Anne Ponseille

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre d'Études et de Recherches Comparatives Constitutionnelles et Politiques
  • THESE

    L'infraction de prévention en droit pénal français, soutenue en 2001 à Montpellier 1 sous la direction de Christine Lazerges 

  • Anne Ponseille, Pierre-Yves Gahdoun, Raphaële Parizot, Marc Touillier (dir.), La motivation des peines correctionnelles et criminelles: recherche sur les déterminants de la motivation des décisions pénales, Institut des études et de la Recherche sur le droit et la justice, 2024     

    Anne Ponseille, Muriel Giacopelli, Droit de la peine, 2e éd., Gualino, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2023, Cours, 536 p. 

    Anne Ponseille, Droit de l'exécution des peines, BRUYLANT, 2021, Paradigme ( Métiers ), 448 p. 

    Anne Ponseille, Muriel Giacopelli, Droit de la peine, LGDJ, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2019, Cours, 469 p.    

    La 4e de couverture indique : "Longtemps confondu avec l'enseignement du droit pénal général, le droit de la peine est devenu une matière à part entière. Se situant au carrefour du droit pénal général, de la procédure pénale et du droit pénitentiaire, cet ouvrage entend donner à la peine toute sa cohérence à travers ses différentes phases : de sa création par le législateur à son prononcé par le juge de jugement, jusqu'à son exécution par le juge de l'application des peines, guidé lors de l'aménagement de la peine par le principe d'individualisation. Preuve de la place centrale qu'occupe désormais le droit de la peine, ce dernier est enseigné dans les universités en tant que discipline autonome, tandis que le droit de l'exécution des peines a rejoint les programmes de nombreux concours accessibles aux étudiants en droit. Les étudiants de licence et de master trouveront ainsi dans cet ouvrage les clés de compréhension du droit de la peine, dans toute sa richesse. Ce manuel se veut tout d'abord pédagogique. Son originalité réside dans le souhait des auteurs de saisir la peine dans sa complétude, non seulement sous l'angle technique, mais encore dans sa dimension sociétale. En effet, la peine est au coeur des grands débats de société, lesquels ont une influence sur la construction du droit de la peine. Ainsi, le renouveau de la dangerosité dans le débat public a eu pour conséquence la consécration, aux côtés de la peine, de la mesure de sûreté. De même, la lutte contre le surpeuplement carcéral explique notamment les réformes contemporaines en faveur de l'évitement de la prison, par la promotion des aménagements de peine ou le milieu ouvert. Il s'agit donc de présenter les différents mécanismes qui expliquent le droit de la peine, répondant ainsi à toutes les interrogations des étudiants comme des professionnels. L'ouvrage est à jour de la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice"

    Anne Ponseille, Pierre-Yves Gahdoun, Éric Sales (dir.), Existe-t-il un droit constitutionnel punitif ?, Faculté de droit et de science politique de l'université de Montpellier, 2019, Collection Actes de colloque, 209 p.  

    La 4ème de couverture indique : "Par ce colloque dont les Actes sont retranscrits dans le présent ouvrage, le Centre d'études et de recherches comparatives constitutionnelles et politiques a souhaité que soit retracée la construction progressive et sans doute à ce jour inachevée d'un "droit constitutionnel punitif". En "découvrant", d'une part, de nouveaux principes qu'il fait découler de l'article 8 DDHC et en étendant, d'autre part, le champ d'application de ce texte au-delà de la peine à la sanction ayant le caractère d'une punition, le Conseil constitutionnel est le véritable maître d'œuvre. Ce colloque a été l'occasion pour les participants, enseignants-chercheurs spécialistes de droit public et de droit privé, de croiser leurs regards et de livrer leurs réflexions sur les perspectives offertes par ce droit constitutionnel punitif en cours d'élaboration."

    Anne Ponseille, Professions, professionnels et établissements de santé face au droit pénal, les Études hospitalières, 2017, Ouvrages généraux  

    Présentation de l'éditeur : "Quels sont les liens qui unissent le droit de la santé et le droit pénal ? Ils sont incontestablement variés et cette variété est appréhendée par le présent ouvrage à travers principalement le contentieux pénal qui n’est pas nouveau mais qui tend à se développer de plus en plus ces dernières années. Le droit pénal se veut protecteur des professions de santé en prévoyant des infractions qui préservent leurs monopoles d’exercice. Les praticiens sont confrontés à la matière pénale dans la mesure où ils peuvent faire l’objet de mises en cause pénales ou de condam­nations en raison de comportements adoptés dans l’exercice de leur art et constitutifs d’infractions pénales. Mais ils peuvent également être sollicités pour intervenir dans le cadre d’un procès pénal pour leur expertise ou pour dispenser des soins au stade de l’exécution des peines par exemple. Enfin, les établissements de santé sont exposés au droit pénal : l’engagement de leur responsabilité pénale ainsi que celle du personnel de direction n’est plus exceptionnelle depuis quelques années. Cet ouvrage se propose d’aider les professionnels de santé et de direction d’établissements à mieux connaître les dispositions pénales susceptibles de leur être applicables pour mieux gérer le risque pénal auquel ils sont quotidiennement exposés. Il s’adresse à un public élargi, aux étudiants qui suivent des formations médico-sociales et aux étu­diants juristes, futurs professionnels ou chercheurs."

    Anne Ponseille, Professions, professionnels et établissements de santé face au droit pénal, Les études hospitalières, 2015, 430 p. 

    Anne Ponseille, Didier Thomas, Maryse Edouard (dir.), Les juges de proximité, Équipe de recherche sur la politique criminelle et Mission de recherche Droit et justice, 2008, 247 p. 

