François Priet

Professeur émérite
Droit public.
Faculté de Droit, d'Economie et de Gestion

Centre de Recherche Juridique Pothier
  • THESE

    La décentralisation de l'urbanisme : essai sur la réforme de 1983-1985, soutenue en 1992 à Orléans sous la direction de Henri Jacquot

  • François Priet, Jacques Ferstenbert, Paule Quilichini, Armelle Treppoz-Bruant, Droit des collectivités territoriales, 3e éd., Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2024, Hypercours Dalloz, 888 p.  

    Le droit des collectivités territoriales est en constante évolution. Cet ouvrage en analyse les notions de base par une approche doctrinale renouvelée (décentralisation, libre administration, collectivité territoriale). Il aborde de façon approfondie les principaux thèmes de la discipline : les organes (délibérants, exécutifs, consultatifs), les acteurs (élus, fonctionnaires, citoyens), les moyens (financiers, juridiques, matériels), la diversité des compétences, les responsabilités encourues (administrative, pénale) et les contrôles sur les actes et les personnes. Cette édition rend compte des plus récentes réformes (loi Engagement et Proximité de 2019, loi 3DS du 21 février 2022, etc.). Il donnera ainsi satisfaction aux étudiants de Licence et de Master et aux candidats aux concours de catégorie A et A + de la fonction publique, aussi bien qu'aux élus et aux cadres des collectivités territoriales.

    François Priet, Henri Jacquot, Soazic Marie, Droit de l'urbanisme, 9e éd., Dalloz, 2022, Précis, 1455 p. 

    François Priet, Philippe Tanchoux, Les labels dans le domaine du patrimoine culturel et naturel, Presses universitaires de Rennes et Cairn, 2022, L'Univers des Normes  

    Discrètement apparu dans les années soixante, le recours à la technique du label en matière de patrimoine connaît depuis quelques années une croissance spectaculaire. Cet ouvrage analyse la dimension juridique et institutionnelle du label et montre l'originalité française par rapport aux pratiques étrangères. Il identifie le label appliqué au patrimoine pour le distinguer d'autres procédés tels que le classement ou la marque. Il apprécie son usage comme technique alternative de protection du patrimoine et relativise la portée des labels auprès des acteurs du patrimoine et des publics

    François Priet, Philippe Tanchoux (dir.), Les labels dans le domaine du patrimoine culturel et naturel: [actes du colloque tenu à Orléans en décembre 2016, dans le cadre de l'ARD Intelligence des patrimoines, soutenu par la région Centre-Val de Loire], Presses Universitaires de Rennes, 2020, Collection L'Univers des normes, 537 p.  

    La 4e de couverture indique : "Discrètement apparu dans les années soixante, le recours à la technique du label en matière de patrimoine, issue à l'origine du domaine de l'activité économique, connaît depuis quelques années une croissance spectaculaire. Ces labels peuvent être d'origine étatique mais ils émanent aussi d'initiatives locales (Petites Cités de caractère), ou privées (Vieilles Maisons françaises), parfois relayées par la puissance publique (label Fondation du patrimoine). Le droit international et européen n'est pas en reste avec l'inscription Patrimoine mondial de l'Unesco, les labels Géoparc, Patrimoine européen... Ce succès se concrétise aussi par la diversité des patrimoines concernés, tant dans les domaines culturel (Maisons des illustres) que naturel (Grand Site de France, Jardin remarquable). De fait, l'utilisation de la technique du label illustre l'ouverture du champ patrimonial, les mutations qui affectent la notion même de patrimoine, et l'effort renforcé de valorisation dont il fait l'objet. Cet ouvrage analyse la dimension juridique et institutionnelle du label et montre l'originalité française par rapport aux pratiques étrangères. Il identifie le label appliqué au patrimoine pour le distinguer d'autres procédés tels que le classement ou la marque. Il apprécie son usage comme technique alternative de protection du patrimoine et relativise la portée des labels auprès des acteurs du patrimoine et des publics."

    François Priet, Soazic Marie, Henri Jacquot, Droit de l’Urbanisme (8ème édition), 8e éd., Dalloz, 2019, Précis, 1364 p. 

    François Priet, Henri Jacquot, Soazic Marie, Droit de l'urbanisme, 8e éd., Dalloz, 2019, Précis  

    Présentation de l'éditeur : "Le droit de l’urbanisme est assurément un droit touffu, marqué par d’incessantes réformes législatives. Mais c’est aussi, et d’abord, un droit vivant. Depuis la loi Solidarité et renouvellement urbains du 13 décembre 2000, le droit de l’urbanisme s’efforce d’être au service de l’objectif du développement durable, ce que confirme la récente loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018. Tout en étant un droit de police, marqué par l’unilatéralité, il sait également s’ouvrir à la négociation et au contrat avec les opérateurs privés. La loi ELAN s’inscrit dans cette démarche en créant les contrats de projet partenarial d’aménagement. Ce Précis, à l’instar des éditions précédentes, devrait être utile à la fois aux étudiants, aux magistrats et avocats, ainsi qu’aux professionnels de l’immobilier"

    François Priet, David Renders, Jacqueline Morand-Deviller, Michel Pâques, David Renders (dir.), Le contentieux de l'urbanisme en Europe: colloque biennal de l'Association internationale de droit de l'urbanisme, Liège, 18-19 septembre 2015, 30e éd., GRIDAUH, 2017, Les cahiers du GRIDAUH ( Série droit comparé ), 410 p. 

    François Priet, Jacques Ferstenbert, Paule Quilichini, Droit des collectivités territoriales (2e édition), 2e éd., Dalloz, 2016, Hypercours Dalloz, 845 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit des collectivités territoriales est en constante évolution. Cet ouvrage en analyse les notions de base par une approche doctrinale renouvelée (décentralisation, libre administration, collectivité territoriale). Il aborde de façon approfondie les principaux thèmes de la discipline : les organes (délibérants, exécutifs, consultatifs), les acteurs (élus, fonctionnaires, citoyens), les moyens (financiers, juridiques, matériels), la diversité des compétences, les responsabilités encourues (administrative, pénale) et les contrôles sur les actes et les personnes. Cette édition rend compte enfin des plus récentes réformes (Loi NOTRe du 7 août 2015 ; ordonnance du 23 juillet 2015...). Il donnera ainsi satisfaction aux étudiants de Licence et de Master et aux candidats aux concours de catégorie A et A + de la fonction publique, aussi bien qu'aux élus et aux cadres des collectivités territoriales."

    François Priet, Jacques Ferstenbert, Paule Quilichini, Droit des collectivités territoriales, 2e éd., Dalloz, 2016, HyperCours  

    Présentation de l'éditeur : "Mise à jour des évolutions jurisprudentielles et législatives (notamment Loi NOTRe et organisation du Grand Paris). Le droit des collectivités territoriales est en constante évolution. Cet ouvrage en analyse les notions de base par une approche doctrinale renouvelée (décentralisation, libre administration, collectivité territoriale). Il aborde de façon approfondie les principaux thèmes de la discipline : les organes (délibérants, exécutifs, consultatifs), les acteurs (élus, fonctionnaires, citoyens), les moyens (financiers, juridiques, matériels), la diversité des compétences, les responsabilités encourues (administrative, pénale) et les contrôles sur les actes et les personnes"

    François Priet, Henri Jacquot, Droit de l’Urbanisme (7ème édition), 7e éd., Dalloz, 2015, Précis Dalloz ( Droit public-Science politique ), 1248 p. 

    François Priet, Etienne Fatôme, Yves Jégouzo, Henri Jacquot, Étienne Fatôme (dir.), La planification territoriale stratégique : études en l’honneur de Jean-Pierre Lebreton, 29e éd., GRIDAUH et La Documentation française, 2015, Les cahiers du GRIDAUH ( Série Droit comparé ), 381 p. 

