Christophe Geslot

Professeur
Droit public.
UFR Sciences Juridiques Economiques Politiques de Gestion

Centre de Recherches Juridiques de Franche-Comté

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • THESE

    L'article 88-3 de la constitution du 4 octobre 1958, soutenue en 1999 à Besançon sous la direction de Michel Verpeaux 

  • Christophe Geslot, Alexandre Desrameaux (dir.), La confiance publique. Notion cardinale du droit et de l'État ?: notion cardinale du droit et de l'État ?, Institut francophone pour la justice et la démocratie et L.G.D.J. - Lextenso éditions, 2024, Colloques & essais, 365 p. 

    Christophe Geslot, Pierre-Yves Monjal, Pascal Jan (dir.), La concurrence des juges ou le dialogue en question(s), Clément Juglar, Éditions juridiques et économiques, 2018, Les Actes de la Revue du droit de l'Union européenne, 524 p. 

    Christophe Geslot, Pierre-Yves Monjal, Jean Rossetto (dir.), La responsabilité politique des exécutifs des États membres du fait de leur action européenne, Bruylant, 2016, Rencontres européennes, 464 p.    

    L'ouvrage met l'accent sur la responsabilité politique des exécutifs au plan national en raison de leur action européenne. Au nom d'une exigence démocratique, la question de la responsabilité politique se pose nécessairement dans le cadre de l'Union européenne qui procède d'une réorganisation des pouvoirs étatiques. Elle s'impose bien sûr au plan européen et concerne alors le contrôle politique réalisé, principalement par le Parlement européen, sur les institutions réunissant les exécutifs nationaux (Conseil des ministres, Conseil européen). Il est question pour l'essentiel d'un contrôle à géométrie variable qui résulte de la nature de l'Union, de la domination de la légitimité étatique (qui n'est autre qu'une légitimité démocratique nationale) sur la légitimité démocratique du Parlement européen. Surtout, et il s'agit d'un second niveau d'analyse, le débat ne doit pas être occulté ou escamoté au plan national, ce qui revient à se demander, dans une approche comparatiste, quels contrôles les parlements (et les citoyens) des États membres exercent réellement sur les exécutifs nationaux

    Christophe Geslot, Elsa Forey (dir.), Internet, machines à voter et démocratie, l'Harmattan et CRJFC, Centre de recherches juridiques de l'Université de Franche-Comté, 2011, Questions contemporaines, 238 p.   

    Christophe Geslot, Joël Andriantsimbazovina (dir.), Les Communautés et l’Union européenne face aux défis de l’élargissement, La Documentation Française, 2005 

    Christophe Geslot, Joël Andriantsimbazovina (dir.), Les Communautés et l'Union européennes face aux défis de l'élargissement: actes du colloque de Besançon, 17-18 octobre 2002, la Documentation française, 2005, Travaux de la CEDECE, 620 p. 