  • Anne Ponseille, « Qualité de travailleur et situation pénale de la personne détenue : quelles interactions ? », in Institut francophone pour la Justice et la Démocratie (dir.), Quelles normalisation de la relation de travail en prison? Enjeux et perspectives d’une réforme, 2022 

    Anne Ponseille, « Le droit pénal de la consommation », Droit pénal des affaires, LGDJ, 2021 

    Anne Ponseille, « Automaticité et peine dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel. Regard d’une pénaliste », Constitution, Justice, Démocratie, Mélanges en l’honneur du Professeur Dominique ROUSSEAU, LGDJ, 2020, pp. 175-186 

    Anne Ponseille, « La jurisprudence judiciaire relative à la responsabilité des gouvernants. Regard d’une pénaliste », Le juge judiciaire et la séparation des pouvoirs, IFJD, 2020, pp. 123-135 

    Anne Ponseille, « La santé. Commentaire des recommandations minimales 117 à 120  », L’élaboration d’un droit de la privation de liberté. Étude autour des Recommandation minimales du CGLPL, LexisNexis, 2020, pp. 418-443 

    Anne Ponseille, « Evolution des réponses pénales aux infractions sexuelles », in Mathieu Lacambre, Wayne Bodkin, Philippe Courtet (dir.), Les Violences sexuelles : nouvelles expressions, nouvelles interventions, Lavoisier/Médecine Science, 2019, pp. 95-134   

    Anne Ponseille, « Trois petits tours et puis s’en vont ? De l’histoire mouvementée et inachevée des peines minimales dans le Code pénal », Politique(s) criminelle(s). Mélanges en l’honneur de Ch. LAZERGES, Dalloz, 2014, pp. 769 

    Anne Ponseille, « « L’inexécution sanctionnée des peines prononcées » », La réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale. Opinio doctorum, sous la direction de V. Malabat, B. de Lamy, M. Giacopelli, Dalloz, 2009, pp. 339-355 

  • Anne Ponseille, « Point sur le rapport 2023 de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) », Recueil Dalloz, 2024, n°28, p. 1416   

    Anne Ponseille, « Laëtitia Atlani-Duault, Christine Lazerges et Joël Molinario, Violences systémiques dans l'Église catholique : apprendre des victimes », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2024, n°04, p. 937   

    Anne Ponseille, Mustapha Afroukh, « La persistance de l'indignité des conditions d'accueil dans les locaux de garde à vue », Recueil Dalloz, 2021, n°36, p. 1912   

    Anne Ponseille, Mustapha Afroukh, « La proposition de loi tendant à garantir le droit au respect de la dignité en détention : une avancée en trompe-l'il ? », Recueil Dalloz, 2021, n°13, p. 736   

    Anne Ponseille, « Les mesures de libération pour raison médicale de personnes détenues : quelle(s) évolution(s) ? », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2021, n°100, pp. 183-192   

    Anne Ponseille, « La pénalisation du recours à la prostitution soumise à l'examen du Conseil constitutionnel », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2019, n°01, p. 83   

    Anne Ponseille, « Peine minimale en matière douanière devant le Conseil constitutionnel », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2019, n°04, p. 541   

    Anne Ponseille, « Le principe constitutionnel de fraternité et la liberté d'aider son prochain », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2018, pp. 399-405 

    Anne Ponseille, « La saisine d'office du juge de l'application des peines devant le Conseil constitutionnel », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2018, n°1, pp. 94-99 

    Anne Ponseille, « Quand le législateur récidive, le Conseil constitutionnel bégaye », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2018, pp. 99-105 

    Anne Ponseille, « Le Conseil constitutionnel au secours de la Cour de cassation : exigence de motivation des peines par les cours d'assises », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2018, pp. 261-269 

    Anne Ponseille, « Du nouveau concernant le quantum de la peine convertible, note sous Cass. crim., 5 septembre 2018, n° 17-87.303 », Lexbase Pénal, 2018, n°9, p. 5 

    Anne Ponseille, « A propos de la peine révocatrice du sursis simple, note sous Cass. crim., 4 septembre 2018, n° 17-85.957 », Lexbase Pénal, 2018, n°9, p. 6 

    Anne Ponseille, « Précisions sur la nouvelle exigence de motivation des peines correctionnelles, note sous Cass. crim., 21 mars 2018, n° 16-87.296 », Lexbase Pénal, 2018, n°4, p. 5 

    Anne Ponseille, « Cons. const., 24 mai 2016, n° 2016-543 QPC, Section française de l'Observatoire international des prisons, JO 29 mai 2016 », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2017, n°01, p. 86   

    Anne Ponseille, « Conseil constitutionnel, 23 septembre 2016, n° 2016-569 QPC, Syndicat de la magistrature et autre », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2017, n°04, p. 642   

    Anne Ponseille, « Rétrospective et prospective sur la motivation du choix de la peine en Droit français », Analele Universitatii din Bucuresti, 2017, pp. 1-19 

    Anne Ponseille, « Le délit d'entreprise individuelle terroriste devant le Conseil constitutionnel », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2017, pp. 267-273 

    Anne Ponseille, « Les infractions de prévention, Argonautes de la lutte contre le terrorisme », Revue des droits et libertés fondamentaux, 2017 

    Anne Ponseille, « La fongibilité des peines, technique d'application des peines pour un juge alchimiste », Les nouveaux problèmes actuels de sciences criminelles , 2016, pp. 127-149 

    Anne Ponseille, « Détenu malade et loi du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales : des réponses pénales rénovées (2nde partie) », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2015, n°63, p. 73 

    Anne Ponseille, « L’acupuncture constitue un acte médical, un point c’est tout !Observations sur Cass. crim., 16 décembre 2014, pourvoi n°14-80088 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2015, n°64, p. 259 

    Anne Ponseille, « Responsabilité pénale d’un hôpital pour homicide involontaire d’un patient : précisions sur les conditions d’application de l’article 121-2 du Code pénalObservations sur Cass. crim., 16 décembre 2014, pourvoi n°13-87330 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2015, n°64, p. 259 

    Anne Ponseille, « Outrage et violences aggravées sur des infirmiers du service des urgences d’un centre hospitalier Observations sur Cass. crim., 2 septembre 2014 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2015, p. 65 

