Rozen Noguellou

Professeur
Droit public.
École de Droit de la Sorbonne

Institut de Recherches Juridiques de la Sorbonne

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Conseillère d'Etat
  • THESE

    La transmission des obligations en droit administratif, soutenue en 2002 à Paris 2 sous la direction de Yves Gaudemet 

  • Rozen Noguellou, Caroline Chamard-Heim, Fabrice Melleray, Philippe Yolka, Les grandes décisions du droit administratif des biens, 4e éd., Dalloz, 2022, Grands arrêts, 1060 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Même si le droit administratif des biens est largement codifié, il est né – pour emprunter une formule de J. Rivero – « sur les genoux de la jurisprudence ». Les juridictions judiciaires et (surtout) administratives conservent un rôle déterminant ; s’y ajoutent, aujourd’hui, le Conseil constitutionnel et les cours européennes. L’ouvrage présente les notions-clefs qui structurent la matière (propriété, domaine, travail et ouvrage publics), l’acquisition des propriétés publiques (amiable ou forcée), leur consistance et leur gestion. L’utilisation du domaine des personnes publiques se trouve décrite en détail (usages communs, droits réels, redevances, etc.), comme les régimes de responsabilité du fait des travaux et ouvrages publics. Les règles de protection (insaisissabilité, inaliénabilité, intangibilité), ainsi que le régime de cession des biens publics, sont également exposés. Cette 4e édition des Grandes décisions du droit administratif des biens s'enrichit de plusieurs commentaires et développements en phase avec les enjeux contemporains de la matière. Ainsi, sont approfondies les questions relatives à l'image des biens publics, aux propriétés des personnes publiques localisées à l'étranger et aux transferts de propriétés publiques, la reconnaissance de constitutionnalité de l'inaliénabilité et de l'imprescriptibilité du domaine public ou la restitution des biens culturels. Le renforcement de la transparence dans l'octroi des titres d'occupation du domaine public, la neutralité des biens publics et la possibilité pour des personnes publiques de faire partie d'associations syndicales de propriétaires sont également abordés, tout comme la difficile distinction entre l'utilisation privative et l'utilisation commune des biens du domaine public"

    Rozen Noguellou, Jean-Bernard Auby, Hugues Périnet-Marquet, Droit de l'urbanisme et de la construction, 12e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2020, Précis Domat droit public-privé, 1288 p. 

    Rozen Noguellou, Caroline Chamard-Heim, Fabrice Melleray, Philippe Yolka, Les grandes décisions du droit administratif des biens, 3e éd., Dalloz, 2018, Grands arrêts, 1010 p. 

    Rozen Noguellou, Rozen Noguellou, David Renders, David Renders (dir.), Uber & taxis: comparative law studies, Bruylant, 2018, Hors collection Bruylant, 422 p.  

    La 4e de couverture indique : "The ‘Uber phenomenon’ is the perfect case for a comparative law study: a global phenomenon, impacting almost every country, causing massive disruption of local monopolies and raising many of the same legal questions worldwide. In most countries, taxi companies have long enjoyed monopolies amidst strictly regulated markets. Uber’s emergence, combined with the development of a new economic model based on innovative technological tools, has profoundly impacted the industry. It all happened very fast. Uber launched operations in 2009 in the United States and, within a few years, has changed the face of the taxi industry throughout the world. The purpose of this book is to explain how various legal systems reacted and adapted to the disruption caused by the emergence of this new economic model. It is a book about economic regulation, it focuses on how the law regulates – more or less strictly – the actions of economic entities. This book is the collective work of an amazing team of authors – all academics in law or lawyers – from around the world and representing twenty-two countries, namely Argentina, Australia, Belgium, Brazil, Canada, China, Colombia, Denmark, Finland, France, Germany, Greece, Italy, Japan, Lithuania, Poland, Portugal, the Netherlands, Spain, Switzerland, the United Kingdom and the United States."

    Rozen Noguellou, Jean-Bernard Auby, Hugues Périnet-Marquet, Droit de l'urbanisme et de la construction, 11e éd., LGDJ, 2017, Domat droit public-privé, 1236 p. 

    Rozen Noguellou, Caroline Chamard-Heim, Fabrice Melleray, Philippe Yolka, Les grandes décisions du droit administratif des biens, 2e éd., Dalloz, 2015, Grands arrêts, 995 p. 

    Rozen Noguellou, Jean-Bernard Auby, Jean-François Auby, Droit des collectivités locales, 6e éd., Presses universitaires de France, 2015, Thémis ( Droit ), 416 p. 

    Rozen Noguellou, Jean-Bernard Auby, Hugues Périnet-Marquet, Droit de l'urbanisme et de la construction, 10e éd., LGDJ, Lextenso éditions et Impr. par Jouve, 2015, Domat droit public-privé, 1196 p. 

    Rozen Noguellou, Caroline Chamard-Heim, Fabrice Melleray, Philippe Yolka, Les grandes décisions du droit administratif des biens, Dalloz, 2013, Grands arrêts, 855 p. 

    Rozen Noguellou, Jean-Bernard Auby, Hugues Périnet-Marquet, Droit de l'urbanisme et de la construction, 9e éd., Éditions Montchrestien, 2012, Domat droit public-privé, 1248 p. 

    Rozen Noguellou, Ulrich Stelkens (dir.), Droit comparé des contrats publics, Bruylant, 2010, Droit administratif, 1012 p. 

    Rozen Noguellou, Jean-François Auby, Jean-Bernard Auby, Droit des collectivités locales, 5e éd., Presses Universitaires de France, 2009, Thémis ( Droit public ), 395 p. 

    Rozen Noguellou, Hugues Périnet-Marquet, Jean-Bernard Auby, Droit de l'urbanisme et de la construction, 8e éd., Éditions Montchrestien, 2008, Domat droit public-privé, 1196 p. 

    Rozen Noguellou, Jean-Bernard Auby, Jean-François Auby, Droit des collectivités locales, 4e éd., Presses universitaires de France, 2008, Thémis ( Droit public ), 379 p. 

    Rozen Noguellou, Jean-Bernard Auby, Jean-François Auby, Droit des collectivités locales, 3e éd., Presses universitaires de France, 2004, Thémis ( Droit public ), 361 p. 

    Rozen Noguellou, La transmission des obligations en droit administratif, LGDJ, 2004, Bibliothèque de droit public, 402 p. 

    Rozen Noguellou, Bernard Castaing, Catherine Prebissy-Schnall, Les marchés publics: notion, modalités de gestion, exécution, Litec, 2003, Affaires, finances, 208 p. 

    Rozen Noguellou, Odile Huiban, Marie Blanchard, Problèmes actuels de droit communautaire, L.G.D.J. et Université Panthéon-Assas, 1998, Droit communautaire, 276 p.   

    Rozen Noguellou, La loi MOP et le droit communautaire, l'auteur, 1997 

  • Rozen Noguellou, François Priet, « Rapport français : Droit et politique du renouvellement urbain en Europe », in David Renders, Jacqueline Morand-Deviller, Thierry Tanquerel, GRIDAUH : Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat (dir.), Le renouvellement urbain en Europe : colloque biennal de l'Association internationale de droit de l'urbanisme, Bucarest, 20 et 21 septembre 2013, GRIDAUH, 2015, pp. 197-220 

  • Rozen Noguellou, « Organisation - Construction des installations : quelles procédures dérogatoires ? », Revue française de droit administratif, 2024, n°03, p. 425   

    Rozen Noguellou, « La crise du logement vue du Sénat », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2024, n°05, p. 249   

    Rozen Noguellou, « Le rapport de la Cour des comptes sur le patrimoine immobilier de l'État », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2024, n°01, p. 1   

    Rozen Noguellou, « La régularisation dans le contentieux des autorisations d'urbanisme », Revue française de droit administratif, 2023, n°04, p. 763   

    Rozen Noguellou, « Avis de l'Autorité de la concurrence sur l'intermédiation immobilière », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2023, n°06, p. 317   

    Rozen Noguellou, « Nouvelles particularités du contentieux de l'environnement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2023, n°01, p. 1     

    Rozen Noguellou, « Actualité du permis de construire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2023, n°01, p. 8     

    Rozen Noguellou, « Nouvelles évolutions réglementaires du contentieux de l'urbanisme », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°0708, p. 361   

    Rozen Noguellou, « Chiffres de la construction de logements en période de crises », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°05, p. 257   

    Rozen Noguellou, « Évolution majeure de l'urbanisme commercial », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°03, p. 129   

    Rozen Noguellou, « Précisions contentieuses : délais de recours et crise sanitaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°03, p. 163   

    Rozen Noguellou, « Recours en contestation de la validité du contrat et ultra petita », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°03, p. 164   

    Rozen Noguellou, « Recours en contestation de la validité du contrat : situation de conflit d'intérêt et validité du contrat », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°03, p. 165   

    Rozen Noguellou, « La loi Climat et résilience et le droit de l'urbanisme : le zéro artificialisation nette », Actualité juridique Droit administratif, 2022, n°03, p. 160   

    Rozen Noguellou, « L'action quasi délictuelle entre intervenants à une opération de travaux et l'effet relatif du contrat », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°01, p. 50   

    Rozen Noguellou, « La question de la relance de la construction de logements », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°11, p. 561   

    Rozen Noguellou, « Les chiffres des marchés publics », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°05, p. 249   

    Rozen Noguellou, « La loi SRU, vingt ans après », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°42, p. 2408   

    Rozen Noguellou, « Le juge et la régularisation en matière d'urbanisme : précisions du Conseil d'État », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°11, p. 561   

    Rozen Noguellou, Jean-François Lafaix, « Hommage au professeur Étienne Fatôme », Revue française de droit administratif, 2020, n°05, p. 917   

    Rozen Noguellou, « Où en est l'urbanisme de projet ? », Revue française de droit administratif, 2020, n°05, p. 962   

    Rozen Noguellou, « Les marchés publics et concessions face à la crise sanitaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°0708, p. 360   

    Rozen Noguellou, « La gratuité de l'enseignement supérieur : éléments de comparaison », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°18, p. 986   

    Rozen Noguellou, Matthieu Poumarède, « In memoriam Philippe Malinvaud », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°04, pp. 161-167   

    Rozen Noguellou, « Le in house à l'épreuve du principe de transparence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°03, p. 144   

    Rozen Noguellou, « Le contentieux de l'urbanisme », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°04, p. 230   

    Rozen Noguellou, « Le droit de l'urbanisme dérogatoire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°01, p. 15   

