Xavier Vandendriessche

Professeur
Droit public.
Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales

Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit
  • THESE

    Typologie des entreprises publiques, soutenue en 1990 à Lille 2 sous la direction de Pierre Sandevoir 

  • Xavier Vandendriessche, Bruno Villalba, Le Front national et le Droit, 2001e éd., 2022 

    Xavier Vandendriessche, Vincent Dussart, Martine Cliquennois, Aurelien Baudu (dir.), Écrits de droit public, financier et constitutionnel. Mélanges en l'honneur du professeur Michel Lascombe: Mélanges en l'honneur du professeur Michel Lascombe, 2020e éd., Dalloz, 2021, 504 p.  

    Il en va de la carrière du Doyen Michel Lascombe comme de sa passion pour l'art lyrique. De Strasbourg, où il fut étudiant, il aura gardé le souvenir de la façade de l'Opéra du Rhin et l'enseignement des Maîtres que la providence lui a fait rencontrer. A Valenciennes, Doyen infatigable et omniprésent, il a pu jouer au " Directeur de théâtre " et surmonter les intrigues de quelques " Querelleuses ". A Lille enfin, tant à l'Université qu'à Sciences-Po, déjouant les intrigues des Don Carlo et autres Macbeth, ce sont les trompettes d'Aïda qui ont salué son talent et sa créativité. Comme les grands opéras en trois actes, ses centres d'intérêts scientifiques se sont construits autour d'un triptyque de recherches : Cour européenne des droits de l'homme, Cour des comptes et Conseil constitutionnel. Son Droit constitutionnel de la Ve République sonne comme "La Flûte enchantée", inventif, créatif et curieux ; ses commentaires du Code constitutionnel et des droits fondamentaux n'ont rien à envier aux intrigues subtiles et parfois meurtrières des grandes pièces de Verdi ; sa science des finances et de la comptabilité publiques est structurée et méthodique comme un opéra de Wagner, mais subtile et raffinée comme une pièce de Mozart. La mise en musique des pièces de son oeuvre est permanente, réfléchie et formidablement orchestrée : les ordres professionnels et la déontologie, l'Ecole de Lille des finances publiques, le droit constitutionnel... C'est un inépuisable curieux, syncrétique et persévérant, mais qui, comme Falstaff, a toujours refusé de se prendre au sérieux. Et tout ceci au service d'une vraie passion pour l'enseignement supérieur : il y a, chez Michel Lascombe, du Don Juan tant son intelligence et sa capacité à rendre simples les choses complexes ont pu séduire des générations d'étudiants. Ces Mélanges résonnent comme la troisième partie du Nabucco de Verdi : un hommage rendu par ses collègues et amis qui lui expriment ici leur admiration, respect, gratitude et affection.

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, 8e éd., Dalloz, 2020, Connaissance du droit, 244 p.  

    La 4e de couverture indique : "Finances de l'État, finances sociales, finances locales : les finances publiques sont souvent considérées comme une matière rébarbative et, en tout cas, complexe, pourtant elles apparaissent de plus en plus comme l'élément central de la réforme de l'État. La crise financière donnant naissance à la crise des dettes souveraines a encore renforcé l'importance de ce sujet qui fait désormais l'objet d'une attention particulière des institutions européennes et des pays membres de l'Union. L'entrée en vigueur du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, le 1er janvier 2013, qui impose aux États parties de s'assurer de la soutenabilité de leur dette en respectant ce qu'il est convenu d'appeler une « règle d'or » budgétaire en est une nouvelle illustration. Intégrant l'ensemble de ces derniers développements, cet ouvrage présente les principes, procédures et règles qui gouvernent les finances publiques de notre pays. Il révèle aussi certaines curiosités d'un droit financier qui s'éloigne parfois des règles de base du droit public. Plus généralement, il examine la répartition effective des rôles entre les différents acteurs concernés (Parlement, ministères, différentes juridictions) et synthétise la pratique effective du droit public financier. Parallèlement, les prises de position parfois critiques des auteurs invitent à une réflexion sur l'évolution même du droit public financier. Ce débat n'intéresse pas que les juristes ou les économistes mais concerne également les citoyens. Les étudiants et candidats aux concours trouveront naturellement en ce livre un auxiliaire précieux."

    Xavier Vandendriessche, Vincent Dussart, Martine Cliquennois, Aurélien Baudu (dir.), Écrits de droit public, financier et constitutionnel: Mélanges en l'honneur du professeur Michel Lascombe, Dalloz, 2020, Études, mélanges, travaux  

    Sur l'écran d'accueil : "Il en va de la carrière du Doyen Michel Lascombe comme de sa passion pour l’art lyrique. De Strasbourg, où il fut étudiant, il aura gardé le souvenir de la façade de l’Opéra du Rhin et l’enseignement des Maîtres que la providence lui a fait rencontrer. À Valenciennes, Doyen infatigable et omniprésent, il a pu jouer au « Directeur de théâtre » et surmonter les intrigues de quelques « Querelleuses ». À Lille enfin, tant à l’Université qu’à Sciences-Po, déjouant les intrigues des Don Carlo et autres Macbeth, ce sont les trompettes d’Aïda qui ont salué son talent et sa créativité. Comme les grands opéras en trois actes, ses centres d’intérêts scientifiques se sont construits autour d’un triptyque de recherches : Cour européenne des droits de l’homme, Cour des comptes et Conseil constitutionnel. Son Droit constitutionnel de la Ve République sonne comme “La Flûte enchantée”, inventif, créatif et curieux ; ses commentaires du Code constitutionnel et des droits fondamentaux n’ont rien à envier aux intrigues subtiles et parfois meurtrières des grandes pièces de Verdi ; sa science des finances et de la comptabilité publiques est structurée et méthodique comme un opéra de Wagner, mais subtile et raffinée comme une pièce de Mozart. La mise en musique des pièces de son œuvre est permanente, réfléchie et formidablement orchestrée : les ordres professionnels et la déontologie, l’École de Lille des finances publiques, le droit constitutionnel… C’est un inépuisable curieux, syncrétique et persévérant, mais qui, comme Falstaff, a toujours refusé de se prendre au sérieux. Et tout ceci au service d’une vraie passion pour l’enseignement supérieur : il y a, chez Michel Lascombe, du Don Juan tant son intelligence et sa capacité à rendre simples les choses complexes ont pu séduire des générations d’étudiants. Ces Mélanges résonnent comme la troisième partie du Nabucco de Verdi : un hommage rendu par ses collègues et amis qui lui expriment ici leur admiration, respect, gratitude et affection."