    François Priet, David Renders, Jacqueline Morand-Deviller, Thierry Tanquerel, Le renouvellement urbain en Europe, 27e éd., GRIDAUH, 2015 

    François Priet, Henri Jacquot, Droit de l'urbanisme, 7e éd., Dalloz, 2015, Précis 

    François Priet, François Priet, Philippe Tanchoux, Philippe Tanchoux (dir.), Val de Loire, patrimoine mondial: identité, protection, valorisation, Presses universitaires de Rennes, 2014, Collection "L'univers des normes", 243 p.  

    "Inscrit depuis 2000 sur la liste du Patrimoine mondial culturel et naturel prévue par la Convention UNESCO de 1972, le Val de Loire est de par son étendue (280 km de long) le plus imposant site français labellisé. Or la notion de bien relevant du patrimoine mondial soulève des problématiques en partie différentes et donc assez largement inédites par rapport aux procédures de protection du patrimoine culturel telles que notre législation les appréhende. Élément déterminant pour classer les biens au titre du Patrimoine Mondial, la notion de « Valeur Universelle Exceptionnelle » (V.U.E.) oblige les Etats dont les biens sont labellisés à définir précisément sur la base de la convention de 1972 leurs qualités intrinsèques qui justifient ce label prestigieux. La détermination de la V.U.E. du site du Val de Loire conduit à interpréter le champ du patrimoine à protéger de manière dynamique et extensive (châteaux classés, villes historiques et villages des bords de Loire, éléments d'architecture fluviale liés à la navigation ou aux autres activités qui complètent les données paysagères du fleuve). Elle invite également à s'interroger sur l’articulation possible entre les composantes de cette V.U.E. avec d’autres éléments, témoignages de nouveaux processus de patrimonialisation, tels que le patrimoine immatériel, le patrimoine naturel, industriel, etc. Mais les notions de Patrimoine mondial et de V.U.E. appliquées au Val de Loire peinent à se construire juridiquement, et ce alors même que les procédures de protection ne manquent pas. Le plan de gestion adopté en 2012 risque de s’insérer avec difficulté dans les dispositifs existants. Enfin l’enjeu de conservation des patrimoines culturel et naturel n’est pas exclusif. La labellisation doit également engendrer des actions de valorisation économique au sens large des territoires concernés." résentation de l'éditeur

    François Priet, Yves Jégouzo, Maurice Carraz (dir.), Du logement social à l’habitat: Les Offices cent ans après la loi Bonnevay, Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat (GRIDAUH), 2014, Les cahiers du GRIDAUH ( Série Droit de l'habitat ), 149 p.   

    François Priet, Jacques Ferstenbert, Paule Quilichini, Droit des collectivités territoriales, Dalloz, 2009, HyperCours, 756 p.   

    François Priet, Henri Jacquot, Droit de l’Urbanisme (6ème édition), 6e éd., Dalloz, 2008, Précis Dalloz ( Droit public-Science politique ), 978 p. 

    François Priet, Henri Jacquot, Droit de l'urbanisme, 6e éd., Dalloz, 2008, Précis 

    François Priet (dir.), Mélanges en l'honneur de Henri Jacquot, Presses universitaires d'Orléans, 2006, 616 p. 

    François Priet, Henri Jacquot, Droit de l'urbanisme, 5e éd., Dalloz, 2004, Précis ( Droit public, science politique ), 913 p. 

    François Priet, Henri Jacquot, Droit de l'urbanisme, 4e éd., Dalloz, 2001, Précis ( Droit public, science politique ), 815 p. 

    François Priet, La décentralisation de l'urbanisme: essai sur la réforme de 1983-1985, LGDJ, 1995, Bibliothèque de droit de l'urbanisme et de l'environnement, 446 p.   

  • François Priet, « Chapitre 01. Le "bloc de constitutionnalité" », in Charité, Maxime, Duclos, Nolwenn, Eddazi, Fouad (dir.), Orléans par le droit administratif à l'ombre de MACAREL & CORMENIN, Editions L'Epitoge, 2021, pp. 33-44 

    François Priet, « Rapport de synthèse », in CHROME (Nîmes) (dir.), Droit nucléaire : la santé environnementale : journée d'étude du 18 octobre 2018, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2019, pp. 139-148 

    François Priet, « Les nouveaux outils de l’aménagement créés par la loi ELAN », in GRIDAUH, Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat (dir.), Droit de l'aménagement, de l'urbanisme, de l'habitat : 2019 : textes, jurisprudence, doctrine et pratiques, Éditions Le Moniteur, 2019, pp. 57-69 

    François Priet, « Principe d’égalité et différenciations territoriales », in Institut du Droit de l'Espace, des Territoires, de la Culture et de la Communication (Toulouse), Association française de droit des collectivités locales, Groupement de recherches sur l'administration locale en Europe (France) (dir.), Constitution et collectivités territoriales : réflexions sur le 60e anniversaire de la Constitution, LexisNexis, 2019, pp. 61-71 

    François Priet, « Rapport français « Patrimoine architectural, sites et paysages saisis par le droit de l’urbanisme » », in David Renders, Jasqueline Morand-Deviller, Judith Gifreu Font, Association internationale de droit de l'urbanisme. Colloque (2017 ; Barcelone, Espagne). (dir.), Patrimoine architectural, sites et paysages saisis par le droit de l'urbanisme = Architecturical heritage, sites and landscapes seized by Urban Law, Bruylant, 2019, pp. 327-358 

    François Priet, « Rédaction des entrées : Abattage d’arbres, Bois, Certificat d’urbanisme, Certificat de projet, Chalet d’alpage, Commission de conciliation, Compatibilité, Compatibilité limitée, Concession de port de plaisance, Conchyliculture, Conformité, Constructibilité limitée, Coupe, Défrichement, Directives d’aménagement national, Directives territoriales d’aménagement, Directives territoriales d’aménagement et de développement durable, Economie générale, Espaces boisés classés, Espaces verts, Estuaires, Etang, Extension de l’urbanisation, Forêts, Hameau, Lac, Littoral, Massifs, Montagne, Note de renseignement d’urbanisme, Parties urbanisées, Piste de ski, Plage, Port de plaisance maritime, Prescriptions particulières de massif, Prise en compte, Reboisement, Remontées mécaniques, Rivage de la mer, Servitude de passage sur le littoral, Ski, Stratégie nationale pour la mer et le littoral, Surface hors œuvre, Surface utile, Trait de côte [gestion du], Unité touristique nouvelle », in Jégouzo, Yves, Foulquier, Norbert (dir.), Dictionnaire du droit de l'urbanisme : dictionnaire pratique, Editions Le Moniteur, 2019 

    François Priet, « Les outils au service de la déontologie », Du droit dur au droit souple : [Colloque du 7 décembre 2018, à l'Université d'Orléans, UFR Collégium Droit, Économie, Gestion], Université d'Orléans, UFR Collégium Droit, Économie, Gestion, 2019 

    François Priet, « Planification urbaine et activité agricole : les enjeux écologiques », in GRIDAUH, Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat (dir.), Droit de l'aménagement, de l'urbanisme, de l'habitat : 2018 : textes, jurisprudence, doctrine et pratiques, Editions Le Moniteur, 2018, pp. 51-59 

    François Priet, « Protection des sites et urbanisation : compatibilité ou phagocytose ? », in Pierre Serrand, Piotr Szwedo (dir.), L’injusticiabilité : émergence d’une notion ? Etudes publiées en hommage au Professeur Jacques Leroy, Biblioteka Jagiellońska, 2018, pp. 21-35 

    François Priet, « Enjeux et défis de la nouvelle planification régionale de l’aménagement du territoire », in Badara Fall, Alioune (dir.), Itinéraires du droit et terres des hommes. Mélanges en l’honneur de Jean-Marie Breton, Mare & Martin, 2017, pp. 995-1012 

    François Priet, « L’exécution forcée, parangon ou mythe de la contrainte en droit administratif ? », in Calzolaio, Ermanno, Serrand, Pierre (dir.), La contrainte en droit : échanges franco-italiens / The constraint in law : French-Italian exhanges, Lit, 2017, pp. 55-66 