    Rozen Noguellou, « Les contentieux triangulaires », Actualité juridique Droit administratif, 2019, n°44, p. 2577   

    Rozen Noguellou, « Neuilly et les 25 % de logements sociaux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°12, p. 597   

    Rozen Noguellou, « Intangibilité des candidatures dans une procédure de passation », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°11, p. 564   

    Rozen Noguellou, « Passerelles innovantes et appel à projets », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°11, p. 565   

    Rozen Noguellou, « Prescription de l'action en contestation de la validité du contrat », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°11, p. 568   

    Rozen Noguellou, « Les évolutions du mécanisme d'affectation dans le supérieur : Parcoursup an II », Actualité juridique Droit administratif, 2019, n°31, p. 1797   

    Rozen Noguellou, « Violation du droit de la concurrence et exclusion d'un candidat à un marché public », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°09, p. 452   

    Rozen Noguellou, « Notion de contrat à titre onéreux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°09, p. 453   

    Rozen Noguellou, « La qualification du contrat relatif à la tour Triangle par le tribunal administratif de Paris », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°09, p. 453   

    Rozen Noguellou, « La loi ELAN : présentation rapide des dispositions sur le logement », Revue française de droit administratif, 2019, n°01, p. 30   

    Rozen Noguellou, Fabrice Melleray, « La codification des règles jurisprudentielles », Actualité juridique Droit administratif, 2019, n°7, pp. 381-389   

    Rozen Noguellou, « Les effets inattendus du Brexit », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°02, p. 57   

    Rozen Noguellou, « Une nouvelle loi fleuve », Actualité juridique Droit administratif, 2019, n°02, p. 85   

    Rozen Noguellou, « La réforme du contentieux de l'urbanisme », Actualité juridique Droit administratif, 2019, n°02, p. 107   

    Rozen Noguellou, « La loi Elan : aspects de droit de l'urbanisme », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°01, p. 1   

    Rozen Noguellou, « Rétrocession d'un bien illégalement préempté : le retour du motif d'intérêt général », Actualité juridique Droit administratif, 2018, n°40, p. 2309   

    Rozen Noguellou, Sébastien Pimont, Fabrice Melleray, « Contrats publics, contrats privés. Convergences et divergences après la réforme du droit des contrats », Cahiers de droit de l'entreprise, 2018, n°5, pp. 9-17 

    Rozen Noguellou, Fabrice Melleray, « La réforme de l'accès à l'université », Actualité juridique Droit administratif, 2018, n°20, pp. 1162-1168   

    Rozen Noguellou, « Régularisation et droit de l'urbanisme », Revue française de droit administratif, 2018, n°02, p. 370   

    Rozen Noguellou, « Contentieux des permis de construire : un recours à tout moment », Actualité juridique Droit administratif, 2018, n°12, p. 700   

    Rozen Noguellou, « Les emplacements réservés : un régime juridique à préciser », Actualité juridique Droit administratif, 2018, n°02, p. 123   

    Rozen Noguellou, « Prix de l'immobilier, collectivités locales et loi du marché », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°01, p. 1   

    Rozen Noguellou, « Les entreprises publiques locales : vers plus de transparence », Actualité juridique Droit administratif, 2017, n°40, p. 2273   

    Rozen Noguellou, « La loi ALUR et les lotissements : trois ans après, où en est-on ? », Actualité juridique Droit administratif, 2017, n°22, p. 1278   

    Rozen Noguellou, « Opérations de construction et droit de l'urbanisme : un risque pénal difficile à apprécier », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°06, p. 257   

    Rozen Noguellou, Philippe Terneyre, « Ordonnances domaniales : encore un effort pour les cessions ! », Actualité juridique Droit administratif, 2017, n°19, p. 1102   

    Rozen Noguellou, Philippe Terneyre, « A propos de l’ordonnance domaniale du 19 avril 2017 : encore un effort pour les cessions ! », Actualité juridique Droit administratif, 2017 

    Rozen Noguellou, « L'attribution des autorisations domaniales : feu l'arrêt Jean-Bouin », Actualité juridique Droit administratif, 2016, n°38, p. 2176   

    Rozen Noguellou, « Présentation », Revue française de droit administratif, 2016, n°05, p. 861   

    Rozen Noguellou, « La règle d'urbanisme et les PLU - Où se trouve la règle d'urbanisme ? », Revue française de droit administratif, 2016, n°05, p. 872   

    Rozen Noguellou, « Législation par ordonnances et droit de l'urbanisme », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°10, p. 501   

    Rozen Noguellou, « L'exécution des contrats de concession », Actualité juridique Droit administratif, 2016, n°18, p. 1008   

    Rozen Noguellou, « L'effectivité du droit de l'urbanisme en question », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°05, p. 237   

    Rozen Noguellou, « Le nouveau marché public de travaux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2015, n°11, p. 501   

    Rozen Noguellou, « Participation d'une entité publique à un appel d'offres », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2015, n°11, p. 531   

    Rozen Noguellou, « Recours en matière de marchés publics : coût des voies de recours », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2015, n°11, p. 532   

    Rozen Noguellou, « Préemption, loi ALUR et donations : suite », Actualité juridique Droit administratif, 2015, n°37, p. 2057   

    Rozen Noguellou, « Le nouveau champ d'application du droit des marchés publics », Actualité juridique Droit administratif, 2015, n°32, p. 1789   

    Rozen Noguellou, « Les servitudes de lotissement vont-elles vraiment disparaître ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2015, n°05, p. 234   

    Rozen Noguellou, « Marché public et dumping social », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°11, p. 560   

    Rozen Noguellou, « La SEMOP : analyse de la loi n° 2014-744 du 1er juillet 2014 permettant la création de sociétés d'économie mixte à opération unique », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°11, p. 561   

    Rozen Noguellou, « La loi ALUR et la notion d' aliénation à titre gratuit », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°34, p. 1913   

    Rozen Noguellou, « Le droit de l'urbanisme post ALUR », Revue française de droit administratif, 2014, n°03, p. 553   

    Rozen Noguellou, « La loi ALUR et l'offre foncière », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°19, p. 1096   

    Rozen Noguellou, « Les nouvelles directives et l'exécution des contrats », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°15, p. 853   

    Rozen Noguellou, « Pouvoirs du juge du contrat et marchés à bons de commande », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°01, p. 42   

    Rozen Noguellou, « Offres anormalement basses et référé précontractuel », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°01, p. 43   

    Rozen Noguellou, « Les sociétés publiques locales devant le Conseil d'État », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°01, p. 44   

    Rozen Noguellou, « La décision administrative et son destinataire », Revue française de droit administratif, 2013, n°04, p. 732   

    Rozen Noguellou, « Obligations imposées à un constructeur et marchés publics de travaux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2013, n°07, p. 369   

    Rozen Noguellou, « La loi Duflot », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2013, n°06, p. 292   

    Rozen Noguellou, « Le droit des propriétés publiques, aspects constitutionnels récents », Actualité juridique Droit administratif, 2013, n°17, p. 986   

    Rozen Noguellou, « La Cour de justice revient sur le in house », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2013, n°04, p. 212   

    Rozen Noguellou, « Confirmation de la jurisprudence sur les contrats de coopération entre personnes publiques », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2013, n°04, p. 213   

    Rozen Noguellou, « Le référé précontractuel devant le juge judiciaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2013, n°04, p. 214   

    Rozen Noguellou, « Résiliation d'un marché public : règles de compétence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2013, n°04, p. 215   

    Rozen Noguellou, « Tacite reconduction d'un marché public et contentieux contractuel », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°12, p. 622   

    Rozen Noguellou, « Paiement de travaux supplémentaires », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°12, p. 623   

    Rozen Noguellou, « Où en est le droit de l'urbanisme ? », Revue française de droit administratif, 2012, n°05, p. 849   

    Rozen Noguellou, « L'abandon définitif de la jurisprudence Préfet de la Côte-d'Or », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°07, p. 403   

    Rozen Noguellou, « L'action en reprise des relations contractuelles : difficultés de mise en uvre », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°07, p. 404   

    Rozen Noguellou, « Évolution radicale du déféré préfectoral contre les contrats », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°05, p. 282   

    Rozen Noguellou, « Le référé contractuel, nouvelles précisions », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°05, p. 283   

    Rozen Noguellou, « Les offres anormalement basses et non conformes devant la Cour de justice », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°05, p. 284   

    Rozen Noguellou, « La majoration des droits à construire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°03, p. 121   

    Rozen Noguellou, « Nouvelles précisions sur le régime du référé-contractuel », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°02, p. 91   

    Rozen Noguellou, « Faut-il étendre la technique des droits opposables ? », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2011, n°12, p. 854   

    Rozen Noguellou, « La combinaison du référé contractuel et du référé précontractuel », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°11, p. 562   

    Rozen Noguellou, « Demande indemnitaire et recours Tropic », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°0708, p. 397   

    Rozen Noguellou, « Légalité d'un avenant à un marché public », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°0708, p. 399   

    Rozen Noguellou, « Le référé contractuel : un recours subsidiaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°05, p. 275   

    Rozen Noguellou, « Contentieux du contrat : contentieux de l'acte détachable du contrat », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°05, p. 277   

    Rozen Noguellou, « La qualification d'un contrat passé par une société concessionnaire d'aménagement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°05, p. 278   

    Rozen Noguellou, Stéphane Braconnier, « L'affaire Jean Bouin », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°03, p. 162   

    Rozen Noguellou, « Marché de maîtrise d'uvre : caractère forfaitaire de la rémunération du maître d'uvre », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°11, p. 554   

    Rozen Noguellou, « Les critères de sélection des offres », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°11, p. 555   

    Rozen Noguellou, « Constructions en zone inondable », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°0708, p. 345   

    Rozen Noguellou, « Notion communautaire de marché de travaux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°0708, p. 383   

    Rozen Noguellou, « Changement de sous-traitant et transparence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°0708, p. 385   

    Rozen Noguellou, « La transformation du contentieux contractuel », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°05, p. 265   

    Rozen Noguellou, « La qualification de contrat administratif d'un contrat passé entre deux personnes privées », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°05, p. 267   

    Rozen Noguellou, « La qualification des concessions d'aménagement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°05, p. 268   

    Rozen Noguellou, « Le partenariat public-privé institutionnalisé devant la Cour de justice », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°03, p. 153   

    Rozen Noguellou, « Les marchés de définition ne sont pas conformes au droit communautaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°03, p. 154   

    Rozen Noguellou, « L'allotissement et les clauses de révision des prix », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°03, p. 155   

