Jochen Sohnle

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit, Sciences Economiques et Gestion

Institut de Recherches sur l'Évolution de la Nation et de l'État
  • THESE

    Le droit international des ressources en eau douce : solidarité contre souveraineté, soutenue en 2000 à Strasbourg 3 sous la direction de Alexandre Charles Kiss 

  • Jochen Sohnle, Christophe Bouriau (dir.), Éthique environnementale pour juristes, Mare & Martin, 2024, 546 p.    

    Face aux enjeux environnementaux inédits auxquels est confrontée l'humanité, le présent ouvrage propose une réflexion éthique susceptible d'inspirer toutes les personnes concernées par les règles de droit, qu'elles les influencent, les élaborent, les appliquent ou les respectent. Cet ouvrage intègre le regard croisé entre les deux disciplines que sont le droit et l'éthique comme branche de la philosophie, toutes les deux réunies par leur insérée commun pour les normes de conduite humaine. L'ambition de ce travail est à la fois de servir de manuel aux lecteurs intéressés et d'approfondir scientifiquement certaines thématiques actuelles, au gré d'une recherche collective. L'"éthique environnementale" articule l'une à l'autre l'éthique comme visée d'une vie bonne et heureuse et la morale comme théorie des devoirs : elle relie la question du bien-vivre à celle de nos devoirs envers la nature et l'ensemble des vivants. Son concept se heurte toutefois à une difficulté majeure : jusqu'à une date récente, le terme d'éthique a été utilisé uniquement au sujet des rapports interpersonnels. Or, l'éthique environnementale considère que nous avons des devoirs envers des entités naturelles qui ne sont pas des personnes selon l'approche philosophique classique. Comment peut-elle justifier ce bouleversement ? Comment pouvons-nous avoir des devoirs envers des êtres non humains, qui ne remplissent aucun devoir envers nous, et au nom de quoi ? Telles sont les questions directrices de cet ouvrage.

    Jochen Sohnle, Christophe Bouriau (dir.), La dimension kantienne de l’État de droit. Approches juridiques et philosophiques: approches juridiques et philosophiques, Presses universitaires de Nancy-Éditions universitaires de Lorraine, 2020, Philosophie allemande, une autre histoire, 218 p.     

    Jochen Sohnle (dir.), Environmental Constitutionnalism, Peter Lang, 2019, 244 p.   

    Jochen Sohnle, Jochen Sohnle (dir.), Environmental constitutionalism, Peter Lang, 2019, EcoPolis, 239 p. 

    Jochen Sohnle, Jean-Maurice Arbour, Sophie Lavallée, Hélène Trudeau, Droit international de l'environnement, 3e éd., Numérique Premium, 2019  

    Cet ouvrage analyse sous l'angle juridique les grandes problématiques liées à la protection de l'environnement. On y trouve notamment des analyses consacrées aux changements climatiques, à la pollution de l'air et des mers, au risque nucléaire et au mouvement international des déchets dangereux. La protection de la couche d'ozone, de la biodiversité et des ressources naturelles fait aussi l'objet de chapitres distincts. Des développements plus spécifiques portent sur le droit à un environnement sain comme droit de l'homme, sur les liens entre le commerce et l'environnement, sur la responsabilité internationale pour dommages transfrontières et sur les principes généraux de cette nouvelle discipline qu'est devenu le droit international de l'environnement. Cette nouvelle édition met à jour la jurisprudence et la législation des dernières années. Trois nouveaux chapitres ont également été ajoutés : la protection des eaux douces, la pollution transfrontière atmosphérique et la protection de l'environnement dans un contexte de conflits armés. Date de première édition : 2006.

    Jochen Sohnle, Jean-Maurice Arbour, Sophie Lavallée, Hélène Trudeau, Droit international de l'environnement, vol. 1 et 2, 3e éd., 3e éd., Editions Yvon Blais, Anthémis, Thomson Reuters, 2017, 1570 p.   

    Jochen Sohnle, Jean-Maurice Arbour, Sophie Lavallée, Hélène Trudeau, Droit international de l'environnement, 3e éd., 3e éd., Editions Yvon Blais, 2016, 1568 p.   

    Jochen Sohnle, Marie-Pierre Camproux Duffrène, La représentation de la nature devant le juge , 22e éd., Vertigo, 2015, 367 p.   

    Jochen Sohnle, Marie-Pierre Camproux-Duffrene (dir.), Marché et environnement : le marché, menace ou remède pour la protection internationale de l'environnement, Bruylant, 2014, Droit(s) et développement durable, 503 p. 

    Jochen Sohnle, Sophie Hocquet-Berg (dir.), Développement durable et sécurité environnementale,, 2010, 133 p. 

    Jochen Sohnle, Le droit international des ressources en eau douce: solidarité contre souveraineté, CERIC et la Documentation française, 2002, Monde européen et international, 608 p. 

    Jochen Sohnle, Irruption du droit de l'environnement dans la jurisprudence de la C.I.J.: l'Affaire Gabcikovo-Nagymaros, Pedone, 1998, 86 p. 

  • Jochen Sohnle, « Le droit international général de l'environnement face aux individus : la structure interétatique constitue-t-elle un obstacle infranchissable à la reconnaissance de droits fondamentaux ? », in Véronique Boillet, Anne-Christine Favre, Thierry Largey et Raphaël Mahaim (dir.) (dir.), Environnement, climat : principes, droits et justiciabilité, Helbing Lichtenhahn Verlag, 2024, pp. 23-42   

    Jochen Sohnle, Christophe Bouriau, « Avant-propos », in Christophe Bouriau et Jochen Sohnle (dir.) (dir.), Ethique environnementale pour juristes, Mare et Martin, 2024, pp. 25-32   

    Jochen Sohnle, « Vers un modèle juridique mondial de personnalité d'écosystèmes naturels comme conséquence d'un humanisme biocentré », in Christophe Bouriau et Jochen Sohnle (dir.) (dir.), Ethique environnementale pour juristes, Mare et Martin, 2024, pp. 339-354   

    Jochen Sohnle, « La justiciabilité au bénéfice d'éléments de la nature : une personnalisation juridique nécessaire », in Thierry Larget, Véronique Boillet, Dunia Brunner et Vincent Martenet (éd.) (dir.), Environnement et justice. Mélanges en l'honneur de la Professeure Anne-Christine Favre, Stämpfli Verlag, 2024, pp. 547-563   

    Jochen Sohnle, « L'intégration des préoccupations transfrontalières dans les politiques environnementales », in Géraldine Bachoué-Pédrouzo et Romélien Colavitti (dir.) (dir.), La gouvernance transfrontalière, Bruylant, 2022, pp. 199-216   

    Jochen Sohnle, « Simple faisceau de méthodes ou science à part entière ? La contribution de la philosophie des formes symboliques d'Ernst Cassirer à la nature du droit comparé », in Renaud Baumert, Albane Geslin, Stéphanie Roussel et Stéphane Schott (dir.) (dir.), Langues et langages. Traduction et traductologie, didactique et pédagogie, Institut francophone pour la Justice et la Démocratie, coll. Colloques & Essais, 2022, pp. 383-398   

    Jochen Sohnle, « Prólogo », in Mark Ponce Marbel Demetrio (dir.), Acciones de responsabilidad por el dano ambiental en Bolivia - Bases para litigar por la madre tierra - Doctrina, normativa y jurisprudencia aplicables a la jurisdicción agroambiental, Imprenta Rayo del Sur, 2022, pp. 13-15 

    Jochen Sohnle, « Les principes démocratique et représentatif au sein des communes de l'Union : les valeurs européennes à l'échelon de la territorialité locale dans une perspective de droit comparé », in Laurence Potvin-Solis (dir.), Le principe électif dans l'Union européenne. Quinzièmes journées Jean Monnet, coll. Colloques Jean Monnet, Bruylant, 2021, pp. 155-181   

    Jochen Sohnle, Marie Rota, « Ecrire les plantes envahissantes en droit de l'Union européenne et en droit international », Ecrire les plantes. Une approche interdisciplinaire, Le Bord de l'eau, 2021, pp. 237-240   

    Jochen Sohnle, « La subsidiarité environnementale en République fédérale d'Allemagne et aux Etats-Unis d'Amérique : le retour en force de l'échelon fédéré », in Marie-Anne Cohendet (dir.) (dir.), Droit constitutionnel de l'environnement, coll. de l'Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, Mare & Martin, 2021, pp. 139-160   

    Jochen Sohnle, « L'adaptation des délimitations maritimes et terrestres comme conséquences du changement climatique », in Sergio Salinas Alcega (dir.) (dir.), La lucha contra el cambio climatico. Una aproximacion desde la perspectiva del derecho, coll. Derecho ambiental, Tirant Lo Blanch, 2020, pp. 37-56   

    Jochen Sohnle, « La différenciation des collectivités territoriales dans une perspective de droit comparé », in Roselyne Allemand, Nadine Dantonel-Cor (dir.) (dir.), La différenciation territoriale, L'adaptation du droit à la diversité des territoires : réalités et perspectives., L’Harmattan, 2020, pp. 81-107   

    Jochen Sohnle, Christophe Bouriau, « Préface », La dimension kantienne de l’État de droit. Approches juridiques et philosophiques, Presses Universitaires Nancy, 2020, pp. 9-18 

    Jochen Sohnle, « L’État de droit, accomplissement de la philosophie des formes symboliques d’Ernst Cassirer. », La dimension kantienne de l’État de droit - Approches juridiques et philosophiques., 2020, pp. 33-57 

    Jochen Sohnle, « La dimension kantienne de l’État de droit. Approches juridiques et philosophiques. Préface. », La dimension kantienne de l’État de droit - Approches juridiques et philosophiques., 2020, pp. 9-18 

    Jochen Sohnle, « Conclusion générale », in Susanne BERTHIER-FOGLAR, Philippe GRECIANO (dir.), L’Europe face au changement climatique., Mare & Martin, 2020, pp. 231-238 

    Jochen Sohnle, « Le constitutionnalisme environnemental - une notion multidimensionnelle », in Jochen Sohnle (dir.) (dir.), Environmental Constitutionalism: What impact on Legal Systems? Le constitutionnalisme environnemental : Quel impact sur les systèmes juridiques ?, P.I.E. Peter Lang,, 2019, pp. 229-239   

    Jochen Sohnle, « Judicial Implementation of Environmental Constitutionalism in France: A Fertile Ground from the Charter of the Environment. », Implementing Environmental Constitutionalism – Current Global Challenges,, Cambridge University Press, 2018, pp. 159-179 

    Jochen Sohnle, « Les organismes européens de coopération territoriale au carrefour des institutions - L’analyse du juriste internationaliste. », in Géraldine BACHOUE PEDROUZO, Romélien COLAVITTI (dir.), Les organismes européens de coopération territoriale,, Bruylant (collection Droit de l’Union européenne),, 2018, pp. 45-65 