    Anne Ponseille, « Défaut de vérification de la vaccination antitétanos d’un patient accidenté,Observations sur Cass. crim., 9 septembre 2014, pourvoi n°13-85057 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2015, n°63, p. 69 

    Anne Ponseille, «  L’individualisation des peines en Droit pénal français », Analele Universitatii din Bucuresti, 2015, pp. 14-34 

    Anne Ponseille, « Aménagement de peine et de surpopulation carcerale », Actualité juridique Pénal, 2014, n°10, p. 494   

    Anne Ponseille, « Prise en considération de l’état de santé de la personne suspectée ou condamnée par la loi n°2014-896 du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2014, p. 729 

    Anne Ponseille, « Détenu malade et loi du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales : remises en liberté pour motif médical (1ère partie) », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2014, n°62, p. 1673 

    Anne Ponseille, « Décès d’un nouveau-né à l’hôpital : responsabilité pénale d’un médecin gynécologue-obstétricien, Observations sur Cass. crim., 24 juin 2014, pourvoi n°13-84542 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2014, n°62, p. 1669 

    Anne Ponseille, « Escroquerie imputable à un masseur-kinésithérapeute pour facturation d’actes fictifs avec imitation de la signature des patients, Observations sur Cass. crim., 19 mars 2014, pourvoi n°13-82416 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2014, n°60, p. 1413 

    Anne Ponseille, « Faux certificat médical, usage de faux et escroquerie : quand la fin ne peut être justifiée par les moyens, Observations sur Cass. crim., 2 avril 2014, pourvoi n°13-80563 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2014, n°60, p. 1416 

    Anne Ponseille, « Atteinte à la présomption d’innocence d’un médecin par voie de presse, Observations sur Cass. crim., 28 janvier 2014, pourvoi n°12-88430 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2014, n°59, p. 1247 

    Anne Ponseille, « Un psychiatre abusant de la faiblesse d’une patiente ? Oui. Un juge abusant de la répression ? Non, Observations sur Cass. crim., 19 février 2014, pourvoi n°12-87558 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2014, n°59, p. 1249 

    Anne Ponseille, « Responsabilité pénale du réanimateur pour homicide involontaire, Observations sur Cass. crim., 26 novembre 2013, pourvoi n°12-86586 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2014, n°58, p. 1075 

    Anne Ponseille, « Interdiction d’exercice d’une activité médicale au titre d’un contrôle judiciaire, Observations sur Cass. crim., 5 novembre 2013, pourvoi n°13-85704 », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2014, n°58, p. 1079 

    Anne Ponseille, «  Prise en considération de l’état de santé de la personne suspectée ou condamnée par la loi n°2014-896 du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2014, pp. 729-744 

    Anne Ponseille, « Le double visage de l’instigateur en droit pénal », Analele Universitatii din Bucuresti, 2013, p. 16 

    Anne Ponseille, « La double motivation de l’article 132-24 du Code pénal, outil de limitation du recours judiciaire à la peine d’emprisonnement ferme : de l’illusion à la désillusion… », Archives de politique criminelle, 2013, p. 61 

    Anne Ponseille, « Pénalisation du risque causé à son patient par le praticien. Réflexions sur l’application de l’article 223-1 du Code pénal dans le domaine médical », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2013, n°50, p. 39 

    Anne Ponseille, « Le double caractère de l’instigateur en Droit pénal français », Analele Universitatii din Bucuresti, 2013, n°1, pp. 16-27 

    Anne Ponseille, «  La double motivation de l’article 132-24 du Code pénal, outil de limitation du recours judiciaire à la peine d’emprisonnement ferme : de l’illusion à la désillusion… », Archives de politique criminelle, 2013, n°35, pp. 61-89 

    Anne Ponseille, «  Pénalisation du risque causé à son patient par le praticien. Réflexions sur l’application de l’article 223-1 du Code pénal dans le domaine médical », Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2013, pp. 39-53 

    Anne Ponseille, « Dublul caracter al instigatorului în dreptul penal francez », Analele Universităţii Bucureşti, 2013 

    Anne Ponseille, « À propos du délit d'embuscade de l'article 222-15-1 du code pénal », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2009, n°03, p. 535   

    Anne Ponseille, «  A propos du délit d’embuscade de l’article 222-15-1 du Code pénal », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2009, pp. 535-544 

    Anne Ponseille, «  De l’atténuation légale de la peine applicable aux mineurs », Archives de politique criminelle, 2008, n°30, pp. 44-62 

    Anne Ponseille, « La peine et le temps », Archives de politique criminelle, 2007, pp. 69-93 

    Anne Ponseille, «  L’incrimination du mandat criminel ou l’article 221-5-1 du code pénal issu de la loi n°2004-204 du 9 mars 2004 », Droit pénal, 2004, n°9, pp. 6-10 

    Anne Ponseille, « Le sort de la condition de cohabitation dans la responsabilité civile des père et mère du fait dommageable de leur enfant mineur », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2003, n°04, p. 645   

    Anne Ponseille, « La faute caractérisée en droit pénal », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2003, n°01, p. 79   

    Anne Ponseille, «  Le sort de la condition de cohabitation dans la responsabilité civile parentale », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2003, n°4, p. 645 

    Anne Ponseille, «  Le droit de la personne malade au respect de sa dignité », Revue générale de droit médical, 2003, p. 159 

    Anne Ponseille, Marie-Christine Sordino, « Un skieur averti en vaut deux : une décision qui risque de faire boule de neige », Recueil Dalloz, 2000, n°04, p. 81   

  • Anne Ponseille, Menaces proférées contre le personnel soignant, note sous Cass. Crim., 28 juin 2022, n° 21-85321, Les Études hospitalières éditions (LEH), 2022 

    Anne Ponseille, Exercice illégal et pratique de la médecin du travail par un étudiant en médecine, note sous Cass. Crim., 21 juin 2022, n° 21-86825, Les Études hospitalières éditions (LEH), 2022 

