Ramu de Bellescize

Professeur
Droit public.
Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales

Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit
  • Ramu de Bellescize, Emmanuel Cartier, Muriel Ubéda-Saillard, Résistance du droit et droit de la résistance, 20231e éd., 2024  

    C’est enfoncer des portes ouvertes que d’évoquer le courage que requiert l’engagement résistant. Dans la gestion des affaires humaines, politiques comme personnelles, la résistance s’inscrit dans le registre du rejet, de la protestation, de la rébellion ; quelque chose entre le célèbre cri « Indignez-vous ! » de Stéphane Hessel et le « Refus d’être. De suivre » de la poétesse russe Marina Tsvétaïeva, alors confrontée à la guerre civile espagnole en même temps qu’à l’occupation de la Bohème par l’armée du IIIe Reich. Cet ouvrage collectif cherche à mettre en lumière la diversité des résistances du Droit et en droit. Les formes de résistance peuvent varier selon l’époque, leur auteur, leur objet, leur degré d’intensité, mais l’analyse de celles qui se déploient au sein de l’État et des ordres juridiques, révèle la grande force de transformation ou de conservation – c’est selon d’une société tout entière, de son modèle politique et de son droit, ou plus modestement les freins mis aux tentatives de réforme et d’évolution susceptibles de bouleverser des habitudes ou de porter atteinte aux droits acquis. Certaines sont l’expression du droit à la vie : celui qui ne résiste pas disparaît. D’autres cherchent à préserver l’intégrité d’un système juridique contre l’effet jugé subversif de normes externes – la suprématie de la constitution nationale dans l’ordre interne, par exemple. D’autres enfin expriment les réticences politiques au transfert de compétences souveraines au profit d’une organisation régionale – comme la difficile construction d’une Union européenne de la défense. L’ouvrage rassemble les contributions des membres de l’Équipe de recherche en droit public (ERDP), composante du Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit (CRDP) de l’université de Lille. Il offre un panorama diversifié des modes de résistance qui s’expriment dans toutes les branches du droit public et trouve ainsi naturellement sa place, à l’instar du premier ouvrage collectif de l’ERDP, dans la collection « À la croisée des droits ».

    Ramu de Bellescize, La déchirure: sur les derniers instants de l'Algérie française, Balland, 2023, 741 p.   

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général, 10e éd., Gualino, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2023, Les Carrés, 152 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général, 11e éd., Gualino, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2023, Mémentos, 255 p. 

    Ramu de Bellescize, Emmanuel Cartier, Muriel Ubeda-Saillard (dir.), Résistance du droit et droit de la résistance, Bruylant, 2023, A la croisée des droits, 386 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général: [cours intégral et synthétique + schémas], 10e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2022, Mémentos, 255 p. 

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général, 9e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2022, Les Carrés, 154 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général: cours intégral et synthétique, outils pédagogiques, 9e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2021, Mémentos, 255 p.  

    La 4e de couverture indique : "Pourquoi vais-je apprendre utile avec "mémentos" ? C'est un cours complet et synthétique avec des aides pédagogiques différenciées. Il correspond à un enseignement dispensé en Licence et Master. Il est entièrement rédigé de manière structurée, claire et accessible. Il est à jour de l'actualité la plus récente. Utiliser un mémentos, c'est : apprendre plus facilement et mémoriser plus rapidement ! - "Le droit administratif général est le droit de l'administration mais aussi le droit de l'activité administrative. Son objet consiste à définir les règles de fonctionnement de l'administration et celles permettant la soumission de l'administration au droit. C'est un droit autonome dont le contrôle est effectué par un juge spécifique, le juge administratif. Cet ouvrage est une présentation claire et structurée du droit administratif en 6 parties : le principe de légalité, l'organisation administrative, l'action administrative, les moyens juridiques de l'action administrative, la justice administrative et la responsabilité administrative."

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général, 8e éd., Gualino-Lextenso, 2021, Les carrés, 154 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général, 8e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2020, Mémentos, 255 p.  

    La 4e de couverture indique : "Pourquoi vais-je apprendre utile avec "mémentos" ? C'est un cours complet et synthétique avec des aides pédagogiques différenciées. Il correspond à un enseignement dispensé en Licence et Master. Il est entièrement rédigé de manière structurée, claire et accessible. Il est à jour de l'actualité la plus récente. Utiliser un mémentos, c'est : apprendre plus facilement et mémoriser plus rapidement ! - "Le droit administratif général est le droit de l'administration mais aussi le droit de l'activité administrative. Son objet consiste à définir les règles de fonctionnement de l'administration et celles permettant la soumission de l'administration au droit. C'est un droit autonome dont le contrôle est effectué par un juge spécifique, le juge administratif. Cet ouvrage est une présentation claire et structurée du droit administratif en 6 parties : le principe de légalité, l'organisation administrative, l'action administrative, les moyens juridiques de l'action administrative, la justice administrative et la responsabilité administrative."

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général, 7e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2020, 151 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général: cours intégral et synthétique, outils pédagogiques, Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2020 

    Ramu de Bellescize, Le système budgétaire du Royaume-Uni, LGDJ une marque de Lextenso, 2019, Systèmes ( Pratique ), 257 p.   

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général, 6e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2019, 152 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général: cours intégral et synthétique, outils pédagogiques, 7e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2019, Mémentos, 255 p.  

    La 4e de couverture indique : "Pourquoi vais-je apprendre utile avec "mémentos" ? C'est un cours complet et synthétique avec des aides pédagogiques différenciées. Il correspond à un enseignement dispensé en Licence et Master. Il est entièrement rédigé de manière structurée, claire et accessible. Il est à jour de l'actualité la plus récente. Utiliser un mémentos, c'est : apprendre plus facilement et mémoriser plus rapidement ! - "Le droit administratif général est le droit de l'administration mais aussi le droit de l'activité administrative. Son objet consiste à définir les règles de fonctionnement de l'administration et celles permettant la soumission de l'administration au droit. Le droit administratif est autonome et son contrôle est effectué par un juge spécifique, le juge administratif. Cet ouvrage est à jour des dernières évolutions législatives et jurisprudentielles."

    Ramu de Bellescize, L’essentiel du droit administratif général, 5e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2018, Les Carrés, 152 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général, 6e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2018, Fac universités ( Mémentos LMD ), 253 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Le droit administratif est le droit de l'administration mais aussi le droit de l'activité administrative. Son objet consiste à définir les règles de fonctionnement de l'administration, et celles permettant la soumission de l'administration au droit. Le droit administratif est indépendant et son contrôle est effectué par un juge spécifique, le juge administratif. Cet ouvrage est une présentation claire, structurée et accessible du droit administratif en 6 parties : le principe de légalité, l'organisation adminsitrative, l'action administrative, les moyens juridiques de l'action administrative, la justice administrative et la responsabilité administrative."

    Ramu de Bellescize, Droit des cultes et de la laïcité, Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Droit expert, 170 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général, 5e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Fac universités ( Mémentos LMD ), 253 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit administratif est le droit de l'administration mais aussi le droit de l'activité administrative. Son objet consiste à définir les règles de fonctionnement de l'administration, et celles permettant la soumission de l'administration au droit. Le droit administratif est indépendant et son contrôle est effectué par un juge spécifique, le juge administratif. Cet ouvrage est une présentation claire, structurée et accessible du droit administratif en 6 parties : le principe de légalité, l'organisation adminsitrative, l'action administrative, les moyens juridiques de l'action administrative, la justice administrative et la responsabilité administrative. "

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général, 4e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Les Carrés, 152 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général, 4e éd., Gualino-Lextenso éditions, 2016, Fac universités ( Mémentos LMD ), 253 p. 

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général, 3e éd., Gualino, 2016, Les Carrés ( Droit ), 152 p. 

