Jean-Christophe Martin

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit et Science Politique

Laboratoire de droit international et européen

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Directeur de l'Institut du Droit de la Paix et du Développement
  • THESE

    Les règles internationales relatives à la lutte contre le terrorisme, soutenue en 2005 à AixMarseille 3 

  • Jean-Christophe Martin, Sortir de l'impasse européenne: l'Europe de demain, L'Harmattan, 2019, Questionner l'Europe, 270 p. 

    Jean-Christophe Martin (dir.), La gestion des frontières extérieures de l’Union européenne , A. Pédone, 2011, 300 p. 

    Jean-Christophe Martin, Nathalie Thomé (dir.), La démocratisation du système des Nations Unies: fascicule de documentation,, 2000, 627 p. 

    Jean-Christophe Martin, L'objectivation de la responsabilité internationale des états: ferment d'intégration en communauté internationale, Faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille, 1999, 166 p. 

  • Jean-Christophe Martin, « De l'applicabilité et de l'adéquation du jus ad bellum à l'espace extra-atmosphérique », in C. Bories et L. Rapp (dir.), L’espace extra-atmosphérique et le droit international, Actes du colloque de la Société Française pour le droit international de Toulouse, Pedone, 2021, pp. 377-395 

    Jean-Christophe Martin, « Les interventions en mer de Frontex », De Frontex à Frontex. Vers l’émergence d’un service européen des garde-côtes et garde-frontières (C. Chevallier-Govers et R. Tinière (dir.), Bruylant, Bruxelles, pp. 115-130., 2019 

    Jean-Christophe Martin, « The Ethiopian Military Intervention in Somalia (2011-) », in Tom Ruys & Olivier Corten (dir.), The Use of Force in International Law. A Case-based Approach, Oxford University Press, 2018, pp. 803-811 

    Jean-Christophe Martin, « La prévention et la réduction de la pollution en Méditerranée », La dimension environnementale de l’action extérieure de l’Union européenne, Actes du Colloque LADIE (IDPD, Nice) et Chaire d’excellence Jean Monnet, J. Auvret-Finck (dir.), Pedone, Paris, pp. 389-407, 2018   

    Jean-Christophe Martin, « Les mesures visant à sauver les vies humaines en mer », J. Auvret-Finck et A.-S. Millet-Devalle (dir.), Crise des réfugiés, crise de l’Union européenne ?, Pedone, 2017, pp. 97-114 

    Jean-Christophe Martin, « Surmonter le repli institutionnel par l’optimisation fonctionnelle : dans le cadre du processus législatif et de l’exécution des actes normatifs », in Pedone (dir.), J. Auvret-Finck (dir.), La Commission européenne en voie de redynamisation ?, 2017, pp. 85-101 

    Jean-Christophe Martin, « L’Union européenne et la reconnaissance de l’Etat palestinien », T. Garcia (dir.), La Palestine : d’un Etat non membre de l’Organisation des Nations Unies à un Etat souverain ?, Pedone, 2016, pp. 173-188 

    Jean-Christophe Martin, « Les zones d’exclusion aérienne », A.-S. Millet-Devalle (dir.), Guerre aérienne et droit international humanitaire, Pedone, 2015, pp. 171-193 

    Jean-Christophe Martin, « Theatre of Operations », M. Weller (dir.), Handbook on the Prohibition of the Use of Force, Oxford University Press, 2015, pp. 752-774 

    Jean-Christophe Martin, « Le cadre juridique européen de la protection des victimes d'actes de terrorisme », E. Saulnier-Cassia (dir.), La lutte contre le terrorisme dans le droit et la jurisprudence de l’Union européenne, LGDJ, 2014, pp. 215-237 

    Jean-Christophe Martin, « Le renforcement des synergies entre sécurités intérieure et extérieure », in Josiane Auvret-Finck (dir.), Vers une relance de la Politique de Sécurité et de Défense Commune ?, Larcier, 2014, pp. 239-258 

    Jean-Christophe Martin, « L’Union européenne et la lutte contre la piraterie, contre tout trafic illicite et contre le terrorisme en mer », in Indemer (dir.), Droit international de la mer et droit de l’Union européenne : cohabitation, confrontation, coopération ?, Pedone, 2014, pp. 147-169 

    Jean-Christophe Martin, « La personnalité juridique interne de l’organisation internationale », H. Ascensio et E. Lagrange (dir.), Traité de droit des organisations internationales, Lextenso, 2013, pp. 465-488 

    Jean-Christophe Martin, « Le contrôle du Parlement Européen sur les actes délégués », in Josiane Auvret-Finck (dir.), Le Parlement européen après l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, Larcier, 2013, pp. 31-48 

    Jean-Christophe Martin, « Le terrorisme », H. Ascensio, E. Decaux, A. Pellet (dir.), Droit international pénal, 2ème éd., Pedone, 2012, pp. 279-305 

    Jean-Christophe Martin, « L’OMC et les intégrations régionales africaines », in Thierry Garcia & Vincent Tomkiewitz (dir.), OMC et sujets de droit, Bruylant, 2012, pp. 139-150 

    Jean-Christophe Martin, « La notion de dommage environnemental en droit international : l’apport de la Commission d’indemnisation des Nations Unies », in Gilles J. Martin & Laurent Neyret (dir.), Nomenclature des préjudices environnementaux, LGDJ, 2012, pp. 123-148 

    Jean-Christophe Martin, Anna Maria Smolinska, « La régionalisation du droit de la mer », in Stéphane Doumbé-Billé (dir.), La régionalisation du droit international, Bruylant, 2012, pp. 97-110 

    Jean-Christophe Martin, Ahmed Mahiou, « Les traités, source du droit international pénal », in H. Ascensio, E. Decaux, A. Pellet (dir.), Droit international pénal, Pedone, 2012, pp. 51-64 

    Jean-Christophe Martin, Sandrine Maljean-Dubois, « La Cour européenne des droits de l'homme et le droit à un environnement sain. », Prévention des risques et responsabilité environnementale, UNITAR, 2011, pp. 37-53   

    Jean-Christophe Martin, « The United Nations Compensation Commission Practice with Regards to Environmental Claims », in Yann Kerbrat & Sandrine Maljean-Dubois (dir.), The Transformation of International Environmental Law, Pedone / Hart, 2011 

    Jean-Christophe Martin, « Le recours aux experts par la Commission d’indemnisation des Nations Unies dans le traitement des réclamations environnementales », in Eve Truilhé-Marengo (dir.), La relation juge-expert dans les contentieux sanitaires et environnementaux, La documentation française, 2011, pp. 199-211 

    Jean-Christophe Martin, « La concurrence des procédures de règlement des différends internationaux environnementaux », in Yann Kerbrat (dir.), Forum shoping et concurrence des procédures dans le contentieux international, Bruylant, 2011, pp. 183-210 

    Jean-Christophe Martin, « Rapport introductif : quelle protection pour quelles frontières ? », in Jean-Christophe Martin (dir.), La gestion des frontières extérieures de l’Union européenne : défis et perspectives en matière de sécurité et de sûreté, Pedone, 2011, pp. 9-36 

    Jean-Christophe Martin, « La lex specialis dans l’affaire du Kosovo. Validité et portée dans le temps de la résolution 1244 (1999) et des mesures adoptées aux fins de son application », in Maurizio Arcari & Louis Balmond (dir.), Questions de droit international autour de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur le Kosovo, Giuffré, 2011, pp. 131-153 

    Jean-Christophe Martin, « L’Accord de Cotonou », in Lexis-Nexis (dir.), JurisClasseur Europe, 2010 

    Jean-Christophe Martin, « La pratique de la Commission d’indemnisation des Nations Unies pour l’Irak en matière de réclamations environnementales », in SFDI (dir.), Le droit international face aux enjeux environnementaux, Pedone, 2010, pp. 257-274 

    Jean-Christophe Martin, « Le contentieux des mesures restrictives antiterroristes devant les juridictions de l’Union européenne », in Josiane Auvret-Finck (dir.), L’Union européenne et la lutte contre le terrorisme, Larcier, 2010, pp. 107-130 

    Jean-Christophe Martin, « La cohérence des régimes de protection au sein de l’Union européenne », in Anne-Sophie Millet-Devalle (dir.), L’Union européenne et la protection des migrants et des réfugiés, Pedone, 2010, pp. 187-204 

    Jean-Christophe Martin, « Les institutions financières internationales et la lutte contre le financement du terrorisme », in Jean-Marc Sorel (dir.), La lutte contre le financement du terrorisme : perspective transatlantique, Pedone, 2009, pp. 59-78 

    Jean-Christophe Martin, « Libertés et terrorisme », JurisClasseur Europe, LexisNexis, 2009 

    Jean-Christophe Martin, « La lutte contre les sources de financement privé du terrorisme », in R. Mehdi (dir.), Les Nations Unies et l’Afghanistan, Pedone, 2003, pp. 77-104 

  • Jean-Christophe Martin, « Chronique Union européenne et droit international », Annuaire français de droit international, 2023, pp. 557-625 

    Jean-Christophe Martin, « Les opérations dites de pushback de migrants en mer : analyse juridique d’une pratique dénoncée », Annuaire français de droit international, 2022, n°68, pp. 575-596 

    Jean-Christophe Martin, « Guerre contre le terrorisme et sécurité collective », Annuaire français de relations internationales , 2021, pp. 89-100 

    Jean-Christophe Martin, « Les opérations dites de ‘pushback’ de migrants en mer : analyse juridique d’une pratique dénoncée », 2021, pp. 575-596    

    Les opérations de «pushback » de migrants en mer, sans être inédites ni l’apanage d’États européens, se sont multipliées ces dernières années, en Méditerranée particulièrement. Elles s’y inscrivent dans une stratégie mise en oeuvre par certains États de destination pour empêcher, par la combinaison de plusieurs mesures, le débarquement de migrants sur leur territoire. Si le mode opératoire varie, ces opérations en mer sont dénoncées pour leur caractère particulièrement sommaire et un degré variable d’inhumanité. Leur (non-) conformité au droit international est évaluée : d’une part, au regard des règles encadrant la compétence d’exécution de l’État et l’obligation de sauvetage des personnes en détresse en mer ; d’autre part, au regard des règles garantissant les droits humains fondamentaux, dont l’application extraterritoriale aux opérations de refoulement en mer est vérifiée. Ces règles se renforcent mutuellement, imposant d’assurer la sécurité des migrants dans le cadre des mesures coercitives en mer et de les protéger contre les risques immédiats d’une navigation périlleuse et ceux encourus dans le(s) pays où ils sont refoulés.

    Jean-Christophe Martin, Jean-Jacques Malfait, « Identification des filières économiques à partir des modèles entrées-sorties : l’exemple de la filière bois en France », 2017  

    Introduction La compréhension des circuits de transformation des produits a toujours été au centre des préoccupations des acteurs économiques. Lorsqu’elle induit l’affectation d’une ressource naturelle, l’approche technique s’impose souvent par sa capacité à suivre les différents stades de transformation de la ressource jusqu’à la consommation finale. Ces approches techniques conduisent les économistes à confronter la pertinence de ces résultats par l’étude des relations d’interdépendance ent...

