Christophe Roux

Professeur
Science politique.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre d’Etudes Politiques Et sociaLes : Environnement, Santé, Territoires
Responsable de la formation :
  • THESE

    Les "îles soeurs" : une sociologie historique comparée de la contestation nationalitaire en Corse en et Sardaigne, soutenue en 2005 à Lille 2 sous la direction de Maurizio Cotta et Michel Hastings 

  • Christophe Roux, Gabriella Ilonszki (dir.), Opportunities and Challenges for New and Peripheral Political Science Communities. A Consolidated Discipline?: a consolidated discipline?, Palgrave Macmillan, 2022, 281 p. 

    Christophe Roux, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Victor Pereira (dir.), Le Portugal depuis la révolution des Oeillets: dynamiques politiques et sociales, l'Harmattan, 2022, Politique comparée, 311 p.  

    Quelles dynamiques politiques et sociales observe-t-on au Portugal depuis la révolution des OEillets ? Cet ouvrage, fruit d'une collaboration internationale réunissant quinze chercheurs, offre une synthèse des travaux en sciences sociales sur les principales évolutions institutionnelles, politiques et sociales qu'a connues le Portugal ces quarante dernières années. Destiné à toute personne désireuse de se familiariser avec la vie politique portugaise et son contexte, il constitue l'un des très rares ouvrages en français proposant d'aborder le politique dans le Portugal contemporain.

    Christophe Roux, Paul Alliès (dir.), Les politiques alimentaires par temps de crise(s)[, ARPoS, 2022, 205 p. 

    Christophe Roux, Marc Ortolani, Olivier Vernier (dir.), Études sur 1848 dans les États de Savoie: un pas vers la modernité politique, 1e éd., Serre éditeur, 2020, Mémoires et travaux de l'Association méditerranéenne d'histoire et d'ethnologie juridiqueN° 1ère série, 276 p.   

    Christophe Roux, Éric Savarese (dir.), Science politique, 3e éd., Bruylant, 2019, Paradigme ( Manuels ), 427 p.    

    Third edition of a French-speaking political science handbook edited by C. Roux and E. Savarese. The French abstract follows. La science politique est aujourd’hui une discipline autonome enracinée dans le paysage universitaire francophone. Qu’elle soit enseignée à titre principal à l’Université ou dans les Instituts d’Études Politiques, ou à titre complémentaire dans les cursus de droit ou de sciences humaines et sociales, qu’elle soit étudiée dans le cadre des classes préparatoires aux concours, les questions qu’elle traite suscitent toujours un vif intérêt chez les étudiants et animent le débat public. La science politique est aussi plurielle. Elle abrite en son sein plusieurs types de démarches et de questionnements qui, sur un marché éditorial pourtant foisonnant, sont rarement évoqués de façon équilibrée dans un seul volume. Désireux de témoigner de cette réalité pour rendre service aux étudiants, enseignants et chercheurs, le pari de ce manuel est de présenter la discipline dans ses différentes branches. À cette fin, c’est un collectif de vingt-six auteurs qui a été mobilisé pour rendre compte d’une somme de savoirs dont l’ampleur défiait les meilleures capacités de synthèse individuelles. Ainsi, la sociologie politique, l’étude de l’action publique, les relations internationales, la théorie politique et l’épistémologie des sciences sociales se retrouvent ici évoquées à égale dignité pour rendre accessible au plus grand nombre le vaste socle de connaissances indispensables aux étudiants et à tous ceux qui désirent connaître et analyser le monde contemporain.

    Christophe Roux, Éric Savarese (dir.), Science politique, 2e éd., Bruylant, 2018, Collection Paradigme ( Manuels ), 425 p.  

    La 4e de couverture indique : "La science politique est aujourd'hui une discipline autonome enracinée dans le paysage universitaire francophone. Qu'elle soit enseignée à titre principal à l'Université ou dans les Instituts d'Etudes Politiques, ou à titre complémentaire dans les cursus de droit ou de sciences humaines et sociales, qu'elle soit étudiée dans le cadre des classes préparatoires aux concours, les questions qu'elle traite suscitent toujours un vif intérêt chez les étudiants et animent le débat public. La science politique est aussi plurielle. Elle abrite en son sein plusieurs types de démarches et de questionnements qui, sur un marché éditorial pourtant foisonnant, sont rarement évoqués de façon équilibrée dans un seul volume. Désireux de témoigner de cette réalité pour rendre service aux étudiants, enseignants et chercheurs, le pari de ce manuel est de présenter la discipline dans ses différentes branches. A cette fin, c'est un collectif de vingt-six auteurs qui a été mobilisé pour rendre compte d'une somme de savoirs dont l'ampleur défiait les meilleures capacités de synthèse individuelles. Ainsi, la sociologie politique, l'étude de l'action publique, les relations internationales, la théorie politique et l'épistémologie des sciences sociales se retrouvent ici évoquées à égale dignité pour rendre accessible au plus grand nombre le vaste socle de connaissances indispensables aux étudiants et à tous ceux qui désirent connaître et analyser le monde contemporain."

    Christophe Roux (dir.), Partis émergents en europe du sud, ARPoS, 2017, 171 p. 

    Christophe Roux, Éric Savarese (dir.), Science politique, Bruylant, 2017, Paradigme ( Manuels ), 425 p.  

    La 4e de couverture indique : "La science politique est aujourd’hui une discipline autonome enracinée dans le paysage universitaire francophone. Qu’elle soit enseignée à titre principal à l’Université ou dans les Instituts d’Études Politiques, ou à titre complémentaire dans les cursus de droit ou de sciences humaines et sociales, qu’elle soit étudiée dans le cadre des classes préparatoires aux concours, les questions qu’elle traite suscitent toujours un vif intérêt chez les étudiants et animent le débat public. La science politique est aussi plurielle. Elle abrite en son sein plusieurs types de démarches et de questionnements qui, sur un marché éditorial pourtant foisonnant, sont rarement évoqués de façon équilibrée dans un seul volume. Désireux de témoigner de cette réalité pour rendre service aux étudiants, enseignants et chercheurs, le pari de ce manuel est de présenter la discipline dans ses différentes branches. À cette fin, c’est un collectif de vingt-six auteurs qui a été mobilisé pour rendre compte d’une somme de savoirs dont l’ampleur défiait les meilleures capacités de synthèse individuelles. Ainsi, la sociologie politique, l’étude de l’action publique, les relations internationales, la théorie politique et l’épistémologie des sciences sociales se retrouvent ici évoquées à égale dignité pour rendre accessible au plus grand nombre le vaste socle de connaissances indispensables aux étudiants et à tous ceux qui désirent connaître et analyser le monde contemporain."

    Christophe Roux, Hubert Peres (dir.), La démocratie espagnole. Institutions et vie politique: institutions et vie politique, Presses universitaires de Rennes, 2016, Didact ( Sciences politiques ), 308 p.  

    A French edited textbook by C. Roux and H. Peres about Spanish democracy with contributions from American, French and Spanish scholars. The abstract follows. L'Espagne a été célébrée pour sa transition réussie de la dictature à la démocratie après la mort de Francisco Franco en 1975. Mais comment fonctionne la démocratie espagnole mise en place à l’issue de cette transition ? C’est afin de répondre de façon accessible à cette question que cet ouvrage présente la nature des institutions nationales et infranationales, la dynamique des acteurs politiques, les attitudes et comportements des citoyens et les principales politiques publiques menées en Espagne. Le cadre offert ici, fruit d’une collaboration internationale associant spécialistes américains, espagnols et français, permet non seulement d’explorer les bases de la politique espagnole mais également de comprendre la portée des transformations les plus récentes incarnées par la percée de mouvements politiques et sociaux émergents dans une Espagne affectée par la crise. Le livre sera ainsi d’une grande utilité pour les étudiants des cursus de lettres et civilisations espagnoles mais aussi de science politique, d’histoire contemporaine, de droit public et de sociologie, et permettra en outre une initiation raisonnée à la politique espagnole pour les enseignants et chercheurs désireux de mieux connaître une réalité politique proche mais jusqu’à présent rarement étudiée de façon systématique.

