Corinne Saint-Alary-Houin

Professeur émérite
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Science Politique

Centre de Droit des Affaires
  • Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2024, 13e éd., LexisNexis, 2023, Les Codes bleus, 2048 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Marie-Hélène Monsèrié-Bon, Caroline Houin-Bressand, Droit des entreprises en difficulté, 13e éd., LGDJ un savoir faire de Lextenso, 2022, Précis Domat ( Droit privé ), 1102 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2023, 12e éd., LexisNexis, 2022, Les Codes bleus, 2015 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Matthieu Poumarède, Droit de la construction, 12e éd., Dalloz, 2021, Les Mémentos Dalloz ( Série Droit privé ), 249 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Ce Mémento expose une conception élargie et pragmatique du droit de la construction. L’ouvrage présente en effet toutes les règles qu’il convient de respecter depuis le moment où naît un projet de construction, jusqu'à celui où il est définitivement réalisé. C’est pourquoi, si une seconde partie est consacrée aux techniques de montage de l’opération de construction et aux relations entre maîtres et réalisateurs d’ouvrages, la première partie a trait au statut du terrain à bâtir, sans lequel cette opération ne pourrait être réalisée"

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2022, 11e éd., LexisNexis, 2021, Les Codes bleus, 2066 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Marie-Hélène Monsèrié-Bon, Caroline Houin-Bressand, Droit des entreprises en difficulté, 12e éd., LGDJ un savoir faire de Lextenso, 2020, Domat droit privé, 1066 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2021, 10e éd., LexisNexis, 2020, Les Codes bleus, 2040 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Les sanctions en procédures collectives: Association des professionnels du contentieux économique et financier. Commission "sanction 2019", APCEF, 2019, Collection dirigée par Mikaël Ouaniche, 78 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Présidée par Madame Claire Favre, Présidente honoraire de la chambre commerciale de Cour de cassation, composée de magistrats du siège et du parquet, de professeurs d'université, d'experts de justice, d'administateurs et mandataires judiciaires, d'arbitres, d'avocats et de responsables juridiques d'entreprise, la Commission de l'APCEF a conduit, sur plus de deux ans, une réflexion approfondie sur la sanction en procédure collective dans l'objectif de cerner la place qui doit être la sienne dans le système actuel. Cette commission a procédé à une analyse détaillée des textes, de la jurisprudence et de la pratique judiciaire relatives aux trois types de sanctions prévus par le Livre VI du code de commerce : les sanctions patrimoniales à l'encontre des dirigeants : action en responsabilité pour insuffisance d'actif - et des tiers : action en responsabilité pour soutien abusif, les sanctions civiles : faillite personnelle et interdiction de gérer, les sanctions pénales : délit de banqueroute et infractions assimilées. 15 propositions concrètes d'amélioration sont formulées dans ce rapport."

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2020, 9e éd., LexisNexis, 2019, Les Codes bleus, 1970 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), L' homologation de l'accord de conciliation par le tribunal, APCEF, 2019, Collection dirigée par Mikaël Ouaniche, 30 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Qu'en est-il du code de commerce 200 ans après ?, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse et OpenEdition, 2018, Les Travaux de l'IFR Mutation des normes juridiques, 416 p.  

    L'intention des organisateurs du colloque qui est à l'origine de ce livre était de saisir l'occasion des deux cents ans du code de commerce de 1807 pour dresser un bilan de l'évolution de la matière commerciale et pour tracer ses perspectives d'avenir. Dans un premier temps, l'objectif poursuivi a été de resituer le code de commerce à son époque, en 1807, en montrant comment il s'est propagé dans les idées et dans l'espace. C'est "l'histoire du Code" qui appelle une première réflexion sur l'opportunité de la codification de l'activité commerciale. Dans un deuxième temps, il a semblé utile de rechercher si, au-delà d'un texte imparfait, l'esprit du code de commerce et, à travers lui du droit commercial, soucieux de rapidité et de sécurité, n'a pas pénétré les autres branches du Droit. Cette "influence du code" a été testée, bien sûr, au regard du droit civil, mais aussi du droit public, du droit du travail ou du jeune droit de l'environnement. Cette démarche a aussi conduit - et la question est très actuelle - à identifier la place du droit pénal dans la vie des affaires. Ce travail de retour sur le code effectué, la logique a conduit à le projeter dans l'espace en le confrontant aux systèmes étrangers. Cette projection a été envisagée, en quelque sorte de l'intérieur et à l'extérieur. De l'intérieur, en caractérisant la spécificité de certaines institutions commerciales nationales, par rapport à des solutions retenues par des droits étrangers afin, par cette approche comparatiste, de démontrer la modernité du code. À l'extérieur, en évaluant, le rayonnement du code à l'étranger ce qui suppose, par un mouvement d'aller et de retour de prendre acte de l'internationalisation des sources du droit commercial et des situations qu'il régit, mais aussi de démontrer que cette internationalisation s'est traduite par le rayonnement du code à l'étranger au travers des exemples du Japon et du monde hispanique et que certaines règles du droit français peuvent le rendre attractif dans un contexte de concurrence entre systèmes juridiques

    Corinne Saint-Alary-Houin, Marie-Hélène Monsèrié-Bon, Prévention et traitement amiable des difficultés des entreprises, LGDJ une marque de Lextenso, 2018, 409 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 11e éd., LGDJ une marque de Lextenso, 2018, Domat droit privé, 1059 p.  

    la 4ème de couverture indique :"Droit des entreprises en difficulté. En 2017, près de 56 000 entreprises ont fait l'objet d'une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaires sans compter celles qui ont eu recours à des mesures de sauvetage amiables. C'est dire l'importance pratique que présente le droit des entreprises en difficulté. Il concerne aujourd'hui toutes les entités commerciales, artisanales, agricoles, libérales et, de manière générale, tous les professionnels indépendants. C'est pourquoi, si ce précis s'adresse principalement aux étudiants dont la plupart des programmes de Master en comportent l'étude, il intéresse aussi les professionnels et les différents acteurs de la vie économique. Il est divisé en deux parties abordant la matière en fonction des modalités de traitement des difficultés des entreprises. La première retrace les techniques de prévention et de traitement amiable ou administratif de ces difficultés. La seconde expose le régime des procédures judiciaires : sauvegarde, redressement et liquidation judiciaires. L'ouvrage analyse la grande réforme mise en oeuvre par la loi du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises et par son décret d'application du 28 décembre 2005, en intégrant les modifications substantielles que leur ont apportées les textes subséquents : institution des procédures de sauvegarde accélérée et de rétablissement professionnel des personnes physiques, notamment. Il est également à jour des derniers textes : lois Macron du 6 août 2015 et 3J213 du 18 novembre 2016 et ordonnance du 22 septembre 2017, tout en évoquant les avancées récentes dans le domaine des procédures d'insovabilité européennes. Ce précis met l'accent sur la procédure d'anticipation des difficultés, la procédure de sauvegarde,et s'appuie sur un examen approfondi de la jurisprudence et de la pratique judiciaire."

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2019, 8e éd., LexisNexis, 2018, Les Codes bleus, 1896 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2018, 7e éd., LexisNexis, 2017, Les Codes bleus, 2178 p.  

    Présentation commentée des règles normatives et jurisprudentielles applicables aux entreprises en difficulté. A jour, au 20 septembre 2017, des dernière évolutions législatives et jurisprudentielles. ­Electre 2018

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 10e éd., LGDJ et Lextenso, 2016, Domat droit privé, 1030 p.  

    la 4ème de couverture indique :"Droit des entreprises en difficulté. En 2015, près de 61 000 entreprises ont fait l'objet d'une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaires. C'est dire l'importance pratique que présente, particulièrement dans un contexte de crise économique, le droit des entreprises en difficulté. Bien plus qu'un droit « des faillites » des commerçants, c'est un droit qui concerne aujourd'hui toutes les entités commerciales, artisanales, agricoles, libérales et, de manière générale, tous les professionnels indépendants. C'est pourquoi, si ce précis s'adresse principalement aux étudiants dont la plupart des programmes de Master comportent l'étude des procédures collectives, il intéresse aussi les professionnels et les différents acteurs de la vie économique. Il comporte deux parties abordant la matière en fonction des modalités de traitement des difficultés des entreprises. La première retrace les techniques de prévention et de traitement amiable ou administratif de ces difficultés. La seconde expose le régime des procédures judiciaires : sauvegarde, redressement et liquidation judiciaires. L'ouvrage analyse la grande réforme mise en oeuvre par la loi du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises et par son décret d'application du 28 décembre 2005, en intégrant les modifications substantielles que leur ont apportées l'ordonnance du 18 décembre 2008 et son décret d'application du 12 février 2009 et surtout, l'ordonnance du 12 mars 2014 et le décret du 30 juin 2014 portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives créant, notamment, une sauvegarde accélérée et une procédure de rétablissement professionnel des personnes physiques. Il est également à jour des apports de la loi Macron du 6 août 2015 et de ses décrets d'application. Ce précis met l'accent sur la procédure d'anticipation des difficultés, d'inspiration américaine, la procédure de sauvegarde, tout en s'appuyant sur un examen approfondi de la jurisprudence et de la pratique judiciaire et évoque les avancées européennes dans le domaine des procédures d'insolvabilité."

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2017, 6e éd., LexisNexis, 2016, Les Codes bleus, 2108 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 11e éd., Dalloz, 2016, Les Mémentos Dalloz ( Série Droit privé ), 242 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit de la construction peut être conçu de différentes manières. Pour certains, surtout à l'étranger, il est exclusivement constitué par les règles qui régissent les relations entre le maître de l'ouvrage et les réalisateurs d'ouvrages (architectes, entrepreneurs, etc.). Pour d'autres, il conviendrait seulement d'adjoindre à ces règles celles, largement spécifiques au droit français, applicables aux promoteurs immobiliers. Ce Mémento part d'une conception plus large : il repose sur cette idée pragmatique que le droit de la construction embrasse toutes les règles qu'il convient de respecter depuis le moment où naît un projet de construction, jusqu'à celui où il est définitivement réalisé. C'est pourquoi, si une seconde partie est consacrée aux techniques de montage de l'opération de construction et aux relations entre maîtres et réalisateurs d'ouvrages, la première partie a trait au statut du terrain à bâtir, sans lequel cette opération ne pourrait être réalisée. Cette nouvelle édition tient compte, notamment, des apports des lois Grenelle 1 et 2 du 3 août 2009 et du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement ainsi que de l'adoption des lois ALUR n" 2014-366 du 24 mars 2014 et « Macron » du 6 août 2015, comme de la recodification du Code de l'urbanisme par l'ordonnance du 23 septembre 2015"

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2016, 5e éd., LexisNexis, 2015, [Les Codes bleus], 1697 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 9e éd., LGDJ et Lextenso, 2014, Domat droit privé, 982 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2015, 4e éd., LexisNexis, 2014, [Les Codes bleus, 1688 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 8e éd., LGDJ et Lextenso éditions, 2013, 1006 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2014, 3e éd., LexisNexis, 2013, [Les Codes bleus, 1531 p.  