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, 9e éd., Dalloz, 2017, Connaissance du droit 

    Xavier Vandendriessche, Zéhina Ait-El-Kadi, Jacques-Henri Stahl, Nicolas Boulouis, Bertrand Dacosta, Nicolas Polge, Michel Lascombe (dir.), Code de justice administrative, Dalloz, 2016, [Petits codes Dalloz], 1338 p. 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, 8e éd., Dalloz, 2013, Connaissance du droit 

    Xavier Vandendriessche, Le droit des étrangers, 5e éd., Dalloz, 2012, Connaissance du droit, 213 p. 

    Xavier Vandendriessche, Le droit des étrangers, 4e éd., Dalloz, 2010, Connaissance du droit, 233 p.   

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, 7e éd., Dalloz, 2009, Connaissance du droit, 198 p. 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, 6e éd., Dalloz, 2006, Connaissance du droit, 190 p. 

    Xavier Vandendriessche, Le droit des étrangers, 3e éd., Dalloz, 2005, Connaissance du droit, 175 p. 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, 5e éd., Dalloz, 2003, Connaissance du droit, 197 p. 

    Xavier Vandendriessche, Le droit des étrangers, 2e éd., Dalloz, 2001, Connaissance du droit, 179 p.   

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, 4e éd., Dalloz, 2001, Connaissance du droit, 191 p.   

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe (dir.), Monographie sur le budget de la justice en Belgique, GIP Mission de recherche droit et justice, 2001, Les budgets de la justice en Europe de 1990 à 1997, 53 p.   

    Xavier Vandendriessche, Bruno Villalba (dir.), Le Front national au regard du droit, Presses Universitaires du Septentrion, 2001, Sciences politiques, 173 p. 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, 3e éd., Dalloz, 1997, Connaissance du droit, 166 p.   

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, 2e éd., Dalloz, 1996, Connaissance du droit, 167 p.   

    Xavier Vandendriessche, Le droit des étrangers, Dalloz, 1996, Connaissance du droit, 147 p.   

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Les finances publiques, Dalloz, 1994, Connaissance du droit, 151 p.   

    Xavier Vandendriessche, Les créations d'antennes universitaires dans l'Académie de Lille, Université de Lille II, 1994, 142 p. 

  • Xavier Vandendriessche, « Non le juge unique n'est pas la solution pour améliorer l'efficacité du contentieux de l'asile », L'Actualité juridique. Droit administratif, 2023, n°2023-03-27 

    Xavier Vandendriessche, « Chronique : de jurisprudence financière », G&FP - Gestion & finances publiques : la revue, 2023, n°2023-01 

    Xavier Vandendriessche, « L'activité non juridictionnelle de la Cour des comptes », G&FP - Gestion & finances publiques : la revue, 2023, n°2023-04 

    Xavier Vandendriessche, « Une ordonnance pour faire le printemps de la responsabilité financière des gestionnaires publics », Actualité Juridique Droit Administratif, 2022, n°2022-05-02 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, « Synthèse des débats du colloque conclusif du séminaire itinérant de la SFFP : JF 2025, la réforme des juridictions financières, conservatisme ou angélisme réformateur ? », Gestion et finances publiques : la revue - G&FP - GFP, 2022, n°2022-03 

    Xavier Vandendriessche, « Chronique de jurisprudence financière Mai 2021 à Janvier 2022 », Gestion et finances publiques : la revue - G&FP - GFP, 2022, n°2022-03 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, « Covid-19 et finances publiques comparées : quelques propos conclusifs (Allemagne, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Union européenne, Royaume-Uni et USA) », Revue française de finances publiques, 2022, n°2021-05-01  

    Les conséquences sur les finances publiques de la crise de la Covid-19 sont sensiblement les mêmes dans tous les États européens. Après avoir mis en œuvre des procédures d’urgence pour contrer les premières manifestations de la crise, ils ont tous très largement ouvert les vannes de la dépense publique. The consequences on public finances of the Covid-19 crisis are more or less the same in all European states. After having implemented emergency procedures to counter the first manifestation of the crisis, they have all largely opened the floodgates of public spending. Le propre d’une crise pandémique mondiale telle que celle que nous vivons depuis un an maintenant est qu’elle affecte l’économie de tous les pays, globalement dans les mêmes conditions et les mêmes proportions. En ce sens, la crise actuelle n’est pas sans rappeler d’autres situations de crises économiques comme celle de 1929 ou, plus récemment, celle de 2008. Pourtant, on doit noter une différence majeure avec les crises passées : la crise actuelle n’a pas une origine économique mais sanitaire. On pourrait penser que cette différence d’origine aurait nécessairement pour conséquence une différence de traitement des conséquences financières de la crise. Ce n’est qu’en partie vrai. On retrouve dans le traitement financier de la crise de la Covid-19 bien des solutions déjà mises en œuvre dans le cadre des crises précédentes. En revanche, les réactions[...]

    Xavier Vandendriessche, « Chronique de jurisprudence financière Novembre à Avril 2021 », Gestion et finances publiques : la revue - G&FP - GFP, 2021, n°2021-05 

    Xavier Vandendriessche, « L'insondable responsabilité des gestionnaires publics locaux », Revue française de droit administratif, 2021, n°2021-01-11 

    Xavier Vandendriessche, « The Ministerial cabinet and public finances symposium held at Lille, on the 20th of September 2019 – A synthesis », Gestion et Finances Publiques (GFP), 2021, n°2020-01-01  

    Malgré certains progrès, l’opacité du fonctionnement des cabinets demeure. L’hétérogénéité des situations rend difficile la conception d’un statut unique des collaborateurs de cabinet.