    Rozen Noguellou, « Contestation du décompte et procédure de référé », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°03, p. 156   

    Rozen Noguellou, Stéphane Braconnier, « L'influence de la crise économique sur les marchés publics et contrats de partenariat public-privé », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°01, p. 24   

    Rozen Noguellou, « Devant la Cour de justice », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°11, p. 590   

    Rozen Noguellou, « Devant la cour administrative d'appel de Paris », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°11, p. 591   

    Rozen Noguellou, « Marché public et cession de créance », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°11, p. 592   

    Rozen Noguellou, « Net assouplissement sur le front de la coopération locale », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°09, p. 469   

    Rozen Noguellou, « Notion communautaire de marché public de travaux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°09, p. 470   

    Rozen Noguellou, « Vérification des capacités des entreprises », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°09, p. 472   

    Rozen Noguellou, « Les motifs d'exclusion à un marché public, suite », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°0708, p. 423   

    Rozen Noguellou, « Le in house devant le Conseil d'État », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°0708, p. 423   

    Rozen Noguellou, « Dossier spécial Les contrats publics et la crise », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°05, p. 272   

    Rozen Noguellou, « La crise et l'exécution financière des marchés publics et des partenariats public-privé », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°05, p. 278   

    Rozen Noguellou, « Les motifs d'exclusion à un marché public sont-ils limitatifs ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°04, p. 244   

    Rozen Noguellou, « Les recours contre les marchés publics. L'arrêt Société Tropic Travaux Signalisation, suites », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°04, p. 246   

    Rozen Noguellou, « Compétence pour conclure les marchés publics », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°04, p. 247   

    Rozen Noguellou, « Distinguer un marché de travaux d'une concession de travaux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°02, p. 114   

    Rozen Noguellou, « L'exception de contrat in house et la coopération locale », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°02, p. 115   

    Rozen Noguellou, « Conséquences de la nullité du contrat de délégation de maîtrise d'ouvrage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°02, p. 117   

    Rozen Noguellou, « Précisions sur le in house », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°10, p. 500   

    Rozen Noguellou, « Modification substantielle du marché et substitution de cocontractant », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°10, p. 501   

    Rozen Noguellou, « Capacité des candidats et contenu des avis d'appel public à la concurrence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°10, p. 503   

    Rozen Noguellou, « Marché présentant un intérêt transfrontalier certain et offres anormalement basses », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°08, p. 383   

    Rozen Noguellou, « Les droits à indemnité du cocontractant en cas de nullité du contrat », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°08, p. 385   

    Rozen Noguellou, « Les marchés des organismes de droitpublic », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°05, p. 274   

    Rozen Noguellou, « Cession de créance, marché public et exemplaire unique du marché », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°04, p. 207   

    Rozen Noguellou, « La portée du principe communautaire de transparence, suite », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°04, p. 209   

    Rozen Noguellou, « Le contenu des avis de marché », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°04, p. 211   

    Rozen Noguellou, « La nouvelle directive recours », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°02, p. 95   

    Rozen Noguellou, « La portée du principe communautaire de transparence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°01, p. 40   

    Rozen Noguellou, « Un nouveau recours contentieux : le contentieux de pleine juridiction contre le contrat », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°01, p. 42   

    Rozen Noguellou, « L'accès des PME aux marchés publics : la censure du Code 2006 », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°01, p. 44   

    Rozen Noguellou, « Le code général de la propriété des personnes publiques », Revue française de droit administratif, 2006, n°05, p. 957   

    Rozen Noguellou, « Offre de concours »: Fasc. 684, JurisClasseur Administratif , 2005 

  • Rozen Noguellou, « Le juge administratif face à la transformation numérique », le 27 septembre 2024  

    Colloque organisé par l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, le Conseil d'État, le Conseil d'État italien et l'Università LUM Giuseppe Degennaro, sous la direction scientifique de Angela Correra – Patrizia De Pasquale – Giovanni Gallone – Angelo Giuseppe Orofino et Olivier Renaudie.

    Rozen Noguellou, « Les mobilités urbaines et le droit administratif », le 14 juin 2024  

    Colloque organisé par l'IRJS, le SERDEAUT, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et le M2 Droit public de l'économie de l'université Paris Panthéon-Assas sous la direction scientifique de Isabelle Hasquenoph, Maître de conférences l'Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne

    Rozen Noguellou, « Les Jeux Olympiques de Paris 2024 », le 15 décembre 2023  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de la Pr. Sophie Nicinski, Co-Directrice du Département de Droit public et privé de l'économie de l'IRJS, d'Antonin Pitras, MCF à l'Université du Mans et de Clémence Cathelain-Collon, Dr en droit.

    Rozen Noguellou, « Que nous apprend le droit administratif allemand ? », le 24 mai 2022 

    Rozen Noguellou, « Actualité des changements d'usage et de destination », le 01 décembre 2021  

    Organisé par le Centre d'études et de recherches sur la construction et le logement (CERCOL) de l'Université Panthéon-Assas, l'Association française pour le droit de la construction et de l'immobilier (AFDCI)

    Rozen Noguellou, « Les principes européens des contrats publics : les 20 ans de l’arrêt Telaustria », le 15 octobre 2021  

    Organisé par l’Institut des Études Juridiques de l’Urbanisme, de la Construction et de l’Environnement, Université Toulouse 1 Capitole sous la responsabilité scientifique de Mathias Amilhat, Maître de conférences en droit public - HDR, IEJUC

    Rozen Noguellou, « De nouvelles frontières pour le juge administratif », le 18 décembre 2020  

    Organisé dans le cadre des « Entretiens du contentieux du Conseil d'État » par les sections du contentieux et du rapport et des études du Conseil d’État, en partenariat avec l’Ordre des avocats au Conseil d’État et à la Cour de cassation

    Rozen Noguellou, « Quatrième rencontre de jurisprudence autour du droit immobilier : baux civils, sociétés civiles immobilières, urbanisme, espace rural », le 30 janvier 2020  

    Organisé par la troisième chambre civile de la Cour de Cassation

    Rozen Noguellou, « Les classifications en droit administratif », le 24 janvier 2020  

    Journée d’études associant les différentes structures de recherche en droit administratif de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : l’ISJPS-CERAP, l’IRJS et le Département droit public de l’Ecole doctorale de droit de la Sorbonne.

    Rozen Noguellou, « Journée en hommage à Étienne Fatôme », le 10 janvier 2020  

    Journée organisée par le GRIDAUH.

    Rozen Noguellou, « Planification territoriale, outils d’urbanisme et risques », le 18 décembre 2019  

    Rencontre sur le droit de l’urbanisme et de l’aménagement, organisées par le GRIDAUH, en collaboration avec l'Association des maires de France.

    Rozen Noguellou, « Les aides économiques locales : de quel droit ? », le 29 novembre 2019  

    Colloque organisé conjointement par l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS) et le Groupement de recherche sur l’administration locale en Europe (GRALE).

    Rozen Noguellou, « Les contentieux spéciaux : un laboratoire du procès administratif ? », le 04 novembre 2019  

    Organisée par Mme Ariane Meynaud-Zeroual, MCF, Université Paris 2 Panthéon-Assas et M. Jean-Charles Rotoullié, MCF, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne avec le soutien du CRDA (Centre de recherches en droit administratif)

    Rozen Noguellou, « La construction de logements, nouveau principe directeur du contentieux de l'urbanisme ? », le 11 septembre 2019  

    Organisé par le Master 2 « Contentieux public » et l’Association des juristes de contentieux public (AJCP), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Rozen Noguellou, « La propriété publique », le 13 juin 2019  

    Colloque annuel de l'AFDA

    Rozen Noguellou, « Les nouvelles mobilités : réguler le développement du libre-service (free-floating) », le 06 mai 2019  

    Organisé par l’IRJS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le cadre des conférences du SERDEAUT

    Rozen Noguellou, « Le code de la commande publique », le 12 avril 2019  

    Colloque organisé par le CREAM (Montpellier), l'IEJUC (Toulouse Capitole) et Pau Droit public.

    Rozen Noguellou, « Actualité 2018 du droit de l'urbanisme », le 09 novembre 2018  

    Organisé par le GRIDAUH et l'Ordre des avocats de Paris

    Rozen Noguellou, « Servitudes de droit privé et construction », le 03 octobre 2018  

    Organisé par le GRIDAUH, l’Ecole de droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Conseil Supérieur du Notariat

    Rozen Noguellou, « La protection des espaces patrimoniaux », le 31 mai 2018  

    Organisé dans le cadre des Conférences du SERDEAUT par l’IRJS, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

    Rozen Noguellou, « La protection des attentes légitimes en droit international, droits européens et droit public interne », le 10 avril 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Sabrina Robert-Cuendet, Professeure - Le Mans Université

    Rozen Noguellou, « XIe International urban law Congress », le 22 septembre 2017 

    Rozen Noguellou, « Patrimoine(s) et équipements militaires - aspects juridiques », le 14 septembre 2017  

    Organisé par l’Institut d’Études Administratives (IEA) de l’Université Lyon 3 avec le soutien du Centre de Recherches Juridiques (CRJ) de l’Université Grenoble-Alpes et de la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du Ministère des Armées

    Rozen Noguellou, « Exposition universelle et droit public », le 22 juin 2017 

    Rozen Noguellou, « L’ordonnance du 19 avril 2017 relative à la propriété des personnes publiques », le 07 juin 2017 

    Rozen Noguellou, « Le droit de préemption au XXIe siècle », le 19 mai 2017  

    Colloque co-organisé par le CUREJ et le CRIDON de Paris sous la direction scientifique de Charles Gijsbers

    Rozen Noguellou, « La prise de position provoquée en droit administratif », le 27 avril 2017 

    Rozen Noguellou, « La régularisation », le 07 mars 2017  

    Organisé sous la responsabilité scientifique de Alix Perrin, Professeur à l’université de Bourgogne

    Rozen Noguellou, « L’arbitrage international devant le Conseil d’Etat », le 06 mars 2017 

    Rozen Noguellou, « Le burkini et les pouvoirs de police du maire devant le Conseil d’Etat », le 22 novembre 2016  

    Débat avec Bertrand Mathieu, Professeur à l'Ecole de droit de la Sorbonne, et Charles Vautrot Schwarz, Professeur à l'Université Paris Sud

    Rozen Noguellou, « Contrôle de conventionnalité, contrôle de proportionnalité », le 29 septembre 2016  