    La 4e de couverture indique : "Ce code présente et commente les règles normatives et jurisprudentielles applicables aux entreprises en difficulté, qu'elles soient nationales, communautaires ou internationales, ainsi que les dispositions régissant les professions d'administrateur et de mandataire judiciaire selon un plan cohérent permettant d'exposer tous les aspects de la matière : le droit commun des difficultés des entreprises : procédures de sauvegarde, de redressement et de liquidation judiciaire le droit spécial des difficultés de certaines entreprises : établissements de crédit, entreprises d'assurances, copropriétés ; le droit international et, particulièrement, le droit européen issu du règlement du 29 mai 2000 sur les procédures d'insolvabilité. Il reproduit en annexes les régimes successifs antérieurs à l'actuel livre VI du Code de commerce : régime de 1985 et rédaction du Code de commerce antérieure à la loi de sauvegarde du 26 juillet 2005, ainsi que les, textes relatifs au surendettement des particuliers et au sûretés. "

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 10e éd., Dalloz, 2013, Mémentos 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2013, 2e éd., LexisNexis, 2012, [Les Codes bleus Litec, 1135 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 10e éd., Dalloz, 2012, Mémentos Dalloz ( Série Droit privé ), 230 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 7e éd., Montchrestien et Lextenso éditions, 2011, Domat droit privé, 944 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 6e éd., Montchrestien-Lextenso éd., 2009, Domat droit privé, 896 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Corinne Mascala, Droit civil, 5e éd., LGDJ et Lextenso éditions, 2008, Exercices corrigés, 250 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 9e éd., Dalloz, 2008, Mémentos Dalloz ( Série Droit privé ), 212 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des entreprises en difficulté 2007, 1e éd., Litec, 2007, [Les codes bleus], 1016 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 8e éd., Dalloz, 2006, Mémentos Dalloz ( Série Droit privé ), 192 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 5e éd., Montchrestien, 2006, Domat droit privé, 827 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 7e éd., Dalloz, 2003, Mémentos Dalloz ( Série Droit privé ), 182 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Corinne Mascala, Droit civil, 4e éd., LGDJ, 2003, Exercices corrigés, 223 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Formulaire commenté droit immobilier: construction et gestion de l'immeuble, Lamy, 2003, Collection Proacta   

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Formulaire commenté droit immobilier: vente d'immeuble et opérations d'aménagement, Lamy, 2003, Collection Proacta 

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Les difficultés des entreprises: prévention des difficultés, règlement amiable, redressement judiciaire, liquidation judiciaire, LGDJ, 2002, Collection Exercices corrigés, 208 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 6e éd., Dalloz, 2001, Mémentos Dalloz ( Série Droit privé ), 224 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 4e éd., Montchrestien, 2001, Domat droit privé, 795 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Corinne Mascala, Droit civil: les contrats civils et commerciaux, 3e éd., LGDJ, 2000, Corrigés d'examens, 239 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 3e éd., Montchrestien, 1999, Domat droit privé, 767 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 5e éd., Dalloz, 1998, Mémentos Dalloz ( Série Droit privé ), 193 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Corinne Mascala, Droit civil: les contrats civils et commerciaux, 2e éd., LGDJ, 1998, Corrigés d'examens, 238 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Guide de l'entreprise en difficulté, Dalloz, 1997, Collection Dalloz service   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Corinne Mascala, Droit des affaires: introduction, commerçants, actes de commerce, fonds de commerce, concurrence, 2e éd., Montchrestien, 1997, Exercices pratiques, 212 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, 2e éd., Montchrestien, 1996, Domat droit privé, 728 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Corinne Mascala, Droit civil: les contrats civils et commerciaux, LGDJ, 1996, Corrigés d'examens, 219 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Droit des entreprises en difficulté, Montchrestien, 1995, Domat droit privé, 682 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Corinne Mascala, Droit des affaires: introduction, commerçants, actes de commerce, fonds de commerce, concurrence, Montchrestien, 1995, Exercices pratiques, 211 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 4e éd., Dalloz, 1994, Mémentos Dalloz ( Série Droit privé ), 193 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Irena Pelikánová, Karel Klima, Serge Regourd (dir.), Études comparées franco-tchécoslovaques, Presses de l'IEP de Toulouse, 1992, 247 p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 3e éd., Dalloz, 1991, Mémentos Dalloz, 185 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des affaires, Prat-Europa, 1987 

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, 2e éd., Dalloz, 1986, Mémentos Dalloz, 186 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin (dir.), Code des affaires, 19e éd., Prat/Europa, 1986, Codes, 1682 p.   

    Corinne Saint-Alary-Houin, Roger Saint-Alary, Droit de la construction, Dalloz, 1982, Mémentos Dalloz ( Droit privé ), 188 p.   

  • Corinne Saint-Alary-Houin, préfacier , La loi du 25 janvier 1985 a 20 ans !: entre bilan et réforme, Droit In-Situ, 2005, Collection droit des affaires, - p. 

    Corinne Saint-Alary-Houin, préfacier , Les ventes dans le redressement et la liquidation judiciaires des entreprises, Lamy, 2003, - p. 

  • Corinne Saint-Alary-Houin, « Ouverture du colloque », 2007, pp. 7-9    

    Saint-Alary-Houin Corinne. Ouverture du colloque. In: Droit et Ville, tome 63, 2007. Colloque : Responsabilités et assurances des constructeurs (Toulouse, 1er et 2 mars 2007) pp. 7-9.

    Corinne Saint-Alary-Houin, « La garantie de paiement de l’article 1799-1 du Code civil », 2004, pp. 107-123    

    Saint-Alary-Houin Corinne. La garantie de paiement de l’article 1799-1 du Code civil. In: Droit et Ville, tome 57, 2004. Colloque : La sous-traitance dans la construction (Toulouse, 21 novembre 2003) pp. 107-123.

    Corinne Saint-Alary-Houin, Corinne Saint-Alary-Houin, « Formulaire commenté droit immobilier », 2003, n°Collection Proacta, p. -     

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Les copropriétés en difficulté », 2001, pp. 99-116    

    Saint-Alary-Houin Corinne. Les copropriétés en difficulté. In: Droit et Ville, tome 52, 2001. Colloque : L’avenir de la copropriété au XXIème siècle (Toulouse 22 mai 2001) pp. 99-116.

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Entreprises en difficulté et environnement », 1999, pp. 69-75    

    Saint-Alary-Houin Corinne. Entreprises en difficulté et environnement. In: Droit et Ville, tome 47, 1999. Colloque : Entreprise et environnement (Toulouse 17 mai 1999) pp. 69-75.

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Multipropriété de loisirs », 1986, pp. 67-88    

    Saint-Alary-Houin Corinne. Multipropriété de loisirs. In: Droit et Ville, tome 22, 1986. Table ronde sur l’immobilier de loisirs (3 octobre 1986) pp. 67-88.

  • Corinne Saint-Alary-Houin, « La défaillance économique : quelle définition pour quel traitement ? », le 17 novembre 2023  

    Journée organisée sous la direction scientifique de Véronique Bourgninaud, professeur, et de Bertille Ghandour, Maître de conférences, avec le soutien du GIP de l'Institut des Études et de la Recherche sur le Droit et la Justice.

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Les plans de sauvegarde et de redressement », le 13 octobre 2023  

    Colloque organisé par le Centre de Droit des Affaires (CDA) Université Toulouse Capitole, et l’AJDE, sous la responsabilité scientifique de Hélène Poujade, Maître de conférences à l’Université Toulouse Capitole

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Compétence et procédure collective », le 02 juin 2023  

    Organisé par l'ICREJ, Université de Caen sous la direction de Laurence Fin-Langer et Florent Petit, professeurs de droit privé et sciences criminelles à l’Université de Caen Normandie

    Corinne Saint-Alary-Houin, « La défaillance économique du chef d’entreprise à l’aune de la loi du 14 février 2022 en faveur de l’activité professionnelle indépendante », le 18 novembre 2022  

    Organisé par le CRDP, Université de Lille sous la direction de Véronique Bourgninaud, Professeur à l’Université de Lille ; Bertille Ghandour, Maître de conférences à l’Université de Lille et Denis Voinot, Professeur à l’Université de Lille

    Corinne Saint-Alary-Houin, « La défaillance économique de la personne physique », le 14 octobre 2022  

    Organisé par l'AJDE ET LE CDA sous la responsabilité scientifique d'Eugénie Fabriès-Lecea, Maître de conférences HDR à l’Université Toulouse Capitole

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Les dix ans de l'AJDE, un an après », le 15 octobre 2021  

    Colloque organisé par l’Association des juristes de la défaillance économique – AJDE- et le CDA, Université Toulouse 1 Capitole

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Cessions en droit de procédures collectives : questions d’actualité », le 09 juin 2021  

    Organisé par le Centre d’Etudes et de Recherches en Droit des Procédures et l’Association des Juristes de la défaillance économique (AJDE)

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Sûretés réelles pour autrui & procédures collectives », le 31 mars 2021  

    Organisée par l'Association des juristes de la défaillance économique et l'Institut Demolombe (EA 967), sous la direction scientifique de Pierre Cagnoli, Professeur de droit privé

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Dispositions Covid : quelles mesures pérenniser ? », le 16 novembre 2020  

    Organisée par l’Association des Juristes de la Défaillance Economique et le Centre de Droit des Affaires, Toulouse Capitole sous la dir. scientifique de F. Macorig-Venier et C. Saint-Alary-Houin, PR UT1 Capitole, et M.-H. Monsèrié-Bon, PR Univ. Paris II.

    Corinne Saint-Alary-Houin, « [Reporté] Cession d’entreprise et procédure collective : questions d’actualité », le 02 avril 2020  

    Organisé par le CERDP sous la direction scientifique de Christine Gailhbaud, Maître de conférences à l’Université Côte d’Azur, Faculté de Droit et Science Politique, CERDP, Avocat au Barreau de Grasse

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Le juge-commissaire », le 11 octobre 2019  

    Organisé par l’Association des juristes de la défaillance économique (AJDE) et le Centre de droit des affaires de l’université de Toulouse Capitole sous la responsabilité scientifique de Olivier Staes, Maître de conférences, Université Toulouse 1 Capitole

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Les créanciers publics face aux procédures collectives », le 07 juin 2019  

    Organisé sous la direction de Jocelyne Vallansan ; Laurence Fin-Langer ; Pierre Cagnoli, et Florent Petit, Maître de conférences HDR, Université de Caen Normandie

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Loi Pacte : un renouveau de l'entreprise ? », le 18 avril 2019  

    Organisé par l'équipe EJERIDD (Etudes Juridiques : Entreprise, Risque Industriel & Développement durable), CDA, Université Toulouse 1 Capitole sous la responsabilité scientifique de Marie-Pierre Blin-Franchomme et Isabelle Desbarats

    Corinne Saint-Alary-Houin, « L'AGS au cœur du traitement des difficultés des entreprises », le 05 décembre 2018  

    Organisé par le CEDAG et l'AGS, Association de garantie des salaires, sous la direction scientifique du Pr Philippe Roussel Galle

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Aspects positifs de la liquidation judiciaire : le rebond du débiteur et la reprise d'entreprise », le 20 novembre 2018  

    Organisée par le Master Droit de l'entreprise de l'INU Champollion

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Contrats et entreprises en difficulté », le 12 octobre 2018  

    Organisé par l’Association des juristes de la défaillance économique (AJDE) et le Centre de droit des affaires de l’université Toulouse 1 Capitole (CDA - CREDIF) sous la responsabilité scientifique de Gérard Jazottes, Professeur Univ Toulouse Capitole

    Corinne Saint-Alary-Houin, « La proportionnalité, regards croisés France-Brésil », le 08 octobre 2018  

    Co-organisé par le Centre de droit des affaires CDA, de l'Université Toulouse Capitole et l'Institut Maurice Hauriou

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Les difficultés de l’entreprise agricole », le 25 mai 2018  

    Organisé par le Labex Entreprendre de l’Université de Montpellier

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Les grands concepts du droit des entreprises en difficulté », le 05 avril 2018  

    Organisé sous la Direction scientifique de Pierre-Michel Le Corre, Professeur à l’Université Côte d’Azur, Faculté de Droit et Science Politique, CERDP, avec le soutien de : AGS Délégation Unedic Ags, CNAJM, IFPPC, AJDE

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Regards positifs sur la liquidation judiciaire », le 13 février 2018 

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Pierre Hébraud, doctrine vivante ? », le 08 décembre 2017 

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Les coûts de faillite », le 24 novembre 2017  

    Organisé par Denis Voinot, professeur, Université de Lille, Directeur de l’équipe de recherche René Demogue (CRDP), Éric Séverin, Professeur, Université de Lille (Rime Lab EA 7396) et Marjorie Eeckhoudt, Maître de conférences, Université de Lille.