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, « Chronique: de jurisprudence financière: Novembre 2019 à Février 2020 », Gestion et Finances Publiques (GFP), 2021, n°2020-03-01 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, « Chronique: de jurisprudence financière, Mars à Juin 2020 », Gestion et Finances Publiques (GFP), 2021, n°2020-07-01 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière Juillet à Octobre 2020 », Gestion et Finances Publiques (GFP), 2021, n°2020-11-01 

    Xavier Vandendriessche, « Faisons confiance à la Cour des comptes ! », L'Actualité juridique. Droit administratif, 2020, n°2019-06 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière - Octobre 2018 à Février 2019 », Gestion & Finances Publiques, 2020, n°2019-03-01 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière – Mars à Juin 2019 », Gestion & Finances Publiques, 2020, n°2019-07-01 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière - Juillet à Octobre 2019 », Gestion & Finances Publiques, 2020, n°2019-11-01 

    Xavier Vandendriessche, « ÉTRANGERS . – Entrée en France », JurisClasseur Administratif, 2020, n°2013 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Aurelien Baudu, « Le Conseil constitutionnel et la règle d'or des finances publiques. In Actes du symposium international de Lille (27-28 mars 2014) », Gestion & Finances Publiques, 2020, n°2015-01 

    Xavier Vandendriessche, Aurelien Baudu, Michel Lascombe, « The French Constitutional Council and the golden rule of public finances », Revue Gestion et finances publiques, 2020, n°2014-10 

    Xavier Vandendriessche, « ÉTRANGERS . – Définitions. Principes. Orientation », JurisClasseur Administratif, 2020, n°2013 

    Xavier Vandendriessche, « ÉTRANGERS . – Eloignement », JurisClasseur Administratif, 2020, n°2013 

    Xavier Vandendriessche, Benoit Lengaigne, Xavier Cabannes, Dominique Hascher, « Présentation du 2e symposium international de finances publiques comparées IN Le financement public des Parlements en Europe (2e symposium international de finances publiques comparées 22-23 mars 2018) », Gestion & Finances Publiques, 2020, n°2018-09-01 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière Mai - Septembre 2018 », Gestion & Finances Publiques, 2020, n°2018 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière. La Cour des comptes. », Gestion & Finances Publiques, 2019, n°2013-12 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière. Cour de discipline budgétaire », Gestion et Finances publiques, 2019, n°2013-05 

    Xavier Vandendriessche, Michel Lascombe, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière. », 3d6ef320-7c9a-4ba7-8e22-8110c02625b3, 2019, n°2014-11 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, Michel Lascombe, « Chronique de jurisprudence financière : l'identification du préjudice financier dans le cadre du nouveau régime de responsabilité des comptables publics », Gestion et finances publiques, 2019, n°2015-11 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, Michel Lascombe, « Chronique de jurisprudence financière : Le nouveau régime de responsabilité des comptables publics, somme non rémissibles, débet et pouvoir ministériel e remise gracieuse », Gestion et finances publiques, 2019, n°2016-03 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, Michel Lascombe, « Jurisprudence financière », Gestion & Finances Publiques, 2019, n°2017 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière Juillet - Octobre 2017 », Gestion & Finances Publiques, 2019, n°2018-03 

    Xavier Vandendriessche, Stephanie Damarey, « Chronique de jurisprudence financière Novembre 2017 - Avril 2018 », 86c9f032-17f9-439a-bdea-561bce956761, 2019, n°2018-08 

    Xavier Vandendriessche, « Le contrôle du Conseil d'État sur les mesures prises au titre de l'état d'urgence », L'Actualité juridique. Droit administratif, 2018, n°2018-07-02  

    Les attentats du 13 novembre 2015 ont déclenché une onde de choc sans précédent en posant, une nouvelle fois, la question de la compatibilité entre l'Etat de droit et les mesures exceptionnelles visant à garantir sa survie. La dialectique « sécurité / liberté » a atteint, au cours des deux années de mise en oeuvre de l'état d'urgence, une dimension paroxystique en plaçant le juge administratif au coeur du dispositif, chargé, par les pouvoirs publics, d'assurer la meilleure conciliation possible entre la préservation de l'ordre public et la sauvegarde des libertés. L'analyse de la jurisprudence du Conseil d'Etat rendue en application de l'état d'urgence conduit tout d'abord à poser quelques questions de fond sur les principes mis en oeuvre. Mais cette période d'exception exige également de revenir sur la lancinante question de l'administration de la preuve.

  • Xavier Vandendriessche, « Le quarantième anniversaire des chambres régionales des comptes et la décentralisation - L'exemple normand », le 22 juin 2023  

    Journée d'études organisées par le CUREJ, Université de Rouen Normandie

    Xavier Vandendriessche, « Déontologie de la vie publique locale : le grand déploiement », le 24 novembre 2022  

    Assises nationales de l'éthique publique locale organisées par l'Observatoire de l'éthique publique, think tank avec l'université Polytechnique des Hauts-de-France sous la direction de Matthieu Caron, Élise Untermaier-Kerléo & Aurore Granero

    Xavier Vandendriessche, « JF2025 : La réforme des juridictions financières », le 16 décembre 2021  

    Colloque conclusif du Séminaire itinérant de la Société Française de Finances Publiques

    Xavier Vandendriessche, « La LOLF a 20 ans ! », le 22 octobre 2021  

    Colloque organisé par l’IFR « Mutation des normes juridiques », l’Institut Maurice Hauriou et la Société Française de Finances publiques, avec le soutien de l'Université Toulouse Capitole et de l’Institut Universitaire Champollion d’Albi

    Xavier Vandendriessche, « Constitution(s) et Impôt(s) : Approche comparée (Allemagne, Espagne, France, Italie) », le 22 novembre 2019  

    Journée organisée par la Section de droit public financier - Société de législation comparée

    Xavier Vandendriessche, « Cabinets ministériels et finances publiques », le 20 septembre 2019  

    Organisé par l’IDP, Université Polytechnique avec la participation de l'Observatoire de l'éthique publique et de la Région Hauts de France, le CRDP de Lille et le CREDESPO de Dijon sous la direction de Matthieu Caron, Elsa Forey et Xavier Vandendriessche

    Xavier Vandendriessche, « Administration, administrés : un droit à l'erreur pour tous ? », le 13 septembre 2019  

    5èmes Rencontres interrégionales du droit public organisées par le CRDP, Université de Lille, et les juridictions administratives du ressort de la Cour administrative de Douai.

