Christel Cournil

Professeure
Droit public.
Sciences Po Toulouse

Laboratoire des Sciences Sociales du Politique
Centre d'Études et de Recherches Administratives et Politiques
Spécialités :
Droit de l’environnement et de l’urbanisme.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Directrice du comité de la transition écologique de Sciences Po Toulouse
  • Vice Présidente de la SFDE Midi-Pyrénées
  • Responsable du Master TERS
  • THESE

    Le statut interne de l'étranger et les normes supranationales, soutenue en 2004 à Toulouse 1 sous la direction de Jean-Pierre Théron 

  • Christel Cournil, Rémi Beau, Kathia Martin-Chenut, Camila Perruso, Jean-Philippe Pierron [et alii], La société écologique: normes et relations, Les Liens qui libèrent, 2023, Petits manuels de la grande transition, 144 p.  

    Comment contribuer à l’émergence d’une société écologique ? Par des transformations institutionnelles profondes, assurément. Mais aussi par la remise en cause des hypothèses anthropologiques qui fondent l’individualisme néolibéral et la révision des notions cardinales de l’ordre juridico-politique : la souveraineté, la responsabilité, la propriété ou encore la personnalité juridique. Au croisement de la philosophie, du droit et des sciences politiques, ce manuel propose un parcours interdisciplinaire qui met en lumière les jalons normatifs de la « Grande Transformation » à accomplir pour parvenir à une société juste, respectueuse des limites planétaires. De la proposition d’une grille de lecture relationnelle à la mise au jour des dynamiques de transformation sociale et politico-juridique, il joint la théorie et la pratique pour effectuer la transition écologique et sociale. Raccorder l’enseignement supérieur aux enjeux écologiques et sociaux de notre époque : telle est l’ambition du collectif d’enseignants-chercheurs FORTES qui a réfléchi et écrit ce volume de la collection des Petits Manuels de la Grande Transition.

    Christel Cournil (dir.), La fabrique d’un droit climatique au service de la trajectoire 1.5, Editions A. Pedone, 2021, 510 p.   

    Christel Cournil (dir.), Les grandes affaires climatiques, Droits International, Comparé et Européen (DICE) et OpenEdition, 2020, Confluence des droits, 679 p.        

    Cet ouvrage est inédit dans sa démarche. En s'inscrivant dans la tradition juridique des célèbres « Grands arrêts », cette publication collective émanant de plus d'une trentaine d'auteurs a pour ambition de mettre en exergue les principaux contours de la « Justice climatique ». L'ouvrage rassemble un échantillon représentatif d'affaires contentieuses rendues ou encore en instance dans le monde sur des questions climatiques très variées (demande indemnitaire de « victimes climatiques », contestation de projets jugés « climaticides », manque d'ambition climatique des États, non-respect des trajectoires de réduction des gaz à effet de serre, demande de désinvestissements dans les énergies fossiles, poursuites d'activistes, etc.). Offrant un panorama sur une progressive métamorphose de la responsabilité des États et des entreprises, cet ouvrage permet de mieux cerner les arguments juridiques soulevés devant des « juges » très différents (juridiction nationale, tribunal régional, quasi-juridiction nationale ou internationale, mécanisme non juridictionnel, etc.). Ainsi dévoilées « côté à côte », ces affaires climatiques mettent en perspective autant les obstacles particulièrement importants que rencontrent les requérants que les « fenêtres » parfois semblables qu'ouvrent certains juges dans des systèmes juridiques pourtant très différents. Dès lors, les cruciales questions ayant trait à l'évolution de la responsabilité, à la justiciabilité en matière climatique, à l'intérêt à agir, à l'établissement du lien de causalité et à la délicate répartition de la « part » de responsabilité des nombreux émetteurs de gaz à effets de serre, y seront exposées. Sont également retracés les points communs entre les affaires (réception de l'Accord de Paris, invocation des droits fondamentaux, contrôle des actes réglementaires, injonction réparatrice, etc.). En définitive, cet ouvrage constitue un outil à la fois pratique et théorique à destination des universitaires, des avocats, des

    Christel Cournil, Chloé-Anne Vlassopoulou (dir.), Mobilité humaine et environnement: Du global au local, OpenEdition et Editions Quae, 2020, Nature et société 

    Christel Cournil, Sabine Lavorel, Marthe Torre-Schaub, Marianne Moliner (dir.), Quel(s) droit(s) pour les changements climatiques ?: [actes du premier colloque, Université Paris 1, 31 mars 2017, mare & martin, 2018, Collection de l'Institut des sciences juridiques et philosophiques de la Sorbonne, 373 p.    

    La 4ème de couv. indique : "Les changements climatiques lancent un défi au droit que nul ne peut aujourd'hui ignorer. Face aux enjeux soulevés par ces bouleversements environnementaux majeurs, le cadre juridique ne peut rester immuable, et les sciences juridiques, comme l'ensemble des autres disciplines scientifiques, doivent y participer. L'ouvrage Quel(s) droit(s) pour les changements climatiques ?, issu des actes du premier colloque du Réseau Droit et Changement Climatique fondé et dirigé par Marta Torre-Schaub qui s'est tenu à Paris le 31 mars 2017, a pour objectif de s'interroger sur les rapports réciproques qu'entretiennent le droit et les changements climatiques. Il réunit dans cette perspective les contributions de juristes de différentes spécialités (environnementalistes, internationalistes, privatistes, constitutionnalistes, fiscalistes, urbanistes) qui analysent l'émergence d'un "droit des changements climatiques" et interrogent sa pertinence. L'étude, à la fois critique et prospective, s'opère à partir d'une double démarche : en examinant ce que le droit peut apporter pour améliorer la lutte contre les changements climatiques tout en observant, en retour, les évolutions ou les mutations que la problématique climatique induit dans le droit. Partant de ces questionnements, l'ambition commune des auteurs est de mettre en exergue l'originalité et la complexité du processus d'élaboration de ce "nouveau droit"."

    Christel Cournil, Leandro Varison (dir.), Les procès climatiques : entre le national et l'international, Éditions A. Pedone, 2018, 299 p.   

    Christel Cournil, Nicolas Clinchamps, Catherine Colard-Fabregoule, Geetha Ganapathy-Doré (dir.), Sécurité et environnement, Larcier Bruylant, 2016, Droit(s) et développement durable, 431 p.  

    Cet ouvrage pose une réflexion sur le lien entre sécurité et environnement

    Christel Cournil, Chloé-Anne Vlassopoulou (dir.), Mobilité humaine et environnement: du global au local, Editions Quae et Cyberlibris, 2015, 416 p.    

    Qu'ils soient subits ou progressifs, qu'ils s'exercent au Nord comme au Sud, les changements environnementaux impactent les sociétés humaines. Ils génèrent aujourd'hui des mobilités et des migrations humaines. Cet ouvrage présente le potentiel des politiques publiques et des instruments juridiques, utilisés en réponse à ces mouvements de population, fréquemment imprévus. Véritables défis pour la gouvernance internationale, il convient de s'interroger sur les réalités des migrations environnementales. Parmi les raisons qui amènent des populations à partir et à changer d'espace de vie, les changements de l'environnement ne côtoient-ils pas d'autres causes ? L'économique, le social ou le politique sont-ils absents des facteurs explicatifs ? À partir d'événements récents, les auteurs nous proposent un panorama des types de déplacements qui surviennent d'ores et déjà dans les pays en développement et dans les pays dits développés. Les deux approches, globale et locale, rendent visibles l'écart entre les discours et les initiatives à l'échelle internationale, mais aussi la réalité et la diversité des terrains où l'enjeu des migrations environnementales reste peu présent dans les intérêts politiques. Rédigé par un collectif pluridisciplinaire, cet ouvrage est une contribution scientifique, unique et rigoureuse, à l'un des débats majeurs pour les prochaines décennies. Cet ouvrage s'adresse à des chercheurs et des enseignants, mais aussi à un public plus large intéressé par les savoirs traitant des migrations et des enjeux environnementaux qui les génèrent

    Christel Cournil, Benoît Mayer, Migrations environnementales, enjeux et gouvernance: enjeux et gouvernance, Cairn et Presses de Sciences Po, 2014, La Bibliothèque du citoyen, 166 p.    

    L'homme s'est toujours adapté aux changements environnementaux en se déplaçant. Sur une planète de 7 milliards d'habitants aux prises avec des événements climatiques sans précédent – réchauffement brutal, montée du niveau des mers, bouleversement des cycles météorologiques, multiplication des catastrophes –, le phénomène migratoire prend soudainement une ampleur alarmante. On estime le nombre de « migrants climatiques » à250 millions d'individus d'ici à 2050. Comment cet enjeu est-il aujourd'hui abordé et débattu ? Quels sont les mécanismes de gouvernance internationale existants et ceux qui doivent être mis au point dans les prochaines années ? Quel rôle le droit international peut-il et doit-il jouer ? Face à cet immense défi pour la communauté internationale, cet ouvrage propose une synthèse des savoirs et des débats actuels, avec un accent particulier sur les questions juridiques et de gouvernance

    Christel Cournil, Anne-Sophie Tabau (dir.), Politiques climatiques de l'Union européenne et droits de l'homme, Bruylant, 2013, Collection du Centre des droits de l'homme de l'Université catholique de Louvain, 344 p. 

    Christel Cournil, Catherine Colard-Fabregoule (dir.), Les changements environnementaux globaux et les droits de l’Homme, Bruylant, 2012, 650 p. 

    Christel Cournil, Catherine Colard-Fabregoule (dir.), Changements climatiques et défis du droit: actes de la journée d'études du 24 mars 2009, Bruylant, 2010, 450 p. 