    François Priet, « Le plan local d’urbanisme : un PPR supplétif ou un document-cadre », in GRIDAUH, Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat, Jacquot, Henri, Lebreton, Jean-Pierre (dir.), Droit de l'aménagement, de l'urbanisme, de l'habitat, Editions Le Moniteur, 2017, pp. 27-37 

    François Priet, « Rapport français : Le contentieux de l’urbanisme », in David Renders, Jacqueline Morand-Deviller, Michel Paques, François Priet (dir.), Le contentieux de l’urbanisme en Europe : colloque biennal de l'Association internationale de droit de l'urbanisme, Liège, 18-19 septembre 2015, GRIDAUH, 2017, pp. 211-234 

    François Priet, « Le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme »: les débuts de la planification stratégique au niveau intercommunal, in GRIDAUH : Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat (dir.), La planification territoriale stratégique : entre droit souple et droit dur. Etudes en l’honneur de Jean-Pierre Lebreton, GRIDAUH, 2015, pp. 265-276 

    François Priet, « Chances et défis de la décentralisation », in Balthasar, Alexander, Pichler, Johannes W. (dir.), Multilevel Governance - from local communities to a true European community : Proceedings of the Conference on European Democracy 2014, Berliner Wissenschafts-Verlag, 2015, pp. 120-130 

    François Priet, « L’Etat urbaniste à l’heure de la décentralisation »: Présentation d’ensemble, in Lebreton, Jean-Pierre (dir.), L’Etat urbaniste : de Versailles au Grand Paris, GRIDAUH Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat, 2015, pp. 45-59   

    François Priet, Rozen Noguellou, « Rapport français : Droit et politique du renouvellement urbain en Europe », in David Renders, Jacqueline Morand-Deviller, Thierry Tanquerel, GRIDAUH : Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat (dir.), Le renouvellement urbain en Europe : colloque biennal de l'Association internationale de droit de l'urbanisme, Bucarest, 20 et 21 septembre 2013, GRIDAUH, 2015, pp. 197-220 

    François Priet, « Rapport français : La contractualisation dans le droit de l’urbanisme en Europe », in Thierry Tanquerel, Jacqueline Morand-Deviller, Fernando Alves Correia (dir.), La contractualisation dans le droit de l'urbanisme : colloque biennal de l'Association internationale de droit de l'urbanisme (AIDRU), Coimbra, 23-24 septembre 2011, GRIDAUH, 2014, pp. 193-226 

    François Priet, « La réforme du contentieux de l’urbanisme par l’ordonnance du 18 juillet 2013 et les textes subséquents », in Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat (GRIDAUH ) (dir.), Droit de l'aménagement, de l'urbanisme, de l'habitat : 2014 : textes, jurisprudence, doctrine et pratiques, Éditions Le Moniteur, 2014, pp. 45-59 

    François Priet, « Acteurs privés et protection patrimoniale : entre association et partenariat », in yun xia Wang (dir.), Le régime juridique de la participation du public à la protection du patrimoine culturel = Gong zhong can yu wen hua yi chan bao hu de fa lü ji zhi, Wen wu chu ban she, 2014, pp. 14-30 

    François Priet, « De la justiciabilité limitée du principe de précaution », in Pierre Serrand, Piotr Szwedo (dir.), L'injusticiabilité : échanges franco-polonais : [actes du colloque organisé le 19 octobre 2013 par l'Université Jagellonne de Cracovie, École de droit français], Mare & Martin, 2014, pp. 85-103 

    François Priet, « Les défis de la protection : diversité des procédures, éparpillement des acteurs », in Tanchoux, Philippe, Priet, François (dir.), Val de Loire, patrimoine mondial : identité, protection, valorisation, Presses universitaires de Rennes, 2014, pp. 99-118 

    François Priet, « De la densification à la dédensification normatives. »: Remarques sur les évolutions du droit français de l’urbanisme, in Thibierge, Catherine (dir.), La densification normative : découverte d'un processus, Mare & Martin, 2013, pp. 553-568 

    François Priet, « Pouvoir discrétionnaire et contrôle juridictionnel des procédures de protection des milieux, ressources et espaces naturels », in Jakimowicz, Wojciech, Serrand, Pierre (dir.), Le pouvoir discrétionnaire : regards croisés franco-polonais, Mare & Martin, 2013, pp. 93-109 

    François Priet, « PLU et risques », in Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat (GRIDAUH) (dir.), La dimension juridique de l’écriture du plan local d’urbanisme, GRIDAUH, 2013, pp. 833-859 

    François Priet, « France, rapport national », in Tanquerel, Thierry, Jégouzo, Yves, Morand-Deviller, Jacqueline, Lebreton, Jean-Pierre, Association internationale de droit de l'urbanisme (dir.), Risque et droit de l'urbanisme en Europe : colloque biennal de l'association internationale de droit de l'urbanisme (AIDRU), Thessalonique, 18 et 19 septembre 2009, GRIDAUH, 2011, pp. 185-213 

    François Priet, « Droit de la concurrence et compétence juridictionnelle : vers l'inextricable ? », in Serrand, Pierre (dir.), Le droit de la concurrence au carrefour du droit communautaire et des droits internes, français et polonais, privés et publics : actes du séminaire franco-polonais de Cracovie du 23 avril 2010, Drukarnia Pijarow, 2010, pp. 89-115 

  • François Priet, « Le plan local d'urbanisme, vingt ans après », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°42, p. 2411   

    François Priet, « De la lisibilité de l'action de l'Etat », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°33, p. 1873   

    François Priet, « Avant-propos », Droit et ville, 2020, n°1, pp. 95-98 

    François Priet, « Le projet stratégique et opérationnel élaboré par un établissement public d'aménagement », Actualité juridique Droit administratif, 2017, n°43, p. 2482   

    François Priet, « La limitation de l'exception d'illégalité du fait des vices entachant la concertation », Actualité juridique Droit administratif, 2017, n°26, p. 1515   

    François Priet, « Labels : une typologie incertaine », Juris art etc. : le mensuel du droit et de la gestion des professionnels des arts et de la culture, 2016, n°41, p. 21   

    François Priet, « La rénovation du règlement du plan local d'urbanisme », Revue française de droit administratif, 2016, n°05, p. 863   

    François Priet, « Urbanisme et discrimination », Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux , 2016, pp. 11-20    

    Envisagée en tant que « traitement différencié, inégalitaire, appliqué à des personnes sur la base de critères variables », la notion de discrimination est en quelque sorte l’hydre que toute pensée juridique entend combattre, du moins en principe. Les juristes représentant toutes les branches du droit sont enrôlés dans ce combat, qu’il s’agisse du spécialiste de droit de la consommation, du travailliste réfléchissant sur le contenu du contrat de travail ou, last but not least, de l’administra...

    François Priet, « La restructuration de La Samaritaine : la légalité du permis de construire », Revue française de droit administratif, 2015, n°04, p. 817   

    François Priet, « Les principes régissant l’attribution des compétences en matière d’urbanisme », Construction - Urbanisme : l'actualité juridique et fiscale de l'immobilier, 2015, n°11, pp. 8-13   

    François Priet, « De l'utilisation du référé dans le contentieux de l'expropriation », Actualité juridique Droit administratif, 2015, n°10, p. 583   

    François Priet, « Le nouveau plan local d'urbanisme », Revue française de droit administratif, 2014, n°03, p. 557   

    François Priet, « De l'office du juge en matière d'annulation partielle d'une autorisation d'urbanisme », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°03, p. 180   

    François Priet, « La réforme de la définition de la surface de plancher », Actualité juridique Droit administratif, 2012, n°12, p. 630   

    François Priet, « L'urbanisme est-il soluble dans le contrat ? », Actualité juridique Droit administratif, 2011, n°40, p. 2157   

    François Priet, « La conciliation des délais de retrait des autorisations d'urbanisme et de recevabilité du déféré préfectoral », Actualité juridique Droit administratif, 2011, n°34, p. 1971   

    François Priet, « Expropriation et mécanismes voisins », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2011, n°2071, pp. 21-26   

    François Priet, « Quelles nouvelles compétences pour les nouveaux territoires locaux ? », Bulletin juridique des collectivités locales, 2011, n°1, pp. 2-10 

    François Priet, « Mort d'un (du) concours ? », Actualité juridique Droit administratif, 2009, n°28, p. 1513   

    François Priet, « Le contexte législatif », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2009, n°0708, p. 503   

    François Priet, « Une réelle clarification des règles applicables à l'instruction des autorisations d'urbanisme », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°05, p. 237   

    François Priet, « La demande de permis de construire », 2007, pp. 49-68    

    Priet François. La demande de permis de construire. In: Droit et Ville, tome 64, 2007. Colloque : La réforme des autorisations d’urbanisme. Qu’est-ce qui change ? (Toulouse, 26 avril 2007) pp. 49-68.