    Xavier Vandendriessche, « Les lois de programmation des finances publiques », le 20 septembre 2018  

    "Constitution et finances publiques. 60 ans de la Ve République". Coordination : Alain Pariente - ILD, Université de Bordeaux et Xavier Cabannes - CMH, Université Paris V Descartes

    Xavier Vandendriessche, « 2e symposium international de finances publiques comparées », le 22 mars 2018  

    Organisé sous le haut patronage de la Cour des comptes européenne en partenariat avec la Société de législation comparée et la Société française de finances publiques

    Xavier Vandendriessche, « 5e Colloque annuel de l’Association Française de Droit de la Sécurité et de la Défense », le 28 septembre 2017  

    Organisé sous la direction scientifique de : Florent Baude, Vincent Cattoir-Jonville, Franck Durand, Olivier Gohin, Patrick Meunier, Johanne Saison-Demars, Bertrand Warusfel et Marc Watin-Augouard

    Xavier Vandendriessche, « La justice administrative en habits neufs : Nouvelles procédures, nouveaux recours », le 15 septembre 2017  

    Projet coordonné par Jacques Lepers, Vice-président du Tribunal administratif de Lille, Professeur associé, Université Lille 2 et Benjamin Marcilly, Avocat, Responsable de la commission de droit public, Barreau de Lille

    Xavier Vandendriessche, « Xe Congrès de l'Association Française de Droit Constitutionnel », le 22 juin 2017  

    Congrès organisé en association avec la Fondation Charles de Gaulle

    Xavier Vandendriessche, « La souveraineté pénale des Etats au XXIe siècle », le 18 mai 2017 

    Xavier Vandendriessche, « Sexualités, autonomie et handicaps : freins et perspectives », le 04 mai 2017  

    Organisé sous la direction d’Emmanuel Cartier et Coralie Leuzzi, Université de Lille Droit et Santé

    Xavier Vandendriessche, « La contractualisation en droit public : bilan et perspectives », le 23 mars 2017  

    Organisé sous la direction de Mathias Amilhat, Audrey Rosa, Johanne Saison (Université de Lille Droit et Santé)

    Xavier Vandendriessche, « Le Brexit, enjeux régionaux, nationaux et internationaux d'un retrait annoncé », le 10 mars 2017  

    Colloque inter-universitaire en 3 actes

    Xavier Vandendriessche, « La loi travail », le 18 novembre 2016  

    2e Rencontre du droit social L'EREDS/IST organisée par Bernard Bossu et Jean-Philippe Tricoit.

    Xavier Vandendriessche, « Les relations entre l'Administration et les usagers sous le contrôle du juge », le 16 septembre 2016  

    2èmes Rencontres Interrégionales de droit public

    Xavier Vandendriessche, « Le secret professionnel, modernité d'une obligation traditionnelle des acteurs de santé », le 21 avril 2016  

    Journée d'études organisée à l'occasion de la semaine européenne des droits des patients, par l’Université Lille 2 et le CHRU de Lille

    Xavier Vandendriessche, « Centenaire de l'arrêt 'Société des granits porphyroïdes des Vosges'. Que reste-t-il de nos classiques ? », le 04 octobre 2012 

  • Xavier Vandendriessche, IP3S Lille 2012 : Ouverture du 13ème Congrès International Internet et Pédagogie des Sciences de la Santé et du Sport. 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Zouhaier Maallem, Les lois de finances et transition démocratique en Tunisie, thèse soutenue en 2021 à Université de Sousse Tunisie en co-direction avec Lotfi Tarchouna, membres du jury : Jalila Bouzouita Rourou (Rapp.), Aurélien Baudu (Rapp.), Asma Ben Abdallah et Ramu de Bellescize    

    Les lois de finances ont occupé une place primordiale dans la transition démocratique. En effet, dans un cadre politique et juridique totalement rénové, la nouvelle constitution élaborée et adoptée démocratiquement, trace le cadre conceptuel et institutionnel de l’élaboration, l’exécution et le contrôle des lois de finances, désigne les acteurs compétents dans l’élaboration et le contrôle des politiques financières publiques. Laquelle constitution impose aussi une autre forme de régime politique, totalement différente de celle existante depuis des décennies. Cela a nécessité une sorte de réingénierie de la machine de l’État. Alourdies par une vision d’un État providence, les lois de finances ratent l’occasion d’engager un changement profond exigé par la transition démocratique. En alourdissant les endettements publics et augmentant significativement les dépenses de l’État, ces lois ne cessent de répondre à des besoins conjoncturels, visant à réaliser une justice sociale et territoriale, au détriment de la capacité financière des collectivités et de la soutenabilité budgétaire du budget de l’État. Cependant le manque d’une volonté de réformer l’ensemble, reste une grande lacune pour une mission de consolidation démocratique encore inachevée. En outre, la primauté du politique sur l’économique sociale et la spécificité politique de la transition démocratique tunisienne ont contribué à l’élaboration de politiques financières publiques imprédictibles, bien que des nouveaux principes et nouvelles règles constitutionnelles, imposent une logique managériale efficace et transparente. Cette thèse qui porte sur les lois de finances adoptées durant la transition démocratique conformément aux nouvelles exigences constitutionnelles, essaye d’envisager les manifestions et les raisons de l’échec des lois de finances adoptées depuis 2011 dans l’engagement d’un changement profond.