    Christophe Geslot, Élections municipales et citoyenneté européenne: l'article 88-3 de la Constitution du 4 octobre 1958, L'Harmattan, 2003, Logiques juridiques, 448 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le Traité de Maastricht de 1992 était porteur d'une ambition politique forte qui s'est notamment traduite par la création d'une citoyenneté de l'Union européenne. Ce nouveau statut permet à ceux qui possèdent la nationalité d'un Etat membre de voter et d'être candidats lors des élections municipales organisées dans leur Etat de résidence. En France, l'ouverture des élections municipales aux citoyens de l'Union a nécessité une autorisation constitutionnelle (art. 88-3). L'article 88-3 est une disposition constitutionnelle proprement originale qui inaugure un nouveau type de rapports entre l'ordre juridique national et le droit de la Communauté européenne. Il renvoie en effet, pour sa mise en oeuvre, à une norme communautaire dérivée que le législateur organique français était appelé à transposer en droit interne et se présente ainsi comme une forme possible d'aménagement des inflexions que l'approfondissement communautaire impose au principe de la souveraineté nationale. Il est en cela doublement significatif de la mutation que connaissent, d'une part l'ordre constitutionnel national en tant que technique d'agencement juridique et, d'autre part, les principes fondamentaux qui sont la substance de cet ordre. A cet égard, l'article 88-3 est généralement présenté comme une rupture ponctuelle et circonscrite du principe qui unit traditionnellement la citoyenneté à la nationalité. Or, s'il est indéniable que les citoyens de l'Union ne jouissent pas de l'ensemble des droits politiques dont bénéficient les citoyens français, cette analyse est éminemment réductrice. Il ressort de l'étude de cet article qu'il a pour effet de mettre en cause l'identité du titulaire de la souveraineté : le peuple de citoyens détenteur de la souveraineté n'est plus exclusivement composé de Français mais est ouvert aux ressortissants des Etats membres de l'Union. Si l'ampleur de la transformation du titulaire de la souveraineté doit être relativisée, sur le plan des principes et de la logique constitutionnelle, elle est en soi, un changement constitutionnel fondamental que l'on ne peut ignorer. "

  • Christophe Geslot, « Référendum et confiance démocratique sous la Ve République », in Alexandre Desrameaux, Christophe Geslot (dir.), La confiance publique. Notion cardinale du droit et de l'État ?, IFJD, 2024, pp. 39-50 

    Christophe Geslot, « La dissolution de l'Assemblée nationale sous la Ve République », in Michel Verpeaux (dir.), Annales de droit constitutionnel 2024, Dalloz, 2023, pp. 154-162 

    Christophe Geslot, « La parité en politique. Loi n°2000-493 du 6 juin 2000 tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives », in Henri Bouillon, Renaud Bueb, Béatrice Lapérou-Scheneider (dir.), Les grandes lois de la Ve République, Mare et Martin, 2023, pp. 285-300 

    Christophe Geslot, « La nécessaire réforme du référendum d’initiative partagée », Révolution, Constitution, Décentralisation. Mélanges en l'honneur de Michel Verpeaux, Dalloz, 2020, pp. 269-277 

  • Christophe Geslot, « Le Président de la République ne peut être élu trois fois consécutivement », Actualité juridique Droit administratif, 2024, n°27, p. 1465   

    Christophe Geslot, « Référendum d'initiative partagée : le Conseil constitutionnel sort son parapluie. Commentaire des décisions n°2023-4 RIP du 14 avril 2023 et n°2023-5 RIP du 3 mai 2023 », Politeia , 2023, n°43, pp. 13-20 

    Christophe Geslot, « L’office du Conseil d’État en matière de révision constitutionnelle », Revue française de droit constitutionnel, 2021, n°127, pp. 99-121 

    Christophe Geslot, « Présidentialisme démocratique, quinquennat et responsabilité politique », Politeia , 2021, n°38, pp. 465-477 

    Christophe Geslot, « Production législative de fin de législature (session 2016-2017) », La Semaine juridique. Édition générale, 2017, n°49, pp. 2229-2234 

    Christophe Geslot, « La mise en oeuvre du référendum d'initiative minoritaire », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°16, p. 893   

    Christophe Geslot, « Les tribulations du référendum d'initiative minoritaire », Actualité juridique Droit administratif, 2013, n°37, p. 2113   

    Christophe Geslot, « Une fois n'est pas coutume, le Conseil constitutionnel saisit la Cour de justice », Revue de l'Union européenne, 2013, n°572, p. 537   

    Christophe Geslot, « La vocation du fonctionnaire au service public n'est pas un principe constitutionnel », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, 2013, n°01, p. 11   

    Christophe Geslot, « Stabilité et révisions constitutionnelles sous la Ve République », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger, 2013, n°3, pp. 641-672 

    Christophe Geslot, « Prostitution, dignité... Par ici la monnaie ! », Recueil Dalloz, 2008, n°19, p. 1292   