    Jochen Sohnle, « L'autonomie de l'échelon régional au Royaume-Uni et en Belgique. La diversité tracée par le droit », in Reine Wakote (dir.) (dir.), Les nouvelles compétences régionales. Quel(s) renforcement(s), quelle(s) orientations ?, L'Harmattan, 2017, pp. 141-168   

    Jochen Sohnle, « Le statut juridique de l’ours brun en France : Reflet normatif d’une relation conflictuelle réelle. », in Karen HOFFMANN-SCHICKEL, Pierre LE ROUX, Éric NAVET (dir.), Sous la peau de l'ours - L’humanité et les ursidés : approche interdisciplinaire, Éditions Connaissances et Savoirs, 2017, pp. 91-120 

    Jochen Sohnle, « L’avenir de la police de l’eau (aspects de droit international public). », in Anthony MERGEY, Frantz MYNARD (dir.), La police de l’eau – Réglementer les usages de l’eau : un défi permanent., Éditions Johanet, 2017, pp. 349-411 

    Jochen Sohnle, « L'institutionnalisation de la coopération transfrontalière entre collectivités locales », in Philippe Cossalter (Hrsg.) (dir.), Grenzuberschreitende Zusammenarbeit in der Großregion / La coopération transfrontalière en Grande région, Editions juridiques franco-allemandes, 2016, pp. 55-83     

    Jochen Sohnle, Nathalie Hervé-Fournereau, « Observations conclusives sur la justice climatique », in MICHELOT A. (dir) (dir.), Justice climatique / Climate JusticeEnjeux et perspectives / Challenges and perspectives, Larcier, 2016, pp. 355-363 

    Jochen Sohnle, « Le règlement international des différends environnementaux : argumentaire raisonné, raisonnable et avec raisons sur un accès amplifié au juge », in Julien Bétaille (dir.) (dir.), Le droit d'accès à la justice en matière d'environnement, Presses de l'université Toulouse Capitole/LGDJ-L'extenso, 2016, pp. 307-339   

    Jochen Sohnle, « La gestion environnementale au niveau des agglomérations dans une perspective de droit comparé et de coopération transfrontalière (France, Suisse) », in Thierry Tanquerel, François Belanger (dir.), Les agglomérations, Éditions Schulthess, 2015, pp. 175-214 

    Jochen Sohnle, « Avant-propos », in Jochen Sohnle, Marie-Pierre Camproux Duffrène (dir.), Marché et environnement : le marché, menace ou remède pour la protection de internationale de l'environnement, Bruylant, 2014, pp. -503   

    Jochen Sohnle, « La tradition allemande des modifications territoriales : Voter avec les pieds », in Marc Ortolani, Olivier Vernier, Michel Bottin, Bruno Berthier (dir.), Consentement des populations, plébiscites et changements de souveraineté à l'occasion du 150e anniversaire de l'annexion de la Savoie et de Nice à la France. Actes du colloque international de Nice et Chambéry. 27 septembre - 1er octobre 2010. PRIDAES (Programme de Recherches sur les Institutions et le Droit des Anciens Etats de Savoie). Contributions réunies par Marc Ortolani et Bruno Berthier, Serre Editeur, 2013, pp. 105-125 

  • Jochen Sohnle, « Les droits de la nature face au changement climatique », NordÖR – Zeitschrift für Öffentliches Recht in Norddeutschland, 2024, n°20246, pp. 285-290   

    Jochen Sohnle, « L'éthique environnementale face à la bioéthique : réflexions disciplinaires à partir du droit », Civitas Europa, 2023, n°51, pp. 143-155   

    Jochen Sohnle, Hélène Trudeau, « Le droit international de l'environnement (juillet - juin 2023) ou sur les meilleures stratégies pour attraper la biche de Cérynie », Revue juridique de l'environnement, 2023, n°3, pp. 625-644   

    Jochen Sohnle, « La personnalisation juridique de Mar Menor en Espagne. Un premier pas en Europe vers l'émancipation juridico-politique des éléments de la nature », Revue juridique de l'environnement, 2023, n°2, pp. 271-287   

    Jochen Sohnle, « Les droits de la nature face à l'urgence climatique », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2022, pp. 154-169   

    Jochen Sohnle, « L'action extérieure des collectivités territoriales : Le cadre juridique de l'action extérieure », Encyclopédie des collectivités locales , 2022, n°1212   

    Jochen Sohnle, « L'action extérieure des collectivités territoriales : Les moyens de l'action extérieure », Encyclopédie des collectivités locales , 2022, n°1222   

    Jochen Sohnle, Hélène Trudeau, « Chronique : Le droit international de l'environnement (juillet 2019-juin 2021) ou l'effort permanent contre les charmes funestes de Circé », Revue juridique de l'environnement, 2021, n°20213, pp. 577-596   

    Jochen Sohnle, « La lutte pour une place au soleil entre institutions intergouvernementales en matière environnementale, en particulier du Programme des Nations Unies pour l’environnement pour devenir une organisation mondiale », Civitas Europa, 2020, n°45, pp. 333-352   

    Jochen Sohnle, Mélanie Dubuy, « Introduction (à la publication des actes du colloque IRENEE : A la recherche d'une confiance perdue. Les organisations internationales face aux tensions hégémoniques, déloyales et isolationnistes) », Civitas Europa, 2020, n°45, pp. 223-224   

    Jochen Sohnle, « Le droit international de l'environnement (01/2017-07/2019) ou ruser à la manière d'Ulysse », Revue juridique de l'environnement, 2019, n°4, pp. 769-786   

    Jochen Sohnle, « Le droit international de la mer au défi des mouvements : De la pertinence normative des flux et dynamiques », Revue juridique de l'environnement, 2019, n°2, pp. 243-254   

    Jochen Sohnle, « Les éléments territoriaux naturels mobiles subissant les conséquences du changement climatique : esquisse d’un régime de droit international en devenir », VertigO : La revue électronique en sciences de l'environnement, 2018, n°1  

    Le changement climatique affecte notre biosphère de multiples manières. Il résulte, d’après la Convention-cadre sur les changements climatiques de 1992, de l’activité humaine qui a augmenté sensiblement les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère renforçant l’effet de serre naturel et provoquant un réchauffement supplémentaire de la surface terrestre et de l’atmosphère, ce dont risquent de souffrir les écosystèmes naturels et l’humanité (ONU, 1992). Le caractère global du phé...

    Jochen Sohnle, Yves Petit, « Protection internationale du climat et souveraineté étatique », VertigO : La revue électronique en sciences de l'environnement, 2018, n°1   

    Jochen Sohnle, Jean-Maurice Arbour, Sophie Lavallée, Hélène Trudeau, « Le droit international de l'environnement : 2015-2016 ou les jours fastes avant l'arrivée du cyclope », Revue juridique de l'environnement, 2017, n°3, pp. 525-547      

    La présente chronique de droit international de l’environnement aborde dans un premier temps les problématiques sectorielles à savoir l’eau, le milieu marin, l’air et l’atmosphère, le climat, la faune et la flore ainsi que la biodiversité. Elle s’intéresse dans un second temps à la protection de l’environnement dépassant les réglementations sectorielles en abordant les thématiques suivantes : protection de l’environnement dans son ensemble, protection transversale, environnement et commerce, sécurité environnementale et conflits armés, régimes territoriaux de protection et régimes protecteurs au-delà des sujets traditionnels du droit international public (droits à l’environnement, crime international, responsabilité civile). Les sources prises en compte sont les traités, les instruments non obligatoires ainsi que les décisions de justice les plus marquants.

    Jochen Sohnle, « La captation des ressources en eau douce : la notion de dette à la lumière des marchés d’eau internationaux », VertigO : La revue électronique en sciences de l'environnement, 2016, n°26    

    Introduction Pour Louis Gernet, l’historien du « prédroit », le concept de dette se confond d’abord avec l’obligation juridique en général (Gernet, 1982 ; comp. aussi Guillien et Vincent, 2005 ; Hoeffe, 1986). Ensuite, plus spécifiquement, on y distinguerait deux éléments : d’un côté le debitum (Sollen), c’est-à-dire la satisfaction due, le « devoir » du débiteur et de l’autre côté l’obligatio au sens strict (Haftung), c’est-à-dire la maîtrise qui est assurée au créancier et qui primitivement...

    Jochen Sohnle, « Idées, idéalisme et idéologie(s) dans la doctrine du droit international de l’environnement », Revue juridique de l'environnement, 2016, n°16, pp. 133-160      

    Dans la suite de Platon et Kant, la présente contribution définit l’idéalisme juridique comme un courant de pensée opposé au volontarisme formel du droit international. En partant du modèle fourni par le premier manuel sur le droit international de l’environnement publié en 1975 par Alexandre Kiss, il est démontré que les auteurs des principaux ouvrages actuels publiés en langue française et anglaise adoptent une position idéaliste lorsqu’ils analysent les enjeux auxquels est confrontée cette spécialité du droit international. Cette position doctrinale se reflète également dans les décisions de justice internationale et dans les opinions séparées des juges. Ainsi la doctrine et la jurisprudence comme moyens auxiliaires de détermination des règles de droit contribuent-elles ensemble à l’orientation spéciale propre au droit international de l’environnement.

    Jochen Sohnle, « Propos conclusifs : La représentation de la nature devant le juge : Plaidoyer pour une épistémologie juridique du fictif », VertigO : La revue électronique en sciences de l'environnement, 2015, n°22, p. 16343   

    Jochen Sohnle, « La représentation de la nature devant le juge : Plaidoyer pour une épistémologie juridique du fictif », 2015  

    À l’origine de la présente réflexion se trouve une consécration juridique remarquable. Il s’agit de l’attribution de la personnalité juridique à une rivière, représentée par un trust constitué par des autochtones en Nouvelle-Zélande. Alors que les techniques juridiques qui encadrent cette procédure sont purement occidentales (recours à la personnalité juridique, à la représentation, au trust), son inspiration repose sur des croyances (le caractère divin de la rivière) étrangères aux conceptio...

    Jochen Sohnle, « Le droit international de l’environnement : 2010-2014 et le syndrome de la toile de Pénélope (1re partie) », 2015, pp. 100-114    

    La présente chronique de droit international de l’environnement aborde dans un premier temps les problématiques sectorielles à savoir l’eau, le milieu marin, l’air et le climat, le sol ainsi que la biodiversité. Elle s’intéresse dans un second temps à la protection de l’environnement dépassant les réglementations sectorielles en abordant les thématiques suivantes : protection de l’environnement dans son ensemble, protection transversale, environnement et commerce, environnement et conflits armés, régimes territoriaux de protection et individualisation (droits à l’environnement, responsabilité civile). Les sources prises en compte sont les traités, les instruments non obligatoires ainsi que les décisions de justice les plus marquantes.