    Conférence d'actualité de droit administratif

    Rozen Noguellou, François Priet, « Rapport français : Droit et politique du renouvellement urbain en Europe », 9ème colloque biennal : Le renouvellement urbain en Europe, Bucarest Romania (RO), le 20 septembre 2013 

    Rozen Noguellou, « Être enseignant-chercheur en droit public aujourd’hui », le 16 septembre 2011 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Solange Darrigo, L'obligation solidaire en droit administratif, thèse soutenue en 2022 à Paris 1 sous la direction de Norbert Foulquier, membres du jury : Gweltaz Éveillard (Rapp.), Fabrice Melleray (Rapp.), Nicolas Boulouis et Caroline Chamard-Heim  

    Institution du droit privé, l’obligation solidaire est également utilisée en droit administratif afin d’appliquer un régime propre aux mécanismes du droit administratif. L’action administrative produit une grande diversité d’obligations solidaires, telles que celles découlant des contrats administratifs comportant une clause de solidarité ou des faits dommageables obligeant solidairement plusieurs entités à la réparation envers la victime. Si le juge administratif a choisi d’utiliser une institution du droit privé, c’est en raison de son utilité. Comme en droit privé, en droit administratif, les obligations solidaires et in solidum ont pour fonction de garantir le paiement d’une obligation au créancier qui peut s’adresser au codébiteur de son choix sans diviser ses poursuites. L’obligation solidaire sert alors tout à la fois les intérêts de la personne publique et ceux des administrés. Cette finalité commune a conduit le juge administratif à puiser dans le droit privé des obligations pour la définition du domaine et du régime de l’obligation solidaire en droit administratif. Pourtant, des considérations propres au droit administratif ont donné à l’obligation solidaire une certaine originalité en droit administratif. D’une part, la présence d’une personne publique déforme le domaine de l’obligation solidaire, limitant ainsi les avantages offerts au créancier par la solidarité. D’autre part, l’intervention d’une personne publique dans le rapport obligataire conduit à adapter des règles du régime de l’obligation solidaire, en imposant par exemple le respect des règles de la comptabilité publique.

    Arnaud D'argoubet-raybaud, Les concessions autoroutières, thèse en cours depuis 2019 

    Isabelle Hasquenoph, Contrats publics et concurrence, thèse soutenue en 2019 à Paris 1, membres du jury : Stéphane Braconnier (Rapp.), Hélène Hoepffner (Rapp.), Guylain Clamour  

    La thèse se propose d’étudier de manière systématique les rapports entre les contrats publics et la concurrence. L’analyse de la confrontation des contrats publics à la concurrence révèle qu’il s’agit d’une activité de l’économie de marché. C’est dans les deux dimensions de la concurrence, interne au cadre contractuel mais également externe à ce cadre, que cette confrontation prend corps. La passation et l’exécution des contrats publics ont une incidence sur le marché, ce qui conduit à réévaluer la distinction, autrefois clairement marquée, entre la puissance publique et l’entreprise. Cette confrontation génère des adaptations au sein des règles de droit applicables à la concurrence comme aux contrats publics. L’ajustement des règles de concurrence se fait tant dans le sens d’un assouplissement, afin de tenir compte de l’intérêt général imprégnant le contrat ou de la présence d’une personne publique, que dans le sens d’un renforcement, afin de mieux appréhender le comportement des personnes publiques. Quant au droit des contrats publics, il apparaît comme un droit de l’offre, complémentaire du droit de la concurrence. L’intérêt général imprégnant traditionnellement le régime du contrat public n’en ressort pas affaibli, la concurrence étant une de ses composantes devant être conciliées avec d’autres. L’analyse historique permet d’ailleurs de relativiser les bouleversements induits par le droit de l’Union européenne : le juge administratif avait, dès le XIXème siècle, les moyens de garantir le libre jeu de la concurrence dans le cadre contractuel public.

    Philippe Coleman, Contrats publics et arbitrage d'investissements, thèse soutenue en 2019 à Paris 1, membres du jury : Laurence Folliot-Lalliot (Rapp.), Régis Bismuth (Rapp.), Mathias Audit et Benoît Plessix  

    La présente étude conduit à examiner le traitement des contrats publics en arbitrage d’investissements à l’aune du droit administratif français. Elle entend étudier l’hypothèse selon laquelle l’arbitrage d’investissements est un mécanisme qui participe au mouvement de globalisation du contentieux et du droit des contrats publics. L’arbitrage d’investissements constitue un mécanisme de contrôle juridictionnel de la puissance publique dans la globalisation, dont l’incidence sur les contrats publics mérite d’être mesurée systématiquement. L’examen de la pratique arbitrale contemporaine atteste que les contrats publics soumis à l’arbitrage d’investissements sont rattachés à l’ordre juridique interne. Les conséquences procédurales de cette soumission des contrats publics à l’arbitrage d’investissements sont doubles : une concurrence des compétences juridictionnelles, ainsi qu’un contrôle variable des juges nationaux sur les sentences arbitrales. L’analyse du droit des investissements appliquée aux contrats publics porte à la fois sur les représentations des arbitres et sur le régime des contrats publics. La conception de la puissance publique contractante qui se dégage de la pratique arbitrale est analogue à celle qui prévaut en droit administratif français. Quant au régime : s’il est nettement moins contraignant en matière de passation, il converge, dans les grandes lignes, en matière d’exécution avec le droit français, en recherchant un équilibre entre les droits contractuels des investisseurs étrangers et les prérogatives de l’État contractant.

    Alexis Jamin, Droit des grands projets en Afrique francophone., thèse en cours depuis 2016 

    Rodrigo antonio Nobrega guimaraes, La concession en droit brésilien , thèse en cours depuis 2015 

    Eric Gachod, La production du logement social., thèse en cours depuis 2015 

    Florian Bouqetyb, Le partenariat avec les personnes privées dans les "opérations d'aménagement., thèse en cours depuis 2014 

  • Jean-Baptiste Ferlay, La dérogation en droit de l'urbanisme, thèse soutenue en 2023 à Lyon 3 sous la direction de Christophe Roux, membres du jury : Jean-François Joye (Rapp.), Olivier Le Bot (Rapp.), Élise Untermaier    

    Cette thèse a pour ambition de comprendre les rapports qu’entretient le droit de l’urbanisme avec la dérogation. À cet égard, il apparait que, sans être par nature fondamentalement différente des autres dérogations, celle-ci dispose de certaines spécificités. Ainsi, largement dissimulée sous les traits de l’exception ou de la tolérance, la dérogation d’urbanisme ne se laisse que difficilement identifier. La présente thèse s’applique donc à en relever – et ordonner – l’ensemble de ses expressions pour ensuite en étudier son utilisation par le droit de l’urbanisme. En effet, la dérogation a pleinement réinvesti la matière urbaine, il est nécessaire d’expliquer ce renouveau. Pour cela, la présente thèse entend explorer deux éléments : l’un normatif, l’autre institutionnel. Ces deux axes révèlent une certaine singularité dans l’utilisation de la dérogation, celle-ci s’étant progressivement imposée comme un outil de l’action publique à part entière. Opérant une synthèse au sein d’un droit tiraillé entre ses fondements policiers et ses aspirations politiques, cette recherche a donc pour ambition de démontrer que le renouveau de la dérogation s’explique par une volonté de dépasser le caractère autoritaire – et parfois binaire – de la règle, afin de répondre aux enjeux contemporains qu’embrasse aujourd’hui l’urbanisme (environnement, logement, économie, transports, etc.).

    Quentin Alliez, L'après-contrat administratif, thèse soutenue en 2020 à Paris 1 sous la direction de Hélène Hoepffner, membres du jury : Charles-André Dubreuil (Rapp.), Marion Ubaud-Bergeron (Rapp.), Bertrand Dacosta  

    L’étude de l’après-contrat est celle d’un paradoxe, celle d’un contrat qui a pris fin mais dont les effets continuent de s’observer. Jusqu’à présent centrée sur la fin du contrat et ses conséquences, la doctrine publiciste n’a pas envisagé la période postérieure au contrat. C’est à cette lacune que se propose de répondre l’étude de l’après contrat. L’après-contrat est ainsi la période de temps qui succède au contrat, au cours de laquelle les parties continuent d’entretenir des relations contractuelles. Au travers de ces relations, c’est l’influence du contrat qui se poursuit en dépit de sa disparition. Les effets qui se maintiennent après le contrat, et donc l’influence qui se poursuit, dépendent à la fois du type de contrat (marché, concession, occupation domaniale…) et de la cause de sa fin (normale, anticipée pour motif d’intérêt général, pour faute, caducité, force majeure…). Néanmoins, les effets peuvent se classer dans deux catégories selon qu’ils sont relatifs à l’objet du contrat ou à ses moyens d’exécution. Les effets disparaissent progressivement, c’est la réalisation de l’après-contrat. En se réalisant l’après-contrat remplit une fonction principale de clôture de la relation contractuelle existante. Une seconde fonction, moins développée en raison des exigences procédurales qui pèsent sur les contrats administratifs, est d’organiser l’avenir de l’activité réalisée par le contrat. En vertu de la continuité du service public, l’avenir est davantage celle de l’activité que de la relation contractuelle existante. Période de temps limitée, la réalisation de l’après-contrat signifie le retour à la liberté des parties.

    Armand Desprairies, La décision implicite d'acceptation en droit administratif français, thèse soutenue en 2019 à Paris 1 sous la direction de Fabrice Melleray, membres du jury : Bertrand Seiller (Rapp.), Olivier Le Bot (Rapp.), Didier Ribes  

    La loi du 12 novembre 2013 consacre le principe du « silence vaut accord » dans la relation entre l’administration et l’administré. L’inversion du sens attribué du silence de l’administration sollicitée par une demande met un terme au principe historique du « silence vaut rejet », en vigueur depuis plus de cent ans. Cette révolution est présentée par le Gouvernement comme un moyen de simplifier la relation entre l’administration et l’administré et comme l’instrument d’une lutte contre l’inertie administrative. Elle suscite pourtant une certaine suspicion de la part de la doctrine. Sa portée, son utilité et sa pertinence sont contestées. L’identification des situations dans lesquelles le nouveau principe est applicable confirme partiellement cette critique. En effet, les exclusions à la règle du « silence vaut accord » sont légion. En dépit de sa consécration législative, la décision implicite d’acception demeure circonscrite à des domaines spécifiques. Il est alors plus juste de considérer que le « silence vaut accord » n’est qu’un principe « fermé » ou, plus radicalement, d’admettre l’existence de deux interprétations concurrentes du sens du silence administratif. Par ailleurs, la mise en œuvre du mécanisme apparaît très largement tributaire d’un comportement actif de l’administration. Le régime juridique de la décision implicite d’acceptation, oscillant entre le régime général de la décision administrative et la proclamation de règles spécifiques, semble partiellement inadapté. Si le bilan des effets de la réforme de 2013 est en demi-teinte, le mécanisme de la décision implicite d’acceptation n’est pas à condamner. Il demeure l’un des leviers essentiels d’une réforme d’ampleur de l’action administrative.

