Alexandra Mendoza-Caminade

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Science Politique

Centre de Droit des Affaires

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • THESE

    Les noms de l' entreprise, soutenue en 2001 à Toulouse 1 sous la direction de Jacques Larrieu

  • Alexandra Mendoza-Caminade, Hélène Poujade (dir.), NFT et Droits ‒ Regards croisés sur une innovation numérique: regards croisés sur une innovation numérique, Presses de l'université toulouse Capitole, 2023, Collection Travaux collectifs, 222 p. 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Isabelle Desbarats, Marie-Pierre Blin-Franchomme, Gérard Jazottes (dir.), L’entreprise résiliente. : risques globaux et sanitaires – Transition écologique – Innovation sociétale, LexisNexis, Planète Social et Impr. Evoluprint - SGIT SAS Parc Industriel Euronord, 2023, Travaux, 450 p.   

    Alexandra Mendoza-Caminade, Jean Pierre Clavier, Le droit du commerce électronique : sites web, blockchains, publicité digitale, contrats électroniques et données personnelles, 2e éd., Larcier Intersentia, 2023, Paradigme ( Masters ), 355 p. 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Jean-Pierre Clavier, Droit du commerce électronique : sites web, blockchains, publicité digitale, contrats électroniques et données personnelles, Bruylant, 2019, Paradigme ( Masters ), 353 p. 

    Alexandra Mendoza-Caminade (dir.), L'entreprise et l'art: colloque du CDA du 18 novembre 2016, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2018, 171 p.  

    Omniprésent dans la société, l’art semble naturellement peu présent dans le monde de l’entreprise. Pourtant, si les relations entre le monde de l’art et celui de l’entreprise semblent peu développées, l’entreprise n’échappe pas non plus à l’art. En dépit de leur caractère apparemment marginal, les rapports entre l’art et l’entreprise touchent à des aspects essentiels de la façon dont l’art existe dans notre monde moderne. Les pouvoirs publics, qu’ils soient nationaux ou européens, encouragent le soutien au secteur artistique, et les enjeux politiques, culturels et économiques sont de taille. De telles politiques visent à encourager la création, la diffusion des œuvres, mais ce constat ne va pas sans questionnement sur le rôle des entreprises et des différents acteurs amenés à intervenir au sein du secteur artistique. L’entreprise peut appréhender l’art comme un marché sous l’angle de l’optimisation économique et fiscale, notamment via le mécénat ou les fondations. Comment alors concilier les exigences liées au soutien du secteur artistique, sa valorisation, avec la logique marchande et les préoccupations des entreprises en termes de communication ? Les logiques de ces deux mondes sont différentes. Toutefois, l’entreprise peut elle-même être créatrice d’art et réunir la double qualité d’entreprise et de créatrice. Cette activité spécifique engendre divers questionnements concernant les droits relatifs aux créations artistiques : qui en est titulaire ? Comment l’entreprise peut-elle valoriser des créations artistiques ? Comment protéger les créations artistiques de la convoitise des tiers ? Le colloque du 18 novembre 2016 visait à approfondir les problématiques liées aux relations entre l’art et l’entreprise dans une dimension française et européenne. Ce colloque allie des universitaires spécialistes des questions techniques et juridiques à des professionnels et entrepreneurs confrontés à cette relation dans leur pratique

    Alexandra Mendoza-Caminade, Jérôme Julien, Droit commercial, 3e éd., LGDJ, 2017, Collection Cours, 350 p. 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Médicament et droit: droit français et européen, Larcier, 2017, Création Information Communication, 302 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Porteur d'une croissance importante, le marché des médicaments représente des enjeux considérables aux niveaux économique, politique et social. Aussi, les Etats interviennent selon des degrés et des modalités diverses pour contrôler cette industrie. Souvent envisagé dans le cadre du droit public à la santé, le médicament est ici analysé de manière autonome tant du point de vue des règles de droit privé que des règles de droit public qui sont directement applicables."

    Alexandra Mendoza-Caminade, Jérôme Julien, Droit commercial, LGDJ et Lextenso éditions, 2015, Collection Cours, 470 p. 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Jérôme Julien, Droit commercial, LGDJ-Lextenso éd., 2013, Cours, 394 p. 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Droit de la distribution, Montchrestien et Lextenso éd., 2011, Collection cours, 295 p. 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Les épreuves de droit commercial et des affaires au CRFPA et à l'ENM: cas pratique, commentaire d'arrêt, exposé oral, ellipses, 2010, Réussir le CRFPA et l'ENM, 233 p. 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Les noms de l'entreprise, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2003, Institut de droit des affaires, 521 p. 

  • Alexandra Mendoza-Caminade, Nadège Jullian, Hélène Durand, Isabelle Desbarats, Marie-Pierre Blin-Franchomme [et alii], « Les nouveaux outils pour entreprendre autrement », L'entreprise résiliente, lexisnexis, 2023, pp. 37 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Marie-Anne Frison-Roche, « Proportionality and Evaluation. The Example of Intellectual Property Law », Compliance Monumental Goals, Bruylant, 2023, pp. 221 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Alexandra Mendoza, Marie-Pierre Blin-Franchomme, Isabelle Desbarats, Gérard Jazottes, « La responsabilité de l’entreprise innovante en matière de protection de la biodiversité », L’entreprise résiliente, Lexisnexis, 2023, pp. 423 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, J. Douillard, « Panorama annuel de droit des marques », Recueil Dalloz, Dalloz, 2023 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Marie-Anne Frison-Roche, « Compliance, proportionnalité et évaluation », Les buts monumentaux de la compliance, Dalloz, 2022, pp. 209 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Intelligence artificielle et propriété intellectuelle », Guide du numérique, DLA Piper France, 2022, pp. 123 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Alexandra Mendoza, Céline Mangematin, « La proposition de règlement européen sur l’intelligence artificielle : vers une règlementation d’excellence ? », L’entreprise et l’intelligence artificielle, Presses de l’université Toulouse Capitole 1, 2022, pp. 447 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Walid Chaiehloudj, « La competition by design : un outil de compliance au service des entreprises et… desautorités de concurrence ? », L’entreprise et l’intelligence artificielle – Les réponses du droit, Presses de l’Université Toulouse Capitole, 2022, pp. 519-540 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Libérer la recherche en Europe : la nouvelle conciliation du droit de la propriété intellectuelle et de la fouille de textes et de données », Mélanges en l’honneur de Corinne Saint-Alary Houin, LGDJ Lextenso, 2020, pp. 397 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Le droit privé au secours du droit public – La protection par le droit de la propriété intellectuelle », L’image des biens publics culturels, Lexisnexis, 2020, pp. 181 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Santé publique et propriété intellectuelle : pour un meilleur équilibre européen », Innovation et analyse des risques dans le domaine de la santé et des produits de santé dans l'Union européenne : Regards croisés, Editions des Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2020, pp. 179-197 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Incidences de la propriété intellectuelle sur l’innovation et l’accès des patients aux médicaments dans l’Union européenne », Les nouveaux enjeux de la politique pharmaceutique européenne, Clément Juglar, 2019 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Le droit confronté à l’intelligence artificielle des robots : vers l’émergence de nouveaux concepts juridiques ? », L’intelligence artificielle, Dalloz, 2019, pp. 233 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Protéger l’innovation en respectant l’environnement ? Le point de vue de la propriété intellectuelle », Le droit confronté aux défis du XXIème siècle : vers une modernisation des règles juridiques, Presses de l’université Toulouse 1 Capitole, 2019, pp. 397 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Le rôle du sous-traitant en matière de données personnelles », Sécuriser la sous-traitance : quels nouveaux défis ?, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2019, pp. 103-115 

  • Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515   

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Appréciation de la similarité des produits », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Preuve de la notoriété de marque non enregistrée », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Preuve de l'atteinte ou du risque d'atteinte à la marque renommée », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Impression d'ensemble », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Méthode d'appréciation du risque de confusion entre des marques complexes », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Refus de l'atteinte à la renommée de la marque Tour de France par la marque Tour de France à la rame », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Comparaison des signes », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Marque déposée par l'agent ou le représentant », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Enregistrement de mauvaise foi », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Risque de confusion de marques complexes », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Appréciation globale du risque de confusion », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Marque faiblement distinctive », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Marque patronymique », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Sylvain Chatry, Julien Douillard, « Droit des marques - Principe d'interdépendance des facteurs pour l'appréciation du risque de confusion », Recueil Dalloz, 2024, n°10, p. 515 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Christian Le Stanc, Pascale Tréfigny, « Droit du numérique »: août 2022 - octobre 2023, Recueil Dalloz, 2023, n°42, p. 2150 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Contrats : notion de contrat à distance », Recueil Dalloz Sirey de doctrine de jurisprudence et de législation , 2023, n°42, p. 2159 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Plateformes en ligne et droit d'auteur », Recueil Dalloz Sirey de doctrine de jurisprudence et de législation , 2023, n°42, pp. 2157-2158 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Bases de données Leboncoin : clap de fin », Recueil Dalloz Sirey de doctrine de jurisprudence et de législation , 2023, n°42, pp. 2152-2153 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Droit d'auteur: copie privée et enregistreur vidéo en ligne », Recueil Dalloz Sirey de doctrine de jurisprudence et de législation , 2023, n°42, pp. 2151-2152 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Réseaux de distribution », JurisClasseur Contrats - Distribution , 2023, n°50 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Les effets de la publication d'une demande de brevet sur un accord de confidentialité », Recueil Dalloz, 2023, n°36, p. 1880   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Autres régimes de responsabilité pénale (hors infractions de presse ), Synthèse n° 60 », Jurisclasseur Communication, 2023 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Quelles potentialités des métavers pour le commerce électronique ? », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2023, n°24, p. 4 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Alexandra Mendoza, « Protection du secret des affaires et preuve de la contrefaçon », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2023, n°1718, pp. 451142-471142 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Julien Douillard, Sylvain Chatry, « Droit des marques », Recueil Dalloz, 2023, n°09, p. 474   

    Alexandra Mendoza-Caminade, Alexandra Mendoza, « Notion d'usage en matière de marque et contrefaçon : l'admission de la responsabilité des places de marché en ligne », Revue Lamy Droit de l'immatériel, 2023, n°201, pp. 8-11 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Jacques Larrieu, « French Law and Distinctive Signs : On Relationship between Trade Marks, Other Distinctive Signs in Business and Unfair Competition », European Intellectual Property Review, 2023, n°2, p. 84 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Alexandra Mendoza, Paulina Korycinska-Rzadca, « Harmonisation of National Leniency Programmes in the EU: Is This Mission Accomplished? Remarks on the Case of France and Poland Compared with Other EU Member States », IIC : International Review of Intellectual Property and Competition Law, 2022   

    Alexandra Mendoza-Caminade, Philippe Le Tourneau, « Concessions – Distribution, circuits et réseaux de distribution », JurisClasseur Contrats - Distribution , 2022, n°1010 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Le choix des lieux de distribution : l'avènement de la cyberdistribution », Cahiers de droit de l'entreprise, 2022, n°3, p. 22 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Autres régimes de responsabilité pénale (hors infractions de presse) », JurisClasseur Communication , 2022, n°60 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Entreprises de presse et entreprises connexes », JurisClasseur Communication , 2022, n°80 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Philippe Le Tourneau, « Exclusivités unilatérales. – Exclusivité unilatérale de vente. – Exclusivité unilatérale d'achat », JurisClasseur Contrats - Distribution , 2022, n°1000 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « La mise en uvre laborieuse du droit des éditeurs de presse : le recours au droit de la concurrence pour enfin appliquer la loi ? », Recueil Dalloz, 2021, n°30, p. 1591   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Le droit voisin des éditeurs de presse à l’épreuve de la puissance des plateformes en ligne : la longue marche vers l’effectivité du droit », Revue Lamy de la Concurrence, 2021, n°106, pp. 21-25 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « La présomption de préjudice en matière de concurrence déloyale et de parasitisme (Note s/s Cour de cassation 17 mars 2021) », La Semaine juridique. Édition générale, 2021, n°22, pp. 1031-1034 

    Alexandra Mendoza-Caminade, Jean-Christophe Galloux, « Pour une politique du brevet au service de la santé publique », La Semaine juridique. Édition générale, 2021, n°11, pp. 494-495 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « A French Collective Tribune of Experts for Covid-19 Compulsory License », Kluwer Patent Blog, 2021 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « La Covid-19 et le droit des brevets », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2021, n°1, p. 5 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Contrefaçon de marque et commerce électronique : pour une nouvelle responsabilité des plateformes de vente en ligne », Recueil Dalloz, 2020, n°28, p. 1599   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Stratégie contractuelle dans le domaine pharmaceutique : la stigmatisation confirmée des accords de report d’entrée », Revue Lamy de la Concurrence, 2020, n°94 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Création et intelligence artificielle : la protection par le droit d’auteur en voie de légitimation ? », Revue Lamy Droit de l'immatériel, 2020, n°169 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Contentieux autour de marques de vins de Champagne », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2020, n°6, p. 1055 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Artificial Intelligence and Law: Intellectual Property Law and some normative aspects in French and European Law », Osaka University Law Review, 2020, p. 49 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Nom des collectivités territoriales et internet », Revue Lamy Droit de l'immatériel, 2019, p. 32 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Stimuler l’innovation par des mesures de propriété industrielle », Lexbase Hebdo édition affaires, 2019, n°597, p. 49 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Brevets essentiels et secret des affaires : les licences FRAND devant le juge français », Revue Lamy de la Concurrence, 2019, p. 47 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « L’impact du RGPD sur l’activité des plateformes en ligne », Les Petites Affiches, 2019, p. 7 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Médicaments et propriété », Propriétés intellectuelles, 2019, p. 136 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « La confrontation du contrat de licence de brevet au droit de la concurrence », Recueil Dalloz, 2017, n°02, p. 88   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Le droit confronté à l'intelligence artificielle des robots : vers l'émergence de nouveaux concepts juridiques ? », Recueil Dalloz, 2016, n°08, p. 445   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « La protection pénale des biens incorporels de l'entreprise : vers l'achèvement de la dématérialisation du délit ? », Recueil Dalloz, 2015, n°07, p. 415   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Distribution des cosmétiques et des médicaments : l'inéluctable commercialisation par internet ? », Recueil Dalloz, 2014, n°03, p. 192   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Marque : articulation entre les actions en contrefaçon et en concurrence déloyale », Recueil Dalloz, 2013, n°15, p. 991   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Vers une libéralisation du commerce du logiciel en Europe ? », Recueil Dalloz, 2012, n°32, p. 2142   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Le nom de famille à l'épreuve du droit des affaires », Recueil Dalloz, 2008, n°36, p. 2569   

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Déceptivité d'une marque patronymique », Recueil Dalloz, 2005, n°16, p. 1102   

  • Alexandra Mendoza-Caminade, Nicolas Becard, Céline Castets-Renard, Gauthier Chassang, Martin Dantant [et alii], Ouverture des données de la recherche. Guide d'analyse du cadre juridique en France, 2017, 45 p.     