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Propriété et procédures collectives », le 13 octobre 2017  

    Organisé sous la responsabilité scientifique de Francine Macorig-Venier, Directrice du CDA, Professeur Toulouse 1 Capitole, Directrice du CDA, Professeur Université Toulouse 1 Capitole

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Le droit des entreprises en difficulté : le renouvellement des enjeux », le 09 juin 2017  

    Organisation scientifique : Laurence Fin-Langer, Professeur en droit privé ; Jocelyne Vallansan, Professeur en droit privé en détachement à la Cour de Cassation et Florent Petit, Maître de conférences HDR en droit privé

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Groupes de sociétés et procédures collectives : de l’autonomie patrimoniale des sociétés groupées à l’unité patrimoniale du groupe ? », le 02 juin 2017  

    Sous la direction scientifique de Marie-Pierre Dumont, Professeur à l’Université de Montpellier, Responsable du Master 2 Droit des affaires et fiscalité / DJCE et Cécile Lisanti, Maître de conférences à l’Université de Montpellier, Responsable du Master

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Le droit de préemption au XXIe siècle », le 19 mai 2017  

    Colloque co-organisé par le CUREJ et le CRIDON de Paris sous la direction scientifique de Charles Gijsbers

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Le droit des entreprises en difficulté après 30 ans : droit dérogatoire, précurseur ou révélateur ? », le 16 mars 2017 

    Corinne Saint-Alary-Houin, « La petite entreprise », le 10 mars 2017  

    Organisé par Sandrine Tisseyre, Professeur à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

    Corinne Saint-Alary-Houin, « Les procédures collectives complexes », le 02 décembre 2016  

    Sous la direction scientifique de Adeline Cerati-Gauthier et Vincent Perruchot-Triboulet

    Corinne Saint-Alary-Houin, « La moralisation de la vie économique », le 17 octobre 2016  

    Colloque organisé par le CDA

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Marie Sottas, L'associé au soutien de la société, thèse soutenue en 2020 à Toulouse 1  

    Dualité du soutien apporté par l'associé à la société dont il est membre, pouvant aussi bien résulter d'un engagement volontaire de sa part, comme des obligations lui incombant, en raison de la qualité qui est la sienne. Soutien pouvant, ou devant être apporté avant la création de la société en période de formation, comme durant la vie sociale, que la société soit in bonis ou bien en proie aux difficultés.

    Salimata Dieng, Procédures de sauvetage et coexistence de normes dans l’espace OHADA : le cas des établissements de crédit, thèse soutenue en 2014 à Toulouse 1  

    Il a souvent été reproché aux États africains d’adhérer à des Organisations d’intégration dont les champs de compétences se recoupent avec, pour conséquence, un risque important de conflit de normes. La mise en œuvre du droit de la prévention et du traitement des difficultés des établissements de crédit constitue une illustration parfaite de la concurrence normative qui caractérise le rapport entre les différentes Organisations en charge (de façon globale ou partielle), du droit des affaires sur le Continent africain. Tandis que le droit OHADA semble organiser la prévention et le traitement de la défaillance bancaire comme celle de toute entité économique, la crainte du risque systémique et la nécessaire protection des déposants ont conduit l’UMOA à édicter un certain nombre de règles particulières. Les normes prévues par les deux Organisations ne sont donc pas concordantes ce qui pose, nécessairement, la problématique de la sécurité juridique dans l’espace OHADA. Toutefois, une analyse globale de la réglementation des défaillances bancaires permet de noter qu’en réalité, il existe une certaine rationalité normative. En effet, un examen approfondi des textes OHADA et UMOA permet de constater que, de part et d’autre, il y a une volonté d’articulation des normes. Il en résulte une certaine cohérence du droit de crise applicable aux établissements de crédit. Il est toutefois impossible d’occulter le fait que malgré cette articulation des textes, quelques lacunes subsistent puisque la spécificité des établissements de crédit n’a pas été suffisamment prise en compte dans la prévention et le traitement de leur défaillance.

    Charlotte Calvet, Voies de recours et procédures de traitement des difficultés des entreprises, thèse soutenue en 2014 à Toulouse 1  

    Le résumé en français n'a pas été communiqué par l'auteur.

    Márcio Souza Guimarães, Le rôle du ministère public dans les procédures collectives , thèse soutenue en 2011 à Toulouse 1  

    Le traitement des entreprises en difficulté est en pleine évolution dans le monde entier. Le mouvement général consiste à sauvegarder l’entreprise pour garantir l’emploi, la circulation des richesses et le maintien de l’activité économique. C’est plus qu’une directive, c’est un défi d’équilibrer les intérêts privés et publics afin de conserver la paix sociale et économique. La France et le Brésil sont des acteurs importants dans ce mouvement. Le premier pays est impliqué dans la recherche de solutions économiques et financières pour maintenir sa position consolidée de leader mondial. Le deuxième est en nette croissance et compte sur un vaste champ de création d’entreprises, attirant les investisseurs. Dans ce mouvement moderne de traitement de difficulté des entreprises le ministère français et brésilien jouent un rôle essentiel de gardien de l’intérêt public économique. Les ministères publics français et brésilien ont été érigés comme les gardiens de l’intérêt public économique. Les procédures collectives concernant les intérêts privés des créanciers et du débiteur, semblent se désintéresser de l’intérêt public. Néanmoins, c’est l’aspect économique de la procédure qui exige l’intervention du ministère public. Le rôle économique du parquet est en évidence pour équilibrer les intérêts privés de la procédure et l’intérêt public économique en vue du maintien de la pax sociale économique. Le ministère public économique est la fonction moderne exercée par le parquet par le biais du droit d’information et d’intervention. La présence du parquet dans le déroulement de la procédure garantit l’équilibre des intérêts privés et publics. Le traditionnel rôle moralisateur du ministère public n’est pourtant pas mis à l’écart par les lois franco-brésiliennes, dans lesquelles le parquet est présent pour demander des sanctions à l’encontre des dirigeants malhonnêtes, ainsi que pour surveiller la profession de mandataire de justice. Ces deux systèmes juridiques donnent des exemples d’efficacité dans l’accomplissement de cet objectif. Le regard croisé du droit français et brésilien suggère des réponses pour combler les lacunes et améliorer le traitement des entreprises en difficulté dans ces deux pays.

    Virginie Vidalens, Le droit des sociétés et la protection de l'environnement, thèse soutenue en 2011 à Toulouse 1  

    Si, à l’évidence, l’intérêt de la société est subordonné à titre principal à la satisfaction de l’intérêt des associés qui lui ont donné naissance, il serait inexact de cantonner la société commerciale à cette seule vocation mercantile, tant il est aujourd’hui vrai que le droit des sociétés s’attache à d’autres intérêts légitimes, dont celui de l’environnement. Il s’agit alors d’apprécier dans quelle mesure le droit des sociétés est en voie d’intégrer les préoccupations environnementales. D’une part, il apparaît que l’impératif de transparence environnementale conduit à imposer à la société de nouvelles exigences en termes d’information. Au regard du projet sociétaire, la transparence de l’information environnementale parait encore perfectible. La société est, dans ce cadre, assez mal protégée par le dispositif informatif. L’information environnementale a également fait une entrée très remarquée dans la gouvernance sociétaire. Malgré des insuffisances, cette information, intégrée au rapport de gestion, semble pouvoir conduire à changer la façon de gérer la société. C’est pourquoi est défendue l’idée d’une ouverture de l’intérêt social à l’intérêt général qu’est la protection de l’environnement. D’autre part, il s’avère que l’intégration des préoccupations environnementales se heurte encore aux spécificités du droit des sociétés. L’écran de la personnalité morale, ou l’insolvabilité de la société, compliquent la prise en charge du passif environnemental, ce qui incite à rechercher d’autres voies pour faire avancer l’intégration des préoccupations environnementales en droit des sociétés.

    Mahmoud Brice Aguemon, Le droit de la régulation financière dans l'espace OHADA , thèse soutenue en 2011 à Toulouse 1  

    L'avènement des marchés financiers dans les pays de l'Afrique de l'Ouest et Centrale, a été l'occasion de mettre en place des régulateurs financiers. Ces derniers, chargés de contrôler les acteurs financiers et opérations qu'ils effectuent, et d'adopter des règles particulières les régissant, ont mis en place des règlementations diverses. Par ailleurs, face aux crises financières internationales, et aux objectifs maintenant définis d'instituer une meilleure régulation, il était important de procéder à l'analyse des marchés financiers africains. En outre, s'il apparaît de l'analyse des normes, que les autorités de régulation financière, en coopération avec les régulateurs prudentiels, fournissent des efforts considérables pour un meilleur encadrement des acteurs et des opérations en vue du développement économique sous-régional, il faut souligner cependant, que celles-ci ne sont pas en totale conformité avec les standards internationaux. Enfin, au regard des conclusions à tirer d'une telle comparaison, il convient de noter que des perspectives de réforme existent pour renforcer non seulement les régulateurs financiers eux-mêmes, mais également pour les aider à mieux garantir la stabilité financière et la protection des investisseurs.

    Nathalie Picod, La remise de dette en droit privé, thèse soutenue en 2011 à Toulouse 1  

    La remise de dette est partout présente mais, paradoxalement, n’est pas définie par la loi. Elle apparaît comme une décharge volontaire intervenant entre vifs ou à cause de mort, à titre gratuit ou onéreux, portant sur tout ou partie de la dette, ayant pour objet de l’éteindre. Par essence conventionnelle, elle doit être distinguée de la renonciation. Dès lors, le modèle légal ne saurait être contourné par des mécanismes parallèles, telle la renonciation au droit de créance, au risque d’affaiblir la cohérence de la remise en en faisant un simple mécanisme alternatif. La décharge conventionnelle se différencie de celles légales et judiciaires, ne constituant pas de véritables remises faute de l’élément volonté. Mais la ligne de démarcation n’est pas aussi nette, en raison de l’immixtion graduée du juge dans le consentement des parties au sein des procédures organisées. L’infinie richesse de la remise se manifeste par une plurivalence de ses fonctions dans les rapports du créancier à autrui : loin d’être un acteabstrait, la remise suppose un intérêt à contracter. Son objet – extinction de la dette – se confond avec son effet extinctif, le mécanisme extinctif absorbant tout autre effet. Ce dernier laisse une grande place au déploiement de la volonté des parties, qui peuvent le moduler, non sans incidences fiscales. Cette modulation concerne la dette, mais aussi les personnes liées à elle à titre principal ou accessoire. De manière lacunaire, le Code civil nous permet de déterminer l’étendue de l’effet libératoire ratione personae faute de volonté exprimée. Nous proposons un régime cohérent puisant ses racines dans le droit commun et tenant compte des procédures organisées.