    Ramu de Bellescize, Le système budgétaire des Etats-Unis,, LGDJ Lextenso éditions, 2015, Systèmes ( Cours ), 232 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le budget du Gouvernement fédéral des États-Unis est le plus important du monde. Pour l'année 2016, le président a demandé au Congrès un budget comportant 3 999 milliards de dollars de dépenses et 3 525 milliards de dollars de recettes. Assez régulièrement, des crises accompagnent l'adoption de ce budget qui, dans les cas les plus extrêmes, aboutissent à un shutdown, c'est-à-dire à une fermeture temporaire de l'administration. Ces crises soulèvent une question essentielle : celle de savoir si la procédure budgétaire est encore adaptée à la situation des États-Unis ; si cette procédure n est pas « cassée », pour reprendre l'expression en vogue aux États-Unis de « broken budget process », par le conflit exacerbé entre démocrates et républicains. La réponse ne va pas de soi car il se peut que les soubresauts qui accompagnent l'adoption du budget soient synonymes de vitalité de la démocratie et non de dysfonctionnement. Toute la singularité des États-Unis est là : avoir laissé le budget dans le champ du débat démocratique afin que le consentement aux recettes et aux dépenses demeure une réalité. Ce consentement, le Congrès peut refuser de le donner."

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général, 3e éd., Gualino-Lextenso éditions, 2015, Fac universités ( Mémentos LMD ), 251 p. 

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général, 2e éd., Gualino-Lextenso éd., 2015, Les Carrés ( Droit, Science politique ), 150 p. 

    Ramu de Bellescize, Seize exercices corrigés de droit administratif général: 16 exercices corrigés, Gualino-Lextenso éditions, 2014, Fac universités ( Exos LMD ), 117 p. 

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général, Gualino, 2014, Les Carrés ( Droit, Science politique ), 150 p. 

    Ramu de Bellescize, L'essentiel du droit administratif général: 2014-2015, Gualino-Lextenso éd., 2014 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général, 2e éd., Gualino-Lextenso éd., 2014, Fac universités ( Mémentos LMD ), 251 p. 

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général: 16 exercices corrigés, Gualino-Lextenso éd., 2014 

    Ramu de Bellescize, Le temps de l'étoile, 2013   

    Ramu de Bellescize, Droit administratif général, Gualino éditeur, 2013, Fac universités ( Mémentos LMD ), 249 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit administratif est le droit de l'administration. Au sens matériel, l'administration a pour vocation de servir l'État. Au sens organique, l'administration désigne l'ensemble des organes qui participent à l'action administrative. Le droit administratif est aussi le droit de l'activité administrative. Il peut, sous certaines conditions, s'appliquer à des personnes privées auxquelles une mission d'intérêt général a été confiée. Pour accomplir ses missions d'intérêt général, l'administration est investie de prérogatives de puissance publique. La France étant un Etat de droit, l'administration agit en application de la loi et dans le respect de la loi. Cet ouvrage est une présentation claire, structurée et accessible du droit administratif. La jurisprudence et la législation la plus récente sont prises en compte. "

    Ramu de Bellescize, Le temps de l'étoile: roman, Éd. Terriciaë, 2013, 346 p.   

    Ramu de Bellescize, Les services publics constitutionnels, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 2005, Bibliothèque de droit public, 486 p. 

    Ramu de Bellescize, Comment rétrécir la France en plus grand ?: à propos de quelques dommages collatéraux de la construction européenne sur la France, F.-X. de Guibert, 1999, Combats pour la liberté de l'esprit, 225 p. 

    Ramu de Bellescize, Le piège de l'armée professionnelle, F.-X. de Guibert, 1997   

  • Ramu de Bellescize, « Le budget des Etats-Unis », Les finances publiques autour du Pacifique, 2019 

    Ramu de Bellescize, « La place du citoyen américain dans les finances fédérales et fédérées », Les Finances publiques citoyennes, 2017 

    Ramu de Bellescize, « L’évolution de l’office du juge administratif », Les soixante ans des tribunaux administratifs, 2013 

  • Ramu de Bellescize, Aurelien Baudu, Jérome Germain, François Barque, Edward Chekly, « Le financement des transferts de compétences de l’Etat aux collectivités locales ? Vers la mise en œuvre d’un principe qui décide paie ? [dossier] », Revue internationale de droit comparé, 2024, n°2024-03 

    Ramu de Bellescize, « Les transferts financiers de l’état fédéral américain vers les gouvernements locaux », Revue internationale de droit comparé, 2024, n°2024-03 

    Ramu de Bellescize, « Les finances européennes et la transition écologique », Revue française de finances publiques - RFFP, 2023, n°2023-09 

    Ramu de Bellescize, « The Queen's money », Pouvoirs, 2023, n°2022-09  

    Le souverain, au Royaume-Uni, a renoncé à la majeure partie des revenus procurés par le domaine royal. Afin de lui permettre d’assurer sa fonction, celle d’un drapeau vivant symbole de l’unité du royaume, le Parlement adopte après chaque couronnement une loi déterminant le montant de la dotation qui lui sera allouée durant son règne. Cette dotation, qui témoigne de la coopération apaisée entre le monarque et son Parlement, a pris dans un premier temps la forme d’une liste civile, avant d’être remplacée par une dotation. Le souverain possède, en complément, des biens à titre privé.

    Ramu de Bellescize, « Green public finance in the United States : no revolution but an evolution », Gestion & Finances Publiques, 2023, n°2022-12 

    Ramu de Bellescize, « Les particularismes des institutions financières supérieures de contrôle au Royaume-Uni et aux États-Unis », Gestion & Finances Publiques, 2022, n°2021-11 

    Ramu de Bellescize, « Gérard Nicoud et la révolte des indépendants contre l’injustice fiscale », Revue française de finances publiques, 2019 

    Ramu de Bellescize, « La justice et l’intégration du droit étranger : résistances françaises et américaines », Transversalités, 2019 

    Ramu de Bellescize, « Le financement public du bicamérisme du Royaume-Uni », G&FP - Gestion & finances publiques : la revue, 2018 

    Ramu de Bellescize, « Le conflit budgétaire, moteur de la démocratie américaine », Revue française de finances publiques, 2017 

    Ramu de Bellescize, « Le numérique, le contribuable et le droit à l’oubli », Revue française de finances publiques, 2016 

    Ramu de Bellescize, « Un monument du patrimoine national : la forme républicaine du Gouvernement », Les Annales de droit, 2015 

  • Ramu de Bellescize, Apprendre, écrire, transmettre : enseigner à l'université au 21ème siècle, 2018 

  • Ramu de Bellescize, Churchill, 2019 

    Ramu de Bellescize, Organisation et missions de la défense, Éditions techniques, 2018 

    Ramu de Bellescize, Réquisition des biens et des services, Éditions techniques, 2018 

    Ramu de Bellescize, Tory, 2017 

  • Ramu de Bellescize, « Le parlement et l'impôt », le 30 mai 2024  

    Colloque organisé par l'IRJS, Université Paris Panthéon-Sorbonne et la Faculté de Droit et de Science Politique d'Aix-Marseille Université et par le département du SOFFIP, représenté par les professeurs Ludovic Ayrault, Matthieu Conan et Daniel Gutmann, la MCF Marie Hemery et par Magdalena Marin, doctorante au SOFFIP

    Ramu de Bellescize, « La réforme des institutions face à la défiance récurrente de l'opinion, entre histoire et actualité du droit », le 25 janvier 2024  

    Colloque organisé par le CUREJ, Faculté de Droit, Sciences Économiques et Gestion, Université de Rouen Normandie sous la direction scientifique de R. Broussais, A. Haquet et V. Martin

    Ramu de Bellescize, « Le financement des transferts de compétences de l'État aux collectivités locales », le 26 octobre 2023  

    Colloque organisé par le Centre Maurice Hauriou (Université Paris Cité) et le Laboratoire d'étude et de recherche en droit public, CRDP (Université de Lille), avec le soutien de la délégation aux collectivités territoriales du Sénat, en partenariat avec la Société de Législation comparée.

    Ramu de Bellescize, « Finances publiques et transition écologique », le 05 octobre 2023  

    Colloque organisé par le FONDAFIP avec le concours de la Banque Postale et de la Revue française de Finances publiques

    Ramu de Bellescize, « Le quarantième anniversaire des chambres régionales des comptes et la décentralisation - L'exemple normand », le 22 juin 2023  

    Journée d'études organisées par le CUREJ, Université de Rouen Normandie

    Ramu de Bellescize, « Résistance du droit et droit de la résistance », le 08 décembre 2022  

    Organisé par l'ERDP, Université de Lille (CRDP), sous la direction des professeurs Ramu de Bellescize, Emmanuel Cartier et Muriel Ubéda-Saillard.