    François Priet, « Préemption et développement de l'activité d'une entreprise », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2006, n°09, p. 650   

    François Priet, « Responsabilités respectives de la commune et de l'Etat du fait d'une avalanche », Actualité juridique Droit administratif, 2005, n°14, p. 785   

    François Priet, « La révision d'urgence des plans locaux d'urbanisme », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2002, n°04, p. 296   

    François Priet, « La loi du 4 mars 2002 validant certains plans d'occupation des sols intercommunaux n'est pas contraire à l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme », Actualité juridique Droit administratif, 2002, n°06, p. 552   

    François Priet, « Inconventionnalité du dispositif de régulation cynégétique de la loi Verdeille », Actualité juridique Droit administratif, 1999, n°11, p. 922   

    François Priet, « Le nouveau régime de la zone des cinquante pas géométriques dans les départements d'outre-mer », Revue française de droit administratif, 1997, n°06, p. 1166   

    François Priet, Maurice Bourjol, Bénédicte Delaunay, Henri Jacquot, Bernard Lerousseau [et alii], « Le nouveau droit des paysages : Les instruments juridiques d'une politique », 1995, pp. 455-530    

    Bourjol Maurice, Delaunay Bénédicte, Jacquot Henri, Lerousseau Bernard, Lusson-Lerousseau Nicole, Priet François. Le nouveau droit des paysages : Les instruments juridiques d'une politique. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 15, 1995. pp. 455-530.

    François Priet, « 6. La décentralisation de l'urbanisme — Bilan et perspectives », 1992, pp. 87-107    

    Priet François. 6. La décentralisation de l'urbanisme — Bilan et perspectives. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 12, 1992. pp. 87-107.

  • François Priet, Jean-François Giacuzzo, Vincent Legrand, L’intégration des éléments de l’aménagement commercial au sein des documents d’urbanisme, 2021   

    François Priet, Le schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET), 2016 

    François Priet, Yves Jégouzo, Soazic Marie, Quelques questions sur la mise en oeuvre de la réforme du PLU opérée par la loi ALUR du 24 mars 2014, 2015 

    François Priet, Les difficultés de mise en œuvre en matière d’urbanisme des procédures concernant la protection de l’environnement et la concertation, 2013 

  • François Priet, « La reconstruction de Notre-Dame de Paris », le 09 avril 2021  

    Journée d'étude en ligne organisée par le CRDT, Université de Reims

    François Priet, « Le droit de l’aménagement commercial », le 19 mars 2021  

    Organisée par le CRJP – Centre de recherche Juridique Pothier, Université d’Orléans

    François Priet, « Rapport français : La mobilité urbaine », 12e colloque biennal : La mobilité urbaine = Urban mobility, Trèves Germany (DE), le 20 septembre 2019   

    François Priet, « Les labels en matière patrimoniale. Essai d’identification juridique », Colloque international : Les labels dans le domaine du patrimoine, Orléans, le 15 décembre 2016   

    François Priet, « La loi MOP : histoire d’une loi », La loi MOP (Maîtrise d'ouvrage publique), Orléans, le 03 décembre 2019 

    François Priet, « Un processus d’autonomisation du permis de construire ? », Le centenaire de la loi Cornudet, Paris, le 27 novembre 2019 

    François Priet, « Le centenaire de la loi Cornudet », le 27 novembre 2019  

    Journée organisée par le SERDEAUT, IRJS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et le Gridauh

    François Priet, « Rapport français « Patrimoine architectural, sites et paysages saisis par le droit de l’urbanisme » », 11e colloque biennal : Patrimoine architectural, sites et paysages saisis par le droit de l'urbanisme = Architecturical heritage, sites and landscapes seized by Urban Law, Barcelone Spain (ES), le 22 septembre 2017   

    François Priet, « Les nouveaux outils de l’aménagement prévus dans la future loi ELAN », Actualité 2018 du droit de l'urbanisme, Paris, le 09 novembre 2018 

    François Priet, « Actualité 2018 du droit de l'urbanisme », le 09 novembre 2018  

    Organisé par le GRIDAUH et l'Ordre des avocats de Paris

    François Priet, « Rapport de synthèse du colloque Nucléaire et santé environnementale », 8ème journées d'études Droits et contentieux du nucléaire sur le thème "Nucléaire et santé environnementale", Nîmes, le 18 octobre 2018   

    François Priet, « La compétence des acteurs : les impacts de la loi ALUR », Le renouveau de l’immobilier, Orléans, le 16 novembre 2017   

    François Priet, « XIe International urban law Congress », le 22 septembre 2017 

    François Priet, « Le PLU intercommunal, un PPR supplétif ou un document cadre ? », Le droit de l’urbanisme permet-il de prévenir et gérer les risques naturels ?, Paris, le 05 octobre 2016   

    François Priet, « L’exécution forcée par la voie administrative », La contrainte en droit = La coercizione nel diritto, Macerata Italy (IT), le 19 mai 2016   

    François Priet, « Rapport français : Le contentieux de l’urbanisme », 10e colloque biennal "Le contentieux de l’urbanisme en Europe", Liège Belgium (BE), le 18 septembre 2015   

    François Priet, « La vulnérabilité des territoires », Vulnérabilités, Orléans, le 07 avril 2016   

    François Priet, « Val de Loire, patrimoine mondial de l'UNESCO : de quelques difficultés institutionnelles en matière de protection », Nouveaux territoires, nouveaux patrimoines et nouveaux financements, Paris, le 15 janvier 2016   

    François Priet, « Le schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET) », Actualité 2015 du droit de l'urbanisme : Entre simplification, sécurisation et prise en compte du changement climatique, Paris, le 04 novembre 2015   

    François Priet, « L'intercommunalité accélérée rendra-t-elle plus facile la construction ? », De la « Loi Alur » à la « Loi Macron », en passant par les lois de simplification Un an après, où en est- on des réformes du droit immobilier ?, [Paris], le 13 mars 2015   

    François Priet, « De la densification à la dédensification normatives. Remarques sur les évolutions du droit français de l’urbanisme », Interaction entre normes juridiques et techniques dans la perspective de la simplification normative, Paris, le 25 novembre 2014 

    François Priet, « Introduction générale : quelles réformes pour quels enjeux ? », Réforme de l'urbanisme commercial : quels enjeux, quelles nouvelles stratégies ?, Paris, le 10 octobre 2014 

    François Priet, « Urban renewal in France : a polysemic concept, a fragmented legal regime », 6th Korea Land and City forum and competition, Séoul South Korea (KR), le 29 septembre 2014 

    François Priet, « Droit et ville durable », Rencontres du Développement urbain durable, Bucarest Romania (RO), le 24 juin 2014 

    François Priet, « Chances et défis de la décentralisation », Colloque international : Multilevel Governance from local communities to a True European community = Gouvernance à multi-niveaux – des communautés locales à une vraie communauté européenne, Strasbourg, le 05 mai 2014 

    François Priet, « Droit et urbanisme au Liban », séminaire GRIDAUH, Université MAJAL, Beyrouth Lebanon (LB), le 13 mars 2014 