    Meryem Afarkous, Droit et pratique des procédures judiciaires de traitement des difficultés de l'entreprise au Maroc, thèse soutenue en 2010 à Toulouse 1  

    La signature des accords O. M. C. Par le Maroc, la ratification des accords de libre échange ainsi que la création des zones franches avec l'Union Européenne et les Etats-Unis d'Amérique ont imposé une restructuration de l'économie nationale marocaine. Pour ce faire, la loi n°1-96-83 du 1er août 1996 formant Code de commerce a instauré pour la première fois des dispositions visant à protéger les entreprises et, notamment dans le droit des procédures collectives, dont la finalité consiste à donner la priorité au sauvetage des entreprises au détriment du paiement des créanciers. Ces procédures visent à mettre l'entreprise sous le contrôle de la justice. La dynamique du législateur marocain consiste à faire table rase de l'ancien système des faillites. L'approche salutaire devient la règle, la faillite l'exception. A cet égard, l'objet de cette thèse est de montrer qu'en dépit du fait que les conditions d'ouverture des procédures judiciaires de traitement des difficultés de l'entreprise sont teintées d'un certain classicisme, dans la mesure où la clé de voûte réside dans la cessation des paiements (I), le législateur marocain a tout de même arpenté la voie de la modernité fondée sur l'idée de sauvegarde des entreprises moyennant l'élaboration d'un plan de redressement qui débouche sur la continuation de l'entreprise entre les mains du débiteur et éventuellement sur un plan de cession. Les entreprises moribondes sont, quant à elles, liquidées (II). Cette démarche dynamique du législateur se heurte tout de même au volet passéiste de la loi afférent à la rigidité des sanctions qui rappellent la sévérité du droit romain, alors qu'en fait les juges marocains en font rarement application (III). Quand bien même elle serait cohérente, cette valse à trois temps du législateur est loin d'être parfaite et le livre V de la loi du 1er août 1996 avec les 191 articles qu'il comprend ne répond pas toujours aux objectifs poursuivis. Il faut continuer à mettre en place une action pédagogique qui puisse montrer le rôle de protection et non de sanction du tribunal de commerce. Cette novation thérapeutique reflète une évolution sensible du droit des faillites, lequel est bâti sur la distinction fondamentale de l'homme et de l'entreprise mettant ainsi en exergue la notion "d'entreprises en difficulté". La pratique conduit toutefois au constat d'une certaine contradiction entre les différentes juridictions du Royaume. Il en est ainsi du recours aux procédures de prévention, de la notion de cessation des paiements, des personnes pouvant bénéficier des procédures de traitement et du choix du plan de cession comme technique de sauvetage. Ainsi, la loi du 1er août 1996 apparaît comme un texte succinct, laconique par rapport à l'importance et à la complexité du domaine qu'elle appréhende, d'où l'importance de la jurisprudence qui est appelée à donner une interprétation, voire une vision multidimensionnelle de l'application du livre V du Code du commerce.

    Anne-Laure Capoen, La responsabilité bancaire à l'égard des entreprises en difficulté, thèse soutenue en 2008 à Toulouse 1  

    L'article L 650-1 du Code de commerce, issu de la loi de sauvegarde du 26 juillet 2005, procède à un allègement de la responsabilité du banquier : celui-ci n'est plus responsable des préjudices subis du fait des concours accordés à une entreprise en difficulté. Si la légitimité de la mesure a été remise en cause, elle répond néanmoins à un objectif d'intérêt général : promouvoir la fourniture de crédit. La recevabilité de l'action en responsabilité est toutefois admise dans trois cas : la fraude, l'immixtion caractérisée dans la gestion du débiteur et la prise de garanties disproportionnées, qui constituent les trois seuls cas d'ouverture de l'action pour soutien abusif. Ainsi les banquiers bénéficient-ils désormais d'une immunité dont les causes de déchéance tendent à la moralisation du droit des affaires. Mais cet allègement ne saurait concerner les autres hypothèses de mise en cause de la responsabilité du banquier. Celui-ci reste responsable en cas de rupture abusive de crédit ou de non respect de ses obligations contractuelles en particulier envers les emprunteurs non avertis. La direction de fait est également source de responsabilité civile. Enfin, la fourniture de moyens ruineux pour éviter ou retarder l'ouverture d'une procédure collective engage la responsabilité pénale du banquier, devenu complice. Les conséquences de la responsabilité sont en outre particulièrement dissuasives, en particulier la nullité des garanties constituées. Cet allègement de la responsabilité constitue donc une chance pour les banquiers de s'investir dans le financement des entreprises, encore faut-il que cette occasion soit saisie, sans toutefois tomber dans l'excès de crédit.

    Sabrina Delrieu, Indivision et procédures collectives, thèse soutenue en 2006 à Toulouse 1  

    Les caractères du droit de l'indivision et du droit des procédures collectives révèlent l'opposition entre deux systèmes juridiques organisés en fonction de leurs propres finalités. La vocation concomitante à s'appliquer de ces deux corps de règles impose alors de confronter leurs domaines d'application, puis leurs régimes juridiques. La confrontation de leurs domaines personnels et de leurs domaines réels montre d'abord le caractère inadapté des procédures collectives à traiter les difficultés d'une entreprise indivise. Alors que les règles de gestion de l'indivision facilitent la reconnaissance de la qualité de coexploitants défaillants des indivisaires, l'exclusion du bien indivis de la procédure collective ouverte contre l'un d'entre eux rend structurellement impossible toute issue favorable pour l'entreprise. La confrontation de leurs régimes juridiques démontre ensuite leur interférence réciproque. Les règles civiles, relativement protectrices du droit de propriété des membres de l'indivision justifient, d'une part, l'immixtion de l'indivision dans l'exécution de la procédure collective et, étendent, d'autre part, à la gestion de l'indivision, la portée des mesures commerciales restreignant le pouvoir pour le débiteur de gérer les biens de son patrimoine. La portée de l'analyse témoigne, par conséquent, de la nécessité d'élaborer un ensemble de prescriptions légales outrepassant le mode d'appropriation indivis de l'entreprise afin que le droit des procédures collectives ne demeure plus inopérant à poursuivre la satisfaction de ses objectifs dans des hypothèses qui ne cessent de se multiplier.

    Sandrine Darolles, La moralisation de la pratique des commerçants en matière de procédures collectives, du Code de 1807 à la Loi du 26 juillet 2005 , thèse soutenue en 2006 à Toulouse 1 en co-direction avec Jean-Pierre Allinne  

    La présente démonstration met en exergue l'anachronisme qui sous-tend la matière spécifique des procédures collectives. Ce droit commercial, qui par essence a vocation première à s'appliquer au monde des affaires, ne fait alors que subir la fluctuation incessante du fait de commerce qui induit, en son corps normatif, un nécessaire réajustement légal. Dès lors, les réformes successives en ce domaine, qui s'étendent des dispositions du Code de commerce de 1807 à la Loi du 26 juillet 2005, ne font que consacrer de tels dires. Par voie de conséquence, et en ce contexte précis, le droit des affaires ne constitue qu'un droit en devenir dont l'énonciation gouvernementale ne saurait créer à elle seule un cadre d'évolution pratique au fait de négoce. L'application jurisprudentielle des concepts intellectuels qu'elle développe palie alors son caractère éthéré et rend son efficience conditionnée à l'oeuvre moralisatrice des Tribunaux de commerce qui inscrivent dans la conscience, puis dans l'inconscient collectif, ses expectatives. La moralisation de la pratique des commerçants en ce domaine constitue donc une alternative à l'éphéméride temporelle qui caractérise, depuis le XIXème siècle, un tel champ d'évolution normatif.

    Dominique Laurans de Mareüil, Le traitement des difficultés des exploitations agricoles, thèse soutenue en 2006 à Toulouse 1  

    Depuis plusieurs années, nous assistons à un déclin de l'agriculture française. Des mesures de prévention des difficultés des exploitations agricoles sont utilisées par les organisations professionnelles agricoles et des aides à l'installation, à la cessation ou des aides spécifiques sont aussi mises en place. Mais, il s'avère que les mesures de prévention sont souvent trop tardives et, les exploitants agricoles ont alors recours aux procédures administratives, au règlement amiable ou aux procédures judiciaires. Aussi, le rôle et la puissance des syndicats agricoles n'est pas négligeable dans le traitement des difficultés des exploitations agricoles. Cette étude intervient au cœur de grandes réformes législatives tant en droit rural avec notamment la loi d'orientation agricole du 5 janvier 2006, qu'en droit des procédures collectives avec la loi de sauvegarde des entreprises du 26 juillet 2005. Sont abordés les aspects pratiques de l'utilisation de ces procédures, les conséquences, les conditions à respecter et les engagements auxquels doivent faire face les exploitants agricoles. En dernier lieu, les conséquences et les sanctions que peut entraîner la liquidation judiciaire sont analysées.

    Julien Théron, L'intervention du juge dans les transmissions de biens, thèse soutenue en 2005 à Toulouse 1  

    Les interventions du juge dans les transmissions de biens sont multiples en droit positif français : autorisation, homologation, injonction, cession judiciaire d'entreprise, adjudication… Pourtant, le fondement de ces interventions est fort énigmatique, au regard de la nature exclusive des prérogatives du propriétaire d'abord, de l'acception généralement retenue de la fonction de juger ensuite. Non seulement, le juge s'immisce dans un domaine normalement dévolu à la seule volonté des parties, mais encore, dans un grand nombre d'hypothèses, en contrôlant ou contraignant, à l'instar d'un administrateur, il ne tranche aucun litige. L'absence apparente de lien entre ses diverses manifestations ne fait qu'obscurcir l'appréhension du phénomène. Cette étude démontre le caractère indispensable de la présence du juge dans les transmissions. La répartition des biens relève certes du libre choix des propriétaires, mais il peut arriver qu'elle engendre des conflits. Comme dans tout autre domaine, le juge intervient alors pour trancher ces contestations. Il lui revient de rétablir l'équilibre rompu dans la répartition de ce qui est " dû à chacun ". La prise en compte de l'action accomplie par le juge à cette fin permet de déterminer la place qu'il occupe dans l'acte de transfert, et par la même de dresser une taxinomie des transmissions au sein desquelles il intervient. Lorsque, pour remplir sa mission, il se substitue à la volonté de l'auteur, le transfert est " judiciaire ". Dans toutes les autres hypothèses, lorsqu'il ne participe pas à l'acte de transfert, l'acquisition n'est pas judiciaire. Cette classification est précieuse d'enseignements pratiques. La nature du transfert n'étant modifiée par l'intervention du juge que dans les transferts judiciaires, seuls ces derniers subissent des dérogations au régime de droit commun imputables à la présence du juge. Dans tous les autres cas, la volonté du juge ne pénétrant pas l'acte de transfert, son intervention n'implique aucune modification du régime normal.