    Anne Ponseille, De l’intérêt de retenir une faute délibérée à l’encontre d’un médecin anesthésiste, note sous Cass. Crim., 8 juin 2022, n° 21-84643, Les Études hospitalières éditions (LEH), 2022 

    Anne Ponseille, Tentative échouée de pénalisation virale du risque de contamination au COVID-19, note sous Cass. Crim., 8 février 2022, n° 21-85280, Les Études hospitalières éditions (LEH), 2022, pp. 435-440 

    Anne Ponseille, Suicide à la clinique, note sous Cass. Crim., 12 octobre 2021, n° 20-86181,, Les Études hospitalières éditions (LEH), 2022, pp. 162-165 

    Anne Ponseille, Les sursis, 2018 

    Anne Ponseille, La période de sûreté, Lexbase, 2018 

    Anne Ponseille, "Trois petits tours et puis s'en vont ? De l'histoire mouvementée et inachevée des peines minimales dans le Code pénal", 2014 

  • Anne Ponseille, « Le droit face aux violences intrafamiliales : regards croisés », le 11 octobre 2024  

    Colloque organisé par la Cour d'appel de Montpellier et la faculté de droit, université de Montpellier dans le cadre de la 8ème Journée Cambacérès

    Anne Ponseille, « Dix ans de politique pénale du parquet en matière de lutte contre les violences domestiques », le 25 septembre 2024  

    Conférence organisée par le DU Violences intrafamiliales Faculté de droit, Université de Montpellier sous la direction scientifique de Anne Ponseille, MCF HDR, Univ. Montpellier et Aurélie Thonnat, Assistante spécialisée des VIF près le Tribunal Judiciaire de Montpellier

    Anne Ponseille, « Douleurs et souffrances de l’Antiquité au XXIème siècle », le 04 septembre 2024  

    Séminaire organisé par l'Ecole de droit de la santé, Université de Montpellier et l'Institut d'histoire du droit Edmond Meynial (UR-UM 206) sous la direction scientifique de François Vialla et Pascal Vielfaure, coordonné par Amélie Fernandez et Vincent Riffaud

    Anne Ponseille, « Les 30 ans de la Cour de justice de la République », le 07 décembre 2023  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Sylvie Salles, MCF Droit public, Université de Nîmes et Florian Savonitto, MCF Droit public, Université Paul-Valéry Montpellier 3.

    Anne Ponseille, « Recours préventif contre l’indignité des conditions de détention : état des lieux et perspectives », le 10 mars 2023  

    Organisé par le Centre d’Études et de Recherches Comparatives Constitutionnelles et Politiques (CERCOP), Faculté de droit, Université de Montpellier sous la responsabilité scientifique de Anne Ponseille et Eric Senna

    Anne Ponseille, « Le droit des libertés en question(s) - 3 », le 02 décembre 2021  

    Organisé par l'ISJPS UMR 8103, Université Paris 1, le CRJ EA 1965, Université Grenoble-Alpes, l'IDEDH et le CERCOP, Université de Montpellier.

    Anne Ponseille, « Les conditions d’incarcération sous le contrôle des juges : éléments d’actualité », le 29 avril 2021  

    Organisé sous la direction scientifique de Mustapha Afroukh, Julien Bonnet et Pierre-Yves Gahdoun, Université de Montpellier

    Anne Ponseille, « Religion(s) et prison », le 13 mars 2020  

    Organisé par le CERCOP, le CU Religions et sté démocratique, sous la dir. Sc. de Mustapha Afroukh, MCF en Droit public Dir. du DU Religions et sté démocratique, et Anne Ponseille, MCF en Droit privé Dir. du M2 sanction pénale et de l'exécution des peines.

    Anne Ponseille, « Variations autour de la sanction pénale », le 26 septembre 2019  

    Organisé par l’ISPEC, Aix-Marseille Université

    Anne Ponseille, « Le juge judiciaire et la séparation des pouvoirs », le 30 novembre 2018  

    Organisé par les enseignants-chercheurs des Universités de Montpellier - CERCOP et de Toulouse 1 Capitole - Institut Maurice Hauriou

    Anne Ponseille, « Réponses à la délinquance sexuelle : regards croisés », le 22 juin 2018  

    Conférence proposée par le CDPC et le CERCOP

    Anne Ponseille, « La peine privative de liberté en droit roumain et en droit français », le 12 avril 2018  

    Organisé par Madame Anne Ponseille, Maître de Conférences, CERCOP dans le cadre du projet BRANCUSI-CAMPUS FRANCE-Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

    Anne Ponseille, « Existe-t-il un droit constitutionnel punitif ? », le 19 janvier 2018 

    Anne Ponseille, « La motivation du choix de la peine », le 05 décembre 2017 

    Anne Ponseille, « L’individualisation des peines en Droit roumain et en Droit français », le 04 décembre 2017 

    Anne Ponseille, « Le consentement », le 15 juin 2017  

    suivie de la remise des diplômes 2016

    Anne Ponseille, « Le surpeuplement carcéral en Europe. Un phénomène maîtrisable mais indifféremment maîtrisé. », le 24 mars 2017  

    Organisé par le Laboratoire de Droit Privé et de Sciences Criminelles et l'Institut de Sciences Pénales et de Criminologie

    Anne Ponseille, « Etat d’urgence et protection des droits fondamentaux : quel bilan ? », le 27 janvier 2017  

    Table-ronde organisée par Jordane Arlettaz et Mustapha Afroukh

    Anne Ponseille, « Le juge d'instruction et la Constitution », le 20 janvier 2017  

    Conférence organisée par le CERCOP

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Laura Margall, La défense par l'avocat des personnes privées de liberté, thèse soutenue en 2023 à Université de Montpellier 2022 sous la direction de François-Xavier Fort, membres du jury : Muriel Giacopelli (Rapp.), Antony Taillefait (Rapp.), Christophe Albiges et Julia Schmitz  