    Jean-Christophe Martin, « Le statut de la Palestine dans les organisations internationales », Annuaire français de droit international, 2017, pp. 213-233 

    Jean-Christophe Martin, Jean-Jacques Malfait, « Identification des filières économiques à partir des modèles entrées-sorties L'exemple de la filière bois en France », Revue d'économie industrielle , 2017, n°2, pp. 69-100 

    Jean-Christophe Martin, « Les frappes de la France contre l’EIIL en Syrie, à la lumière de la résolution 2249 (2015) du Conseil de sécurité », Questions of International Law, 2016, pp. 3-14 

    Jean-Christophe Martin, « Le statut de la Palestine dans les organisations internationales », 2016, pp. 213-233    

    Martin Jean-Christophe. Le statut de la Palestine dans les organisations internationales. In: Annuaire français de droit international, volume 62, 2016. pp. 213-233.

    Jean-Christophe Martin, « L’Union européenne et la lutte contre le terrorisme », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger, 2015, n°2, pp. 339-346 

    Jean-Christophe Martin, « Le TIDM face aux mesures prises par l’Etat côtier pour sécuriser ses installations en ZEE : L’affaire de l’Arctic Sunrise », Le Droit Maritime Français, 2014, n°756 

    Jean-Christophe Martin, « Le régime juridique des grands fonds marins. Enjeux théoriques et pratiques à la lumière de l’avis consultatif du 1er février 2011 », Annuaire du droit de la mer, 2012, pp. 277-391 

    Jean-Christophe Martin, « La répression des actes de piraterie maritime : développements récents en matière de poursuites et détention des pirates somaliens », Annuaire français de droit international, 2011, pp. 497-527 

    Jean-Christophe Martin, Sandrine Maljean-Dubois, « La Cour européenne des droits de l'homme et le droit à un environnement sain. », Revue pénitentiaire et de droit pénal, 2010 

    Jean-Christophe Martin, « La répression des actes de piraterie maritime : développements de poursuites et détention des pirates somaliens », 2010, pp. 497-527    

    Martin Jean-Christophe. La répression des actes de piraterie maritime : développements de poursuites et détention des pirates somaliens. In: Annuaire français de droit international, volume 56, 2010. pp. 497-527.

    Jean-Christophe Martin, « La confidentialité dans le règlement des différends à l'OMC », Les Annales de droit, 2008, p. ?? 

    Jean-Christophe Martin, Sandrine Maljean-Dubois, « L'affaire de l'Usine Mox devant les tribunaux internationaux », Journal du droit international (Clunet), 2007, n°2, pp. 437-471 

    Jean-Christophe Martin, « Le contentieux administratif de l'exécution des peines d'interdiction judiciaire du territoire français », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger, 2006, n°5, pp. 1195-1216 

    Jean-Christophe Martin, « Le Conseil de sécurité face au terrorisme islamite : à propos des sanctions contre Al-Qaida, les Taliban et leurs associés », L'Observateur des Nations Unies, 2006, n°2021, pp. 145-166 

    Jean-Christophe Martin, « Après les attentats du 11 septembre 2001 : rupture ou continuité dans la lutte contre le terrorisme », Le Mensuel de l'Université, 2006, n°9 

    Jean-Christophe Martin, « Après les attentats du 11 septembre 2001 : rupture ou continuité dans la lutte contre le terrorisme ?  », Le Mensuel de l'Université, 2006   

    Jean-Christophe Martin, « La Convention de l'Organisation de l'Unité Africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme », L'Observateur des Nations Unies, 2000, n°9, pp. 59-91 

    Jean-Christophe Martin, « Développements récents dans l'affaire Lockerbie : tant mieux... mais tant pis ! », L'Observateur des Nations Unies, 1999, n°6, pp. 59-76 

  • Jean-Christophe Martin, « PESC : lutte contre le terrorisme », LexisNexis, 2020 

  • Jean-Christophe Martin, « Le droit de l'UE au service d'une défense commune ? », le 08 novembre 2024  

    Colloque international organisé par le CRDP, Université de Lille sous la direction scientifique d'Elsa Bernard, Professeure de droit public à l'Université de Lille et de Stéphane Rodrigues, Maître de conférences HDR en droit public à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Jean-Christophe Martin, « L’exploitation minière des grands fonds marins », le 17 octobre 2024  

    Colloque organisé par l'UMR AMURE et le Lab-LEX, UBO avec le soutien de l'UMR TREE, Université de Pau et Pays de l'Adour, l'UBS, le CNRS

    Jean-Christophe Martin, « L'application des règles du jus contra bellum, du jus in bello et des droits humains aux « guerres hybrides » », le 06 mai 2024  

    Colloque organisé par le Centre de Droit International, Université libre de Bruxelles

    Jean-Christophe Martin, « Le Lawfare et les instrumentalisations sectorielles du droit international », le 05 octobre 2023  

    Colloque organisé par l'Institut de la Paix et du Développement (IdPD) et le Laboratoire de Droit International et Européen (LADIE), Université Côte d'Azur sous la direction de Julien Ancelin, Maître de conférences en droit public, Faculté de droit et de science politique de Nice (Université Côte d’Azur), rattaché au LADIE

    Jean-Christophe Martin, « Droit international et gouvernance du littoral : le modèle de "gestion intégrée des zones côtières" pour la Méditerranée », Océanos y sociedades : hacia una red de cooperación franco-centroamericana, San José Costa Rica (CR), le 07 juin 2023 

    Jean-Christophe Martin, « Sept protocoles pour protéger la Méditerranée : quelles obligations pour les États parties ? », Rendez-vous du Plan Bleu #4, Marseille, le 06 avril 2023 

    Jean-Christophe Martin, « Criminalité organisée, atteintes à la paix et à l’État de droit », La criminalité transnationale organisée : un défi pour la paix, l'État de droit et les biens publics mondiaux, Paris, le 02 mars 2023   

    Jean-Christophe Martin, « The role of universities in the context of G7 - Summit Process and Engagement Groups », Prospects and Possibilities for Japan’s G7 Summit 2023: How Can Universities Contribute?, Toronto (CA) Canada (CA), le 15 février 2023 

    Jean-Christophe Martin, « Indigenous knowledge: An effective protection under international law? », Indigenous knowledge: back to the roots to build resilience - Panel: UNFCCC COP 27, Charm el-Cheikh Egypt (EG), le 16 novembre 2022 

    Jean-Christophe Martin, « The “water security” paradigm: towards a multidimensional perspective in international law », Sustainable water and marine resources: the challenge of climate and biodiversity crisis (Panel - UNFCCC COP 27, Charm el-Cheikh Egypt (EG), le 15 novembre 2022 

    Jean-Christophe Martin, « Union européenne et solidarité(s) », le 09 juin 2022  

    Congrès annuel de l'Association Française d'Etudes Européennes (AFEE) organisé par le Laboratoire de droit international et européen (LADIE, UPR 7414) et la chaire Jean Monnet « Union européenne et gestion des crises » d’Université Côte d’Azur

    Jean-Christophe Martin, « Le lawfare », le 15 mars 2022  

    Organisé par le LADIE, Université Cote d'Azur

    Jean-Christophe Martin, « De l'applicabilité et de l'adéquation du jus ad bellum à l'espace extra-atmosphérique », L’espace extra-atmosphérique et le droit international, Toulouse, le 07 mai 2021 

    Jean-Christophe Martin, « Mesurer l’effectivité du droit de l’environnement grâce à des indicateurs juridiques », le 16 décembre 2021  

    2ème Congrès mondial du droit de l’environnement organisé par l'IEDP, Paris-Saclay, la SFDE, le CDICE.

    Jean-Christophe Martin, « L'Union européenne et la gestion des crises », le 02 décembre 2021  

    Organisé par la Chaire Jean Monnet "UE et gestion des crises" et le LADIE, Université Côte d'Azur

    Jean-Christophe Martin, « Compréhension mutuelle et préservation de la paix : quelle architecture mondiale pour la gouvernance du dialogue interculturel ? », XVIIIème Congrès international de l’Association internationale pour la recherche interculturelle, Nice, le 25 octobre 2021 

    Jean-Christophe Martin, « La confiance dans les procédures devant les juridictions internationales », le 03 juin 2021  

    Organisé par le LADIE, Université Nice Cote d’Azur

    Jean-Christophe Martin, « L'espace extra-atmosphérique et le droit international », le 06 mai 2021  

    Colloque annuel de la SFDI, organisé par l'IDETCOM, Université Toulouse 1 Capitole, sous la direction conjointe de Lucien Rapp et de Clémentine Bories

    Jean-Christophe Martin, « Sécurité en Méditerranée centrale : l’action du Conseil de sécurité face à la criminalité maritime relative à la situation en Libye et sa mise en œuvre par les organisations régionales », L’OTAN face aux défis et opportunités du bassin méditerranéen, Toulon, le 17 novembre 2020 

    Jean-Christophe Martin, « La participation des organisations de la société civile organisée à la politique de coopération au développement », Union européenne et société civile organisée, Pygmalion et Golem ?, Nice, le 13 décembre 2019  

    Organisé dans le cadre de la Chaire Jean Monnet « UE et gestion des crises » par l’Université de Côte d’Azur

    Jean-Christophe Martin, « L’Union européenne face aux crises migratoires en Méditerranée », Les Grands enjeux contemporains de la Méditerranée, Toulon, le 18 octobre 2019 

    Jean-Christophe Martin, « Villes, migrations et droit international », le 06 juin 2019  

    Organisé par le LADIE, Université Côte d'Azur

    Jean-Christophe Martin, « Conclusions », Villes, migrations et droit international, Nice, le 05 juin 2019 

    Jean-Christophe Martin, « Les relations extérieures de la Russie », le 25 février 2019  

    Pour sa 4ème édition en 2019, le séminaire réunit un panel d'experts en relations internationales, de praticiens et de diplomates de premier plan.

    Jean-Christophe Martin, « Tribunal des océans. La mer a la parole », le 15 février 2019  

    Organisé par les laboratoires GREDEG et LADIE de l’Université Côte d’Azur associés avec le Centre international de droit comparé de l’environnement, ONG présidée par le professeur Michel Prieur

    Jean-Christophe Martin, « Universities’ Contribution to World Peace: an international law-based approach », 9th World Congress of Scientific Youth, Santiago (Chile) Chile (CL), le 18 novembre 2018 

    Jean-Christophe Martin, « Les études européennes critiques », le 19 octobre 2018  

    Première journée d'études de la jeune recherche en droit de l'Union européenne organisée par la CEDECE et le LADIE (Laboratoire de droit international et européen EA7414)

    Jean-Christophe Martin, « Comparing and Combining Disciplinary Approaches to Migration Issues : The Perspectives of Law and Social Sciences », le 28 juin 2018  

    Co-organisé par le LADIE, ERMES et l’URMIS, il s'inscrit dans le cadre de l'axe 3 de la MSHS et préfigure le lancement du Master Migration Studies.

    Jean-Christophe Martin, « De Frontex à Frontex : vers l'émergence d'un service européen des garde-frontières et des garde-côtes », le 22 mars 2018  

    Colloque international du CESICE & CRJ, organisé sous la direction scientifique de Constance Chevalier-Govers et Romain Tinière

    Jean-Christophe Martin, « Les relations extérieures de la Russie : entre tensions et stabilisation », le 26 février 2018  

    Troisième édition organisée conjointement par le Laboratoire de droit international et européen (LADIE-EA 7414) de l’Université Nice Sophia Antipolis et l’Observatoire franco-russe, Centre d’analyse de la Chambre de commerce France-Russie.