  • Christel Cournil, « Les demandes de sécurisation climatique devant les prétoires. Quel rôle pour la justice climatique ? », Droit et sécurité climatique, Mare et Martin, 2024   

    Christel Cournil, « Le « citoyen climatique » droits et devoirs politiques à l’ère de l’anthropocène », Les habits neufs du citoyen, les transformations contemporaines de la citoyenneté. Perspectives interdisciplinaires,, Pedone, 2024   

    Christel Cournil, « Notre affaire à tous et « l’arme du droit. Le combat d’une ONG pour la justice climatique », Environnement, climat : quelle justiciabilité, 2024   

    Christel Cournil, « L’environnement dans la Cour européenne des droits de l’Homme », La Convention européenne des droits de l'Homme, Commentaire article par article, 2024   

    Christel Cournil, Kathia Martin-Chenut, Camila Perruso, « Prendre au sérieux » la transition écologique : de la nécessaire mutation du droit et des institutions », Florilèges du droit de l’environnement, La mémoire du droit, 2024 

    Christel Cournil, Kathia Martin-Chenut, Camila Perruso, « Taking the ecological transition seriously: the need for changes in law and institutions », Handbook of Labor, Human Resources and Population Economics, 2024 

    Christel Cournil, « L’arène judiciaire française au cœur de demandes inédites de responsabilisation climatique des entreprises », L’entreprise résiliente, Risques globaux et sanitaires - Transition écologique - innovation sociétale, Lexisnexis, 2023, pp. 411-430   

    Christel Cournil, « Les migrations environnementales, angle mort de la gouvernance internationale et européenne », Asile et migration, Quelle responsabilité et quelle solidarité, Mare et Martin, 2023, pp. 103-123   

    Christel Cournil, « « La place croissante des argumentaires constitutionnels dans les contentieux climatiques nationaux » », Le droit constitutionnel de l'environnent, éd. Mare et Martin, 2021   

    Christel Cournil, « Affaires Greta Thunberg, Teitiota et Torrès (2019-2020) », in DICE (dir.), Les grandes affaires climatiques, 2020   

    Christel Cournil, « Introduction », Les grandes affaires climatiques, 2020, pp. 17-38     

    Christel Cournil, Paul Mougeolle, Antoine Le Dylio, « Notre affaire à tous et autres c. l’État français (2019) », Les grandes affaires climatiques, 2020   

    Christel Cournil, Anne-Sophie Tabau, « Urgenda c. Pays-Bas (2015). », Les grandes affaires climatiques, 2020 

    Christel Cournil, Estelle Brosset, Eve Truilhé, « « Les People’s Climate Case c. Union européenne » (2019) », 2020 

    Christel Cournil, Emnet Gebre, « Climate change, mobility, law and human rights », Elgar Encyclopedia of Environmental Law, 2019, pp. 213223   

    Christel Cournil, Marta Torre-Schaub, Sabine Lavorel, Marianne Moliner-Dubost, « Introduction »: les changements climatiques : diversité et fécondité du droit pour un objectif commun, in Marta Torre-Schaub, Christel Cournil, Sabine Lavorel, Marianne Moliner-Dubost (dir.), Quel(s) droit(s) pour les changements climatiques ? : [actes du premier colloque, Université Paris 1, 31 mars 2017], mare & martin, 2018, pp. 27-34   

    Christel Cournil, « « Les droits fondamentaux au service de l’émergence d’un contentieux climatique contre L’état, Des stratégies contentieuses des requérants à l’activisme des juges » », in Mare et Martin (dir.), Quel(s) droit(s) pour les changements climatiques, 2018, pp. 185-215   

    Christel Cournil, « « Étude comparée sur l'invocation des droits constitutionnels dans les contentieux climatiques nationaux » », in Christel Cournil et Leandro Varison (dir.), Les procès climatiques : du national à l’international, Pedone, 2018, pp. 85-109   

    Christel Cournil, Sandrine Maljean-Dubois, « L'ACCORD DE PARIS SUR LE CLIMAT, UN RENOUVELLEMENT DES FORMES D'ENGAGEMENT DE L'ÉTAT ? », 2018  

    Intervention au colloque du Réseau Droit et climat, « Quel(s) droit(s) pour les changements climatiques ? », Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, 31 mars 2017, paru in Quel(s) droit(s) pour les changements climatiques ?, Editions Mare et Martin, sous la direction de M. Torre-Schaub, C. Cournil, S. Lavorel, M. Moliner-Dubost, 2018, pp. 55-74.

    Christel Cournil, Benoît Mayer, « Environmental Migration: Towards a Group-Specific Protection? », Climate Change and Human Rights: an International Law Perspective, O. Quirico and M. Boumghar eds., Routledge, 2015, pp. 173-188 

    Christel Cournil, « migrants environnementaux, circulation de normes et réseaux d’acteurs dans la gouvernance. », Mobilité humaine et environnement, du global au local, in Cournil Ch. et C. Vlassopoulou, (sous la direction de), Edition Quae, 2015, pp. 13-30   

    Christel Cournil, Benoît Mayer, « « Opportunités et limites d’une protection catégorielle au bénéfice des migrants environnementaux » », Les minorités environnementales, Liliana Lyra Jubilut et Fernando Cardozo Fernandes Rei (sous la direction de), Université Catholique du Santos,, 2015 

    Christel Cournil, « « Les migrations environnementales : de leur connaissance à la nécessaire adaptation du droit pour les saisir » », Le monde émergent, Pour un monde habitable. La Terre-Sol, (sous la direction de Y.C Zarka), Armand Colin, 2014, pp. 115-139 

    Christel Cournil, « « L’établissement du lien « droits de l’Homme et changements climatiques » au sein de la Communauté internationale à travers l’exemple des personnes déplacées » », Mobilités et migrations : figures et enjeux contemporains, Pluralités des regards et disciplines, (sous la co-direction de) G. Azoulay,V. Ancey, D. Dormoy, C. Crenn, A. Mangu, A. Thomashausen, L’Harmattan, 2013, pp. 220-236 

    Christel Cournil, « La politique migratoire française et européenne et relations avec les pays africains », Détours juridiques : le praticien, le théoricien et le rêveur, Liber Amicorum Gilles Darcy de Mathieu Doat et Patrick Charlot, BRUYLANT / LGDJ, 2012, pp. 135-161 

    Christel Cournil, « La politique de réadmission de l’UE avec les pays tiers : Diversification et expansion de l’externalisation des contrôles migratoires », La légalité de la lutte contre l’immigration irrégulière par l’Union Européenne, Laurence Dubin (sous la direction de), Bruylant, 2012, pp. 187-247 

    Christel Cournil, « Les droits des « déplacés environnementaux », une nouvelle thématique à l’agenda international », Changements climatiques et Droits humains, Daniel Dormoy et Camille Kuyu (sous la direction de),, aux éditions Espérance, 2012, pp. 151-168 

    Christel Cournil, « Précarisation du bénéfice de l’aide médicale d’État et difficultés d’accès aux soins des étrangers en situation irrégulière », in Institut fédératif de recherche Editions (dir.), L’accès aux soins, Principes et réalités, sous la direction de Poirot Mazère Isabelle, L.G.D.J., 2011, pp. 153-182 

    Christel Cournil, « « Des protections juridiques pour les réfugiés environnementaux en débats : enjeux et limites » », Actes du colloque international, Les migrations et les écosystèmes environnementaux : les réfugiés de l’environnement, IURS, 2011, pp. 41-78 

    Christel Cournil, « "The protection of 'environmental refugees' in international law" », Migration and climate change, E. Piguet, A. Pécoud et P. de Guchteneire (eds), UNESCO Publishing Cambrigde, 2011, pp. 359-386 

    Christel Cournil, « Les mineurs isolés étrangers en Europe : une réglementation commune en construction », in Editions A. Pedone (dir.), L'Union européenne et la protection des migrants et des réfugiés, Anne-Sophie Millet-Devalle (sous la direction de), 2010, pp. 229-259 

    Christel Cournil, Manuel Recio, « La famille sous contrôle. Le durcissement des politiques de regroupement familial », in Editions La Découverte (dir.), Les nouvelles frontières de la société française, 2010, pp. 197-218 

    Christel Cournil, « Les défis du droit international pour protéger les « réfugiés climatiques » : réflexions sur les pistes actuellement proposées », Changements climatiques et défis du droit, C. Cournil et C. Colard-Fabregoule (sous la direction de), Bruylant, 2010, pp. 345-372   

    Christel Cournil, « Les réfugiés environnementaux : des déplacés en quête de protection », Regards sur le droit des étrangers, Actes du Colloque de l’ADOC du 24 octobre 2009, Presses de l'Universit{\'e} Toulouse Capitole, LGDJ, 2009, pp. 151-167 

    Christel Cournil, « Quelle protection juridique pour les réfugiés écologiques », Les journées d’études du GISTI, Quel statut pour les réfugiés environnementaux du 17 décembre 2007, GISTI, 2008, pp. 18-23 

  • Christel Cournil, « Les  victimes climatiques  au prétoire : premiers traits d’une catégorie émergente », La pensée écologique, 2024, n°1, pp. 4-15   

    Christel Cournil, Sabine Lavorel, « Chronique annuelle de droit climatique », Revue juridique de l'environnement, 2024 

    Christel Cournil, Notre Affaire À Tous, Maria Dziumak, Ugo Birchen, Paul Mougeolle, « Amicus curiae présenté auprès de la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’Homme dans l’affaire Cláudia Duarte Agostinho et autres c. Portugal et 32 autres Défendeurs, requête n° 39371/20 », La Revue des droits de l'Homme, 2023, n°23, p. 16334 

    Christel Cournil, Sabine Lavorel, « Chronique annuelle de droit climatique », Revue juridique de l'environnement, 2023, n°2, pp. 353-373   

    Christel Cournil, « Chronique Environnement et droits de l’Homme », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2023, n°4, pp. 251-283   

    Christel Cournil, « Foisonnement de demandes judiciaires de responsabilisation des entreprises en matière climatique. Quand les petits ruisseaux font les grandes rivières ? », Droit de l'environnement , 2022, n°314, pp. 251-258   

    Christel Cournil, « Les  déplacés climatiques , les oubliés de la solidarité internationale et européenne. De la gouvernance au contentieux », La Revue des droits de l'Homme, 2022, n°22    

    Alors que les réfugiés ukrainiens quittent par million leur pays dévasté par les bombes, évoquer les déplacements environnementaux semble bien secondaire dans ce contexte migratoire inédit sur le continent européen depuis la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, ce conflit met à jour de façon brutale nos dépendances énergétiques, les conséquences des choix opérés en matière de lutte climatique, les effets induits sur la sécurité alimentaire et les impacts « collatéraux » sur les populations dans...

    Christel Cournil, Camila Perruso, « Les droits de l’Homme face à l’urgence climatique ? », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2022, n°12 

    Christel Cournil, Camila Perruso, « Les droits de l’Homme au service de l’urgence climatique », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2022, n°1, pp. 3-7   

    Christel Cournil, « De la mobilisation à la réception des droits de l'homme dans le contentieux climatique en Europe Entre hybridation, construction et mutation des droits », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2022, n°1, pp. 64-87   

    Christel Cournil, Camila Perruso, « (Dir.), Les droits de l’Homme au service de l’urgence climatique ? », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2022, n°1, pp. 3-87 

    Christel Cournil, Camila Perruso, « (Dir.) Les droits de l’Homme au service de l’urgence climatique ?, Numéro spécial, », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2022, n°2, pp. 101-191 

    Christel Cournil, « Chronique Environnement et droits de l’Homme », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2022, n°45, pp. 362-393   

    Christel Cournil, « Les prémisses de révolutions juridiques ? Récents contentieux climatiques européens », Revue française de droit administratif, 2021, n°05, pp. 957-966       

    Christel Cournil, Camila Perruso, « Le climat s’installe à Strasbourg. Les enseignements des premières requêtes portées devant la Cour européenne des droits de l’Homme », L'Observateur de Bruxelles, 2021, n°124, pp. 22-27   

    Christel Cournil, Marine Fleury, « De “l’Affaire du siècle” au “casse du siècle” ? Quand le climat pénètre avec fracas le droit de la responsabilité administrative », La Revue des droits de l'Homme, 2021   

    Christel Cournil, Marine Fleury, « De  l’Affaire du siècle  au  casse du siècle  ? », La Revue des droits de l'Homme, 2021  

    Si l’année 2020 marquera pour longtemps dans nos mémoires la gestion chaotique d’une pandémie mondiale et celle de l’urgence sanitaire, l’année 2021 s’annonce décisive avec l’appréciation inédite que vient de porter le juge administratif sur l’(in)action des pouvoirs publics face à l’urgence climatique. En suivant les conclusions énoncées lors de l’audience de « l’Affaire du Siècle » du 14 janvier dernier par le Rapporteur public (Amélie Fort-Besnard), le jugement rendu le 3 février 2021 par ...