    François Priet, « De la justiciabilité limitée du principe de précaution », L'injusticiabilité, Cracovie Poland (PL), le 19 octobre 2013 

    François Priet, Rozen Noguellou, « Rapport français : La contractualisation dans le droit de l’urbanisme en Europe », 8ème Colloque biennal : "La contractualisation dans le droit de l’urbanisme en Europe", Coimbra Spain (ES), le 20 septembre 2013 

    François Priet, « Acteurs privés et protection patrimoniale : entre association et partenariat », Patrimonium, Colloque international franco-chinois, Shanghai China (CN), le 29 juin 2013   

    François Priet, « Les défis de la protection : diversité des procédures, éparpillement des acteurs », Val de Loire, patrimoine mondial : identité, protection, valorisation, Orléans, le 07 décembre 2011   

    François Priet, « SCOT : transports, déplacements, couverture numérique », séminaire sur "L’écriture du SCOT", Paris, le 06 mars 2013 

    François Priet, « La nouvelle définition de la surface de plancher », Actualité du droit de l’urbanisme, Paris, le 30 novembre 2012 

    François Priet, « L’Etat urbaniste à l’heure de la décentralisation », Journée d’étude «L’Etat urbaniste: de Versailles au Grand Paris», Versailles, le 28 septembre 2012   

    François Priet, « Pouvoir discrétionnaire et contrôle juridictionnel des procédures de protection des milieux, ressources et espaces naturels », Pouvoir discrétionnaire, Cracovie Poland (PL), le 23 mars 2012 

    François Priet, « France, rapport national », Colloque biennal de l'association internationale de droit de l'urbanisme (AIDRU), Thessalonique Greece (GR), le 18 septembre 2009 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Émilie Charpentier, L'office du juge administratif de la légalité dans le contentieux de l'urbanisme, thèse soutenue en 2022 à Orléans en co-direction avec Florent Blanco, membres du jury : Alix Perrin (Rapp.), Rozen Noguellou (Rapp.), Florian Poulet et Xavier de Lesquen    

    Depuis la loi Bosson du 9 février 1994, le contentieux administratif de la légalité en droit de l'urbanisme fait désormais « bande à part », pour reprendre la célèbre formule du Président Labetoulle, dans le paysage du contentieux de l'excès de pouvoir. Afin de faire face à l'insécurité juridique prégnante autour des projets urbanistiques, le législateur, et parfois le juge administratif lui-même, ont conçu des dispositifs contentieux spécifiques, voire dérogatoires, aux solutions applicables en contentieux général de l'excès de pouvoir. Se dessine alors un véritable office spécial du juge de l'urbanisme en contentieux administratif de la légalité. Selon une conception générale, l'office du juge, issu du latin officium, s'apparente à une fonction, à un devoir à accomplir, ou encore à une charge dont il faut s'acquitter. Ainsi, remplir son office consiste pour le juge administratif à s'acquitter de la fonction principale qui est la sienne : la fonction de juger, communément conçue comme étant la mission de « dire le droit » et de « trancher les litiges ». Cependant, la notion d'office du juge se conçoit également sous un angle technique, désignant alors les pouvoirs et devoirs du juge dans l'exercice de sa mission juridictionnelle. Ainsi, l'office du juge désigne, d'une part, un office processuel, lequel inclut les pouvoirs que sont les siens dans le déroulement d'un procès et, d'autre part, un office décisionnel, lequel inclut ses pouvoirs spécifiques pour solutionner le litige. Cette conception technique de l'office du juge nous permet ainsi d'appréhender la spécialisation de l'office du juge de l'urbanisme. Elle nous montre de quelle manière cette spécialisation façonne l'office du juge par un dédoublement marqué de son office processuel et l'unité perceptible de son office décisionnel.

    Yoan Sanchez, Le rôle des juges dans le contrôle de l'activité administrative. Etude comparée du recours pour excès de pouvoir et de la judicial review., thèse soutenue en 2017 à Orléans sous la direction de Catherine Haguenau-Moizard, membres du jury : Florent Blanco, Peggy Ducoulombier, John Bell et Yves Gounin    

    L'existence de mécanismes efficaces de contrôle de l'activité administrative est une problématique commune aux pays européens. Le contrôle des juges y apparaît fondamental. Il est un gage de la soumission de l'administration au droit, via le respect du principe de légalité. Le rôle qu'ils jouent ne selimite toutefois pas à cette simple fonction. C'est ce que tend à démontrer une étude comparée globale du recours pour excès de pouvoir français et la judicial review anglaise. Alors que chacun de ces deux mécanismes apparaît comme une forme limitée de contrôle de la légalité, ils ont en réalité une portée plus étendue. Sous l'effet du développement des contraintes pesant sur l'action administrative, conséquence de l'enrichissement normatif des ordres juridiques, le rôle des juges s'accroît. La place qu'ils occupent au sein des institutions nationales doit être clairement définie, afin d'en assurer la légitimité.N'étant plus uniquement les garants de la volonté d'un Parlement de plus en plus contraint, les juges voient les fondements de leur rôle être renouvelés. La liberté dont ils disposent va croissante. Ce mouvement révèle leur double figure : tantôt acteurs du contrôle de légalité, et principal outil de soumission de l'administration à un droit en constant développement, ils sont également un moteur de ce mouvement. Cela leur permet d'en fixer les limites afin de ne pas scléroser l'activité administrative, elle aussi porteuse d'une légitimité propre. L'étude comparée du recours pour excès de pouvoir et de la judicial review permet la mise en lumière de cette dualité : les juges en définissent les différentes facettes et participent ainsi activement à la définition de leur propre rôle.

    Ulrich Kévin Kianguebeni, La protection du patrimoine culturel au Congo, thèse soutenue en 2016 à Orléans, membres du jury : Patrick Le Louarn (Rapp.), Florent Garnier (Rapp.), Philippe Tanchoux et Samuel Kidiba    

    Le droit du patrimoine culturel congolais est un droit récent en raison du jeune âge de ses outils juridiques. En effet, ce droit s’est largement inspiré du système français à travers l’application, au Congo, de la législation française avant l’indépendance. Instituée dans un contexte historique particulier, la conception congolaise du patrimoine est une émanation des administrateurs coloniaux et missionnaires français. Cette conception est essentiellement basée sur l’adoption des valeurs culturelles françaises car la France en tant que métropole a institué l’application de sa législation dans les colonies. Cependant, cette application n’a pas été suivie d’effet au Congo en raison de l’absence du patrimoine au sens occidental. Avec l’indépendance en 1960, la nouvelle élite congolaise, issue des écoles françaises, a opté pour un mimétisme juridique et institutionnel. Les premiers textes à illustrer ce mimétisme ont été la loi 32/65 du 12 août 1965 donnant à l’Etat la possibilité de créer des organismes tendant au développement de la culture et des arts et le décret 68-45 du 19 février 1968 fixant les modalités d’application de la loi 32/65 du 12 août 1965. Ce mimétisme a révélé des lacunes en raison de la non prise en compte des réalités socio-culturelles congolaises. Dès lors, on a assisté, à la fin des années 1970, à une tentative d’élargissement de la conception du patrimoine avec la prise en compte de la conception traditionnelle à travers notamment l’affirmation de l’identité culturelle congolais. De nos jours, le Congo marque un grand intérêt à la protection du patrimoine par les politiques de développement culturel et par l’adoption deux textes majeurs : la loi n°8-2010 du 26 juillet 2010 portant protection du patrimoine national culturel et naturel et la loi de n°9-2010 du 26 juillet 2010 portant orientation de la politique culturelle au Congo. Une démarche supplémentaire qui illustre la marche vers la protection du patrimoine culturel bien que celle-ci soit encore embryonnaire et présente beaucoup d’insuffisances. Cependant, il convient de noter que la protection du patrimoine culturel connaît beaucoup de difficultés, lesquelles sont liées aux ressources humaines aux ressources financières. C’est pourquoi ce travail propose des mesures et initiatives en faveur d’une protection et d’une gestion efficaces du patrimoine culturel au Congo.