    Jean-Christophe Martin, « La dimension environnementale de l'action extérieure de l'Union européenne », le 06 avril 2017  

    Organisé par le Laboratoire de Droit International et Européen (LADIE EA7414) et le Centre d’Excellence Jean Monnet (CEJM-UNS)

    Jean-Christophe Martin, « Efficiency of counter-terrorism measures and the right to privacy (with a focus on mass surveillance measures) », Challenges and Opportunities in Criminal Justice for Combating Terrorism (KIC International Forum 2016), Séoul South Korea (KR), le 08 décembre 2016 

    Jean-Christophe Martin, « Les frappes de la France contre l’EIIL et le droit international », Séminaire scientifique de l’UMR « Droit International, Comparé et Européen », Aix-en -Provence, le 17 octobre 2016 

    Jean-Christophe Martin, « Crise des réfugiés, crise de l'Union européenne », le 09 juin 2016  

    Organisé par le Laboratoire de Droit international et Européen (LADIE EA 7414) et le centre d'excellence Jean MONNET de l'UNS, en partenariat avec le centre d'excellence Jean MONNET de l'Université Grenoble Alpes.

    Jean-Christophe Martin, « L’« agenda positif » : (dé)fragmenter le droit international du climat et insuffler une nouvelle dynamique », Explorer la boîte à outils du droit international dans la perspective de la Conférence de Paris sur le climat de décembre 2015, Paris, le 04 février 2015 

    Jean-Christophe Martin, « Le cadre historique et institutionnel de la PESC/PSDC (rapport introductif) », La politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne, Salon de Provence, le 12 avril 2012 

    Jean-Christophe Martin, « La gestion par l'Union européenne de ses frontières extérieures : défis et perspectives en matière de sécurité », Congrès brésilien de droit international, Brasilia Brazil (BR), le 24 août 2011 

    Jean-Christophe Martin, « Le recours aux experts par la Commission d'indemnisation des Nations Unies aux fins du traitement des réclamations environnementales », L’expertise dans les contentieux sanitaires et environnementaux, Aix-en -Provence, le 29 janvier 2010 

    Jean-Christophe Martin, « Le droit d’intervenir en haute mer contre les pirates », Les États face au nouveau développement de la piraterie - Journées d’études SFDI de Nice-Monaco, Nice et Monaco, le 10 décembre 2009 

    Jean-Christophe Martin, « La lutte contre le terrorisme et le respect des droits fondamentaux », L'Union européenne et la lutte contre le terrorisme : état des lieux et perspectives, Table ronde franco-polonaise, Nice, le 04 décembre 2008 

    Jean-Christophe Martin, « La contribution des juridictions internationales et européennes des droits de l'Homme au développement du droit à l'environnement », Juges et protection de l'environnement. Le rôle du juge dans le développement du droit de l'environnement - 3ème journée d'étude de l'UMR 6201, Pau, le 12 octobre 2007 

    Jean-Christophe Martin, « Présentation du rapport introductif à la Table ronde sur "Le contentieux de l'Usine Mox devant les juridictions internationales et européennes" », Table ronde sur "Le contentieux de l'Usine Mox devant les juridictions internationales et européennes", organisée par le CERIC, en hommage au Professeur Claude Impériali, Aix-en-Provence, le 11 mai 2007 

    Jean-Christophe Martin, « La paix et la sécurité internationales à l'épreuve des pandémies, le cas du bioterrorisme », La paix et la sécurité internationales à l'épreuve des pandémies, le cas du bioterrorisme, Aix-en-Provence, le 01 janvier 2007 

  • Jean-Christophe Martin, COP Climat : Eclairage sur son rôle et ses rouages 

    Jean-Christophe Martin, Intégral du Séminaire Inaugural de l'Académie 3 

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Giampaolo Guizzardi Righetti, « Non erit innocens malus ». À la recherche de la justice sur les Crimes maritimes de portée internationale. Une histoire de dichotomies, thèse soutenue en 2024 à Université Côte dAzur sous la direction de Jean-Christophe Martin  

    Cette thèse porte sur les dualités ou les dichotomies. En particulier, elle étudie les relations entre deux types de dichotomies, la dichotomie entre les crimes internationaux et transnationaux et la dualité entre la terre et la mer en tant qu'espaces géographiques et juridictionnels, pour tenter de répondre à la question de savoir qui exerce ou devrait exercer son jus puniendi en cas de crimes maritimes d'intérêt international.

    Andrea Longo, Fishing for Rights ! La protection de l'individu dans les pêcheries, thèse soutenue en 2023 à Université Côte dAzur sous la direction de Jean-Christophe Martin  

    La pêche est une activité humaine ayant un impact considérable sur l'environnement. Une mauvaise gouvernance, des mécanismes d'application faibles ou inexistants et des subventions excessives et non réglementées ont entraîné la surexploitation des stocks de poissons dans le monde entier, en produisant des conséquences potentiellement désastreuses sur l'écosystème marin et la sécurité alimentaire. Cependant, les pratiques de pêche non durables sont également liées à des abus à bord des navires de pêche : les organisations internationales et non gouvernementales attirent progressivement l'attention sur les pratiques répandues de violations des droits de l'homme et de crimes en mer, en appelant à repenser le régime international pour la conservation et la gestion des pêches en vue de concilier la sécurité économique et environnementale avec la dimension sociale de la pêche durable.Dans ce contexte, la présente thèse de doctorat aborde les problèmes conceptuels et pratiques qui se rattachent à la protection des individus impliqués dans ou autrement affectés par l'activité de pêche, en se concentrant particulièrement sur les victimes à bord des navires de pêche. La thèse s'appuie sur les études relatives à l'interaction des régimes en vue de favoriser le dialogue entre le droit international des droits de l'homme et le droit de la mer, deux régimes relevant du système plus large du droit international public. Après avoir exploré la portée de la question de recherche et fourni le contexte théorique et factuel, le premier chapitre se penche sur le régime du droit des droits de l'homme et examine la notion de juridiction telle qu'elle s'applique aux violations des droits de l'homme en mer, en étudiant en particulier l'utilisation potentielle de la norme sur la juridiction de l'État du pavillon comme critère pour attirer une violation des droits de l'homme à bord de navires de pêche relevant de la juridiction de l'État du pavillon. Le chapitre explore également le contenu et la portée des obligations en matière de droits de l'homme, en se concentrant notamment sur un ensemble de six droits prétendument violés à bord des navires de pêche, à savoir le droit à la vie, l'interdiction de la torture et des traitements inhumains et dégradants, l'interdiction de l'esclavage et des formes modernes d'esclavage, l'interdiction de la privation arbitraire de liberté, le droit à un travail décent et le droit à la santé. Ensuite, le deuxième chapitre se concentre sur le droit de la mer, en retraçant spécifiquement le développement historique qui a conduit à la consolidation du régime actuel de la pêche et en explorant la portée de la notion de pêche illégale, non déclarée et non réglementée et du phénomène de la criminalité dans le domaine de la pêche. Enfin, le dernier chapitre traite de la notion de juridiction telle qu'elle est utilisée dans le droit de la mer, en étudiant spécifiquement son contenu en ce qui concerne tous les acteurs étatiques de ce régime, à savoir l'État côtier, l'État du pavillon, l'État du port et l'État du marché. En particulier, ce chapitre examine de plus près les obligations de chaque État en ce qui concerne la protection de la personne à bord des navires de pêche, en accordant une attention particulière aux pouvoirs d'exécution de l'État côtier et à l'exercice par l'État du pavillon du contrôle des ses navires. Enfin, et surtout, il apporte un éclairage sur la contribution potentielle que les États du port et les États du marché pourraient apporter à la protection des personnes à bord des navires de pêche.

    Bernardo Mageste Castelar Campos, Le recours à la force et le droit de la responsabilité de l'État, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur sous la direction de Jean-Christophe Martin  

    La recherche analyse la relation entre les règles générales du droit international concernant la responsabilité des États et la régulation du recours à la force par le droit international. Comme hypothèses initiales, la recherche considère que la régulation du recours à la force a contribué à l'élaboration de certaines règles générales de la responsabilité des États et qu'un tel régime prévoit des règles spéciales adaptées aux circonstances particulières de la violation de l'interdiction du recours à la force en dérogeant l'ensemble des règles générales sur la responsabilité internationale. Par conséquent, la recherche vise à démontrer que les normes juridiques établies ou les mécanismes conçus à l'origine pour donner effet à la régulation du recours à la force sont adaptés à d'autres violations du droit international et, en même temps, certaines particularités sont maintenues en raison de la gravité des intérêts en jeu par le recours à la force armée.L'analyse est divisée en quatre chapitres traitant des aspects fondamentaux du droit de la responsabilité de l'État auxquels sont confrontées le principe de l'interdiction du recours à la force : les principes généraux régissant l’origine de la responsabilité de l’État (chapitre 1) ; circonstances excluant l'illicéité (chapitre 2) ; les conséquences de la responsabilité des États et le contenu de la relation juridique créée par la violation d'une obligation juridique en droit international (chapitre 3) ; et les règles de mise en œuvre de la responsabilité de l’État (chapitre 4). Chaque chapitre est divisé en deux parties, traitant respectivement de la contribution de la réglementation du recours à la force à la consolidation des règles générales de la responsabilité des États (première partie) et des éventuelles dérogations à ce dernier régime pouvant résulter de la violation de l'interdiction générale du recours à la force dans les relations internationales (deuxième partie).La recherche démontre que plusieurs contributions de la réglementation du recours à la force au droit de la responsabilité des États s'expliquent par la manière dont le droit international réglemente le recours à la force par les États, notamment par les réactions de la communauté internationale face aux graves violations de l'interdiction du recours à la force, la formulation d'excuses et de justifications pour la violation des obligations et l’application des droits. La recherche démontre également que la réglementation internationale du recours à la force ne comporte quasiment aucune règle dérogeant aux règles générales de la responsabilité des États. Néanmoins, il est suggéré que le droit de la responsabilité des États est insuffisant en tant que seul paramètre pour faire face aux conséquences juridiques du recours à la force et que l'intersection entre les deux régimes est mieux comprise par une interprétation systémique concernant certains aspects de l'influence et de la déviation de chaque domaine de relation.

    Daniele Mandrioli, Nouvelles technologies dans le droit de la mer, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur sous la direction de Jean-Christophe Martin  

    L'automatisation et la numérisation redéfinissent l'ergonomie des comportements humains. En se limitant au domaine maritime, les nouvelles technologies permettent d'automatiser entièrement l'activité traditionnelle de la navigation ; aujourd'hui, les navires peuvent être contrôlés depuis le rivage et l'intervention humaine dans la boucle de décision n'est plus nécessaire.Cette innovation disruptive offre de grandes opportunités pour l'industrie maritime. Intuitivement, les profits tirés du transport de marchandises et de personnes en mer peuvent être maximisés ; la réduction ou l'absence d'équipage à bord entraîne une réduction considérable des coûts pour les opérateurs (et pour les consommateurs), surtout en cette période historique marquée par la propagation mondiale du virus SARSCOV-2. En ce qui concerne la sécurité maritime, l'innovation que constitue le contrôle autonome réduit fortement le risque d'accidents dus à des erreurs humaines, qui sont à l'origine de la plupart des accidents maritimes. En ce qui concerne la protection de l'environnement marin, la navigation autonome peut en outre rendre le transport maritime plus durable.Pour ces raisons, les États et les entités privées financent plusieurs projets de développement de navires autonomes : au cours des dernières années, les premiers navires de surface autonomes (ci-après dénommés MASS) ont été testés et produits. En l'état actuel des connaissances, l'adoption de cette nouvelle technologie n'est plus un événement futuriste : plus d'un millier de MASS naviguent actuellement sur les océans du monde.Étant donné que l'activité humaine de la navigation est sujette à des changements, on peut se demander si les règles internationales qui la régissent sont d'une certaine manière remises en question par l'essor de l'automatisation.Habituellement, une nouvelle invention technologique s'accompagne de nombreuses questions réglementaires. D'une part, la loi est tenue de contrôler et de prévenir les conséquences involontaires découlant du recours à la nouvelle technologie. D'autre part, la loi est appelée à admettre et à autoriser son utilisation.Par conséquent, l'objectif de cette thèse est d'étudier les implications juridiques internationales découlant de l'utilisation croissante des moyens autonomes de transport maritime. En quelques mots, il s'agit ici d'aborder la question de savoir si et comment le recours à la technologie MASS a un impact sur le cadre juridique international préexistant qui régit l'exécution de la navigation et le contrôle de l'Etat sur celle-ci.Au cours des dernières années, ce sujet a suscité une attention croissante. En particulier, en 2019, le Comité de la sécurité maritime (CSM) de l'OMI a approuvé les "Directives provisoires pour les essais de navires autonomes de surface (MASS)". En outre, l'Organisation a très récemment achevé le "Regulatory Scoping Exercise on Maritime Autonomous Surface Ships" (ci-après RSE), qui avait débuté trois ans auparavant.La recherche proposée veut s'inscrire dans ce débat ouvert (et le dépasser) afin de fournir un panorama étendu des implications juridiques internationales émergeant de l'utilisation de l'automatisation et du contrôle dans le domaine maritime. Ce faisant, l'attention se concentrera sur trois blocs normatifs : les règles internationales sur la sécurité de la navigation (chapitre I), les règles internationales régissant l'attribution de la juridiction des États sur les navires (chapitre II) et les règles internationales traitant de l'assistance aux personnes trouvées en détresse en mer (chapitre III).