    Christophe Geslot, « Égalité devant la loi sociale et discriminations positives », Actualité juridique Droit administratif, 2006, n°35, p. 1961   

  • Christophe Geslot, « La confiance publique », le 29 septembre 2022  

    Organisé par le Centre de recherches juridiques de l'université de Franche-Comté (CRJFC, UR 3225) sous la direction de Alexandre Desrameaux et Christophe Geslot

    Christophe Geslot, « Le droit contre-attaque. L’univers Star Wars au prisme du droit », le 28 octobre 2021  

    Soirée de lancement de l’ouvrage « Le droit contre-attaque » (PUFC) sous la direction de Alexandre Ciaudo, Yannick Lécuyer et Anne-Laure Mosbrucker, organisée par le CRJFC, Université de Franche-Comté.

    Christophe Geslot, « Le quinquennat. Les 20 ans de la révision constitutionnelle du 2 octobre 2000 », le 06 mars 2020  

    Demi-journée organisée par le Centre de recherches juridiques de l'Université de Franche-Comté, par Marc-Antoine Granger, Maître de conférences en droit public, Université Bourgogne Franche-Comté.

    Christophe Geslot, « Le projet de réforme institutionnelle pour une démocratie représentative, responsable et efficace », le 08 février 2019  

    Organisé par le CRJFC dans le cadre de son axe 1 "Démocratie, territoires marché"

    Christophe Geslot, « La gouvernance », le 04 octobre 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Evelyne Poincelot et Laurence Godard du CREGO, Sylvain Béal, CRESE, Christophe Geslot et Grégoire Leray du CRJFC

    Christophe Geslot, « L'avocat au cœur des modes alternatifs de règlement des différends », le 07 octobre 2016  

    Alors qu'une grande majorité des Français considère qu'il n'est pas nécessaire d'aller directement devant le juge pour certaines affaires civiles, le recours effectif aux solutions alternatives au juge est toujours proportionnellement beaucoup plus faible

    Christophe Geslot, « La nouvelle ère des finances locales », le 03 mars 2016  

    de quoi la rigueur est-elle le nom ?

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Carolane Audy, Contribution à l'étude de la notion de stabilité constitutionnelle de la Ve République, thèse soutenue en 2022 à Bourgogne FrancheComté, membres du jury : Emmanuel Cartier (Rapp.), Ariane Vidal-Naquet (Rapp.), Marie-Odile Peyroux-Sissoko  

    La Constitution du 4 octobre 1958 est généralement considérée comme étant instable en raison des vingt-quatre révisions constitutionnelles dont elle a fait l'objet. Cette thèse vise à revenir sur ce présupposé qui repose sur une conception formelle de l’objet constitutionnel dans laquelle seules les réformes constitutionnelles adoptées selon la procédure prévue par la constitution à cet effet sont prises en compte. La stabilité constitutionnelle s'analyse dès lors à travers un raisonnement quantitatif centré sur les révisions qui ne renseigne en rien sur leurs conséquences sur la Ve République, et met de côté les décisions du juge constitutionnel et la pratique effective du pouvoir qui façonnent pourtant le système politique. En ce qu’elle ne rend pas compte de la réalité constitutionnelle, l’approche formelle n’est pas adaptée à l’étude de la stabilité constitutionnelle. Il convient dès lors de privilégier une conception réaliste de l’objet constitutionnel afin d’inclure, outre les révisions, les interprétations des acteurs politiques et juridictionnels à l’analyse. Ce n’est plus la stabilité du texte constitutionnel qui importe mais celle de l’ordre constitutionnel qui vit au gré des rapports de force politique. Apprécier la stabilité constitutionnelle de la Ve République implique alors d’analyser les conséquences des changements constitutionnels formels et informels sur elle à l’aide de critères fondés sur l’évolution globale de l’ordre constitutionnel.