    Jochen Sohnle, « Le droit international de l’environnement : 2010-2014… et le syndrome de la toile de Pénélope (2e partie) », 2015, pp. 343-357    

    La présente chronique de droit international de l’environnement aborde dans un premier temps les problématiques sectorielles à savoir l’eau, le milieu marin, l’air et le climat, le sol ainsi que la biodiversité. Elle s’intéresse dans un second temps à la protection de l’environnement dépassant les réglementations sectorielles en abordant les thématiques suivantes : protection de l’environnement dans son ensemble, protection transversale, environnement et commerce, environnement et conflits armés, régimes territoriaux de protection et individualisation (droits à l’environnement, responsabilité civile). Les sources prises en compte sont les traités, les instruments non obligatoires ainsi que les décisions de justice les plus marquants.

    Jochen Sohnle, « Le droit international de l’environnement : 2010-2014 … et le syndrome de la toile de Pénélope », Revue juridique de l'environnement, 2015, n°40, pp. 100-114343-357   

    Jochen Sohnle, « Le principe des responsabilités communes mais différenciées dans les instruments conventionnels relatifs aux eaux douces internationales – Cherchez l’intrus ! », Les cahiers de droit de la santé, 2014, n°1, pp. 221-264   

    Jochen Sohnle, « L’autonomie locale environnementale selon le droit international », Revue juridique de l'environnement, 2013, n°1, pp. 187-202      

    Sohnle Jochen. L’autonomie locale environnementale selon le droit international. In: Revue Juridique de l'Environnement, numéro spécial, 2013. La clarification des compétences des collectivités territoriales en matière d'environnement. pp. 187-202.

    Jochen Sohnle, « Wasserrecht und Wasserrahmenrichtlinie in Frankreich », W + B, 2013, n°4, pp. 193-202   

    Jochen Sohnle, « La genèse du droit des aquifères transfrontières, un feuilleton familial complexe (partie 1) », 2012, pp. 221-236    

    La présente étude commente le Projet d’articles de la Commission du droit international sur le droit des aquifères transfrontières de 2008 à la lumière des dernières évolutions (signature de l’Accord sur l’aquifère Guaraní en août 2010, reprise du Projet à la 6e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies en novembre 2011). Ce commentaire démontre notamment que le Projet n’est pas un simple complément à la Convention de 1997 sur les cours d’eau internationaux, mais un texte autonome qui a fortement subi l’influence du droit international des ressources naturelles partagées. Cette autonomie se manifeste notamment à travers un champ d’application qui lui est propre et une articulation particulière de la plupart des principes matériels et procéduraux qu’il contient.

    Jochen Sohnle, « La genèse du droit des aquifères transfrontières, un feuilleton familial complexe (partie 2) », 2012, pp. 413-423    

    La présente étude commente le Projet d’articles de la Commission du droit international sur le droit des aquifères transfrontières de 2008 à la lumière des dernières évolutions (signature de l’Accord sur l’aquifère Guaraní en août 2010, reprise du Projet à la 6e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies en novembre 2011). Ce commentaire démontre notamment que le Projet n’est pas un simple complément à la Convention de 1997 sur les cours d’eau internationaux, mais un texte autonome qui a fortement subi l’influence du droit international des ressources naturelles partagées. Cette autonomie se manifeste notamment à travers un champ d’application qui lui est propre et une articulation particulière de la plupart des principes matériels et procéduraux qu’il contient.

    Jochen Sohnle, « Le droit international de l’environnement : 2005-2009. Une toile d’araignée pour une grosse bête noire », 2010, pp. 75-96    

    La présente chronique de droit international de l’environnement couvre des événements intervenus de 2005 à 2009. Alors que la fréquence des traités adoptés dans cette spécialité diminue sensiblement, le droit dérivé, généré à la fois par des quasi-organisations internationales (les conférences des parties) et des organisations internationales classiques, gagne en importance, y compris sur le plan qualitatif grâce à l’établissement de liens normatifs chaque fois plus denses entre les différents systèmes protecteurs de l’environnement. Aussi les nouveautés intervenues dans les différentes spécialités juridiques, s’occupant notamment de l’eau douce, du milieu marin, du climat, de la biodiversité, des produits dangereux, de l’Antarctique, de la responsabilité environnementale, ne seront-elles pas seulement vues d’une manière isolée, mais aussi placées dans un contexte relationnel plus vaste. Le droit international de l’environnement qui en résulte commence à ressembler à une toile d’araignée.

    Jochen Sohnle, « L’arrêt des usines de pâte à papier de la CIJ du 20 avril 2010 : un mode d’emploi pour violer des obligations procédurales sans peine », 2010, pp. 605-625    

    L’arrêt du 20 avril 2010 rendu dans l’affaire des usines de pâte à papier donne un mode d’emploi sur la manière de faire avaliser par la CIJ un fait accompli, après la violation d’obligations procédurales essentielles d’un traité sur l’eau. La banalisation des obligations procédurales permet à la Cour de ne décider qu’une réparation symbolique sous forme de satisfaction. Le conservatisme de la Cour en matière de preuve ne lui permet pas d’apprécier correctement le respect des obligations matérielles. La perception rétrograde de sa fonction lui interdit d’intervenir à titre préventif. Toutefois, deux apports de l’arrêt doivent être salués : la consécration en droit international de l’obligation d’évaluer l’impact sur l’environnement et la précision apportée au régime préventif de l’interdiction de causer un dommage à l’environnement d’un autre Etat.

    Jochen Sohnle, « L'environnement marin en Europe : de la diversité normative vers un droit commun panrégional », 2005, pp. 411-432    

    Sohnle Jochen. L'environnement marin en Europe : de la diversité normative vers un droit commun panrégional. In: Annuaire français de droit international, volume 51, 2005. pp. 411-432.

    Jochen Sohnle, « Le transport transalpin des marchandises par rail et par route : préoccupations écologiques et politique européenne des transports », 2003, pp. 5-29    

    La problématique du trafic transalpin a permis d'intégrer des préoccupations écologiques dans la politique européenne des transports. Ces préoccupations s'articulent différemment dans le Protocole « transports » de la Convention alpine, prohibant la construction de nouvelles autoroutes transalpines, et en droit de l'Union européenne, en raison du régime dérogatoire s'appli- quant au transit en Autriche (système d'écopoints) et suite aux accords bilatéraux conclus avec la Suisse. Toutefois, ces différentes catégories de normes internationales se rejoignent pour promouvoir une politique de transport plus respectueuse de l'environnement, à savoir le transport des marchandises par rail et combiné (variante route-rail) et le développement d'un système de tarification routière équitable.

    Jochen Sohnle, « Le paradigme postpositiviste ou révélation d'une méthode spécifique dans l'application du droit international de l'environnement (première partie) », 1998, pp. 262-285    

    Sohnle Jochen. Le paradigme postpositiviste ou révélation d'une méthode spécifique dans l'application du droit international de l'environnement (première partie). In: Revue Européenne de Droit de l'Environnement, n°3, 1998. pp. 262-285.

    Jochen Sohnle, « Le paradigme postpositiviste ou révélation d'une méthode spécifique dans l'application du droit international de l'environnement (deuxième partie) », 1998, pp. 449-463    

    Sohnle Jochen. Le paradigme postpositiviste ou révélation d'une méthode spécifique dans l'application du droit international de l'environnement (deuxième partie). In: Revue Européenne de Droit de l'Environnement, n°4, 1998. pp. 449-463.

  • Jochen Sohnle, Jean-Marc Lavieille, Hubert Delzangles, Catherine Le Bris, Droit international de l’environnement, Ellipses, Paris, 4e édition, 2018, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2018, pp. 855-857    

    Sohnle Jochen. Jean-Marc Lavieille, Hubert Delzangles, Catherine Le Bris, Droit international de l’environnement, Ellipses, Paris, 4e édition, 2018. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°4, 2018. pp. 855-857.

    Jochen Sohnle, Alexander Proelß (Hrsg.), Internationales Umweltrecht, de Gruyter studium, Berlin/ Boston, 2017, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2018, pp. 860-862    

    Sohnle Jochen. Alexander Proelß (Hrsg.), Internationales Umweltrecht, de Gruyter studium, Berlin/ Boston, 2017. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°4, 2018. pp. 860-862.

    Jochen Sohnle, Raphaël Romi, avec la collaboration de Thomas Dubreuil, Sandrine Rousseaux et Mary Sancy, Droit international et européen de l’environnement, 2013, Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2013, pp. 787-788    

    Sohnle Jochen. Raphaël Romi, avec la collaboration de Thomas Dubreuil, Sandrine Rousseaux et Mary Sancy, Droit international et européen de l’environnement, 2013. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°4, 2013. pp. 787-788.

    Jochen Sohnle, Maryvonne Bodiguel (sous la dir. de), « Gouvernance et partage de l'eau - Le bassin versant de Grand-Lieu », 2007, Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2008, 513 p.    

    Sohnle Jochen. Maryvonne Bodiguel (sous la dir. de), « Gouvernance et partage de l'eau - Le bassin versant de Grand-Lieu », 2007. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°4, 2008. p. 513.

    Jochen Sohnle, Vanessa Richard, La coopération sur la gestion des cours d'eau internationaux en Asie, 2005, Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, 263 p.    

    Sohnle Jochen. Vanessa Richard, La coopération sur la gestion des cours d'eau internationaux en Asie, 2005. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°2, 2007. p. 263.

    Jochen Sohnle, Sylvie Paquerot, Eau douce - la nécessaire refondation du droit international, 2005, Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, 263 p.    

    Sohnle Jochen. Sylvie Paquerot, Eau douce - la nécessaire refondation du droit international, 2005. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°2, 2007. p. 263.

    Jochen Sohnle, Augusto do Amaral Dergint, Nutzung von Binnengewässern und völker- rechtlicher Haftung fur grenzüberschreitende Umweltschäden, 2006, Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, 264 p.    

    Sohnle Jochen. Augusto do Amaral Dergint, Nutzung von Binnengewässern und völker- rechtlicher Haftung fur grenzüberschreitende Umweltschäden, 2006. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°2, 2007. p. 264.

    Jochen Sohnle, Antonio Embid Irujo (director), El Derecho al Agua, 2006, Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, 264 p.    

    Sohnle Jochen. Antonio Embid Irujo (director), El Derecho al Agua, 2006. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°2, 2007. p. 264.

    Jochen Sohnle, Sabrina Robert, « L'ERIKA : responsabilités pour un désastre écologique », avant-propos de Brigitte StERN et préface d'Alexandre Kiss, 2003, Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 109-110    

    Sohnle Jochen. Sabrina Robert, « L'ERIKA : responsabilités pour un désastre écologique », avant-propos de Brigitte StERN et préface d'Alexandre Kiss, 2003. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°1, 2005. pp. 109-110.

    Jochen Sohnle, Sandrine Maljean-Dubois (sous la dir. de), « L'outil économique en droit international et européen de l'environnement », Collection Monde européen et international du Centre d'études et de recherches internationales et communautaires (CERIC), 2002, Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2003, pp. 408-409    

    Sohnle Jochen. Sandrine Maljean-Dubois (sous la dir. de), « L'outil économique en droit international et européen de l'environnement », Collection Monde européen et international du Centre d'études et de recherches internationales et communautaires (CERIC), 2002. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°3, 2003. pp. 408-409.