    Ioannis Michalis, L'intérêt à agir dans le contentieux de l'annulation des actes administratifs : étude comparée des droits français et allemand, thèse soutenue en 2019 à Paris 1 sous la direction de Fabrice Melleray, membres du jury : Aurore Gaillet (Rapp.), Jean-François Lafaix (Rapp.), Vassilios Skourís  

    L'objectif de cette thèse consiste à vérifier si, dans le cadre de la subjectivisation de l’intérêt à agir, de plus en plus évoquée par la doctrine, le contentieux administratif, traditionnellement présenté comme objectif n'est pas en train de se rapprocher du contentieux administratif allemand, présenté comme le contentieux subjectif par excellence. Les contentieux administratifs français et allemand ont adopté deux logiques divergentes au cours du XXe siècle après une longue période d'hésitations. Or, ces dernières années, des mutations se constatent, tant en France qu'en Allemagne, qui sont dues à deux facteurs : la multiplication, d’une part, des procès triangulaires et l’impulsion, d‘autre part, du droit de l‘Union européenne. Ainsi, le législateur et le juge administratif français ont apporté des restrictions à l'intérêt à agir, tandis que le droit allemand a été obligé de modifier la théorie classique des droits subjectifs et d'introduire des exceptions à la condition de lésion d’un droit public subjectif. Toutefois, ces convergences récentes entre les contentieux des deux Etats ne sont pas de nature, pour l‘instant, à altérer leur physionomie originelle.

    Laura Preud'homme, L'articulation des voies de droit dans le contentieux de la commande publique à l'initiative des tiers au contrat, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Paul Cassia, membres du jury : Claudie Boiteau (Rapp.), Camille Broyelle (Rapp.), Nicolas Boulouis  

    Parallèlement à la formation progressive d'un « droit de la commande publique », le contentieux à l'initiative des tiers au contrat a subi une profonde mutation, à tel point que le changement de paradigme opéré tend à faire émerger ce qu'il serait possible d'appeler le « contentieux de la commande publique ». Diverses voies de droit plus ou moins spécialisées dans la sanction des comportements de l'administration face aux exigences de la commande publique ont dès lors été instituées. Le référé pré-contractuel, le référé contractuel et le recours en contestation de la validité du contrat constituent les archétypes du contentieux de la commande publique. Le juge pénal et le juge financier veillent également indirectement à ce que les obligations de publicité et de mise en concurrence qui incombent à l'administration soient respectées. Le juge de l'excès de pouvoir comme le juge administratif saisi à la suite d'un déféré préfectoral visent au respect de cet aspect de la légalité contractuelle. La multiplicité des voies de droit à la disposition du concurrent évincé, tiers privilégié, conduit à s'interroger sur son « embarras du choix» ou son « embarras tout court» à en faire usage. Elle implique en outre de s'intéresser à la protection effective de son droit à avoir participé à une procédure de consultation dans le respect des principes de liberté d'accès à la commande publique, d'égalité de traitement des candidats et de transparence des procédures de passation. La complexité du contentieux de la commande publique à l'initiative des tiers au contrat est telle qu'il est impossible de s'en satisfaire et aboutit à détruire pour reconstruire ce paysage contentieux.

  • Émilie Charpentier, L'office du juge administratif de la légalité dans le contentieux de l'urbanisme, thèse soutenue en 2022 à Orléans sous la direction de Florent Blanco et François Priet, membres du jury : Alix Perrin (Rapp.), Florian Poulet et Xavier de Lesquen    

    Depuis la loi Bosson du 9 février 1994, le contentieux administratif de la légalité en droit de l'urbanisme fait désormais « bande à part », pour reprendre la célèbre formule du Président Labetoulle, dans le paysage du contentieux de l'excès de pouvoir. Afin de faire face à l'insécurité juridique prégnante autour des projets urbanistiques, le législateur, et parfois le juge administratif lui-même, ont conçu des dispositifs contentieux spécifiques, voire dérogatoires, aux solutions applicables en contentieux général de l'excès de pouvoir. Se dessine alors un véritable office spécial du juge de l'urbanisme en contentieux administratif de la légalité. Selon une conception générale, l'office du juge, issu du latin officium, s'apparente à une fonction, à un devoir à accomplir, ou encore à une charge dont il faut s'acquitter. Ainsi, remplir son office consiste pour le juge administratif à s'acquitter de la fonction principale qui est la sienne : la fonction de juger, communément conçue comme étant la mission de « dire le droit » et de « trancher les litiges ». Cependant, la notion d'office du juge se conçoit également sous un angle technique, désignant alors les pouvoirs et devoirs du juge dans l'exercice de sa mission juridictionnelle. Ainsi, l'office du juge désigne, d'une part, un office processuel, lequel inclut les pouvoirs que sont les siens dans le déroulement d'un procès et, d'autre part, un office décisionnel, lequel inclut ses pouvoirs spécifiques pour solutionner le litige. Cette conception technique de l'office du juge nous permet ainsi d'appréhender la spécialisation de l'office du juge de l'urbanisme. Elle nous montre de quelle manière cette spécialisation façonne l'office du juge par un dédoublement marqué de son office processuel et l'unité perceptible de son office décisionnel.

    Thibault Delavenne, De la quasi-régie à la société publique locale : étude de l'influence de la concurrence sur le droit de la gestion publique locale, thèse soutenue en 2021 à Université de Lille 20182021 sous la direction de Xavier Vandendriessche, membres du jury : Étienne Muller (Rapp.), Catherine Bergeal, Gilles J. Guglielmi, Laetitia Janicot et Michaël Karpenschif    

    Le cadre juridique de la gestion des services publics locaux, traditionnellement relativement rigide, est de plus en plus soumis à des influences pro-concurrentielles qui en modifient profondément la structure et la substance. Parmi ces influences, celle de la théorie européenne de la quasi-régie est particulièrement importante, qui aboutit à la création en droit français de la société publique locale. La SPL apparait a priori comme l’instrument d’une autonomie renouvelée des collectivités locales. Elle leur permet d’obtenir des libertés de gestion qu’elles ne possédaient pas jusque-là, notamment la possibilité de faire appel sans mise en concurrence, à des sociétés de droit privé dont elles sont les actionnaires exclusifs. Pourtant, la société publique locale implique par les caractéristiques spécifiques, un régime de l’action publique locale qui reste très marqué par des considérations pro-concurrentielles.

    William Gremaud, La régularisation en droit administratif, thèse soutenue en 2019 à Paris 2 sous la direction de Bertrand Seiller, membres du jury : Gweltaz Éveillard (Rapp.), Daniel Labetoulle, Benoît Plessix et Aude Rouyère  

    La régularisation est une technique ancienne du droit administratif français. D’abord cantonnée à une pratique administrative limitée, relative seulement aux situations de fait découlant de l’exécution des actes unilatéraux, elle a connu un développement considérable au cours des deux dernières décennies, en jurisprudence et en législation. Les techniques de consolidation par correction des vices concernent aujourd’hui des actes, des normes et des situations divers et nombreux. La sécurité juridique, principe cardinal du droit contemporain, est l’instigatrice de cette évolution en ce qu’elle exige que les normes et les situations ne soient pas fragilisées pour des irrégularités dont la commission résulte souvent d’une complexification excessive du droit et auxquelles il est possible de remédier a posteriori. L’essor de la régularisation, et notamment son introduction dans le cours de l’instance en prévention des annulations juridictionnelles, concerne de multiples domaines de l’action administrative — polices de l’urbanisme et de l’environnement, passation des contrats, édification des ouvrages publics, subvention, recouvrement des créances, collecte de données personnelles. La régularisation n’a cependant pas encore fait l’objet d’une consécration générale et demeure un phénomène profondément hétérogène, adapté aux nécessités concrètes de l’action administrative. Dans un tel contexte, la présente étude consiste en une analyse comparée des règles auxquelles chaque technique correctrice est soumise dans le but d’identifier s’il existe — et s’il peut exister — un régime de juridique de la régularisation en droit administratif français.

    Pierre-Adrien Blanchet, La valorisation du patrimoine immatériel des personnes publiques, thèse soutenue en 2018 à Paris 2 sous la direction de Stéphane Braconnier, membres du jury : Philippe Yolka (Rapp.), Marion Ubaud-Bergeron  

    Depuis une dizaine d’années, les personnes publiques prennent conscience du potentiel économique que représente leur "patrimoine immatériel". A l’analyse, celui-ci présente une grande diversité dans sa composition et comprend ainsi tout à la fois des éléments non appropriés et des éléments appropriés, qualifiables de "propriétés publiques immatérielles". Les personnes publiques doivent impérativement trouver un équilibre entre différents impératifs dans la valorisation qu’elles opèrent de leur "patrimoine immatériel". Elles doivent en effet pouvoir en tirer de nouvelles ressources financières en les exploitant tout en en assurant une protection adéquate. Les éléments non appropriés du "patrimoine immatériel" font souvent l’objet de régimes juridiques autonomes qui, dans l’ensemble, permettent aux personnes publiques d’en envisager une valorisation équilibrée. Quant aux propriétés publiques immatérielles, la démonstration se concentrera sur les difficultés rencontrées pour les faire bénéficier du régime de la domanialité – qu’elle soit publique ou privée –, puis sur les options envisageables pour mettre un place un régime juridique susceptible d’en assurer une valorisation optimale.

    Stéphanie Trincal, Le patrimoine intercommunal, thèse soutenue en 2018 à Lyon sous la direction de Hervé de Gaudemar, membres du jury : Charles-André Dubreuil (Rapp.), Laetitia Janicot et Caroline Chamard-Heim    

    Thème souvent oublié des réformes récentes de notre organisation territoriale, le droit patrimonial intercommunal n’est pourtant pas un non-sujet tant les enjeux l’entourant sont essentiels. Essentiels, d’une part, pour l’établissement public de coopération intercommunale et ses membres : exercice optimal des compétences et valorisation des biens sont les principaux défis que permet de relever le droit patrimonial intercommunal. Essentiels, d’autre part, pour l’État et le législateur : parvenir à un exercice cohérent des compétences tout en achevant et rationnalisant la carte intercommunale sans se préoccuper des impacts patrimoniaux paraît difficilement réalisable. Nous sommes donc convaincus que le droit patrimonial intercommunal doit devenir un véritable outil stratégique pour l’ensemble des acteurs de la coopération intercommunale. Si nous ajoutons à ces premières observations la circonstance que les règles composant ce que nous dénommons le droit patrimonial intercommunal ont peu changé depuis 1999 alors même que la coopération intercommunale et le contexte législatif dans lequel ses structures évoluent (l’entrée en vigueur du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques en étant la parfaite illustration) ont connu de nombreux bouleversements, se pencher sur ce droit quelque peu particulier devient une nécessité.