    La valeur normative des droits de la défense n’a cessé de croitre depuis la moitié du XXe siècle, devenant des droits fondamentaux du « procès ». Ils ont été progressivement reconnus dans toute procédure, même non juridictionnelle. De ce fait, les droits de la défense sont appliqués dans les procédures mettant en œuvre une mesure privative de liberté. La manifestation de cette reconnaissance progressive des droits de la défense est, notamment, l’intervention croissante de l’avocat dans ces procédures. Toutefois, l’un des objectifs des droits de la défense est d’assurer une défense effective. Cet objectif est-il assuré au bénéfice des personnes privées de liberté ? Bien que l’avocat intervienne plus souvent, cela ne suffit pas à rendre la défense effective. Pour cela, il faut que l’ensemble des droits de la défense soient garantis, respectés et puissent être exercés. Or, cette étude relève plusieurs manquements qui ne rendent la défense des personnes privées de liberté que partiellement effective. Après avoir cherché à comprendre les raisons de cette effectivité partielle – en s’intéressant tant au droit français qu’au droit d’autres États européens – il sera possible de faire des propositions d’optimisation afin d’y remédier. Ces propositions d’optimisation, visant tant l’intervention de l’avocat que les missions qu’il exerce, permettront de rendre la défense, sinon effective, du moins plus efficace. En effet, la privation de liberté a un tel effet sur l’exercice des droits de la défense qu’il n’est pas certain que la défense des personnes privées de liberté soit un jour effective. Néanmoins, des propositions peuvent être faites pour que la défense produise les effets attendus, qu’elle soit plus efficace.

    Alice Roques, La matérialité de l'incrimination, thèse soutenue en 2022 à Université de Montpellier 2022, membres du jury : Audrey Darsonville (Rapp.), Xavier Pin (Rapp.), Guillaume Beaussonie et Éric Sales  

    La matérialité de l’incrimination est une notion cardinale du droit pénal. Elle désigne le comportement abstraitement prohibé par le législateur. Sa nécessité est doctrinalement affirmée : le droit pénal d’un État démocratique ne saurait punir la seule intention ou les actes préparatoires. La matérialité a ainsi une fonction protectrice des droits et libertés individuelles : elle permet de limiter le domaine de l’illicite à des comportements nuisibles à la société. L’ensemble du droit pénal est construit autour d’elle : si la simple pensée n’est pas incriminable, le simple penseur n’est pas punissable. Ainsi, la matérialité influe tant sur la théorie de l’infraction que sur celle de la responsabilité pénale, dont elle est le point de rattachement.Toutefois, malgré son omniprésence, sa composition est, pour plusieurs raisons, incertaine. L’intérêt de fixer les contours exacts de la notion ne peut faire de doute, dès lors que cette incertitude confère à la matérialité, une malléabilité de nature à la fragiliser. En effet, depuis des années est dénoncée une crise de la matérialité au profit d’une anticipation toujours accrue de la répression. Cette crise conduit à une dilatation préoccupante de la responsabilité pénale et amène à la remise en cause des principes fondamentaux de la matière. Elle invite à s’interroger sur la pérennité de la fonction protectrice de la matérialité.Cette étude ambitionne de cerner précisément ce que recouvre la matérialité de l’incrimination et de contribuer à révéler l’importance des modifications subies par la notion, afin de mieux appréhender leurs effets dans la construction du droit pénal.

    Manon Leblond, Le principe d'individualisation de la peine en droit pénal français, thèse soutenue en 2021 à Montpellier, membres du jury : Évelyne Bonis-Garçon (Rapp.), Muriel Giacopelli (Rapp.), Julien Bonnet  

    Depuis le début du XXe siècle, le principe d’individualisation de la peine jouit d’une renommée grandissante. L’époque où la peine était fixée en fonction de la seule gravité des faits est révolue. Désormais, il est acquis qu’elle doit également être adaptée à la personnalité ainsi qu’à la situation du délinquant. Néanmoins, la réalité de la place occupée par le principe d’individualisation de la peine au sein du droit pénal français interroge. D’abord consacré par la loi, le principe a ensuite acquis une valeur constitutionnelle. Il s’est ainsi diffusé progressivement à de nouvelles mesures grâce à l’action combinée du législateur et du Conseil constitutionnel. Malgré l’importance accordée au principe, son affirmation demeure ambivalente eu égard aux nombreuses limites qui persistent et qui sont encore créées au service des politiques pénales successives et contradictoires. La mise en œuvre du principe obéit à ce même paradoxe. Alors que les outils d’individualisation de la peine se multiplient, ces derniers sont d’une complexité telle que le juge n’est plus en mesure de les utiliser correctement. À ces difficultés s’ajoute également le manque d’informations sur le prévenu. Démunie, la juridiction de jugement est contrainte d’utiliser régulièrement les mêmes peines de l’arsenal répressif, déléguant la mission d’individualisation à la juridiction de l’application des peines. Bénéficiant d’un plus grand recul, le juge de l’application des peines voit ses compétences se développer afin d’assurer une adaptation tardive de la peine. Si la généralisation récente de la motivation de la peine aurait pu servir l’individualisation, elle est encore trop aléatoire pour assurer l’effectivité du principe.

    Saoussane Tadrous, La place de la victime dans le procès pénal, thèse soutenue en 2014 à Montpellier 1, membres du jury : Christine Lazerges (Rapp.), Vanessa Valette (Rapp.), Marie-Christine Sordino  

    Au fil du temps, la victime a acquis une place bien solide et dispose aujourd’hui d’un rôle considérable au sein du procès pénal. En effet, à l’exception de la phase de l’exécution des peines, la victime intervient effectivement dans le procès répressif en qualité de partie. De plus, la victime qui n’exerce normalement que l’action civile pour la réparation du préjudice subi par une infraction pénale s’immisce dans l’action publique au point de brouiller les frontières qui existaient auparavant entre l ’action privée et l’action publique. Il s’est produit un renouveau du sens du procès pénal, ses finalités ont été ébranlées, la réponse pénale s’est diversifiée et le rôle des acteurs par là-même modifié. L’étude des droits qui lui sont octroyés et du rôle qu’elle exerce au sein du procès répressif a révélé l’ambiguïté de son action. Il est donc apparu nécessaire de clarifier la place de la victime au sein du procès pénal.