    Christel Cournil, « Le quinquennat de l'urgence climatique ? retour critique sur les intentions et les actes du président Macron », Revue juridique de l'environnement, 2021, pp. 167-186   

    Christel Cournil, « Enjeux et limites de la Charte de l’environnement face à l’urgence climatique », Revue française de droit constitutionnel, 2020, n°2, pp. 345-368   

    Christel Cournil, A. Le Dylio, P. Mougeolle, « L’affaire du Siècle: French Climate Litigation between Continuity and Legal Innovations », Carbon and Climate Law Review, 2020, n°1, pp. 40-48 

    Christel Cournil, « L’appréhension juridique des risques sanitaires liés au changement climatique », Revue juridique de l'environnement, 2020, pp. 171-188 

    Christel Cournil, Marine Fleury, « Deux pas en arrière, un [grand] pas en avant ? », Revue juridique de l'environnement, 2020 

    Christel Cournil, Antoine Le Dylio, Paul Mougeolle, « L'affaire du siècle : entre continuité et innovations juridiques », L'Actualité juridique. Droit administratif, 2019, n°32, p. 1864   

    Christel Cournil, « L'affaire du siècle devant le juge administratif Les ambitions du futur premier recours climat français », Actualité juridique Droit administratif, 2019, pp. 437-442   

    Christel Cournil, « L'affaire du siècle devant le juge administratif », L'Actualité juridique. Droit administratif, 2019, n°08, p. 437    

    Les ambitions d'un des premiers futurs recours « climat » français

    Christel Cournil, Giovanni Prete, « Staging International Environmental Justice: The International Monsanto Tribunal », PoLAR: Political and Legal Anthropology Review, 2019, n°2, pp. 191-209   

    Christel Cournil, « (dir.) Chronique Environnement et droits de l’Homme », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2019, n°3, pp. 198-227   

    Christel Cournil, Camila Perruso, « Réflexions sur  l’humanisation  des changements climatiques et la  climatisation des droits de l'Homme. Émergence et pertinence », 2018  

    Si les rapports successifs du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont établi progressivement les effets des changements climatiques sur les sociétés humaines, la question des atteintes aux droits des populations touchées n’a été soulevée que récemment au sein des négociations climatiques. Ces conséquences humaines dues au dérèglement climatique sont mieux connues grâce à aux derniers rapports du Working Groupe II du GIEC. Le Chapitre 12 sur la « Sécurité humaine » abor...

    Christel Cournil, « Du prochain verdissement de la Constitution française à sa mise en perspective au regard de l’émergence des procès climatiques », Énergie - Environnement - Infrastructures : actualité, pratiques et enjeux, 2018, pp. 17-26 

    Christel Cournil, « Chronique Environnement et droits de l’Homme », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2018, n°4, pp. 372-399   

    Christel Cournil, Camila Perruso, « Réflexions sur l’‘humanisation’ des changements climatiques’ et la ‘climatisation’ des droits de l’homme. Émergence et pertinence », La Revue des droits de l'Homme, 2018, n°14 

    Christel Cournil, « Les convergences des actions climatiques contre l’État. Étude comparée du contentieux national », Revue juridique de l'environnement, 2017, pp. 231-247      

    Des actions contentieuses climatiques contre l’État ou des autorités publiques sont menées depuis quelques années dans des systèmes juridiques nationaux très différents. Leur étude comparée est riche d’enseignements. Nous focaliserons exclusivement ici sur les points communs. Il a été déjà montré que la plupart des requêtes climatiques portées par les ONG et les citoyens ont des difficultés significatives à établir le lien de causalité entre les actions et/ ou omissions étatiques et les dommages résultant des impacts négatifs des changements climatiques. Cet article a pour ambition de pointer d’autres similitudes ou tendances qui traversent ce contentieux encore naissant. Deux types de convergences sont développés avec, d’une part, les mêmes attentes sociétales de justice climatique des ONG et les citoyens et, d’autre part, avec les ressemblances des principaux arguments juridiques mobilisés contre l’État.

    Christel Cournil, « L’inadaptation du droit international des réfugiés face aux migrations environnementales et climatiques », L'Observateur des Nations Unies, 2017, pp. 97-117   

    Christel Cournil, « Chronique Environnement et droits de l’Homme », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2017, n°4, pp. 338-362   

    Christel Cournil, Marta Torre-Schaub, « Une justice climatique pour la France. Notes sur l’Avis du Conseil économique, social et environnemental du 27 septembre 2016 », 2017, pp. 443-456    

    L’Avis du CESE sur la Justice climatique présente deux piliers de propositions : l’un traite des principes d’action permettant la mise en oeuvre de la justice climatique au niveau national. L''autre pilier ouvre des pistes pour rendre opérationnelle la justice climatique en France. Quatre points sont mis en avant et servent de colonne vertébrale : la poursuite des recherches déjà menées dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, la prise en compte de la vulnérabilité des territoires, le développement des services climatiques et, enfin, l’encouragement à l’exercice des pleines compétences des régions et départements d’outre-mer afin de poursuivre la lutte contre le changement climatique. Parmi les différents sujets très riches abordés par l’Avis, seront présentés ici les aspects les plus emblématiques comme la lutte contre les inégalités, la protection de la santé, la sécurité et les migrations climatiques. Est également évoquée la question de la juridicisation de la justice climatique puis le rôle crucial joué par les principes environnementaux permettant de rendre opérationnelle la justice climatique.

    Christel Cournil, « Les mobilités humaines liées aux changements climatiques : des négociations internationales aux perspectives de coopération », Droit de l'environnement , 2016   

    Christel Cournil, « Les mobilités humaines liées aux changements climatiques : de la négociation internationale aux perspectives de coopération », Droit de l'environnement , 2016, n°242, pp. 60-68   

    Christel Cournil, « Réflexions sur les méthodes d’une doctrine environnementale à travers l’exemple des tribunaux environnementaux des peuples. », Revue juridique de l'environnement, 2016, pp. 201-218      

    Si la doctrine juridique a été traditionnellement «confinée » dans des espaces dédiés, souvent exclusivement universitaires, la doctrine environnementale (française et internationale) innove en promouvant, aujourd’hui, son discours dans des espaces originaux d’expression (non académiques) tels que les tribunaux des peuples ou tribunaux d’opinion. De nombreux juristes, praticiens (anciens magistrats, juges, avocats) ou universitaires concourent à la mise en place de cette justice alternative. Il devient alors intéressant de chercher si ces tribunaux sont devenus une méthode doctrinale (assumée ou non) de diffusion d’un discours sur des thématiques environnementales. On se concentrera essentiellement sur l’étude des récentes sessions du Tribunal permanent des peuples et sa prochaine session sur le gaz de schiste, à la 3e session du Tribunal international des droits de la nature (2015) et à celle du Tribunal de Monsanto (2016). Ces tribunaux offrent, d’une part, des tribunes singulières d’expression pour une doctrine environnementale portées à la fois par la société civile et le concours d’universitaires engagés. D’autre part, ils sont des catalyseurs de discours doctrinaux véhiculant l’idée d’une justice environnementale à ré(i)nventer. Enfin, cette justice non étatique participerait à faire évoluer le discours sur le droit, voire à façonner indirectement sa production.

    Christel Cournil, « Verdissement des systèmes régionaux de protection des droits de l'Homme : circulation et standardisation des normes », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2016, n°1, pp. 3-31   

    Christel Cournil, « Chronique Environnement et droits de l’Homme », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2016, n°4, pp. 496-521   

    Christel Cournil, Anne-Sophie Tabau, « Nouvelles perspectives pour la justice climatique : Cour du District de La Haye, 24 juin 2015, Fondation Urgenda contre Pays-Bas », Revue juridique de l'environnement, 2015, n°4, pp. 672--693    

    L’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre des Pays-Bas n’étant pas conforme au devoir de diligence de l’État en matière climatique, celui-ci doit être rehaussé pour atteindre -25 % en 2020 par rapport à 1990, conformément à l’état des connaissances scientifiques et des décisions adoptées par la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en 2010. C’est en substance ce qu’indique la Cour du District de La Haye dans l’affaire opposant l’ONG Urgenda aux Pays-Bas et qui marque un tournant de la justice climatique. Bien que sa portée directe soit limitée à la politique d’atténuation des changements climatiques des Pays-Bas à l’horizon 2020, cette décision participe à la fois à la subjectivisation des acteurs de la justice climatique et à l’objectivisation de la responsabilité qui en découle, ouvrant la voie à un «dialogue des juges » et une possible influence sur les négociations internationales en cours.

    Christel Cournil, Anne-Sophie Tabau, « New Perspectives for Climate Justice: District Court of The Hague, 24 June 2015, Urgenda Foundation versus the Netherlands », Journal for European Environmental & Planning Law, 2015, n°34, pp. 221-240   

    Christel Cournil, « (dir.) Chronique Environnement et droits de l’Homme », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2015, n°4, pp. 519-547   

    Christel Cournil, « (dir.) Chronique Environnement et droits de l’Homme », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2014, n°4, pp. 535-556   

    Christel Cournil, « Adoption of legislation on shale gas in france: Hesitation and/or progress. », European Energy and Environmental Law Review, 2013, n°4, pp. 141-151     

    Christel Cournil, « Le lien droits de l’Homme & développement durable après Rio + 20 : Influence, genèse et portée », Droits fondamentaux : Revue électronique du CRDH, 2013     

    Christel Cournil, « (dir.), Chronique Environnement et droits de l’Homme », Journal européen des droits de l'homme = European Journal of human rights, 2013, n°4, pp. 680-707   

    Christel Cournil, « LA GESTION ÉTATIQUE DES PERMIS EXCLUSIFS DE RECHERCHES DU GAZ ET HUILE DE SCHISTE : SÉCURITÉ ÉNERGÉTIQUE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX, À LA RECHERCHE D'UN SUBTIL OU IMPOSSIBLE ÉQUILIBRE ? », Revue juridique de l'environnement, 2012, pp. 425-439   

    Christel Cournil, « La gestion étatique des permis exclusifs de recherches du gaz et huile de schiste : sécurité énergétique et impacts environnementaux, à la recherche d’un subtil ou impossible équilibre ? », 2012, pp. 425-439    

    Notre article montre la chronologie de la mise en place «mouvementée » d’une première législation française sur l’exploration du gaz et huile de schiste. Cette gouvernance interroge concrètement la mise en oeuvre des principes environnementaux tels que le principe de prévention, d’information et de participation du public constitutionnalisés dans la Charte de l’environnement de 2005. Les hésitations du Gouvernement illustrent les difficultés de la gestion étatique d’une nouvelle ressource d’hydrocarbures non conventionnels impactant particulièrement l’environnement. Le législateur a adopté, le 13 juillet 2011, une loi mettant fin à l’utilisation de la fracturation hydraulique pour la recherche du gaz et huile de schiste. Si cette loi est une première dans le monde, élaborée dans l’urgence, elle laisse un sentiment d’insatisfaction pour tous les acteurs en présence. Nous reviendrons sur cette chronologie des événements en s’intéressant à cette gouvernance gouvernementale et législative cacophonique face à une mobilisation citoyenne inédite.