  • Alexandra Mendoza-Caminade, « La régulation des IA génératives : quelle(s) réponse(s) juridique(s) ? », le 24 novembre 2023  

    Conférence organisée pour le CDA, Université Toulouse 1 Capitole par Kamilia Bentaïeb, Docteur en droit et Alexandra Mendoza-Caminade, Professeur des Universités

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Le droit à l'épreuve d'un monde virtuel », le 15 septembre 2022  

    Organisé par EPITOUL, Equipe de recherche du Centre de droit des affaires, Université Toulouse 1 Capitole

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Campagne présidentielle et Propriété intellectuelle », le 17 mars 2022  

    Organisée pour le CDA, EPITOUL, Université Toulouse 1 Capitole par Alexandra Caminade, Professeure UTC – Directrice EPITOUL – Centre de Droit des Affaires

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Compliance et proportionnalité », le 14 octobre 2021  

    Organisé le Journal of Regulation & Compliance (JoRC) et par l'IDETCOM de l'Université Toulouse 1 Capitole sous la responsabilité scientifique de Marie-Anne Frison-Roche et Lucien Rapp

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Les brevets pharmaceutiques à l'épreuve de la Covid 19 et du bien public », le 06 septembre 2021  

    Organisée par le master Droit de la propriété intellectuelle de l’Université Toulouse 1 Capitole et par l’équipe EPITOUL dirigés par le professeur Alexandra Mendoza-Caminade

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Éthique et régulation par la loi : le cas de la protection des plantes », Éthique et régulation par la loi : le cas de la protection des plantes, Toulouse, France, le 01 janvier 2020 

    Alexandra Mendoza-Caminade, « Intelligence artificielle : comprendre les principales techniques et les enjeux juridiques de leur utilisation », le 11 avril 2019  

    4e conférence du cycle « Réflexions autour de l’intelligence artificielle » organisé depuis le mois d’octobre 2018 par l’équipe EPITOUL du Centre de droit des affaires

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Kamilia Bentaïeb, L'humain en transformation : Perspectives de droit privé, thèse soutenue en 2023 à Toulouse 1  

    Les progrès des nouvelles technologies s'attachent de plus en plus à l'humain et leurs perspectives sont vastes. L'humain se distingue essentiellement à travers la summa divisio qui oppose les personnes et les choses. Or, d'un point de vue strictement littéral, lui rattacher le terme de « transformation » est lourd de sous-entendus et ne semble pas de prime abord évoquer la science juridique. En réalité, l'étude des perspectives de droit privé de l'humain en transformation consiste à s'interroger sur les différents facteurs de transformation de l'être humain, et les conséquences produites en droit privé. Ainsi, la démonstration retenue va s'attacher aux transformations qui naissent au moment de la relation de soins, en distinguant la finalité thérapeutique ou non de cette relation. Ces transformations vont trouver leur origine dans la recherche médicale qui vient bouleverser la distinction entre les personnes et les choses. L'analyse consistera ensuite à envisager progressivement les étapes se situant après la mise en œuvre de cette recherche. Elle s'achèvera sur l'étude de l'humain augmenté.

    Marie Zakka, Le Juriste face à l'épreuve de l'I.A., thèse en cours depuis 2023  

    L'intelligence artificielle devient un phénomène ayant un impact mondial sur notre société. La révolution de l'I.A. touche tous les secteurs de notre vie quotidienne. Actuellement, l' I.A. est capable d'accomplir des tâches cognitives réservées jusqu'alors exclusivement à l'homme. Les algorithmes d'intelligence artificielle doivent devenir un outil de confiance dans notre société, transformant notre monde et celui des professions juridiques. Mais seront-ils capables de prendre des décisions critiques complexes et remplacer le juriste humain complètement, ou bien devront-ils compter sur la possibilité de se référer à l'homme juriste pour résoudre des problèmes complexes avec des paramètres changeants ? Leur implication sera-t-elle possible dans tout genre de tâches juridiques ou bien, leur activité devrait se limiter à des genres spécifiques d'activités juridiques ?

    Diogo Costa Cunha, Valorisation de l'innovation en santé : proposition pour une refonte juridique, thèse soutenue en 2022 à Toulouse 1  

    La valorisation et l’innovation sont deux notions relativement peu explorées par le droit. Issues de la science économique elles représentent respectivement l’action d’accorder de la valeur à une entreprise au regard des informations comptables et de son potentiel de développement et l’intégration d’une invention dans l’économie provoquant la croissance. En somme, la valorisation de l’innovation est l’action d’accorder une valeur à la diffusion des inventions techniques dans le marché. Appliquée au domaine de la santé, il ressort une urgence de développer et favoriser l’intégration d’inventions au sein de la société. Toutefois il est également facile d’entrevoir les dangers d’une innovation dérégulée, qui ne peut être qualifiée de progrès.À cet égard, il apparait que la science juridique doit être la clef de voûte de l’innovation ; le droit ne doit pas être au service unique de l’économie, ou de la recherche scientifique, mais une composante structurant le développement et la diffusion de l’innovation. En ce sens, la présente thèse démontre que la création d’un droit de l’innovation, à la fois souple pour permettre son développement, par nature imprévisible, et à la fois structurant permettrait de favoriser, structurer et valoriser l’innovation en santé. Ainsi, dans un premier temps il est question de démontrer qu’un droit prospectif de l’innovation est à envisager au regard des structures de recherche, et des régulations encadrant l’accès aux ressources biologiques et humaines (Partie I). Puis, dans un second temps que l’avènement d’une telle régulation permettrait une meilleure articulation avec le droit de la propriété intellectuelle et de la concurrence, vecteurs de valorisation et de diffusion des inventions (Partie II).

    Marceau Moinier, Le droit à l'épreuve d'un monde virtuel , thèse en cours depuis 2022  