    Ramu de Bellescize, « Le Conseil d’État et les juridictions d’exception de la fin de la guerre d’Algérie », le 19 octobre 2022  

    Table ronde organisée sous la responsabilité de M. Gilles Dumont, Professeur de droit public, Université Paris Cité, avec le soutien du Centre Maurice Hauriou

    Ramu de Bellescize, « Le Droit (public économique) du monde d’après », le 14 octobre 2021  

    Organisé par le LexFEIM sous le haut patronage de l’Institut Universitaire de France sous la direction scientifique de Fabien Bottini et Léo Vanier

    Ramu de Bellescize, « Le rôle des juridictions financières au plan international », le 06 octobre 2021  

    2e séance du Séminaire itinérant 2021 de la Société française de finances publiques, organisé en partenariat avec la Chambre régionale des comptes de Normandie.

    Ramu de Bellescize, « Territoires, populations, élus et gendarmerie nationale », le 26 novembre 2020  

    Organisé par le CERDACFF, Université Côte d'Azur, et le Centre de recherche de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (CREOGN), avec le soutien de l’Association française de droit de la sécurité et de la défense (AFDSD)

    Ramu de Bellescize, « La singularité du(es) modèle(s) », le 20 novembre 2020  

    3e Séminaire de travail du projet ANGLO - « Le(s) modèle(s) budgétaire(s) anglo-saxon(s) », organisé par la Société de législation comparée (SLC), la faculté de droit de l’Université Savoie Mont Blanc et le Centre de recherche Antoine Favre

    Ramu de Bellescize, « Apprendre, écrire, transmettre : enseigner à l'université au 21è siècle », le 13 décembre 2018  

    Organisée par le CUREJ et l’IPAG, Université de Rouen

    Ramu de Bellescize, « Que reste-t-il de l'Etat providence ? », le 03 avril 2018  

    Coorganisé par le CUREJ – Centre Universitaire Rouennais d’Études Juridiques - Université de Rouen et la FONDAFIP - Association pour la Fondation Internationale de Finances Publiques avec le soutien de la Revue Française de Finances Publiques (RFFP)

    Ramu de Bellescize, « 2e symposium international de finances publiques comparées », le 22 mars 2018  

    Organisé sous le haut patronage de la Cour des comptes européenne en partenariat avec la Société de législation comparée et la Société française de finances publiques

    Ramu de Bellescize, « Les révoltes fiscales », le 23 mars 2017  

    Organisé par le CUREJ - Centre Universitaire Rouennais d’Études Juridiques (Université de Rouen) et l’Association pour la Fondation Internationale de Finances Publiques – FONDAFIP avec le soutien de la Revue Française de Finances Publiques (RFFP)

    Ramu de Bellescize, « Le système budgétaire et comptable américain », le 20 mars 2017  

    Organisé par la Section de "droit public financier" de la Société de législation comparée, en lien avec la Société française de finances publiques dans le cadre d'une présentation et d’un débat.

    Ramu de Bellescize, « Crise(s) et Droit(s) », le 04 novembre 2014 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Clément Chevalier, LE REGIMENT FRANCAIS ROYAL-SUEDOIS, 1690-1791.Ordonnances royales, règlements et question de droit dans la vie d'un régiment d'Ancien régime., thèse en cours depuis 2022  

    Le sujet dont j'entreprends l'étude soulève des questions administratives et juridiques au sein des régiments d'Ancien régime, et plus particulièrement le régiment Royal-Suédois, entre les années 1690, date de sa création, et 1791, date de sa suppression. La problématique concerne non seulement l'histoire militaire, mais touche en grande partie à des notions de droit public et de droit privé. En effet, en exposant puis en démontrant que ces notions s'imbriquaient dans le cadre des affaires militaires, dans les administrations centrales et au sein de régiments, nous nous plaçons au-delà des stéréotypes d'une aristocratie militaire soumise à une administration centralisée et de plus en plus étendue. Le régiment Royal-Suédois est un régiment d'infanterie allemand du Royaume de France, commandé par des officiers suédois, crée en 1690 et disparaissant en 1791 pour prendre le nom de 89e Régiment d'infanterie de Ligne. Entité guerrière et administrative, ce régiment d'Ancien régime vit au rythme des ordonnances royales et des règlements, symbole d'une administration militaire en expansion. A ce titre, c'est un acteur aux enjeux multiples, qui mettent surtout en évidence la question juridique dans les armées.

  • Olivier Chantriaux, Henry Kissinger, le réalisme de l'équilibre, thèse soutenue en 2023 à Valenciennes Université Polytechnique HautsdeFrance sous la direction de Ludovic Laloux, membres du jury : Olivier Zajec (Rapp.), Maki Fukuda et Agnès Piernas  

    Conseiller pour la sécurité nationale puis secrétaire d’État des présidents Richard Nixon et Gerald Ford, Henry Kissinger est généralement considéré comme l'une des incarnations les plus emblématiques de la Realpolitik.Biographes et historiens se sont essayés à décrire son œuvre, à apprécier la marque qu'il avait imprimée aux événements, à mieux comprendre sa personnalité, dont les fulgurances, au fond, n'ont cessé de fasciner ses contemporains.Aucune étude synthétique n'avait cependant été entreprise pour caractériser le réalisme auquel est couramment associé le nom de Kissinger. Le fait que celui-ci se soit engagé dans l'arène du pouvoir a pu, probablement, dissuader les analystes, accaparés par des débats plus abstraits, de s'intéresser aux sources intellectuelles de sa vision. Or, loin de se réduire à une simple praxis - πρᾶξις - déterminée par des motivations immédiates, la Weltanschauung d'Henry Kissinger se signale par sa cohérence et est structurée par un certain nombre d'invariants fondamentaux.Sa pensée et son action, en fait inséparables, définissent la ligne claire d'un réalisme historique vraiment classique, intellectuellement antérieur aux théories ébauchées après la Seconde Guerre mondiale et virtuellement contemporain de la diplomatie de cabinet pratiquée par les puissances européennes aux XVIIIe et XIXe siècles. Révélée dans ses multiples œuvres, qui vont de sa thèse, publiée en 1957, à Leadership, paru en 2022, la pensée de Kissinger donne la formule d’un réalisme qui, à la différence de la théorie de Hans Morgenthau, pourtant présenté, de façon rapide, comme le fondateur du classicisme, s'appuie, pour expliquer les logiques innervant le système mondial, sur l'action historique des États souverains et fait l’économie de toute réflexion sur les liens supposés de la conflictualité avec la nature humaine.Ami du très weberien Raymond Aron, Henry Kissinger établit un pont entre l’œuvre des promoteurs de la souveraineté, dont Jean Bodin et le cardinal de Richelieu, et sa reformulation selon des concepts germaniques, esquissée au XIXe siècle.Sa lecture du monde procède d'une valorisation de l'histoire, comprise en termes proches de la façon dont la concevait Leopold von Ranke, soit comme le reflet de la vie des personnes publiques souveraines que sont les États, une dimension à part et politique par excellence de la réalité, où, sur fond d'anarchie, leur cohabitation conflictuelle ne peut être régulée que par la construction diplomatique d'un équilibre. Son œuvre s'entend ainsi comme une véritable "cliopolitique", distincte du réalisme moderne de nature anthropologique de Morgenthau, autant que des néoréalismes structuralistes inspirés par Kenneth Waltz.L'équilibre des puissances pris pour perspective par Kissinger procède, en fait, d'une promotion de l'intérêt national, qui proportionne la volonté de puissance des États. L'ordre du monde devant en résulter constitue le terme des ambitions de Kissinger. Pour durer, cet ordre doit concilier la reconnaissance de la pluralité des unités politiques souveraines avec leur adhésion à des usages partagés, propres à asseoir sa légitimité.L’équilibre ainsi conçu fait place, à côté de la mesure physique de la force, à un élément psychologique, l’engagement des hommes d’État, et à un élément moral, la légitimité de l’ordre mondial et le sens des continuités historiques. Il donne toute sa valeur au jeu de la diplomatie. En cela, la pensée d’Henry Kissinger est une vraie pensée de la paix, non de celle des philosophes, mais de la paix donnée par l’histoire, la paix des équilibres entre souverains.Henry Kissinger a donc illustré dans ses réflexions et mis en œuvre dans sa politique une Weltanschauung westphalienne axiologiquement neutre, valorisant l'arkhè historique (ἀρχή), au sens de précédent normatif, mais aussi, par extension, d'usages fondateurs en diplomatie, qui, partagés par les États et par leurs leaders, contribuent à étoffer un ordre mondial légitime.