    Christophe Roux, Paul Alliès (dir.), Politiques climatiques locales, ARPoS, 2015, 188 p. 

    Christophe Roux, Corse française et Sardaigne italienne., 2014  

    Abstract. En changeant de tutelle au XVIIIe siècle, la Corse et la Sardaigne entrent dans le giron d'Etats-nations contemporains qui vont s'efforcer de les intégrer. Cet ouvrage reconstitue les politiques de nationalisation menées pour l'essentiel entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle jusqu'à la Première Guerre mondiale. Passant en revue les phénomènes de scolarisation, de migrations et de politisation, il montre les rythmes de transformation et leurs limites dans ces deux régions périphériques ainsi que la réalité de la persistance de particularismes locaux.

    Christophe Roux, Corse française et Sardaigne italienne: fragments périphériques de construction nationale, L'Harmattan, 2014, Logiques politiques, 221 p.   

    Christophe Roux, Nicolò Conti, Filippo Tronconi (dir.), Parties and voters in Italy: the challenges of multi-level competition,, 2009, 127 p. 

    Christophe Roux (dir.), L'Italie du politique, Ed. climats, 2003, 234 p. 

    Christophe Roux, "Indipendenza, sola spereza" contribution à la sociologie de la revendication régionaliste contemporaine en Europe occidentale: une étude comparative du discours indépendantiste en Corse et en Savoie, les cas de la Cuncolta Naziunalista/Indipendentista et de la Ligue Savoisienne, 1999, 220 p. 

  • Christophe Roux, « Forty years later. Eugen Weber’s contribution to an empirical approach of European state-led nation-building », National Identities, 2017 

    Christophe Roux, Filippo Tronconi, « The political systems of Italian regions between state-wide logics and increasing differentiation », Modern Italy, 2009 

    Christophe Roux, « Italy's path to federalism. Origins and paradoxes », Journal of Modern Italian Studies, 2008 

    Christophe Roux, « Le Centre Interdépartemental de Recherche sur le Changement Politique (CIRCaP) : une décennie d'efforts », Revue internationale de politique comparée, 2007 

    Christophe Roux, Valeria Fargion, Leonardo Morlino, Stefania Profeti, « Européanisation et représentation territoriale en Italie », 2006, pp. 99-120    

    Cet article vise à examiner comment et dans quelle mesure le processus d'européanisa- tion a affecté le remodelage de la représentation territoriale en Italie. Pour répondre à cette question de recherché, nous avons étudié de quelle manière la politique européenne de cohésion et les fonds structurels exercent une influence potentielle dans les dimensions clés de la représentation en fournissant aux régions l'opportunité de renforcer leurs rôles à la fois comme « acteurs » et « arènes » de représentation. La recherche empirique menée par entretien et analyse de documents dans les vingt régions que compte l'Italie a révélé comment chaque région a réagi aux fonds structurels d'une manière distincte en raison de différents facteurs internes, tels que le legs de styles de structures politiques préexistants et les attitudes des élites politico-administratives. L'article discutera ce point de manière détaillée en se concentrant sur les changements qui se sont ou non produits au niveau régional à la lumière des dimensions de la représentation susmentionnées.

    Christophe Roux, Maurizio Cotta, Pedro Tavares De Almeida, « De serviteurs de l'État à représentants élus: les parlementaires originaires du secteur public en Europe. », 2004, pp. 101-122    

    Cet article cherche à tester empiriquement la pertinence de la dichotomie État/société civile (que l'on trouve dans la théorie politique) à travers la question du poids du secteur public dans les élites parlementaires des pays d'Europe en s'appuyant sur la base de données DATACUBE. Elle relativise cette opposition en montrant le poids important du secteur public dans l'élite parlementaire des pays d'Europe sur le long terme, la dynamique de sa présence et introduit les nuances en examinant les variations par pays, sous-catégories du secteur public et partis politiques.

    Christophe Roux, « Des difficultés de la contestation périphérique dans le Mezzogiorno. L'exemple du Parti Sarde d'Action », Pôle Sud, 2004, pp. 147-164    

    En Italie, les mobilisations régionalistes sont bien connues dans la partie septentrionale mais pas dans le Mezzogiorno. La Sardaigne est la région où s'est déployée avec le plus de constance l'activité d'un parti de cette famille, le Partito Sardo d'Azione né en 1921. Cet article se propose de revenir sur la sociogenèse de ce parti et sur ses principaux traits politiques (scores électoraux, participation à l'exécutif régional), puis d'expliquer sa dynamique dans l'après-guerre.

    Christophe Roux, « half a century of french political science: an interview with jean leca, president of the french political science association », European Political Science, 2004 

    Christophe Roux, Alfio Mastropaolo, « La normalisation introuvable : la démocratie italienne de Silvio Berlusconi », 2003, pp. 47-61    

    Depuis l'arrivée au gouvernement de Silvio Berlusconi, l'Italie subit des transformations importantes qui touchent la substance même de son régime démocratique. S'il est exagéré de parler de régime autoritaire, la définition des rapports entre majorité et opposition, le conflit ouvert avec la magistrature, la mainmise sur les médias nationaux et la confusion entre puissance économique et pouvoir politique constituent des éléments inquiétants. En particulier, la séparation des pouvoirs semble être menacée. L'avènement d'une "normalisation" de la politique italienne grâce à la "Deuxième République" peut donc sembler douteux.

    Christophe Roux, Giliberto Capano, « Le policy change dans la décennie de transition : pressions exogènes et contingence, opportunisme et apprentissage, décideurs dans l'intérêt public », 2003, pp. 97-112    

    Cet article donne un compte rendu interprétatif de dix ans d'un processus continu de changement au sein des politiques publiques italiennes durant la "décennie de transition". Le changement inattendu est examiné en se concentrant sur quatre facteurs pertinents : le processus d'européanisation, la dramatique crise politique, l'opportunisme des acteurs et les dynamiques d'apprentissage. Cette analyse suggère que le policy change italien a plus été mené par l'opportunisme des acteurs politiques - contraint par une conjoncture critique - plus que par un policy learning conscient. Ainsi, la capacité d'innovation des politiques publiques est encore sous-développée, ce qui pourrait ne pas être sans risque pour le futur du pays.

    Christophe Roux, Donatella Della Porta, « Globalisation et mouvements sociaux. Hypothèses à partir d'une recherche sur la manifestation contre le G8 à Gênes », 2003, pp. 175-195    

    Cet article se base sur une recherche menée lors des manifestations anti-mondialisation à Gênes en juillet 2001. Il analyse une image de la globalisation comme un phénomène essentiellement néo-libéral dont on a cru jusque-là qu'il provoquerait une fin des mouvements sociaux. L'auteur défend au contraire l'idée que celle-ci a offert des ressources et des contraintes nouvelles à une action collective qui met en lumière une demande de participation politique contestant le modèle classique de démocratie représentative.

    Christophe Roux, « Franchir les Alpes. Regards vers la science politique italienne dans les années de la transition », Pôle Sud, 2003, pp. 3-26    

    Cet article présente le dossier sur l'Italie, nourri des contributions de politistes transalpins, en revenant sur le regard dominant traditionnellement porté sur la politique dans ce pays et en relevant l'attention modérée qui lui a été portée par la science politique française. La mutation du régime avec le passage à la "Deuxième République" dans les années 1990 a aussi correspondu à un accroissement du nombre d'études françaises sur l'Italie et une diversification des approches. Toutefois, par-delà le cadre français, les études sur la transition italienne restent dans la continuité d'une perception faisant de la Péninsule un cas de démocratie déviante. C'est autour de l'étude de la portée du changement (la "normalisation") que s'oriente désormais une part substantielle des travaux de science politique sur l'Italie, comme l'illustrent les articles qui sont ici présentés.