    Récemment mis en lumière par l'annonce du lancement du métaverse du géant du numérique Facebook « Meta », le concept de monde virtuel avance progressivement vers son avènement dans la conscience collective. À l'image des termes « NFT » (non-fungible token ou jeton non fongible) et « crypto-art » qui feront leur entrée dans les dictionnaires français en 2023, le domaine du virtuel poursuit son effort d'intégration dans le paysage français et international. Pour assurer sa pérennité, l'édification du monde virtuel doit alors passer par une phase de construction juridique qui doit conduire à la considération d'une dimension virtuelle dans les systèmes nationaux et internationaux du monde réel. Face à cette nécessité, c'est au Droit de la propriété intellectuelle - en sa qualité de support inaltérable d'accompagnement du progrès technologique - que revient la charge d'assurer la reconnaissance et la protection des créations et innovations inhérentes à ce nouveau monde : nouvelles œuvres d'art numériques, biens virtuels téléchargeables, services virtuels proposés dans les univers immersifs, technologies du virtuel, etc. Il reste alors à déterminer ce qui se cache réellement derrière cette notion de « Monde virtuel » qui suscite encore fascination et interrogations. La notion peut se comprendre à deux niveaux : - le premier généralisant le concept à la création d'un monde entièrement artificiel et dématérialisé : « le monde virtuel » ; - le second renvoyant à la définition « des mondes virtuels » désignant des espaces alternatifs, créés par les techniques de la réalité virtuelle, et dans lesquels des utilisateurs peuvent s'immerger et interagir par le biais d'un avatar. Autour de cette notion de « monde virtuel » gravitent nombre de concepts et de technologies tels que les NFT, les métaverses, la crypto-monnaie ou la Block-Chain. Déjà largement nourri des avancées des domaines technologiques, ce monde du virtuel mérite d'être exploré par le droit afin qu'innovations techniques et progrès juridiques puissent entrer en résonnance et apporter les réponses nécessaires à la consécration de ces nouveaux espaces. En ce sens, la création, l'innovation et les fonctionnements du monde virtuel doivent être confrontés aux exigences et aux singularités du Droit de la propriété intellectuelle qui nécessiteront d'être, sinon repensées, à tout le moins discutées au regard des enjeux et de la diversité de ce qui les compose. La portée globale de ce monde du virtuel ne saurait se contenter d'une analyse réduite à une approche territoriale, française, de la question. En conséquence, il conviendra de confronter aux solutions de droit français celles déjà retenues par les divers droits étrangers ayant élaboré des politiques d'incitation au développement et à la valorisation des technologies du virtuel par le biais de droits particuliers de propriété intellectuelle sur l'appropriation et l'exploitation des créations qui en résultent. Une telle étude comparative s'avèrerait en outre être un outil pertinent pour élaborer un droit adapté et permettrait in fine d'envisager dans un effort de coopération, une harmonisation à l'échelle mondiale, tout en évitant, peut-être, un forum shopping largement répandu en ce domaine. En substance ce projet de recherche vise à tester les réponses offertes par le droit positif ainsi que sa plasticité face à cette technologie émergente. En ce sens, comment les droits de la propriété intellectuelle permettent-ils la protection des créations et inventions du virtuel ? En sens inverse, cette thèse permettra également de sonder comment les technologies du virtuel permettent de supporter l'action du Droit de la propriété intellectuelle dans sa course à l'appréhension du monde virtuel ? Plus largement, cette étude vise à tester l'efficacité et l'adaptabilité du Droit de la propriété intellectuelle face au monde virtuel. En marge du Droit de la propriété intellectuelle, le sujet de thèse nous semble étroitement lié à des questions connexes de droit international privé, de droit européen, de droit du numérique,

    Jonathan Mény, La propriété sur les mots, thèse en cours depuis 2021 en co-direction avec Emmanuel Tricoire  

    L'originalité de mots ou de très courtes suites de mots, formant par exemple des titres d'œuvres ou des slogans, semble appréciée de manière imprévisible par les juges. Cela crée une situation d'insécurité juridique dans la mesure où l'originalité implique l'existence d'un droit de propriété intellectuelle : le droit d'auteur. Les créations verbales font l'objet de prétentions tant en matière de propriété littéraire et artistique – en tant qu'œuvres de l'esprit –, qu'en matière de propriété industrielle et commerciale – par exemple en tant que marques verbales de produits et services. Il paraît à la fois nécessaire de proposer des critères objectifs de caractérisation de l'originalité d'un mot ou d'une très courte suite de mots et d'étudier l'articulation entre les différentes protections dont peuvent faire l'objet les mots.

    Mathilde Lucas, Propriété intellectuelle : vers un nouveau droit du créateur, thèse soutenue en 2020 à Toulouse 1  

    La propriété intellectuelle subit une crise de légitimité jusqu’alors inégalée. Celle-ci s’inscrit dans un contexte de révolution technologique qui offre des moyens exponentiels de contrefaçon. Elle se justifie par la distorsion des critères de protection conduisant à une prise en charge quasi-systématique des travaux produits et s’explique par l’évolution des mentalités et des usages du public qui revendique le libre accès aux œuvres, leur libre utilisation ainsi qu’une liberté totale de les transformer. Enfin, elle s’accroit face à la montée du sentiment de paupérisation des créateurs. La confrontation entre les intérêts du public, des créateurs et des exploitants est au cœur de débats sociétaux houleux. Les régimes relevant du droit de la propriété intellectuelle intègrent des fonctions sociales communes et prennent en charge des objectifs identiques : la divulgation des enseignements, la mise à disposition des créations et l’incitation à la création. Mais une scission très nette peut être observée entre l’approche extrêmement personnaliste du droit d’auteur et l’approche de la propriété industrielle fortement axée sur l’intérêt de la collectivité. Les justifications de ces divergences peuvent être remises en cause, tout particulièrement au vu de l’extrême porosité des deux domaines de la propriété intellectuelle. En outre, le législateur a tendance à insérer au sein de la matière des droits voisins, détachés de toute idée de création, et risquant à terme d’en bouleverser les fondements. Ainsi, la propriété intellectuelle accuse une perte de sens. Le droit de la propriété intellectuelle doit donc retrouver un équilibre. Il doit également retrouver une cohérence pour asseoir son autorité. Le présent travail se propose modestement d’en dresser un état des lieux de manière à envisager les perspectives de rationalisation qui s’offrent à lui.

    Aladji Aberridjoua Aubin Hugue Oussalé, La protection des savoirs traditionnels médicinaux au Burkina Faso, thèse en cours depuis 2020 en co-direction avec W. Dominique Kabre  

    Pas de résumé pour l'instant.

    Laïsa Ferreira, Les formalismes des titres de propriété intellectuelle à l'épreuve de l'immatériel, thèse en cours depuis 2020  

    La dématérialisation des procédures administratives, judiciaires, révolutionne les relations formelles entre les différents acteurs du droit de la propriété intellectuelle : entreprises, particuliers, organismes et officiers publics, au niveau national et international.

    Jonathan Pouget, La réparation du dommage impliquant une intelligence artificielle, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille en co-direction avec Marc Bruschi, membres du jury : Anne Pélissier (Rapp.), Jean-Louis Respaud (Rapp.), Cyril Bloch  

    Le droit positif de la responsabilité civile ainsi que les solutions actuelles d’indemnisation des victimes permettent-ils une réparation adéquate des dommages causés, directement ou non, par une intelligence artificielle ? Cette thèse dessine les contours d'une réponse négative sans pour autant prôner un bouleversement du droit positif. Elle tend à démontrer à la fois la nécessité d'interprétation du droit de la responsabilité civile et du droit des assurances, et la nécessité d'évolution d'une partie du droit de la responsabilité civile et des contrats d'assurance de responsabilité. La piste d'une personnalité juridique aux fonctions encadrées et attribuable aux intelligences artificielles sera également à ces fins, étudiée

    Claire Despres, Innovation et entreprise, vers un renouveau des modèles juridiques, thèse en cours depuis 2019  

    Ce travail de thèse envisage d'étudier les relations qu'entretiennent l'entreprise et l'innovation, et plus particulièrement l'innovation de processus d'affaires. Comment le droit appréhende les innovations ? Comment les entreprises protègent leurs innovations ? Le droit de la propriété intellectuelle permet-il une protection exhaustive des innovations de l'entreprise ? L'intérêt du thème de recherche annoncé est son caractère interdisciplinaire menant à des analyses politiques, économiques et sociétales au niveau national, européen et international. Le thème interroge également divers domaines juridiques tant du côté du droit privé que du droit public. L'étude de l'innovation devra être réalisée afin de dégager d'éventuels traits communs et de proposer une définition commune de l'innovation ainsi qu'un régime juridique dédié. Il semble ainsi nécessaire de déterminer les contours de la notion d'innovation. Le processus d'innovation étant en constante évolution, sa définition traditionnelle mérite d'être reconsidérée. Il s'agira de se questionner sur des notions telles que la création, l'invention ou encore l'imitation. Il convient également de s'interroger sur l'existence d'une spécificité concernant un type d'innovation : l'innovation de processus d'affaires. Aussi, ce travail de recherche portant sur l'entreprise, il vise également à s'interroger sur la notion d'entreprise innovante. Relier ces concepts pourra permettre une action efficace et davantage coordonnée dans l'environnement économique globalisé et concurrentiel. L'étude du droit comparé pourra également fournir des pistes d'amélioration du dispositif national et de l'attractivité du système juridique français. Ma thèse envisagera de répondre à l'ensemble de ces problématiques.