  • Souleymane Sow, Le renouveau des principes budgétaires à la lumière du phénomène d'intégration régionale : le cas du Sénégal, thèse soutenue en 2021 à Normandie sous la direction de Fabien Bottini, membres du jury : Alioune Sall (Rapp.), Clémence Barray  

    Sous l’influence des partenaires techniques et financiers, à savoir l’Union européenne, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, les finances publiques des pays membres de l’UEMOA ont connu des évolutions majeures après l’adoption des directives communautaires de 2009. En effet, dans la phase d’élaboration et d’exécution du budget, le nouveau cadre de gestion des finances publiques sénégalaises a consacré la programmation pluriannuelle des politiques publiques tout en élargissant les fonctions d’ordonnancement des dépenses aux ministères de secteur et aux présidents d’institutions constitutionnelles. Dans la phase de contrôle, les rapports trimestriels d’exécution et le dispositif d’évaluation des politiques publiques viennent élargir les compétences du parlement en lui permettant un contrôle efficace de l’exécution des lois de finances. Dans ce sens, le contrôle exercé par la Cour des comptes, dont la création dans les pays membres a été rendue obligatoire par la réforme de l’UEMOA, connaît également une reconfiguration devant lui permettre l’instauration d’une véritable culture de transparence dans la gestion publique.

    Ahmed Bouzouita, La nomenclature budgétaire et la performance de la gestion financière publique, thèse soutenue en 2021 à Université de Lille 20182021 sous la direction de Xavier Vandendriessche et Lotfi Tarchouna, membres du jury : Jalila Bouzouita Rourou (Rapp.), Aurélien Baudu    

    La constitution de 2014 a consacré pour la première fois les règles de la bonne gouvernance des finances publiques, à savoir l'efficacité, la transparence et la redevabilité. Cette mutation au niveau des concepts financiers publics apparaît comme la concrétisation de la volonté exposée dès 1996 d'introduire la gestion orientée vers les résultats dans le pays. Toutefois, les actions conséquentes de la réforme ont tardé en raison d'un engagement politique faible, traduisant une certaine méfiance des conséquences lourdes qu'elle entraîne. Pour cette raison, ce travail tente de mettre en exergue l'importance de la réforme budgétaire dans l'amélioration de la gestion financière publique dans un contexte de contrainte budgétaire et d'ambiguïté des politiques publiques. Plus concrètement, la nomenclature budgétaire, qui est un système de classification des données budgétaires et comptables d'un côté, et un cadre d'interprétation de l'action publique d'un autre côté, constitue le point de départ dans ce processus. Pour cela, cette étude vise à évaluer la capacité du modèle de nomenclature mis en place par la nouvelle loi organique de 2019 à générer une gestion financière performante. Ce modèle doit favoriser l'instauration d'une transparence de l'information budgétaire et la redevabilité des gestionnaires publics. De plus, il doit contribuer à l'efficacité de la confection du budget de l'État en revalorisant le rôle du parlement dans ce processus.

    Ruszel Lima Verde Cavalcante, La dépense publique et la prévention de la corruption au Brésil, thèse soutenue en 2019 à Paris 1 sous la direction de Marie-Christine Esclassan, membres du jury : Mirabel Machado Derzi (Rapp.), Gilles Miller  

    Le Brésil est une république constitutionnelle depuis l’avènement de la Constitution de 1988 suivie, en 1990, par l'élection au suffrage universel d'un Président. Trente années se sont écoulées depuis la dernière dictature militaire. Pourquoi, alors, n'arrive-t-on pas à contrer efficacement le pouvoir politique ? Pourquoi le contrôle interne en tant qu'institution de prévention ne parvient-il pas à éviter la corruption de la dépense publique? Et pourquoi ladite gouvernance financière dont les règles de bonne gouvernance sont adoptées partout, y compris au Brésil, ne réussit-elle pas à réduire les cas de corruption dans le cadre de la dépense publique? Or, la façon dictatoriale avec laquelle les membres des pouvoirs exécutifs successifs gèrent le budget en faisant insérer et approuver leurs projets et volontés politiques traduit bel et bien une culture de pilotage des finances publiques ancrée sur un pouvoir discrétionnaire. Un tel pouvoir de commandement couvre les désirs et les besoins sociaux à l'aune de la conception de ces chefs des pouvoirs exécutifs des trois échelons nationaux. En fait, il faut souligner que ce pouvoir accru est lié plutôt à la coutume qu'à l'interprétation des lois, de la Constitution et de ses principes comme la démocratie et la souveraineté de la loi, une raison de plus de se rappeler les principes corollaires de souveraineté et de démocratie financière budgétaire. Il est navrant de constater que, même si ce contrôle est assuré, les cas de corruption s’enchaînent dans les entreprises publiques et en dehors, ce qui révèle les symptômes d'une maladie chronique : la défaillance des outils de contrôle interne et externe dans la quête de la prévention de la corruption de la dépense publique et la consolidation du pouvoir discrétionnaire tel un pouvoir quasi dictatorial. D'où donc notre insistance sur la conception de nouveaux piliers : la démocratie financière aspirant à ériger une nouvelle citoyenneté dans un monde où les identités assument des projets ambitieux de construction d'un bien-être individuel. C'est bien la démocratie financière qui peut renouer avec le projet d'une identité sociale minimale pour empêcher que les projets individuels nuisent au projet essentiel : la liberté de tous et la liberté d'opportunités à tous. Le deuxième pilier est celui de la souveraineté des lois notamment celles au contenu financier, dont la contribution au projet de la citoyenneté est d'assurer que les prélèvements, les dépenses et les instruments budgétaires sont au service des besoins publics. La démocratie financière est l'arme contre l'hypo-suffisance des lois et l'anomie financières et pour l'égalité financière ou l'égalité économique.

    Buti Alnuaimi, La lutte contre le crime organisé aux Émirats arabes unis : stratégie et coopération, thèse soutenue en 2018 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Christian Vallar, membres du jury : Sophie Perez (Rapp.), Xavier Latour  

    Consacrer une thèse à la lutte contre le crime organisé aux Émirats Arabes Unis peut paraître assez étonnant. La sécurité dans ce pays atteint un niveau très élevé et les autorités gardent un contrôle très ferme sur une population composée à 90% d’étrangers. Considérés généralement comme un des pays les plus sûrs au monde, le crime organisé n’a pas sa place aux Émirats. Mais le sujet se justifie parce que la lutte contre le crime organisé ne se conçoit que dans un cadre global qui met au premier plan les pays aux économies avancées. Les Émirats sont parties prenantes à la stratégie et à la coopération internationale qui se développent fermement depuis plus d’une trentaine d’années pour réduire les organisations criminelles. Ces organisations toujours actives ont été rejointes par des organisations terroristes qui se financent par des trafics et des activités illégales. Cette jonction entre le crime et le terrorisme, prouvée par les enquêtes sur le terrain, est un facteur d’aggravation de l’instabilité et un défi pour les forces de police. Dans le Golfe, région sensible, il convient de surveiller étroitement les flux commerciaux qui peuvent dissimuler des activités criminelles. Mais il faut aussi, détecter les flux financiers issus d’activités criminelles qui sont recyclés dans l’économie prospère des Émirats. Sur ces deux plans, les Emirats jouent un rôle décisif en raison de ses moyens financiers importants, des technologies de surveillance et de la volonté politique de ses dirigeants. Cette thèse replace l’action des Emirats dans le cadre normatif et institutionnel fixé par des traités, relayé sur place par le droit national. Dans ce domaine, il n’est pas raisonnable de viser la disparition du crime organisé qui est une activité liée à la globalisation des échanges mondiaux. L’objectif des Emirats est de ne pas permettre l’implantation du crime organisé sur son territoire. De ce point de vue, ce but est atteint et les efforts des autorités et des forces de police des Emirats sont tendus vers une consolidation de ce résultat pour l’avenir.