    Ahmed Bouzouita, La nomenclature budgétaire et la performance de la gestion financière publique, thèse soutenue en 2021 à Université de Lille 20182021 en co-direction avec Lotfi Tarchouna, membres du jury : Ramu de Bellescize (Rapp.), Jalila Bouzouita Rourou (Rapp.), Aurélien Baudu    

    La constitution de 2014 a consacré pour la première fois les règles de la bonne gouvernance des finances publiques, à savoir l'efficacité, la transparence et la redevabilité. Cette mutation au niveau des concepts financiers publics apparaît comme la concrétisation de la volonté exposée dès 1996 d'introduire la gestion orientée vers les résultats dans le pays. Toutefois, les actions conséquentes de la réforme ont tardé en raison d'un engagement politique faible, traduisant une certaine méfiance des conséquences lourdes qu'elle entraîne. Pour cette raison, ce travail tente de mettre en exergue l'importance de la réforme budgétaire dans l'amélioration de la gestion financière publique dans un contexte de contrainte budgétaire et d'ambiguïté des politiques publiques. Plus concrètement, la nomenclature budgétaire, qui est un système de classification des données budgétaires et comptables d'un côté, et un cadre d'interprétation de l'action publique d'un autre côté, constitue le point de départ dans ce processus. Pour cela, cette étude vise à évaluer la capacité du modèle de nomenclature mis en place par la nouvelle loi organique de 2019 à générer une gestion financière performante. Ce modèle doit favoriser l'instauration d'une transparence de l'information budgétaire et la redevabilité des gestionnaires publics. De plus, il doit contribuer à l'efficacité de la confection du budget de l'État en revalorisant le rôle du parlement dans ce processus.

    Thibault Delavenne, De la quasi-régie à la société publique locale : étude de l'influence de la concurrence sur le droit de la gestion publique locale, thèse soutenue en 2021 à Université de Lille 20182021, membres du jury : Étienne Muller (Rapp.), Rozen Noguellou (Rapp.), Catherine Bergeal, Gilles J. Guglielmi, Laetitia Janicot et Michaël Karpenschif    

    Le cadre juridique de la gestion des services publics locaux, traditionnellement relativement rigide, est de plus en plus soumis à des influences pro-concurrentielles qui en modifient profondément la structure et la substance. Parmi ces influences, celle de la théorie européenne de la quasi-régie est particulièrement importante, qui aboutit à la création en droit français de la société publique locale. La SPL apparait a priori comme l’instrument d’une autonomie renouvelée des collectivités locales. Elle leur permet d’obtenir des libertés de gestion qu’elles ne possédaient pas jusque-là, notamment la possibilité de faire appel sans mise en concurrence, à des sociétés de droit privé dont elles sont les actionnaires exclusifs. Pourtant, la société publique locale implique par les caractéristiques spécifiques, un régime de l’action publique locale qui reste très marqué par des considérations pro-concurrentielles.

    François Abouadaou, Le justiciable en contentieux administratif, thèse en cours depuis 2019 en co-direction avec Mathias Amilhat  

    Acteur incontournable, et pourtant mal connu, le justiciable occupe aujourd'hui une place centrale dans le contentieux administratif. L'analyse de cette notion doit permettre son indentification juridique notamment au moyen des notions d'action en justice et d'accès à la justice. Grâce à ce second critère, les nuances du justiciable se révèlent et offrent la possibilité de déterminer une échelle de justiciablité. Cette identification permet ensuite l'émergence des droits et des devoirs qui s'attachent au justiciable. Cet angle renouvelé de l'approche du contentieux administratif vise également à une nouvelle compréhension des mutations de l'office et des méthodes du juge administratif. Plus largement, la présente étude entend démontrer comment s'est acclimatée la notion même de justice dans le contentieux administratif, tant dans le procès administratif que dans les modes alternatifs de règlement des conflits.

    Jules Lepoutre, Nationalité et souveraineté, thèse soutenue en 2018 à Université de Lille 20182021    

    Les présents travaux de thèse se proposent de réévaluer les rapports qu’entretiennent la nationalité et la souveraineté. Le lien entre ces deux notions s’est en effet longtemps exprimé autour de l’idée d’un pouvoir quasi absolu de l’État pour déterminer les individus qu’il tient pour ses nationaux. La nationalité est ainsi souvent citée comme l’exemple même d’une prérogative présentant un très haut (si ce n’est le plus haut) degré de liberté pour l’État. Ce « dogme » de la souveraineté en droit de la nationalité reflète-t-il encore l’état du droit positif ? Pour contribuer à répondre à cette question, cette étude entend interroger à lafois l’étendue de la compétence de l’État, mais aussi la discrétionnarité de son pouvoir, en prenant principalement appui sur le droit français, les droits européens et le droit international. Un résultat se dessine alors : le droit de la nationalité, produit d’une lente évolution historique et de profondes mutations contemporaines, ne peut plus s’exprimer sur le mode de la souveraineté. Le rapport de la nationalité au territoire, sa pénétration dans le champ des droits de l’homme, et la progression des contrôle juridictionnels font en effet reculer – jusqu’à l’effacer – la liberté de l’État pour octroyer, refuser ou révoquer lanationalité.

    Matthieu Caron, L'autonomie organisationnelle du gouvernement : recherche sur le droit gouvernemental de la Vème République, thèse soutenue en 2014 à Lille 2    

    La doctrine constitutionnelle française a reconnu, à la suite des traités de Jules Poudra et d’Eugène Pierre, que le droit parlementaire représentait une réalité juridique positive qui méritait d’être conceptualisée et d’accéder au rang de discipline universitaire. Paradoxalement, aucune étude approfondie du Gouvernement n’a jamais été menée pour déterminer s’il existait un droit gouvernemental.En procédant au récolement et à l’analyse des règles relatives à l’ordonnancement intérieur du Gouvernement de la Ve République, cette thèse entend précisément démontrer que le Gouvernement régit de manière autonome sa propre organisation et son fonctionnement internes au même titre que le Parlement. D’une part, elle permet de soutenir que le Gouvernement dispose d’une autonomie de portée variable (résiduelle, partagée ou pleine) lorsqu’il élabore le droit régissant son organisation politique. D’autre part, elle établit qu’il jouit d’une pleine autonomie pour réglementer l’organisation de son administration gouvernementale (cabinets ministériels, administrations chargées de la coordination interministérielle et administrations centrales).Cette thèse ne prétend pas pour autant constituer une théorie générale du droit gouvernemental. Elle se veut une première recherche de droit constitutionnel destinée à susciter un débat doctrinal au sujet de l’existence juridique du droit gouvernemental et de son utilité pour la démocratie.