    Stéphanie Chaubet, La déclaration d'irresponsabilité pénale pour trouble mental au stade de l'instruction, thèse soutenue en 2012 à Montpellier 1, membres du jury : Catherine Ginestet (Rapp.), Vanessa Valette (Rapp.), Didier Thomas  

    Comme de nombreuses lois adoptées en matière pénale, la loi n° 2008-174 relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental du 25 février 2008 a été adoptée pour répondre au profond émoi de l'opinion publique suscité par la médiatisation de faits divers dramatiques. Cette loi comporte deux volets principaux : le premier porte sur la "rétention de sûreté" qui concerne les auteurs d'infraction présentant des troubles graves de la personnalité à l'origine "d'une particulière dangerosité", le second volet intitulé "déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental" intéresse les personnes déclarées pénalement irresponsables en application de l'article 122-1 alinéa 1 du Code pénal. Même si ce second volet de la loi de 2008 a fait couler moins d'encre que le premier, il a tout de même soulevé, et soulève toujours à l'heure actuelle, de houleux débats. Composé de plusieurs dispositions inspirées de divers travaux qui s'étaient intéressés à cette question de l'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental et qui avaient abouti à la formulation de préconisations parfois surprenantes, ce second volet de la loi de 2008 a fait l'objet de vives critiques. Certaines de ces dispositions ont toutefois été unanimement approuvées. Après 5 ans d'application, quel bilan dresser de cette réforme ? Au stade de l'instruction, ce bilan est assez mitigé. Il semble en effet que certaines des modifications qui ont été opérées à l'occasion de la loi de 2008 présentent une utilité incontestable mais d'autres, au contraire, s'avèrent insuffisantes ou inutiles.

    Julie Perrin, Les agressions et atteintes sexuelles en droit pénal français : contribution à l'étude des incriminations et de leur régime, thèse soutenue en 2012 à Montpellier 1, membres du jury : Philippe Bonfils (Rapp.), Muriel Giacopelli (Rapp.), Didier Thomas  

    Le développement croissant de règles créatrices d'un dispositif juridique particulier, notamment à l'aune des lois du 23 décembre 1980 ayant redéfini le crime de viol et du 17 juin 1998 relative à la prévention et la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs, permet à certains auteurs de la doctrine de constater l'existence d'un ensemble de règles spécifiques. Aucune étude approfondie n'a à ce jour été effectuée sur les agressions et atteintes sexuelles, si ce n'est par le prisme des infractions à caractère sexuel ou celui des infractions violentes et sexuelles commises à l'encontre des mineurs. Il a semblé intéressant d'effectuer une approche synthétique de ces deux catégories d'incriminations au regard de la réponse pénale particulière qu'elles suscitent. La présente étude tend à étudier la persistance de ce dispositif apparemment spécifique. Sur le plan législatif et jurisprudentiel, il est apparu au regard de l'analyse synthétique, bien que non exhaustive, de ces dispositions, que le mouvement de spécificité n'a pas perduré et s'est éloigné des objectifs initiaux poursuivis, de préservation de la victime et de prévention de la récidive équilibrée entre surveillance et réinsertion. Le caractère initialement spécifique de ces dispositions doit aujourd'hui être relativisé concernant l'appréhension pénale de ces faits, comme leur sanction pénale.

    Miflinso Lisette Nina Agossou-Penel, La contrainte dans la phase préparatoire du procès pénal, thèse soutenue en 2011 à Montpellier 1, membres du jury : Joseph Djogbenou (Rapp.), Muriel Giacopelli (Rapp.)  

    Dans la procédure pénale, se développe une contradiction pour le fait que l'on assigne à cette matière à la fois la répression du crime et la protection des droits et libertés des personnes impliquées dans la commission du crime. Cette particularité de la procédure pénale, qui lui coûte sa stabilité, est davantage perçue dans la phase préparatoire du procès pénal. C'est à ce niveau que tout se joue. Le procès pénal proprement dit ne vient mettre en évidence que les éléments recueillis lors des investigations. Les pouvoirs coercitifs des autorités chargées des enquêtes sont diversifiés. Mais, au nom du principe de la présomption d'innocence, l'usage de la contrainte dans la phase préparatoire du procès pénal doit satisfaire aux exigences de nécessité et de proportionnalité. La Cour européenne des droits de l'homme porte un regard attentif sur l'exécution des mesures de contrainte, qui constituent la négation des droits et libertés individuels garantis par la Convention européenne. Ces mesures restent exceptionnelles au regard des principes constitutionnels. Les droits que le législateur accorde aux personnes qui en font l'objet en sont la contrepartie. Mais ces droits ne sont pas absolus. Les personnes soumises à contrainte avant tout jugement bénéficient d'une relative protection qui varie selon leur âge, la gravité de la contrainte en laquelle elles sont tenues et la nature de l'infraction considérée.

  • Angela Beye, L’aménagement des longues peines privatives de liberté, thèse soutenue en 2023 à AixMarseille sous la direction de Muriel Giacopelli, membres du jury : Olivier Décima (Rapp.), Philippe Bonfils et Ludivine Grégoire  