    Nasser Hinzab, Le droit des investissements étrangers au Qatar : analyse comparative avec la France, thèse soutenue en 2018 à Paris 1 sous la direction de Laurent Vidal, membres du jury : Sabrina Robert-Cuendet (Rapp.)  

    Une convention datée du 4 décembre 1990 régit les relations commerciales entre la France et la Qatar. Dans le cadre des relations bilatérales entre les États, les différents échanges commerciaux et les investissements entre les personnes privées et publiques sont encadrés par de nombreux textes et conventions. Ce cadre juridique doit instaurer un facteur essentiel : La confiance. Bien sûr, des mesures incitatives figurent également dans ces textes favorisant les investissements. La loyauté est le moteur de toute relation commerciale. Si elle devait être entachée cela conduirait immanquablement à une rupture du contrat. De surcroit, le droit permet-il des investissements sur la durée : la confrontation à des enjeux économiques et géostratégiques, qui peuvent surgir à tout moment, peuvent venir mettre à mal toute politique d'investissements engagée. Les investissements étrangers sont devenus un des facteurs-clé pour l'économie nationale tant pour la France que pour le Qatar. Pour ce dernier, le droit des investissements est en train de se développer, notamment pour ce qui est de la protection des investissements étrangers par la création d'un régime juridique adapté. L’État du Qatar a l'obligation de diversifier son économie et ses sources de financement limitées pour l'instant aux hydrocarbures. Cette obligation de diversification pousse les autorités qatariennes à développer rapidement un cadre juridique pour les investissements internationaux Dans ce domaine la France dispose, d'un arsenal juridique solide, et plus ancien que celui du Qatar. Il était donc intéressant de mener une étude comparée entre les deux systèmes juridiques : objet de cette thèse.

    Khalid Asiri, Le partenariat public-privé dans le domaine sportif. Etude comparative entre les pays du Golfe et la France, thèse soutenue en 2018 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Xavier Latour, membres du jury : Abdessatar Ati (Rapp.), Christian Vallar  

    Le contrat de partenariat public privé, est défini par l’ordonnance susvisée comme « un contrat administratif par lequel l'Etat ou un établissement public de l'Etat confie à un tiers, pour une période déterminée en fonction de la durée d'amortissement des investissements ou des modalités de financement retenues, une mission globale ayant pour objet la construction ou la transformation, l'entretien, la maintenance, l'exploitation ou la gestion d'ouvrages, d'équipements ou de biens immatériels nécessaires au service public, ainsi que tout ou partie de leur financement à l'exception de toute participation au capital.Il peut également avoir pour objet tout ou partie de la conception de ces ouvrages, équipements ou biens immatériels ainsi que des prestations de services concourant à l'exercice, par la personne publique, de la mission de service public dont elle est chargée ». La notion de partenariat public privé, est tout à fait adaptée et d'ailleurs utilisée pour le développement des équipements sportifs. Aujourd’hui les nouveaux équipements, au niveau de l’investissement et du fonctionnement, tendent à faire intervenir les financements privés. Cette tendance est, notamment remarquée pour les grands projets d’équipements structurants comme les grands stades, soit pour la France soit pour les pays du Golf Arabe. Dès lors, le contrat de partenariat public-privé, est une solution pour restaurer le parc d’installations et d’équipements sportifs.Pour la France, l’attribution de l’euro 2016à la France, a été l’occasion d’accomplir des projets de construction et/ou rénovation, à travers la forme de contrat de partenariat, des stades de Lille, Marseille, Nice et Bordeaux.Concernant la législation des pays du golf arabe, le contrat de partenariat public-privé, « est un contrat conclu entre la direction gouvernementale et la société du projet, dont ladite société s’engage d’exécuter le projet selon les disposition de cette loi, et les clauses prévues au contrat, dans une durée fixée et en contrepartie d’une rémunération ».Le droit saoudien, a précisé que le contrat de partenariat entre le secteur public et le secteur privé, porte sur la relation contractuelle, entre le secteur public et le secteur privé, cette relation est soumise à cette loi et au contrat de partenariat, et dont l’objectif est l’exécution partielle ou totale du projet pour garantir la réussite des projets PPP. Une telle réussite reste conditionnée par le cadre législatif dans lequel ce projet est mis en place et ses conditions de financement.Dans cette perspective, les pays du CCG ont mis en place des cadres législatifs pour contrôler la gestion et le financement desdits projets surtout après la chute des prix du pétrole et par la suite des ressources financières de ces gouvernements. Le cadre législatif régissant la pluralité des projets PPP dans ces pays sont régis par une cadre juridique largement inspirée du cadre français.

    Ali Somaili, Les conflits sportifs dans les législations française et saoudienne, thèse soutenue en 2018 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Xavier Latour, membres du jury : Abdessatar Ati (Rapp.), Christian Vallar  

    La pratique sportive est aujourd’hui soumise à une grande diversité de règles d'origines différentes qui dessinent des ordres juridiques distincts, privés et publics : des ordres juridiques d'État et des ordres juridiques du sport dont les relations prennent fréquemment les traits d'un « pluralisme juridique positif organisé ». En effet, la lex sportiva ou le droit de sport peut être définie comme étant l'ensemble des règles qui régissent les droits et les obligations des sportifs. Il porte notamment sur les règlements sportifs des différentes fédérations sportives, le dopage, les règles de transfert de joueurs. De même ce droit tend à résoudre les différents litiges qui peuvent en en découler. Le litige peut être définie comme étant un différend ou désaccord entre deux parties, physiques ou morales, dont les unes contestent aux autres d’être « titulaires d’un droit à l’exercice duquel elles prétendent ». Le désaccord entre les parties du litige, peut naitre d’un contrat ou d’une situation de fait. Ces parties vont d’abord essayer de résoudre leur différend à l’amiable, à défaut d’accord, le litige sera soumis à un Tribunal qui va le trancher. On rencontre les litiges dans tous les domaines, civil, commercial, administratif, sportif… Ce dernier secteur, à savoir le secteur du Sport ou plus précisément les conflits en matière de sport, qui sont de diverses natures et dont le règlement exige le recours à des instances spécialisées en la matière et l’application des textes propres à ce type de litiges, constitue le principal objet de recherche de ce travail. Les différends en matière de Sport, peuvent se résoudre devant les tribunaux de droit commun. Mais, l'inadaptation de ces derniers à des litiges nécessitant des compétences « techniques particulières qui doivent compte tenu de la brièveté d'une carrière, être réglés rapidement, a entraîné le recours – de plus en plus fréquent – aux modes alternatifs de règlement des conflits ». Contrairement aux autres litiges, qui ont une situation contrastée, la situation des litiges sportifs est claire, transparente, et originale. Pour cela, et pour répondre à leurs besoins spécifiques, les organismes sportifs, ont créé et développé des règles législatives propres qui assurent leur fonctionnement, et ont constitué des instances qui assurent la bonne application des règles qu’elles ont édictées. Les conflits Sportifs sont donc réglés par des règlements et des statuts particuliers et spécialisés en matière du sport, qui permettent aux parties à un litige d’aboutir à des solutions pratiques et satisfaisantes. On peut dire que la régularisation de l’activité sportive peut se faire de manière autonome et échapper aux pouvoirs publics, à l’ordre étatique. Les Règlements Sportifs sont donc, des Règlements autonomes et suprêmes vis-à-vis des législations de l’Etat. En effet, la création de ces règlements spécifiques, a entrainé la création des instances juridictionnelles spécialisées compétentes à régler les conflits des organismes sportifs, et qui fonctionnent conformément à leur pouvoir réglementaire. En examinant les règlements d’Arbitrage qui gouvernent les organismes sportifs, on peut se rendre compte qu’ils comprennent des dispositions spécifiques déterminant la compétence des Instances Arbitrales par rapport à la notion de Sport. Avec la croissance et la prospérité des échanges commerciaux à l’échelle internationale, l’Arbitrage s’est révélé être le recours préféré en matière de transaction internationale. De là, et devant l’internationalisation et la complexité des litiges, les législations et les jurisprudences internes des Etats, ont reconnu et consacré la pratique de l’Arbitrage.