  • Jochen Sohnle, « Action extérieure des collectivités territoriales », in Jean-Luc Pissaloux (dir.) (dir.), Dictionnaire Collectivités territoriales et Développement Durable, Lavoisier, coll. Environnement, 2017, pp. 9-13 

  • Jochen Sohnle, Workshop dans le cadre du projet scientifique "Ecrire les plantes" dirigé par Marie Rota, 2023 

    Jochen Sohnle, Discussion sur le thème "Die Rechtsvergleichende Perspektive: Französischer Zentralismus und US-amerikanischer Föderalismus" ("La perspective de droit comparé : centralisme français et fédéralisme étasunien", 2023 

    Jochen Sohnle, Manuela Albertone, Pierre Bonin, Pierre Brunet, Dario Castiglione [et alii], Table ronde relative au statut de la Mar Menor, première zone naturelle d'Europe dotée d'une personnalité juridique, 2023 

    Jochen Sohnle, Les fictions en droit : l'approche par le "comme si", 2021, 581 p. 

    Jochen Sohnle, La gestion des ressources aquatiques à travers les normes internationales du continent européen, 2021 

    Jochen Sohnle, Les conflits normatifs créés à l'occasion de la diplomatie de l'eau de l'Union européenne, 2020 

    Jochen Sohnle, Marie Rota, Elisabeth Lambert, Natalia Kobylara, Workshop virtuel - 70e anniversaire de la CEDH. Séance 1. CEDH et droit de l'environnement, 2020 

    Jochen Sohnle, Workshop - Le vivre ensemble, approche du droit comparé. Séance 2. La vision allemande du vivre ensemble, 2019 

    Jochen Sohnle, Le droit international de l’environnement (01/2017-07/2019) ou ruser à la manière d’Ulysse., Société française pour le droit de l'environnement (SFDE), 2019, pp. 769-786 

  • Jochen Sohnle, Marie Rota, Quentin Hiernaux, Isabelle Michallet, « Conférence "Les plantes ont-elles des droits ?" », Colloque Droit des plantes. Droit de la nature ?, Nancy, le 16 octobre 2024   

    Jochen Sohnle, « Droit des plantes. Droits de la nature ? », le 15 octobre 2024  

    Colloque organisé par les Jardins botaniques du Grand Nancy et de l’Université de Lorraine et l’IRENEE

    Jochen Sohnle, « Le droit en anthropocène », le 09 octobre 2024  

    Colloque international organisé par les juristes environnementalistes du laboratoire SAGE (UMR 7363), Université de Strasbourg en partenariat avec la SFDE - Société Française pour le Droit de l’Environnement

    Jochen Sohnle, « L'échelle des droits de la nature », La nature a-t-elle des droits ? Enjeux et concrétisations, Paris, le 05 juin 2024    

    Colloque organisé par l'ISJPS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction scientifique de Catherine Le Bris et Marta Torre-Schaub (ISJPS, GDR ClimaLex) et parrainé par le Barreau de Paris, la SFDE nationale et la SFDE Ile-de-France

    Jochen Sohnle, « Quel modèle pour le biodroit de l’Union Européenne ? », le 14 mars 2024  

    Colloque annuel 2024 Chaire EUBioethics organisé par l'IRENEE, Université de Lorraine avec l’UPEC, le laboratoire MIL et la Chaire Jean Monnet IJSEE sous la direction scientifique de Maria Fartunova-Michel, MCF HDR, Université de Lorraine/IRENEE et Béligh Nabli, Professeur de droit public, Université Paris Est-Créteil/MIL

    Jochen Sohnle, « Ethique et approche juridique. Table ronde "Enjeux actuels et futurs de la gouvernance européenne de la bioéthique" », Chaire Jean Monnet EUBioethics "Bioéthique et gouvernance européenne", Nancy, le 12 décembre 2023    

    Conférence inaugurale de la Chaire Jean Monnet EUBioethics - Bioéthique et gouvernance européenne, organisée sous la direction scientifique de Maria FARTUNOVA-MICHEL, Maître de conférences HDR en droit public, Université de Lorraine/ IRENEE, Titulaire de la Chaire.

    Jochen Sohnle, « Médiation », le 13 octobre 2023  

    Conférence proposée par la Clinique Doctorale de Droit et de Médiation & le DU Médiation et autres modes alternatifs de règlement des différends, IFG, Université de Lorraine

    Jochen Sohnle, « 60 ans du Traité de l'Élysée : quelles perspectives d’avenir pour les relations franco-allemandes ? », "60 ans du Traité de l'Elysée : quelles perspectives d'avenir pour les relations franco-allemandes ?" organisé à l'occasion du 60e anniversaire du Traité de l'Elysée, Paris, le 28 septembre 2023    

    Colloque organisé par l'Institut de droit comparé (IDC), Université Paris Panthéon-Assas en partenariat avec l'UFA - Université franco-allemande Deutsch-Französische Hoschule ; DAAD - Deutscher Akademischer Austauschdienst ; le Fonds citoyen franco-allemand et l'IHEI - Institut des hautes études internationales, sous la responsabilité scientifique d’A-M. Thévenot-Werner et de L. Nicolas-Vullierme

    Jochen Sohnle, « Quel(s) projet(s) de défense pour l’Union européenne ? », le 27 septembre 2023  

    Journée d'études organisée par l'IRENEE, Université de Lorraine sous la direction scientifique de Reine Wakote, Maître de conférences en droit public et Léonard Matala-Tala, Maître de conférences en droit public HDR - IRENEE/UL

    Jochen Sohnle, « La convention citoyenne sur la fin de vie, la "mort souhaitée", entre hétéronomie et autonomie », le 02 juin 2023  

    Journée d'études organisée par le Laboratoire IRENEE, Université de Lorraine sous la direction scientifique d’André Moine, Maître de conférences en droit public, Université de Lorraine/IRENEE

    Jochen Sohnle, « Instruments to work towards water security from international water law », le 17 avril 2023  

    Organisé par l'IRENEE, Université de lorraine sous la direction scientifique de Jochen Sohnle, Professeur de droit public - Université de Lorraine / IRENEE

    Jochen Sohnle, « Medios de defensa jurisdiccional de los recurso de agua y tierra (Moyens de défense juridictionnelle des ressources en eau et de terre) », Séminaire Tribunal Agroambiental (Tribunal agro-environnemental), Tiquipaya Bolivia (BO), le 20 octobre 2022   

    Jochen Sohnle, « Du social au commun : un changement de paradigme ? », le 13 octobre 2022  

    Organisé sous la direction scientifique de Céline Jouin, Philosophe, MCF Université de Caen-Normandie / Identité et Subjectivité, Muriel Gilardone, Économiste, MCF Université de Caen-Normandie / IDEES et Marie Rota, Juriste, MCF Université de Lorraine / IRENEE

    Jochen Sohnle, « Droit et environnement : regards croisés en droit français, allemand et européen », Droit et environnement : regards croisés en droit français, allemand et européen, Saint-Martin-d'Hères, le 28 juin 2022    

    Organisé par le Centre Juridique Franco-Allemand de l'Université de la Sarre, le CRJ et le CESICE, Université de Grenoble

    Jochen Sohnle, « Affaire Gabčíkovo-Nagymaros, Slovaquie c. Hongrie (barrage sur le Danube - CIJ, 1997) — racontée par Jochen Sohnle, dessinée par Amélie Cénet », Dessiner le droit dans l'Anthropocène, Strasbourg, le 09 juin 2022   

    Jochen Sohnle, « Le nouvel accord liant l'organisation des Etats ACP et l'Union européenne : rupture ou continuité ? », le 12 mai 2022  

    Organisée sous la direction scientifique de Léonard Matala-Tala, MCF HDR IRENEE/Université de Lorraine

    Jochen Sohnle, « Conférence-débat », La personnalité morale juridique des rivières : la Moselle en question, Metz, le 02 avril 2022   

    Jochen Sohnle, « Le dépassement des droits humains pour faire face au changement climatique : de la pertinence des droits de la nature », Les droits de l'homme au service de l'urgence climatique ?, Toulouse, le 24 novembre 2021    

    Colloque organisé par Sciences Po Toulouse (Laboratoire des sciences sociales du politique), en partenariat avec la Société française pour le droit de l'environnement et la CNCDH.

    Jochen Sohnle, « L'eau douce en droit public », Journée d’études des doctorants : L’eau douce en droit public. Etats des lieux et perspectives, Nancy, le 08 juillet 2021    

    Journée d'études des doctorants de l'IRENEE, sous la direction scientifique de Arthur Jully, Antoine Harquet et René Songolé, Doctorants IRENEE / ULenviro

    Jochen Sohnle, « Le droit international général de l'environnement face aux individus : la structure interétatique constitue-t-elle un obstacle infranchissable à la reconnaissance de droits environnementaux ? », Journées "Environnement, climat" : quelle justiciabilité ?, Lausanne, le 17 juin 2021   

    Jochen Sohnle, « Environnement, Climat : Quelle justiciabilité ? », le 16 juin 2021  

    Organisées par Véronique Boillet, Anne-Christine Favre et Raphaël Mahaim sous l'égide du CEDIDAC et du CEDEAT et soutenu par le nouveau Pôle Environnement et Climat de la FDCA, Université de Lausanne - Suisse

    Jochen Sohnle, « Table ronde n° 2 : Mutation des politiques publiques au contact de la frontière. L'intégration des préoccupations transfrontalières dans les politiques environnementales », La gouvernance transfrontalière. Vers un mode de pilotage intégré du territoire transfrontalier ?, Bayonne, le 03 juin 2021    

    Organisé par le CDRE, Université Pau et Pays de l’Adour en collaboration avec le CRISS, sous la direction scientifique de Mme Géraldine Bachoué-Pedrouzo et M. Romélien Colavitti.