    Christel Cournil, François Gemenne, « Les populations insulaires face au changement climatique : des migrations a anticiper », Vertigo : Revue de cinéma, 2011, n°103, p. 10482    

    Introduction Les petits États insulaires sont souvent décrits comme les territoires les plus vulnérables au changement climatique, notamment en raison, pour beaucoup d’entre eux, de leur très faible élévation par rapport au niveau de la mer. Dans les Etats insulaires, les impacts socio-économiques du changement climatique seront considérables : sous l’effet de la montée du niveau de la mer et de la salinisation des terres, les conditions de vie des populations insulaires risquent de se dégra...

    Christel Cournil, « La mise à l'agenda scientifique et politique des migrations environnementales », Revista Interdisciplinar da Mobilidade Humana, 2011, n°36, pp. 75-93   

    Christel Cournil, « Émergence et faisabilité des protections en discussion sur les réfugiés environnementaux », Revue Tiers Monde, 2010, n°204, pp. 35-54   

    Christel Cournil, « Les réfugiés environnementaux : enjeux et questionnements autour d’une catégorie émergente »:, in Dossier spécial Fixer les mobilités : usages et paradoxes des catégorisations en migration, Migrations Société, 2010, n°128, pp. 67-79 

    Christel Cournil, « Le regroupement familial : cadre général et bénéficiaires », Actualité juridique. Famille, 2009, n°06, p. 241   

    Christel Cournil, Manuel Recio, « Cadre général et bénéficiaires du regroupement familial », Actualité juridique Famille, 2009, n°06, pp. 240-243 

    Christel Cournil, « L'émergence d'un Droit pour les déplacés internes », Revue québécoise de droit international, 2009, pp. 1-25   

    Christel Cournil, « L'émergence d'un droit pour les personnes déplacées internes », 2009, pp. 1-25    

    Notre contribution porte sur le contexte d’émergence et le contenu des droits des personnes déplacées internes et sur leur protection. Il s’agira de mieux comprendre la place des États concernés dans la garantie des droits offerts aux PDIPP. Comment la communauté internationale s’est-elle emparée de cette question ? Qu’elles sont ses prospectives en terme de protection ? Les Principes directeurs remplissent-ils leurs objectifs après douze ans d’application ? Qu’elle est leur valeur, leur portée en droit international ? L’adoption, le 23 octobre 2009 à Kampala par l’Union africaine (UA) de la Convention sur la protection et l’assistance des personnes déplacées en Afrique relance le débat d’une protection contraignante des PDIPP. Jusqu’ici seul un cadre normatif de soft law ou des recommandations non-contraignantes servait de «guide » aux États confrontés aux déplacements internes. Il conviendra d’expliciter les points forts de ce nouveau texte régional et contraignant. Seront enfin abordés les défis – nombreux – qui restent à dépasser pour que la protection des PDIPP soit réellement opérationnelle, notamment à l’aune du nombre considérable de futures personnes déplacées internes en raison notamment des effets du changement climatique et des catastrophes naturelles.

    Christel Cournil, « A la recherche d’une protection pour les réfugiés environnementaux : actions, obstacles, enjeux et protections », Asylon(s), 2008, p. 843  

    Depuis une dizaine d’années, on assiste à une multiplication d’actions pour une reconnaissance et une protection des réfugiés environnementaux. Ce concept soulève des interrogations. Ne ruine-t-il pas le subtil édifice institué par la Convention de Genève ? L’instrumentalisation politique de ce concept ne peut-il pas conduire à un repli sécuritaire de certains États ? Dans cet article, les différentes actions de promotion du concept seront retracées avant d’étudier les (faibles) potentialités des outils juridiques actuels pour offrir une protection à ces réfugiés. Le défi d’une protection juridique soulève d’importantes interrogations d’ordre méthodologique et théorique que l’on relèvera avant de réfléchir à des propositions de protections pour les « réfugiés environnementaux ».

    Christel Cournil, « Aux confins des droits des mineurs étrangers non accompagnés détenus et refoulés », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2008, n°01, p. 35    

    A propos de la décision de la CEDH du 12 octobre 2006, Mubilanzila Mayeka et Kaniki Mitunga c/ Belgique, n° 13178/03, D. 2007, p. 771, note P. Muzny

    Christel Cournil, « Aux confins des droits des mineurs étrangers non-accompagnés détenus et refoulés, à propos de la décision de la CEDH 12 octobre 2006, Mubilanzila Mayeka et Kaniki Mitunga c./ Belgique », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2008, n°1, pp. 35-59 

    Christel Cournil, « La circulaire du 13 juin 2006, une régularisation sélective au service d’une politique. À propos de la régularisation des parents d’enfants scolarisés », Revue de la Recherche Juridique - Droit prospectif, 2008, n°123, pp. 1495-1516    

    Depuis une trentaine d'années, la régularisation des étrangers « sans papiers » est devenue une pratique qui permet de résorber les situations humaines les plus dramatiques mais aussi de contrôler les ressortissants de pays tiers en situation irrégulière. En marge de la législation sur l'immigration, une politique de régularisation par circulaire s'est peu à peu développée. En France, le nombre d'étrangers en situation irrégulière se situe aujourd'hui entre 200.000 et 400.000 et près de 80.000 à 100.000 étrangers irréguliers supplémentaires y entreraient chaque année. Ces chiffres ont embarrassé les gouvernements successifs qui ont déployé un arsenal de dispositifs permettant de réduire, avec plus ou moins de réussite, certaines situations d'irrégularité. C'est dans ce contexte qu'en juin 2006, Nicolas Sarkozy, Ministre d'État, Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire de l'époque, a engagé une régularisation par circulaire d'une catégorie d'étrangers : les étrangers parents d'enfants scolarisés.

    Christel Cournil, Yves Depigny, « Contractualisation et externalisation de la politique migratoire : analyse et critique de la loi Hortefeux », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger, 2008, n°4, pp. 1045-1079   

    Christel Cournil, « Les droits de l'Homme en zones d'attente : condamnation européenne et résistances françaises in Prisonnier du passage Circulation et contrôle des étrangers : les technologies et les acteurs du confinement », Cultures & conflits, 2008, n°71, pp. 75-92 

    Christel Cournil, « La régularisation, une pratique injuste et inefficace », Plein Droit, 2008, pp. 44-47     

    Christel Cournil, Michel Prieur, Jean-Pierre Marguénaud, Gérard Monediaire, Julien Betaille [et alii], « Projet de convention relative au statut international des déplacés environnementaux », 2008, pp. 381-393    

    Prieur Michel, Marguénaud Jean-Pierre, Monediaire Gérard, Betaille Julien, Drobenko Bernard, Gouguet Jean-Jacques, Lavieille Jean-Marc, Nadaud Séverine, Roets Damien, Bouin Frédéric, Burgat Florence, Cournil Christel, Dinh Van, Juste Ballesta José, Lador Yves, Mazzega Pierre, Michelot Agnès, Shelton Dinah. Projet de convention relative au statut international des déplacés environnementaux. In: Revue Européenne de Droit de l'Environnement, n°4, 2008. projet de convention relative au statut international des déplacés environnementaux. pp. 381-393.

    Christel Cournil, Michel Prieur, Jean-Pierre Marguénaud, Gérard Monediaire, Julien Betaille [et alii], « Draft convention on the international status of environmentally- displaced persons », 2008, pp. 395-406    

    Prieur Michel, Marguénaud Jean-Pierre, Monediaire Gérard, Betaille Julien, Drobenko Bernard, Gouguet Jean-Jacques, Lavieille Jean-Marc, Nadaud Séverine, Roets Damien, Bouin Frédéric, Burgat Florence, Cournil Christel, Dinh Van, Juste Ballesta José, Lador Yves, Mazzega Pierre, Michelot Agnès, Shelton Dinah. Draft convention on the international status of environmentally- displaced persons. In: Revue Européenne de Droit de l'Environnement, n°4, 2008. projet de convention relative au statut international des déplacés environnementaux. pp. 395-406.

    Christel Cournil, C. Cournil, P. Mazzega, Pierre Mazzega, « Réflexions prospectives sur une protection juridique des réfugiés écologiques », Revue Europeenne des Migrations Internationales, 2007, pp. 7-34      

    Suivant un décompte de 1998, les catastrophes écologiques auraient conduit plus de 25 millions de personnes à quitter leurs habitations, leurs régions ou leurs pays (Julienne, 2002). Ces migrations forcées (Gonin et Lassailly-Jabob, 2002 ; Lassailly-Jacob, 2006) résultent de causes écologiques très variées, des catastrophes brutales d’origine naturelle ou technologique (séismes, cyclones et ondes de tempête, tsunamis, accidents industriels majeurs, etc.) aux catastrophes plus insidieuses, se ...

    Christel Cournil, « Quand un étranger souffrant d’une maladie grave ne peut être expulsé. Note sous l’arrêt du CE du 14 février 2007, M. Abdelnacer H. », L'Actualité juridique. Droit administratif, 2007, n°11, pp. 1135-1139   

    Christel Cournil, « Quand les politiques migratoires françaises contaminent l’accueil sanitaire et l’accès aux soins des étrangers », Revue trimestrielle des droits de l'homme, 2007, n°72, pp. 1017-1049 

    Christel Cournil, Pierre Mazzega, « Catastrophes écologiques et flux migratoires : Comment protéger les réfugiés écologiques ? », Revue européenne de Droit de l'environnement, 2006, n°4, pp. 417-427    

    Cournil Christel, Mazzega Pierre. Catastrophes écologiques et flux migratoires : Comment protéger les « réfugiés écologiques » ?. In: Revue Européenne de Droit de l'Environnement, n°4, 2006. pp. 417-427.