    Francesca Mauri, La contribution de la Commission de Venise au renforcement de l'état de droit en Europe, thèse soutenue en 2021 à Université Côte dAzur sous la direction de Jean-Christophe Martin  

    La signification exacte du principe de l'État de droit a été soumise à des influences politiques, historiques, philosophiques et juridiques depuis l'Antiquité. L'identification de sa signification est toujours une épine dans le pied. Sa nature très compliquée, insaisissable, vague et multidimensionnelle rend toute discussion sur la règle de droit très difficile. Dans cette recherche nous analyserons une nouvelle approche européenne du principe, passant d'une notion théorique à une notion pratique et opérationnelle. La thèse se concentre sur le rôle de la Commission de Venise dans l'identification d'une nouvelle notion de l'Etat de droit et sa mise en œuvre pratique au sein de ses Etats membres. La thèse commence par une reconstruction de l'affirmation historique du principe en Europe à travers une analyse des expériences anglo-américaines, allemandes et françaises. Ensuite, en projetant la notion dans le scénario européen, la thèse se concentrera sur la conception supranationale du principe de l'État de droit. Elle l'analysera à la fois dans le cadre du Conseil de l'Europe et de l'Union européenne, en commençant par sa disposition formelle dans les documents fondateurs des organisations, puis en se concentrant sur sa mise en œuvre pratique. Cette deuxième partie accordera une attention particulière au travail interprétatif mené sur le principe par la Cour européenne des droits de l'homme et la Cour de justice de l'Union européenne. Dans le but d'identifier les normes communes européennes en matière d'État de droit, elle analysera la jurisprudence la plus pertinente en la matière. Après une brève introduction à la composition et aux références de la Commission de Venise, l'ouvrage expose sa contribution à la création d'un cadre européen commun sur l'État de droit. Plus précisément, il présente l'aspect novateur de l'approche de la Commission de Venise concernant le principe de l'État de droit, en mettant en évidence trois facettes originales de sa méthode de travail, définie comme étant inclusive, opérationnelle et systémique. Après avoir décrit la méthode de travail de la CV et les aspects innovants de son approche de l'Etat de droit, le travail se concentre sur sa compréhension du principe. Dans un premier temps, la thèse aborde le cadre dans lequel la notion de la CV a été développée. Nous identifierons et discuterons les éléments sélectionnés par la Commission de Venise comme "valeurs fondamentales" du principe de l'Etat de droit. Cette partie du travail s'appuiera sur la jurisprudence de la CEDH et de la CJUE et sur leur contribution à l'identification de normes communes sur l'État de droit et sur l'interprétation de ces normes par la CV. Une fois détectés les standards et les repères sur l'Etat de droit sélectionné par la Commission de Venise, le troisième chapitre, adoptant une approche d'étude de cas, analyse leur mise en œuvre pratique à travers la méthode de travail de la CV. L'analyse converge vers certains avis récents et pertinents, adoptés après la création de la liste de contrôle de l'Etat de droit, dans lesquels la CV a émis son évaluation concernant la conformité du cadre juridique de l'Etat avec les normes de l'Etat de droit identifiées en Europe. Cette approche pratique consiste en l'étude de l'application par la Commission au sein de ses Etats membres des normes qu'elle a identifiées et développées sur la base de l'héritage européen commun. La raison d'être de cette recherche sera de démontrer le succès de la méthode de travail de la CV dans l'application de l'État de droit au sein de ses États membres et les avantages potentiels de l'adoption d'une définition européenne commune du principe. Une approche consensuelle sur le contenu du principe de l'Etat de droit parmi les organisations et les Etats européens apportera certainement des résultats importants dans la lutte contre l'illibéralisme et donnera un nouvel élan à la promotion des valeurs fondatrices européennes.

    Emilie Legris, Le tiers dans le contentieux international, thèse soutenue en 2018 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Jean-Christophe Martin  

    La réflexion sur le tiers dans le contentieux international a pour origine le constat d’une présence accrue des tiers dans le cadre du règlement juridictionnel des différends internationaux, questionnant la vision traditionnelle du procès international comme étant « la chose des parties ». Le tiers est défini négativement, comme toute entité qui n’est ni l’organe juridictionnel, ni les parties à l’instance. Tout au long de l’étude, il est procédé à une identification plus précise de cette notion à géométrie variable : selon la juridiction considérée et le type de procédure examiné, le tiers est un Etat, une organisation internationale, une personne privée physique ou morale. Dans le cadre d’un corpus de juridictions varié, la place du tiers dans le contentieux international est étudiée, en examinant successivement les aspects relevant de sa protection et de sa participation dans le contentieux international. En filigrane, l’étude appréhende la contribution des tiers au maintien de la paix, dans le cadre du règlement pacifique juridictionnel des différends internationaux.

    Charles Bergier, Le contrôle international des agences de notation financières, thèse soutenue en 2018 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Jean-Christophe Martin  

    Alors qu'il ressort de la volonté de contrôler les agences de notation financière des initiatives nationales et régionales concrètes, elles ne restent toutefois pas harmonisées. Cette situation n'est cependant pas rédhibitoire. A titre d'exemple, alors que l'UE et les États-Unis disposent tous deux d'un système d'enregistrement distinct des agences afin qu'elles puissent exercer sur leur territoire, il apparaît logique de penser, et donc à terme d'envisager, qu'un enregistrement ou une agrégation universelle constituerait un premier pas fort vers l'harmonisation des réglementations. Il est dans ce cadre possible d'affirmer que l'harmonisation des réglementations américaine et européenne pourrait constituer un premier pas vers un cadre supra-étatique de réglementation des agences de notation financière. Il resterait dès lors à définir si ce sont les standards européens qui s'appliqueraient, ou ceux de la réglementation américaine potentiellement moins ambitieuse. Et encore, cette piste de réflexion serait parfaitement juste si il ne fallait pas également prendre en compte la montée des économies des pays émergents qui souhaitent changer la donne. Il serait donc nécessaire de s'accorder avant tout sur un système convenant à tout un chacun, hypothèse fort difficile mais qui mérite des questionnements. En outre, pour contrôler les agences de notation financière de manière efficace et contraignante (ce que n'est malheureusement pas le Code de bonne conduite de l'OICV), il ne faut pas non plus négliger la possibilité de voir émerger un droit international économique issu de standards financiers. Ce processus ne serait ainsi pas seulement bénéfique dans le cadre de la création d'un contrôle international des agences de notation, il le serait également dans le développement d'un droit international financier contraignant. Dans le cadre des agences de notation, le développement des standards financiers s'est fait en réponse aux besoins des autorités de régulation nationales à la recherche d'un équilibre entre le maintien de la compétitivité de leur place financière et la nécessité d'une stabilité du système financier. Ces standards permettent aux institutions de coopération de se positionner comme des autorités internationales de standardisation pour les secteurs concernés. Ils constituent indubitablement la piste de réflexion la plus sérieuse pour un contrôle international efficace des agences de notation financière.

    Alpha Oumar Camara, La protection des intérêts financiers des organisations internationales, thèse soutenue en 2017 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Jean-Christophe Martin  

    Les pertes financières dues à la faiblesse ou à l’insuffisance des moyens de contrôle en leur sein ont contraint les organisations internationales à se doter de mécanismes de contrôle capables de contrôler suffisamment leurs ressources financières et d’assurer efficacement la protection de leurs intérêts financiers contre les atteintes qui leurs faites. Car, la réussite de leurs missions dépend dans une large mesure de la bonne utilisation de leurs ressources financières. Les mécanismes juridiques ainsi mis en place, dans le cadre de cette protection, permettent d’effectuer des contrôles financiers aux moyens d’audits et d’appliquer des sanctions contre les infractions qui portent atteinte à leurs intérêts financiers. C’est dans cette perspective que les Etats membres sont mis à contribution. Mais, la participation des Etats à cette protection varie en fonction des organisations internationales (OI). En s’appuyant sur l’exemple de l’Union européenne (UE), qui a su très tôt concevoir un ensemble d’instruments juridiques efficaces, la présente thèse aborde le cadre juridique et les difficultés de la protection des intérêts financiers des OI. Pour cela, outre l’UE, deux autres OI, à savoir l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) sont prises en exemple pour analyser les mécanismes de protection des intérêts financiers des OI à la lumière de quelques scandales financiers qui ont permis de mettre à jour l’inefficacité de leurs mécanismes de protection.

    Manuel Eynard, La métamorphose de la justice pénale internationale. Etude des fonctions judiciaires de la Cour pénale internationale, thèse soutenue en 2016 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Jean-Christophe Martin  

    Du fait des particularismes inhérents à l’ordre juridique international, les contours et le contenu de la justice internationale diffèrent de ceux de la justice interne. Ils répondent à des forces directrices variables qui déterminent la conception même des juridictions internationales et de la justice qu’elles sont mandatées de rendre. Ces forces sont en constante évolution, de concert avec la transformation permanente de l’ordre juridique international. Le phénomène juridictionnel international est ainsi parcouru par plusieurs dynamiques. Au travers de l’étude du cas de la Cour pénale internationale, institution internationale clivante, l’ambition essentielle de cette étude est double. D’une part, il s’agit de démontrer la grande diversité de fonctions judiciaires pénales internationales, dont l’existence même nourrit de sérieux désaccords, tant au sein de la doctrine qu’auprès du personnel de la Cour et des conseillers juridiques des États. Il est donc nécessaire de partir à la recherche et d’examiner les éléments par lesquels la Cour exerce ses fonctions judiciaires afin de répondre au besoin de déterminer, de critiquer et d’ordonner les fonctions judiciaires pénales internationales. La thèse prend position sur chacune d’entre elles. D’autre part, l’analyse vise à exposer l’existence d’une métamorphose de la justice pénale internationale. Il faut pour cela mettre en lumière les dynamiques d’extension et de développement des fonctions judiciaires pénales internationales et, ainsi, lever le voile sur une dynamique plus générale d’enrichissement de la justice internationale.