    Christophe Roux, « En attendant Putnam. », Revue internationale de politique comparée, 2003 

  • Christophe Roux, Pascal Pascal (dir.) : Les partis régionalistes en Europe. Des acteurs en développement ?, Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2006, pp. 167-168    

    Roux Christophe. Pascal Pascal (dir.) : Les partis régionalistes en Europe. Des acteurs en développement ?. In: Pôle Sud, n°24, 2006. pp. 167-168.

    Christophe Roux, Marco Brunazzo, Ceccanti (Stefano) et Vassallo (Salvátore) (a cura di) : Come chiudere la transizione. Cambiamento, apprendimento e adattamento nel sistema politico italiano, Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 159-161    

    Brunazzo Marco, Roux Christophe. Ceccanti (Stefano) et Vassallo (Salvátore) (a cura di) : Come chiudere la transizione. Cambiamento, apprendimento e adattamento nel sistema politico italiano. In: Pôle Sud, n°22, 2005. pp. 159-161.

    Christophe Roux, Filippo Tronconi, Marco Tarchi : L' Italia populista. Dal qualunquismo ai girotondi, Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 161-163    

    Tronconi Filippo, Roux Christophe. Marco Tarchi : L' Italia populista. Dal qualunquismo ai girotondi. In: Pôle Sud, n°22, 2005. pp. 161-163.

    Christophe Roux, Revues italiennes : Rivista Italiana di Scienza Politica Vol. 34, n° 3, 2004; Rivista Italiana di Politiche Pubbliche Vol. 3, n° 1, 2004., Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 175-178    

    Roux Christophe. Revues italiennes : Rivista Italiana di Scienza Politica Vol. 34, n° 3, 2004; Rivista Italiana di Politiche Pubbliche Vol. 3, n° 1, 2004.. In: Pôle Sud, n°22, 2005. pp. 175-178.

    Christophe Roux, Patricia Pederzoli, Antoine Vauchez : L'institution judiciaire remotivée. Le processus d'institutionnalisation d'une "nouvelle justice" en Italie (1960-2000), Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 195-197    

    Pederzoli Patricia, Roux Christophe. Antoine Vauchez : L'institution judiciaire remotivée. Le processus d'institutionnalisation d'une "nouvelle justice" en Italie (1960-2000). In: Pôle Sud, n°23, 2005. pp. 195-197.

    Christophe Roux, Manlio Graziano (dir.) : L'Italie aujourd'hui. Situation et perspectives après le séisme des années 90, Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 197-199    

    Roux Christophe. Manlio Graziano (dir.) : L'Italie aujourd'hui. Situation et perspectives après le séisme des années 90. In: Pôle Sud, n°23, 2005. pp. 197-199.

    Christophe Roux, Filippo Tronconi, Revues italiennes : Rivista Italiana di Scienza Politica, vol. 35, n° 1, 2005; Polena Rivista Italiana di analisi elletorale, vol. 3 n° 1, 2004., Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 203-204    

    Tronconi Filippo, Roux Christophe. Revues italiennes : Rivista Italiana di Scienza Politica, vol. 35, n° 1, 2005; Polena Rivista Italiana di analisi elletorale, vol. 3 n° 1, 2004.. In: Pôle Sud, n°23, 2005. pp. 203-204.

    Christophe Roux, Marianne Lefèvre : Géopolitique de la Corse. Le modèle républicain en question, Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2004, pp. 209-211    

    Roux Christophe. Marianne Lefèvre : Géopolitique de la Corse. Le modèle républicain en question. In: Pôle Sud, n°20, 2004. pp. 209-211.

    Christophe Roux, Revues italiennes : Rivista Italiana di Scienza Politica Vol. 33 n° 2 et 3, 2003; Rivista Italiana di Politiche Pubbliche Vol.2 n° 1, 2003., Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2004, pp. 215-217    

    Roux Christophe. Revues italiennes : Rivista Italiana di Scienza Politica Vol. 33 n° 2 et 3, 2003; Rivista Italiana di Politiche Pubbliche Vol.2 n° 1, 2003.. In: Pôle Sud, n°20, 2004. pp. 215-217.

    Christophe Roux, Journée d'étude AFSP - Pôle Sud - CEPEL. "L'Europe du Sud et ses politistes: une comparaison Espagne, Grèce, Italie. Frontières politiques et identités conceptuelles", Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2004, pp. 219-221    

    Roux Christophe. Journée d'étude AFSP - Pôle Sud - CEPEL. "L'Europe du Sud et ses politistes: une comparaison Espagne, Grèce, Italie. Frontières politiques et identités conceptuelles". In: Pôle Sud, n°20, 2004. pp. 219-221.

    Christophe Roux, Diamanti Ilvo : Bianco, rosso, verde...e azzurro. Mappe e colori dell'Italia politica, Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2004, pp. 130-132    

    Roux Christophe. Diamanti Ilvo : Bianco, rosso, verde...e azzurro. Mappe e colori dell'Italia politica. In: Pôle Sud, n°21, 2004. pp. 130-132.

    Christophe Roux, Revues italiennes : Rivista italiana di Scienza Politica n° 3, 2002;Rivista Italiana di Politiche Pubbliche n° 1 et 2, 2002., Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2003, pp. 181-182    

    Roux Christophe. Revues italiennes : Rivista italiana di Scienza Politica n° 3, 2002;Rivista Italiana di Politiche Pubbliche n° 1 et 2, 2002.. In: Pôle Sud, n°18, 2003. La Grèce du politique, sous la direction de Georges Contogeorgis . pp. 181-182.

    Christophe Roux, Filippo Tronconi, Revues italiennes : Rivista Italiana de Politiche Pubbliche n° 3, 2002; Rivista Italiana di Scienza Politica n° 1, 2003; Stato e Mercato n° 1, 2003., Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2003, pp. 223-224    

    Tronconi Filippo, Roux Christophe. Revues italiennes : Rivista Italiana de Politiche Pubbliche n° 3, 2002; Rivista Italiana di Scienza Politica n° 1, 2003; Stato e Mercato n° 1, 2003.. In: Pôle Sud, n°19, 2003. L'Italie du politique, sous la direction de Christophe Roux . pp. 223-224.

    Christophe Roux, Philippe Maffre, Marion Réau, Revues espagnoles : Revista de Estudios Políticos, avril-juin 2003; Revista Española de Ciencia Política n° 6, avril 2002., Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2003, pp. 225-226    

    Maffre Philippe, Réau Marion, Roux Christophe. Revues espagnoles : Revista de Estudios Políticos, avril-juin 2003; Revista Española de Ciencia Política n° 6, avril 2002.. In: Pôle Sud, n°19, 2003. L'Italie du politique, sous la direction de Christophe Roux . pp. 225-226.

    Christophe Roux, Luca Verzichelli, Le congrès annuel de la Société Italienne de Science Politique à Trente (septembre 2003), Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2003, 229 p.    

    Verzichelli Luca, Roux Christophe. Le congrès annuel de la Société Italienne de Science Politique à Trente (septembre 2003). In: Pôle Sud, n°19, 2003. L'Italie du politique, sous la direction de Christophe Roux . p. 229.

  • Christophe Roux, From the Great War to Democracy: Former Combatants and the Sardinian Autonomist Movement, 2012 

    Christophe Roux, 9. De la Grande Guerre à la démocratie, 2010 

    Christophe Roux, Mohammad-Saïd Darviche, Erratum, Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2004, 222 p.    

    Darviche Mohammad-Saïd, Roux Christophe. Erratum. In: Pôle Sud, n°20, 2004. p. 222.