    Muriel Moustapha, Savoir-faire traditionnels et biodiversité, thèse soutenue en 2018 à Toulouse 1  

    Les savoir-faire traditionnels ont été pendant longtemps considérés comme ayant peu d'intérêt. Leur reconnaissance internationale s'est faite à la conférence de Rio de 1992 à travers la convention sur la diversité biologique. Cette reconnaissance et la signature de l'accord sur la propriété intellectuelle de 1994 (ADPIC) ont entraîné de la part des pays du Sud (principalement) des questions auxquelles le droit et, plus particulièrement le droit de la propriété intellectuelle (DPI) ont du mal à répondre. La principale étant quel type de protection juridique apporter aux savoir-faire traditionnels et plus particulièrement à ceux liés à la biodiversité. Le DPI a non seulement du mal à cerner quels sont les droits et avantages à accorder aux détenteurs de ces savoirs, mais aussi et surtout, à cerner cette notion de savoir-faire traditionnel. Il a d'autant plus de mal à répondre aux questions soulevées par cette notion, que les débats juridiques sont le plus souvent dirigés par des intérêts économiques et politiques où s'affrontent deux conceptions très différentes de la protection juridique des savoir-faire traditionnels. Celle des Etats du Nord qui ont une conception privative du dpi, dont le but est de maîtriser ''l'utilisation scientifique et commerciale des savoirs traditionnels'' et celle des Etats du Sud qui ont une vision collective, communautaire de la protection de leurs savoirs dans le but de ''protéger l'intégrité des savoirs traditionnels''. La principale réponse apportée jusqu'à présent sur le plan international est le brevet, celui-ci semble, pourtant, peu adapté à ces savoir collectifs et ancestraux. En fait, derrière cette notion de savoir-faire traditionnel, se profile une question essentielle, celle de l'accès aux ressources génétiques et aux savoir-faire traditionnels. Ce travail a pour but d'explorer de nouvelles alternatives à la propriété intellectuelle.

    Chuanjuan Zhuang, Protection juridique du savoir-faire traditionnel en médecine : comparaison entre le droit français et le droit chinois, thèse soutenue en 2017 à Toulouse 1 en co-direction avec Anne-Marie Duguet  

    De par le monde, même dans ses territoires les plus reculés, et depuis des siècles parfois, des hommes et des femmes partagent et cultivent des ressources biologiques et des savoirs qu’ils utilisent pour pratiquer la médecine. Afin de pouvoir se développer, être valorisés ou simplement subsister, ces savoir-faire traditionnels en médecine ont besoin d’être protégés, notamment contre la biopiraterie et les brevets prédateurs. Dans cet objectif, afin de comprendre et d’expliciter le champ des possibilités, la présente étude envisage la protection de ces savoirs traditionnels sous divers angles juridiques qui dépassent généreusement les frontières nationales. À cette fin, elle entreprend de caractériser ce qu’est un savoir-faire traditionnel en médecine et d’en établir un portrait historique et législatif. Elle explore ensuite les possibilités protectrices et les écueils du droit de la propriété intellectuelle, mais aussi de nombreuses ouvertures juridiques existantes. Parmi celles-ci sont présentés des législations sui generis et les principaux accords internationaux, au rang desquels émergent la Convention sur la diversité biologique (CDB) et le Protocole de Nagoya, déclinés par quelques nations dans leur législation, de façon hétérogène. Pour parvenir à ses conclusions, cette recherche s’est appuyée sur un fil conducteur tendu entre deux pays emblématiques, la France et la Chine.

    Anne-Marie Duguet, Le droit et les technologies vertes , thèse soutenue en 2017 à Toulouse 1  

    Les problèmes environnementaux ont pris de l'ampleur ces dernières décennies, la prolifération des technologies vertes n'entend pas éradiquer le problème, mais limiter les dommages. Ces technologies réduisent l'impact sur l'environnement. La propriété intellectuelle paraît le meilleur choix pour protéger et mettre en valeur ces innovations. Seulement, cette matière n'est qu'un aspect partiel de la valorisation. D'autres outils juridiques existent pour stimuler et protéger ces inventions : contrats, instruments fiscaux, ou avantages octroyés par les institutions. Ce sujet invite à l'étude des mesures prévues par le droit international et européen. De plus, les législations étrangères encadrent la notion de green technologies et son développement. Une approche comparée permettrait d'améliorer les législations, voire de les harmoniser.

    Bénédicte Ndong Olemba, Les atteintes aux droits de propriété intellectuelle dans l’environnement numérique , thèse en cours depuis 2017  

    Les atteintes aux droits de propriété intellectuelle sont multiformes, mais avec le développement des nouvelles technologies, de nouvelles formes d’atteintes apparaissent. L’absence de limites territoriales sur l’Internet, associée aux possibilités d’anonymat que celui-ci offre, facilite des atteintes aux droits de propriété intellectuelle qui sont inhabituelles de par à la fois leur nature et leur importance. L’application des droits de propriété intellectuelle à ces activités pose un certain nombre de questions juridiques. Si certaines règles prévues dans les instruments internationaux de propriété intellectuelle s’appliquent aussi bien à l’élément "hors connexion" qu’à l’élément "en ligne" de la question, les atteintes effectuées sur l’Internet constituent des obstacles très particuliers à l’efficacité de l’application de droits qui ne sont pas prévus dans textes internationaux. En Afrique, malgré le fossé numérique toujours existant, on assiste ces dernières années au développement du commerce en ligne. Ce qui conduit inévitablement à un nombre croissant d’atteintes aux droits de propriété intellectuelle. Le but de ces travaux de recherche sera donc d’étudier ces atteintes aux droits de propriété intellectuelle dans le contexte des Etats membres de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), notamment étudier la typologie des atteintes, les questions de juridictions et de lois applicables ainsi que la force exécutoire des condamnations dans un contexte multinational.

    Esther Ngom, Valorisation du domaine public par la propriété intellectuelle, étude de droit comparé des pays membres de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), thèse en cours depuis 2017  

    L'objectif de cette étude est de sensibiliser l'Afrique à la place du domaine public dans nos sociétés et de rechercher des preuves sur le rôle potentiel de ces connaissances et informations dans nos économies, ainsi que sur les défis et les goulots d'étranglement pour cette utilisation . L'étude portera sur les 17 États membres de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). L'espace OAPI, est un espace couvert par une organisation de propriété intellectuelle regroupant 17 pays en développement d'Afrique Centrale et de l'Ouest et de l’océan indien, où peu d'études sur la propriété intellectuelle et le développement ont été menées. Ces pays on en partage depuis un peu plus de 50 ans le même droit de propriété intellectuelle et le même bureau d'enregistrement, avec une tradition juridique commune en tant qu’anciennes colonies françaises pour la plupart. Ils partagent également une monnaie commune (à l’exception de 3 pays, les Comores, la Mauritanie et la République de Guinée) et font face pratiquement aux mêmes problèmes économiques et sociaux. Le noyau de notre étude sera de démontrer comment et pourquoi le domaine public est un outil inexploré pour le développement de l'Afrique et les moyens pour y parvenir. Les questions de recherche seront : Comment la richesse des connaissances et des technologies contenues dans le domaine public peut-elle être utilisée par les pays africains pour leur développement social et économique? Quelles sont les raisons de la non utilisation de ces données? Quels sont les défis et les goulots d'étranglement pour l'utilisation du domaine public pour le développement?