  • Scarlett Pizzetta, Entreprises et droit international humanitaire, thèse soutenue en 2024 à Université Côte dAzur présidée par Jean-Christophe Martin  

    La mondialisation de l'économie de marché ouvre de nouveaux horizons aux entreprises commerciales en étant source de croissance, d'emplois et de prospérité, même si elle engendre aussi des risques, en particulier lorsque les entreprises développent des activités dans des zones en proie à des conflits armés, internationaux ou internes, ou dans des territoires occupés.Les entreprises sont incitées par la société civile et les organisations internationales à tenir de plus en plus compte du droit relatif aux droits de l'homme, qui s'applique tant en période de conflit armé que de paix.Le droit international humanitaire, alors même qu'il est spécifiquement conçu pour régir des situations de conflit armé, qu'il a des effets importants pour elles lorsqu'elles opèrent dans des pays qui connaissent de telles situations, leur est moins connu et fait moins l'objet d'attention par la doctrine, notamment francophone.Un certain nombre de contentieux récents ont soulevé des interrogations en la matière, tant sur le plan de la protection des entreprises par le corpus du droit international humanitaire, que sur celui de la soumission des entreprises à ces règles.Cette thèse analyse l'applicabilité du droit international humanitaire aux entreprises commerciales, à leurs salariés, leurs biens, leurs activités qui peuvent être à la fois des cibles, des victimes, des participants des conflits armés, voire des auteurs de violations du droit international humanitaire, soulevant des interrogations relatives à l'adaptation et la pertinence du DIH à ces entités.

    Lorenzo Grossio, Le principe de proportionnalité des délits et des peines entre le droit de l'Union européenne et de la Convention EDH, thèse soutenue en 2024 à Université Côte dAzur présidée par Jean-Christophe Martin  

    La thèse propose une étude systématique du principe de proportionnalité des délits et des peines entre le droit de l'UE et de la CEDH, visant à déterminer s'il existe une compréhension commune du principe entre les deux systèmes. L'analyse consiste en une étude qualitative basée sur une méthodologie analytique-dogmatique et est composée par deux parties. La première vise à définir une conceptualisation de la proportionnalité des délits et des peines dans le droit de l'UE et de la CEDH. Ce principe manifeste une intersection entre les dimensions européenne et pénale de la proportionnalité. À cet égard, le chapitre premier propose une systématisation de la dimension européenne, qui comprend les différentes déclinaisons de la proportionnalité dans le droit de l'UE et de la CEDH. Malgré les particularités de chaque déclinaison, le triple test d'adéquation, nécessité et proportionnalité stricto sensu apparaît comme la matrice commune de la dimension européenne du principe. Ensuite, le deuxième chapitre théorise le principe de proportionnalité des délits et des peines comme il résulte de l'intersection entre les dimensions européenne et pénale. Cette dernière présente une dichotomie entre la conception prospective et rétrospective, ce qui donne lieu à une théorisation à deux niveaux. En effet, dans le domaine du droit pénal, le triple test est enrichi de deux paradigmes secondaires, impliquant un examen des délits et des peines par rapport, respectivement, à la réalisation d'un effet dissuasif (proportionnalité prospective) et à la gravité de l'acte (proportionnalité rétrospective). Le principe est donc hybride, car il combine les caractéristiques distinctives des dimensions européenne et pénale de la proportionnalité. La deuxième partie est axée sur l'application du principe dans la pratique législative et judiciaire. En particulier, le troisième chapitre analyse l'examen de proportionnalité mené par le législateur de l'UE dans le cadre du rapprochement du droit pénal matériel, ainsi que celui exercé par la CJUE dans le contrôle juridictionnel de ces dispositions d'harmonisation. À cet égard, la proportionnalité par rapport aux droits fondamentaux prévus par la Charte apparaît comme la principale contrainte pour le pouvoir discrétionnaire du législateur de l'UE. Malgré la référence aux droits de la Convention prévue par l'article 52 § 3 de la Charte, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme n'exerce qu'une faible influence sur l'approche législative de l'UE en matière de droit pénal. En ce qui concerne l'examen par la CJUE des délits et des peines harmonisées, cette étude propose une analyse de iure condendo. En effet, aucune contestation de proportionnalité à l'encontre des dispositions d'harmonisation des délits et des peines n'a été introduite devant la CJUE à ce jour. Toutefois, la thèse conclut que la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme n'exercerait qu'une influence limitée même à cet égard. Enfin, le quatrième chapitre analyse l'interface nationale du principe, qui concerne l'examen par la CJUE et la Cour européenne des droits de l'homme des choix nationaux en matière de criminalisation par rapport au droit de l'UE et à la CEDH. À cet égard, la jurisprudence des deux cours adhère à la compréhension hybride du principe. Sauf des certaines exceptions limitées, les paradigmes prospectif et rétrospectif caractérisent l'examen par la CJUE et la Cour européenne des droits de l'homme des délits et des peines nationales. Toutefois, cette conception hybride constitue la seule caractéristique commune qui ressort de l'application du principe. En fait, l'approche de la CJUE et de la Cour européenne des droits de l'homme lors de l'examen des délits et des peines nationales présent des différences notables. Face à ces incohérences dans la pratique, la thèse conclut que la nature hybride européenne et pénale constitue la seule caractéristique commune du principe entre le droit de l'UE et de la CEDH.

    André Kadimanche Kadima Kalala, La mise en oeuvre du droit international humanitaire en République démocratique du Congo, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur présidée par Jean-Christophe Martin  

    Malgré l'engagement de la République démocratique du Congo en matière de droit international humanitaire, engagement favorisé par son appartenance au système moniste et sa participation institutionnelle aux instances de mise en œuvre prévues par les traités humanitaires, les règles du droit international humanitaire sont constamment violées en République démocratique du Congo. Cette réalité a amené à analyser les facteurs de l'ineffectivité de sa mise en mise en œuvre. Parmi ceux-ci, les principaux semblent être les insuffisances institutionnelles favorisant l'impunité en matière de crimes internationaux et l'inopérabilité de certains mécanismes de mise en œuvre prévus par les traités humanitaires. Afin de pallier ces défaillances, la thèse fait des propositions concrètes pour une mise en œuvre effective et efficiente du droit international humanitaire en République démocratique du Congo, notamment la création des Chambres spéciales au sein du système judiciaire congolais pour juger les internationaux.

    Sokvisal Moeng, La mise en œuvre de la responsabilité des investisseurs étrangers au Cambodge au regard du droit international, thèse soutenue en 2021 à Université Côte dAzur présidée par Jean-Christophe Martin  

    Le travail de recherche a pour objectif de réformer le système pour offrir à tous un accès égal aux outils et aux opportunités, notamment aux victimes de préjudices liés au projet d’investissement et aux investisseurs. Donc, nous utilisons le mécanisme de la RSE comme un moyen d’aider les victimes à demander justice devant la juridiction cambodgienne et devant la communauté internationale, à éviter toute impunité et pallier le manque ou les insuffisances du droit. Les mécanismes judiciaires et extrajudiciaires sont des moyens de lutte contre cette impunité en raison de la corruption ou du manque de règles internes et internationales formelles. L’intérêt de la recherche est d’identifier les diverses techniques juridiques, pouvant produire des pressions économiques, politiques et sociales, acceptées par l’État d’accueil et par les investisseurs, aux fins de révision de leurs politiques d’investissement. S’il est vrai que la notion et le droit de la responsabilité, en matière de droit des affaires, recèlent une certaine obscurité quant à la relation juridique au sein de la société filiale, il existe des mécanismes internationaux applicables en la matière.

    Hussain Alawad, Le réglement des différends à l'Organisation mondiale du commerce et les pays arabo-musulmans, thèse soutenue en 2020 à Université Côte dAzur présidée par Jean-Christophe Martin  

    L’étude de la position des pays arabes au sein du système de règlement des différends de l’OMC, nécessite dans un premier temps de dresser un état des lieux général, notamment sur le statut des pays arabes au sein de cette organisation, les modalités de leur adhésion et les difficultés rencontrées dans ce contexte. Il convient également de dresser un bilan sur l’engagement des pays arabes auprès de l’organe de règlement des différends et des raisons de leur faible participation au système de règlement des différends. Dans un deuxième temps, nous tenterons de proposer des mesures à prendre pour améliorer l’intégration des pays arabes à l’OMC et à son système de règlement des différends. Ces mesures sont de deux ordres : le premier concerne des propositions de réforme du Mémorandum d’accord sur les règles et procédures régissant le règlement des différends de l’OMC ; le deuxième propose des pistes d’action et des stratégies à suivre par les pays arabes pour renforcer leur position à l’OMC, entre autres, réformes des structures juridiques et financières, renforcement de la coopération entre pays arabes, accroissement de leur recours regroupé au système de règlement des différends …).

    Limcheang Chhak, Le cadre juridique de la libre circulation des biens et des services dans la Communauté économique de l’ASEAN, thèse soutenue en 2020 à Université Côte dAzur présidée par Jean-Christophe Martin  

    La recherche a essayé d’affiner les phénomènes juridiques de la libéralisation des biens et des services, dite de première génération, en faveur d’une politique d’intégration économique régionale, sous l’emprise de la mondialisation, afin d’établir la Communauté économique de l’ASEAN. Cependant, la question de l’existence des règles substantielles de droit est sous-estimée au regard des juristes internationaux, et est pertinente pour l’Association ; autrement dit, l’ASEAN se fonde principalement sur le soft-law, ASEAN Way, qui a ralenti effectivement la réalisation de sa politique d’intégration économique. Afin de surmonter de ces défis, cette thèse a opté une approche de droit international public afin d’examiner le mécanisme d’élaboration des règles conventionnelles ainsi que non conventionnelles de cet Association. De plus, le droit international économique est également un choix méthodologique pour ce travail de recherche sur les questions techniques essentielles dans le processus de la création du marché unique de l’ASEAN. En résultat, nous avons découvert que le droit matériel de l’ASEAN est bien existé et continue à développer progressivement au sens propre du droit international. D’ailleurs, les mécanismes institutionnels administratifs ainsi que juridictionnels sont été observés dont leur fonctionnement est impliqué de manière pragmatique pour la mise en œuvre de ces règles matérielles en matière de la libre circulation des biens et services. Malgré que ces règles de droit connaissent les critiques tant à ses effectivité et efficacité à cause de sa caractère souple et non contraignant, l’harmonisation juridique sectorielle est achevée vers la direction de la construction du droit communautaire de l’ASEAN. En conclusion, la régionalisation économique de l’ASEAN se fonde effectivement sur son cadre juridique propre, en basant sur le pluralisme juridique et est conforme au droit international.