    Néda Armbruster, La réception de règles de droit exogènes : l'exemple de la mise en jeu de la responsabilité sans faute de l'État du fait de ses actes normatifs en France et aux Pays-Bas, thèse soutenue en 2012 à Lille 2 en co-direction avec Constantijn A. J. M. Kortmann et Roel Joseph Basile Schutgens, membres du jury : Serge Daël (Rapp.), Willem Konijnenbelt (Rapp.), Hansko Broeksteeg, Delphine Costa et Manuel Gros    

    L'objectif est d'analyser la jonction des principes généraux du droit au niveau européen. Cette étude se limite aux principes généraux du droit à ces deux cultures juridiques, soit aux principes admis par la jurisprudence et s'imposant à l'administration et à ses rapports avec les particuliers. Il s'agira ainsi de répondre à plusieurs questions dont : les principes généraux du droit tendent-ils réellement à converger ? Faut-il déceler une uniformisation du droit sous l'influence des principes généraux de droits européens ou cela permet-il de mettre en avant que certains principes sont « universels » ? Dans le cas contraire pourquoi certains principes restent-ils propres à certains systèmes juridiques ? Ne faut-il pas voir dans les droits européens la possibilité de s'enrichir des principes généraux des droits d'origine extranationale ? Mais également de partager les principes généraux du droit français ?

    Aline Kurek, Le juge financier, juge administratif, thèse soutenue en 2010 à Lille 2, membres du jury : Nicolas Boulouis, Henry Michel Crucis, Michel Lascombe, Christian Michaut et Jean Waline    

    En tant que juge administratif spécialisé, le juge financier, entendu au sens de la Cour des comptes, des Chambres régionales des comptes et de la Cour de discipline budgétaire et financière, dispose d'une compétence d'attribution. Il lui revient ainsi d’assurer le respect des règles budgétaires et de la comptabilité publique. La perspective visant à apprécier le juge financier en tant que juge administratif, c'est-à-dire en tant que juge administratif de droit commun, peut dès lors soulever certaines objections. Néanmoins, la jurisprudence financière démontre de nombreuses et régulières interventions du juge financier comparables à celles d’un juge administratif. L’application des règles du droit administratif, les qualifications opérées, les contrôles sur les actes administratifs relevant d’un contrôle de légalité sont autant d’illustrations de ce rôle joué, de façon inattendue, par le juge financier. Ces activités, a priori non naturelles pour ce dernier, devaient dès lors inciter à orienter l’analyse autour des raisons pour lesquelles les juridictions financières se trouvaient en position de juge administratif. Pouvaient alors être distinguées deux cas de figure. D’une part, il apparaissait nécessaire pour le juge financier, dans certaines hypothèses, d’agir tel le juge administratif. D’autre part, le juge financier affirmait, dans certains cas, une véritable volonté d’intervenir comme tel.

    Anne Jennequin, L’implicite en droit administratif, thèse soutenue en 2007 à Lille 2  

    Eriger l’implicite en objet d’étude permet de dépasser l’apparente diversité de ses utilisations en droit administratif et de procéder ainsi à sa systématisation. L’implicite résulte de l’application de la méthode de l’implication nécessaire. Cette dernière consiste à confronter la manifestation de volonté au contexte structurant dans lequel elle s’inscrit pour en déduire les actes ou les normes qui, sans avoir été exprimés, sont entraînés inéluctablement comme conséquences. L’acte ou la norme implicites apparaissent alors moins comme l’expression de la volonté réelle de l’auteur que comme une reconstruction à posteriori de celle-ci à travers le prisme de la rationalité. On perçoit d’emblée la logique absolutiste qui anime une telle méthode : c’est la nécessité de l’acte ou de la norme qui dicte leur existence ; juridiquement parfaits, ils rendent superfétatoire l’intervention ultérieure d’une manifestation expresse de volonté sur le même objet. La mise en œuvre de l’implication nécessaire doit dès lors demeurer strictement encadrée, afin de prémunir l’ordre juridique de toute densification excessive et d’éviter l’éviction abusive de la manifestation expresse de volonté

    Damien Catteau, La LOLF et la modernisation de la gestion publique , thèse soutenue en 2005 à Lille 2  

    La loi organique relative aux lois de finances (LOLF) répond à deux finalités complémentaires : la modernisation de la gestion publique et le renfocrcement du rôle du Parlement en matière budgétaire. La mise en œuvre de la LOLF a entraîné une profonde évolution du droit public financier caractérisée par l'introduction d'un nouveau système de budgétisation axée sur la performance, par la modernisation des modes de gestion publique et par l'adaptation des procédures budgétaires et comptables. Pour autant, les travaux de mise en œuvre de la LOLF laissent subsister quelques interrogations notamment sur la responsabilité des nouveaux gestionnaires publics, sur l'effectivité du renforcement des pouvoirs budgétaires du Parlement ou encore sur l'évolution du rôle de la Cour des comptes. La LOLF devra donc évoluer au gré des succès et des échecs de son application et ne pourra constituer qu'une première étape vers la rénovation du droit public financier, préalable à la Réforme de l'Etat

    Pauline Türk, Les commissions parlementaires permanentes et le renouveau du Parlement sous la cinquième République, thèse soutenue en 2003 à Lille 2  

    Malgré le strict encadrement de leur statut et de leur rôle par le dispositif constitutionnel de 1958, les commissions permanentes du parlement français sont en voie de reconquête de leur influence. En liaison avec les réformes de la constitution, des lois organiques, des règlements des assemblées, et grâce à l'évolution de la pratique parlementaire, elles s'affirment comme l'instrument d'une modernisation du fonctionnement interne des assemblées et, plus largement, d'une revalorisation de la place du parlement dans les institutions, au profit d'un rééquilibrage du régime parlementaire de la cinquième république. Bénéficiant d'une plus grande autonomie d'action dans le processus de délibération et réaffirmant leur autonomie de fonctionnement au sein du système parlementaire, elles contribuent activement à l'adaptation des conditions d'exercice des fonctions parlementaires traditionnelles de législation et de contrôle, mais aussi à l'émergence de fonctions nouvelles, en matière de politique européenne et de politique extérieure.