    Fouad Eddazi, Planification urbaine et Intercommunalité, thèse soutenue en 2011 à Orléans    

    Pour relever les défis de l’urbanisation, le législateur privilégie le recours à la planification urbaine, norme juridique unilatérale assurant la prévision et la réglementation de l’occupation et de l’affectation des sols. Ainsi, les lois SRU de 2000 et Grenelle 2 de 2010 assignent à la planification urbaine les fondamentales fonctions de solidarité sociale, de maîtrise de l’étalement urbain et de préservation de l’environnement, afin de circonscrire un urbanisme de séparation sociale, contenir les dépenses publiques afférentes à l’étalement des réseaux et la diffusion des équipements, ainsi que permettre un développement durable. Afin de porter cette planification urbaine à l’ambition renouvelée, le législateur impose le recours à l’intercommunalité pour la planification stratégique, le SCOT, et marque sa préférence pour sa compétence à propos de la planification réglementaire, le PLU. Effectivement, l’urbanisation et ses effets dépassent largement les frontières et moyens des communes. Le législateur mise alors sur l’institution intercommunale les regroupant, notamment via les lois Chevènement de 1999 et RCT de 2010 mettant exergue les communautés de communes et d’agglomération, les communautés urbaines et les métropoles. Seulement, le législateur échoue à créer un véritable pouvoir intercommunal. Qu’il s’agisse de l’ampleur de son périmètre ou du contenu de ses documents, l’intercommunalité est sous la domination politique des communes qui en font une agence à leur service et le lieu de conciliation de leurs intérêts. L’intercommunalité n’a donc pas une volonté et une représentation de l’avenir de son territoire propres. Or, la planification urbaine est une norme juridique dont l’efficacité exige la prise de décisions politiques autonomes. En conséquence, l’intercommunalité ne peut donner naissance qu’à des planifications urbaines consensuelles, éloignées des attentes législatives. En bloquant l’émergence d’un véritable pouvoir intercommunal, le pouvoir communal porte atteinte à l’ambition d’une régulation juridique efficace de l’urbanisation par la planification. La réussite de cette dernière est dès lors suspendue à la création d’un pouvoir intercommunal authentique ou à son transfert à une autre collectivité publique dotée d’un pouvoir politique.

    Jean-François Vallee, La nécessité d'une mise en cohérence d'un ordre juridique environnemental et économique mondial, thèse soutenue en 2011 à Orléans    

    La problématique générale abordée dans cette thèse est la suivante : Peut-on continuer à libéraliser les échanges au niveau mondial sans simultanément faire respecter les règles de protection de l’environnement ?L’hypothèse d’une gouvernance mondiale pour un développement du durable du commerce et de l’environnement est-t-elle possible ?Ce débat relève d’une question fondamentale qui, historiquement, a souvent été abordée mais sans être jamaisréglée. Aujourd’hui, dans le contexte de crise actuelle et du processus de globalisation, il demeure d’une brûlante actualité.L’étude des relations du commerce et de l’environnement suscite un certain nombre d’interrogations, les interactions qui en découlent sont-elles compatibles.Les liens qui unissent l’économie et l’environnement sont désormais évidents, les effets de libération des échanges ont une incidence non négligeable sur l’environnement et inversement la protection de l’environnement influe nécessairement sur la nature de ces échanges.Les organisations et les institutions ayant pour objectif la protection de l’environnement sont- elles réellement efficaces ? Ne sont-elles pas trop éparpillées ? Ne manquent- elles pas de cohérence ?Les législations nationales et internationales sont- elles suffisantes ? Les dispositions sont-elles appliquées ?Dans un contexte ultra libéral, le phénomène de dérégularisation, semble favoriser l’épanouissement des activités économiques et financières au détriment d’un renforcement des mesures environnementales.Devant un tel constat, il semble de plus en plus opportun de parvenir à un rééquilibrage de la gouvernance mondiale en faveur de l’environnement. Quelles pourraient être, le cas échéant, les mesures à mettre en œuvre, les voies de conciliation envisageables pour harmoniser ces relations en apparence conflictuelles.Quelle est la position du droit international relatif à la protection de l’environnement face à celui du commerce.Il apparaît nécessaire d’envisager de combiner les règles du droit international du commerce fondées sur le dogme du libre échange et les impératifs vitaux du droit de la protection de l’environnement dans un cadre de développement durable.Doit-on envisager de créer pour cela une nouvelle enceinte internationale spécialisée qui régirait l’environnement mondial ? Ou au contraire renforcer une Organisation existante en la dotant d’une double compétence qui élaborerait un nouveau droit international du développement durable en édictant un corps de règles commerciales et environnementales unifiées et cohérentes ; (Une sorte d’international law of sustainable development) ?La transformation du système commercial multilatéral, le renforcement et le verdissement de ses structures apparaîsent comme des solutions possibles, pour parvenir à faire coexister les préoccupations environnementales et les exigences commerciales au sein d’un même cadre.Une autre gouvernance plus juste, plus équilibrée est possible, une mise en cohérence d’un ordre juridique environnemental et économique mondial n’est pas une utopie.Ce défi ambitieux représente probablement une occasion de juger de la nécessaire combinaison du droit de l’environnement et du commerce international.

    Mouhamadou Moustapha Aidara, Evolution des compétences de la région en matière de formation professionnelle, thèse soutenue en 2010 à Orléans    

    La formation professionnelle constitue un des grands domaines d’intervention de la région.Formellement, le transfert de compétences de formation professionnelle à la région débuta en 1983 par la reconnaissance à la région d’une compétence de droit commun en matière de formation professionnelle et d’apprentissage. Mais cette première phase de décentralisation de la formation professionnelle apparaîtparadoxale pour ne pas dire contradictoire. En effet, autant la volonté affichée de transférer à la région laformation professionnelle est réelle autant aussi semble évident le maintien des prérogatives de l’Etat dans lesecteur de la formation.Une décennie plus tard, interviendra l’importante réforme quinquennale de 1993 qui envisage de renforcer lespouvoirs d’intervention et les responsabilités des conseils régionaux dans la construction des politiques régionales de formation professionnelle.Mais en même temps qu’elle consolide le pouvoir régional, la réforme remet en question les anciennes régulations de la formation professionnelle et appelle le développement d’une coopération au niveau régional dont les modalités et le contenu restent très indécis.Une décennie plus tard, les réformes de 2002 et de 2004 consacrent l’entière responsabilité de la région pour la définition et la mise en oeuvre de la politique régionale d’apprentissage et de formation professionnelle des jeunes et des adultes.Cependant, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’affirmation de principe de la compétence générale de la région ne garantit pas une effectivité de son autonomie en matière de formation professionnelle. En effet, la réforme laisse en suspens de nombreuses questions. Pour les régions, les nouvelles compétences s’apparentent à une lutte, souvent épuisante, contre les rigidités du système.

    Caroline Bardoul, Les collectivités territoriales et le développement durable, thèse soutenue en 2010 à Orléans sous la direction de Nicole Lerousseau    

    Le développement durable territorial se compose de deux axes. Chaque collectivité est censée concilier les piliers du développement durable sur son territoire, puis articuler sa démarche de développement durable avec celles des autres collectivités. Ainsi, l’application du développement durable serait généralisée et harmonieuse. Cependant, le manque de force contraignante de ces deux axes emporte deux conséquences opposées. Une partie des collectivités profitent de la marge de manœuvre qui leur est laissée pour adapter le développement durable aux spécificités de leurs territoires. A l’inverse, d’autres collectivités tirent avantage de ce droit « doux » pour appliquer le développement durable de manière superficielle, voire pour en faire abstraction. En outre, les inégalités entre les territoires rompent la cohésion territoriale et la solidarité inhérentes à la notion de développement durable. En l’état actuel du droit, l’application du développement durable par chaque collectivité est inaccessible. Des moyens juridiques permettent d’étendre le développement durable au-delà des seules collectivités volontaires. Ceux-ci présentent, néanmoins, des failles. Pour que chaque collectivité territoriale soit tenue de mettre en œuvre le développement durable, le droit doit être modifié. Le premier axe doit devenir un standard. Ainsi, les collectivités pourront adapter le développement durable aux caractéristiques de leurs territoires, mais plus l’ignorer. Une décentralisation qui obligerait à une meilleure articulation entre les échelons de collectivité permettrait de mieux respecter le deuxième axe du développement durable. Enfin, une péréquation mieux pensée soutiendra financièrement ces modifications juridiques.