    Christel Cournil, « La politique communautaire d’éloignement des ressortissants de pays tiers irréguliers : état des lieux et perspectives », Annales de l'université des sciences sociales de Toulouse, 2006, pp. 331-351 

    Christel Cournil, « Les réfugies écologiques. Quelle(s) protection(s),quel(s) statut(s) ? », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger, 2006, n°4, pp. 1035-1066    

    L'ABSENCE DE PROTECTION JURIDIQUE DU « RÉ FUGIÉ ECOLOGIQUE » ? A. — Les insuffisances des textes juridiques existants 1. Faiblesse et inadaptation des textes juridiques spécialisés 2. Absence de garantie des droits de l'Homme pour le « réfugié e ´cologique » 3. Des protections nationales au cas par cas B. — Les insuffisances des travaux et du droit communautaires (1) On appelle ici « réfugiés e ´cologiques » les personnes qui migrent pour un motif e ´cologique, même si le terme de réfugié est réservé, en droit, aux personnes qui obtiennent le statut de réfugié au sens de la Convention de Genève. (2) Mes remerciements au Centre National d'E ´ tudes Spatiales qui a financé mon post-doctorat.

    Christel Cournil, « A quelles conditions un étranger suivant une hormonothérapie féminisante peut-il être protégé contre une mesure de reconduite à la frontière ? », Revue de droit sanitaire et social, 2004, n°04, p. 872    

    Note sous Conseil d'Etat, 28 avril 2004, Préfet de Police c/ M. Kamal B, requête n° 252621

    Christel Cournil, « Homosexualité et migration, Droit au séjour et couple homosexuel », Revue de la Recherche Juridique - Droit prospectif, 2004, pp. 1039-1052    

    Le regroupement familial a toujours été défini limitativement par le législateur. C’est sur la base d’un standard « majoritaire et dominant », « d’une normalité » de la définition de la« famille » que s’est fondé le législateur, pour définir les bénéficiaires du regroupement familial.C’est la conception de la « famille » communément admise en France ou « culturellement acceptable par la nation » qui pousse le législateur français à poser une étroite définition des membres de la famille admissibles au regroupement familial. De ce fait, les bénéficiaires du regroupement sont le conjoint marié et leurs enfants mineurs. Aucune admission des concubins,des partenaires en union libre ou des partenaires de même sexe n’est possible au titre du regroupement familial. Seuls les « conjoints institutionnalisés » sont autorisés à bénéficier du regroupement familial. Cette approche traditionnelle du « couple hétérosexuel » exclut par conséquent, un certain nombre d’autres relations de couple, en particulier les couples homosexuels. En se limitant à une approche de la « famille normale », le législateur ne tient aucun compte des changements sociaux et des conceptions « nouvelles » de la « famille ».

    Christel Cournil, « À quelles conditions un étranger suivant une hormonothérapie féminisante peut-il être protégé contre une reconduite à la frontière ? », Revue de droit sanitaire et social, 2004, n°4, pp. 872-884    

    Dans l’arrêt rendu le 28 avril 2004, le Conseil d’État était invité à se prononcer sur la légalité d’unereconduite à la frontière d’un étranger suivant une hormonothérapie féminisante préparatoire à uneintervention chirurgicale pour un changement de sexe. Cette décision montre l’aptitude du jugeadministratif à examiner et à évaluer l’état de santé des étrangers et, le cas échéant, à leur accorder uneprotection contre l’éloignement, voire un titre de séjour.

    Christel Cournil, « Traite des êtres humains : une directive humanitaire au service de la maîtrise des flux », Hommes & migrations, 2003, n°1241, pp. 90-98        

    Qu'est-ce que "l'esclavage moderne" ? L'antonymie des termes n'est qu'apparente, des formes d'esclavage connues dans l'Antiquité ayant persisté par-delà les traités d'abolition. Un projet de directive communautaire a été adopté en février 2002 pour lutter contre. Il prévoit d'échanger un droit de séjour (temporaire) contre une collaboration des migrants à la répression des réseaux clandestins. Mais cette incitation des victimes à la dénonciation reste peu convaincante, n'étant ni assortie d'une garantie de protection ni même d'une promesse de droit de séjour permanent.

    Christel Cournil, « Le dispositif Schengen à l’épreuve de la Convention européenne des droits de l’Homme », Les Petites Affiches, 2001, n°211, pp. 13-18   

  • Christel Cournil, Despina Sinou, Circulation des sphères d'expertise : des droits de l'Homme aux enjeux environnementaux à travers la protection des déplacés environnementaux, 2014   

    Christel Cournil, Despina Sinou, "Circulation" of expertise spheres : Human Rights to environmental issues through the example of environmentally displaced persons, 2014  

    Le séminaire de recherche du 20 mars 2014 est une contribution au programme de recherche CIRCULEX financé par l’ANR. Son objectif a été de montrer comment la thématique « droit de l’Homme » versus humanitaire via la question de la protection des migrations environnementales pénètre le régime du climat. Ce travail s’inscrit dans la Sous Tache 4.3. du programme coordonnée par Christel Cournil.Ce séminaire permet de retracer et questionner 1) le rôle des acteurs de la gouvernance mondiale des migrations environnementales dans la mise à l’agenda de besoin de protection juridique et 2) le processus de fabrication (pré-juridique) de normes internationales. Parmi les experts sur cette question, on retrouve des organisations internationales et les ONG qui défendent les droits de l’Homme des migrants, des réfugiés et des déplacés. Au premier plan, l’OIM et le HCR sont particulièrement présents et investis dans la prise en compte des enjeux environnementaux et des déplacements de population. L’organisation intergouvernementale ICMPD offre également une illustration topique des expertises et plaidoyers engagés pour faire connaître la thématique auprès des États et particulièrement de l’Union européenne.

  • Christel Cournil, L’appréhension juridique des risques sanitaires liés au changement climatique, 2020   

    Christel Cournil, Benoît Mayer, « Au-delà des « migrants climatiques » : de la répression des migrations à la protection des migrants », 2015 

    Christel Cournil, Les aspects juridiques et les questions de la protection des réfugiés écologiques, 2008, pp. 20-30 

    Christel Cournil, Quelle protection juridique pour les réfugiés climatiques, 2008, pp. 15-16 

  • Christel Cournil, « Le droit en anthropocène », le 09 octobre 2024  

    Colloque international organisé par les juristes environnementalistes du laboratoire SAGE (UMR 7363), Université de Strasbourg en partenariat avec la SFDE - Société Française pour le Droit de l’Environnement

    Christel Cournil, « Le rôle des juridictions internationales dans la protection du climat », le 03 octobre 2024  

    Colloque organisé par le Laboratoire de droit international et européen, LADIE (UPR 7414), Université Côte d’Azur sous la direction scientifique de Julien Dellaux, Professeur de droit public et spécialiste du droit international du climat

    Christel Cournil, « Les procès climat contre Total Energies : du civil au pénal ? », le 11 juillet 2024  

    10e Conférence du Cycle de séminaires "L’urgence écologique au prétoire" par Sciences Po Toulouse, le LASP, et la SFDE sous la direction scientifique de Christel Cournil, Sciences Po Toulouse

    Christel Cournil, « Les enjeux juridiques, environnementaux et sanitaires des “Polluants éternels” (PFAS) », le 25 juin 2024  

    Séminaire organisé par la SFDE sous la direction scientifique de Émile Cobourg-Goze, Avocat, Président de la SFDE Midi-Pyrénées - Christel Cournil, Professeure de droit, Sciences Po Toulouse, Lassp, Vice-Présidente de la SFDE Midi-Pyrénées - Carole Hermon, Professeure de droit, Université Toulouse Capitole, IEJUC, Trésorière de la SFDE Midi-Pyrénées et Xavier Larrouy-Castera, Avocat, Secrétaire de la SFDE Midi-Pyrénée

    Christel Cournil, « Victimes environnementales », le 24 juin 2024  

    Colloque organisé à l'initiative de Christel Cournil, Professeure de droit public, LASSP, Sciences Po Toulouse.

    Christel Cournil, « Acteurs et normes de protection de l’environnement face à la crise écologique : bilan et perspectives », le 30 mai 2024  

    Journée d'étude de l’axe 2 de l’IRP ALCOM organisée par l'ISJPS, Université paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction scientifique de Kathia Martin-Chenut, Carina Oliveira et Camila Perruso

    Christel Cournil, « Les limites/frontières planétaires : un objet juridique en devenir pour la justice climatique ? », le 20 mars 2024  

    Workshop organisé par le groupe Constructive Advanced Thinking (CAT), IODE, Université de Rennes piloté par Marion Lemoine-Schonne

    Christel Cournil, « Le droit : une arme au service du vivant ? », le 11 décembre 2023  

    Colloque organisé par l'Université de Rouen Normandie et Sciences Po Toulouse sous la direction scientifique de Anne-Sophie Denolle et Christel Cournil, sous le parrainage de la SFDE

    Christel Cournil, « La transition écologique et l’enseignement du droit économique », le 20 octobre 2023  

    Colloque organisé par la Faculté de droit, Université Paris-Nanterre avec l'ENS dans le cadre du projet de recherche sur la transition écologique du droit économique (TEDE)

    Christel Cournil, « Les enseignements du contentieux climatique canadien », le 13 juin 2023  

    Séance n°9 du Cycle de séminaires « L'urgence écologique au prétoire » du programme ANR PROCLIMEX et du programme ALCOM, organisé par Christel Cournil, Sciences Po Toulouse et Thomas Burelli, Université d'Ottawa

    Christel Cournil, « Actualité sur la recherche et les contentieux climatiques de France », le 06 juin 2023  

    Séminaire organisé par Christel Cournil, Professeure de droit public, Sciences Po Toulouse dans le cadre du Cycle "L'urgence écologique au prétoire" du programme ANR PROCLIMEX et du programme ALCOM

    Christel Cournil, « Fabrique des actions locales contre les « projets climaticides » », le 23 mai 2023  

    7e session du Cycle de séminaires « L'urgence écologique au prétoire » du programme ANR PROCLIMEX sous la direction de Christel Cournil, Sciences Po Toulouse

    Christel Cournil, « Laboratoire d’innovations juridiques : les procès climatiques d’Amérique du Sud », le 01 février 2023  

    Session 6 du cycle de séminaire sur l'urgence écologique organisée par Christel Cournil, Sciences Po Toulouse et Camila Perruso, Université Paul-Valéry Montpellier 3

    Christel Cournil, « Jugements des Cours suprêmes et autres recours climatiques en instance », le 30 novembre 2022  

    Session 5 du Cycle de séminaires « L'urgence écologique au prétoire » du programme ANR PROCLIMEX organisé par Christel Cournil, Professeure de droit public, Sciences Po Toulouse

    Christel Cournil, « Fabrique des expertises au service de la justice climatique », le 21 novembre 2022  

    Session 4 du Cycle de séminaires « L'urgence écologique au prétoire » organisé par Christel Cournil, Professeure de droit public, Sciences Po Toulouse

    Christel Cournil, « Les enfants et jeunes plaignants au prétoire face à l’urgence écologique », le 30 septembre 2022  

    Organisée par Christel Cournil, Professeure de droit public, Sciences Po Toulouse