    Thai Cuong Nguyen, L'accès aux médicaments et les droits de propriété intellectuelle (comparaison en droit français et droit vietnamien), thèse soutenue en 2016 à Toulouse 1 en co-direction avec Mai Hong Quy  

    L’accès aux médicaments joue un double rôle dans l’équilibre des intérêts entre le monopole du droit de propriété intellectuelle et la protection de la santé publique. Le droit de la propriété intellectuelle comporte trois mécanismes de l’accès aux médicaments : la licence obligatoire, l’importation parallèle et le médicament générique, auxquels il faut ajouter le droit de concurrence qui octroie un moyen supplémentaire d’assurer l’accès aux médicaments. Cependant, ces solutions sont insuffisantes pour garantir un accès équitable aux médicaments car les pays en voie de développement comme le Vietnam rencontrent d’autres obstacles découlant des accords multilatéraux. L’accès aux médicaments devrait donc être réformé par le biais du droit de la propriété intellectuelle.

    Oumoul Khaîry Ndao, Le droit comparé de la contrefaçon et de la concurrence déloyale : l'exemple de la France et du Sénégal, thèse soutenue en 2015 à Toulouse 1  

    Les infractions de contrefaçon et de concurrence déloyale sont devenues des fléaux modernes dans le monde économique. Les pays riches comme les pays en voie de développement sont concernés par ce problème. Les législateurs et juges ont essayé, en France comme au Sénégal, de trouver une solution. Elle consiste en la mise en place de diverses sanctions. Etudier le droit des actions judiciaires qui entourent ces deux infractions est un moyen d’explorer cette règlementation dans une démarche comparative. L’analyse vise ainsi à relever au passage le degré d’effectivité des textes et jurisprudences, en suggérant quelques mesures ou modifications.

    Yves Faure, Le contentieux de la contrefaçon : la réponse du droit français à l'atteinte aux droits de la propriété intellectuelle, thèse soutenue en 2014 à Toulouse 1  

    Le droit de la propriété intellectuelle est un domaine juridique connaissant une expansion constante, car c'est celui des créations et des innovations issues du génie de l'esprit de l'Homme, permettant alors d'en assurer la protection et d'en recueillir les fruits. Celui-ci est alors logiquement l'objet de nombreuses attaques potentiellement constitutives d'actes de contrefaçon. Le travail de recherche s'est alors attaché à effectuer un panorama du contentieux de la contrefaçon au niveau national. L’enjeu fut de traiter de l'ensemble des matières de la propriété intellectuelle et des différentes voies pour aborder les litiges afférents aux atteintes subies par ces droits. L'originalité d'un tel contentieux est ainsi de permettre une approche tant par la voie civile, que par la voie pénale, tout en ne négligeant pas la possibilité de recourir à la transaction et à l'arbitrage. C'est donc une étude globale de l'action en contrefaçon qui a été ici effectuée, en abordant la problématique de façon chronologique. Il a ainsi été tout particulièrement exposé le sujet de la phase précontentieuse où la constitution de la preuve est déterminante du devenir de l'action au fond. Le sujet s'est attaché de plus à considérer dans les différentes phases de ce contentieux l'efficacité de la réponse offerte par le droit à un tel contentieux. Le développement de ce dernier ne pourra qu’être croissant au regard de la multiplication des objets protégés et de l'importance des enjeux. Ce travail de recherche offre donc une vision d’ensemble du contentieux de la contrefaçon, où la problématique de l’efficience procédurale est fondamentale.

    Silvia Gamarra Garcia, Protection des ressources génétiques et des savoirs traditionnels, thèse en cours depuis 2014 

    Ozoua Marie Chantal Bridji, Brevet pharmaceutique et l’accès aux médicaments dans les pays en voie de développement, thèse soutenue en 2013 à Toulouse 1  

    L’accord sur les ADPIC entrée en vigueur en 1994, est la concrétisation la plus achevée de la nouvelle organisation du commerce international et de sa relation avec la protection de la technologie. Cet accord a eu pour principe d’établir des normes minimales de protection pour les inventions brevetées. Il a généralisé la protection des inventions technologiques par la propriété intellectuelle en intégrant dans le domaine du commerce international, les produits de santé publique. Désormais, le médicament est devenu un produit commercial protégé par le brevet. Toutefois, la brevetabilité du médicament pose problème d’autant plus que les normes minimales de protection des inventions technologiques font l’objet d’une liberté d’interprétation par l’ensemble des Etats membres de l’OMC. D’une part, les Etats membres issus des pays développés font une interprétation renforcée des mesures de l’accord sur les ADPIC. Ils font primer leurs intérêts commerciaux sur les intérêts de santé publique et restreignent de ce fait les droits des utilisateurs de médicaments brevetés. D’autre part, les pays en voie de développement font une interprétation restrictive des dispositions de l’accord sur les ADPIC. Ils limitent le domaine de la brevetabilité des médicaments, quand ils ne font pas une transposition insuffisante des dispositions de l’accord sur les ADPIC dans leurs accords régionaux. L’étude de la différence d’application de l’accord sur les ADPIC par les états membres de l’OMC permet de ressortir les limites de cet accord en matière de protection de la santé publique. Cette conclusion nous emmènes à souhaiter une réforme de l’accord sur les ADPIC. Cette fois-ci en faisant la promotion d’un nouveau système de règlementation qui accorde aux pays en voie de développement, la capacité de protéger aux mieux les droits des utilisateurs des inventions pharmaceutiques brevetés. En outre, des propositions juridiques complémentaires au système actuel de brevet ont été présentées et qui nous pensons participera à une protection efficace de la santé publique.

    Clémence Maubisson, Le produit dans l'industrie pharma-cosmétique, thèse en cours depuis 2013 

  • Pierre Ferenbach, Le statut juridique du jeu vidéo, thèse soutenue en 2023 à Bordeaux sous la direction de Xavier Daverat et François Pellegrini, membres du jury : Nicolas Binctin (Rapp.), Hélène Skrzypniak  

    Le concept de jeu vidéo vise un jeu mis en œuvre par un logiciel et se traduisant par des manifestations audiovisuelles. En tant que phénomène économique et culturel, les jeux vidéo sont désormais disponibles sur une multitude de supports. L’avènement d’Internet a contribué à la création des jeux en ligne. Les modèles économiques et les modalités de fourniture ont également évolué. Son utilisation est devenue professionnelle avec l’évolution de l’esport. L’analyse juridique des jeux vidéo révèle qu’ils sont désormais directement régis par le droit, à travers leur définition fiscale et diverses dispositions. Cependant, cette approche ne permet qu’une identification juridique partielle. En tant qu’objet de création et de consommation, le jeu vidéo présente une réalité juridique ambivalente.L’analyse juridique du jeu vidéo est, d’abord, complexifiée par sa dualité. La distinction entre la composante audiovisuelle et la composante logicielle nécessite une qualification distributive en droit d’auteur. Cela nécessite l’articulation des règles applicables à toute œuvre de l’esprit et celles spécifiques au logiciel, ce qui a des conséquences sur le statut des divers participants à la création. Néanmoins, l’application distributive des règles du droit d’auteur à l’utilisateur est limitée en raison de leurs conflits, ce qui rend parfois impossible leur cumul par le titulaire des droits. La détermination de la règle applicable ne peut aboutir que par la mise en œuvre de la règle de l’accessoire. Elle suppose de hiérarchiser les différentes composantes pour déduire le régime applicable à l’ensemble. Le statut juridique du jeu vidéo interroge, ensuite, au regard de sa finalité. Une première analyse invite à écarter toute protection du but ludique du jeu vidéo par le droit. Dans le même sens, la prise en compte de la finalité du jeu vidéo par la jurisprudence afin d’exclure la qualification d’œuvre audiovisuelle ne paraît pas fondée. La finalité du jeu vidéo se révèle cependant pertinente au stade contractuel puisqu’elle permet d’identifier les obligations contractuelles pesant sur le fournisseur et l’utilisateur. Elle invite également à procéder à la qualification du jeu vidéo en jeu d’argent, excluant sa qualification en jeu sportif au regard de ses critères stricts. Le choix de cette qualification emporte des conséquences sur la licéité de l’organisation de la compétition et le statut du joueur, des conséquences que la loi récente a tenté de corriger.