    Hugo Devillers, L'utilisation du bien d'autrui par une personne publique. Recherche sur le statut de personne publique locataire, thèse soutenue en 2017 à Lyon sous la direction de Caroline Chamard-Heim, membres du jury : Philippe Yolka (Rapp.), Philippe Terneyre et Hervé de Gaudemar    

    Les personnes publiques ne sont pas propriétaires de tous les biens qu’elles utilisent. Elles louent ou empruntent souvent les biens nécessaires à l’exercice de leurs missions. L’utilisation du bien d’autrui n’est plus envisagée comme la solution par défaut qu’elle fut longtemps. A cette fin, les personnes publiques optent pour des procédés juridiques multiples. Titulaires de la capacité à contracter, elles concluent des baux civils ou commerciaux, des prêts à usage ou des usufruits conventionnels. Elles peuvent également recourir à des procédés de droit public, tels que les marchés publics de fournitures ou les marchés de partenariat. Enfin, certains mécanismes non-conventionnels permettent également cette déconnexion entre l’usage et la propriété. En vertu d’une prérogative de puissance publique particulièrement exorbitante, l’administration est habilitée à capter unilatéralement un droit d’usage dans le patrimoine d’autrui, via son pouvoir de réquisition, par exemple. L’aptitude unique de l’administration à jouer ainsi sur plusieurs tableaux est la marque de son irréductible spécificité.L’utilisation du bien d’autrui par une personne publique est en principe le support d’une mission ou d’une tâche d’intérêt général. Pour cette raison, son exécution doit respecter les nécessités de l’action publique, ensemble de principes et exigences juridiques qui impliquent que les activités administratives soient mises en œuvre de manière efficace et sans interruption, à l’aide de moyens adaptés et dans de bonnes conditions financières. A cet égard, l’utilisation du bien d’autrui présente des atouts dont l’exercice du droit de propriété est dépourvu, au moins dans deux circonstances. Les besoins de courte durée, qu’ils soient ponctuels ou discontinus, sont mieux assouvis par la location, le prêt à usage, ou la réquisition, que par l’acquisition d’un bien. La même remarque s’applique, avec quelques nuances, à la satisfaction des besoins complexes de l’administration. Mais la difficile adaptation à l’évolution des besoins et la précarité qui caractérise un nombre important de ces techniques juridiques présente le risque d’une certaine perte de maîtrise, qui peut mettre à mal la continuité, la mutabilité, la « qualité » et la « performance » du service public auquel le bien loué est affecté. Dès lors, le droit public est appelé à réagir. Un régime juridique unifié pourrait être appliqué à l’ensemble des biens utilisés par l’administration, quel qu’en soit le propriétaire, dans le cadre de la mise en œuvre d’une activité de service public. Ces règles s’attacheraient à rendre l’utilisation inviolable, abstraction faite de l’instrument juridique qui fonde l’exercice du droit d’usage ou de jouissance par la personne publique.

    Muriel Vrignaud, Les modes non juridictionnels de règlement des litiges administratifs, thèse soutenue en 2016 à Nantes sous la direction de Gilles Dumont et Gweltaz Éveillard, membres du jury : Mathieu Doat (Rapp.), Clément Chauvet  

    L’inflation du contentieux administratif et l’encombrement des juridictions étatiques ont suscité ces dernières années un regain d’intérêt pour la conciliation, la médiation et le recours administratif. Le contexte actuel, marqué par la volonté des pouvoirs publics d’améliorer la qualité des rapports qu’entretient l’administration avec les administrés, est en outre particulièrement propice au développement des modes non juridictionnels de règlement des litiges administratifs. Justice plus humaine, souplesse, rapidité, coût amoindri… en dépit de leurs origines diverses, ces mécanismes présentent en effet de nombreuses vertus communes. Malgré les obstacles propres à la matière, les modes non juridictionnels de règlement des litiges ont su s’adapter aux exigences modernes de la vie administrative. La cohérence de cette notion est toutefois fragilisée par le développement anarchique de ces procédés, et tout particulièrement par la multiplication des recours administratifs préalables obligatoires dont l’objectif – bien différent de celui des procédures facultatives de règlement non juridictionnel des litiges – est avant tout de limiter l’accès au prétoire. Cette prolifération de procédures brouillonnes au mépris des intérêts des administrés nuit par ailleurs à l’image des modes non juridictionnels de règlement des litiges administratifs. Il apparaît donc plus que jamais nécessaire de définir clairement les concepts de conciliation, de médiation et de recours administratif et d’accompagner ces mécanismes d’un certain nombre de garanties afin qu’ils puissent enfin produire leur plein effet.

    Jérémy Raynal, Propriété publique et logement social, thèse soutenue en 2016 à Montpellier sous la direction de Guylain Clamour et Marion Ubaud-Bergeron, membres du jury : Pierre Soler-Couteaux (Rapp.), Yves Jégouzo  

    Saisir la relation de l’État aux utilités qu’un logement social est à même d’offrir, tel est le fondement de cette étude. La relation entre propriété publique et logement social, aisément perceptible en cas de mobilisation des propriétés publiques en vue de la réalisation d’une opération de logement social ou de propriété publique d’un logement social, exige pour être pleinement appréhendée de reconsidérer l’approche de la propriété en droit public, comme elle l’est au demeurant en droit privé. Retenant une approche dite « structurale », la propriété publique est alors entendue, matériellement, comme une chose publique, en raison de la nature publique de la personne qui exerce une maîtrise sur cette chose, elle-même considérée comme une somme d’utilités, et formellement, comme le droit de propriété public, en raison de la nature publique du titulaire de ce droit, lui-même défini comme le pouvoir de jouir et de disposer, sauf sources d’obligations contraires, de toutes les utilités qu’une chose est à même d’offrir. En matière de logement social, l’État est non seulement titulaire d’un droit personnel sur le bailleur de logement social, mais également d’un droit réel passif sur l’habitation locative affectée au service public. Autrement dit, en encadrant le pouvoir de jouir et de disposer du bailleur, l’État se réserve la valeur de l’habitation locative affectée à due proportion du financement public de l’activité de logement social, et cela sans en être formellement propriétaire. Finalement, à l’instar de la large confusion de l’histoire du logement avec l’évolution de la conception de la propriété, l’histoire du logement social se confond largement avec l’évolution proposée de la conception de la propriété publique.

    Christos Kaloudas, Les actes administratifs unilatéraux de régulation, thèse soutenue en 2016 à Paris 2 sous la direction de Yves Gaudemet, membres du jury : Antoine Louvaris (Rapp.), Stéphane Braconnier et Thomas Pez  

    Même si la régulation est associée à l’apparition de nouvelles formes de normativité, les actes administratifs unilatéraux occupent une place importante parmi ses différents outils. Envisagée comme une police spéciale visant la protection de l’ordre public économique, la régulation trouve dans les actes administratifs unilatéraux ses moyens d’exercice naturels. Il y a quatre types d’actes administratifs unilatéraux de régulation : les autorisations d’accès au marché, les actes réglementaires qui fixent les conditions d’exercice de la concurrence en son sein, les actes de règlement des différends et les décisions adoptées en matière de sanction. Au sein du système de régulation par voie d’actes administratifs unilatéraux se rencontrent plusieurs objectifs qui participent à la confection d’un régime inédit. L’étude du régime des actes administratifs unilatéraux de régulation confirme leur spécificité. Celle-ci se manifeste tout au long de leur cycle de vie. Adoptés par des autorités administratives indépendantes, ces actes peuvent être précédés d’une consultation publique, attribués après mise en concurrence des opérateurs ou cédés par leurs titulaires. Les évolutions que connaît leur régime les rapproche du droit souple, au point de rendre parfois difficile la distinction entre les deux instruments pour les opérateurs et le juge, au détriment de la sécurité juridique. Le juge administratif occupe une place centrale au sein du mécanisme de régulation. Confronté à un mécanisme normatif à deux vitesses et aux exigences que pose la régulation, il est amené à faire évoluer ses méthodes de contrôle et à construire progressivement son office de juge de la régulation.

    Elise Mouriesse, La notion de quasi-régie en droit public français, thèse soutenue en 2015 à Paris 2 sous la direction de Gilles J. Guglielmi, membres du jury : Jean-David Dreyfus (Rapp.), Gabriel Eckert et Pascale Idoux  

    Les enjeux de la quasi-régie (traduction française du « contrat « in house » ») sont multiples car elle constitue avant tout une dérogation aux règles de passation des contrats publics. Elle est de ce fait entièrement conditionnée par cette caractéristique et repose sur une combinaison particulière entre plusieurs modalités liées au fonctionnement des prestataires intégrés et aux relations qu’ils entretiennent avec leurs détenteurs. Seules les situations qui ne sont pas susceptibles de porter atteinte au bon fonctionnement du marché peuvent donc être qualifiées de mécanismes interorganiques. La quasi-régie est ainsi clairement distincte d’autres notions, telles les associations transparentes ou les montages artificiels, et constitue une véritable construction juridique légitime que les acteurs du secteur peuvent manier. Sa malléabilité est toutefois révélée par l’étude des modes d’intervention multiples avec lesquels elle est compatible en France : la société publique locale n’est par exemple qu’un moyen parmi d’autres de la mettre en oeuvre. Cette flexibilité est confirmée par le fait que les disciplines financière et fiscale françaises ne se saisissent pas de ce mécanisme, de telle sorte que la quasi-régie ne constitue pas un mode de gestion intermédiaire entre régie et externalisation. La qualité de contrat spécial, plus précisément celle de « contrat interorganique », semble toutefois pouvoir lui être attribuée car la quasi-régie repose sur une combinaison de circonstances contractuelles et institutionnelles spécifiques qui impliquent avant tout des modalités particulières en termes de passation, sans pour autant exclure certaines singularités en matière d’exécution.