    Asma Mahai-Batel, La diplomatie humanitaire et le droit international humanitaire : de l'empirisme à une diplomatie de catalyse ?, thèse soutenue en 2019 à Université Côte dAzur ComUE présidée par Jean-Christophe Martin  

    La notion de diplomatie humanitaire, objet d’études théoriques encore peu nombreuses, comporte des périmètres fluctuants, selon qu’on la limite à des négociations accompagnant l’action humanitaire ou que l’on y intègre la diplomatie relative au droit international humanitaire et ses différentes fonctions portées par de multiples acteurs. L’étude des rapports entre la diplomatie humanitaire et le droit international humanitaire (DIH) révèle sa grande plasticité à travers le temps, tant dans le domaine de l’évolution de ses objets -d’abord concentrée sur le développement des sources du DIH, puis sur l’amélioration de la mise en œuvre de ce droit- que de ses acteurs -initiée par des acteurs privés, tel Henry Dunant et les premières sociétés de secours, menée par les Etats, avant d’être à nouveau déterminée largement par une société civile organisée dans le cadre de puissantes ONG-.Ces fluctuations, mises en évidence dès l’Antiquité, concernent la diplomatie relative aux sources matérielles et formelles du DIH, qui a, dans une première approche empirique, révélé et affirmé les valeurs du DIH. La structuration progressive d’un réseau de parties prenantes des négociations conventionnelles a ensuite permis l’affirmation de méthodes propres à ce champ de la diplomatie, qui s’est écarté très tôt de celui de la diplomatie classique. Confrontée aux défis contemporains du DIH et à la transformation de la conflictualité, la diplomatie humanitaire est désormais caractérisée par l’apparition de nouvelles formes de négociations, émancipées des techniques basées sur la confidentialité, où les prérogatives de l’Etat reculent face à la montée en puissance des ONG. La prolifération des acteurs, mais également la flexibilité des méthodes et objets de négociations révèlent l’enrichissement d’une diplomatie créatrice du DIH par une diplomatie opérationnelle, constitutive d’une « diplomatie de catalyse », susceptible de permettre des adaptations des normes de ce corpus.

    Françoise Paccaud, Le contentieux de l'environnement devant la Cour internationale de Justice, thèse soutenue en 2018 à Lyon présidée par Jean-Christophe Martin    

    La CIJ en tant qu’organe judiciaire principal des Nations Unies est amenée à connaître de ce type de différend spécifique. En effet, les litiges environnementaux emportent avec eux un certain degré de technicité et font appel à des notions scientifiques particulièrement complexes. La rencontre entre la protection de l’environnement et la CIJ ne pouvait alors que donner lieu à un contentieux particulièrement riche. L’appréhension de ce contentieux par la Cour conduit à s’interroger sur la manière dont cette dernière réceptionne ces litiges. La présente thèse s’intéresse donc aux effets et conséquences résultant du contentieux de l’environnement devant la CIJ. Deux remarques peuvent être formulées : la première concerne le constat d’une intégration progressive des enjeux environnementaux au sein du contentieux international de la CIJ, et la deuxième concerne l’opportunité pour la Cour d’adapter ses règles procédurales. Une adaptation des règles procédurales de la CIJ serait souhaitable. En effet, les enjeux environnementaux tendent à s’intégrer de plus en plus au sein du contentieux international de la CIJ qui contribue de ce fait au développement des règles de droit international de l’environnement. Toutefois, une telle intégration révèle également les limites de la Cour. La Cour pourrait endosser le rôle de juge environnemental, en prenant en considération les spécificités de ce contentieux, notamment par l’adaptation de ses outils procéduraux. Ainsi, c’est une dynamique réciproque qui s’installe entre la Cour et la protection de l’environnement. La préservation de l’environnement est enrichie par la Cour, mais cette dernière pourrait également voir son rôle évoluer grâce à la prise en considération des enjeux environnementaux. La CIJ pourrait alors devenir un véritable juge international de l’environnement dont la communauté internationale manque encore.

    Hekma Achour, La gouvernance du Bassin du Nil entre confrontation et coopération. Contribution à l’étude du droit international fluvial, thèse soutenue en 2016 à Université Côte dAzur ComUE présidée par Jean-Christophe Martin  

    La gouvernance du Bassin du Nil est un vrai défi, puisqu’il s’agit de concilier les intérêts de onze Etats riverains. Son caractère instable est dû à l’existence d’une pluralité de régimes juridiques sur les eaux du Nil. Le processus d’élaboration des accords sur les eaux du Nil, explique leur disparité. Les Etats riverains ont créé un cadre coopératif, appelé Initiative du Bassin du Nil, pour tenter de faire converger leurs intérêts et promouvoir le développement régional. Or, l’étude du droit positif sur les eaux du Nil, démontre une grande instabilité politique et juridique. C’est pourquoi, nous avons tenté de chercher un moyen pour dépasser ces divergences dans une perspective de gouvernance durable du Bassin du Nil. L’harmonisation des régimes juridiques sur les eaux du Nil pourrait être une solution viable. Celle-ci repose sur la qualification des eaux du Nil de Bien Public Régional qui nécessite la réadaptation du concept de souveraineté, ce qui a conduit à proposer l’instauration d’une « souveraineté commune sur l’eau ».

    Catherine Rosso, Les mécanismes de flexibilité du droit de l'OMC, thèse soutenue en 2016 à AixMarseille présidée par Jean-Christophe Martin  

    Orienté vers le libre-échange, le droit de l’Organisation Mondiale du Commerce est basé sur plusieurs principes fondamentaux : la non-discrimination, la réciprocité et la réduction progressive des obstacles au commerce. Il existe des mécanismes répondant à l’impératif d’adaptabilité nécessaires aux membres pour faire face à des situations exceptionnelles afin d’intégrer de la souplesse dans l’application du droit de l’OMC et de déroger aux principes et règles régissant le commerce international. Cela vaut aussi bien en période de crise qu’indépendamment de l’environnement économique général, dès lors que les conditions sont réunies pour que les membres les mettent en œuvre. La crise économique de 2008 a fait craindre un recours accru, voire abusif, à ces instruments d’exception, de dérogation, de sauvegarde, ce qui signifierait un retour à des pratiques protectionnistes. La réflexion sur l’utilisation de ces outils permet la mise en évidence des instruments proposés par le droit de l'OMC pour faire face à des situations qui nécessitent un frein au libre-échange. Elle précise également les pratiques des Membres, la logique générale de ces mécanismes de flexibilité et l’équilibre entre les principes orientés vers le libre-échange et les exceptions qui supposent des restrictions au commerce. Les questions qui se posent doivent conduire à étudier l’ensemble de ces instruments de flexibilité, l’articulation entre ces instruments et ceux des autres organisations internationales en lien avec l’OMC, le rôle du juge de l’OMC dans les différends liés à l’utilisation de ces mécanismes et les perspectives d’évolution ou de réformes des instruments de flexibilité du droit de l’OMC

    Déborah Monsch, La dimension externe de l'action éducative : vers une politique intégrée de l'Union européenne, thèse soutenue en 2015 à Nice présidée par Jean-Christophe Martin  

    Tendant vers la reconnaissance d’une compétence partagée de l’UE en matière d’éducation, cette étude vise à révéler le fort potentiel de l’intervention de l’UE dans la gestion des nouveaux défis éducatifs mondiaux. Fondée sur un faisceau de compétences intriquées, l’action externe de l’UE dans le secteur éducatif est substantiellement plus développée qu’elle ne le laisse a priori paraître. Elle constitue une politique extérieure éducative, qui se révèle à la fois intégrée, par sa nature transversale, et intégrative, par sa contribution à l’approfondissement du projet européen. L'extension progressive du champ de compétence de l’UE en matière d’éducation est liée à la valeur ajoutée, sans cesse accrue, de l’UE pour gérer l’impact de l’économie mondialisée de la connaissance sur les services d’éducation et contribuer efficacement au développement d’actions internationales de grande envergure en matière d’éducation pour tous. Ces travaux de recherches ont pour finalité de rassembler et analyser les éléments juridiques, techniques, sociopolitiques et financiers, plaidant en faveur de l’établissement d’une politique extérieure éducative de l’UE et d’en appréhender les principales caractéristiques. Ils visent à impulser un ajustement des compétences et pouvoirs de l’UE afin de prendre en compte l’évolution de la pratique institutionnelle, que l’on ne peut occulter dans un souci de sécurité juridique, de transparence et de préservation de l’effet utile du droit européen.

    Maria Stefania Cataleta, Les droits de la défense devant la Cour Pénale Internationale, thèse soutenue en 2014 à Nice présidée par Jean-Christophe Martin  

    Dans le cadre du procès pénal, un minimum de garanties doivent être accordées à chaque accusé. La justice pénale internationale n’est pas exempte de cette prescription, qui est également valable pour les individus accusés des crimes les plus affreux contre le genre humain, comme les crimes de compétence de la Cour pénale internationale. L’année 1998, année de la signature à Rome du Statut de la Cour pénale internationale, a marqué une étape définitive dans le processus de codification du D.I.P.. Le statut se fonde sur des valeurs communes propres à la communauté des Etats signataires, qui ont formellement introduits en droit international l’élément de la sanction et de la responsabilité pénale individuelle, sans toutefois négliger l’élément de la réglementation procédurale qui conduit à la sanction pénale à travers le respect des droits de la défense. Le Statut de la C.P.I. représente l’enveloppe normative formelle qui contient le patrimoine de droits inhérents à l’individu et, en même temps, le texte normatif de garantie sur lequel se fonde le consensus de la communauté des Etats en ce qui concerne la nécessité de combattre l’impunité selon les règles démocratiques du vivre social et de juger et punir selon les règles propres à l’état de droit universellement reconnues.

    Aurélie Sgro, Les déplacés de l'environnement à l'épreuve de la catégorisation en droit de l'Union européenne, thèse soutenue en 2013 à Nice co-présidée avec Jean-Christophe Martin  

    Le traité de Lisbonne a mis en place un nouveau cadre juridique permettant une meilleure prise en compte des déplacés de l’environnement, un sujet débattu de façon croissante au sein de l’UE. Cependant, bien que l’UE agisse déjà en leur faveur dans le cadre de diverses politiques externes, il n’existe pas de protection spécifique en droit de l’UE pour ce nouveau type de migrants. Leur appréhension juridique requiert leur catégorisation.Cette recherche démontre que, du point de vue juridique, les déplacés de l’environnement ne réunissent pas les critères nécessaires à l’élaboration d’une nouvelle catégorie de « personnes à protéger » dans la politique d’asile de l’UE sur la base du critère du préjudice environnemental. Leur manque d’autonomie conceptuelle et leur hétérogénéité contrarie leur identification et leur qualification et s’opposent à une approche unitaire. En outre, un système complémentaire de protection ne peut être créé au vu du maintien présumé de la protection interne et de l’absence d’un droit de l’homme à l’environnement. Enfin, le concours transversal de compétences de l’UE dilue l’impératif de protection internationale. Par conséquent, les possibilités d’intégration dans des catégories existantes de ressortissants d’États tiers en droit de l’UE, telles que les bénéficiaires des protections subsidiaire et temporaire ou la future catégorie de travailleurs migrants saisonniers, sont examinées. Ce faisant, les modes de construction des catégories de ressortissants d’Etats tiers en droit de l’UE sont mis en lumière.Une analyse de la protection consulaire des citoyens européens affectés par des catastrophes naturelles hors du territoire est aussi incluse.