    Christophe Roux, From the Great War to Democracy 

  • Christophe Roux, « Energie et propriété publique », prévue le 19 septembre 2024  

    Colloque organisé par le Centre de Recherches et d’Études Administratives de Montpellier (CREAM) avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction scientifique de Jean-Charles Rotoullié, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de Fanny Tarlet, Professeur, Université de Montpellier

    Christophe Roux, « Laïcité, fait religieux et santé », le 15 février 2024  

    Colloque organisé par le Centre de Recherche en Droit et Management des Services de Santé (CRDMS) et l’Équipe de Droit Public de Lyon (EDPL), Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction scientifique de Marion Girer, Guillaume Rousset et Anne-Laure Youhnovski Sagon

    Christophe Roux, « Droit administratif », le 26 janvier 2024  

    Conférence organisée par l'Université de Lorraine dans le cadre des "Entretiens de l'IRENEE"

    Christophe Roux, « Associations et droit public », le 11 janvier 2024  

    1er colloque annuel de l'EDPL, sous la direction de Cédric Meurant et Christophe Roux

    Christophe Roux, « Le territoire dans tous ses états », le 14 décembre 2023  

    Colloque international organisé à l’occasion de ses 40 ans par le CEPEL - Centre d'Etudes Politiques et Sociales - Faculté de Droit et de Science politique, Université de Montpellier sous la direction de Alexandre Dézé, Nicolas Giraudeau, Emmanuel Négrier, Gilles Moutot, Damien Potier, Christophe Roux, Eric Savarèse, Maguelone Sié, Ludovic Sposito

    Christophe Roux, « Les libertés économiques face aux défis du XXIème siècle. Quel équilibre jurisprudentiel ? », le 30 novembre 2023  

    Colloque organisé dans le cadre des Transversales, Rencontres annuelles de l'Université Lyon 2

    Christophe Roux, « Nettoyer (les locaux de) l'administration », le 28 septembre 2023  

    Colloque organisé par le CRJ, Université Grenoble-Alpes sous la direction scientifique de Julie Arroyo, Maîtresse de conférences en droit public, et Léo Vanier, Professeur de droit public

    Christophe Roux, « 4e Université d'été de la Société française de finances publiques », le 28 juin 2023  

    L'Université d'été de la SFFP est organisée par le CERFF (EDPL, Université Lyon 3).

    Christophe Roux, « Le domaine privé et le droit administratif », le 30 mars 2023  

    Organisée par l'IRENEE, Université de Lorraine, sous la direction scientifique de Pascal Caille, Professeur de droit public et Pierre Levallois, Maître de conférences en droit public (Université de Lorraine/IRENEE)

    Christophe Roux, « Autour de l'arrêt Blanco - 1873-2023 », le 08 février 2023  

    Organisé par le CRJ Pothier, Université d'Orléans, le Conseil d’Etat, l’IUF, le CMH et l’UPEC

    Christophe Roux, « Les biens publics à l'étranger », le 24 novembre 2022  

    Colloque organisé par le CREAM, Université de Montpellier.

    Christophe Roux, « Sport et droit public », le 06 octobre 2022  

    Organisée par l’Association des doctorants en droit public de l’Université de Lyon (A.D.P.L.)

    Christophe Roux, « Le juge français et la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne », le 03 juin 2022  

    Organisée par Laurence Burgorgue-Larsen et Romain Tinière

    Christophe Roux, « Concessions d'autoroutes : quels enjeux, quelles perspectives ? », le 14 février 2022  

    Colloque organisé par M. Vincent Delahaye, vice-président du Sénat, grand témoin & l'institut Léon Duguit, Université de Bordeaux

    Christophe Roux, « 1848 dans les États de Savoie. Réformes politico- institutionnelles et avènement de la modernité politique », le 25 octobre 2018  

    12e colloque du Programme de Recherche sur les Institutions et le Droit des Anciens Etats de Savoie (PRIDAES)

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Basile Imbert, Le tournant vert du conservatisme européen ? Contribution à l'étude de l'écologie conservatrice en France et au Royaume-Uni, thèse en cours depuis 2021  

    On étudiera ici la mobilisation de la question écologique par les partis conservateurs européens, à travers les exemples français et britanniques. Dans une approche socio-politique à la convergence des champs intellectuels et partisans, il s'agira de mettre en lumière les ressorts derrière l'émergence d'une écologie politique conservatrice, en l'étudiant sur le plan intellectuel mais aussi en dévoilant les stratégies des acteurs qui ont permis son affirmation récente dans les partis et mouvements conservateurs européens, désireux de rattraper leur potentiel retard programmatique en la matière. Nous formulons l'hypothèse que la réappropriation de la question écologique sert une stratégie de relégitimation du corpus programmatique conservateur traditionnel.

    Adamou Moussa Ibrahim, L’insécurité transfrontalière en Afrique de l’Ouest : le cas de la frontière entre le Niger et le Nigeria, thèse soutenue en 2019 à Université Côte dAzur ComUE, membres du jury : Michel Hastings (Rapp.), Hubert Peres (Rapp.), Christine Pina  

    À l’instar des grandes transformations des relations internationales, les notions de la sécurité, d’insécurité et de frontière leurs étude ont été bouleversées par la multiplication des activités qualifiées de terroristes dans maints endroits du monde. Cette thèse se saisit de thème à la frontière entre le Niger et le Nigeria, victime ces dernières années d’une insécurité transfrontalière que lui impose notamment l’organisation Boko Haram qui agit à l’échelle transnationale en s’affranchissant des limites frontalières dans le bassin du Lac Tchad. Ainsi cette crise sécuritaire a fait l’objet d’une panoplie des réactions aussi bien nationales que bilatérales ou encore issues des organisations régionales et internationales. La gestion diversifiée de cet ébranlement met en lumière les contradictions qui animent les relations internationales et la complexité des ressorts d’une insécurité transfrontalière mouvante, mal connue et peu médiatisée.

    Maïlys Papeil, La participation de la jeunesse dans le débat démocratique , thèse en cours depuis 2019  

    Dans un contexte de désengagement politique des citoyens et de la montée des contestations envers le système institutionnel actuel, cette étude s'intéresse au déploiement d'outils participatif dédiés aux jeunes à plus leurs échelons, les conseils de jeunes, sur la base d'une étude du cas français. La recherche est menée selon une méthode qualitative, via des entretiens auprès des jeunes et des politiques investis dans ces conseils de jeunes. Cette approche sera enrichie par une étude de la dynamique nationale de la participation sur le territoire, en établissant un maillage géographique des conseils de jeunes puis une analyse des profils sociologiques des jeunes participants sélectionnés.

    Patrizia Pacini Volpe, Anatomie de la prison. Aspects politico-sociaux de la condition carcérale en Italie et en France, thèse soutenue en 2018 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Andrea Borghini, membres du jury : Éric Savarese (Rapp.), Vincenzo Scalia (Rapp.)  

    La recherche s’insère de façon réflexive et critique, dans le cadre théorique de l’analyse sociologique, législative, politique et institutionnelle de type comparatif, c’est-à-dire une reconstruction du cadre unitaire et organique de l’univers carcéral de deux pays européens qui sont très proche historiquement et culturellement : la France et l’Italie. C’est une représentation de la dimension carcérale quotidienne des détenus, une réalité articulée et variable qui constitue un des thèmes les plus controversés dans les débats politiques et sociaux actuels au niveau européen. Un travail de recherche focalisé sur cinq thématiques principales : la santé, l’école et l’éducation, le travail, le relations avec la famille, le rôle du volontariat. Ce travail se propose d’enquêter la réalité, les processus et les perspectives, les modèles cohérents et incohérents de réhabilitation au-delà des stéréotypes les plus diffus et bien établis. Dans le fond, la thèse consiste à définir et comprendre comment un individu peut socialiser par le moyen de parcours, de rencontres et d’expériences significatives dans un endroit clos, techniquement désocialisé, dégradé et extrêmement envahissant telle la prison. C’est-à-dire comment la prison, dispositif étatique autoritaire et dogmatique éloigné de la société, puisse constituer un organe de socialisation positive qui permette au prisonnier de surpasser la dépersonnalisation au travers de motivants et dynamiques constructives, développant une nouvelle prise de conscience, une morale intégrée et une comparaison enrichissante avec des modèles externes; le tout lui permettant d’interrompre son parcours de délinquant et d’assumer un nouveau style de vie.