    Dans un contexte d'allongement de la durée des peines privatives de liberté, il parait nécessaire de s'interroger sur les modalités d'exécution, et spécifiquement sur les mécanismes d'aménagement, des peines de longue durée dont le seuil peut être fixé à dix ans d'emprisonnement ou de réclusion criminelle. En effet, malgré la consécration de la fonction de réinsertion de la peine, sur laquelle repose le principe légal d'aménagement de celle-ci, il semblerait que les personnes condamnées à une longue peine privative de liberté soient confrontées à de nombreux obstacles limitant et complexifiant leur accès à un élargissement anticipé durable ou temporaire. Ces obstacles se fondent principalement sur le quantum de la peine prononcée mais tiennent également compte de la nature de l'infraction, notamment sexuelle ou violente, voire terroriste puisqu'en la matière l'apparition d'un « droit spécial des aménagements de peine » a pu être évoquée. La présente étude s'attache à démontrer que les dispositions législatives successives, dont l'objet fût de renforcer la répression et la neutralisation des personnes ayant commis les infractions les plus graves, dans les intérêts de la société, ont conduit à l'affaiblissement - si ce n'est à l'ineffectivité - du principe d'aménagement de la peine. Ainsi, la quasi-disparition de la fonction de réinsertion de la peine semble actée à l'égard de ces condamnés pour lesquels la notion de « fin de peine » est amoindrie, en témoigne le développement des mesures de sûreté assurant un suivi post-pénal parfois illimité. Quelques propositions sont formulées au terme de cette étude afin d'envisager la réinscription de ces personnes détenues dans un parcours de réinsertion

    Bel dora carrol Hounhagni, Sanction pénale et sanctions ayant le caractère d'une punition, thèse soutenue en 2022 à Université Clermont Auvergne 2021 sous la direction de Evan Raschel, membres du jury : Stéphane Detraz (Rapp.), Jean-Baptiste Perrier et Christophe Testard  

    Entre rapprochement et indépendance, les rapports que partagent la sanction pénale et les sanctions ayant le caractère d’une punition débouchent bien souvent sur un cumul.Si l’ampleur de la double punition infligée à une seule et même personne et pour les mêmes faits impressionne, l’étroitesse de son encadrement alerte sur le risque de violation des droits et libertés fondamentaux des administrés, des contribuables, des employés, des notaires, des entreprises, …des justiciables de façon brève. Mais par-dessus tout, une insatisfaction est née, d’une part, du basculement permanent entre le cumul et le non-cumul des sanctions et d’autre part, des insuffisances et des imprécisions des solutions existantes de coordination des sanctions. Cette insatisfaction est couronnée par la non-uniformité dans l’élaboration et dans l’application des techniques développées. Ce qui implique la nécessité d’une réflexion favorisant l’articulation des sanctions, préférée aujourd’hui par la jurisprudence constitutionnelle, en matière fiscale. Pour ce faire, la distinction de finalités et de régimes des sanctions, particulièrement en termes d’application des garanties de droit pénal, a préparé un terrain favorable à la mise en œuvre de l’articulation. Pour favoriser une hausse de la protection des droits et libertés fondamentaux des justiciables, il convient de prévenir le cumul de poursuites et de qualifications. Il importe également que cette articulation engendre entre les autorités répressives pénales et extra-pénales une collaboration effective et élargie à toutes les branches du droit concernées par la répression. C’est sans compter sur les limites relatives aux spécificités de chaque domaine concerné. Enfin, il est indispensable de penser une politique répressive, devancée nécessairement par une nouvelle législation, source d’harmonisation de la répression.

    Francis Habouzit, Les usages des modalités d'exécution de la peine privative de liberté : contribution à l'étude des pratiques punitives contemporaines, thèse soutenue en 2021 à Paris 10 sous la direction de Pascal Beauvais, membres du jury : Clément Margaine (Rapp.), Pierrette Poncela, Muriel Giacopelli et Raphaële Parizot  

    Transformées par la diversification des modalités d’exécution et la multiplication de leurs usages, les pratiques punitives contemporaines se caractérisent par un resserrement des liens entre les conditions d’exécution de la peine et les caractéristiques de la personne condamnée. Les principes directeurs de l’exécution des peines prescrivent en effet la constitution corrélative du sujet et de sa peine, afin de lui permettre d’agir en personne responsable et d’éviter la commission de nouvelles infractions. Les usages des modalités d’exécution sont ainsi au centre de notre art de sanctionner contemporain, en ce qu’ils sont tant l’instrument de l’élaboration de l’acte de punir que de la formation d’un sujet responsable. Or, en plaçant la logique modale de la peine privative de liberté au service de la prévention spéciale des infractions, notre rationalité punitive contemporaine provoque une libéralisation des conditions d’exécution de la peine, responsable d’une intensification de l’assujettissement auquel donne lieu la condamnation.

    Cyrielle Sadki, Le principe ne bis in idem et les sanctions disciplinaires, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Jean-Baptiste Perrier, membres du jury : Laurent Saenko (Rapp.), Muriel Giacopelli    

    L'adage ne bis in idem déjà connu du droit romain est utilisé en procédure pénale, il a pour signification que nul ne peut être poursuivi deux fois pour les mêmes faits. Cette règle a pour objectif de garantir la protection des libertés individuelles notamment, la sécurité juridique et l'équité. En droit français, il est prévu à l’article 368 du code de procédure pénale que « aucune personne acquittée légalement ne peut plus être reprise ou accusée à raison des mêmes faits, même sous une qualification différente ». Ne bis in idem possède un édifice tridimensionnel déterminant le non-cumul des qualifications, des poursuites et des sanctions. Concernant l'aspect européen, le principe a été soumis par la Cour européenne des droits de l'homme a d'importants critères permettant de déterminer si l'on se trouve en situation de cumul des sanctions. La Cour européenne des droits de l'homme a amorcé un changement dans l'interprétation française du cumul des sanctions. Le Conseil constitutionnel, prenant en considération la position de la haute cour européenne, a donné un nouveau tournant à la règle française. Un processus s'est alors engagé vers la refonte du champ d'application permettant d'étendre la règle à de nombreuses situations de cumuls et notamment aux sanctions disciplinaires. C'est en faisant application d'une jurisprudence évolutive et abondante que nous nous attacherons à démontrer que la règle pourrait également s'appliquer à certaines sanctions disciplinaires qui peuvent également être cumulées aux sanctions pénales

    Arnaud Devaux, La catégorisation en droit de l'exécution des peines. Exemple pris des procédures particulières fondées sur la dangerosité des condamnés, thèse soutenue en 2016 à Poitiers sous la direction de Laurence Leturmy, membres du jury : Évelyne Bonis-Garçon (Rapp.)  