    Anne-Laure Prim-Thomas, Le prêt d'argent au regard de la théorie générale du contrat, thèse soutenue en 2004 à Toulouse 1  

    Le développement exponentiel du contrat de prêt d'argent lui confère une place essentielle dans nos économies. Il se dégage de son analyse au regard de la théorie générale du contrat une nette évolution des deux principes fondamentaux de l'autonomie de la volonté que sont la liberté contractuelle et la force obligatoire du contrat. La liberté contractuelle se trouve pour sa part largement malmenée par la multiplication des règles de fond et par l'essor considérable du formalisme attaché à la conclusion et à la renégociation du contrat de prêt. Le prêt d'argent est en effet devenu le plus souvent un contrat d'adhésion, notamment lorsqu'il s'adresse au consommateur. Le déclin de la liberté contractuelle a toutefois permis de restituer une certaine liberté à l'emprunteur qui contracte de manière plus égalitaire avec son cocontractant. Le principe de la force obligatoire est lui aussi parfois mis à mal dans l'exécution du contrat de prêt d'argent. Le déclin de l'article 1134 du Code civil ne conduit cependant pas à une négation des principes de la théorie classique du droit des contrats. La souplesse introduite dans l'application de cette règle permet tout au contraire une adaptation à notre économie moderne. Ainsi, l'analyse du contrat de prêt d'argent permet d'anticiper le mouvement de modernisation du droit des contrats qui, sans nier le principe de l'autonomie de la volonté, en donne au contraire une vision moderne et renouvelée dans laquelle la volonté ne jouera que lorsqu'elle est réellement libre et à la condition qu'elle ne soit pas trop lourdement préjudiciable au cocontractant.

    Matthieu Poumarède, Régimes de droit commun et régimes particuliers de responsabilité civile, thèse soutenue en 2003 à Toulouse 1  

    Déraciné et désorienté, le droit de la responsabilité civile ne pourrait être qu' une parenthèse dans l' histoire de la réparation des dommages. Pourtant, parce que ses vertus sont irremplaçables, le temps d' entamer une pavane pour une responsabilité civile défunte n'est pas encore venu. Aussi, par-delà l' efflorescence et la dissémination des régimes, il convient de mettre en valeur l' existence de régimes de droit commun et de régimes particuliers de responsabilité civile, seule à même de favoriser la remise en ordre d' un droit en quête de cohérence et d' unité. Jusqu'alors demeurée dans l'ombre des querelles relatives aux fondements et aux sources de la responsabilité, la distinction entre les régimes de droit commun et les régimes particuliers de responsabilité civile doit s' affirmer. Cette distinction facilite, en effet, la mise en oeuvre du droit de la responsabilité civile en démêlant le lacis apparemment inextricable formé par l' accumulation de régimes de responsabilité civile. C'est, alors, un droit cohérent qui peut être abordé par le truchement des relations entretenues par les régimes de droit commun et les régimes particuliers de responsabilité civile. Or, la complexité, mais surtout la richesse de ces relations dévoilent que la dispersion formelle des règles de responsabilité civile n'est pas un obstacle à la stabilité, ni au dynamisme d'un droit en quête d'unité.

    Camille-Marie Bénard, Les limites de la personnalité morale en droit privé, thèse soutenue en 2003 à Toulouse 1  

    La personnalité morale a atteint sa pleine maturité juridique. Deux arguments le confirment : un consensus se dégage sur sa nature de technique juridique et son champ d'application n'est pas évolutif. Toutefois, son utilisation n'est pas encore satisfaisante. Elle souffre de limites structurelles, se répercutant sur sa conceptualisation, et de limites conjoncturelles, contrariant son application selon sa vocation. Elle doit demeurer en dehors de tout dogmatisme : elle est une technique juridique, et n' est que cela, mais elle utilise le vecteur unique de la personnification. Ce parti pris technique doit enfin être assumé grâce à une consécration législative et à la mise en place d'un régime juridique autonome. Cependant, le recadrage structurel est insuffisant, s'il ne s'accompagne pas d'un recadrage conjoncturel, visant à rendre le choix de la personnalité morale plus neutre. L' équilibre dans la dualité entre "technique juridique" et "sujet de droit" est l'un des enjeux du concept aujourd'hui. Quant à son défi, c'est celui de la modernité pour lui-même, mais aussi pour le droit des groupements et le droit des personnes qu'il influence directement.

    Alexandre Le Gars, La déchéance des droits en droit privé français, thèse soutenue en 2003 à Toulouse 1  

    Certaines sanctions comme la déchéance occupent une position centrale et correspondent pourtant à une notion fuyante. L'extrême diversité des déchéances semble faire obstacle à toute conceptualisation. Cependant, l'identification de cette sanction peut être accomplie à partir de l'étude de son objet : la déchéance a un effet négatif pour le sujet fautif. Elle s'apparente à la privation de droits délimités, régulièrement nés, en raison de la faute d'une personne. La caractérisation de la déchéance ne permet pas de trouver sa justification. Elle montre que la déchéance est une sanction particulière dont les fondements ne peuvent être assimilés à ceux des sanctions voisines. Malgré l'abondance des déchéances, il n'existe pas de principe général d'origine légale ou doctrinale de nature à éclairer la matière. La recherche de la notion déchéance requiert de prime abord, de classer les déchéances par catégorie en ayant une approche pluridisciplinaire. Les déchéances sont duales et peuvent être qualifiées alternativement de sanctions répressives ou de sanctions purement préventives. L'élaboration des typologies de la déchéance n'offre toutefois qu'une vision incomplète de sa nature : les motifs de son cantonnement à certains droits demeurent inconnus. Il est indipensable de mettre en perspective l'essence des droits et leurs sanctions, afin de rechercher l'existence des éléments constitutifs communs à toutes les déchéances.

    Samuel Rétif, Professions libérales et procédures collectives , thèse soutenue en 2003 à Toulouse 1  

    Les professionnels libéraux exerçant à titre individuel sont les derniers à ne pouvoir prétendre à une procédure collective. Plusieurs projets existent, cependant, aucun ne prend en considération toutes les spécificités de ces professions. Même adaptées, ces procédures favoriseraient la concentration du secteur libéral. Pour des motifs déontologiques, les sociétés commerciales par la forme constitueraient le principal vivier de repreneurs, l'arrivée concomitante de sociétés holding renforçant ce mouvement. Les procédures collectives remettraient en cause les exigences de probité et de responsabilité personnelle du praticien pour les actes qu'il accomplit. Difficile à circonscrire, la notion de profession libérale serait probablement délaissée au profit de celle "d'indépendant", critère ne suffisant pas à la caractériser. Une procédure collective régulée, reposant sur les spécificités de la profession libérale, ainsi que sur des autorités régionales de régulation serait envisageable.

    Philippe Bletterie, Le contrat de crédit-bail immobilier en droit français, thèse soutenue en 2003 à Toulouse 1  

    Le contrat de crédit-bail immobilier est un contrat atypique, présentant un caractère sui generis. Il s'agit d'une technique contractuelle, d'une part, originale car elle se distingue des contrats nommés qui la composent, et d'autre part, complexe car les contrats sont liés les uns aux autres et détournés de leur utilisation initiale. Il s'agit d'une combinaison de conventions indépendantes mais autonomes. Le crédit-bail immobilier met en présence trois acteurs: le bailleur, le preneur et le constructeur des locaux qui exécutera les travaux. Les montages de crédit-bail immobilier sont divers et plusieurs hypothèses de dénouement normal sont possibles.

    Soheir Al Joundi, Essai sur le contrat d' affrètement aérien, thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    L' affrètement aérien est aujourd'hui considéré sur le plan économique comme un moyen de coopération entre les compagnies aériennes. Sur le plan juridique, l' affrètement a suscité une incertitude relative à sa nature juridique et à la responsabilité des parties contractantes.

    Magali Arthozoul, Le cautionnement dans le redressement et la liquidation judiciaires, thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    Consacrée à l' étude du cautionnement dans le cadre de la procédure de redressement et de la liquidation fiduciaires du débiteur principal, cette thèse a pour objet de concilier les intérêts contraires du créancier et de la caution qui lui sert de garantie.

    Emmanuel Cordelier, L'abus en droit des sociétés, thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    L' abus se manifeste en droit des sociétés par la présence d' un conflit d' intérêts : celui qui abuse du pouvoir sociétaire recherche son intérêt personnel en portant atteinte à l' intérêt social. Le juge contrôle largement le contenu de l' abus et son régime. La notion d' abus permet d' apaiser les crises sociétaires et de moraliser le comportement des acteurs sociétaires.

    Hélène Berthoud-Ribaute, Le régime fiscal de la société en nom collectif comme modèle de société semi-transparente, thèse soutenue en 2001 à Toulouse 1 en co-direction avec Bernard Plagnet  

    Les spécilicités juridiques de la société en nom collectif justifient que chaque associé soit personnellement soumis à l' impôt sur le revenu pour la part des bénéfices sociaux lui revenant. Le régime fiscal de la société en nom collectif est ainsi un régime de semi-transparence fiscale, c' est à dire un régime qui oscille en permanence entre l' opacité et la transparence fiscales, sans s' apparenter véritablement à l' un ou à l' autre de ces régimes. Ce régime de semi-tranparence fiscale de la société en nom collectif doit répondre à deux objectifs essentiels : le premier est la recherche d'un régime fiscal efficient et le second un objectif de neutralité fiscale.

    Ysaline Viala, Le principe de l' égalité entre les créanciers dans le redressement et la liquidation judiciaires des entreprises, thèse soutenue en 2001 à Toulouse 1  

    Le principe de l' égalité entre les créanciers est-il toujours "l' âme" du droit des procédures collectives ? L' évolution du droit de la "faillite" s' est traduite par un double mouvement du principe de l' égalité entre les créanciers : mouvement d' extension de son domaine (quant aux créanciers concernés), d' une part ; mouvement de déclin de ses applications, d' autre part.

    Victoire Lasbordes, Les contrats déséquilibrés , thèse soutenue en 2000 à Toulouse 1 

    Sophie Sabathier, Le droit des obligations à l'épreuve du droit des procédures collectives, thèse soutenue en 2000 à Toulouse 1  

    L'étude du droit des obligations à travers le prisme du droit des procédures collectives, loin de se cantonner au constat de son éviction, révèle que, de la rupture entre les deux disciplines, jaillit un enrichissement du droit commun, phénomène qui intéresse tout autant les notions que les fonctions du droit des obligations. Il constitue un véritable facteur de renouvellement des notions du droit des obligations ; renouvellement du processus de formation ou d'exécution de l'obligation, illustre par l'étude des notions de fait générateur ou d'obligation solidaire ; renouvellement des mécanismes offerts par la théorie générale ensuite, parce que le droit des procédures collectives est un facteur de mutation des techniques d'extinction et d'émancipation des procédés issus du droit commun, par la création de mécanismes dont la parenté avec ceux du droit des obligations ne fait aucun doute mais qui conservent une particularité, rendue nécessaire par les besoins spécifiques de la discipline. Au renouvellement de la vocation instrumentale du droit des obligations répond la convergence des fonctions des deux droits, illustrée par la contribution du droit des obligations au report du poids de la dette sur des tiers, grâce aux techniques de transmission de l'obligation (subrogation personnelle, cession de dette), ou aux principes généraux de la responsabilité civile à l'encontre des partenaires de l'entreprise. Le droit commun est, ensuite, tout particulièrement valorisé dans sa fonction de restauration des droits individuels des créanciers. La consécration de modes de paiement simplifiés au rang de véritables garanties, la survie de certains modes d'aménagement de l'exécution du contrat sont, au-delà de l'illustration du renouveau des obligations, le signe de la conciliation entre les deux disciplines. Plus que jamais, le droit des obligations reste le support indispensable de la compréhension et de la réalisation du droit des procédures collectives.