  • Roman Vareilles, L'antiracisme fragmenté : les mobilisations postcoloniales contre le racisme en France, thèse soutenue en 2023 à Université de Montpellier 2022 sous la direction de Éric Savarese, membres du jury : Stéphane Beaud (Rapp.), Corinne Torrekens (Rapp.), Soline Laplanche-Servigne  

    Cette thèse étudie les divergences stratégiques qui traversent les mobilisations postcoloniales contre le racisme. Dans une perspective de sociologie de l'action collective, il s'agit d'étudier les usages des références coloniales et raciales comme moyens de mobilisation dans la lutte contre le racisme en France. En comparant les discours et les répertoires d'action déployés par trois groupes actifs de 1995 à 2022, ce travail, basé sur une observation de terrain et des entretiens biographiques, interroge les fondements de la polarisation de l'antiracisme postcolonial autour de deux modèles-types d'intervention : la théorie et le terrain. À partir de la notion d'espace, on constate que l'orientation vers une lecture postcoloniale du monde a une incidence sur le choix des modes d'action et par extension sur la constitution des effectifs militants. Ces dynamiques internes se traduisent par une évolution des liens entre l'espace antiraciste et le champ politique et donnent lieu à des tentatives de dépassement des frontières qui les séparent. La mise en perspective de ces stratégies de mobilisation avec les trajectoires sociales et les carrières militantes des acteurs donne à voir la prégnance des divergences de classe dans les tentatives de mobilisation des victimes de racisme.

    Arthur Groz, L’Institutionnalisation des nouveaux partis contestataires d’Europe du Sud au prisme des carrières militantes : Une étude comparée de Syriza, Podemos et la France insoumise, thèse soutenue en 2020 à Montpellier sous la direction de Éric Savarese, membres du jury : Florence Haegel (Rapp.), Rémi Lefebvre (Rapp.), Christine Pina  

    Suite à la crise financière de 2007-2008, de nouvelles organisations partisanes émergent, notamment dans les pays d'Europe du Sud les plus touchés, telles que Podemos, Syriza et la France Insoumise. Revendiquant un véritable programme de transformation sociale, comme les partis contestataires traditionnels, ces organisations anti-austérité vont rapidement être confrontées à l'exercice du pouvoir (en Grèce et en Espagne), et à un processus d'institutionnalisation concomitant avec leur inscription dans le paysage politiqu national, phénomène déjà connu des partis de gouvernement. Or, si le profil des électeurs de ces nouveaux parti contestataires a pu être étudié, leur dynamique d'institutionnalisation n'a pas véritablement fait l’objet d’une investigation sociologique comparative. Ainsi, à partir de trois enquêtes de terrain mobilisant des entretiens et des séquences d’observation directe, réalisées auprès des militants de ces nouveaux partis contestataires à Barcelone (Podemos), Athènes (Syriza) et Montpellier (La France Insoumise), il devient possible d’analyser et de comparer le processus d’institutionnalisation de ces trois partis au prisme des carrières militantes. S’appuyer à la fois sur les outils de la sociologie de l‟engagement et sur ceux de la sociologie des organisations partisanes permet de montrer que l’institutionnalisation opère un tri entre les militants : tandis que les uns, fortement dotés en capital social et culturel, se professionnalisent et gravissent très rapidement les échelons de la hiérarchie partisane, les autres, dont les ressources sont plus limitées, peinent à trouver un rôle dans ces partis, et, en l’absence de rétribution de leur engagement, peuvent être progressivement amenés à les quitter. Dans ces conditions, ces nouvelles organisations partisanes questionnent les typologies des partis politiques existantes, puisqu’elles combinent le turn-overdes militants propre aux partis contestataire, et la professionnalisation des cadres des partis de gouvernement. Ainsi se dessine potentiellement un nouveaumodèle partisan, le « parti contestataire professionnalisé ».

    Daniela Trucco, Giovani musulmani figli di immigrati e cittadinanza. Un'analisi delle rappresentazioni sociali in Italia alla luce del caso francese, thèse soutenue en 2015 à Nice sous la direction de Éric Savarese et Andrea Pirni, membres du jury : Rita Bichi (Rapp.), Sophie Duchesne (Rapp.), Paolo Parra Saiani  

    Après avoir été un pays d'émigration pendant plus d'un siècle, l'Italie a connu trente ans d'immigrations internationales. Dans ce contexte, la question se pose aujourd'hui de la citoyenneté des jeunes enfants d'immigrés, dans le sens formel d'accès à la nationalité – aujourd'hui fondé sur le droit du sang, et sur un mode d'acquisition iure soli subordonnée à la résidence, à une déclaration de volonté de l'intéressé, et différée à sa majorité – et dans le sens substantiel d'inclusion dans la communauté politique. La thèse a l'objectif d'ouvrir à l'enquête empirique ce concept – central dans la science politique mais également «essentiellement contesté» - dans ses relations aux sphères du national, du religieux et du politique, et de repenser ainsi la question de la citoyenneté nationale. Elle se constitue de deux parties : l'analyse des représentations sociales de la citoyenneté au sein d'un groupe de «jeunes musulmans enfants d'immigrés» dans la ville de Gênes – aboutissant sur la construction de trois «modèles de citoyenneté» ; et une enquête de terrain au sein d'associations dites «de jeunes musulmans» ou « enfants d'immigrés », et au sein de l'Ufficio Cittadinanza del Comune di Genova. L'ethnographie permet de compléter l'analyse en prenant en considération les pratiques et les processus par lesquels différentes significations de la citoyenneté sont négociées par une pluralité d'acteurs au sein de relations de pouvoir. Une approche comparative construisant le cas français comme « cas miroir » permet de mettre en discussion la conception hyper-typée opposant « nation ethnique » et « nation éthique », et de proposer quelques pistes de montée en généralité théorique.

    Romain Suchet, La gestion du nucléaire en crise : une étude à travers les représentations des gestionnaires de crise, thèse soutenue en 2015 à Montpellier sous la direction de Jean-Yves Dormagen, membres du jury : Daniel Mouchard (Rapp.), Laura Michel et Geneviève Baumont  

    Cette thèse est issue d'un travail d'enquête de près de quatre ans au sein de l'IRSN, un des membres du système d'acteurs en charge de la gestion de crise nucléaire. Nous sommes partis de la problématique suivante : Comment la France se prépare-t-elle à gérer un accident nucléaire et quels sont les effets de cette préparation en situation réelle d'accident, mineur ou hors du territoire national ? Grâce à un riche travail de terrain et de recherches documentaires, nous montrons dans cette thèse que la monopolisation de la construction de la « crise » par un système d'acteurs dominés par les ingénieurs du corps des Mines induit une définition très technique de la « crise » centrée sur l'aléa technique et faisant abstraction de la population. Les scénarii d'exercices de crise qui en résultent ne permettent pas aux acteurs en charge de sa gestion de se préparer à faire face aux réactions sociales provoquées par un accident nucléaire. Au contraire, cette lecture faisant abstraction de la population, est paradoxalement facteur de « crise » lors d'accidents nucléaires jugés « techniquement » mineurs. Au final, le système de gestion de crise se transforme malgré tout. Mais les évolutions organisationnelles de la gestion de crise nucléaire, notamment la prise en compte progressive de sa composante sociale, résultent moins des dispositifs de préparation à la crise que de la confrontation avec la population lors de crises nucléaires réelles.