    Annaïk Sauvage, Recherches sur le droit des établissements publics de coopération intercommunale, thèse soutenue en 2003 à Lille 2 

    Simon Fromont, Le Droit des marchés publics à l'épreuve du droit public financier, thèse soutenue en 2001 à Lille 2  

    Les relations entre le droit des marchés publics et le droit public financier souffrent du rapport plus général induit par l'analyse de la place de la légalité financière au sein de la légalité administrative. Le droit public financier est ainsi interprété comme une légalité interne dont les prescriptions n'ont pas vocation à déborder le cadre des administrations. En conséquence et dans un premier temps, les relations entre le droit des marchés publics et le droit public financier sont principalement dominées par l'idée de séparation et de spécialisation. La Cour de discipline budgétaire et financière constitue un parfait exemple puisqu'elle répugne à sanctionner, sans une infraction purement financière, la violation du Code des marchés publics. Cependant, pour définitive qu'elle puisse apparaître, cette approche des relations entre le droit des marchés publics et le droit public financier ne prend en considération qu'une partie de leurs interactions. . .

    Stéphanie Damarey, Le juge administratif, juge financier, thèse soutenue en 1999 à Lille 2  

    Le contentieux financier du juge administratif de droit commun doit etre strictement apprecie et s'ordonner utilement autour de la notion de juge financier (cour des comptes, cour de discipline budgetaire et financiere, chambres regionales et territoriales des comptes). Ces juges financiers s'assurent, pour leurs competences respectives et sous le controle du juge administratif, d'une correcte elaboration et execution des budgets publics. Ce contentieux financier du juge administratif se complete de recours exerces contre des actes administratifs adoptes en vue de l'elaboration et l'execution des budgets publics. De cette etude jurisprudentielle, resulte un strict encadrement du juge financier par le juge administratif, notamment perceptible en matiere de cassation des arrets rendus par la cour des comptes des lors qu'il n'appartient au juge des comptes que de juger les comptes des comptables publics, independamment de toute appreciation de leur comportement personnel. Une orientation jurisprudentielle decriee au point qu'ont pu etre remises en cause les competences de juge de cassation du conseil d'etat. Un strict encadrement dont font egalement l'objet les competences des comptables publics dans l'appreciation de la regularite des actes dont ils assurent l'execution comptable mais aussi les chambres regionales des comptes lesquelles n'exercent pas, au vue des positions retenues par le juge administratif, le role qui aurait du etre le leur. Strict, a tort ou a raison, cet encadrement jurisprudentiel des competences detenues par le juge financier trouve son explication a raison des competences juridictionnelles detenues, par ailleurs, par le juge administratif tant au stade de l'elaboration que de l'execution des budgets publics, lequel entend demeurer seul juge de la legalite et circonscrire, en consequence, les competences detenues par le juge financier des lors que par certaines de ses competences, ce dernier temoigne d'une propension au controle de legalite.

    Gilles Toulemonde, Le declin du parlement sous la ve republique. Mythe et realites, thèse soutenue en 1998 à Lille 2  

    Depuis la naissance de la ve republique, c'est un lieu commun que de conclure a l'irresistible declin que connaitrait le parlement issu de la constitution du 4 octobre 1958. La fin de la souverainete parlementaire et la domestication a la fois technique et politique du parlement contribueraient a l'abaissement de l'institution parlementaire. Cependant, il convenait de s'interroger sur la realite de ce diagnostic trop promptement realise. Or, en ne comparant plus la situation du parlement de la ve republique avec celle qu'il avait sous les republiques precedentes, comparaison juridiquement et politiquement peu pertinente, mais avec le role et les pouvoirs dont jouit le parlement dans le cadre d'un regime parlementaire ideal, on aboutit a des conclusions beaucoup plus nuancees. En effet, tout en demeurant l'organe donnant naissance au gouvernement, le parlement est aussi instrumentalise par ce dernier. Toutefois, cette instrumentalisation est volontaire et le parlement peut toujours decider de mettre fin a sa collaboration avec ce cornue de confiance qu'il s'est choisi. De meme, si la majorite parlementaire est etroitement encadree et controlee grace aux mecanismes prevus par la constitution du 4 octobre 1958, elle constitue egalement un puissant organe de controle de l'action gouvernementale. En realite, le plus souvent, ce ne sont pas les mecanismes juridiques de la constitution qui concourent a une remise en cause des droits et pouvoirs du parlement de la ve republique, mais bien plus le comportement des acteurs politiques. Or, il apparait a l'analyse que les parlementaires, surtout depuis l'apparition du fait majoritaire, ont peu conscience de leur pouvoir ou qu'ils repugnent a l'utiliser. En conclusion, si le declin du parlement repose sur quelques realites, il constitue, en grande partie, un simple mythe.

    Yann Durmarque, Contribution a une definition de la notion d'usager en droit administratif francais, thèse soutenue en 1997 à Lille 2  

    Si le regime juridique de la notion d'usager a fait l'objet de la plus grande des attentions, il est fait peu d'egards de sa definition. La presente etude s'inscrit dans cet espace laisse vacant, en degageant une definition unitaire de l'usager, que celui-ci utilise un service public ou un ouvrage public. Ainsi, alors que la doctrine considere qu'usager du service public et usager de l'ouvrage public sont des notions simplement voisines, on demontrera au contraire que ces concepts sont construits sur des fondements identiques, quand bien meme leurs regimes juridiques sont differents et facteurs d'heterogeneite. Pour ce faire, la these part de la definition doctrinale du seul usager du service public, a savoir existence d'un usage et benefice a cette occasion d'une prestation emanant d'une activite de service public. Puis, elle verifie l'applicabilite de ces criteres a l'usager de l'ouvrage public. Dans une premiere partie, l'etude demontre l'importance de la notion d'usage dans l'autonomie de la notion d'usager face a d'autres qualites comme le tiers, le participant ou le collaborateur occasionnel du service public. Elle prouve egalement l'absence d'incidence des caracteres de l'usage qui peut indifferemment etre gratuit ou non, licite ou non, normal ou non, habituel ou non, volontaire ou non, sur la qualite d'usager. Dans une seconde partie, la these definit d'abord la notion de prestation tant en droit national qu'en droit communautaire. Puis, elle montre l'importance de ce critere dans la cohesion de la notion d'usager. La prestation permet en effet de distinguer l'usager de l'administre tout en relativisant le concept d'usager de l'administration. Quant au client de service public, la faiblesse de sa densite juridique interdit de le substituer a l'usager. Enfin, la these revele que l'exigence d'une prestation interdit la qualification d'usager du domaine public non amenage ou d'usager du travail public.