    Christian Milébé Vaz, La nouvelle gouvernance financière publique dans les organisations du système des Nations Unies, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Michel Bouvier, membres du jury : Henry Michel Crucis (Rapp.)  

    Cette thèse sur la nouvelle gouvernance financière publique dans le système des Nations Unies se présente en deux parties : première partie - La mise en œuvre de la nouvelle gouvernance financière publique dans les organisations du système des Nations Unies ; et deuxième partie - Le renforcement de la nouvelle gouvernance financière publique dans les organisations du système des Nations Unies. Pour notre étude, nous avons appliqué aux organisations du système des Nations Unies les éléments pertinents du cadre de référence établi par certains organes subsidiaires pour la nouvelle gouvernance financière publique, en particulier ceux qui se rapportent au cycle allant de la planification à l'établissement des rapports, dont il est question plus en détail dans les deux parties de la thèse. Ce cadre de référence vaut pour la nouvelle gouvernance financière publique dans son ensemble. Or. pour certaines activités spéciales, seule la budgétisation axée sur les résultats est pratiquée. Certains éléments du cadre de référence ne s'appliquent donc pas dans le contexte de la présente thèse, cependant d'autres aspects jugés importants pour toute démarche de la nouvelle gouvernance financière publique sont pris en compte.

    Angélique Boissenin, Le financement de l'Union européenne : moteur d'une intégration politique ?, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Michel Bouvier, membres du jury : Gilbert Orsoni (Rapp.), Boris Melmoux-Eude  

    Le financement de l'Union européenne est ambivalent. Il a assurément contribué au renforcement de l'intégration européenne mais pas nécessairement au renforcement de l'intégration politique. Le remplacement des contributions financières des États membres par des ressources propres, par la décision du Conseil du 21 avril 1970, a constitué une étape fondatrice dans la construction du système budgétaire et financier de l'Union. Cependant, ce mode de financement n'a pas rempli son rôle. Le système des ressources propres, censé garantir une autonomie financière, a connu une dégradation progressive et profonde si bien que l'Union est à nouveau très largement tributaire des finances publiques nationales mais aussi des décisions nationales dont elle était censée s'émanciper. Nonobstant son adoption par le Parlement européen, représentant direct des citoyens européens, le budget européen est soumis à une étroite surveillance étatique, les décisions relatives aux recettes et aux dépenses européennes étant prises dans un cadre relativement respectueux de la souveraineté des États membres. Le système financier de l'Union n'a pas suivi les évolutions de cette dernière et apparaît désormais comme l'un de ses talons d'Achille. Son manque de pertinence et de performance invite à considérer l'opportunité de doter l'Union d'un pouvoir fiscal et son budget d'impôts européens. Ainsi en irait-il du soutien à l'achèvement de l'Union économique et monétaire et de l'intégration politique européenne.

    Louis René Ossa, Fiscalité des particuliers en Afrique subsaharienne et mobilité internationale des personnes, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Marie-Christine Esclassan, membres du jury : Jean-Pierre Duprat (Rapp.), Jean-Marie Monnier  

    La fiscalité des particuliers en Afrique subsaharienne s'articule autour des principes de territorialité, d'extraterritorialité et d'internationalité. Ces derniers n'ont pas connu d'évolution particulière ces dernières années, en dépit de changements radicaux que connaît la société internationale. Ces principes demeurent fondés sur la reconnaissance pleine et entière de la souveraineté juridique de l’État, qui en fait l'acteur principal de la fonction fiscale. Ils évoquent une « société internationale vertébrée », dans laquelle les frontières physiques sont autant politiques qu'économiques. Ils postulent que l’État a les moyens de contrôler toutes les activités économiques réalisées dans les limites de son territoire, et en particulier les importations et les exportations tant de biens que de prestations. En réalité, la société internationale actuelle, du fait de la mondialisation, est devenue économiquement « invertébrée ». Il ne fait point de doute que l'érosion amorcée des frontières politiques (et sûrement des frontières économiques), entraînera une mobilité toujours plus accrue des particuliers, et donc une propension plus élevée à la fraude et à l'évasion fiscales. Les notions de résidence fiscale (qui découle du principe de territorialité) ou de disponibilité du revenu, de vente d'un bien ou de prestation d'un service (constitutive du fait générateur) ne sont pas devenues totalement inutiles. L'impôt restera toujours rattaché à une entité politique, qu'elle soit appelée État ou pas. De même, la mobilisation d'une recette fiscale dépendra toujours de l'évènement qui crée la dette fiscale. Toutefois, deux évolutions majeures fie peuvent plus être ignorées : (1) l'inefficacité du principe de territorialité pour définir la résidence fiscale dans un monde de plus en plus ouvert, et (2) l'indiscernabilité du fait générateur d'un nombre croissant de transactions économiques. A l'évidence, ces deux principes ont besoin d'être revisités, à coup sûr « rajeunis », pour tenter de les adapter à la société économique actuelle. Au bout de cette démarche devrait se dessiner une « nouvelle fiscalité des particuliers » qui consacre les aspirations légitimes à la liberté politique, économique et sociale des individus. Ce chantier commence avec l'autonomisation du cadre conceptuel et administratif de la fiscalité des particuliers. En effet, l'inadaptabilité de la fiscalité des particuliers à l'environnement économique international s'explique prioritairement par son alignement inexplicable sur le système fiscal des entreprises. La recherche de l'efficacité suggère pourtant une autonomie des règles d'imposition et de gestion des impôts des particuliers. En matière de politique fiscale, les questions essentielles comme la concurrence fiscale des hauts revenus, la juridiction fiscale des personnes ou l'affectation du produit de l'impôt suggèrent des approches originales et spécifiques aux particuliers. En matière d'administration fiscale, le même souci d'efficacité commande la mise en place d'un dispositif organisationnel et méthodologique adapté à l'exigence de « bonne gouvernance » particulièrement sensible en matière de gestion fiscale des particuliers.Au total donc, ce nouveau monde politique, économique et social appelle à une rénovation conséquente du cadre actuel d'imposition des individus en Afrique et la consécration d'un système fiscal construit autour de la recherche d'un meilleur équilibre entre les principes de coercition d'une part et d'attractivité d'autre part.

    Hermano Antonio Do Cabo Notaroberto Barbosa, Les échanges internationaux de renseignements fiscaux : recherches sur un paradigme fiscal limité, thèse soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Jean-Claude Martinez, membres du jury : François Wagner (Rapp.), Jacques Malherbe, Xavier Oberson, Pascal Saint-Amans et Heleno Taveira Torres  

    La coopération internationale par l’échange de renseignements fiscaux, question classique si bien que marginale, s’est renouvelé dans l’acuité pour devenir l’une des matières les plus sensibles du droit fiscal international contemporain. Malgré tous les efforts politiques et juridiques déployés ces dernières années, et leurs véritables avancées sur le plan de la technique juridique et de l’efficience administrative, il y a raisons de craindre qu’elle rencontre encore des différents limites pour fonctionner efficacement au niveau planétaire. Cette thèse s’occupe d’identifier l’existence d’un régime juridique général des échanges de renseignements fiscaux, assez homogène en matière de contenu et d’application, en contemplation des principaux modèles normatifs non communautaires disponibles à l’actualité, y compris ceux automatiques. Ensuite, la thèse examine la portée de ce régime général, afin d’encadrer les limites à l’échange de renseignements fiscaux et de proposer solutions juridiques pour les dépasser.