    Amadou Keïta, L'opposition au Sénégal : Partis politiques et mouvements sociaux de 1974 à nos jours, thèse soutenue en 2014 à Perpignan sous la direction de Éric Savarese, membres du jury : Alioune Badara Diop (Rapp.), François Féral    

    Comment une opposition partisane a pu s’implanter dans un jeu politique marqué par le régime de parti unique jusqu’à se faire concurrencer par des mouvements contestataires ? Aux confluents de la sociologie des partis et des mobilisations politiques, cette thèse se veut une étude de la formation de l’opposition à travers une analyse des oppositions militantes et partisanes telles que voulues et entretenues par les régimes présidentiels qui se sont succédés des années 70 à nos jours. Cette étude a montré que la formation de l’identité militante oppositionnelle est estampillée du modèle des partis politiques arrimés aux mouvements contestataires qui ont marqué la transformation du régime dès les années 80. Cette identité s’est accentuée après les années 2000 avec les transformations de l’opposition partisane concurrencée par d’autres identités qui se fraient un chemin dans le champ politique constitué des mouvements citoyen, religieux et juvénile.L’engagement des nouveaux entrants dans le champ politique aux identités multiples (citoyenne, intellectuelle et religieux) a bouleversé la donne oppositionnelle des partis politiques : Va-t-on vers un renouveau des mouvements d’opposition ou assiste-t-on à une crise de la représentation partisane de l’opposition ? Au plan théorique, ce travail plaide pour l’usage d’une approche sociologique de l’opposition pour rendre compte des logiques contestataires des acteurs partisans et non partisans qui structurent la vie politique et par ricochet les transformations des régimes présidentiels sénégalais.

    Luigi Bellino, Politiques et outils de planification territoriale sur l'insécurité urbaine en Italie : le cas du plan stratégique de l'aire métropolitaine de Bari, thèse soutenue en 2013 à Montpellier 3 sous la direction de Raffaele Cattedra et Rosalina Grumo, membres du jury : Maurizio Memoli, Antonio Mininno et Jean-Marie Miossec  

    Cette thèse propose une étude de l’évolution des politiques et des outils d’aménagementdu territoire sur l’insécurité urbaine, à l’aune du cas du Plan Stratégique Métropole Terrede Bari (PSMTB), qui comprend 31 communes de la Région Pouilles, en Italie.L’insécurité constitue une question cruciale pour les villes. L’unsafety, qui inclue desaspects de la marginalité urbaine, n’est pas sans renvoyer au système des perceptionsindividuelles et collectives. Si dans le passé l’Etat était le garant de la sécurité, leprocessus de globalisation et les poussés à décentralisation en ont considérablement réduitle rôle. Dès années 1990, les Maires italiens, bien que dépourvus de « pouvoirs »effectifs, sont considérés comme les responsables de la sécurité locale. Dans d’autres paysont été élaborés des outils de « prévention », qui sont peu utilisés en Italie, mais quisollicitent pour autant une évaluation critique. Alors que les solutions visant l’insécuritéurbaine ne produisent que de modestes résultats, les banlieues en quête d’identité sontl’objet de politiques d’inclusivité sociale, qui se déclinent par des outils d’aménagementaxés sur la requalification et la régénération urbaines, d’une part. D’autre part, laplanification stratégique se réfère à une échelle métropolitaine dénommée Area Vasta. Sibien le PSMTB a inclus la question de la sécurité, à l’égard d’un territoire où le rôle de lacriminalité est devenu envahissant, sa mise en place a fait recours à des financementscommunautaires, lesquels d’après nous en ont pénalisé ses aboutissements. Notrehypothèse est que le PSMTB, n’a pas une projectualité stratégique et est une occasionmanquée pour la réalisation d’un plan de la sécurité urbaine de l’aire métropolitaine deBari.

  • Etty Rodolphe Ghauly Koffi, Les jeunes patriotes en Côte-d'Ivoire : sociologie politique d'un mouvement nationaliste, thèse soutenue en 2022 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Mathieu Petithomme, membres du jury : N'Guessan Julien Atchoua (Rapp.), Leila Lankarani El-Zein, Richard Banégas et Marie-Émmanuelle Pommerolle  

    La Côte d'Ivoire a vu émerger une nouvelle forme de mobilisation menée par des jeunes rassemblés au sein de la Galaxie patriotique, à partir de 2002. Notre étude voudrait comprendre les facteurs déclencheurs de cette mobilisation et sa portée symbolique pour les générations futures. L'ampleur des rassemblements de ce groupe, de 2002 à 2011, et les messages qu'il diffuse ont suscité notre intérêt. Si l'objet de cette recherche a d'abord été bâti sur une observation empirique des meetings de la Galaxie patriotique, nous tenterons d'approcher cette nouvelle génération politique à partir d'entretiens et de données documentaires.

    Stefania Zahora, Les 'prix' des médicaments en Italie, entre droit et politique, thèse soutenue en 2020 à Bordeaux sous la direction de Andy Smith, membres du jury : Marc Smyrl (Rapp.)  

    La santé, question éminemment intime, est depuis une trentaine d’années « un objet de politique publique » défini dans une très forte imbrication des différents niveaux de gouvernement : national, régional et local. Toutefois, au niveau européen, la santé reste un domaine peu intégré et protégé par les États membres, au point que les politiques conçues au niveau national restent très peu soumises, juridiquement du moins, aux décisions adoptées au niveau supérieur à des fins de santé. Pourtant, dès les années 1990, l’institutionnalisation du marché unique réduit de fait la marge de manœuvre des États membres de l’Union européenne dans le domaine de la santé. Cette thèse examine ainsi l’impact de la contrainte budgétaire sur la régulation du marché pharmaceutique italien et en particulier sur l’accès à ce dernier. En raison de sa dette publique élevée, l’Italie a adopté une politique d’austérité et l’a insérée dans un contexte de réforme nationale. Avec la réforme du Titre V de la Constitution, l’article 117 a fait des régions les nouveaux décideurs en matière de santé. Ce faisant le pays s’est décomposé en vingt et un services régionaux de santé et mettant ainsi en péril les piliers de son Service national de santé.

    Dimitrios Kosmopoulos, La reconfiguration politique en Grèce, 2010-2014, thèse soutenue en 2019 à Ecole doctorale SDOSE Paris sous la direction de Dominique Damamme, membres du jury : Frédéric Sawicki (Rapp.), Florence Haegel, Éric Agrikoliansky, Jérôme Heurtaux et Nikos A. Marantzidēs  

    Cette thèse analyse le bouleversement politique en Grèce pendant les années 2010-2014, période marquée par la crise économique et la mise en œuvre des programmes d’ajustement structurel. En nous appuyant sur une étude empirique, nous démontrons que l’effondrement du PASOK et la mutation du jeu politique sont conditionnés tant par la structuration interne du parti que par les politiques adoptées. Notre étude est attentive à la perte des ressorts sociaux du PASOK qui précède et conditionne la chute électorale. L’effondrement des socialistes est analysé de manière corrélative à l’émergence d’une offre politique de remplacement qui se forme autour des mobilisations contre le Mémorandum. Enfin, nous analysons la manière dont la question du Mémorandum s’impose comme enjeu principal déterminant aussi bien l’offre politique que les alignements électoraux. Ce travail s’inscrit donc dans une perspective large qui articule l’étude du phénomène partisan avec les processus des crises politiques.

    Roman Volkov, La Russie de Vladimir Poutine : sociologie politique d'un Etat néopatrimonial, thèse soutenue en 2017 à Bordeaux sous la direction de Daniel Bourmaud, membres du jury : Jean-Robert Raviot (Rapp.), Olga Belova, Caroline Dufy et Dominique Colas  

    Quel est le modèle politique de la Russie de Vladimir Poutine ? Ce travail de thèse propose une analyse compréhensive du cas russe grâce au concept de néopatrimonialisme. En s’inspirant de la sociologie politique des élites, de la sociologie historique de l’Etat et de l’économie politique nous proposons de reconstruire les logiques d’actions des acteurs dans le cadre d’un système d’interaction dont l’Etat néopatrimonial est un idéaltype. Celui-ci tient à deux dimensions essentielles qui légitiment sa domination : l’autocratie institutionnalisée renvoie aux rouages politiques, tandis que le capitalisme de connivence illustre le rôle de l’entreprise néopatrimoniale et des réseaux politico-économiques dans la redistribution des ressources. Malgré sa stabilité, ce modèle produit des effets émergeants dont la « dépolitisation institutionnelle » qui rend impossible l’institutionnalisation du pluralisme politique tandis que la confusion des sphères politique et économique participe à l’émergence d’une classe dirigeante qui verrouille les espaces de renouvellement élitaire.