    Jochen Sohnle, « Éthique environnementale pour juristes », le 15 avril 2021  

    Organisé par l’IRENEE, Université de Lorraine

    Jochen Sohnle, « Propos introductifs », Stress climatique : La nature au secours des milieux aquatiques - Partie 2, Nancy, le 14 décembre 2020     

    Jochen Sohnle, « CEDH et droit de l'environnement », le 07 décembre 2020  

    Cycle des workshops organisés par l'IRENEE, sous la direction scientifique de Marie Rota, Maître de conférences de droit public, à l'occasion des 70 ans de la CEDH

    Jochen Sohnle, Marie Rota, Aurélie Rotini, « Écrire les plantes nocives », Ecrire les plantes nocives, atelier organisé par Marie Rota dans le cadre du projet Écrire les plantes, Nancy, le 26 juin 2020 

    Jochen Sohnle, « Stress climatique : la nature au secours des milieux aquatiques », le 12 mars 2020  

    Organisé par l'Institut de formation de l’environnement en partenariat avec la Société française pour le droit de l’environnement, l’IRENEE, Université de Lorraine, et avec l’appui technique de l’European rivers network (ERN)

    Jochen Sohnle, « L’Europe face au changement climatique », L'Europe face au changement climatique, Saint-Martin-d'Hères, le 29 novembre 2019    

    Organisé par la Chaire Jean Monnet, le CESICE et l'ILCEA 4

    Jochen Sohnle, « La coopération loyale dans le droit des relations extérieures de l'Union Européenne », le 15 novembre 2019  

    Organisée par l’IRENEE, Université de Lorraine en partenariat avec LexisNixis - Revue Europe de l'Actualité du Droit de l'Union Européenne sous la responsabilité scientifique de Jean Félix Delile, et Maria Fartunova-Michel, MCF en droit public IRENEE / UL

    Jochen Sohnle, « La différenciation territoriale », le 14 novembre 2019  

    Organisé par le CRDT et l’IRENEE, sous la direction de Roselyne Allemand, Professeure, Université de Reims Champagne-Ardenne / CRDT et de Nadine Dantonel-Cor, MCF/HDR, Université de Lorraine / IRENEE

    Jochen Sohnle, « Les organisations internationales face aux tentations hégémoniques, déloyales et isolationnistes », Les organisations internationnales face aux tentations hégémoniques, déloyales et isoliationnistes, Nancy, le 26 septembre 2019    

    Organisé par le laboratoire IRENEE, Université de Lorraine sous la direction de Mélanie Dubuy, MCF HDR de droit public et Jochen Sohnle, Professeur de droit public IRENEE / UL

    Jochen Sohnle, « Langues et langages juridiques », le 13 juin 2019  

    Dans le cadre du Programme de recherche 2018-2021 Épistémologies du droit. Approches pluridisciplinaires à l’ère de la globalisation

    Jochen Sohnle, « Le vivre ensemble, approche de droit comparé », le 04 mars 2019  

    Organisé par André Moine et Marie Rota, Maîtres de conférences IRENEE/UL

    Jochen Sohnle, « Les communs naturels : prospectives juridiques », le 07 février 2019  

    Soirée-débat proposée par le laboratoire SAGE (axe 2) et la Section Est de la Société Française pour le Droit de l’Environnement (SFDE Est), organisée dans le cadre du Master Droit de l’environnement de Strasbourg

    Jochen Sohnle, « Los conflictos internacionales de agua frente a las técnicas tradicionales y nuevas de arreglo pacifico de controversias (Les conflits internationaux de l'eau face aux techniques traditionnelles et nouvelles de règlement pacifique des différends) », Tribunal Agroambiental y Seminario Internacional, Sucre Bolivia (BO), le 21 novembre 2018 

    Jochen Sohnle, « L’Océan : dernière frontière ? », le 09 novembre 2018  

    Organisé par le Centre d’Études Juridiques et Politiques (CEJEP) de l’Université de La Rochelle. Marraine de l’évènement : Isabelle Autissier, navigatrice

    Jochen Sohnle, « La dimension kantienne de l'idée d'État de droit : Regard croisé de juristes et de philosophes dans une optique européenne », le 27 septembre 2018  

    Organisé par l’IRENEE sous la direction de Jochen Sohnle, Professeur de droit public - Université de Lorraine/IRENEE et Christophe Bouriau, Professeur de philosophie - Université de Lorraine/Archives Henri-Poincaré

    Jochen Sohnle, « Droit constitutionnel de l'environnement, regards croisés », le 06 mars 2018  

    Organisé par Marie-Anne Cohendet, Professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne avec le concours du Département de droit public et droit fiscal de l'Ecole doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion de l'Université de Nice

    Jochen Sohnle, « Le constitutionnalisme environnemental : quel impact sur les ordres juridiques ? », le 29 septembre 2017  

    Organisé sous la direction de Jochen SOHNLE, Professeur de droit public, Université de Lorraine, IRENEE

    Jochen Sohnle, « Les organismes européens de coopération territoriale », le 10 février 2017 

    Jochen Sohnle, « Les nouvelles compétences régionales : quel(s) renforcement(s), quelle(s) orientation(s) ? », Les nouvelles compétences régionales : quel(s) renforcement(s), quelle(s) orientation(s) ?, Metz, le 23 septembre 2016    

    Organisé par l'Institut de Recherches sur l'Evolution de la Nation Et de l'Etat (IRENEE) sous la direction de Reine Wakote, MCF, IRENEE - UL

    Jochen Sohnle, « La doctrine en droit de l’environnement », le 17 novembre 2016  

    «Sortir le droit de l’environnement de la clandestinité». Telle était, en substance, la mission assignée à la Revue juridique de l’environnement (RJE) lors de sa création, en 1976...

    Jochen Sohnle, « Le réchauffement climatique et ses répercussions sur les éléments territoriaux mobiles », Protection internationale du climat et souveraineté étatique, Nancy, le 19 mai 2016   

    Jochen Sohnle, Nathalie Hervé-Fournereau, « Conclusions », International conference on climate justice. Challenges and perspectives of COP 21, La Rochelle, le 02 octobre 2015 

    Jochen Sohnle, « L’autonomie locale à l’épreuve du droit de la coopération transfrontalière », L'Union européenne et l'autonomie locale et régionale, Douzièmes Journées du Pôle européen Jean Monnet, Scy-Chazelles, le 17 octobre 2011 

    Jochen Sohnle, « Réglementer l’eau : un enjeu permanent », le 21 mars 2014 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Iban Larrandaburu, la coopération transfrontalière au sein du Département des Pyrénées-Atlantiques, thèse en cours depuis 2021 en co-direction avec Joxerramon Bengoetxea  

    La coopération transfrontalière est généralement perçue comme le laboratoire de l'intégration européenne, mais plus globalement, elle constitue une vitrine de la Décentralisation. L'étude des actions de coopération transfrontalières permet ainsi de réinterroger les rapports entre Union Européenne, Etats et collectivités territoriales mais aussi entre les institutions publiques et les territoires et leurs citoyens. Le territoire transfrontalier ouest-pyrénéen constitue en ce sens un objet d'étude très intéressant dans la mesure où la mise en œuvre d'actions transfrontalières multiples et complexes met en exergue, sur le versant français, les difficultés concrètes de rationalisation et de coordination de l'action publique transfrontalière. La première partie de thèse dresse un état des lieux des actions de coopération transfrontalière menées par les entités publiques et parapubliques du territoire, mettant en évidence la verticalité des rapports interinstitutionnels. La deuxième partie se présente quant à elle comme une proposition d'une évolution du paradigme de l'action publique transfrontalière à travers la (re)construction juridique du territoire transfrontalier et de son modèle de gouvernance.

    Abra romaric Fia, Les limitations aux droits humains en temps de crise. Analyse comparée des jurisprudences des cours régionales spécialisées., thèse en cours depuis 2020 en co-direction avec Marie Rota  

    Les traités internationaux de protection des droits humains mettent à la disposition des Etats, des mécanismes de limitation aux droits et libertés en période de crise. Ces mécanismes sont principalement de deux ordres à savoir la restriction et la dérogation. La crise sanitaire de la Covid-19 a ravivé le débat général sur la nécessité de l'insertion des clauses de dérogation dans les textes de protection des droits humains, actualisant par la même occasion la question de la distinction entre dérogation et restriction. La présente thèse vise de manière globale (dans le double sens de complétude matérielle et de couverture mondiale), les limitations dont peuvent faire l'objet les droits humains en temps de crise et leur contrôle par les juges européen, américain et africain de protection des droits humains. L'objectif est de réaliser une étude comparative approfondie des situations de crise et de leur contrôle juridictionnel en prenant en compte les nouveaux enjeux de type climatique et sanitaire.

    Celine Kutlu, LUE- DEEPSURF - La gestion des ressources en eaux souterraines, thèse en cours depuis 2019 en co-direction avec Annette Guckelberger  

    Partant d'un manque de connaissances dans les régions frontalières sur les systèmes juridiques des Etats voisins et les règles transfrontalières, la thèse de droit comparé s'intéressera aux ressources en eaux souterraines divisées par une frontière internationale. Elle devra saisir, dans un premier temps, le concept d'eau souterraine d'un point de vue juridique par rapport à des territoires de référence : France et Allemagne. Parmi les aspects à prendre en compte, il conviendra de s'interroger sur les composantes du concept (ressources minérales, énergétiques, aquatiques, renouvelables ou non) et sur les relations entre droit de l'eau, droit des ressources naturelles, droit de l'environnement et d'autres spécialités juridiques concernées. Dans un second temps il faudra viser le régime juridique pertinent (principes et règles juridiques nationales et transfrontalières applicables, acteurs impliqués).

    Leyla Aliyeva, La gestion des grandes masses d’eau enfermées , thèse en cours depuis 2018  

    L’eau est la source de la vie sur la Planète Bleue. Elle conditionne l’existence de l’être humain sur la Terre et elle occupe plus de 70% de la surface du globe.Les ressources en eau sont devenues un facteur social important qui favorise le développement durable économique. Comme il y a plusieurs types d’eaux superficielles sur notre planète, nous allons utiliser la notion de masse d’eau pour les désigner. Cette notion a été introduite par la Directive-cadre sur l’eau (DCE-2000/60/CE).Nous pouvons définir la masse d’eau, tout en nous restreignant pour cette recherche aux eaux superficielles, comme un grand volume d’eau caractérisé par une température et une salinité spécifique ou par sa composition chimique propre. Le but principal de cette recherche est d’étudier les systèmes de gestion des grandes masses d’eau enfermées. De plus, nous étudierons la question de gestion des différentes masses d’eau dans le cadre du droit international. Il conviendra d’envisager seulement les masses d’eau entourées d'au moins deux Etats, sans toutefois négliger complètement les autres Etats du système hydrographique. Il est évident que chaque type de masse d’eau a ses spécificités et ses caractéristiques. Dans le cadre de cette thèse, on va s’intéresser à la question de leur gestion, donc à leur protection et utilisation. En effet, chaque type de masse d’eau jouit d’un régime particulier de gestion.La présente recherche mettra en relief les différences et les points communs du régime juridique de ces masses d’eau et cela plus particulièrement par rapport aux principes de gestion (utilisation rationnelle, protection optimale) dont l’évolution est cruciale pour les relations pacifiques entre Etats riverains. Un apport important de cette recherche consistera dans l’étude du nouveau système de gestion de la Caspienne qui sera mis à l’épreuve au regard des systèmes régissant les autres masses d’eau enfermées internationales.