    François Bonneville, Le système de la dette publique : pour une approche organique d'un phénomène social, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Michel Bouvier, membres du jury : Rémi Pellet (Rapp.), Philippe Auberger  

    L'analogie laissant penser que la dette publique serait une forme particulière de dette privée tend non seulement à mettre de côté d'importants problèmes théoriques tels que celui des éléments constitutifs des définitions, mais conduit aussi à ignorer que dans le système actuel la dette publique paraît connaître ni débiteur, ni créancier, pas plus que de patrimoine servant de gage ou de régime juridique cohérent. Ce qui pourrait apparaître comme un manque semble au contraire signifier que la dette publique fonctionne selon une logique propre. Cette thèse se propose de défendre une approche organique de la dette publique en mettant au cœur de la recherche ce que peut signifier la position de débiteur public, de créancier, de nation-débitrice et en mettant en lumière la concurrence entre les ordres juridiques, économiques et politiques au cœur du système. La dette publique emporte d'importantes conséquences en termes de distribution ou de redistribution des richesses de la Nation, le « choix de la dette » est donc éminemment politique. Ce sujet témoigne également des évolutions de la place du droit dans nos sociétés en s'inscrivant doublement dans la perspective de globalisation des phénomènes sociaux et en voyant aussi l'État abandonner certains des éléments constitutifs de sa puissance face aux Marchés pour se positionner comme un régulateur du système financier.

    Saeed Khanivalizadeh, Les droits de la défense des administrés français et iraniens, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Laurent Vidal, membres du jury : Sabrina Robert-Cuendet (Rapp.)  

    Étant donné la croissance progressive du rôle du gouvernement dans la plupart des activités de la vie sociale et économique d'aujourd'hui, il existe bien évidemment plusieurs préoccupations pour trouver les moyens efficaces qui permettent de contrôler les pouvoir excessifs des administrations publiques. Si dans la première moitié du XIXe siècle, rares étaient les cas dans lesquels l'un des aspects des droits de la défense était respecté, le juge français a dans un siècle reconnu ces droits comme principe général du droit devant être respecté même en l'absence de texte. Contrairement à la France, l'histoire de jeune droit administratif iranien démontre bien que la formation des règles concernant les droits de la défense était trop difficile. Aussi bien en France qu'en Iran, il est aujourd'hui difficile de trouver des échappatoires à ce principe. Au demeurant et par le biais de la motivation, le juge sera mieux à même d'apprécier les circonstances d'une décision défavorable. L'administré a certes le droit de se faire assister d'un représentant ou d'un avocat de son choix, pour présenter efficacement sa défense. Il faut que toute personne, française ou iranienne, soit à même d'accéder aux documents administratifs la concernant. Il importe que les documents non-communicables soient strictement déterminés. Que ce soit en France ou en Iran, le rôle de la transparence est devenu de plus en plus remarquable, à l'égard de l'efficacité des administrations. Ainsi, la motivation en tant qu'aspect essentiel des droits de la défense pourra favoriser l'atteindre de cet objectif. En France comme en Iran, lorsque l'autorité administrative prend une décision défavorable sans que l'intéressé soit préalablement entendu et en connaisse les motifs, cette décision est entachée d'illégalité et l'administré peut demander l'annulation pour excès de pouvoir. Si avant, il n'était même pas possible de faire reconnaître la responsabilité de l'administration, il est, aujourd'hui et sous certaines conditions, loisible de solliciter la réparation de la violation des droits de la défense, par le biais des évolutions du droit administratif.

    Nina Jean-Bouamar, Le fédéralisme financier aux Etats-Unis : l'exemple de la Floride, thèse soutenue en 2016 à Paris 1 sous la direction de Michel Bouvier, membres du jury : Gilbert Orsoni (Rapp.)  

    Cette recherche s’inscrit dans un champ particulier, à savoir, le fédéralisme financier aux États-Unis. On a pris pour objet un État précis, l’État de la Floride. C’est par conséquent, une démarche descriptive du système financier floridien centrée la délicate question de l’autonomie financière des échelons locaux, du plus large (l’État fédéré) au plus petit (les différents gouvernements locaux) qui constitue l’axe de ce travail.Une première partie s’attache à la description des relations entretenues entre la Floride, État fédéré à vocation territoriale et le gouvernement fédéral, à vocation nationale. D’une part, l’autonomie financière de la Floride est appréhendée à travers les fondements du fédéralisme américain, à savoir la Constitution fédérale et la Constitution étatique. D’autre part, les sources de financement nécessaires à cette autonomie, essentiellement la fiscalité.Une deuxième partie est centrée sur le principe de l’autonomie interne à l’État, on veut dire par là que l’on identifie le degré de la dépendance des gouvernements locaux face à leur État de rattachement, tant dans le processus budgétaire que fiscal.Au final d’un point de vue général, l’analyse du système floridien montre la souplesse et le pragmatisme dont fait preuve le fédéralisme américain.

  • Pacifique Hippolyte Luabeya, La contribution de l'Union européenne à l'instauration d'un État de droit en République démocratique du Congo, thèse soutenue en 2023 à Université de Lille 2022 sous la direction de Patrick Meunier, membres du jury : Hélène Tigroudja (Rapp.), Arnaud Haquet (Rapp.), Ivon Mingashang    

    L'UE est un acteur essentiel dans le processus de la construction et de la pérennisation de l’État de droit en République Démocratique du Congo (RDC). Son action extérieure dirigée vers cet État tiers prend plusieurs formes et se déploie sur des secteurs diversifiés. Le caractère protéiforme de l’action extérieure de l’Union se justifie notamment par les différentes réalités que traduit l’État de droit, un concept fourre-tout. Tantôt l’État de droit renvoie à l’idée de paix, tantôt à l’idée de justice (justice étatique et justice transitionnelle), tantôt à l’idée de démocratie (élection) et des droits de l’homme. L’UE mobilise pour chaque action menée au Congo-Kinshasa un instrument juridique adopté dans le cadre d’une stratégie juridique extérieure qui vacille entre la normativité souple et la normativité imposée. Ceci confirme que l’affirmation de l’Union, en tant qu’acteur international, passe aussi par le droit, et, plus précisément, par les projections de son droit sur la scène internationale et par sa soumission au droit international public. A partir de l’exemple des relations UE-RDC, il est possible d’envisager des perspectives intéressantes de mise en place d’une boîte à outils des actions de l’UE exportables vers d’autres États tiers, membres de l’OEACP (ex-ACP).

    Abdusalam Alkurdi, Le régime présidentiel américain et sa possible application en Libye, thèse soutenue en 2023 à Université de Lille 2022 sous la direction de Vincent Cattoir-Jonville, membres du jury : Mathieu Disant (Rapp.), Stéphane Caporal (Rapp.), François Colly et Gilles Toulemonde    

    Faut-il à la Libye un régime présidentiel ? Cette question simple ne va pas pourtant sans soulever beaucoup d’inquiétudes et vicissitudes liées à la transposition du régime présidentiel en Libye. On s’abstiendra de répondre à cette question à ce stade. Cette thèse de doctorat n’est pas un référendum en ce sens qu’elle n’a pas l’intention de répondre par oui ou par non à cette question. L’objet de la présente étude doctorale est de contribuer à un débat passionnant, celui de la reconstruction du nouvel État libyen ; comme c’est le cas de tous les pays après des années de dictature et de crise et qui s’orientent vers la démocratie. Les présents travaux de recherche se proposent d’analyser le régime présidentiel et des obstacles liés à sa possible application en Libye ; un pays où le tribalisme joue encore un rôle déterminant dans la vie politique. En effet, faute d’entente nationale, de volonté politique, d’institutions politiques démocratiques et fortes, il n’est pas certain qu’un projet de transposition du régime présidentiel et de refonte des institutions politiques en Libye aboutisse. Cet échec est lié à des traditions historiques, économiques et sociales qui influent beaucoup sur l’opinion publique et tendent à promouvoir une forme de scepticisme quant à la transposition du régime présidentiel. Depuis son indépendance le 24 décembre 1951, la Libye, qui a débuté par une monarchie constitutionnelle, a traversé différents systèmes de gouvernement et différents régimes politiques. La monarchie a été adoptée en vertu de la Constitution mise en place par l'Assemblée nationale en octobre 1951. Le gouvernement a ensuite élaboré la Constitution en instituant un système fédéral, avec un territoire subdivisé en trois régions, Tripolitaine (Tripoli), Cyrénaïque (Barqa) et Fezzan jusqu'en 1963. La possibilité d’application du régime présidentiel en Libye laisse place à la réflexion, à la discussion et au débat ; cette thèse de doctorat les y encourage.