    Ludovic Mariotti, La réforme "Hôpital, patients, santé et territoires" , thèse soutenue en 2015 à Montpellier sous la direction de Jean-Yves Dormagen  

    La réforme « Hôpital, patients, santé et territoires » (HPST) de 2009 a positionné l’agence régionale de santé en tant que chef de file de la santé à l’échelle régionale. En mobilisant une approche par les instruments, notre thèse pose la question de la réalité de ce rôle de pilotage lors de la phase de sa mise en œuvre. En toile de fond, ce questionnement fait écho à une interrogation plus globale, à savoir : qui dirige la politique de santé au niveau local ? En investissant le secteur de la santé de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur par l’angle original du secteur médico-social, notre analyse démontre que les instruments qui devraient être aux mains de l’ARS ne le sont qu’à la marge. Ainsi, chaque instrument, qu’il s’inscrive dans le sillon ancien de la planification ou qu’il relève d’une idéologie plus libérale nous donne à voir une répartition des compétences différente de celle initialement annoncée et légalement prévue. Concernant les instruments de la planification, une distinction s’opère entre ceux non financiers et ceux relevant de la répartition des crédits. Nous démontrons que, lorsque les instruments de planification à disposition de l’ARS présentent uniquement des aspects cognitifs, les organes de démocratie sanitaire créés par la Loi dispose d’une véritable marge de manœuvre à même d’influer sur son contenu. Les instruments adoptés de la sorte par l’ARS sont donc à la fois le fruit de la concertation entre acteurs de santé à l’échelle locale et témoignent d’une véritable capacité à agir de l’ARS sur ceux-ci. A contrario, dès lors que les instruments de planification revêtent une dimension financière, ils échappent à tout contrôle du niveau régional, l’ARS s’avère finalement inféodée au niveau national en la matière. Quant aux instruments au design proche de ceux du « new public management » (Appels à projets et contrats pluriannuel d’objectifs et de moyens notamment), la démonstration met en évidence une triple désubstantialisation de l’ARS. Par le haut, c’est-à-dire par un contrôle systématique et direct des instances nationales ; par le bas, l’ARS devant composer avec la fragmentation des institutions locales existantes sans disposer du dernier mot ; et par le musellement de la démocratie sanitaire locale dont les capacités sur ses instruments sont légalement et dans les faits réduites au minimum.

    Madina Bello, Médiation et résolution des conflits armés : le cas du conflit ivoirien (1999 - 2007), thèse soutenue en 2015 à Montpellier sous la direction de Hubert Peres, membres du jury : Marc Smyrl (Rapp.), Daniel Bourmaud (Rapp.)  

    La Côte d’Ivoire, pays d’Afrique de l’Ouest prospère et stable depuis le début de l’indépendance de 1960, bascule dans une longue et douloureuse guerre, le 24 décembre 1999, à la suite d’une mutinerie de soldats. S’en suit alors un intense ballet diplomatique visant à rétablir la paix et la Côte d’Ivoire assiste alors à plusieurs tentatives de médiation internationale. Cette recherche vise à comprendre la notion de succès en médiation en proposant de modéliser le conflit ivoirien à partir d’un modèle de la théorie des jeux, celui du dilemme du prisonnier.

    Ludovic Mariotti, La réforme "Hôpital, patients, santé et territoires", thèse soutenue en 2015 sous la direction de Jean-Yves Dormagen, membres du jury : Jean-Pierre Gaudin (Rapp.), Laura Michel    

    La réforme « Hôpital, patients, santé et territoires » (HPST) de 2009 a positionné l’agence régionale de santé en tant que chef de file de la santé à l’échelle régionale. En mobilisant une approche par les instruments, notre thèse pose la question de la réalité de ce rôle de pilotage lors de la phase de sa mise en œuvre. En toile de fond, ce questionnement fait écho à une interrogation plus globale, à savoir : qui dirige la politique de santé au niveau local ? En investissant le secteur de la santé de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur par l’angle original du secteur médico-social, notre analyse démontre que les instruments qui devraient être aux mains de l’ARS ne le sont qu’à la marge. Ainsi, chaque instrument, qu’il s’inscrive dans le sillon ancien de la planification ou qu’il relève d’une idéologie plus libérale nous donne à voir une répartition des compétences différente de celle initialement annoncée et légalement prévue. Concernant les instruments de la planification, une distinction s’opère entre ceux non financiers et ceux relevant de la répartition des crédits. Nous démontrons que, lorsque les instruments de planification à disposition de l’ARS présentent uniquement des aspects cognitifs, les organes de démocratie sanitaire créés par la Loi dispose d’une véritable marge de manœuvre à même d’influer sur son contenu. Les instruments adoptés de la sorte par l’ARS sont donc à la fois le fruit de la concertation entre acteurs de santé à l’échelle locale et témoignent d’une véritable capacité à agir de l’ARS sur ceux-ci. A contrario, dès lors que les instruments de planification revêtent une dimension financière, ils échappent à tout contrôle du niveau régional, l’ARS s’avère finalement inféodée au niveau national en la matière. Quant aux instruments au design proche de ceux du « new public management » (Appels à projets et contrats pluriannuel d’objectifs et de moyens notamment), la démonstration met en évidence une triple désubstantialisation de l’ARS. Par le haut, c’est-à-dire par un contrôle systématique et direct des instances nationales ; par le bas, l’ARS devant composer avec la fragmentation des institutions locales existantes sans disposer du dernier mot ; et par le musellement de la démocratie sanitaire locale dont les capacités sur ses instruments sont légalement et dans les faits réduites au minimum.

    David Persson, Les récits du Folkhem et l’utopisme de la social-démocratie suédoise , thèse soutenue en 2014 à Lille 2 sous la direction de Michel Hastings et Sylvain Briens  

    Cette thèse analyse les formes et les effets de l’utopisme qui sous-tend le projet politique du SAP (parti social-démocrate suédois) entre 1932 et 1986. Dans le cadre d’une approche conceptuelle du politique nous nous interrogeons sur le pouvoir des idées, des symboles et de l’imaginaire dans la constitution d’un roman national original, mais aussi à travers la mise en œuvre de l’action publique. A partir d’un important corpus inédit de discours et d’écrits rédigés par les trois leaders qui se sont succédés à la tête du gouvernement pendant un demi-siècle (Hansson, Erlander, Palme), la thèse s’efforce de mettre à jour « la cristallisation sémantique » qui a structuré le lexique politique du SAP. En son cœur figure la métaphore du Folkhem qui fonctionne comme un mythe mobilisateur pour la nouvelle société, avant de se transformer en élément essentiel de l’identité nationale et de la culture politique de la Suède. Autour du Folkhem, se noue le contrat social suédois, et la notion se transforme en source et ressource de légitimité politique. L’histoire des récits du Folkhem permet de mieux comprendre les origines du modèle suédois et les modalités récentes de son évolution. Par son extrême plasticité, le Folkhem continue de nos jours à faire l’objet d’appropriations politiques nombreuses et diverses, confirmant ainsi son rôle fondateur d’institution de sens.