  • Annabel Le Moal, Secret et confidentialité en droit budgétaire, thèse soutenue en 2022 à Université de Lille 2022 sous la direction de Aurélien Baudu, membres du jury : Xavier Cabannes (Rapp.), Jean-Pierre Camby (Rapp.), Pauline Türk    

    La présente recherche ambitionne de démontrer l'importance du maintien du secret et de la confidentialité en droit budgétaire français sous la Ve République pour le Gouvernement en étudiant leurs sources. La conciliation entre une plus grande efficacité de la gestion publique et le souci constant de renforcer la clarté en matière budgétaire semble s'opérer en faveur du maintien du secret et de la confidentialité. Depuis 1956, le cadre budgétaire est empreint de secret et de confidentialité, puisque marqué par l'intervention discrétionnaire du Gouvernement, qui a rédigé en secret les textes régissant ce cadre. Certes, en 2001, à la suite d'une initiative parlementaire, le cadre budgétaire a été modifié pour rompre avec les pratiques passées. Cette rupture n'est, toutefois, pas remarquable en raison du caractère intrinsèquement secret et confidentiel du droit budgétaire, justifié par deux impératifs : l'urgence et l'efficacité. Le secret et la confidentialité des sources du droit budgétaire se remarquent à l'aune tant de la préparation des lois de finances que lors de leur exécution. La préparation s'opère notamment par des circulaires publiées du ministre des Finances qui présentent un caractère relativement confidentiel et avec le soutien du Conseil d'État, chargé de rendre un avis non-publié sur le projet de loi de finances. Le concours d'institutions à l'édification des lois de finances est marqué par le secret des délibérations, à l'image de celles du Conseil constitutionnel et de la Cour des comptes. Enfin, la pratique confidentielle de la régulation budgétaire par le Gouvernement achève de démontrer que le secret et la confidentialité en droit budgétaire se justifient par le monopole du Gouvernement sur la loi de finances.

  • Philippe Poli, Les juridictions ordinaires françaises et le contrôle de la constitutionnalité des engagements internationaux, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Patrick Gaïa, membres du jury : Ariane Vidal-Naquet et Jean-Jacques Pardini  

    Dans la résolution d’un conflit opérée conformément aux règles de droit qui lui sont applicables, les juridictions ordinaires françaises sont amenées à se prononcer sur l’applicabilité des normes conventionnelles au regard de leur conformité à la Constitution. Ce contrôle, longtemps cantonné à la seule vérification de l’existence de la procédure d’insertion de l’engagement international, s’est progressivement développé, jusqu’à conduire à une appréciation de la constitutionnalité externe de la norme internationale. Dans un contexte de prégnance exponentielle de l’ordre juridique international sur l’ordre juridique interne, cette dynamique jurisprudentielle est apparue comme un palliatif aux carences inhérentes au contrôle a priori pratiqué par le Conseil constitutionnel, interprète authentique et premier de la Constitution. La conjugaison des deux modes de contrôle de constitutionnalité, augmentée de l’examen préventif opéré par les formations administratives du Conseil d'État, n’apporte pourtant pas une réponse pleinement satisfaisante à l’ « angle mort » persistant dans le contrôle de constitutionnalité des normes internationales. En l’absence de titre d’habilitation au bénéfice du juge ordinaire dirigé contre elle, la norme internationale jouit d’une injusticiabilité de nature à obérer la suprématie de la Constitution dans l’ordre juridique interne. Le Conseil d'État et la Cour de cassation ont pourtant consacré cette supériorité. Mais le refus par le juge ordinaire d’étendre sa jurisprudence au contrôle de la constitutionnalité interne de la norme internationale rend inconséquente cette affirmation jurisprudentielle. L’instauration de la question prioritaire de constitutionnalité, loin de vider le débat de son intérêt, réactive les interrogations soulevées par l’appréhension des rapports de systèmes, en soulignant la nécessité d’opposer un contrôle de l’applicabilité des engagements internationaux en vigueur. Il convient dès lors de s’interroger sur la possibilité et sur l’opportunité d’une évolution en ce sens de la jurisprudence du Conseil d'État et de la Cour de cassation. L’enjeu de la réflexion menée n’est pas uniquement théorique. Au-delà des implications procédurales, elle dessine en creux les contours de la souveraineté nationale et interroge quant à sa réalité

    Dorothée Reignier, La discipline de vote dans les assemblées parlementaires sous la cinquième République, thèse soutenue en 2011 à Lille 2 sous la direction de Gilles Toulemonde, membres du jury : Pierre Avril, Julie Benetti, Pascal Jan et Alex Türk    

    Depuis 1958, les parlementaires, quels que soient leur assemblée ou leur groupe, manifestent une unité de vote exemplaire. Celle-ci est la manifestation de la discipline de vote, phénomène complexe que certains, notamment, les parlementaires et ceux qui ont vocation à les assister, définissent comme une autodiscipline. Elle apparaît, cependant, comme le résultat d’un conditionnement mâtiné de contraintes exercées par des structures, groupes parlementaires, partis politiques et Gouvernement, qui ont intérêt au maintien de l’unité. Tous agissent en direction des élus qui, s’ils adhèrent par principe à la consigne de vote élaborée dans le cadre du groupe, sous le contrôle du parti et/ou du pouvoir exécutif, peuvent parfois exprimer quelques réticences. Ces actions, cumulées, prennent la forme de pressions et confortent l’existence de la discipline de vote. Au-delà de la pratique parlementaire, et parce qu’elle assure la collaboration des pouvoirs propre au régime parlementaire, la discipline de vote est devenue, comme le démontre sa constance, une caractéristique de la Cinquième République. Une pratique institutionnelle qui semblait pourtant contraire aux principes du régime représentatif, forgés à la Révolution. Si la discipline de vote est aujourd’hui considérée comme, sinon conforme, du moins compatible avec eux, c’est qu’elle révèle une lecture rénovée du régime parlementaire, fondée non plus sur la division, mais sur la fusion des pouvoirs.