  • Serge Darlin Ndémézogho Nguéma, L'incapacité ou le manque de volonté de l'État à lutter contre les menaces à la paix et à la sécurité internationales : les cas du terrorisme international et de la piraterie maritime, thèse soutenue en 2023 à Université de Lorraine, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)    

    Cette thèse a pour ambition de démontrer que la menace que les acteurs non étatiques terroristes et pirates font peser sur la paix et la sécurité internationales n'a pas changé les règles en matière de recours à la force armée même quand l'Etat hôte ne peut pas ou ne veut pas lutter contre le terrorisme international et la piraterie maritime. En d'autres termes, l'idée défendue est celle d'affirmer que le droit international positif dispose en son sein de toutes les clés pour résoudre le problème de la défaillance ponctuelle ou durable des Etats face aux acteurs non étatiques terroristes et pirates.De ce fait, nul besoin de créer de nouvelles doctrines qui prétendent répondre aux carences du droit existant mais qui en réalité servent les intérêts des Etats les plus puissants au détriment des plus modestes. En effet, le droit positif ne permet pas actuellement de recourir à la force armée sur le territoire d'un autre Etat même contre les acteurs non étatiques au seul motif que l'Etat territorial ne peut pas ou ne veut pas mettre fin à la menace présente sur son territoire. Pour qu'un tel recours à la force, par le canal de la légitime défense, puisse être conforme au droit existant, il faut nécessairement que les actes des acteurs non étatiques soient imputables aux Etats hôtes.C'est donc à travers d'autres fondements juridiques que l'intervention armée contre ces groupes criminels peut se réaliser conformément au droit international positif. Il s'agit exclusivement du consentement de l'Etat hôte défaillant ou de l'autorisation du Conseil de sécurité. Ces deux fondements juridiques ne sont aujourd'hui remis en cause par personne lorsqu'il s'agit de lutter contre des groupes criminels. Ainsi, en plus de donner des moyens juridiques pour intervenir militairement dans la légalité contre les acteurs non étatiques terroristes et pirates, le droit international dispose d'autres moyens qui permettent de renforcer les capacités des Etats les plus vulnérables afin qu'ils aient les moyens de faire face à ces menaces conformément aux obligations internationales en la matière.

    Dametoti Yatombo, La lutte contre la piraterie et l'insécurité maritime dans le golfe de Guinée, thèse soutenue en 2022 à Université Grenoble Alpes, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)    

    Le golfe de Guinée est l’un des espaces maritimes considéré comme les plus riches en ressources notamment pétrolifères de la planète Il est victime depuis quelques décennies d’une très grande insécurité maritime caractérisée par la forte recrudescence des attaques de groupes armés contre les navires en mer. Cette piraterie contemporaine s’écarte, au regard de la diversité de ses manifestations, de la définition de la piraterie donnée par l’article 101 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) de Montego Bay. Cette recherche s’attache à démontrer dans un premier temps l’inadéquation du cadre du juridique classique pour appréhender la complexité et l’imbrication des activités maritime illicites qui contribuent à entretenir l’insécurité maritime spécifique au golfe Guinée. Tout en relevant les difficultés liées à la répression pénale de la piraterie en général, cette recherche explique aussi les raisons de l’incapacité des instruments régionaux et nationaux africains à pallier les faiblesses du droit international pour lutter contre la piraterie. Puis dans un second temps, cette recherche explore les pistes de solution tant au niveau international que régional susceptibles d’améliorer l’efficacité de la lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée et de dépasser la vision étroite que propose le droit international du phénomène de la piraterie maritime.

    Eloïse Petit-Prevost-Weygand, La lutte contre l’usage du numérique à des fins terroristes en droit international, thèse soutenue en 2022 à Angers, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)  

    L’usage du numérique à des fins terroristes est un phénomène polymorphe qui inquiète tout particulièrement la communauté internationale. D’un côté, les technologies de l’information et des télécommunications sont employées par les acteurs du terrorisme comme un vecteur et un support de diffusion d’une forme grave de criminalité transnationale. De l’autre côté, les systèmes informatiques et les logiciels permettent aux individus malveillants de diriger des cyberattaques aux effets incertains contre les infrastructures essentielles de l’État. Pour autant, ces usages ne sont pas appréhendés uniformément en droit international. La présente thèse montre qu’il existe deux régimes juridiques parallèles, le premier renvoyant à la lutte contre les actes de cybercriminalité terroriste, le second à la lutte contre les cyberattaques terroristes, qui coexistent dans un environnement numérique gouverné par une pluralité d’acteurs. En se fondant sur le principe de l’applicabilité du droit international à la sphère numérique, la recherche a permis d’identifier trois procédés normatifs, élaborés par des acteurs publics et privés, qui irriguent ces logiques : la règlementation, la régulation et la standardisation technique. La thèse défend l’idée d’une combinaison de ces méthodes pour une compréhension plus harmonieuse des régimes juridiques afin d’appréhender au mieux le risque que fait peser l’usage du numérique à des fins terroristes sur la paix et la sécurité internationales.

    Claire Merlin, L'équité dans l'ordre juridique international, thèse soutenue en 2020 à AixMarseille, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)    

    Bien « qu’elle hante le droit depuis ses origines », il est, encore aujourd’hui malaisé de préciser la teneur de l’équité et d’appréhender ses rapports avec le droit. Présente dans l’ensemble des branches du droit, elle joue un rôle déterminant en droit international. En effet, le droit international, reste l’une des terres d’élection de l’équité. En nous fondant sur une analyse et une cartographie précise de l’équité présente dans l’ordre juridique international, nous montrerons que l’équité se révèle être une notion transversale, marginale, singulière et complémentaire du droit au sein de l’ordre juridique international. La recherche permet à cet égard d’esquisser une typologie des notions équitables. La typologie esquissée met en lumière une triple unité notionnelle, processuelle et fonctionnelle de la notion d’équité au sein de l’ordre juridique international. Cette triple unité permet à l’équité d’assurer avec le droit l’équilibre de l’ordre juridique international en gérant les situations exceptionnelles. Droit et équité, se révèlent l’un à l’autre indispensables. Ils œuvrent ainsi de concert pour assurer un ordre juridique international équilibré. Notion élastique, standard juridique, les éléments d’unité dégagés au sein de la recherche menée, interrogent sur l’existence et la pertinence de consacrer un principe général d’équité au sein de l’ordre juridique international

    Sandra Pahor, L'accès des états en développement aux ressources de la zone en droit international public : évolutions contemporaines, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)    

    En 1982, la partie XI de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer a décrété patrimoine commun de l’humanité les ressources minérales des grands fonds marins. Fruit de négociations particulièrement controversées, le régime qui en découle vise à assurer la participation équitable de tous les états aux activités menées dans la zone. Nonobstant une période de désillusion au moment de l’entrée en vigueur de la convention, l’AIFM a réussi à produire un corpus juridique impressionnant comprenant notamment trois règlements d’exploration. Trente-six ans après la signature de la convention, l’AIFM se trouve néanmoins, aujourd’hui, à un tournant important puisqu’elle s’apprête à ajouter à son « Code minier » un tout premier règlement d’exploitation. Cette nouvelle étape qui se profile pose la question du bilan des évolutions opérées depuis l’entrée en vigueur de la convention. La pratique développée par l’AIFM, qu’est venu enrichir un premier avis de la chambre des fonds marins du TIDM en 2011, montre que les objectifs initiaux du régime n’ont pas été abandonnés. Leur mise en œuvre doit toutefois s’accommoder de réalités politiques radicalement différentes de celles prévalant durant les négociations. Parmi les nombreux défis auxquels l’AIFM doit faire face se dégagent notamment la monopolisation des ressources dans la zone, la redistribution équitable des bénéfices tirés de leur exploitation, l’encadrement du mécanisme de patronage des personnes privées, ou encore l'impératif écologique

    Aleksy Jankowiak, La détermination du statut juridique de l'océan Glacial arctique par le droit international public, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)    

    L’océan Arctique est confronté aujourd’hui à des enjeux d’ordre souverain et environnemental. D’une part, ses États riverains revendiquent de vastes territoires maritimes. D’autre part, l’environnement de l’océan Arctique subit de multiples atteintes. La région est notamment affectée par de nombreux polluants. Puis, elle subit également de plein fouet les effets néfastes du réchauffement climatique. Le but de cette étude est de déterminer le statut juridique de l’océan Arctique au travers de ces différentes questions. Plus précisément, cette étude a pour objet l’identification, l’analyse et l’interprétation des régimes régionaux et internationaux applicables, et des problématiques de droit international s’y rapportant, afin d’appréhender le statut juridique de l’océan Arctique dans sa globalité et de déterminer sa capacité à faire face auxdits enjeux et à évoluer dans le cadre d’une coopération et d’une gouvernance interétatiques en constant développement

    Mohamed El Amine Bahou, Les franchises africaines d'Al Qaida, thèse soutenue en 2017 à Paris 2, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)  

    Al-Shabaab et Al Qaida au Maghreb Islamique illustrent le fonctionnement du djihad contemporain. Nés dans des contextes de guerre civile, issus de la dislocation de mouvements djihadistes d'envergure nationale, ces deux groupes sont aujourd'hui les seuls en Afrique dont l'allégeance a été acceptée par à Al Qaida. Forgés dans le terreau de luttes nationales, les deux groupes ont exploité les clivages et les revendications sociales, économiques et politiques des populations dans leur quête de puissance. Confrontés à des difficultés d'ordre sécuritaire et politique, ils se sont tournés vers Al Qaida, dans l'espoir d'acquérir une stature internationale, et d'attirer ainsi les recrues et financements qui leur faisaient défaut. De son côté, affaiblie par la guerre contre le terrorisme, l'Organisation d'Oussama Ben Laden a accepté les allégeances africaines par opportunisme, accordant à ces groupes le statut de franchises. De l'autre côté de l'échiquier, les stratégies déployées par les États et des organisations internationales peinent à porter leurs fruits. En cause, des divergences idéologiques, et les interférences des intérêts particuliers des acteurs qui minent les efforts de lutte contre les extrémistes mais font finalement le jeu de la propagande terroriste.

    Ngoc Ha Nguyen, L'intervention des tierces parties dans le règlement des différends à l'OMC, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)  

    L’intervention des tierces parties dans le règlement des différends à l’OMC présente des spécificités par rapport à l’intervention devant d’autres juridictions internationales. La première spécificité consiste en l’accès très fréquent des tierces parties aux consultations, aux travaux des groupes spéciaux et de l’Organe d’appel. Cette fréquence résulte de règles procédurales plutôt favorables et de la politique judiciaire ouverte du juge de l’OMC. En revanche, les droits procéduraux des tierces parties restent encore très restreints. Ils sont imprécis dans la phase de consultations et limités dans la phase des groupes spéciaux. En outre, l’absence d’effet obligatoire des rapports à leur égard a pour conséquence que les tierces parties sont privées de certains droits, tel celui de faire appel. Dans l’ensemble, ces spécificités leur permettent de jouer un rôle important. Leur intervention peut répondre aux besoins d’information du juge et contribuer à la multilatéralisation et à la légitimité du système. Elle peut aider à défendre des intérêts à différents niveaux et surtout elle devient un moyen de renforcer les capacités des pays en développement. Elle comporte parfois des risques et limites pour la mise en œuvre des garanties de la régularité de la procédure, pour certaines évolutions du système et pour la protection des droits et intérêts légitimes des parties principales. Toutefois, ces répercussions demeurent minimes ou sont atténuées grâce aux stratégies mises en place par les parties principales et au contrôle du juge de l’OMC. Dès lors, le bilan de l’intervention qui apparaît globalement positif plaide en faveur du renforcement des droits des tierces parties

    David Larbre, Les échanges de données personnelles entre l’union européenne et les tiers dans le domaine de la sécurité, thèse soutenue en 2014 à Paris 10, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)    

    L’intérêt d’une réflexion sur les échanges de données personnelles de sécurité entre l’Union européenne et les tiers est né d’une interrogation sur le cadre juridique auquel ces échanges se rattachent, et l’existence de garanties en matière de protection des données. En partant du constat que les États sont à l’origine de la création de réseaux de coopération policière et judiciaire, l’irruption de l’Union européenne et de ses Agences dans des sphères régaliennes a de quoi déconcerter. L’intervention de l’UE et de ses Agences doit également attirer l’attention sur le respect des conditions de ces échanges qui sont soumis à l’exigence de garanties adéquates de la part des États tiers et Cet avènement nécessite de déterminer au préalable comment les échanges de données avec les tiers sont devenues progressivement un instrument au service de l’espace de liberté de sécurité et de justice (ELSJ). En cela, la sécurité telle qu’elle est ici appréhendée, concerne la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et l’immigration clandestine. Ainsi cette thèse vise, à travers un examen des accords conclus par l’UE et ses Agences avec les tiers, à déceler, analyser, et mettre en évidence les règles qui régissent ces échanges de données personnelles ainsi que la protection qui s’y rattache. Elle doit permettre de mieux cerner la fonction de l’Union européenne et le rôle des États membres dans ces échanges, d’évaluer les garanties apportées par l’UE et ses partenaires, et d’aboutir à l’émergence d’un régime d’ensemble hétérogène mais dont l’unité réside dans le souci d’assurer une protection adéquate.