    Irène Goaziou, Le groupement d'intérêt économique et la classification des personnes morales de droit privé, thèse soutenue en 2000 à Toulouse 1  

    L'étude de la place du g. I. E. Au sein d'une classification des personnes morales de droit privé permet d'enrichir tant la connaissance de chacune de ces structures juridiques que l'approche de la personnalité morale. L'originalité du g. I. E. Permet, en effet, de dégager de nouveaux critères, le distinguant de la société et de l'association. Ces critères résident dans son objet, mais surtout dans sa structure. Le but du g. I. E. Est immédiatement individualiste. L'association et la société peuvent avoir un objet économique, mais dans le g. I. E. , les activités des membres sont prééminentes, ce qui révèle la primauté des intérêts personnels. Contrairement aux associations poursuivant un but collectif, le g. I. E. Permet la réalisation d'objectifs strictement individuels. Contrairement à la société dont il faut respecter l'intérêt propre, le g. I. E. Permet une satisfaction immédiate. Cet objet individualiste est favorisé par une structure confédérale, préservant l'indépendance des membres. Alors que l'association présente un caractère institutionnel, le g. I. E. Est fondamentalement contractuel. L'influence de la personnalité sur les rapports internes est en grande partie déterminée par les membres eux-mêmes, ce qui explique la transparence dans certaines relations extérieures. La personnalité produit cependant des effets irréductibles qui révèlent la spécificité de sa fonction : elle n'est pas le support indispensable d'un patrimoine collectif, comme l'est la société, mais une personne interposée, limitant les relations directes entre les membres pour concilier individualisme et volonté de collaborer. Ainsi la structure du g. I. E. Est-elle en parfaite adéquation avec son objet, conférant à cette personne morale une cohérence dont sont dépourvues les autres catégories.

    Christophe Lèguevaques, La prévention et le traitement des "faillites" bancaires, thèse soutenue en 2000 à Toulouse 1  

    Le point de départ de l'analyse est constitué par une approche économique et historique de l'évolution récente des métiers de la banque ("financiarisation" et "marchéisation"). L'étude se concentre sur les modalités du traitement des défaillances bancaires, à travers une présentation historique et pratique des sinistres bancaires français et étrangers à la fin du XXème siècle. Dans un premier temps l'établissement connaît des difficultés de liquidité et le mode de traitement est principalement tourné autour de la prévention et de la survie de l'établissement, après une restructuration. Ce traitement des difficultés permet de présenter la loi du 25 juin 1999 relative à l'épargne et à la sécurité financière (loi sur l'épargne et la sécurité financière) et le projet de directive du 4 juillet 2000 relative aux mesures d'assainissement et à la liquidation d'un établissement de crédit (DALEC). Dans cette phase d'assainissement, il convient d'insister sur le rôle prépondérant de la commission bancaire, ainsi que sur l'arrivée d'un nouvel acteur, le fonds de garantie des dépôts dans un second temps, la défaillance de l'établissement de crédit est constatée soit par une cessation des paiements particulière, soit par une liquidation judiciaire sans cessation des paiements, unique en son genre. Si apparemment le texte de la loi du 25 janvier 1985 continue à servir de référence, les aménagements, les dérogations, les exceptions d'abord jurisprudentielles puis légales, amènent à considérer que la procédure collective d'un établissement de crédit peut s'analyser comme le retour de la "faillite". En conclusion, il peut être affirmé non seulement l'existence d'un droit autonome de la procédure collective d'un établissement de crédit, mais aussi un certain nombre de conséquences sur le droit commun des procédures collectives, notamment l'affirmation selon laquelle la dynamique du plan serait remise en cause.

    Marie-Andrée Rakotovahiny, L'evolution de la notion de creance, thèse soutenue en 1999 à Toulouse 1  

    En droit commun, la creance, droit personnel du creancier d'exiger une prestation ou une abstention de son debiteur, est toujours confondue avec l'obligation, lien juridique unissant ce creancier a ce debiteur. En droit commercial, la creance est incorporee dans le titre qui la vehicule. De part et d'autre, elle n'a aucune autonomie. Cependant, lorsque la theorie est confrontee a la realite des faits, la creance apparait comme une valeur patrimoniale autonome. Ainsi, sa cession, organisee dans le droit commun, simplifiee en droit commercial, traduit sa reelle "patrimonialisation ". En outre, comme un bien du commerce juridique, elle peut-etre cedee, vendue, transmise, garantie par des suretes. Cette identite de regime juridique contribue egalement a affirmer son caractere patrimonial. Mais l'aboutissement de cette "patrimonialisation "se realise dans son appropriation. Cette appropriation, relativement identique a la propriete de l'article 544 du code civil, se materialise par un droit exclusif, conferant notamment, une priorite dans le paiement de la creance. Mais ce droit exclusif est specifique. Sa singularite s'exprime de deux manieres. D'abord, le droit exclusif est une faveur legale, accordee a des creanciers strictement determines. Ensuite, son opposabilite requiert le concours d'elements exterieurs comme l'apposition d'une date ou l'existence d'une apparence materielle, afin de se manifester. Des lors, l'approche de la creance comme etant une valeur patrimoniale (un bien) et comme etant un objet de propriete permet de conclure a son evolution juridique.

    Gérard Jazottes, La notion d'exigences impératives dans la jurisprudence de la Cour de justice des communautés européennes , thèse soutenue en 1997 à Toulouse 1  

    L'apparition des "exigences impératives" dans la jurisprudence de la Cour de justice des communautés européennes, comme cause de justification des obstacles à la libre circulation des marchandises dus à certaines réglementations nationales, suscite de nombreuses interrogations. Ces interrogations sont à la mesure de l'apport de la reconnaissance de la notion d' "exigences impératives" dans la construction communautaire, qu'il s'agisse de préciser les rapports entre les compétences nationales et les compétences communautaires ou de définir les objectifs à poursuivre dans la création du marché commun. L'étude de cette notion montre que sa reconnaissance permet à la cour de concilier, dans l'interprétation de l'article 30 du traité instituant la communauté économique européenne, l'établissement et le fonctionnement d'un marché commun conforme aux finalités de la construction communautaire avec une répartition équilibrée des compétences entre la communauté et les états membres. Cet apport jurisprudentiel résulte du contenu de la notion d' "exigences impératives", contenu qui détermine sa fonction. La cour a, tout d'abord, déterminé quels étaient les objectifs, autres que la libre circulation mais liés à sa réalisation, qui devaient être protégés à l'occasion de l'instauration du marché commun. Ce sont ces exigences du marché commun qui constituent pour la cour les exigences impératives. Ces objectifs étant déterminés, la cour veille à ce que les états membres, lorsqu'ils réglementent le commerce sur leur territoire, participent à leur protection. Les exigences impératives deviennent un impératif pour les états membres dans l'exercice de leur compétence.

    Clément Blaise Mazou, Les droits du banquier porteur d'effets de commerce, thèse soutenue en 1996 à Toulouse 1  

    Bien que leur nombre soit irréversiblement en baisse, pres de 160 millions d'effets de commerce ont encore transité par les ordinateurs de compensation de la Banque de France en 1993. C'est dire l'importance que représentent ces instruments dans le développement du crédit interentreprises. Ces statistiques révèlent également le degré d'implication des établissements de crédit dans le mécanisme cambiaire. D'où la question de savoir si les garanties de paiement dont sont supposés bénéficier les établissements de crédit sont sûres, efficaces ou si elles sont précaires. Cette étude a pu mettre en évidence un constat assez contrasté : la situation des banquiers est bien préoccupante, si ce n'est qu'elle est confuse. En effet, si les textes destinés à protéger le crédit sont restés inchangés, la situation du banquier escompteur n'en connait pas moins une dépréciation, sinon une précarité. Ses droits cambiaires sont fragilisés. Cette fragilité semble tenir à la nature de certains titres, soit en raison de leur dématérialisation, soit en raison d'un défaut d'acceptation. Aussi, les variations dans les interprétations de la jurisprudence ne sont-elles que les conséquences de la confusion qui règne dans cette matière. Toutefois, paradoxalement, il est apparu que, pour renforcer ses droits cambiaires, le banquier peut recourir aux garanties de paiement fondées sur le rapport fondamental, celui la même qui est exterieur et généralement préexistant au titre. Ainsi, outre que ce rapport fondamental permet de renforcer les droits du banquier par le biais de la provision et des sûretés attachées à celle-ci, il permet de corriger les conséquences excessives du caractère abstrait et formaliste de l'obligation cambiaire.

    Sébastien Neuville, Le plan en droit privé, thèse soutenue en 1994 à Toulouse 1  

    Bien que le terme de plan soit utilisé traditionnellement en droit public, le droit privé a aussi recours à ce concept dans de multiples domaines : plan de redressement, plan d'épargne, plan social, plan de sécurité, plan pour l'égalité professionnelle, plan de formation, plan financement, plan d'amortissement ou plan de transmission, notamment. Cette énumération semble plus que disparate et peut faire douter d'une réelle corrélation entre ces plans. Pourtant, une unité est apparente, le concept de plan n'étant pas réfractaire à toute systématisation. Il manifeste, en effet, l'essor d'une nouvelle approche de l'interventionnisme étatique, opérant dans le domaine du droit privé. Mais ce volontarisme de la puissance publique possède une particularité : il ne se suffit pas à lui-même et nécessite une autre volonté chargée de former le plan pour qu'il puisse être mis en œuvre. Or, cette autre volonté peut se manifester par acte juridique seul ; mais, elle peut aussi se concrétiser par acte juridictionnel, en ce sens que le juge sera amené à intervenir pour arrêter le plan, même si des volontés privées auront pu se manifester antérieurement. C'est la raison pour laquelle ce concept ne possède pas une rigidité totale puisque des différences de régime sont certaines, laissant apparaitre une dualité, selon que le plan est décidé par acte juridique ou arrêté par acte juridictionnel. Le plan n'est donc pas une notion figée ; la flexibilité constituant un élément essentiel du concept puisqu'il doit s'adapter à la situation de fait qu'il a pour mission d'organiser ou de réorganiser.

    Francine Macorig-Venier, Les suretés sans dépossession dans le redressement et la liquidation judiciaire des entreprises, thèse soutenue en 1992 à Toulouse 1  

    Désireuse de réduire la multiplication excessive des suretés sans dépossession, la loi du 25 janvier 1985 relative au redressement et a la liquidation judiciaires des entreprises leur a porte de multiples atteintes, épargnant au contraire les garanties assisses sur la dépossession ou la propriété. Ces atteintes fondées sur le redressement et le souci du paiement du passif chirographie, consistent tout d'abord a en éliminer le plus grand nombre de sûreté sans dépossession, par l'application de règles antérieures générales renforcées, et de règles nouvelles particulières a celle-ci, qui en provoquent l'élimination partielle ou totale de la procédure. La loi altère leurs prérogatives. Elles subissent ainsi une rétrogradation générale de leur droit de préférence, consécutive a la création d'un privilège garantissant les créances postérieures, dont la priorité est absolue. En outre, leur droit de poursuite individuelle est fortement paralyse au cas de redressement et seulement entrouvert dans la liquidation. Enfin, le droit de suite est nouvellement restreint en matière de plan de cession et vain par ailleurs.