    Christel Cournil, « Métamorphose des responsabilités : des entreprises multinationales au prétoire », le 31 mai 2022  

    2e séance du Cycle de séminaires "L’urgence écologique au prétoire", organisé par Christel Cournil, Professeure de droit public, Sciences Po Toulouse

    Christel Cournil, « Quelles places pour les victimes dans les procès climatiques ? », le 18 mai 2022  

    Organisé par Science Po Aix, Université Aix-Marseille avec le soutien de la Région Sud dans le cadre du projet CLIMARM et de l’Agence nationale de la recherche dans le cadre du projet ANR-21-CE03-0011-01 PROCLIMEX

    Christel Cournil, « La définition des « limites planétaires » », le 12 mai 2022  

    Rencontres internationales d'Aix-en-Provence 2022, organisées par le CERIC (UMR DICE) et Sciences Po Aix

    Christel Cournil, « « Justice pour le vivant » - Session 1 », le 12 avril 2022  

    Organisé dans le cadre du Cycle de séminaires « L’urgence écologique au prétoire » pour Science Po Toulouse, l'ANR et la SFDE par Christel Cournil, Professeure de droit public, Sciences Po Toulouse

    Christel Cournil, « Asile et migrations », le 11 mars 2022  

    Organisé par Université Sorbonne Paris Nord, le DSPS, l’Université de Tours et le Campus Condorcet

    Christel Cournil, « Le paradigme de la croissance en droit public », le 31 janvier 2022  

    Colloque organisé par Véronique Coq (MCF 02, Université Sorbonne Paris Nord), Maxence Chambon (MCF 02, Université de Cergy) et Hugo Devillers (MCF 02, Université Sorbonne Paris Nord)

    Christel Cournil, « Les droits de l'homme au service de l'urgence climatique ? », le 24 novembre 2021  

    Colloque organisé par Sciences Po Toulouse (Laboratoire des sciences sociales du politique), en partenariat avec la Société française pour le droit de l'environnement et la CNCDH.

    Christel Cournil, « Environnement, Climat : Quelle justiciabilité ? », le 16 juin 2021  

    Organisées par Véronique Boillet, Anne-Christine Favre et Raphaël Mahaim sous l'égide du CEDIDAC et du CEDEAT et soutenu par le nouveau Pôle Environnement et Climat de la FDCA, Université de Lausanne - Suisse

    Christel Cournil, « Urgence(s) écologique(s) : quelle(s) urgence(s) pour le droit ? », le 09 juin 2021  

    Le colloque annuel de la Société française pour le droit de l’environnement (SFDE) se déroulera en distanciel du 9 au 11 juin 2021.

    Christel Cournil, « La fabrique d’un « droit climatique » au service de la trajectoire 1.5 », le 24 novembre 2020  

    Organisé par Science Po Toulouse, le LaSSP, la Mission Recherche Justice et Droit, IEJUC, le CDA, SFDE, la Fondation de l’Ecologie Politique, l'ATelier d’ÉCOlogie POLitique (ATECOPOL) et l’Association Notre Affaire à Tous.

    Christel Cournil, « Les habits neufs du citoyen », le 01 octobre 2020  

    Colloque virtuel organisé par l’IRENEE, Université de Lorraine sous la direction de Mélanie Dubuy, MCF HDR en droit public et Gildas Renou, MCF en science politique IRENEE/UL

    Christel Cournil, « Atteintes à l’environnement et santé : approches juridiques et enjeux transdisciplinaires », le 21 novembre 2019  

    Colloque organisé sous la direction de Farida Arhab-Girardin, Christel Cournil, Fabienne Labelle, et Damien Thierry.

    Christel Cournil, « L’affaire du siècle », le 24 octobre 2019  

    Organisée par le Master 1 Droit Public, Université Toulouse 1 Capitole

    Christel Cournil, « Recherche-action en matière de justice climatique », le 27 septembre 2019  

    Organisée par le LARJ, Université Littoral Côte d’Opale

    Christel Cournil, « Procès climatiques en France : la grande attente », le 17 avril 2019 

    Christel Cournil, « Droit de la transition environnementale », le 13 mars 2019 

    Christel Cournil, « Le Comité des droits de l’homme des Nations‐Unies : actualités et perspectives », le 11 mars 2019  

    Conférence organisée par les Master 2 Contentieux des Droits et Libertés Fondamentaux & Master 2 Coopération Internationale et ONG.

    Christel Cournil, « La fabrique de “L’affaire du siècle” », le 20 février 2019  

    Organisée par l'association "Union pour la Terre"

    Christel Cournil, « La justice et les nouvelles formes de défense des droits de l'homme », le 08 novembre 2018  

    2e journée d’études franco-italienne organisé par le Centre d'études et de recherches administratives et politiques (CERAP) de l'Université Paris 13 en partenariat avec l'Université de Vérone

    Christel Cournil, « Les procès climatiques », le 24 mai 2018  

    Ateliers organisés par le LPED et le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales et Communautaires (CERIC/DICE UMR 7318 CNRS-AMU)

    Christel Cournil, « Bilan et perspectives du contentieux administratif de l’environnement », le 23 mars 2018 

    Christel Cournil, « La Constitution face au changement climatique », le 08 mars 2018  

    Organisé par le CERAP en partenariat avec la structure fédérative "Développement durable" de Paris 13, l'IRIS et la SFDE

    Christel Cournil, « Droit constitutionnel de l'environnement, regards croisés », le 06 mars 2018  

    Organisé par Marie-Anne Cohendet, Professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne avec le concours du Département de droit public et droit fiscal de l'Ecole doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion de l'Université de Nice

    Christel Cournil, « Le droit au service de la justice climatique », le 03 novembre 2017  

    Co-organisé par Notre affaires à tous et France Libertés & l’Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité, les laboratoires IRIS & CERAP.

    Christel Cournil, « Retours d’expériences, les tribunaux environnementaux d’opinion : du politique au droit ? », le 10 octobre 2017  

    Séminaire d’actualité organisé par Christel Cournil, IRIS ; Catherine Le Bris, ISJPS ; Camila Perruso, ISJPS et Giovanni Prete, IRIS

    Christel Cournil, « Le droit international : entre espaces et territoires », le 05 octobre 2017  

    Organisé par l’IDETCOM, laboratoire spécialisé de la Faculté de droit de l’Université Toulouse Capitole, l’objectif est de dresser un état des lieux des insuffisances du cadre juridique international en vigueur et d’ouvrir quelques perspectives...

    Christel Cournil, « Après l'accord de Paris, quels droits face au changement climatique ? », le 29 juin 2017  

    Colloque annuel de la Société française pour le droit de l’environnement organisé par le CERIC (UMR 7318 DICE, Aix-Marseille Université/CNRS), l’Institut de droit de l’Environnement (UMR 5600 EVS, Université Lyon III/CNRS) et le CHERPA (Science Po Aix).

    Christel Cournil, « Justice climatique, contentieux nationaux et société civile », le 08 juin 2017  

    Séminaire 2

    Christel Cournil, « La mobilisation du droit par les associations en matière environnementale », le 27 avril 2017  

    Séminaire EHESS, Iris, CERAP, ISJPS

    Christel Cournil, « Quel(s) droit(s) pour les changements climatiques ? », le 31 mars 2017  

    Sous la direction scientifique de Christel Cournil, Sabine Lavorel, Marianne Moliner-Dubost, Marta Torre-Schaub

    Christel Cournil, « La doctrine en droit de l’environnement », le 17 novembre 2016  

    «Sortir le droit de l’environnement de la clandestinité». Telle était, en substance, la mission assignée à la Revue juridique de l’environnement (RJE) lors de sa création, en 1976...

  • Christel Cournil, Migrants et réfugiés climatiques. Quels enjeux, quelles réponses ? - Quand l’immigration fait débat #3 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Camille Bouko-levy, Contribution à l'étude de la justice environnementale dans les territoires ultramarins français à partir du cas des pesticides de synthèse, thèse en cours depuis 2025  

    Les territoires ultramarins français (TOM) sont historiquement marqués par un héritage colonial, qui continue de façonner leur gouvernance et, de ce fait, d'influencer les structures socio-économiques, politiques et juridiques. Ces territoires sont également confrontés à des enjeux environnementaux majeurs, parmi lesquels figure l'utilisation intensive des pesticides de synthèse. L'affaire du chlordécone dans les Antilles françaises illustre cette logique d'exception ainsi que les conséquences d'un tel cumul des inégalités sociales et environnementales. Cette thèse propose d'étudier la justice environnementale dans ces territoires, à partir de la thématique des pesticides de synthèse, afin de tirer des conclusions plus globales sur leur transition (agro)écologique et notamment sur la tension entre « centre » et périphérie (politiques de l'inimitié, hétérotopie coloniale). L'étude se concentrera sur l'analyse du cadre juridique, notamment à partir de 2009 (date des principaux textes européens sur les pesticides, de la loi Grenelle I notamment son article 1er, et de publication de la thèse de Lucile Stahl, unique thèse en droit de l'environnement portant sur l'ensemble des TOM), et des contentieux qui en ont résulté. Il s'agira d'analyser la manière dont ces territoires, bien que français, sont régis par des normes et des politiques publiques qui prennent difficilement en compte leurs spécificités environnementales, socio-économiques, politiques, culturelles et historiques, contribuant ainsi à une forme d'injustice environnementale. Il s'agit ainsi de s'intéresser à la manière dont la norme relative aux pesticides de synthèse est fabriquée, appliquée (effectivité) et réceptionnée (efficacité, contentieux) dans les TOM ainsi que les politiques publiques qui en découlent. Cette analyse vise à questionner la potentielle présence d'une forme de colonialité dans le droit français à l'égard des TOM, et plus spécifiquement dans le droit de l'environnement, en mettant en avant le paradoxe suivant : comment et pourquoi les territoires français les plus exposés aux risques socio-écologiques sont-ils régis par un « fantôme malingre » ? La problématique est la suivante : Dans quelle mesure le cadre juridique et le contentieux relatif aux pesticides de synthèse dans les territoires ultramarins français reflète-t-il une persistance des logiques coloniales et postcoloniales, soit une forme de « colonialité du droit » ? Comment cette situation perpétue-t-elle les inégalités environnementales et sociales dans ces territoires et comment est-elle prise en compte dans les réflexions liées à la justice environnementale en France ? De ces questions découlent de grandes questions juridiques ayant trait à la tension entre l'autonomie et l'unité de la loi, à la fabrique de la norme spéciale, à l'application et à la réception de la norme, ou encore à la définition de la victime en droit.

