intention de calmer et de rassurer les populations. Or, on ne combat pas le terrorisme sous l'émotion ou juste pour faire le buzz et calmer les esprits. En réalité, seule une volonté politique, loin des intérêts économiques et des calculs politiques, peut aider à faire face au phénomène terroriste. Par ailleurs, personne ne l’ignore, les causes et les sources du terrorisme sont bien identifiées et le tout répressif n’est sûrement pas la solution. Combattre le terrorisme c’est d’abord combattre ses foyers. Pire encore, le tout répressif et l’adoption de mesures portant atteinte aux droits fondamentaux ne font qu’alimenter le terrorisme. En effet, nous avons remarqué que pour faire face au terrorisme, les États ont mis en place des politiques basées sur des mesures attentatoires aux droits fondamentaux. Il s’agit tout simplement de politiques orientées vers le tout répressif où les droits des accusés sont tout simplement anéantis. Pourtant, le terrorisme ne cesse de se durcir et de prendre de l’ampleur. Pour combattre le terrorisme l’on doit commencer par défendre les libertés et les droits fondamentaux. En effet, c’est de l’injustice et de la misère que se nourrit le terrorisme.

    Munirah Alnamsh, La libéralisation des télécommunications : étude de droit administratif comparé franco-koweitien, thèse soutenue en 2019 à Université de Lorraine sous la direction de Olivier Renaudie, membres du jury : Laetitia Janicot (Rapp.), Katia Blairon    

    La libéralisation des télécommunications soulève des questions juridiques, politiques et sociales. L’interaction entre ces divers enjeux incite logiquement à retracer le processus d’adaptation du service public des télécommunications. Avec la libéralisation de ce secteur, nous passons d’une approche étatiste et unifiée à un avenir libéral. Cette transformation n’a pas été sans conséquences juridiques. En réalité, l’avènement des idées libérales dans le secteur des télécommunications a conduit à une confrontation entre les principes économiques traditionnels du droit public et celles de droit la concurrence, et fait surgir des problèmes juridiques nouveaux. Cette thèse a pour objet d’étudier l’expérience française et koweitienne en matière de libéralisation du secteur des télécommunications. Il s’agira plus particulièrement d’identifier les multiples dimensions juridiques de cette libéralisation, notamment les enjeux liés au service public. Dans cette perspective, deux points fondamentaux ont été successivement abordés. D’une part, la mise en œuvre de la libéralisation des télécommunications en France et au Koweït. D’autre part, la restructuration organique et matérielle du service public des télécommunications.L’analyse comparative permet de démontrer que le contexte de la libéralisation varie entre la France et le Koweït. En France, la libéralisation du service public des télécommunications s’explique dans une large mesure par l’influence du droit européen. Il s’agit d’une traduction progressive des diverses directives européennes relatives à la libéralisation des services en réseaux. Au Koweït, la libéralisation du secteur des télécommunications est le résultat d’une volonté interne, soutenue par certaines recommandations internationales en la matière. La libéralisation du secteur des télécommunications au Koweït n’a pas été aussi cohérente et harmonieuse qu’en France. C’est pourquoi, un projet de réforme a été proposé pour permettre au droit koweïtien de s’adapter au nouveau contexte économique et social.

    Bakary Drame, Le rapprochement des droits des marchés publics dans l'espace UEMOA : le dynamisme et l'insuffisance de la construction d'un droit commun des marchés publics, thèse soutenue en 2018 à Université ParisSaclay ComUE sous la direction de François Colly, membres du jury : Laurence Folliot-Lalliot (Rapp.), Vincent Bouhier, Bakary Camara et Gérard Gabriel Marion    

    L’intégration à travers le domaine des marchés publics a été l’occasion pour l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) de s’intéresser au cadre juridique de cette sphère du droit public des affaires. C’est dans ce contexte que la nouvelle architecture communautaire de l’achat public par mérite a vu le jour par l’édiction de directives permettant de renouveler la définition de la notion des marchés publics, les règles fondamentales de passation, d’exécution et du cadre contentieux.Cette mutation a permis la construction d’un cadre harmonisé des règles des marchés publics par l’adoption d’innovations procédurales et institutionnelles intéressantes. Toutefois, ce nouveau droit n’a pas encore atteint la maturité adéquate. Cela s’observe à travers l’incohérence de réglementations nationales : l’inefficacité de la phase de passation, d’exécution et de résolution des litiges sont de phénomènes négatifs à ce processus.La présente étude a pour objectif de retracer le degré de convergence entre les Etats membres dans l’application des règles communautaires ouest africaine. Cette analyse nécessite l’étude critique de la formulation, de la réception et des conséquences de la réforme des droits des marchés publics dans les Etats membres de l’UEMOA, notamment les cas du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Sénégal au regard des directives communautaires. L’étude a tout de même recours à l’examen d’autres systèmes juridiques africains et européens afin d’illustrer et d’enrichir certains propos et commentaires.L’objectif est de participer à la théorisation du droit ouest africain des marchés publics. Dans cette perspective, l’objet est d’effectuer non seulement une réflexion d’ensemble sur les innovations apportées par les nouveaux textes quant aux objectifs fixés et leur effectivité, mais aussi de relever les insuffisances et les défauts de cette refonte afin de proposer d’autres orientations qui sont nécessaires et qui pourront être plus adaptées au système africain.A cet égard, l’étude propose la révision de certains instruments juridiques non adaptés et inappropriés. Il serait dès lors, pertinent que l’UEMOA, puisse s’appuyer sur le droit originaire africain afin de revoir son système juridique, notamment dans le cas de la commande publique.Au vu de l’accroissement des institutions et des règles du droit public des affaires sur le continent africain et du succès de l’OHADA, l’étude formule deux séries de propositions consistant à réfléchir à des évolutions dans le domaine du droit public des affaires. Il conviendrait de réfléchir d’une part à la possibilité de mise en place d’un espace harmonisé dans le domaine du droit public des affaires sur le continent sous la même forme que l’OHADA, ou alors d’autre part de faire intégrer la sphère du droit public des affaires dans les statuts de l’OHADA.