    Marie-Hélène Monsèrié-Bon, Les contrats dans le redressement et la liquidation judiciaires des entreprises, thèse soutenue en 1992 à Toulouse 1  

    La loi du 25 janvier 1985 révèle une double approche contradictoire des contrats, instruments de sauvegarde des entreprises. D'une part, les contrats énergiquement protégés afin d'assurer leur continuation où leurs cessions sont alors considérées comme des biens utiles au redressement. D'autre part, les contrats, liens de droit contraignants, obstacles virtuels à la survie de l'entreprise, sont suspectes et alors éliminés, dénaturés, inexécutés ou seulement surveillés lorsqu'ils sont conclus postérieurement à l'ouverture de la procédure.

    Daniele Briand, Nature du droit des entreprises en difficulté et systèmes de droit, thèse soutenue en 1992 à Rennes 1  

    Rechercher la nature du droit des entreprises en difficulté quand le droit de l'entreprise lui-même n'a toujours pas été porte sur les fonts baptismaux semble délicat. La démarche toutefois devient claire si l'on considère que le droit des entreprises en difficulté construit un système juridique fonde sur une méthodologie de l'organisation des ensembles de droit. L'idée maîtresse est la création d'un "intuitus economicae", c'est-a-dire la reconnaissance d'une dimension économique aux relations substantielles - qu'elles soient relatives aux contrats ou aux biens - et la reconnaissance de l'économique comme caractère générique de la norme. Autour de cette notion nouvelle qui prend son autonomie, le droit des entreprises en difficulté construit a partir d'une acception renouvelée de la norme et des relations individuelles, un corps de règles particulier ressortissant davantage d'un droit économique naissant. Mais le droit des entreprises en difficulté n'est pas seulement organisateur, il est aussi réalisateur. Il a en effet a connaître des litiges qui ne s'expriment pas seulement comme un conflit entre personnes, mais comme un conflit d'intérêts subjectifs et objectifs. Le droit judiciaire a été choisi pour régler et traiter ce conflit particulier. Par voie de conséquence, ses règles s'adaptent et savent, a l'instar des droits fondamentaux, transcender les besoins nouveaux, et intégrer

    Isabelle Jambaqué, Contribution à l'étude de la mémoire chez les enfants de 6 à 14 ans (application de la B. E. M. 144 à une population d'enfants épileptiques), thèse soutenue en 1991 à Paris EHESS  

    La memoire episodique concerne le systeme de memoire permettent d'apprendre, de conserver et rappeler des informations de facon evenementielle. Cette memoire, necessairement declarative, est fortement pertubee chez les amnesiques qui presentent des lesions bilaterales du systeme limbique. Chez l'enfant, les troubles de memoire sont peu documentes et l'absence de methode d'evaluation expliquait en partie ce defaut. Nous avons valide chez l'enfant une batterie d'efficience mnesique (b. E. M 144) composee d'epreuves d'apprentissage, de rappel et de reconnaissance d'informations verbales et visuelles. L'etalonnage de la b. E. M. 144 dans un groupe de 86 enfants controles ages de 6 a 14 ans a permis ensuite son utilisation diagnostique chez 60 enfants epileptiques, droitiers, dans leur majorite confrontes a des difficultes scolaires. Les enfants epileptiques ont obtenu de faibles performances mnesiques malgre un niveau intellectuel normal. Ceci montre donc l'existence de troubles de memoire specifiques chez l'enfant. De plus, la mise en evidence de deficits mnesiques verbaux ou visuels dans les epilepsies temporales gauches ou droites a confirme l'influence de la specialisation hemispherique sur la memoire, et ce des l'enfance.

    Ibrahima Cissé, La distribution commerciale en Côte d'Ivoire , thèse soutenue en 1990 à Toulouse 1  

    La distribution commerciale en Côte d'Ivoire repose sur une structure désintégrée. Aussi dit-on qu'elle présente une rigidité structurelle laissant coexister des operateurs relevant de divers secteurs moderne, informel et souterrain. Les techniques de distribution qu'ils utilisent sont à la fois hétérogènes et hétérodoxes. Ceci explique que l'appareil de distribution soit incapable de jouer pleinement le rôle qui est le sien dans l'activité économique en général, vis-à-vis d'abord de la production (orientation et financement ou préfinancement notamment) et de la consommation (orientation, stimulation et assistance, notamment). Ce double constat, à savoir le dysfonctionnement de la distribution d'une part et l'importance capitale qu'elle revêt pour le développement économique du pays, a convaincu l'état de dépasser son rôle traditionnel d'arbitre ou de vigile. Sous diverses formes, il intervient massivement, en vue de la réorganisation du secteur considéré. Parallèlement, les techniques contractuelles utilisées par les opérateurs privés contribuent, au moins objectivement, au même but. L'objet de la présente thèse est de déterminer et d'apprécier les implications juridiques du dysfonctionnement de la distribution et des remèdes tant étatiques que contractuels qui lui sont apportés, en vue de sa modernisation. Sans aller jusqu'à une position aussi radicale que celle envisagée dans le plan A. Ouattara qui consiste à lui faire abandonner toute initiative, l'état pourrait ramener ses ambitions à des incitations d'ordre fiscal notamment, comme dans le secteur touristique.

    Marie-Cécile Escande-Varniol, Le droit au logement, thèse soutenue en 1990 à Toulouse 1  

    Le droit au logement appartient à la catégorie des droits sociaux, conférant à ses bénéficiaires des prérogatives individuelles, et mettant à la charge des personnes privées ou publiques une obligation sociale. En effet, à coté de l'état, la famille ou l'employeur peuvent être tenus d'une obligation de logement. Cette étude s'est faite à travers la législation du droit du logement, de plus en plus abondante dans notre pays mais également chez nos voisins occidentaux. Cette réglementation prouve-t-elle l'existence du droit au logement ?

    Pierre-Michel Le Corre, La Location-vente. Contribution à l'étude du transfert différé de propriété, thèse soutenue en 1990 à Lille 2 

  • Marie Koehl, La négociation en droit des entreprises en difficulté, thèse soutenue en 2019 à Paris 10 sous la direction de Béatrice Thullier, membres du jury : Marie-Laure Coquelet (Rapp.), Dominique Demeyere    

    S’intéresser à la négociation en droit des entreprises en difficulté peut sembler, de prime abord, surprenant tant cette branche du droit est marquée du sceau de l'ordre public. La logique de dialogue entre le débiteur et ses créanciers s’observe pourtant de plus en plus dans la majorité des procédures offertes au débiteur pour traiter ses difficultés. C’est que les perspectives du législateur ont changé : il ne s’agit plus seulement de sanctionner, mais davantage de prévenir les difficultés et de sauvegarder les entreprises avec l’intime conviction qu’une norme consentie est une norme efficace. De cette évolution est née la volonté d’appréhender le phénomène actuel de la négociation dans ses effets sur le droit des entreprises en difficulté. Il s’est agi de déterminer, dans les textes, la réalité des négociations et, en contrepoint, la part réelle du pouvoir du juge. Ce sont d’abord les équilibres au sein des procédures qui ont été bouleversés par la promotion du processus de négociation, en particulier s’agissant de celles qui, à l’origine, étaient judiciaires et collectives et dans lesquelles l’unilatéralisme était prégnant. À l’inverse, on observe un phénomène de judiciarisation des procédures amiables avec le souci de sécuriser des processus négociés. De ce fait, la ligne de partage entre les procédures amiables et les procédures judiciaires est moins claire que par le passé. Le développement de la négociation, a aussi modifié les équilibres entre les acteurs : au cœur de la recherche de la solution à apporter aux difficultés de l’entreprise, le débiteur et ses créanciers se retrouvent placés au premier rang. Enfin, les mutations opérées par l’intégration de la négociation en droit des entreprises en difficulté modifient également les valeurs traditionnellement attachées à la matière. Les principes traditionnels tels que l’égalité des créanciers s’en trouvent atténués. Cependant, ces changements offrent surtout un droit plus équilibré et plus attractif. Si l’office classique du juge semble dénaturé, son pouvoir se retrouve corrélativement renforcé. Le processus de négociation nécessite en effet la mise en place d’un cadre juridique strict et un contrôle judiciaire important afin d’assurer la garantie des droits fondamentaux des parties. Surtout, le débiteur et ses créanciers accepteront plus aisément une solution dont ils ont la maîtrise. Il ressort de cette évolution, le constat d’un droit davantage fondé sur l’idée de confiance. Ainsi, en raison des nombreux avantages qu’on lui connaît, la voie amiable pourrait encore jouer de ses charmes auprès du législateur français.

    Karl Lafaurie, La force obligatoire du contrat à l'épreuve des procédures d'insolvabilité, thèse soutenue en 2017 à Bordeaux sous la direction de Guillaume Wicker, membres du jury : Denis Mazeaud (Rapp.), Laura Sautonie-Laguionie (Rapp.)  

    Alors que de nombreuses réflexions doctrinales viennent remettre en cause l'analyse classique du contrat, notamment du point de vue de la liberté contractuelle en raison des nombreux impératifs auxquels est soumise la formation du contrat, la force obligatoire du contrat demeure assez largement conçue comme un principe absolu. Les présentations de la force obligatoire du contrat ne font en effet apparaître que très peu d'aménagements, analysés comme des atteintes à ce principe, ce qui laisse sous-entendre que l'exécution du contrat doit rester fidèle à ce qui a été voulu au moment de la formation du contrat. La confrontation de ce principe aux règles des droits de l'insolvabilité (droit des entreprises en difficulté et droit du surendettement des particuliers) doit pourtant conduire à une reconsidération de la théorisation de la force obligatoire du contrat. Ces législations portent en effet des atteintes très importantes à l'irrévocabilité et à l'intangibilité du contrat, règles classiquement déduites du concept de force obligatoire du contrat. Or il est symptomatique que l'élargissement du domaine d'éligibilité de ces procédures ait pour conséquence de permettre à tout sujet de droit de bénéficier de ces aménagements du contrat, dès lors que les conditions légales sont remplies. Il en résulte, réciproquement, que tout contractant est exposé au risque de voir son cocontractant soumis à une procédure d'insolvabilité. La présentation absolue du principe de la force obligatoire du contrat doit donc laisser sa place à une conception relativisée de la force obligatoire du contrat, laquelle s'exprime techniquement par une nouvelle répartition des risques du contrat prenant en compte le risque spécifique d'insolvabilité.

  • Julie Gainche, L'appréhension de l'actif immatériel par le droit des entreprises en difficulté, thèse soutenue en 2020 à Rennes 1 sous la direction de Daniele Briand, membres du jury : François-Xavier Lucas (Rapp.), Nicolas Thomassin, Jean-Paul Delville et Erwan Merly  

    Le droit des entreprises en difficulté appréhende l’actif immatériel dans toutes ses dimensions, non seulement comptables, mais aussi et surtout extra-comptables. Faisant fi de la carence du bilan comptable, le droit des entreprises en difficulté identifie un actif immatériel au-delà d’un actif incorporel en révélant l’existence de nouvelles valeurs : les « potentialités » de l’entreprise en difficulté. Certaines existent déjà : les « potentialités de l’actif » et les « potentialités de passif », tandis que d’autres sont prévisibles, à venir : les « potentialités d’actif » et les « potentialités du passif ». Dans cette perspective, la présente étude consiste à apporter un éclairage sur l’essence et la consistance de l’actif immatériel sous-tendue par un aspect économique prégnant. D’une part, la valorisation de l’actif immatériel par le droit des entreprises en difficulté permet de révéler un actif immatériel inédit dans le bilan économique, social et environnemental (I). D’autre part, cet actif immatériel inédit reçoit une qualification civile en droit des entreprises en difficulté à partir des droits patrimoniaux (II). L’appréhension extra-comptable des « potentialités » en actifs immatériels par le droit des entreprises en difficulté est instrumentalisée au profit du redressement économique de l’entreprise.