    Emilie Hersant, Les collectivités territoriales et le secteur énergétique, thèse soutenue en 2010 à Orléans    

    Les collectivités territoriales s’affichent comme des acteurs majeurs du secteur énergétique.Cependant, leur relation est empreinte d’une certaine ambiguïté du fait du caractère éminemmentstratégique du second. S’il apparaît qu’au début du XXe siècle les collectivités territoriales assumaient,à travers la distribution d’énergie, un véritable service public local, la réalité d’un tel caractère estaujourd’hui contestable. La nationalisation de 1946 a en effet eu pour conséquence de remettreprofondément en cause l’exercice de cette compétence, lui faisant perdre son caractère effectivementlocal. Malgré la récente libéralisation du marché de l’énergie, les collectivités territoriales ne se sontpas réapproprié ce rôle. Elles semblent toutefois trouver progressivement une nouvelle légitimité dansce domaine à la faveur des préoccupations occupant des places de plus en plus importantes que sontla sécurité d’approvisionnement et la protection de l’environnement. Ce travail se propose d’étudier lesinteractions entre les collectivités territoriales et l’énergie à travers la problématique de ladécentralisation. Le secteur énergétique, aussi stratégique soit-il n’empêche pas la mise en placed’une certaine forme de décentralisation. Les collectivités territoriales ont un rôle important à y jouermême s’il ne saurait concerner ce secteur dans sa globalité. Elles sont ainsi passées de la prise encharge d’une activité industrielle et commerciale à une implication grandissante dans le domaine del’énergie à travers le prisme environnemental.

    Emilie Hersant, Droit de la propriete intellectuelle et collectivites territoriales, thèse soutenue en 2008 à Orléans 

  • Nolwenn Duclos, L'excès de pouvoir négatif de l'administration, thèse soutenue en 2021 à Orléans sous la direction de Florent Blanco, membres du jury : Pascale Gonod (Rapp.), Jacques Petit (Rapp.), Bernard Stirn et Didier Truchet  

    Médaille à double face, l’excès de pouvoir judiciaire se dédouble selon qu’il caractérise le comportement du juge qui est sorti du cercle de ses attributions ou son attitude lorsqu’il refuse de juger ou de se reconnaître un pouvoir que la loi lui confère. Cette dichotomie entre excès de pouvoir positif d’une part, et excès de pouvoir négatif d’autre part, est majoritairement étrangère à l’étude de l’excès de pouvoir administratif. Bien que désormais entendu plus largement que son pendant judiciaire, l’excès de pouvoir de l’administration n’est jamais présenté comme un concept susceptible de se dédoubler en fonction de la nature positive ou négative de l’illégalité commise. Ce paradoxe résulte moins de l’absence d’une telle dualité que de la prédominance d’une conception historiquement positive de l’excès de pouvoir administratif qui ramène toute illégalité à un dépassement par l’autorité administrative des limites assignées à son pouvoir. L’exploration des « diverses manifestations caractérisées de l’excès de pouvoir » suffit à constater qu’en filigrane des classifications traditionnelles, les illégalités négatives sont diffuses et multiples. Elles ont en commun de traduire la violation négative par l’autorité administrative des normes qui s’imposent à elle dans son activité juridique, soit parce que l’acte est entaché d’un vice négatif, soit parce qu’elle a illégalement refusé d’adopter un acte positif. Le dessin des contours d’une conception négative de l’excès de pouvoir permet de constater que ses manifestations appellent, de la part du juge administratif, l’exercice de pouvoirs particuliers. L’émancipation progressive de la dimension négative de son office pour lui permettre d’agir positivement à destination de l’administration ou directement sur l’acte administratif répond à un tel impératif. Symptomatique, à bien des égards, de réflexions structurelles qui traversent l’étude du contentieux administratif, l’étude de l’excès de pouvoir négatif de l’administration invite à la réflexion sur la nature changeante des relations tissées par le juge avec l’administration dont il assure le contrôle des actes et le justiciable aux attentes duquel il cherche à répondre.

    Julien Sordet, La carence de l'administration en droit administratif français, thèse soutenue en 2019 à Orléans sous la direction de Florent Blanco, membres du jury : Olivier Renaudie (Rapp.), Anne Jacquemet-Gauché (Rapp.), Matthieu Schlesinger    

    Si ses manifestations sont connues des citoyens à travers les différentes affaires médiatiques mettant en cause l’administration, la carence est une pathologie administrative dont l’identification juridique demeure bien mystérieuse. La croissance constante et l’ambiguïté de cette pathologie rendent nécessaire la construction d’une notion spécifique de carence. La carence de l’administration, qui touche l’ensemble de ses missions et qui revêt différentes formes, peut se définir comme le manquement de l’administration à une obligation positive lui incombant. Comme pour un chercheur en sciences médicales, l’identification de cette pathologie conduit à envisager les traitements qui permettent d’y mettre fin. C’est ainsi que des moyens non juridictionnels peuvent être mis en œuvre afin de prévenir et corriger la carence de l’administration. Lorsque ces moyens n’ont pas été mis en œuvre ou se sont révélés inefficaces, l’ultime traitement de cette pathologie consiste en l’intervention de la juridiction administrative.

    Maxime Charité, Excès de pouvoir législatif et excès de pouvoir administratif : Etude comparée de l'office des juges constitutionnel et administratif français, thèse soutenue en 2019 à Orléans sous la direction de Florent Blanco, membres du jury : Bertrand Seiller (Rapp.), Thierry Di Manno (Rapp.), Dominique Rousseau et Noëlle Lenoir  

    En France, le contentieux des normes générales se décline aujourd’hui en deux ensembles principaux, le recours pour excès de pouvoir dirigé contre les actes réglementaires et le contrôle de constitutionnalité des lois. Partageant un certain nombre de propriétés, ces derniers s’analysent non seulement comme des « contentieux objectifs », mais également comme des « contentieux d’annulation ». C’est ainsi qu’afin d’accomplir leur office, les juges constitutionnel et administratif français doivent tous les deux, d’abord, établir un rapport de norme à norme, puis, le cas échéant, annuler l’acte juridique contraire à une norme juridique qui s’impose à lui. Ces propriétés communes contrastent avec les conditions différentes dans lesquelles les deux juges du Palais-Royal sont appelés à statuer. Cette tension permanente entre les propriétés qu’ils partagent et les conditions différentes dans lesquelles ils s’accomplissent fait que les rapports entre l’office du Conseil constitutionnel et celui du juge de l’excès de pouvoir oscillent entre l’unité et la dualité. Précisément, la présente étude comparée, intitulée « Excès de pouvoir législatif et excès de pouvoir administratif » par référence à l’étude pionnière du doyen Vedel dans la première livraison des Cahiers du Conseil constitutionnel, a pour objet de démontrer qu’au fur et à mesure du déroulement des étapes du contentieux, la démarche du Conseil constitutionnel et celle du juge administratif se rapprochent au point de s’identifier. L’inscription de cette comparaison dans le cadre d’une théorie des contraintes juridiques nous permet ainsi de montrer que si, dans la recherche de l’excès de pouvoir, l’office des juges constitutionnel et administratif français est dominé par la dualité, il est, dans la sanction de l’excès de pouvoir, marqué par une profonde unité.