    Elodie Tranchez, Les conflits de normes en droit international public, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)  

    L’ère est au débat sur l’expansion désordonnée et la fragmentation du droit international. Après avoir mis tant d’années à résoudre la question ontologique du droit international (existe-t-il ou n’existe-t-il pas ?), l’angoisse de l’internationaliste se poursuit sous de nouveaux auspices : survivra-t-il ou ne survivra-t-il pas à son expansion le parcellisant ? Longtemps délaissée, la question des conflits de normes occupe désormais une place de choix dans ces questionnements. Les conflits de normes, traditionnellement définis comme situation dans laquelle une ou plusieurs normes imposent des obligations qu’il est impossible de satisfaire simultanément, posent un certain nombre de défis au droit international contemporain : bien évidemment quant à leur méthodes de résolution mais également quant à la perception que l’on se fait du droit international dans son ensemble. La question des conflits de normes et celle de l’organisation du droit international (ou surtout la perception que l’on retient) sont consubstantielles. Le problème des conflits de normes n’est ni abordé ou résolu en droit international de la même manière selon que l’on envisage le droit international comme un ordre juridique dont la qualité principale est l’unité (ce qui renvoie à un système clos, rejetant les éléments extérieurs et la pluralité) ou que l’on envisage le droit international comme un système juridique dont la qualité principale est la cohérence et l’organisation (acceptant ainsi la diversité en son sein, notamment l’existence de sous-systèmes).

    Alice Rocha da Silva, L'articulation entre le droit de l'OMC et les accords commerciaux régionaux, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)  

    Depuis la création de l'article XXIV du GATT, les recherches et les analyses liées à la relation entre le droit de l'OMC et les accords commerciaux régionaux ont été basés principalement sur cet article et sur la recherche pour la compatibilité des ACR avec les conditions et les critères proposés par ce dernier. Autres dispositions liés au même thème ont été créés, comme l'article V de l'AGCS et la Clause d'habilitation, qui cherchent à couvrir le commerce des services dans ces accords et regarder d'octroi de préférences en fonction du niveau de développement des Membres de l'OMC. Avec le temps, il a été constaté que l'application de ces dispositions et procédures d'évaluation de la compatibilité n'ont pas eu l'effet souhaité par les négociateurs des règles de l'OMC. Les ACR ont continué à se multiplier en parallèle avec le système de l'OMC et des relations de complémentarité, de concurrence et de conflit ont été établis entre eux. Face à l'inefficacité d'articuler les ACR avec le droit de l'OMC uniquement pour l'utilisation de dispositions conçus pour cela, on doit chercher dans d'autres dispositions de l'OMC, des outils pour atteindre cet objectif. En outre, ces dispositifs permettent l'utilisation de règles de droit international public dans certaines limites et ces règles peuvent être très utile pour l'articulation des ACR et de droit de l'OMC. Pour ce faire, il faut diviser l'analyse en deux phases, la première de recherche d'une articulation normatif et la seconde portait sur le traitement de la multiplicité des fora

    Samar Yassine, Le Conseil de sécurité et la lutte contre le terrorisme, thèse soutenue en 2011 à Montpellier 1, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)  

    L'action du Conseil de sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme a témoigné un énorme progrès. Ce progrès est matérialisé sur le double aspect normatif et institutionnel, engendrant une diversification des mécanismes de la lutte. La nécessité de le définir semble être dépassée au gré de son éradication et sa suppression vue sa mutation graduelle à travers le temps et la montée en puissance de ses acteurs. Le Conseil de sécurité des Nations Unies concentre son action sur les mécanismes de la lutte en accroissant son pouvoir normatif vers un pouvoir législatif le conférant des prérogatives considérables. Ensuite, dans le cadre institutionnel de l'ONU, il monopolise la mission du maintenir la paix et la sécurité internationales, en rendant l'activité de l'Assemblée générale résiduelle et facultative. Ce regain de ses prérogatives s'est reflété au sein des organes subsidiaires qu'il a mis en place, surtout après le 11 septembre 2001. L'amplification des mécanismes de la lutte contre le terrorisme s'est représentée, également, dans le cadre de la résurgence des concepts fondamentaux en droit international comme la légitime défense qui mettra en cause le concept de sécurité collective prévu vers la Charte par des ripostes militaires unilatérales dans l'objectif de lutte contre le terrorisme international

  • Yann Tephany, La lutte contre les activités illicites en mer, thèse soutenue en 2019 à Nantes, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Exam.)  

    La mer est le théâtre d’un grand nombre d’activités illicites. Qu’il s’agisse des actes de violence (piraterie, terrorisme), des trafics illicites (stupéfiants, migrants, armes de destruction massive), ou encore des atteintes à l’environnement marin (pollutions intentionnelles, pêche illicite), cet espace se présente comme des plus vulnérables face aux activités criminelles et délictueuses qui prospèrent en son sein. Si ce constat n’est pas entièrement nouveau, la figure séculaire du pirate sans foi ni loi qui sillonne les mers pour piller les navires marchands en attestant, la période contemporaine semble néanmoins marquée par une insécurité maritime croissante.La CNUDM n’apporte qu’une réponse partielle à ces menaces. Ce texte fondateur organise l’exercice des compétences étatiques sur l’espace maritime. Il consacre un principe général de liberté des mers, lequel se décline en différents droits d’utilisation de l’espace qui bénéficient à l’ensemble des États, tout en reconnaissant à ces derniers une capacité à s’interposer contre les navires interlopes étrangers. Cette Convention souffre toutefois de certains manques, notamment en raison du fait qu’elle ne s’inscrit pas pleinement dans une dimension répressive affirmée. Ce socle central se voit renforcer par différentes conventions de coopération pénale qui viennent consolider le dispositif international de lutte contre les activités illicites en mer. Ces conventions constituent un complément majeur en ce qu’elles organisent la prévention et la répression de ces actes illicites à l’échelle internationale.Il reste que face à des actes criminels et délictueux extrêmement versatiles et diversement répartis sur la surface du globe, ce dispositif international ne peut en lui-même suffire. C’est pourquoi différentes voies ont été explorées, tant par les États que par certaines organisations internationales, dans le but d’œuvrer plus efficacement contre ces activités illicites. Dans le même temps, les juridictions internationales sont progressivement venues consacrer un ensemble de garanties susceptibles de bénéficier aux individus appréhendés en mer, que les États intervenants sont tenus de respecter. En définitive, il apparaît que pour lutter contre les activités illicites en mer, les États souffrent moins d’un manque de normes que d’un défaut de coopération effective. De nombreux efforts doivent encore être réalisés dans ce domaine.

    Nadia Ben Merad, Le règlement des différends relatifs a la propriété intellectuelle dans le cadre de l'OMC, thèse soutenue en 2017 à Université Côte dAzur ComUE, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Exam.)  

    Les négociations de l’Uruguay Round ont été l’occasion d’introduire la propriété intellectuelle dans le cadre du GATT avec la conclusion de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et l’application du système renforcé de règlement des différends de l’OMC aux différends découlant de ce nouvel accord. La présente thèse vise à analyser comment ce système administré par l’ORD organise, traite et règle les différends relatifs au respect des obligations découlant de l’Accord sur les ADPIC. La question est d’une grande importance en raison des singularités de l’Accord sur les ADPIC. Les études menées tout au long de cette thèse ont permis de faire état des règles et procédures encadrant le règlement des différends ADPIC ; de révéler certaines spécificités, en ce qui concerne le type de plaintes pouvant être portées devant l’ORD, et certaines difficultés spécifiques soulevées par l’application de son système de rétorsion à l’Accord sur les ADPIC ; de mettre en avant le rôle central que joue l’ORD, lequel s’est révélé crédible et efficace, non seulement en traitant les différends ADPIC par le truchement des Groupes spéciaux et l’Organe d’appel, mais encore en contribuant à en régler un nombre appréciable au stade des consultations ; et enfin de souligner la manière prudente dont ont fait preuve les Groupes spéciaux et l’Organe d’appel dans leur mission.

    David Pavot, L'anticipation du risque economique en droit international, thèse soutenue en 2016 à Université Côte dAzur ComUE, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Exam.)  

    Le risque économique est, avec la chance, l’un des deux aspects du libéralisme. Il en constitue le volet dommageable. Bien souvent, le risque n’apparait pas explicitement et il s’agit d’un concept sous –jacent. Pour autant, il influence énormément le droit international. En effet, les sujets du droit international acceptent de subir une part de risque économique, inhérente à une économie libre mais ils tentent aussi d’en encadrer les effets excessifs. L’objet de cette thèse est de présenter la manière dont le droit international anticipe le risque économique en permettant son existence et prévenant sa survenance lorsqu’il est excessif. Elle permet de relever l’importance d’un cadre institutionnel et normatif cohérent et contraignant pour que l’anticipation soit efficiente.

    Werner Hoeffner, L'ouvrage public et le droit international, thèse soutenue en 2015 à Nice, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Exam.)  

    L'étude se propose d'analyser les rapports dialectiques entre le droit de tout Etat de procéder à l'aménagement de son territoire au moyen de la construction d'un ouvrage public et le droit international. L'accent est mis à la fois sur les rapports de structuration induits par le droit international (l'exercice unilatéral de souveraineté territoriale doit s'accommoder des droits et intérêts des Etats tiers) ainsi que sur la soumission de l'ensemble des opérations administratives conduites par l'Etat au droit international (expropriations, etc).

    Paolo Davide Farah, L'intégration de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Exam.)  

    Notre thèse a pour but de réfléchir à cette question majeure, de tenter de résoudre cette impasse : le droit du commerce international contemporain a été élaboré à partir de principes libéraux pour réaliser la libre circulation des marchandises et des services (OMC, GATT, GATS…), sans toutefois tenir compte des différentes barrières culturelles internes des pays (par exemple en Chine), ni de considérations « autres que d’ordre commercial ». Comment dépasser les barrières internes ? Comment intégrer les valeurs non commerciales ? La Chine est à la fois une partie du problème et une partie de la solution à cette question. Une partie du problème en ce que les frictions entre les principes de libre circulation et les habitudes propres à une aire culturelle donnée sont particulièrement vivaces dans le cas de la Chine et font sans cesse surface dans le cadre des exigences de régulation. Une partie de la solution aussi en ce que son engagement pour les technologies vertes et les énergies renouvelables donne plus poids à la nécessité d’élargir les lois étroites du commerce pour prendre en compte les considérations autres que commerciales

    Jeanine Gama Sa, Le fonds pour l'environnement mondial, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Exam.)  

    Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) est la plus importante source individuelle de financement aux projets et programmes destinés à promouvoir des bénéfices environnementaux globaux dans les pays en voie de développement et en transition. L’objectif de la thèse est d’examiner le rôle du FEM comme un outil de financement des conventions environnementales et du développement soutenable, en soulignant sa contribution à la mise en œuvre du droit international de l’environnement et au débat concernant la gouvernance environnementale internationale.