    Diane Boustani-Aufan, Les créanciers postérieurs d'une procédure collective. : Etude des interactions entre le droit des entreprises en difficulté et le droit des garanties de paiement, thèse soutenue en 2013 à Nice sous la direction de Pierre-Michel Le Corre, membres du jury : Dominique Legeais (Rapp.), Laurence Caroline Henry et Françoise Pérochon  

    Avec la loi du 26 juillet 2005, le sort des créanciers postérieurs a subi de profondes modifications. Répartis en deux catégories distinctes par l’effet d’un critère téléologique, leur traitement par la procédure collective n’est plus identique. Les créanciers postérieurs non éligibles au traitement préférentiel subissent les règles contraignantes de la procédure collective, tandis que seuls les créanciers postérieurs dits « méritants » bénéficient d’un paiement à l’échéance et d’un paiement par privilège. Toutefois, par de nombreux aspects, les créanciers postérieurs élus sont également confrontés à la rigueur de la procédure, altérant leurs possibilités réelles de paiement. La situation des créanciers postérieurs, dans leur ensemble, contraste avec celle conférée au débiteur qui n’a plus à craindre l’ouverture d’une procédure collective, celle-ci étant devenue une technique de gestion mise à sa disposition et particulièrement protectrice de ses droits. Dès lors, le salut des créanciers postérieurs semble se situer à l’extérieur de la procédure. Instrumentalisé par le droit des entreprises en difficulté, le droit des garanties de paiement, droit par nature égoïste, leur offre de nombreuses opportunités d’échapper à l’emprise de la procédure. Si le sujet impose une approche technique de la situation des créanciers postérieurs, il a surtout pour ambition de s’inscrire dans une perspective d’ensemble afin de mettre en lumière les nombreuses contradictions qui irriguent la matière.

    Stani Ondze, La garantie des salaires en cas d’insolvabilité de l’employeur, thèse soutenue en 2012 à Paris 10 sous la direction de Antoine Lyon-Caen, membres du jury : Gilles Auzero (Rapp.), Philippe Langlois    

    Les créances du salarié n’ont pas la même nature que les autres créances dont l’employeur peut être débiteur. Elles ont une nature alimentaire qui justifie une protection exorbitante en cas de placement de l’employeur en procédure collective. Une garantie originale des créances salariales a été créée pour pallier l’insolvabilité de l’employeur. L’objet de cette thèse est de rechercher la nature de cette garantie et d’analyser sa dynamique. La garantie des salaires n’a pas la nature d’un privilège puisqu’elle n’est pas assise sur les biens mobiliers et immobiliers de l’entreprise, mais sur les cotisations y afférentes. Elle n’a pas non plus la nature d’une assurance sociale, car la sécurité sociale est fondée sur une logique d’universalité et recouvre des mécanismes multirisques, alors que la garantie des salaires ne bénéficie qu’aux salariés et ne couvre que le risque de non-paiement des salaires. La dynamique de cette garantie permet de montrer que son objet ne se limite pas seulement au salaire, il s’étend aux accessoires du salaire et aux dommages-intérêts notamment ceux liés à un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou en cas d’irrégularité de procédure. L’extension du champ des créances garanties permet davantage la sauvegarde de l’entreprise que de l’emploi. Cette dynamique incite, dans une certaine mesure, à la destruction de l’emploi, car les ruptures du contrat de travail auxquelles résultent les créances garanties sont fermées dans les délais qui ne permettent pas la mise en œuvre effective des mesures de maintien de l’emploi. L’employeur est toutefois le responsable principal de l’indemnisation des salariés, car c’est lui le titulaire du pouvoir dans l’entreprise. L’AGS, association patronale, est un responsable supplétif, mais d’autres responsables alternatifs existent. Cette thèse s’achève par une évolution souhaitant la construction du droit social des entreprises en défaillance pour supprimer, sinon réduire les incohérences constatées dans la mise en mouvement de la garantie.

    Samuel Edoubé Mann, Le conjoint dans les procédures de redressement et de liquidation judiciaires, thèse soutenue en 1998 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean Derruppé  

    L'etude presentee met en lumiere les incidences de la procedure de redressement et de liquidation judiciaires sur les droits du conjoint du debiteur. Le conjoint du debiteur apparait au regard de ces procedures a la fois comme un partenaire sacrifie et comme un partenaire implique. Le conjoint est sacrifie chaque fois que les droits qu'il tient des regimes matrimoniaux ont concurremment vocation a s'appliquer avec ceux que les organes de la procedures tiennent du droit des procedures collectives. L'emprise reelle de la procedure collective sur les biens du debiteur combine au dessaisissement de celui-ci, affecte par voie de consequence les pouvoirs de gestion que le conjoint tient des regimes matrimoniaux, notamment l'exercice des pouvoirs de gestion qu'il tient du regime primaire imperatif et du regime de communaute. Dans le regime primaire, le consentement du conjoint n'est pas requis pour l'alienation du logement de famille ainsi que le recommande l'article 215 du code civil. De meme l'execution des obligations solidaires est rendue difficile. Ces pouvoirs de representation sont evinces. Dans le regime de communaute, les pouvoirs de gestion du conjoint sur les biens communs sont fonctions du dessaisissement ou pas du debiteur. Si le debiteur est dessaisi, les regles de gestion et de cogestion edictees par les articles 1421, 1424, 1425, n'ont pas a etre respectees. Toutefois pour automatiques qu'elles soient, les restrictions frappant le debiteur ne sont ineluctables. L'utilisation habile des regles du regime de communaute (l'emploi, remploi, acquisition, adjonction, accession, cantonnement de la saisie des gains et salaires de l'art. 1414, le retard du solde de recompense) permet sinon de soustraire les biens communs de la saisie, du moins de limiter l'impact de la procedure sur les droits du conjoint. Ce resultat peut egalement etre atteint par l'abandon du regime. Cette derniere possibilite a toutefois une contrepartie les moyens exorbitants de controle du droit des procedures collectives et du droit civil a la disposition des organes de la procedure et leur presence encombrante a l'instance. Le droit de propriete du conjoint est egalement atteint parce que attributaire d'un bien dans l'acquisition duquel le debiteur a participe directement ou indirectement il en perd la propriete conformement aux articles 107, 108, 112. Le credit du conjoint est atteint

  • Stéphane Luciani, Le sort des hypothèques dans les procédures collectives, thèse soutenue en 2023 à Université Côte dAzur sous la direction de Pierre-Michel Le corre, membres du jury : Francine Macorig-Venier (Rapp.), Françoise Pérochon (Rapp.), Pierre Cagnoli  

    Si pendant près de deux siècles, l'hypothèque a été considérée comme la « reine des sûretés immobilières », par les avantages multiples qu'elle offre au constituant, au créancier hypothécaire, et aux tiers, celle-ci est en passe d'être détrônée par les coups que lui assène le droit des entreprises en difficultés. En effet, alors que l'hypothèque permettait jadis à son titulaire de s'affranchir des affres de la faillite, tout en constituant une technique efficace d'élimination du risque d'insolvabilité du débiteur, le processus initié par la loi du 13 juillet 1967, et parachevé par la loi du 25 janvier 1985, a fini par aboutir à sa chute. Depuis ces réformes, qui constituent toujours à l'heure actuelle le socle conceptuel de notre droit positif, l'efficacité de l'hypothèque est systématiquement sacrifiée sur l'autel du sauvetage de l'entreprise en difficulté, sans que les réformes ultérieures n'aient pu contenir, voire inverser cette tendance, en essayant tant bien que mal de concilier cet objectif avec les intérêts des bénéficiaires de sûretés réelles spéciales. Cependant, malgré les intérêts antagonistes qui opposent le sauvetage de l'entreprise en difficulté aux créanciers hypothécaires, et les relations complexes et conflictuelles que le droit des sûretés et le droit des procédures collectives entretiennent, il semble que le droit des procédures collectives ressorte très fréquemment victorieux de sa confrontation avec le droit des sûretés, en court-circuitant le mécanisme naturel des sûretés réelles. C'est la raison pour laquelle, il apparaît nécessaire d'examiner le sort des hypothèques dans les procédures collectives à l'aune des menaces du droit des entreprises en difficulté qui pèsent sur elles, et au regard de leur efficacité qui varie selon qu'elles sont confrontées à une procédure de sauvetage ou à une procédure de liquidation judiciaire.

    Pierre Santi, Droit communautaire de la concurrence et restructurations d'entreprises, thèse soutenue en 1998 à Bordeaux 4 sous la direction de Bernard Saintourens  

    Le sujet "droit communautaire de la concurrence et restructurations d'entreprises" presente un double interet. Il permet d'analyser, d'une part, l'ensemble des dispositions du traite relatives a la concurrence (a l'exception des articles 90 et 91 du traite) et d'apprehender, d'autre part, les grandes tendances de la politique de concurrence ainsi que les difficultes juridiques les plus aigues rencontrees lors de son application. En effet, tant les regles du droit de la concurrence applicables aux entreprises, que les dispositions concernant les etats membres, servent a controler la compatibilite des restructurations d'entreprises avec la norme communautaire. Nous montrerons que la tendance actuelle n'est pas parfaitement claire, la commission affichant, dans sa pratique decisionnelle du controle des restructurations d'entreprises, a la fois certitude et embarras. La certitude que les restructurations financees grace aux aides d'etat se revelent nuisibles pour l'economie europeenne en retardant les changements structurels ineluctables et qu'il convient de faciliter la competitivite de l'ensemble de l'industrie europeenne en favorisant le rapprochement des entreprises en prenant en compte l'acceleration de la mondialisation des echanges. Mais, la pratique decisionnelle des autorites communautaires revele egalement une certaine forme d'embarras. L'embarras face "au nouveau defi" de la politique de concurrence, a savoir "la creation de 15 millions d'emplois". Le dilemme de la commission se resume donc ainsi : la nouvelle dimension "sociale" doit-elle primer sur celle de "libre concurrence" et influencer, en l'assouplissant, sa pratique decisionnelle en matiere de restructurations ?

    Rémy Raffi, L'obligation de garantie du constructeur immobilier, thèse soutenue en 1994 à Bordeaux 1 sous la direction de Antoine Vialard  

    La loi du 4 janvier 1978 soumet le constructeur immobilier a une obligation de garantie relative a l'ouverture qu'il a construit - cette obligation trouve sa source dans le contrat conclu entr le maitre de l'ouvrage et le constructeur et relatif a la construction de l'ouvrage. Il en resulte donc un lien etroit entre l'obligation contractuelle de construire et l'obligation de garantie de la bonne qualite de l'ouvrage construit. Dans cette optique, l'obligation de garantie du constructeur immobilier se manifeste apres reception et presente un mecanisme en deux temps : dans un premier temps intervient la garantie d'indemnisation mise indistinctement a la charge de tout constructeur de l'ouvrage. Dans un deuxieme temps est effectuee la determination de la responsabilite contractuelle finale du (ou des) constructeur (s) dont l'activite est a l'origine du desordre.


Cours UNJF

Droit des entreprises en difficulté

Droit des entreprises en difficulté

Ce cours présente d'abord les techniques de prévention et de règlement amiable des difficultés des entreprises (mandat ad hoc, conciliation, règlement...