    Koumba Bories-dembele, le droit à la justice transitionnelle en droit international, thèse en cours depuis 2018  

    Le constat du recours quasi systématique aux mécanismes de justice transitionnelle dans les Etats sortant de conflit questionne l'obligation de mettre en œuvre des mécanismes de justice transitionnelle en droit international. Ma thèse interroge l'existence d'une obligation de justice transitionnelle en droit international. Cette interrogation a été suscitée non seulement par l'attitude des organes onusiens à l'égard des Etats sortant de conflits mais aussi par la nature des crimes commis, à savoir le crime de guerre, le crime contre l'humanité, le crime de génocide et le crime d'agression.

    Khazar Masoumi, La responsabilité environnementale des Etats : un régime juridique en émergence, thèse soutenue en 2017 à Strasbourg en co-direction avec Marie-Pierre Camproux-Duffrène, membres du jury : Yann Kerbrat (Rapp.), Sophie Lavallée (Rapp.), Antônio Augusto Cançado Trindade    

    Malgré ce que l’on a pu croire, le régime commun pourrait présenter un grand intérêt pour le droit international de l’environnement sous réserve de la prise en compte de certaines considérations environnementales. Il s’agit d’une part, du déclenchement de la responsabilité et, d’autre part, de la réparation. Si, en raison de certaines insuffisances normatives environnementales, l’engagement de la responsabilité pourrait soulever des difficultés, le fondement du régime commun, à savoir le fait illicite, facilite la prévention des dommages environnementaux. Quant à l’invocation de la responsabilité, une évolution concernant les droits des États agissant pour un intérêt collectif pourrait empêcher que de nombreux espaces et espèces échappent à la sphère de la responsabilité des États. Concernant les modalités de la réparation, l’importance d’une réparation en nature ou par équivalent en nature impose une adaptation à l’appréciation ou à la mise en œuvre de la restitution et de l’indemnisation. En revanche, la présente thèse propose une nouvelle forme de satisfaction : la compensation écologique.

    Ruihua Liu, La diversité des pouvoirs locaux en Chine entre centralisation et autonomie dans une perspective juridique évolutive, thèse soutenue en 2016 à Université de Lorraine, membres du jury : Roselyne Allemand (Rapp.), Marie-Pierre Camproux-Duffrène (Rapp.), Hocine Sadok      

    La présente thèse s’intéresse à la diversité des pouvoirs locaux en Chine qui se trouvent pris entre une tendance centralisatrice traditionnelle et une évolution autonomiste innovatrice. Les autorités centrales exercent en Chine encore l’essentiel des pouvoirs de l’État et se superposent de manière puissante aux pouvoirs locaux. Toutefois, même si c’est sous le contrôle des autorités centrales, les pouvoirs locaux ont acquis désormais des compétences dans de multiples domaines. Ils représentent ainsi de nos jours de réels centres du pouvoir que le personnel politique convoite lors des compétitions politiques. Mais contrairement à la France, les pouvoirs locaux se présentent en Chine dans un contexte de régime communiste. Cependant, comme en France, les politiques de décentralisation et de déconcentration constituent un défi pour le développement politique de l’État. À cet égard, l’échelon local a changé de statut : il a vocation à devenir une échelle décisive de gouvernement des sociétés. Cette thèse s’adresse aux juristes français et a pour ambition de leur expliquer la Chine décentralisée ainsi que l’évolution juridique et politique qui a mené à la situation actuelle. Notamment depuis une trentaine d’années, les pouvoirs locaux prennent de plus en plus de place dans la vie politique, administrative et juridique de la Chine. La thèse présente le cadre essentiellement constitutionnel de la décentralisation à la chinoise, et expose également la dimension pratique de son fonctionnement. À ce titre sont vus les changements de statut des échelons autonomes, leurs capacités juridiques et politiques et le degré de leur autonomie, tant du point de vue de la décentralisation que de la déconcentration. Le régime local se présente en Chine de manière extrêmement diversifié, à la fois dans une dimension chronologique et diachronique.

    Lionel Dorveaux, Le régime juridique de la forêt : état du droit applicable à la forêt en France et du droit forestier luxembourgeois, thèse soutenue en 2014 à Université de Lorraine    

    Les forêts françaises et luxembourgeoises sont des espaces économiques, destinés à la production de ressources ligneuses. Les forêts publiques relevant du régime forestier et les forêts privées ne sont pas soumises au même cadre législatif, expliquant les différences de mise en œuvre intellectuelle de la propriété forestière, au cours des phases de planification et de gestion, et de mise en œuvre matérielle de la propriété forestière, au cours des travaux et de l’exploitation. De plus, la multifonctionnalité de la forêt lui confère une grande importance environnementale au sens large. En effet, les espaces forestiers, gérés durablement, sont protecteurs des facteurs biotiques et abiotiques. Même si le droit forestier était particulièrement destiné à protéger la capacité de production de ressource ligneuse, il se révèle, à présent, être un outil de prévention et de répression permettant de soutenir l’accomplissement des missions économiques, écologiques et sociales attribuées à la forêt. En outre, le rapport complexe entre forêt et société impose une évolution constante de la valorisation et de l’organisation de l’accès du public aux espaces forestiers. Partageant une histoire commune, la France et le Grand-Duché de Luxembourg ont adopté une approche théorique de la législation forestière analogue, rehaussée de différences sectorielles révélatrices des enjeux et des préoccupations auxquels doit faire face le gestionnaire forestier pour garantir la pérennité de la forêt, des espèces qui la composent, des habitats qu’elle représente et du cadre de vie qu’elle offre

  • Fatemeh Daneshvar, L’immunité juridictionnelle des États et des organismes d'État, thèse soutenue en 2018 à Université de Lorraine sous la direction de François-Xavier Licari, membres du jury : Fabienne Jault-Seseke (Rapp.), Nicolas Nord (Rapp.)  

    L'immunité juridictionnelle des États a été pendant des siècles une question incontestée fondée sur le principe de l'égalité des Etats et sur leur indépendance absolue. Cette règle a été élaborée à une époque où tenter une action contre un État dans un pays étranger aurait été considéré comme une violation de sa souveraineté. Toutefois, les fonctions des Etats ont changé au cours des siècles. Désormais, les Etats s’engagent dans les activités commerciales comme une personne privée et jouent un rôle essentiel dans ce secteur.Alors, bien que le droit de l'immunité soit lié à l'octroi de l'immunité aux États pour leur permettre d'accomplir efficacement les fonctions publiques, le droit international moderne n'exige pas que les tribunaux d'un Etat s’abstiennent de connaître un litige simplement parce que l’État étranger n'a pas la volonté de défendre.Ce travail de recherche, est donc consacré à l’étude de l’immunité de juridiction et l’immunité d’exécution afin de montrer le droit international actuel sur la matière.Cette thèse vise à examiner une question spécifique qui a été mise en évidence au cours de ces dernières années. Comment et dans quelle mesure les États et ses démembrements devraient être soumis à des règles spécifiques de l'immunité d’Etat ?

    Yoann Semerdjian, Les techniques juridiques de préservation de l’environnement urbain, thèse soutenue en 2018 à Université de Lorraine sous la direction de Yves Petit, membres du jury : Christian Mestre (Rapp.), Isabelle Michallet (Rapp.)    

    La préservation de l’environnement urbain est aujourd’hui une préoccupation récurrente dans notre société. La lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la biodiversité représentent des enjeux majeurs pour les villes. Des enjeux, qui incitent à une évolution de nos modes de vie. Face à l’urgence d’une réponse aux menaces qui pèsent sur l’environnement, le Droit peut offrir un cadre aux mutations attendues. Mais jusqu’à présent, le Droit de l’environnement n’apporte que des réponses partielles, timorées et souvent complexes. L’étude des techniques juridiques de préservation de l’environnement urbain révèle que la protection de la nature s’est longtemps cantonnée à des pratiques et des usages plutôt qu’à des dispositifs juridiques. Toutefois, la jurisprudence de la Cour européennes des Droits de l’Homme portant sur l’environnement ainsi que l’émergence en France d’une législation visant à protéger la biodiversité ouvre la voie à une meilleure conservation de la nature en ville.Le lien, aujourd’hui avéré, entre la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la biodiversité plaide en faveur de l’avènement d’un corpus juridique garant de la protection de l’environnement urbain. Les difficultés à faire émerger ce cadre juridique doivent être dépassées au nom de la préservation de la vie sur la terre

    Noémie Candiago, La dette écologique en droit international public, thèse soutenue en 2017 à La Rochelle sous la direction de Agnès Michelot, membres du jury : Philippe Cullet (Rapp.), Jordi Jaria i Manzano (Rapp.), Tarin Cristino Frota Mont'alverne  

    La dette écologique est un discours politique qui s'est développé au début des années 90 pour lutter contre le fardeau des dettes financières qui grevait les budgets des États en développement. États et société civile se sont alors appropriés les acquis théoriques et pratiques des sciences économiques et sociales pour contester un ordre du monde inégalitaire et conduisant à la dégradation continue de l'environnement, caractéristique d'un "échange écologiquement inégal". Mais dans la bouche des différents acteurs, la dette écologique a pris des sens différents, si bien que l'on peut dissocier quatre discours de la dette écologique. À chacun de ces discours correspondent un ou plusieurs outils juridiques, outils qui, après analyse, s'avèrent souvent inaptes à valider les prétentions des partisans de la dette écologique. Il apparaît que seule la version communautaire de la dette écologique offre un cadre d'analyse qui soit efficient sans être contre-productif. L'analyse spécifiquement dédiée au régime climatique en droit international confirme ce résultat puisque les normes allant dans le sens d'un accroissement des capacités des populations locales semblent plus à même de réduire la dette climatique.

  • Xavier Idziak, Essai sur les fonctions de protection et de direction de l’ordre public écologique, thèse soutenue en 2023 à Littoral sous la direction de Évelyne Monteiro et Éric Naim-Gesbert, membres du jury : Marie-Béatrice Lahorgue (Rapp.), Marthe Torre-Schaub  

    En droit, la notion d'ordre public s'infiltre et transcende l'ensemble des branches du droit, toutefois c'est aussi l'une des plus nébuleuses. Pour faire face aux nouveaux enjeux de la protection de l'environnement, l'émergence d'un ordre public écologique tend à exprimer une nouvelle valeur sociale entourant l'environnement. Cet ordre public se manifeste comme une nouvelle valeur fondamentale attribuant un respect de l'environnement et harmonisant les relations entre l'homme et la nature par le levier de la norme juridique. Cette recherche a pour objet d'apporter un éclairage à l'ordre public écologique à partir de l'analyse des rapports qu'il entretient avec la norme et les sujets-objets du droit de l'environnement. Pour faire face aux enjeux de la préservation de l'environnement, l'analyse de sa fonction de direction et de protection se propose d'identifier les sujets et les objets de cet ordre pour ensuite s'attacher à examiner le renforcement de cet ordre par la restriction de droits et libertés anthropocentrées. Une fois assurée, l'hypothèse de l'affirmation d'un ordre public écologique a pour effet d'ajuster les fonctions de cet ordre face à d'autres analyses.