    Marie Crespy-De Coninck, Recherches sur les singularités du contentieux de la régulation économique, thèse soutenue en 2015 à Montpellier sous la direction de Pascale Idoux, membres du jury : Martine Lombard (Rapp.), Guylain Clamour et Marie Picard  

    Les particularités supposées des instruments juridiques de la régulation économique pourraient induire la spécificité de son contentieux. Cependant, il n’en est rien : le juge de la régulation recourt aux règles et méthodes classiques du contentieux. Pour autant, les singularités du contentieux de la régulation, en particulier dans sa propension à susciter l’évolution progressive des méthodes juridictionnelles, apparaissent au sein de ce classicisme. Ce contentieux se caractérise en premier lieu par la perturbation qui résulte de la confrontation de la régulation économique et de son contentieux. Dans un premier temps, les particularités notables de certaines autorités de régulation ou de leurs actes révèlent l’inadaptation des classifications contentieuses classiques. Ce n’est que dans un second temps, une fois intégrées à un cadre contentieux classique - ou devenu tel - que les particularités de cette matière autorisent l’adaptation du contrôle juridictionnel aux exigences de la régulation économique. La singularité de ce contentieux apparaît ensuite au regard sa fonction, tant à l’égard de la régulation économique que du contentieux général. Davantage que juger la régulation, le juge y participe pleinement comme partie prenante des processus de régulation économique. Le contentieux de la régulation économique apparaît enfin comme un laboratoire des évolutions du contentieux général. Sans être en lui-même innovant, le contentieux de la régulation économique participe à la rénovation du contentieux général. De surcroît, son caractère transversal offre certaines perspectives quant à la mise en cohérence de contentieux issus d’ordres juridictionnels distincts qui ne peuvent se satisfaire du simple dialogue des juges et entre juges.

    Charles Froger, La prescription extinctive des obligations en droit public interne, thèse soutenue en 2013 à Bordeaux 4 sous la direction de Fabrice Melleray, membres du jury : Jacques Petit (Rapp.), Christophe Radé et Jacques Moreau  

    La prescription extinctive a fait l’objet de nombreuses études en droit privé ou en droit pénal. Elle constitue à l’inverse un angle mort de la recherche en droit public. La réforme opérée en matière civile par la loi du 17 juin 2008, ainsi que le renouveau contemporain du débat sur l’existence d’une théorie générale des obligations publiques, justifient pourtant une analyse approfondie en droit public. Prenant ses racines dans le Code civil, la prescription extinctive tient une place non négligeable dans les rapports obligataires des personnes publiques. La multiplication des prescriptions propres au droit public, notamment en raison d’impératifs budgétaires, oblige toutefois à identifier ce qu’elle recouvre précisément. Fondée sur la sécurité juridique, elle se distingue d’autres mécanismes similaires en emportant l’extinction de l’exigibilité de l’obligation. De ce fait, elle connaît un essor important et s’étend à la plupart des obligations publiques, même si elle doit être conciliée avec la nécessité d’intérêt général d’obtenir le paiement des obligations.Si la prescription extinctive existe bien en droit public, elle a toutefois été adaptée aux caractéristiques propres de cette matière. Bien que le Code civil ait longtemps imposé le recours aux règles du droit privé, le juge administratif n’en avait pas moins conservé une certaine autonomie. En supprimant l’application du droit privé aux rapports obligataires des personnes publiques, la réforme du 17 juin 2008 a rendu le droit public de la prescription autonome. Cette autonomie devrait néanmoins être consolidée par la voie d’une réforme législative, réorganisant les prescriptions disparates, et comblant les lacunes existantes. Une telle intervention serait également l’occasion de constater l’originalité de la prescription extinctive en droit public. Son fonctionnement (point de départ, suspension, interruption, opposition, renonciation, etc.) reste gouverné par de nombreuses spécificités dues à la double appartenance de la prescription aux règles de la légalité administrative et financière. Elle souligne en définitive l’irréductible spécificité du droit public.

    Angeliki Charouli, Les considérations sociales et environnementales dans la passation des marchés publics, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Gérard Marcou et Théodore Fortsakis, membres du jury : Bertrand Du Marais (Rapp.)  

    Moteur incontournable de l’économie publique, les marchés publics ont toujours fait l’objet de revendications diverses, voire opposées. L’efficacité de la gestion budgétaire et la transparence de la vie publique, s’agissant des ordres juridiques nationaux, la libre concurrence et le libre accès de tous les opérateurs économiques facilitant les échanges intracommunautaires, s’agissant du droit européen : tous ont tenté de monopoliser le droit de la commande publique, afin de se réaliser. Dans le même temps, la perspective de l’instrumentalisation de ce droit au service d’objectifs politiques qui ne lui sont pas directement attribués a suscité des intérêts très variés. Or, la question de la conciliation des politiques sociales et environnementales avec les prescriptions de nature principalement économique du droit des marchés publics s’inscrit dans une logique de valorisation de cet instrument juridique et financier. Ces politiques, répondant à la fois à des finalités d’intérêt général et à des objectifs prioritaires du droit communautaire, sont à la recherche de leur rôle et de leurs instruments en matière de marchés publics. Dans un contexte politique mouvant, la superposition des systèmes juridiques résultant des interventions réglementaires des États, en quête de leur pouvoir discrétionnaire dans la planification des leurs politiques, comme des interventions du droit communautaire dans le cadre de sa propre œuvre d’harmonisation des procédures de passation, vient redéfinir le rôle des politiques sociales et environnementales, tant au sein des objectifs endogènes du droit des marchés publics qu’en dehors de son cadre réglementaire, appelé dans ce cas à servir de levier.

    Olivier Chambord, Nouveau droit de l'aménagement : contribution à l'étude des rapports entre acte unilatéral et contrat, thèse soutenue en 2012 à Bordeaux 4 sous la direction de Christian Grellois et Fabrice Melleray, membres du jury : François Brenet (Rapp.)  

    La nouveauté du droit de l’aménagement résulte du renouveau de son objet et de ses enjeux. L’élargissement des finalités d’urbanisme et les restrictions budgétaires des collectivités locales ont rendu nécessaire l’établissement d’un partenariat avec le secteur privé en matière d’aménagement. La logique induite de la réalisation d’une action ou opération d’aménagement s’est dès lors diffusée au sein de l’urbanisme réglementaire et relègue au second plan son origine policière. La mise de la règle au service du projet d’aménagement et la négociation du financement privé des équipements publics par la conclusion d’un projet urbain partenarial rendent floue la frontière des catégories de l’acte unilatéral et du contrat. Une gouvernance horizontale des rapports entre l’administration compétente et les pétitionnaires tend ainsi à se substituer à une logique de commandement. Toutefois, le régime juridique des concessions d’aménagement est actuellement déterminé, sous l’influence du droit communautaire, par ses procédures de dévolution liées à l’existence d’un risque économique à la charge du concessionnaire. Or, cet état du droit est inadapté à la pratique de l’aménagement d’initiative publique. Le risque est inhérent à l’activité économique d’aménagement et ne peut donc constituer un critère d’identification des « concessions publiques » et des « marchés publics » d’aménagement. La complexité et la flexibilité de l’objet d’aménagement nécessitent une appréhension globale que n’autorise pas l’encadrement jurisprudentiel des modifications des contrats de la commande publique. Cependant, l’assimilation de l’objet de la concession à un service d’intérêt économique général permettrait d’élaborer un régime juridique adéquat. Son enjeu économique et sa procédure de dévolution dépendraient étroitement des obligations de service public mises à la charge de l’aménageur. La dimension économique du traité permettrait d’élaborer un régime juridique d’exécution contractuelle fondé sur les risques d’aménagement.

    Vassiliki Kapsali, Les droits des administrés dans la procédure administrative non contentieuse : étude comparée des droits français et grec, thèse soutenue en 2012 à Paris 2 sous la direction de Yves Gaudemet, membres du jury : Eugénie Prévédourou (Rapp.), Théodore Fortsakis, Olivier Schrameck et Bertrand Seiller  

    Reflet du rapport des individus avec le pouvoir public, le droit de la procédure administrative non contentieuse a sensiblement évolué depuis quatre décennies, en France comme en Grèce. Cette évolution, rattachée dans les deux pays à des projets politiques et juridiques de réforme administrative, a pu nourrir la réflexion doctrinale sur l’avènement d’une « démocratie administrative ». Or, l’évolution des règles qui concernent en particulier la procédure d’édiction de décisions individuelles répond toujours à un problème juridique aussi classique que fondamental : celui de la protection des individus vis-à-vis du pouvoir unilatéral de l’administration, dont l’exercice intervient dans la sphère des droits et libertés substantiels. Pour l’exploration de la situation juridique des administrés dans la procédure administrative non contentieuse, la prise en compte de la fonction qu’accomplissent dans cette procédure les droits procéduraux des administrés paraît dès lors nécessaire. La contribution des droits procéduraux, et plus spécialement des droits d’être entendu et à la motivation, à la protection des droits individuels substantiels mis en jeu dans l’opération normatrice de l’administration s’avère être un étalon essentiel pour la détermination de la portée juridique des droits procéduraux en cause. La qualité de ces derniers comme instruments de protection individuelle permet en effet la compréhension cohérente de l’évolution des sources juridiques des droits d’être entendu et à la motivation, de la délimitation du domaine d’application de ces droits et du traitement réservé par les juges français et grec de l’excès de pouvoir aux hypothèses de violation des mêmes droits.

    Sébastien Ferrari, La rétroactivité en droit public français, thèse soutenue en 2011 à Paris 2 sous la direction de Yves Gaudemet, membres du jury : Xavier Prétot (Rapp.), Daniel Labetoulle et Jacques Petit  

    Phénomène répandu, mais mal connu, la rétroactivité consiste à retraiter au présent les effets de droit produits dans le passé. Alors même qu’elle porte atteinte aux situations antérieurement constituées, la rétroactivité connaît des applications nombreuses et disparates en droit public. L’utilisation qu’en font le législateur, l’autorité administrative et le juge obéit à une logique propre à chacun d’eux. Cette disparité se traduit à la fois dans les mécanismes mis en oeuvre et dans les contraintes qui pèsent respectivement sur les acteurs de la rétroactivité. Le polymorphisme du phénomène n’empêche pas de réaliser une théorie générale de la rétroactivité. La notion de rétroactivité, ainsi que la fonction qu’elle est appelée à remplir au sein de l’ordre juridique, présentent une cohérence suffisante pour faire l’objet d’une analyse unitaire. D’abord, la rétroactivité se définit comme l’opération par laquelle l’entrée en vigueur de la norme juridique est anticipée dans le temps. L’action dans le temps des normes juridiques étant fonction de leur structure logique, cette dernière est également un élément constitutif de la notion de rétroactivité. Ensuite, la rétroactivité offre un cadre normatif au sein duquel les effets de droit produits dans le passé vont être retraités en vue d’obtenir un résultat déterminé. La rétroactivité permet à l’autorité publique de réaliser plusieurs opérations normatives sur le passé de l’ordonnancement juridique au cours d’une période déterminée, dite « période intermédiaire ». Ainsi comprise, la rétroactivité assure une triple fonction d’unification, de correction et de stabilisation des effets survenus au cours de cette période intermédiaire.