    Wojciech Zagorski, Le contentieux des actes administratifs non décisoires. Contribution à une typologie du droit souple, thèse soutenue en 2014 à Orléans sous la direction de Pierre Serrand, membres du jury : Bertrand Seiller (Rapp.), Sabine Boussard, Jacques Petit et Mattias Guyomar    

    Le statut contentieux du droit administratif souple est très hétérogène. Les actes non décisoires sont soumis par le juge à des régimes juridiques assez variés : tandis que les circulaires administratives demeurent généralement indifférentes du point de vue contentieux (inopposables, ininvocables, insusceptibles de recours direct), les directives administratives et les mesures préparatoires peuvent être utilement invoquées en justice, et sont contrôlées par le juge de manière incidente, par la voie de l’exception d’illégalité. S’y ajoutent les actes tels que les « recommandations de bonnes pratiques médicales », ou les « cahiers des clauses administratives générales applicables aux marchés publics » (CCAG), qui peuvent faire l’objet d’un recours direct. La complexité de ce paysage contentieux ne semble pourtant pas irréductible. Certaines des distinctions pratiquées par la jurisprudence actuelle paraissent injustifiées, ce qui permet d’envisager l’harmonisation - ou la simplification - du régime juridique appliqué aux catégories existantes d’actes non décisoires. Tel est l’objectif principal de la présente thèse.

    Amos Maurice, La performance urbanistique sous la condition d'une réforme totale : recherche visant un droit de l'urbanisme performant en Haïti, thèse soutenue en 2014 à Poitiers sous la direction de Christian Debouy, membres du jury : Pierre Galan (Rapp.)  

    Cette thèse établit la conditionnalité de la performance urbanistique à une réforme totale. Elle révèle un syndrome d'inefficacité générale dont le traitement des symptômes est indispensable à un tel objectif. Le spectre des symptômes inclut principalement les missions publiques problématiques, les principes et modèles de base inadéquats, une législation d'urbanisme incompatible avec les objectifs de performance urbanistique, ainsi que les pratiques déviantes ou anarchiques d'aménagement et d'équipements publics. Cette thèse montre en outre l'état de délaissement de nombreux aspects d'urbanisme au libre-arbitre des personnes privées et des organisations non gouvernementales. Les hypothèses de solutions proposées englobent un remodelage total des structures de gouvernance publique, un réglage du droit de l'urbanisme sur une théorie de performance la moins altérable possible, l'édification des préalables théoriques et structurels de la performance, ainsi qu'une réforme spécifique porteuse de la performance du droit de l'urbanisme. Cette thèse identifie divers exemples de performance susceptibles de participer au processus de cette réforme et présente une démarche méthodologique de théorisation et de mise en œuvre d'un tel droit de l'urbanisme en Haïti. Elle explique, de plus, les énormes défis de la performance de ce droit par rapport au système politique et juridique. On y trouve aussi plusieurs propositions pour le relèvement de ces défis, pour la résorption des divers obstacles identifiés, ainsi que pour l'établissement d'un système global de performance apte à porter durablement celle du droit de l'urbanisme.

    Helene Saugez, L'affectation des biens à l'utilité publique : Contribution à la théorie générale du domaine public, thèse soutenue en 2012 à Orléans sous la direction de Sophie Nicinski et Florent Blanco    

    Le droit public des biens est en pleine mutation. Les mouvements affectent principalement la définition de lapropriété publique et celle du domaine public. Au cœur de ces notions se trouve l’affectation des biens à l’utilitépublique. En effet, cette dernière est directement liée au domaine public puisqu’elle constitue un critère dereconnaissance de l’appartenance d’un bien au domaine public. Le premier remède à la crise fut l’adoption de laréforme législative de 2006 aboutissant au Code général de la propriété des personnes publiques.L’affectation est relativement mise en avant au sein de ce Code. La réforme demeure, cependant, superficielle. Eneffet, une logique différente de celle de la propriété aurait dû prévaloir pour résoudre les enjeux majeurs de cettecrise. C’est en démontrant que la notion d’affectation, autonome par rapport à celle de la propriété publique, doitrester un élément fondamental de reconnaissance du domaine public, ce dernier devant être réduit à l’essentiel. Mais,elle doit surtout conduire, une fois libérée du critère organique, à une meilleure valorisation des propriétés publiques.Aujourd’hui, des biens affectés à l’utilité publique appartiennent à des personnes privées. Ils ne font certes pluspartie du domaine public mais demeurent pourtant soumis à l’application d’un régime juridique protecteur,assimilable aux règles de la domanialité publique.In fine, la protection de l’affectation s’envisage en dehors de la propriété publique, tout en conciliant la satisfactionde l’intérêt général avec les impératifs économiques.

  • Virginie Gaudron, Évaluation environnementale et plan local d'urbanisme, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Jean-Pierre Ferrand, membres du jury : Patrick Le Louarn (Rapp.), Jacqueline Morand-Deviller et Françoise Zitouni  

    L'évaluation environnementale est un processus contraignant et dédié qui s’inscrit dans une dynamique environnementale affectant le droit local de l’urbanisme depuis plusieurs décennies (de la prise en compte des préoccupations d’environnement à l’intégration de l’environnement au sein des documents d’urbanisme). L’évaluation environnementale constitue un outil d'intégration de l’environnement pour les plans locaux d’urbanisme. De façon complémentaire, l’évaluation environnementale est un vecteur de transformation du plan local d’urbanisme. Elle nourrit d'une valeur ajoutée environnementale ses mécanismes (gouvernance, caractères et contrôle), tout en commandant un renouvellement de sa méthodologie. L’évaluation environnementale porte également transformation de la nature du plan local d’urbanisme, quant à ses sources et ses finalités. Ainsi, la transformation du plan local d’urbanisme évalué exprime le mouvement plus général d'enrichissement des sources d’un droit de l'urbanisme poreux à la thématique environnementale

    Clément Crespy, Eoliennes et paysages : recherche sur les critères jurisprudentiels de l'insertion paysagère des éoliennes, thèse soutenue en 2013 à Montpellier 1 sous la direction de Catherine Ribot, membres du jury : Claudie Boiteau (Rapp.), Sandrine Serpentier-Linares et Arnaud Gossement  

    Appréhender la question de l'insertion paysagère des éoliennes suppose la détermination préalable des objets juridiques étudiés. Sous les hospices de la notion de « patrimoine commun de la nation », éoliennes et paysages apparaissent ainsi comme des sœurs ennemies. Cette conflictualité est consommée lorsque l'article L. 110-1 du Code de l'environnement dispose que la protection des paysages est d'intérêt général autant que l'est la mise en valeur des ressources naturelles. L'antagonisme postulé des deux notions doit cependant être nuancé en ce que le juge administratif tient le rôle d'arbitre dans les conflits nés de ce que les préoccupations paysagères viennent limiter l'implantation des constructions éoliennes. Alors que ce rapport de force s'apprête à gagner le contentieux spécial des installations classées, le contentieux des permis de construire éolien a été le terrain fertile et propice de l'émergence d'une démarche objective orientant l'appréciation qualitative et donc a priori subjective de l'atteinte aux paysages. Le contentieux des permis de construire éolien a également rendu possible le dépassement du contrôle de l'atteinte aux paysages que la doctrine présente classiquement comme un contrôle dissymétrique, par la formalisation d'un contrôle du bilan paysager des constructions éoliennes pouvant symboliser l'armistice de cet affrontement infécond.

  • Benjamin Hachem, L'office du juge des référés en droit de l'urbanisme, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Richard Ghevontian et Patrice Ibanez, membres du jury : Yann Aguilla, Patrick Gaïa, Olivier Le Bot et Jérôme Trémeau  

    Sous l’ancien régime du sursis à exécution, l’urbanisme avait cristallisé l’impuissance de la juridiction administrative à prévenir les conséquences difficilement réversibles de certaines décisions administratives. Il en résultait que la crédibilité et la légitimité de cette dernière étaient remise en cause. Cette thèse vise à démontrer comment le législateur et la jurisprudence du Conseil d’Etat, en redéfinissant l’office du juge des référés, ont donné les moyens juridiques au juge administratif de répondre aux attentes légitimes des justiciables en matière d’urbanisme.