    Le droit de l'exécution des peines est un droit récent. Ce droit vise à encadrer l'exécution de la sanction prononcée par les juridictions de jugement en raison de l'infraction commise par le condamné. Ces règles permettent de concrétiser les fonctions de la peine qui sont de sanctionner et d'amender le condamné. Pour que ce droit soit efficace, il faut qu'il permette d'individualiser la peine, c'est-à-dire d'adapter l'exécution de la peine à l'évolution du condamné.La redécouverte du concept de dangerosité a amené le législateur à créer des mesures de sûreté. Ces mesures ne sont applicables qu'à un nombre restreint de condamnés. La systématisation des condamnés concernés par de nouvelles mesures de droit de l'exécution des peines, ainsi que des conditions procédurales supplémentaires, amène au constat que l'individualisation de la peine se fait par la catégorisation des condamnés. Le législateur choisit d'adapter les procédures du droit de l'exécution des peines aux catégories de condamnés qu'il estime être dangereux.Cette nouvelle approche de l'exécution de la peine interroge tant sur ses fondements théoriques que sur son efficacité pratique.

    Ayca Cinic Bachelier, L'Européanisation du droit pénal des mineurs : l'exemple de la Turquie, thèse soutenue en 2015 à Paris 1 sous la direction de Christine Lazerges, membres du jury : Damien Roets (Rapp.), Pierrette Poncela et Attila Nalbant  

    Le Conseil de l'Europe -créé à la suite de la Seconde Guerre mondiale afin de reconstruire un espace démocratique et juridique commun -dont les travaux sur le droit pénal des mineurs sont issus des évolutions nationales entamées au début du XXe siècle, s'attacha à valoriser l'expérience des juridictions spécialisées existantes dans quelques pays européens et grâce auxquelles les mineurs commençaient à faire l'objet d'un traitement différencié de celui des adultes. Depuis, observant les préoccupations des États membres à l'égard de la délinquance juvénile et les contours changeants de leurs politiques pénales, le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe élabore, au moyen de recherches criminologiques et comparatives, de colloques et de conférences, des recommandations et lignes directrices conduisant à l'harmonisation des droits nationaux autour de principes directeurs. Mue par son engagement dans l'européanisation du droit pénal des mineurs, la Cour européenne des droits de l'homme intégra les instruments internationaux et européens pertinents dans sa jurisprudence. Ce qui prend un caractère primordial dans les pays où l'application de la Convention est problématique et les violations des droits de l'homme récurrentes, parmi lesquels la Turquie. En conséquence, et malgré les modifications apportées dans la législation turque depuis 2005, nous ferons apparaître dans cette étude que ce membre du Conseil de l'Europe méconnaît encore l'autonomie de l'enfant, promeut toujours la punition en modèle éducatif, use régulièrement de la détention, et appréhende finalement de manière balbutiante la primauté de l'éducation sur la répression prônée par les principes directeurs.

    Aurélia Khalil, L'effet dissuasif en droit pénal des mineurs délinquants, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Muriel Giacopelli, membres du jury : Marie-Christine Sordino (Rapp.), Philippe Bonfils  

    Au départ, l'approche traditionnelle de la question de l'effet dissuasif de la peine n'avait pas de spécificité propre au mineur. Il nous est apparu intéressant de rechercher si l'effet dissuasif de la peine trouvait une identité propre en droit pénal des mineurs. L'idée d'une transposition de cette question à la délinquance des mineurs va mettre en évidence les difficultés de l'évaluation de l'effet dissuasif des mesures applicables aux mineurs, et montrer que malgré ces difficultés, il est possible de dégager les conditions d'une efficacité de la réponse pénale applicable aux mineurs délinquants. Toutefois, c'est le résultat effectif produit par l'effet de la dissuasion sur la réponse pénale qui nous intéressera. De l'efficacité à l'efficience de la mesure, il sera question de comprendre comment le législateur, la jurisprudence et la doctrine pénale vont adapter le concept de dissuasion en droit des mineurs, le transposer, et lui donner une coloration particulière, spécifique aux mineurs délinquants. En s'émancipant des notions de dissuasion générale et de dissuasion spéciale qui constituent les fonctions préventives de la peine, nous tenterons de vérifier si une effectivité dissuasive de la réponse pénale peut être dégagée, c'est-à-dire quelle réponse dissuade le plus efficacement le mineur de passer à l'acte. Mots-clés : Dissuasion, effet dissuasif, peine, délinquance des mineurs, efficacité, efficience

  • Volodia Mijuskovic, Droit de la santé en détention : approches juridiques et budgétaires, thèse soutenue en 2023 à Université de Montpellier 2022 sous la direction de François Vialla, membres du jury : Jean-Baptiste Thierry (Rapp.), Caroline Lacroix (Rapp.), Jean-Paul Céré et Pascal Vielfaure  

    Le droit de la santé en milieu pénitentiaire aspire à atteindre un objectif difficilement réalisable, à savoir l'équivalence des soins avec ceux prodigués à la population générale. Les déclarations d'intention se multiplient, et les garanties s'améliorent progressivement grâce à une jurisprudence en constante évolution. Cependant, le constat est connu : malgré les avancées, la prise en charge de la santé des personnes détenues souffre de nombreuses insuffisances qui laissent place à une préoccupation grandissante en matière de sécurité. Pendant ce temps, le budget alloué à la construction croissante d’établissements pénitentiaires continue de croître, tandis que le budget dédié à la santé en détention montre des signes évidents de faiblesse. Ces deux budgets dépendent étroitement des autorités étatiques. Il est malheureusement indéniable que la politique actuelle ne semble pas encline à engager une discussion sérieuse et approfondie sur l'avenir du système carcéral, malgré l'influence grandissante de la Cour européenne des droits de l'homme. Dans cette continuité, cette thèse appelle de ses vœux une réforme urgente de la politique pénale et, par extension, de la politique de santé publique en milieu carcéral.