    Sarah Sadik, La protection des données dans les contrats de cloud computing, thèse soutenue en 2023 à Perpignan sous la direction de Yves Picod et Sylvain Chatry, membres du jury : Jessica Eynard (Rapp.), Agnès Robin (Rapp.)  

    L’accélération de la technologie numérique et le développement des services de cloud computing ont contribué à porter atteinte aux données. Par ce constat, le droit est intervenu et tente toujours d’apporter des solutions juridiques à ce besoin de protection des données numériques. L’intérêt de cette étude réside dans le constat que la technologie du cloud computing suscite des interrogations juridiques en ce qui concerne l’effectivité du droit et de la responsabilité des acteurs du cloud computing. Ces interrogations s’amplifient par l’effet de la mondialisation et du principe de libre circulation des données promu à l’échelle européenne. Dans ce contexte, la question est de savoir comment renforcer la protection des données dans les contrats de cloud computing ? La réflexion sur le renforcement de la protection des données est menée à partir d’un triptyque de protection attendue, la protection technologique, la protection légale et la protection contractuelle. Les travaux de recherches sont basés sur l’étude des mesures techniques de protection des données, du cadre légal (national, européen et étasunien) applicable à la protection des données et sur l’analyse des contrats de cloud computing. Cette étude a été réalisée en vue d’apporter des solutions aux lacunes légales et aux insuffisances technologiques pour protéger les données des personnes physiques et des personnes morales dans le cadre de l’exécution d’un contrat de cloud computing. Les solutions proposées reposent essentiellement sur l’adaptation du droit à la protection des données à caractère personnel des personnes physiques et du patrimoine informationnel des personnes morales, et l’ingénierie contractuelle

    Zhe Dai, La refonte du système juridique de l'invention du salarié en Chine, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille sous la direction de Banggui Jin, membres du jury : Min He (Rapp.), Yves Dolais (Rapp.)    

    Le système de l’invention de salarié est fondé pour réaliser un équilibre du bénéfice des droits entre les employeurs et les inventeurs salariés. En Chine, les règles de base régissant le système de l’invention de salarié sont définies par la loi sur les brevets, promulguée en 1984, lorsque le pays se trouvait encore dans le système de l’économie planifiée. Sous l’influence du collectivisme, les employeurs se trouvent dans une position beaucoup plus favorable par rapport aux inventeurs salariés. Plus de 30 ans après sa mise en application, ce système ne peut plus s’adapter aux changements profonds survenus en Chine. Une modification profonde est ainsi indispensable. L’étude sur l’origine et les fondements du système de l’invention de salarié ainsi que les expériences étrangères en la matière nous donne des pistes de réflexion sur la réforme du système chinois. Il faut tout d’abord réformer la règle de la répartition des droits et des intérêts sur l’invention de salarié. Ensuite, face à un désordre normatif en matière d’encadrement de l’invention de salarié en Chine, une réforme doit s’imposer à cet égard. Enfin, afin d’assurer la mise en pratique de l’équilibre entre les employeurs et les inventeurs salariés, il est nécessaire d’établir des règles procédurales permettant une application efficace du système de l’invention de salarié en Chine

  • Diren Kaplangil, Les enjeux juridiques de l'Open Data : les données publiques entre la patrimonialisation et dé-patrimonialisation, thèse soutenue en 2022 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Pascale Tréfigny, membres du jury : Anne-Catherine Chiariny (Rapp.), Jean-Michel Bruguière  

    La thématique de la libération des contenus informationnels issus du secteur public prend une dimension nouvelle avec l’engagement de l’État dans sa politique d’open data. Devenant « ouvertes » au sens libre de droits, les données publiques aujourd’hui ne sont plus considérées comme moyen de l’action publique seul au service des relations démocratiques entretenues entre l’administration et ses administrés, mais apparaissent davantage comme « infrastructure informationnelle » autour de laquelle se dessine l’économie dite « numérique ». Cette transformation quant à l’appréhension des données suscite sans doute la question de leur nature juridique, encore loin d’être précise dans les textes réglementaires. Les aménagements apportés dans le cadre du régime de l’open data semblent les rapprocher des « communs de la connaissance » et laissent penser que ces ressources ne peuvent être privatisées au profit de certains. Pourtant, les pratiques qui interviennent en matière de leur valorisation révèlent la volonté du contrôle de leur exploitation par les institutions publiques qui les détiennent, ou leurs cessionnaires, dont les modèles d’exercice s’apparentent à des formes de propriétés exclusives.Le discours de l’ouverture ne révèle pas seule la question de la nature juridique des données. En effet, la démarche d’open data se situe au cœur de la politique de l’immatériel public de l’État qui cherche à protéger et valoriser toutes ses ressources d’une manière parfois qui contrarie avec les principes de l’ouverture. Notre travail de recherche s’attache donc à l’analyse de cette relation conflictuelle créée autour de la libération des données du secteur public qui embrasse différentes thématiques à la croisée des chemins du droit public et du droit privé, plus précisément des propriétés intellectuelles.

    Salomon Jean, Propriétés intellectuelles et savoirs traditionnels : approche comparée franco-haïtienne, thèse soutenue en 2021 à Normandie sous la direction de Stéphane Pessina-Dassonville, membres du jury : Alexandra Bensamoun (Rapp.), Frank Alvarez-Péreyre  