    Arthur Lilas Trimua, La concession : éléments de renouveau d'une catégorie contractuelle, thèse soutenue en 2018 à Poitiers sous la direction de François Brenet, membres du jury : Grégory Kalflèche (Rapp.), Alain Ondoua et Louis Bahougne  

    La concession, instrument contractuel de coopération économique public-privé, connaît un engouement mondial. La relation tripartite vertueuse qu'elle établit entre l'autorité concédante, l'opérateur économique et les investisseurs a largement contribué à l'adoption de ce mécanisme d'origine française par divers systèmes juridiques sous l'appellation générique de partenariat public-privé (PPP). D'origine jurisprudentielle et longtemps protégé des influences extérieures, le modèle concessif bénéficie, sous l'empire de l'ordonnance du 29 janvier 2016 et du décret du 1er février 2016 relatifs aux contrats de concession, d'une européanisation de ses critères et de son régime juridique. En cristallisant le risque d'exploitation dans sa fonction de critère de discrimination ultime de la summa divisio de la commande publique, le nouveau droit des concessions bouleverse la hiérarchie des critères classiques d'identification du modèle concessif français. Cette évolution substantielle des éléments d'identité de la concession s'est accompagnée du renouvellement de son régime juridique. Cet environnement juridique transformé invite à une relecture globale du modèle français de la concession à travers la novation de ses éléments constitutifs et de son régime juridique.

    Alia Jenayah, Le contrôle de l'exécution des marchés publics en droit tunisien, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Maryse Deguergue et Amel Aouij-Mrad, membres du jury : Néji Baccouche (Rapp.), Sophie Dabbou  

    Contrairement aux contrats de droit privé où l'exécution est surtout l'affaire des parties, l'exécution des marchés publics est soumise à des contrôles multiples qui ont proliféré en Tunisie au gré de l'évolution des politiques publiques. Dans une perspective systémique, trois niveaux de contrôle différents mais interdépendants peuvent être distingués : celui exercé par les parties contractantes, celui exercé par des organes plus ou moins dépendants de l'administration, et celui, décisif, exercé par les tribunaux. L'étude des interactions entre ces différents éléments, dans un contexte nouveau caractérisé par l'adoption d'une nouvelle Constitution d'inspiration libérale et par l'adoption d'un nouveau code des marchés publics, aura permis de mettre l'accent sur les tensions qui continuent d'affecter l'équilibre général du système. En dépit du changement de contexte, le système de contrôle demeure en effet essentiellement tourné vers la protection de l'intérêt public. L'incertitude qui continue d'entourer la validité des normes de contrôle issues de l'ordre ancien et les carences du système de recours ne permettent pas aux autorités de contrôle de maintenir la balance entre l'intérêt public et l'intérêt des opérateurs économiques qui acceptent de contracter avec l'administration.À l'heure où s'amorce l'entreprise de refondation des institutions, le législateur et le juge pourraient s'inspirer utilement du mouvement général qui caractérise l'évolution de l'exécution des marchés publics en France, en tant que source principale d'influence du droit tunisien, pour concevoir les solutions qui pourraient mettre fin à l'inefficacité globale du système.

    Thomas Guilbaud, Le contentieux des tiers au contrat administratif, thèse soutenue en 2016 à Paris 1 sous la direction de Paul Cassia, membres du jury : François Brenet (Rapp.), Bernard Poujade et Olivier Guézou  

    Le contentieux des tiers au contrat a connu depuis la décision Tropic travaux signalisation des changements profonds. Chaque année ou presque est intervenue une évolution, dont la dernière, l’arrêt Département de Tarn-et-Garonne, a ouvert à tous les tiers un recours de pleine juridiction contre le contrat. Cependant, afin de ne pas remettre en cause de manière exagérée la sécurité juridique des parties au contrat, le juge applique de multiples restrictions qui conduisent souvent à l’absence d’annulation du contrat, voire à l’absence de toute sanction.Les présents travaux permettent de dresser un état des lieux du droit positif, en particulier sur le maintien, certes limité, du recours pour excès de pouvoir. Ils envisagent ensuite des améliorations du contentieux des tiers au contrat. Celles-ci passent par une unification des voies de recours. Il est proposé de créer un recours précontractuel ouvert à tous les tiers y ayant un intérêt, et un recours contractuel, dont la recevabilité sera plus limitée. Il est par ailleurs envisagé de généraliser aux nouveaux recours un pouvoir de sanction pécuniaire, aujourd’hui réservé au seul référé contractuel. Ce pouvoir permet en effet de concilier la sécurité juridique des parties et le respect de la légalité pour les tiers au contrat. Il devrait être utilisé pour sanctionner les vices de pure forme, le juge ne disposant pas actuellement de pouvoir adéquat, sans remettre en cause l’acte.