    Agathe Timmerman, L'évolution du statut juridique de l'enfant au Cambodge : cadrage international d'un statut traditionnel, thèse soutenue en 2022 à Université de Lille 2022 sous la direction de Patrick Meunier, membres du jury : Arnaud Haquet (Rapp.), Fanny Vasseur-Lambry (Rapp.), Claire Brisset    

    Trente ans après la signature des Accords de Paris, et depuis la ratification de la Convention internationale des droits de l’enfant par le Royaume du Cambodge en 1992, l’adoption de normes juridiques marquées par des influences étrangères ne cessent de croître. Ces normes véhiculent la vision occidentale du statut juridique de l’enfant. Elles se greffent sur d’autres normes, principalement hindoues et bouddhistes, préexistantes, de tradition orale et profondément enracinées dans le pays. Ces deux systèmes normatifs coexistent, et se confrontent autour de leurs visions opposées du statut juridique de l’enfant. Le système normatif traditionnel cambodgien, appréhende l’enfant en tant qu’objet de droit. Considérant l’enfant comme propriété de ses parents, ce système normatif privilégie les devoirs et la hiérarchie plutôt que les droits et laisse peu de place à l’autonomie et à l’émancipation. Cette conception de l’enfant objet de droit perdure et reste prépondérante au Cambodge. En matière familiale,les transferts de droits étrangers, en particulier le droit japonais et le droit français, ont réglementé le statut juridique de l’enfant en lui accordant la personnalité juridique mais aussi une protection contre les défaillances et négligences familiales et en réglementant son incapacité juridique. Certes sous l’influence de l’intégration de normes internationales, le statut traditionnel de l’enfant tend à s’estomper et à prendre les traits des standards internationaux. En effet, a l’instar du droit cambodgien en général,et depuis l’ouverture du Cambodge à la mondialisation, le droit relatif à l’enfant n’a pas échappé à son internationalisation. Ces normes internationales intégrées dans le droit interne appréhendent l’enfant en tant que sujet de droit. Il se voit alors attribuer des droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques. Toutefois, la reconnaissance effective de l’enfant sujet de droit au Cambodge est un échec car la situation des enfants cambodgiens reste fragilisée par des violations persistantes de leur droits et leur difficile mise en œuvre.

    Zouhaier Maallem, Les lois de finances et transition démocratique en Tunisie, thèse soutenue en 2021 à Université de Sousse Tunisie sous la direction de Xavier Vandendriessche et Lotfi Tarchouna, membres du jury : Jalila Bouzouita Rourou (Rapp.), Aurélien Baudu (Rapp.), Asma Ben Abdallah    

    Les lois de finances ont occupé une place primordiale dans la transition démocratique. En effet, dans un cadre politique et juridique totalement rénové, la nouvelle constitution élaborée et adoptée démocratiquement, trace le cadre conceptuel et institutionnel de l’élaboration, l’exécution et le contrôle des lois de finances, désigne les acteurs compétents dans l’élaboration et le contrôle des politiques financières publiques. Laquelle constitution impose aussi une autre forme de régime politique, totalement différente de celle existante depuis des décennies. Cela a nécessité une sorte de réingénierie de la machine de l’État. Alourdies par une vision d’un État providence, les lois de finances ratent l’occasion d’engager un changement profond exigé par la transition démocratique. En alourdissant les endettements publics et augmentant significativement les dépenses de l’État, ces lois ne cessent de répondre à des besoins conjoncturels, visant à réaliser une justice sociale et territoriale, au détriment de la capacité financière des collectivités et de la soutenabilité budgétaire du budget de l’État. Cependant le manque d’une volonté de réformer l’ensemble, reste une grande lacune pour une mission de consolidation démocratique encore inachevée. En outre, la primauté du politique sur l’économique sociale et la spécificité politique de la transition démocratique tunisienne ont contribué à l’élaboration de politiques financières publiques imprédictibles, bien que des nouveaux principes et nouvelles règles constitutionnelles, imposent une logique managériale efficace et transparente. Cette thèse qui porte sur les lois de finances adoptées durant la transition démocratique conformément aux nouvelles exigences constitutionnelles, essaye d’envisager les manifestions et les raisons de l’échec des lois de finances adoptées depuis 2011 dans l’engagement d’un changement profond.

    Adrien Brochard, Une histoire du Tribunal des conflits : le Tribunal des conflits et la protection de l'administration, thèse soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Yves Gaudemet, membres du jury : Camille Broyelle et Antoine Claeys  

    Le Tribunal des conflits a été créé pour trancher les conflits d’attribution qui, avant lui, étaient réglés par le Conseil d’Etat. Institution liée à l’arrivée de la justice déléguée et composée de membres des cours suprêmes de deux ordres juridictionnels, son rôle dans l’ordre juridique français pose question. S’agit-il d’un arbitre neutre entre les deux ordres de juridiction ou d’une institution intégrée au systyème institutionnel administratif ayant pour mission de protéger l’action administrative à travers la protection de la compétence du juge administratif ? La thèse démontre que le Tribunal des conflits a été créé comme un organe de protection de l’administration et que cette mission historique a perduré au-delà des évolutions que l’institution a connu. Si l’office du Tribunal des conflits a évolué au fil du temps, son rôle dans l’ordre juridique français est marqué par la continuité.

    Enrique Cruz Martinez, Le fédéralisme financier au Mexique, thèse soutenue en 2012 à Paris 2 sous la direction de Jean-Claude Martinez, membres du jury : Jacques Grosclaude (Rapp.), Xavier Badin et Francisco Tortolero Cervantes  

    L’étude des institutions financières fédérales ont la plupart du temps, été l’objet de travaux de recherche portant sur des pays développés et plus particulièrement sur le système américain. Cependant, l’adoption et l’évolution du système fédéral par d’autres pays comme le Mexique, reste encore très peu connues. Ces dernières années, le système fédéral mexicain a suscité de nombreuses critiques de la part des gouvernements locaux, lesquels dénoncent un haut niveau de centralisation du pouvoir fiscal de la fédération. Ils plaident pour une reconfiguration du système où aurait lieu un véritable partage du pouvoir fiscal entre les trois niveaux gouvernementaux à savoir ; la fédération, les Etats fédérés et les municipalités. Néanmoins, des réformes ont été mises en place pour augmenter la décentralisation des ressources financières mais pas de la dévolution du pouvoir d’imposition. Un processus de centralisation gouvernemental qui semble s’installer progressivement depuis l’adoption du modèle fédéral, exige ainsi une reconsidération de son évolution. Le fédéralisme financier au Mexique est une thèse qui analyse non seulement la structure financière du pays, mais qui cherche aussi des réponses afin de comprendre quelles sont les causes et comment le système fédéral est devenu un fédéralisme centralisé. Quels sont les outils juridiques qui ont permis le fonctionnement de ce système fédéral en neutralisant l’autonomie locale et la concurrence entre les autorités gouvernementales? Pourquoi est-il difficile de changer de direction ou de concevoir une réforme de grande ampleur qui pourrait rénover les relations intergouvernementales? Les réponses à de tels questionnements nous amènent à une conception plus large et plus vaste que l’analyse juridique de la structure fédérale ne suffirait pas à expliquer même si celle-ci constitue la base légitime d’une telle organisation politique. En effet, il existe toute une organisation de relations formelles et informelles nées des relations du pouvoir qui mènent à un fonctionnement conflictuel, aggravé par une hétérogénéité régionale. Sous cette perspective, l’organisation institutionnelle de l’Etat est le résultat de plusieurs facteurs où les intérêts de groupes du pouvoir est indissociable de la pratique centralisée du fédéralisme, suivi d’une répétition de crises économiques et d’une tendance à contrôler depuis le centre la gestion publique nationale. Toutefois, dévoiler le fonctionnement de ce système fédéral n’est pas simplement dû à la multiplicité des facteurs qui interagissent dans sa conception. L’intérêt de notre recherche est justement d’interpréter le fonctionnement conflictuel du fédéralisme financier mexicain.