    Marine Denis, Les enjeux de la protection des déplacés environnementaux : du cadre du mandat à l'intérêt politique, contribution à l'étude des fonctions juridiques et humanitaires du HCR et de l'OIM, thèse soutenue en 2023 à Paris 13 en co-direction avec Catherine Colard-Fabregoule, membres du jury : Bérangère Taxil (Rapp.), Agnès Michelot (Rapp.), Catherine Wihtol de Wenden et Despina Sinou  

    Le HCR et l'OIM ont été créés dans un contexte international post-Seconde Guerre mondiale afin de répondre aux demandes des États relatives au flux de personnes réfugiées et déplacées. Les compétences de protection et d'assistance assurées par ces deux institutions internationales s'inscrivent dans le cadre d'un mandat, délimité par les États. Les déplacements forcés de population en raison des effets du changement climatique ont amené le HCR et l'OIM à se positionner sur ce nouvel enjeu de protection internationale. Au regard de leurs mandats, les deux institutions internationales n'ont pas de compétence spécifique pour assurer la protection, tant juridique qu'opérationnelle de cette nouvelle catégorie de personnes déplacées. Cependant, leurs interventions post-catastrophes naturelles récurrentes depuis les années 90 révèlent une pratique d'assistance humanitaire à destination d'un nouveau public de bénéficiaires qui ne relèvent ni de la Convention de Genève ou du droit international des migrations. La protection des déplacés environnementaux est un enjeu double pour le HCR et l'OIM. Il traduit une environnementalisation progressive des deux institutions, non sans conséquences politiques en interne et à l'égard des États. Par ailleurs, l'intérêt du HCR et de l'OIM pour la question environnementale a été un facteur d'opportunité pour intégrer de nouveaux espaces de gouvernance, du régime climat à la gouvernance internationale des risques.

    Boualem Kachi, La pertinence du statut juridique dérogatoire des Algériens en droit des étrangers, thèse soutenue en 2021 à Paris 13, membres du jury : Karine Parrot (Rapp.), Serge Slama (Rapp.), Catherine Colard-Fabregoule et Arnaud de Raulin    

    L’immigration algérienne en France est régie en marge du droit commun des étrangers dans le cadre d’un « statut juridique supranational ». Ce statut qui constitue une source importante du contentieux des étrangers, s’invite de plus en plus dans le débat politique sur l’immigration. Au-delà de la recherche de ses spécificités, de son caractère favorable ou non, comparé au régime général des étrangers, c’est bien la pertinence même de ce cadre normatif, en tant que source exclusive des droits des Algériens en France, qui est questionnée dans cette thèse. Cette étude met en évidence la complexité technique de ce statut conduisant à d’importantes difficultés de mise en œuvre et à des atteintes injustifiées aux droits des personnes. L’absence d’actualisation et d’adaptation avec la réalité migratoire et le décalage important entre ce statut supranational et le statut interne de l'étranger en sont les principales raisons. Une analyse rétrospective a été d’abord menée sur l’historicité de sa construction, l’étude de la jurisprudence et du droit positif ainsi qu’un travail de terrain. L’ambivalence des effets de ce statut est alors mise en exergue. Des mesures de rééquilibrage des intérêts entre la France et l’Algérie doivent être envisagées afin de construire un véritable statut juridique de réciprocité comme moyen d’aboutir à une effectivité acceptable dans l’application des normes, à défaut d’un alignement du statut des Algériens sur le droit interne. D’où l’intérêt de mener enfin une observation prospective visant à ouvrir des pistes de réflexion sur l’avenir de ce statut et les incidences de son intégration au statut interne sur la politique migratoire française.

  • Kossi Schamir Assogba, La protection de l'environnement par le Conseil de l'Europe, thèse soutenue en 2023 à Limoges sous la direction de Séverine Nadaud, membres du jury : Marie Lemey (Rapp.), Olivier Delas  

    Organisation intergouvernementale paneuropéenne, le Conseil de l’Europe, connu pour son triptyque identitaire « démocratie, droits de l’homme, Etat de droit », s’est intéressé à la protection de l’environnement depuis le début des années 1960. Depuis lors, l’action environnementale que le Conseil de l’Europe mène se structure autour de deux axes. D’un côté, l’institution a élaboré un corpus juridique environnemental abondant composé de normes conventionnelles et de soft law protégeant principalement la diversité biologique et paysagère. De l’autre côté, la Cour européenne des droits de l’homme et le Comité européen des droits sociaux, ont progressivement érigé une jurisprudence environnementale reconnaissant le droit de l’homme à un environnement sain. Toutefois, même si l’influence de cette activité législative et jurisprudentielle foisonnante sur le droit de l’environnement en Europe et dans le monde n’est pas négligeable, son effectivité reste limitée à la fois par des causes internes et externes à l’organisation. En outre, l’arsenal juridique environnementale du Conseil de l’Europe paraît démuni face aux enjeux collectifs et globaux auxquels doit faire face l’Europe afin de protéger à la fois l’homme et l’équilibre global des écosystèmes. En réponse à cette insuffisance, notre étude propose un changement du paradigme de judiciarisation de l’environnement qui aboutirait à la reconnaissance d’un nouveau droit : le droit à un environnement sain et écologiquement viable, un droit de l’humanité.

    Laura Canali, Le procès et le changement climatique : étude de la réalisation juridictionnelle du droit climatique, thèse soutenue en 2023 à AixMarseille sous la direction de Ève Truilhé et Mathilde Hautereau-Boutonnet, membres du jury : Gilles Martin (Rapp.), Hafida Belrhali et Loïc Cadiet  

    De la confrontation du procès et du changement climatique émerge une analyse féconde à une époque où les actions en justice relatives aux causes ou aux effets du changement climatique se multiplient en France ainsi qu'à l'étranger. Au-delà de l'actualité de son objet, une étude relative au procès climatique possède le double intérêt d'étudier les règles de droit formel qui règlent l'organisation et la procédure des tribunaux ainsi que les règles de droit matériel qui déterminent le contenu des solutions juridictionnelles retenues par les juges. Façonné par sa dimension collective, transnationale, transgénérationnelle, technique, le litige climatique peut être qualifié de complexe tant en raison des problématiques juridiques qu'il soulève que dans les réponses qu'il implique. Ces éléments conduisent à s'interroger sur la capacité du droit du procès à réceptionner cette catégorie de litige, ainsi qu'à l'aptitude du juge de trancher le litige climatique en disant le droit. L'apparition de tels litiges met en doute alors la capacité du procès à apporter des solutions à des questions juridiques inédites tant du point de vue du droit procédural que du droit matériel. Or, si les points d'achoppements s'avèrent nombreux, il existe un puissant espace de conciliation entre le procès et le changement climatique. Malgré la mise à l'épreuve du droit que soulève l'apparition de ce contentieux, l'étude entend démontrer que le procès est actuellement un puissant facteur de réalisation du droit du changement climatique car en disant le droit pour trancher le litige, le juge découvre le sens et les effets des normes juridiques qu'il applique.

    Adèle De Mesnard, Déplacements environnementaux et peuples autochtones : repenser la responsabilité des Etats et de la communauté internationale, thèse soutenue en 2019 à Lyon sous la direction de Philippe Billet, membres du jury : Albane Geslin (Rapp.), Sandrine Maljean-Dubois et Marie-Laure Basilien-Gainche    

    La protection des droits des peuples autochtones, déplacés environnementaux, est un thème peu abordé dans la plupart des travaux portant sur les déplacements environnementaux qui tendent à conceptualiser le déplacement de manière abstraite. Les spécificités des déplacements environnementaux des peuples autochtones imposent de les analyser dans les contextes juridiques, politiques et sociaux dans lesquels ils s’inscrivent : ce cadrage permet de ne pas isoler le facteur environnemental mais au contraire, d’en préciser l’importance au regard de la relation particulière que les peuples autochtones entretiennent avec la terre et leur environnement et de leurs revendications de pouvoir décider librement de leur avenir. En prenant plus particulièrement pour exemple les communautés autochtones de l’Arctique nord-américain, l’analyse des obstacles juridiques et institutionnels à la reconnaissance des particularismes autochtones dans le déplacement permet ensuite d’envisager le rôle du droit dans le maintien du statut de l’autochtonie et la perpétuation du statut du lieu autochtone aux nouveaux territoires. La mobilisation des différents corpus de reconnaissance des droits des peuples autochtones tant en droit international, régional qu’interne (droit américain) permet de procéder à une relecture des obligations que suppose la mise en œuvre des droits autochtones dans le contexte inédit de leurs déplacements environnementaux, tout en montrant l’importance de ne pas enfermer l’autochtonie dans un carcan juridique qui conduirait à ce que les communautés ne soient plus reconnues comme autochtones en se déplaçant.

    Rahma Bentirou Mathlouthi, Le droit à un environnement sain en droit européen, thèse soutenue en 2018 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Catherine Schneider et Evelyne Clerc, membres du jury : Giorgio Malinverni (Rapp.), Pascal Mahon  

    L’objet de cette étude porte exclusivement sur le droit à un environnement sain en droit européen tel qu’il est décliné par les deux grands ordres juridiques européens, constitutifs de ce droit, à savoir celui du Conseil de l’Europe et celui de l’Union européenne. Il apparait fondamental de comprendre comment ces deux ordres juridiques à la fois complémentaires mais aussi concurrents peuvent se saisir de manière similaire ou au contraire sensiblement différente du grand enjeu que constitue le droit à un environnement sain. Le choix d’étudier le droit à un environnement dans un contexte européen est justifié par l’approche inédite offerte par le droit européen en tant que champ d’analyse. En effet, les deux organisations et leurs ordres juridiques respectifs, l’Union européenne et le Conseil de l’Europe, sont deux systèmes qui œuvrent différemment, qui sont animées par des objectifs singuliers mais qui n’excluent pas pour autant certains rapprochements. Ainsi le droit à un environnement sain en Europe est le plus souvent appréhendé sous deux angles distincts. D’un côté, l’angle « droit de l’hommiste » très privilégié par le Conseil de l’Europe qui revendique son rôle de pionnier dans la protection des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit. D’un autre côté, l’Union européenne, conçue d’abord comme une Union économique et qui est une organisation qui reste fondamentalement animée par des objectifs économiques. Certes, l’UE défend et protège aussi les droits de l’homme. Mais l’environnement sain ou le niveau de protection élevé de l’environnement qui constitue son corolaire est plus fréquemment confronté aux libertés fondamentales garanties par l’UE, en particulier la libre circulation dans le cadre du marché intérieur. Cette balance entre approche droit de l’homme et approche marché intérieur est très spécifique au droit de l’Union. Le droit européen sera étudié dans une approche systémique, c’est-à-dire en tant que processus de production des normes. Cette singularité du droit européen à l’environnement sain et sa dynamique méritent d’être appréhendées tant du point de vue de la reconnaissance de droit que de sa mise en œuvre, dont on verra qu’elle est animée par des ressorts propres à chacune des grandes organisations, mais qui ne sont pas forcément exclusifs les uns des autres.