  • Jean Roos, Le danger en droit public français, thèse soutenue en 2023 à Université Côte dAzur sous la direction de Xavier Latour, membres du jury : Olivier Renaudie (Rapp.), Cécile Guérin-Bargues (Rapp.), Marc Guerrini et Bertrand Warusfel  

    Envisagée par les théoriciens de l'État comme fondant le contrat social, la fin de l'état de nature n'a paradoxalement pas chassé le danger du sein de la société. Les risques environnementaux, les périls sanitaires, ou les menaces nées du terrorisme et d'ingérences étrangères peuvent notamment s'observer aux niveaux national et local. La collectivité est alors au défi d'y répondre tout en garantissant les principes de la démocratie libérale et de l'état de droit. La notion de danger, intégrée dans des instruments fondant à la fois le pouvoir et la défense des libertés, peut alors être analysée pour en comprendre les contours et le contenu en droit public. La proposition est alors de considérer cette notion comme reflétant une situation autant qu'une condition. En tant que situation, le danger permet de comprendre les relations qui unissent l'ordre public, l'intérêt général et les intérêts fondamentaux de la Nation. En tant que condition, le danger permet à la puissance publique une modulation entre l'exceptionnel, le dérogatoire et le droit commun, mais également entre la réparation, l'abstention et l'action.

    Salem Ait Youcef, La loi type de la CNUDCI sur la passation des marchés publics et la réglementation algérienne des marchés publics, thèse soutenue en 2022 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Hervé Synvet, membres du jury : Xavier Boucobza et Daniel Cohen  

    A l’instar des pays en voie de développement, l'Algérie n'est pas restée à l'écart de l'influence des standards internationaux. Chemin faisant, l’Algérie est passé d'une ouverture contrainte sous la pression des institutions internationales à la recherche d'une maîtrise de cette ouverture, qui n'a pas manqué de toucher même le droit des marchés publics. Cette influence est désormais totalement assumée par les rédacteurs de la nouvelle réglementation sur les marchés publics dont l'exposé des motifs déclare expressément que : "La révision de la réglementation des marchés publics répond essentiellement à l'exigence de s'inspirer des standards internationaux ainsi que les recommandations des institutions internationales".Tout porte à croire qu'en évoquant les standards internationaux dans l'exposé des motifs de la nouvelle réglementation sur les marchés publics, le législateur algérien vise principalement, voire même exclusivement, la loi type de la CNUDCI sur les marchés publics, d'autant plus que l'Algérie a été élue membre de cette Commission pour quatre mandats s'étalant sur trois périodes distinctes: (1983-1989), (1995- 2001) et (2004- 2016). L’ouverture de la réglementation algérienne aux sources internationales, notamment les standards internationaux, et plus particulièrement la loi type de la CNUDCI sur la passation des marchés publics, présente une thématique très importance à étudier de par notamment sa complexité et, surtout, son universalité. La complexité réside justement dans cette problématique liée au fait qu'un pays en voie de développement (Algérie), puisse faire le choix de recourir aux dispositions d'un standard international (la loi type de la CNUDCI) dans un domaine aussi stratégique et névralgique que la commande publique.

    Dionysios Kelesidis, Recherche comparative sur la notion de pouvoir adjudicateur et d'entité adjudicatrice, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Laurent Richer, membres du jury : François Lichère (Rapp.), Jean-Marc Peyrical (Rapp.)  

    Les notions de pouvoir adjudicateur et d'entité adjudicatrice délimitent le champ d'application personnel de la réglementation européenne des marchés passés respectivement dans les domaines classiques de l'activité administrative et dans certains secteurs d'utilité publique organisés en réseau. Ces notions sont définies selon une approche fonctionnelle qui soulève des interrogations au regard de différents concepts du droit interne. L'étude de trois exemples représentatifs, à savoir le droit français, le droit allemand et le droit anglais, permet de mettre en évidence ces problèmes qui peuvent être synthétisés autour de deux thématiques: la forme juridique de l'acheteur et sa dépendance à l'égard des pouvoirs publics. D'une part, il s'agit d'étudier les incidences de la nature publique ou privée et, plus généralement, de Ia personnalité morale d'une entité sur la mise en œuvre en droit interne des notions de pouvoir adjudicateur et d'entité adjudicatrice. D'autre part, il s'agit d'examiner, à partir de l'interprétation jurisprudentielle de ces notions mais aussi de certaines réglementations nationales spéciales, dans quelle mesure l'activité de différents organismes et les liens, notamment économiques, qu'ils entretiennent avec les pouvoirs publics justifient de les soumettre à la réglementation de marchés publics.

    Sophie Lière, L'innovation technologique dans les contrats publics d'affaires, thèse soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Stéphane Braconnier, membres du jury : Guylain Clamour (Rapp.), Hélène Hoepffner (Rapp.), Nil Symchowicz  

    Sous l’impulsion du droit de l’Union européenne, les contrats publics d’affaires ont vocation à promouvoir l’innovation technologique. Les objectifs multiples qui leur sont assignés, particulièrement l’ouverture à la concurrence, les empêche néanmoins d’être des vecteurs efficaces d’innovation, au stade de leur formation. Il appartient en revanche aux parties de construire leur relation contractuelle en tenant compte des caractéristiques de l’innovation, telles que l’évolutivité et la performance. C’est donc le contrat, comme instrument de prévision, qui représente un moyen efficace d’encouragement à innover.

    François Blanc, Les engagements dans le droit français des concentrations, thèse soutenue en 2012 à Paris 2 sous la direction de Yves Gaudemet, membres du jury : Martine Lombard, Antoine Louvaris et Gilbert Parleani  

    De prime abord, le droit des concentrations illustre le rôle moderne joué par l’État dans l’économie : il ne s’agit plus de construire les marchés, mais de contrôler ponctuellement un ou plusieurs opérateur(s) en particulier. L’État libéral soumet ainsi à autorisation préalable les rapprochements d’entreprises, afin de vérifier que ceux-ci ne portent pas atteinte à la concurrence. Pourtant, dans le silence de la loi, tout se passe comme si l’administration se servait de la concentration comme d’un vecteur d’une réorganisation des marchés. Le procédé est d’autant plus subtil qu’il implique étroitement les entreprises elles-mêmes : tout repose sur les « engagements » que celles-ci proposent à l’administration dans le but de prévenir les effets anticoncurrentiels de leur projet. Car ces engagements connaissent une mutation juridique décisive : une fois émis, ils deviennent une mesure de police économique, incorporée dans l’autorisation administrative. Le procédé, développé à l’époque de l’économie administrée, dénote la constance du droit français par-delà la variation des objectifs économiques. Or, ces engagements contraignent les parties à la concentration, d’une part dans leurs actes avec d’autres opérateurs sur le marché et, d’autre part, dans leurs rapports à l’administration : ils orientent l’action de la concentration vis-à-vis des tiers tout en prolongeant le contrôle administratif. Incorporant les engagements dans son acte, l’administration modifie puis surveille les relations entre les parties et les tiers à l’opération. Aussi, son intervention se déplace, ratione temporis, de la concentration en projet à la concentration réalisée, et, ratione personae, des parties à l’opération aux tiers. Elle se déplace en somme de la concentration vers le marché. S’il ne s’agit donc plus, comme par le passé, de construire directement le marché, l’administration utilise désormais à cette fin les entreprises soumises à son autorisation.

    Clément Chauvet, Le pouvoir hiérarchique, thèse soutenue en 2011 à Paris 2 sous la direction de Yves Gaudemet, membres du jury : Hélène Pauliat, Jean-Jacques Bienvenu et Aude Rouyère  

    L’étude du pouvoir hiérarchique impose une approche basée sur sa fonction, en ce qu’elle est profondément liée à la théorie de la personnalité publique et à l’aménagement des compétences au sein des structures administratives. Ce préambule permet d’en identifier les caractères particuliers et de le définir comme un moyen d’unification de volonté au sein des personnes publiques. D’un point de vue théorique, il est un pouvoir inconditionné affectant l’ensemble de l’activité de subordonnés, qu’elle se traduise par la réalisation d’actes juridiques ou d’opérations matérielles. À travers des prérogatives d’instruction, de correction et de substitution, qui chacune en constitue un aspect particulier, il permet aux supérieurs de commander et contrôler. Cependant, et au-delà de ces instruments, le pouvoir hiérarchique conserve la réelle unité que lui donne sa fonction particulière. Cela ne signifie pas qu’il ne soit pas sujet à variation selon les habilitations respectives du supérieur et du subordonné, par exemple en conséquence de procédés de déconcentration ou de délégation qui peuvent venir limiter certaines de ses manifestations. Inversement, c’est parfois l’altération du pouvoir hiérarchique lui-même qui révèle un aménagement particulier de l’exercice des compétences. De plus, il faut envisager le pouvoir hiérarchique au-delà de la relation entre supérieur et subordonné. Si celle-ci présente des spécificités et s’adjoint des garanties non hiérarchiques nécessaires à son efficacité, le pouvoir hiérarchique joue également un rôle, en droit comme en fait, à l’égard des administrés, ce qui relativise la distinction parfois faite entre légalité intérieure et légalité générale.

    Josiane Ntsadi Massika, La place du service public au sein du marché unique de l'énergie, thèse soutenue en 2011 à Poitiers sous la direction de Renan Le Mestre  

    La place du service public au sein du marché unique de l'énergie est à déterminer à travers les conditions de l'ouverture de ce secteur à la concurrence commnautaire. Pendant longtemps, le droit de l'Union Européenne ne s'en est pas préoccuppé. La Commission européenne et la Cour de justice de l'Union Européenne ont réussit à saisir la question par le biais des règles de la concurrence. À partir de l'Acte unique européen du 17 février 1986, s'est enclenché un processus qui devait aboutir à l'oeuvre des directives concernant des règles communes pour le marché intérieur de l'électricité et le gaz naturel. Plus qu'un mécanisme, la construction d'un marché unique de l'énergie est un combat politique mené par les Institutions de l'Union Européenne. . .