    Les savoirs produits par les membres des communautés autochtones et loclaes sont qualifiés de traditionnels et ceux produits par les membres des sociétés modernes sont qualifiés de créations nouvelles. Toutefois, les sociétés modernes qui sont l’héritage d’anciennes communautés autochtones et locales sont aussi dépositaires ou détentrices de savoirs traditionnels. Les savoirs sont un ensemble de techniques et de savoirs-faire qui ont été produits par les membres des communautés utochtones et locales ; il ne peuvent pas être appropriés. Les créations nouvelles sont des productions littéraires, artistiques et industrielles qui remplissent les conditions d’originalité et d’inventivité et qui peuvent être appropriées par des personnes physiques ou morales. Dans les sociétés capitalistes et industrielles, les savoirs traditionnels, en général, relèvent du domaine public et/ou du patrimoine commun de l’humanité, selon le droit positif de la propriété intellectuelle. Dans les sociétés traditionnelles, certains de ces savoirs relèvent du domaine public mais d’autres relèvent du sacré et/ou secret selon leurs traditions juridiques. Les créations nouvelles dérivées de ces savoirs sont protégées par le droit de la propriété intellectuelle et exploitées par les industries culturelles et biotechnologiques. Certains membres des communautés autochtones et locales remettent en question l’exploitation économique et exclusive non consentie des créations nouvelles dérivées de leurs savoirs et le partage des bénéfices qui en découlent. L’adoption des mesures législatives, réglementaires et administratives relatives à la protection des savoirs traditionnels les valorisent et renforcent la légitimité des revendications des commaunautés autochtones et locals. En revanche, ces mesures ne peuvent pas protéger ces savoirs sans prendre en compte les traditions juridiques de ces communautés. Selon le droit positif, ces savoirs ne remplissent pas les critères pour être qualifiés et protégés par les droits de la propriété intellectuelle. En revanche, les créations nouvelles produites à partir des savoirs traditionnels sont protégées par les droits de la propriété intellectuelle. Ces derniers ont été construits à partir de la conception individualiste. Ils ne peuvent pas protéger des savoirs qui ont émergés et émergent encore dans une logique holiste où la production des savoirs n’a étéindividualisée ni personnalisée pour être attribuée à des personnes physiques ou morales. Les savoirs traditionnels ne peuvent pas être protégés efficacement uniquement par des dispositions de droit positif conventionnel et/ou national sui generis. Leur protection dépend de la prise en compte et de la reconnaissance des traditions juridiques locales qui réglementent l’exploitationdes savoirs traditionnels.

    Akou Mawunya Naneh, Le droit commun des signes distinctifs, thèse soutenue en 2020 à Poitiers sous la direction de Marie-Eugénie Laporte-Legeais et Koffi Mawunyo Agbenoto, membres du jury : Jean-Pierre Clavier (Rapp.), Akuété Pedro Santos et Nicolas Binctin  

    Les noms commerciaux, les enseignes, les dénominations sociales, les marques et les noms de domaines désignent et identifient des objets différents dans la vie des affaires, mais de manière générale, ils apparaissent unitairement comme un moyen de désignation directe ou indirecte de l'origine commerciale d'un produit, service ou activités. Ils permettent aux entreprises d'attirer et de fidéliser la clientèle. Leur importance économique est sans cesse grandissante puisqu'ils sont devenus des instruments stratégiques au service des entreprises qui en sont titulaires. En effet ces signes distinctifs sont utilisés par les entreprises comme des supports d'information et de communication, un véritable véhicule de publicité. Ils font objet de contrats et animent l'environnement économique des entreprises. De ce fait, ils sont uniformément appréhendés par les économistes comme des actifs économiques. Mais leur régime juridique ne reçoit pas une analyse globale et cohérente. Chacun des signes a un régime particulier compte tenu des objets spécifiques qu'il désigne. Parmi eux, seule la marque enregistrée bénéficie d'un régime juridique légalement établi. Elle est protégée par une action spéciale : l'action en contrefaçon. Les régimes des autres signes sont d'origine prétorienne et leur protection est assurée par l'action en concurrence déloyale fondée sur le droit commun de la responsabilité. Or, "la souplesse de la notion de faute jumelée à l'universalité de la responsabilité" rend difficile leur protection.L'objectif de cette présente thèse est de rechercher au-delà de la pluralité des régimes des signes distinctifs un régime qui leur est commun. En d'autres termes, il s'agit de vérifier s'il n'existerait pas un droit commun dans la sphère des signes distinctifs nominaux à usage individuel que sont les noms commerciaux, les enseignes, les dénominations sociales, les marques et les noms de domaines. Ce droit commun serait formé par les normes communes et convergentes identifiées dans l'ensemble des régimes de la protection de ces signes. Il se décline en un droit commun des conditions de la protection et en un droit commun de la mise en oeuvre de la protection. En l'état actuel du droit positif le droit commun identifié est perfectible. Les moyens en vue de sa consolidation ont été avancés que ce soit au stade des conditions de la protection ou celui de la mise en oeuvre de la protection.

    Rim Achour, Innovation végétale et propriété intellectuelle : approche dialectique du droit et de la science, thèse soutenue en 2018 à Lyon sous la direction de Jean-Sylvestre Bergé et Nicolas Binctin, membres du jury : Christine Noiville (Rapp.), Nicolas Bouche    

    Variété végétale et invention sont deux concepts juridiques qui encadrent la propriété intellectuelle des innovations variétales. Ces deux constructions juridiques sont en continuité avec les préceptes scientifiques de la biologie. En outre, elles sont adaptées aux besoins économiques des acteurs concernés. Ces deux éléments montrent que la relation entre le droit de la propriété intellectuelle et le contexte de la création variétale est construite sur un échange dialectique. Le choix du droit de la propriété intellectuelle dépend des intérêts que les sélectionneurs souhaitent fructifier. La coexistence des droits de la propriété est sujette aux stratégies d’appropriation mises en œuvre par les acteurs. Ces stratégies peuvent conduire à des limites : concentration des entreprises et perte de la biodiversité végétale. Ces limites sont étudiées au regard du droit de la concurrence d’une part, et au regard de la durabilité écologique, d’autre part.

    Nabil Gamal Eldine, L'encadrement juridique de "Documents Transférables Électroniques", thèse soutenue en 2017 à Montpellier sous la direction de Elisabeth Tardieu-Guigues, membres du jury : Yvan Auguet (Rapp.), Nathalie Mallet-Poujol  

    L’intérêt de la présente recherche est d'étudier d’une manière générale les communications électroniques dans le commerce international, et puis à titre particulier d’interpeler les nouveaux défis qui relèveraient de l’utilisation des "documents transférables électroniques", en réfléchissant sur les différentes approches et les méthodes à adopter afin de remédier aux éventuelles déficiences technologiques, identifier puis combler les lacunes juridiques qui se révéler lors de ces échanges. Il s’agirait donc d’une enquête sur les questions juridiques liées à la création, à l’utilisation et à l’exécution du "document transférable électronique" ; il s’agit d’un terme crée par la CNUDCI, ce qui renvoie d’une manière générale à l’équivalent électronique d’un instrument transférable négociable ou d’un document titre. Nous identifions principalement les trois grands axes. Premièrement, la protection des données personnelles. Elle fait l’objet de plusieurs réformes législatives. La plus récente est le Règlement européen 2016/679 du 27 avril 2016 qui vise à promouvoir l’utilisation de l’outil informatique, tout en accordant la protection appropriée aux données à caractère personnel. Deuxièmement, l'exigence d’unicité d’un document transférable (« Garantie de singularité »). La garantie de l’unicité d’un document exige qu’il soit le seul qui existe ou bien, que toute copie soit clairement identifiable comme telle. Les conséquences éventuelles de la reproduction non autorisée de tout document transférable électronique donnant au porteur ou au bénéficiaire le droit de demander la remise de marchandises ou le paiement d’une somme d’argent rendent nécessaire l’élaboration de mécanismes pour garantir l’unicité de ces instruments. Troisièmement, la possession du ‘document transférable électronique’ et la notion de contrôle pour l’identification du porteur. Outre le traitement de la question de l’exigence de la singularité, la recherche d’un mécanisme fonctionnellement applicable et équivalent pour satisfaire à l’exigence de la possession matérielle du document papier constitue un défi majeur. Dans la plupart des modèles juridiques régissant les documents transférables électroniquement, la notion de “contrôle” d’un document électronique est utilisée en tant qu’équivalent fonctionnel de la possession ; cela signifie que la personne qui exerce le contrôle du document transférable électronique est considérée comme le porteur habilité à s’en prévaloir. Ces documents électroniques sont gérés par des prestataires de confiance qualifiés pour garantir leur sécurité.