    Roméo Koïbé Madjilem, La protection juridique des réfugiés et déplacés climatiques à assurer par les organisations régionales : rôle de l'Union Africaine, thèse soutenue en 2017 à Paris 10 sous la direction de Sylvia Preuss-Laussinotte, membres du jury : Agnès Michelot (Rapp.), Michel Prieur, Karine Parrot, Jochen Sohnle, Philippe Lacoste et Serge Slama    

    Depuis quelques années, le réchauffement climatique est un thème qui fait l’objet de plusieurs débats houleux. Mais à l’heure actuelle, il est difficile d’affirmer avec certitude que le réchauffement climatique et les catastrophes qui se multiplient, ces derniers temps, en sont les conséquences évidentes. Toutefois, il ne fait l’ombre d’aucun doute que ces catastrophes naturelles ou celles d’origine anthropique ont des incidences avérées sur l’environnement et le milieu de vie humain. C’est le cas dans le Pacifique avec les îles du Tuvalu exposées à la montée du niveau de la mer, à l’érosion et même à la disparition. C’est aussi le cas dans le Sahel avec le lac Tchad qui, en raison d’une baisse de la pluviométrie, de la sécheresse et d’une mauvaise gestion de ses eaux, connait un rétrécissement inquiétant, obligeant ainsi, des milliers de personnes à migrer dans l’espace du bassin conventionnel du lac Tchad partagé entre le Nigéria, le Niger, le Cameroun et le Tchad. Ces mouvements internes et transfrontaliers mal encadrés sont sources de tensions et d’insécurité. Cette situation semble peu préoccuper les pays touchés, moins encore les pays riches et la communauté internationale, qui en l’absence de tout cadre juridico-humanitaire et d’un statut protecteur international, montrent peu de signe d’empressement pour trouver des solutions afin d’assister les réfugiés et déplacés climatiques et environnementaux qui risquent d’être lésés dans leur droit à la vie et à une vie décente. En raison du vide juridique au niveau international, il serait souhaitable de faire un état des lieux des possibilités actuelles de protection juridique universelle et régionale avant de revenir vers des pistes de solutions adaptées aux besoins spécifiques de l’Afrique par le biais de l’Union Africaine. Une option audacieuse mais qui vaut la peine en raison du contexte actuel qui impose une recherche de solutions scientifiques et juridiques pouvant aider à l’action des décideurs politiques.

    Jean-Jacques parfait Poumo leumbe, Les déplacés environnementaux : problématique de la recherche d'un statut juridique en droit international, thèse soutenue en 2015 à Limoges sous la direction de Gérard Monédiaire, membres du jury : Frédéric Bouin (Rapp.)  

    Les personnes déplacées à la suite de la destruction de l’environnement sont de plus en plus nombreux. Leur protection au plan juridique pose plusieurs problèmes au niveau international. La notion de souveraineté fait face à celle de l’obligation de protéger ; l’assistance de la communauté internationale après une catastrophe s’impose comme la règle d’or. Un diagnostic du droit international actuel notamment en matière de protection des réfugiés ou de l’environnement montre clairement le vide juridique existant. La création d’un instrument juridique nouveau au plan international visant la protection de ces déplacés environnementaux pourrait être la solution si les obstacles sociaux, politiques, économiques et même idéologiques n’existaient pas. Cette thèse analyse la notion de déplacé environnemental à travers la problématique que pose la recherche de leur statut juridique au plan international, elle nous permet d’analyser à l’aide de la prospective juridique les propositions de solutions présentées par certains universitaires et ouvre des pistes sérieuses de réflexions pour l’adoption d’un instrument de protection efficace.

    Aurélie Sgro, Les déplacés de l'environnement à l'épreuve de la catégorisation en droit de l'Union européenne, thèse soutenue en 2013 à Nice sous la direction de Josiane Auvret-Finck et Marianne Dony  

    Le traité de Lisbonne a mis en place un nouveau cadre juridique permettant une meilleure prise en compte des déplacés de l’environnement, un sujet débattu de façon croissante au sein de l’UE. Cependant, bien que l’UE agisse déjà en leur faveur dans le cadre de diverses politiques externes, il n’existe pas de protection spécifique en droit de l’UE pour ce nouveau type de migrants. Leur appréhension juridique requiert leur catégorisation.Cette recherche démontre que, du point de vue juridique, les déplacés de l’environnement ne réunissent pas les critères nécessaires à l’élaboration d’une nouvelle catégorie de « personnes à protéger » dans la politique d’asile de l’UE sur la base du critère du préjudice environnemental. Leur manque d’autonomie conceptuelle et leur hétérogénéité contrarie leur identification et leur qualification et s’opposent à une approche unitaire. En outre, un système complémentaire de protection ne peut être créé au vu du maintien présumé de la protection interne et de l’absence d’un droit de l’homme à l’environnement. Enfin, le concours transversal de compétences de l’UE dilue l’impératif de protection internationale. Par conséquent, les possibilités d’intégration dans des catégories existantes de ressortissants d’États tiers en droit de l’UE, telles que les bénéficiaires des protections subsidiaire et temporaire ou la future catégorie de travailleurs migrants saisonniers, sont examinées. Ce faisant, les modes de construction des catégories de ressortissants d’Etats tiers en droit de l’UE sont mis en lumière.Une analyse de la protection consulaire des citoyens européens affectés par des catastrophes naturelles hors du territoire est aussi incluse.

  • Ali El Hamine, Le droit international des études d'impact. Éléments pour une théorie des études d'impact en droit international de 1 'environnement, thèse soutenue en 2022 à Paris 13 sous la direction de Éric Naim-Gesbert et Catherine Colard-Fabregoule  

    Face à la dégradation continue de l'environnement à l'échelle internationale, les sujets du droit international ainsi que les acteurs internationaux ont expérimenté des instruments de toute nature. Parmi eux, existe les études d'impact, définies comme une méthode permettant d'identifier, de mesurer, d'examiner systématiquement et de manière constante les impacts environnementaux potentiels découlant d'une activité. Ce mécanisme a permis d'insérer les préoccupations environnementales dans tous les domaines qui structurent les relations entre les sujets et les acteurs du droit international public, et ce faisant, il a recomposé le droit international de l'environnement afin de le rendre plus performant. Ainsi, cette recherche contribue à mettre en valeur les fonctions procédurale et substantielle des études d'impact en vue d'esquisser une théorie juridique de ces dernières en droit international de l'environnement.

    Ali El Hamine, Le droit international des études d'impact. Éléments pour une théorie des études d'impact en droit international de l'environnement, thèse soutenue en 2022 sous la direction de Éric Naim-Gesbert et Catherine Colard-Fabregoule, membres du jury : Laurent Fonbaustier (Rapp.), Despina Sinou et Aurore Laget-Annamayer    

    Face à la dégradation continue de l'environnement à l'échelle internationale, les sujets du droit international ainsi que les acteurs internationaux ont expérimenté des instruments de toute nature. Parmi eux, existe les études d'impact, définies comme une méthode permettant d'identifier, de mesurer, d'examiner systématiquement et de manière constante les impacts environnementaux potentiels découlant d'une activité. Ce mécanisme a permis d'insérer les préoccupations environnementales dans tous les domaines qui structurent les relations entre les sujets et les acteurs du droit international public, et ce faisant, il a recomposé le droit international de l'environnement afin de le rendre plus performant. Ainsi, cette recherche contribue à mettre en valeur les fonctions procédurale et substantielle des études d'impact en vue d'esquisser une théorie juridique de ces dernières en droit international de l'environnement.

    Charlotte Huteau, Le déplacement en zones côtières , thèse soutenue en 2016 à La Rochelle sous la direction de Agnès Michelot  

    Les zones côtières ont depuis longtemps été attractives pour leur potentiel économique, et leur intérêt touristique et résidentiel. Elles ont fait l’objet d’une implantation massive dans tous les pays du monde. Or, les littoraux sont non seulement fragilisés par cette anthropisation, mais sont également sujet à des dégradations liées au changement climatique. À l’élévation du niveau de la mer souvent mise en avant dans les médias s’ajoute l’érosion intensifiée par les tempêtes et ouragans à répétition. Alors qu’émerge depuis plusieurs années la question des déplacés environnementaux ne disposant d’aucun statut protecteur, et dont le symbole le plus extrême est la situation de certains petits États insulaires dont le territoire est menacé de disparition par la montée des eaux, la question de la gestion de cette problématique dans le respect des droits humains se pose de manière accrue. L’enjeu de ce travail, s’appuyant sur des pays au profil différent : Bangladesh, États-Unis, France, petits États insulaires (notamment les Maldives, Kiribati, Tuvalu), est de rechercher les causes profondes de cette contrainte devenue tellement intense qu’elle conduit au déplacement, pour favoriser l’adaptation sur place ou mettre en œuvre un déplacement non plus conçu comme un échec mais comme une stratégie d’adaptation. Ce changement de perspective impliquera de mobiliser des outils juridiques issus de branches variées du droit (urbanisme, assurance, responsabilité et droit humanitaire, etc.) et surtout de respecter certains principes afin d’assurer l’anticipation et l’acceptation de la démarche par les populations. Fort de l’étude de ces exemples, il s’agira d’identifier ces éléments communs tout en mettant en lumière et en tenant compte des spécificités de chaque pays, de chaque communauté.

    Charlotte Huteau, Le déplacement en zones côtières, thèse soutenue en 2016 sous la direction de Agnès Michelot, membres du jury : Francis Haumont (Rapp.), José Juste Ruiz (Rapp.), Michel Prieur    

    Les zones côtières ont depuis longtemps été attractives pour leur potentiel économique, et leur intérêt touristique et résidentiel. Elles ont fait l’objet d’une implantation massive dans tous les pays du monde. Or, les littoraux sont non seulement fragilisés par cette anthropisation, mais sont également sujet à des dégradations liées au changement climatique. À l’élévation du niveau de la mer souvent mise en avant dans les médias s’ajoute l’érosion intensifiée par les tempêtes et ouragans à répétition. Alors qu’émerge depuis plusieurs années la question des déplacés environnementaux ne disposant d’aucun statut protecteur, et dont le symbole le plus extrême est la situation de certains petits États insulaires dont le territoire est menacé de disparition par la montée des eaux, la question de la gestion de cette problématique dans le respect des droits humains se pose de manière accrue. L’enjeu de ce travail, s’appuyant sur des pays au profil différent : Bangladesh, États-Unis, France, petits États insulaires (notamment les Maldives, Kiribati, Tuvalu), est de rechercher les causes profondes de cette contrainte devenue tellement intense qu’elle conduit au déplacement, pour favoriser l’adaptation sur place ou mettre en œuvre un déplacement non plus conçu comme un échec mais comme une stratégie d’adaptation. Ce changement de perspective impliquera de mobiliser des outils juridiques issus de branches variées du droit (urbanisme, assurance, responsabilité et droit humanitaire, etc.) et surtout de respecter certains principes afin d’assurer l’anticipation et l’acceptation de la démarche par les populations. Fort de l’étude de ces exemples, il s’agira d’identifier ces éléments communs tout en mettant en lumière et en tenant compte des spécificités de chaque pays, de chaque communauté.