    Justine Réveillas, La protection du milieu marin au-delà des juridictions nationales, thèse soutenue en 2022 à La Rochelle sous la direction de Agnès Michelot, membres du jury : Jean-Pierre Beurier (Rapp.), Michel Prieur, Annie Cudennec et Camille Mazé  

    Le milieu marin situé au-delà des juridictions nationales représente la plus grande partie du volume océanique mondial, abritant une biodiversité riche, unique mais aussi extrêmement menacée. Ce milieu fait l’objet de pressions anthropiques croissantes, qui, cumulées au phénomène global du changement climatique, mettent le système de gouvernance international de protection du milieu marin à l’épreuve. Ces menaces sont révélées par les diverses disciplines des sciences de la nature, qui ne cessent d’alerter sur la nécessité de faire coïncider le régime juridique de protection du milieu marin avec le constat de l’urgence écologique. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer propose un cadre juridique général et instaure un zonage juridique qui distingue la haute mer de la Zone, opposant la liberté au patrimoine commun de l’humanité. Cette division juridique entre en conflit avec la réalité écologique du système Océan, marqué par la continuité. De plus, le statut juridique actuel des éléments de la biodiversité marine ne permet pas d’entrevoir une protection efficace, puisqu’elles demeurent des choses sans maître. En outre, les limites du cadre juridique reposent également sur une gouvernance fragmentée, composée d’une multitude d’acteurs et d’instruments qui adoptent une approche sectorielle de la protection du milieu marin. Face à ce contexte exceptionnel, les Nations Unies ont entamé des négociations en vue d’élaborer un nouvel accord de mise en œuvre de la Convention, destiné à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité située au-delà des juridictions nationales. Ces négociations nous démontrent les difficultés autour de la mise en balance des intérêts économiques et environnementaux. Elles représentent surtout une occasion unique de décloisonner notre approche de la protection du milieu marin, afin de tendre vers une approche solidaire qui intègre les connaissances écologiques et qui met en œuvre une gestion globale des espaces marins.

    Cécile Ham, Les émissions dans l'air et dans l'eau des centrales thermiques littorales et la protection de l'environnement - Approche de droit comparé France-Chine, thèse soutenue en 2021 à université ParisSaclay sous la direction de Laurent Fonbaustier, membres du jury : Jessica Makowiak (Rapp.), Christian Huglo  

    Le droit applicable aux centrales thermiques implique de nombreux enjeux environnementaux. Si la pollution atmosphérique et le changement climatique sont les plus cités, la pollution de l’eau fait également partie de ceux-ci. La protection de l’environnement, que ce soit en droit français ou en droit chinois, se réalise de différentes façons en fonction de l’étape de la vie de la centrale mais aussi du milieu qui cherche à être protégé. Si les similitudes entre le droit français et le droit chinois sont nombreuses, des différences existent également.Dans le cas de la construction future de ces centrales, de manière générale, ou d’un projet précis d’une centrale, la façon de protéger l’environnement a connu d’importants changements ces dernières années. Si le niveau de protection est aujourd’hui encore largement local, il tend à devenir de plus en plus global en prenant en compte un nombre croissant d’éléments durant la phase de réflexion du projet. Dans le cas des émissions quotidiennes dans l’air et dans l’eau des centrales thermiques en fonctionnement, un certain niveau de protection de l’environnement est assuré en les limitant. La limitation passe principalement par la fixation de seuils qui forment le socle fondamental de cette protection quotidienne et sont complétés par d’autres outils juridiques. Enfin, cette protection de l’environnement passe par la vigilance par le biais du système de la surveillance des émissions mais aussi par l’anticipation liée à l’éventuel dysfonctionnement de la centrale et la période post-fonctionnement de celle-ci.

    Vonintsoa Rafaly, La conservation des ressources halieutiques en haute mer : du régime classique de la responsabilité à la responsabilisation des états, thèse soutenue en 2020 à Nantes sous la direction de Odile Delfour, membres du jury : Nathalie Ros (Rapp.), Éric Mondielli et Louis Savadogo  

    Faut-il que tout change pour que rien ne change? Face à la surexploitation des ressources biologiques marines, conséquence de leur raréfaction, le droit de la mer est appelé à évoluer pour garder un certain équilibre entre la liberté d’exploitation et les contraintes liées aux exigences environnementales. Mais faut-il que tout change ? Il s’agit de rentrer dans le cœur du problème et pour cela, l’étude sera axée sur la question principale de la responsabilité des États dans la conservation des ressources biologiques en haute mer. Entre crise et révolution, le droit de la mer se cherche face aux nouveaux défis auxquels la « communauté internationale » est confrontée. Pour assurer une conservation pérenne des ressources, la considération de l’intérêt commun et des exigences environnementales a conduit à un processus de reconceptualisation de la responsabilité des États, au sein duquel la coopération internationale joue un rôle prépondérant. Le droit de la mer s’est alors approprié certaines notions de droit international et de droit international de l’environnement, tout en les réactualisant, à travers des mécanismes nouveaux amorçant de nouvelles formes de responsabilisation des États.

    Loïc Peyen, Droit et biopiraterie. Contribution à l'étude du partage des ressources naturelles., thèse soutenue en 2017 à La Réunion sous la direction de Éric Naim-Gesbert, membres du jury : Philippe Billet (Rapp.), Pascale Steichen et Jean-Marc Sorel    

    Sources de convoitises, les ressources naturelles font parfois l'objet d’actes de prédation tels que la biopiraterie. Le phénomène, de plus en plus médiatisé, mais encore largement sous-étudié, est souvent dénoncé comme un véritable pillage des ressources naturelles. En fait, même si elle recouvre une réalité plurielle, la pratique de la biopirateriepeut être caractérisée comme un accaparement des ressources naturelles. Saisie comme telle, il est permis de comprendre comment elle est née et a évolué, ce qui est du plus grand intérêt pour son appréhension. Aussi, parce que la biopiraterie interroge les modalités de partage des ressources naturelles, elle contribue à un renforcement des dimensions solidaristes du statut juridique de ces ressources. Cependant, si des règles existent, elles ne sont pas pleinement satisfaisantes. Cette situation invite à une réflexion plus globale sur le statut juridique de l'environnement et conduisant à le considérer, juridiquement, comme un bien commun.

    Mouhamadou idy Sall, La Certification des élections, un nouvel outil dans la gestion des processus électoraux en Afrique à travers une opération de maintien de la paix : le cas de la Côte d'Ivoire, thèse soutenue en 2017 à Reims sous la direction de Roselyne Allemand, membres du jury : Marcel Sinkondo  

    La résolution de la crise ivoirienne nécessite l’organisation d’une élection présidentielle inclusive. Sur la base de l’Accord de Pretoria, les Nations Unies vont s’impliquer dans la gestion du processus électoral, conformément à la Résolution 1765(2005) du Conseil de sécurité, instituant le mandat de certification.La certification du processus électoral ivoirien constitue dés lors une activité électorale inédite au cœur de la souveraineté nationale. En effet, la gestion du processus électoral par les organes nationaux et un organe international repose sur une architecture juridique hybride, mélangeant le droit national et le droit international, devant permettre la sauvegarde des résultats de l’élection présidentielle. L’acceptation du mécanisme de la certification par les autorités nationales dans ce processus régalien modifie substantiellement la traditionnelle hiérarchie des normes qui attribue à la Constitution et au Conseil constitutionnel une place privilégiée dans les rapports internes et externes.Ainsi, la mise en œuvre du mandat de la certification enlève toute force obligatoire à la décision du Conseil constitutionnel censée revêtir l’autorité de la chose jugée. La déclaration de certification des Nations Unies accorde au candidat proclamé par la Commission électorale indépendante, une légitimité et une crédibilité internationales au détriment du candidat proclamé vainqueur par le Conseil constitutionnel. Cette situation pousse le Conseil constitutionnel ivoirien à se dédire, et reconnaître la supériorité de la certification sur sa décision.

    Caroline Migazzi, Le droit international face aux défis énergétiques contemporains, thèse soutenue en 2017 à Lyon sous la direction de Stéphane Doumbé-Billé, membres du jury : Laurence Boisson de Chazournes (Rapp.), Jean-Marc Thouvenin et Laurent Sermet    

    Les défis énergétiques contemporains sont multidimensionnels, car ils sont à la fois économiques, sociaux et environnementaux. Ils sont également mondiaux, connexes et transversaux. Ils sont néanmoins saisis dans leur globalité par le droit international, même si celui-ci manifeste des insuffisances dans son approche. Celles-ci tiennent à l’appréhension imparfaite, d’une part, de la dimension stratégique des enjeux, intimement liés au principe de souveraineté, et, d’autre part, des risques environnementaux et humains. Pour autant, ces insuffisances n’enlèvent en rien la capacité du droit international à s’adapter à ces défis. Son adaptation est amorcée avec la prise en compte de leur caractère transversal et de la solidarité qui en découle. Elle est également consolidée par l’émergence d’une finalité nouvelle et inclusive, l’accès universel à l’énergie durable, et par la recherche d’une démocratie énergétique. Le droit international porte donc en lui tous les outils propres à lui permettre, non seulement d’accompagner la transition énergétique, mais aussi de la dynamiser.

    Adrien Bodart, La protection intégrée des eaux souterraines en droit de l'Union Européenne, thèse soutenue en 2016 à Rennes 1 sous la direction de Nathalie Hervé-Fournereau, membres du jury : Annie Cudennec (Rapp.), Philippe Billet, Philippe Davy et Alexandra Langlais  

    L’eau souterraine représente 98% de la ressource en eau douce liquide sur Terre. Vitale, avantageuse par ses propriétés spéciales mais, souvent, particulièrement vulnérable à long terme, face aux dégradations continues générées par l’ère anthropocène, elle devrait faire l’objet d’une réglementation exprimant toute la signification du « niveau élevé de protection de l’environnement » requis en droit primaire de l’Union européenne. C’est pourquoi la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) pratiquée par l’UE devrait tendre, pour cette eau, vers un degré supérieur de préservation d’un milieu hypogé singulièrement fragile, via une distinction plus marquée entre les notions de «gestion» et de «protection» intégrées, selon l’intensité de la préservation qu’elles emporteraient. A travers cette évolution de la gestion vers la protection intégrée, que l’on érigerait en mode d’intervention à part entière, le droit de l’UE définirait une nouvelle balance entre intérêts économiques et nécessités environnementales. Un tel renforcement du droit dérivé pertinent passerait avant tout par une conception rénovée des eaux souterraines, affranchie d’une conception trop sommaire, dans la directive-cadre sur l’eau et la directive 2006/118/CE, pour en appréhender toute la richesse. Ce, sous peine de ne les protéger que partiellement. Sans préjudice de l’unité du droit de l’eau, des aménagements spécifiques devraient ainsi être prévus pour les eaux souterraines, dont les dynamiques peuvent grandement différer, dans le temps et l’espace, de la surface. Les eaux souterraines ne pouvant être séparées de leur réceptacle (sol et sous-sol), leur protection intégrée requerrait en outre de transcender les limites de la politique de l’eau, et d’aller au-delà de l’intégration telle qu’on la connaissait dans le cadre de la GIRE. Cette dernière, en effet, n’efface pas toutes les contradictions entre politiques sectorielles. Aussi faudrait-il poursuivre la mise en cohérence desdites politiques concernées (environnementale, agricole, industrielle, énergétique…), dont la convergence devrait être accrue dans le sens d’une protection globale du milieu souterrain – une protection affermie pour laquelle pourraient se mobiliser l’ensemble des acteurs intéressés, s’ils étaient orientés vers cet objectif par des dispositifs plus appropriés.