    Jean-Claude Kpoton, Les mobilisations partisanes et les stratégies de conquête du pouvoir au Bénin, thèse soutenue en 2014 à Montpellier 1 sous la direction de Paul Alliès et Théodore Holo, membres du jury : Pierre Cours-Salies (Rapp.), Richard Banégas et Frédéric Joël Aïvo  

    Le retour de l’Afrique subsaharienne au pluralisme, consécutif à la fin du communisme organisé a en effet permis de renouveler certains questionnements fondamentaux en science politique. Dans le contexte des évolutions politiques et institutionnelles observables sur le sous-continent, le Bénin est apparu dès 1990 comme un cas d’école. Pourtant, la recherche africaniste jusqu’ici s’est plutôt attardée à étudier ce "modèle béninois", à décrire l’occurrence de cette transition démocratique, les chances de sa consolidation, tout en excluant à tort ou à raison les partis et les mobilisations électorales. Après avoir abondamment disserté sur l’État et ses fondements, les systèmes politiques, la résistance des sociétés et les Institutions (ces objets traditionnellement privilégiés), puis le passage à la démocratie, les recherches empiriques sur les organisations politiques s’imposent dès à présent. C’est leur « oubli » injustifié qui nous incite à explorer la question du phénomène partisan comme site d’analyse réactualisé des transformations du politique. Ceci étant, comment pourrait-on aborder la problématique des dynamiques électorales au Bénin, le précurseur du mouvement de démocratisation en Afrique au début des années 1990 ? Dans quelle mesure les outils de la science politique nous permettent-ils d’analyser la structure partisane dans cette trajectoire singulière ? Peut-on véritablement y appréhender le système de partis avec les mêmes concepts et paradigmes forgés pour rendre compte de cette réalité en Occident ? Quid des motivations, coups tactiques et répertoires d’action stratégiques mis en œuvre par les acteurs dans la conquête du pouvoir politique ? Il nous appartiendra ici de produire une sociologie fine des itinéraires socioprofessionnels qui préexistent à l’irruption des leaders (de partis) en politique. Cette réintroduction de la variable élitiste dans l’analyse permettra de saisir le politique béninois dans toutes ses caractéristiques (ressources, propriétés sociales et modes de fonctionnement) et les conditions d’émergence paradoxales des dispositifs formels de la démocratie représentative.

    David Persson, Les récits du Folkhem et l'utopisme de la social-démocratie suédoise, thèse soutenue en 2014 sous la direction de Michel Hastings et Sylvain Briens, membres du jury : Dominique Andolfatto (Rapp.), Jenny Andersson et Jean-François Battail      

    Cette thèse analyse les formes et les effets de l’utopisme qui sous-tend le projet politique du SAP (parti social-démocrate suédois) entre 1932 et 1986. Dans le cadre d’une approche conceptuelle du politique nous nous interrogeons sur le pouvoir des idées, des symboles et de l’imaginaire dans la constitution d’un roman national original, mais aussi à travers la mise en œuvre de l’action publique. A partir d’un important corpus inédit de discours et d’écrits rédigés par les trois leaders qui se sont succédés à la tête du gouvernement pendant un demi-siècle (Hansson, Erlander, Palme), la thèse s’efforce de mettre à jour « la cristallisation sémantique » qui a structuré le lexique politique du SAP. En son cœur figure la métaphore du Folkhem qui fonctionne comme un mythe mobilisateur pour la nouvelle société, avant de se transformer en élément essentiel de l’identité nationale et de la culture politique de la Suède. Autour du Folkhem, se noue le contrat social suédois, et la notion se transforme en source et ressource de légitimité politique. L’histoire des récits du Folkhem permet de mieux comprendre les origines du modèle suédois et les modalités récentes de son évolution. Par son extrême plasticité, le Folkhem continue de nos jours à faire l’objet d’appropriations politiques nombreuses et diverses, confirmant ainsi son rôle fondateur d’institution de sens.

    Papa Loum, La politique de décentralisation et les nouvelles stratégies de développement : le cas du Sénégal., thèse soutenue en 2013 à Montpellier 1 sous la direction de Hubert Peres, membres du jury : Michel Hastings (Rapp.), Daniel Bourmaud et Marc Smyrl  

    La décentralisation dans sa globalité est une réalité au Sénégal depuis une vingtaine d'années. Cependant il existe très peu d'études sur ce processus, pays où pourtant, on note une riche production en sciences sociales. Et depuis, l'arrivée au pouvoir d'élus locaux a profondément changé les rapports des acteurs entre eux et vis-à-vis de l'Etat central. De nouvelles tensions sont apparues, se cristallisent autour des ressources financières et budgétaires, et du transfert des compétences. Ainsi la définition par les législateurs et par l'Etat des compétences et des prérogatives des collectivités locales, a donné lieu à beaucoup d'atermoiements et d'imprécisions, particulièrement dans le domaine fiscal, de l'aménagement du territoire et de gestion du foncier. Pourtant ces formes de régulations parfois ambigües, parfois innovantes, sont importantes à cerner pour concrétiser les objectifs de la décentralisation : le développement. Dire qu'il reste beaucoup à faire pour consolider la progression d'une autonomie concrète des collectivités locales et d'une stratégie de développement au Sénégal, relève dans l'état des réformes, de l'euphémisme. Pour autant, l'enjeu actuel des programmes de décentralisation ne se limite pas à ses seuls aspects ; l'autonomisation institutionnelle des instances locales nécessite également de rester attentifs à la question du développement local et durable. S'agit-il d'un mythe supplémentaire ? On sait en effet que la marche vers cette autre alternative risque de prendre encore beaucoup de temps.

  • Jimmy Meersman, Contribution à une théorie juridique des biens communs, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur sous la direction de Catherine Mamontoff, membres du jury : Christian Lavialle (Rapp.), Fabrice Melleray (Rapp.), Christian Vallar  

    Rares sont les domaines - environnementaux, culturels, sociaux ou encore économiques - qui ne se trouvent pas saisis au prisme des biens communs. Cet intérêt nouveau pour les biens communs s'explique du fait de l'évolution importante de la société du XXIe siècle, qui interroge le droit de propriété. L'analyse montre cependant que, quelle que soit l'époque, le modèle moderne du droit de propriété - public ou privé - se caractérise toujours par la maîtrise exclusive du bien par son propriétaire. Dans le contexte actuel de mutation de la société, ce modèle présente des limites et apparaît inadapté au regard de certains besoins.Parallèlement, la réflexion sur les biens communs a pris de l'ampleur. Pour une partie de la doctrine, les biens communs apparaissent comme étant à même d'apporter des éléments de réponse à l'inadaptation du droit de propriété, dans le cadre d'une évolution juridique nécessaire. Objet de discussions en doctrine, les biens communs restent encore ignorés par le droit français et ne font l'objet d'aucune définition juridique. Cependant, ils sont abordés par le droit de certains États étrangers. Ils sont également saisis par de nombreuses disciplines, au premier rang desquelles l'économie. La pensée d'Elinor Ostrom, prix Nobel d'économie pour ses travaux sur le sujet, est fondamentale. Du fait de ces particularités, une méthodologie spécifique de recherche a été mise en place, alliant le conceptualisme à l'empirisme.Une théorie juridique des biens communs a ainsi été proposée. Ce qui caractérise les biens communs, c'est leur affectation - à la production, à la préservation et à la répartition d'utilités collectives - dans le cadre d'une gouvernance collective. Cette destination conditionne le droit applicable, d'un genre nouveau, et confère des droits et obligations autres que ceux traditionnels. Les biens communs constituent en cela une catégorie juridique nouvelle.

    Arnaud Huc, Les deux corps du Front national : Étude contextualisée du vote Front national dans quatre communes ouvrières du Pas-de-Calais et des Bouches-du-Rhône, thèse soutenue en 2017 à Montpellier sous la direction de Emmanuel Négrier, membres du jury : Florence Haegel (Rapp.), Alain Faure (Rapp.), Nonna Mayer et Paul Alliès  

    Régulièrement considérés comme le terreau du Front national, les espaces périurbains sont en France passés de la lumière à l’ombre. Voulant dépasser cette labellisation ordinaire et stigmatisante, cette thèse se propose d’étudier dans le détail le vote Front national dans le monde périurbain. À partir de quatre villes situées dans le Pas-de-Calais et les Bouches-du-Rhône et par un travail comparatif sont étudiées les sociologies des électeurs du Front national. À cette étude sociologique s’adjoint la volonté d’expliquer pourquoi certains espaces périurbains semblent créer un vote que certains qualifient de repli. Les différentes méthodes utilisées permettent de montrer que dans les espaces périurbains comme ailleurs, le vote Front national n’est pas une évidence, mais le résultat de trajectoires sociales, résidentielles et idéologiques particulières. Le vote FN présente par ailleurs un visage différent, voire contradictoire, dans le département du Pas-de-Calais ainsi que dans celui des Bouches-du-Rhône, et s’oppose ainsi un électorat populaire septentrional à un électorat plus aisé dans les départements méditerranéens.