    Wei Fan, Pour l'établissement d'un système d'échange des quotas d'émission de gaz à effets de serre en Chine , thèse soutenue en 2012 à Strasbourg sous la direction de Marie-Pierre Camproux-Duffrène  

    Face à ses engagements importants pris en ce qui concerne la réduction des émissions, la Chine a, un besoin urgent, d'établir un mécanisme d'échanges de quota d’émission pour atteindre l’objectif environnemental avec un minimum de coûts sociaux. Ce travail est de rechercher des propositions rationnelles en s'inspirant des expériences européennes et américaines. La comparaison sur les théories, les principes et la pratique des échanges des quotas d'émissions permet de connaître de manière plus globale les systèmes et d'avancer des propositions intéressantes visant à déterminer la conception d’un système de droits d’émission le plus approprié à la situation en Chine.A notre avis, un système d’échange des quotas d’émission chinois doit être promu progressivement, en passant d’un système volontaire à un système obligatoire, de marchés régionaux à un marché carbone national unifié. La réalité en Chine : deux types d’unités échangeables devront coexister dans le marché carbone. Un plan de mise en oeuvre devra être développé d’ici à 2020pour réussir à construire un système d'échanges des quotas d'émissions en Chine.

    Wei Fan, Pour l'établissement d'un système d'échange des quotas d'émission de gaz à effets de serre en Chine, thèse soutenue en 2012 sous la direction de Marie-Pierre Camproux-Duffrène, membres du jury : Anne Rozan (Rapp.)      

    Face à ses engagements importants pris en ce qui concerne la réduction des émissions, la Chine a, un besoin urgent, d'établir un mécanisme d'échanges de quota d’émission pour atteindre l’objectif environnemental avec un minimum de coûts sociaux. Ce travail est de rechercher des propositions rationnelles en s'inspirant des expériences européennes et américaines. La comparaison sur les théories, les principes et la pratique des échanges des quotas d'émissions permet de connaître de manière plus globale les systèmes et d'avancer des propositions intéressantes visant à déterminer la conception d’un système de droits d’émission le plus approprié à la situation en Chine.A notre avis, un système d’échange des quotas d’émission chinois doit être promu progressivement, en passant d’un système volontaire à un système obligatoire, de marchés régionaux à un marché carbone national unifié. La réalité en Chine : deux types d’unités échangeables devront coexister dans le marché carbone. Un plan de mise en oeuvre devra être développé d’ici à 2020pour réussir à construire un système d'échanges des quotas d'émissions en Chine.

    Jean-Marie Vianney Bendegue, La gestion des écosystèmes aquatiques en droit international : étude comparée des systèmes européens et africains ; perspectives pour une gestion rationnelle et durable., thèse soutenue en 2011 à Lyon 3 sous la direction de Stéphane Doumbé-Billé, membres du jury : Bernard Drobenko (Rapp.), Philippe Billet    

    La finalité de l’étude est d’explorer la gestion des écosystèmes aquatiques d’Europe et d’Afrique à travers le prisme de l’approche systémique. Cette approche est fondée sur la recherche de solutions générales et globales aux problèmes y afférents, sans sacrifier les particularités et spécificités propres à chaque écosystème. A la différence d’une gestion cloisonnée, fragmentée et sectorielle, l’intérêt d’une gestion globale et intégrée des ressources en eau rares, est de permettre une meilleure rationalisation de cette gestion, par la prise en compte de l’ensemble des contraintes et des opportunités y relatives, de façon qu’elle soit plus pertinente et soutenable. Dans cette optique, la comparaison entre les systèmes européens, globalement plus avancés et les systèmes africains, vise, d’une part, à souligner que quelque soit le système considéré, les problèmes sont quasiment les mêmes et que l’approche globale et intégrée reste le meilleur gage d’efficacité et d’efficience en vue de les résorber ; d’autre part, à montrer que ces systèmes peuvent être mutuellement bénéfiques, notamment en termes d’échanges de bons procédés ou de bonnes pratiques.On entend par écosystème aquatique, l’ensemble des eaux douces de toutes origines, superficielles, souterraines ou autres. Ces écosystèmes aquatiques entretiennent des interactions avec la terre, la mer et d’autres éléments de l’environnement global, qu’il importe de bien maîtriser, pour sacrifier aux exigences d’une gestion globale pertinente et intégrée desdits écosystèmes.

  • Farah Jerrari, La durabilité énergétique en droit international, thèse soutenue en 2023 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Sabine Lavorel, membres du jury : Bernadette Le Baut-Ferrarèse (Rapp.), Sabrina Robert-Cuendet (Rapp.), Laetitia Guilloud  

    La crise énergétique pose la question fondamentale de la durabilité du modèle énergétique actuel : celui-ci ne permet visiblement pas de répondre aux besoins énergétiques de tous les individus de manière durable, sans profondément affecter l’intégrité de la planète. La prise en compte de cette problématique nécessite de repenser l’ensemble des méthodes d’exploration, d’exploitation, de transport, de consommation et de régulation de l’énergie, qui permettent de répondre aux besoins énergétiques des sociétés humaines. Si l’intérêt pour l’étude de la durabilité énergétique émerge d’abord de la prise en compte d’enjeux extra-juridiques, il découle surtout du constat d’une évolution significative du droit international applicable au domaine de l’énergie résultant de l’application du paradigme de la durabilité. En effet, en 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies proclame l’année « Année internationale de l’énergie durable pour tous », soulignant l’importance d’un modèle énergétique durable. Elle consacre alors, en 2015, un objectif de durabilité énergétique par le biais duquel elle reconnaît la nécessité d’une coopération internationale en vue d’une transition énergétique globale. Toutefois, les conséquences de cette application n’ont pas été clairement identifiées. La présente étude propose une analyse globale du droit international de l’énergie s’articulant autour du concept de durabilité énergétique. Ce dernier se révèle un concept explicatif pertinent puisqu’il permet une mise en cohérence du récit du droit international de l’énergie. L’étude proposée est celle, topique, de l’ordre juridique confronté à des problématiques émergentes : il intègre des finalités nouvelles sans que cela ne se traduise nécessairement par la construction de régimes juridiques effectifs.

    Roméo Koïbé Madjilem, La protection juridique des réfugiés et déplacés climatiques à assurer par les organisations régionales : rôle de l'Union Africaine, thèse soutenue en 2017 à Paris 10 sous la direction de Sylvia Preuss-Laussinotte, membres du jury : Agnès Michelot (Rapp.), Christel Cournil (Rapp.), Michel Prieur, Karine Parrot, Philippe Lacoste et Serge Slama    

    Depuis quelques années, le réchauffement climatique est un thème qui fait l’objet de plusieurs débats houleux. Mais à l’heure actuelle, il est difficile d’affirmer avec certitude que le réchauffement climatique et les catastrophes qui se multiplient, ces derniers temps, en sont les conséquences évidentes. Toutefois, il ne fait l’ombre d’aucun doute que ces catastrophes naturelles ou celles d’origine anthropique ont des incidences avérées sur l’environnement et le milieu de vie humain. C’est le cas dans le Pacifique avec les îles du Tuvalu exposées à la montée du niveau de la mer, à l’érosion et même à la disparition. C’est aussi le cas dans le Sahel avec le lac Tchad qui, en raison d’une baisse de la pluviométrie, de la sécheresse et d’une mauvaise gestion de ses eaux, connait un rétrécissement inquiétant, obligeant ainsi, des milliers de personnes à migrer dans l’espace du bassin conventionnel du lac Tchad partagé entre le Nigéria, le Niger, le Cameroun et le Tchad. Ces mouvements internes et transfrontaliers mal encadrés sont sources de tensions et d’insécurité. Cette situation semble peu préoccuper les pays touchés, moins encore les pays riches et la communauté internationale, qui en l’absence de tout cadre juridico-humanitaire et d’un statut protecteur international, montrent peu de signe d’empressement pour trouver des solutions afin d’assister les réfugiés et déplacés climatiques et environnementaux qui risquent d’être lésés dans leur droit à la vie et à une vie décente. En raison du vide juridique au niveau international, il serait souhaitable de faire un état des lieux des possibilités actuelles de protection juridique universelle et régionale avant de revenir vers des pistes de solutions adaptées aux besoins spécifiques de l’Afrique par le biais de l’Union Africaine. Une option audacieuse mais qui vaut la peine en raison du contexte actuel qui impose une recherche de solutions scientifiques et juridiques pouvant aider à l’action des décideurs politiques.

    Etienne Bissieux, Le respect des droits fondamentaux face aux nouvelles conflictualités : approche européenne d'un régime juridique pluriel, thèse soutenue en 2013 à Université de Lorraine sous la direction de Laurence Potvin-Solis, membres du jury : Eleftheria Neframi (Rapp.), Catherine-Amélie Chassin (Rapp.)  

    Le non-conventionnel, primat de la conflictualité contemporaine, modifie les voies utiles de son règlement juridique et militaire. De facto, à la traditionnelle dichotomie combattants et non-combattants, et aux notions obsolètes de déclaration de guerre et de guerre, se substituent une pluralité d’agresseurs et une superposition de cadres juridiques, fondement même de l’interaction des normes applicables en l’espèce, tant au niveau du droit local interne, que régional européen, ou encore international. La traduction juridique de cette confusion apparaît particulièrement dans les jurisprudences européennes et plus généralement dans la montée de l’Europe et de ses droits. Les connexions inter-juridictionnelles complexes, tant horizontales que verticales, s’illustrent particulièrement en matière de lutte contre le terrorisme, incarnant la mise en balance continue entre sécurité collective et protection des droits fondamentaux. En outre, le déplacement du centre de gravité des nouvelles conflictualités, du champ de la sécurité publique vers celui de la défense, revêt des conséquences en matière de respect des droits fondamentaux et de doctrine d’emploi des forces armées. Celles-ci sont les actrices principales de l’altération concrète du distinguo jus ad bellum, jus in bello, actionnées qu’elles sont sur le fondement de concepts nouveaux, qui sont autant de considérations à l’appui d’une refonte de modus operandi obsolètes, et motivant des interrogations relatives à l’interprétation du droit existant (lex lata) et de la nature des modifications à porter (lex ferenda)