Bertrand-Léo Combrade

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit et des Sciences sociales

Institut de Droit Public
Centre Universitaire de Recherches sur l'Action Publique et le Politique - Épistémologie et Sciences Sociales
Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne

Bertrand-Léo Combrade est universitaire, actuellement en poste à l'Université de Poitiers après être passé par les universités de Bordeaux, Amiens et Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) dont il est docteur.

Il a rédigé une thèse de doctorat intitulée L'obligation d'étude d'impact des projets de loi (Dalloz, coll. Nouvelle bibliothèque de thèses, 2017, 501 p.) qui a été distinguée par le Prix Dalloz et le Prix spécial de l'Assemblée nationale. 

Ses travaux scientifiques sont principalement consacrés :

- aux mutations de la procédure législative (élaboration, application, évaluation et codification des lois, participation des citoyens, constitutionnalisation des normes),

- à la diversification des moyens de contrôle de l'action publique (constitutionnalité des lois, actions de groupe, action en reconnaissance de droit, groupes d'intérêt, expertise),

- à la juridicisation de domaines traditionnellement couverts par la raison d'Etat (activité des services de renseignement, traitement des enlèvements contre rançon revendiqués par des organisations terroristes). 

Il est régulièrement sollicité en tant qu'expert par des organismes publics français, étrangers et internationaux comme le Gouvernement, l'Assemblée nationale, le Sénat, la Cour des comptes, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), la Chambre des Députés du Grand-Duché du Luxembourg ou l'Organisation de coopération et de développement en Europe (OCDE). Il a récemment été associé au processus de mise œuvre de la nouvelle Constitution du Luxembourg.

Depuis 2023 il est rédacteur en chef de la rubrique Droit constitutionnel des Surligneurs, un média qui lutte contre la désinformation juridique. 

Spécialités :
Droit administratif ; Droit constitutionnel ; Citoyenneté ; Clinique juridique ; Codification ; Contentieux administratif ; Contrôle de constitutionnalité ; crise ; Démocratie ; Désobéissance civile ; Droit de l'urbanisme ; Droits de l'homme ; Droits fondamentaux ; Etat d'urgence ; Etat de droit ; Formation juridique ; Groupes de pression ; Harmonisation fiscale ; Justice administrative ; Justice constitutionnelle ; Légistique ; Norme juridique ; Office du juge ; Parlements ; Participation ; Question prioritaire de constitutionnalité ; Radicalité ; République ; Terrorisme ; Vie publique.
  • THESE

    L'OBLIGATION D'ÉTUDE D'IMPACT DES PROJETS DE LOI, soutenue en 2015 sous la direction de Michel Verpeaux   

  • Bertrand-Léo Combrade, Vanessa Barbé, Basile Ridard (dir.), Les figures contemporaines du chef de l'État en régime parlementaire, Bruylant, 2023, Etudes parlementaires, 350 p.  

    Qu'il soit élu ou désigné par l'hérédité, le chef de l'État ne semble plus occuper, désormais, qu'une place secondaire dans l'architecture constitutionnelle des régimes parlementaires monistes. Pourtant, l'actualité révèle qu'il peut, occasionnellement, faire un usage audacieux des ressources dont il dispose ou prétend disposer en vertu de la Constitution. En Allemagne, les difficultés qui ont accompagné la formation du Gouvernement à la suite des élections législatives de septembre 2017 ont mis en lumière les prérogatives insoupçonnées dont dispose le président fédéral en cas de crise politique. En mai 2018, le président de la République italienne s'est opposé à la nomination d'un ministre des Finances jugé eurosceptique en se fondant sur l'article 92 de la Constitution. Ces initiatives politiques ne sont pas l'apanage des chefs d'État élus. Au Royaume-Uni, le nouveau Roi Charles III, activiste historique en faveur de la protection de l'environnement, prend régulièrement position dans ce domaine. S'inspirant de ces exemples récents, le présent ouvrage conduit à réinterroger la place du chef de l'Etat en régime parlementaire, dans une perspective comparative et à la lumière de nombreuses expériences étrangères. Au-delà de l'hétérogénéité des dynamiques collectivement observées, les différentes contributions mettent en lumière le positionnement stratégique que cette institution continue d'occuper dans la majorité des régimes parlementaires

    Bertrand-Léo Combrade, Vanessa Barbé, Basile Ridard, Les figures contemporaines du chef de l'Etat en régime parlementaire, Bruylant et Strada lex, 2023, Études Parlementaires 

    Bertrand-Léo Combrade, Marie Cirotteau, Thomas Perroud (dir.), L'action publique, l'expertise et le juge, ENA, 2020, 289 p. 

    Bertrand-Léo Combrade, Lucie Delabie (dir.), 1968-2068. La justice administrative en mutation: la justice administrative en mutation, CEPRISCA et Lextenso, 2019, CEPRISCA ( Série Histoire et théorie du droit ), 147 p. 

  • Bertrand-Léo Combrade, « Étude d’impact et crise sanitaire : un rendez-vous manqué », Jus Publicum. Mélanges en l’honneur de Anne-Marie Le Pourhiet, Economica, 2022 

    Bertrand-Léo Combrade, « Une fonction parlementaire précieuse : le contrôle politique exercé par le Sénat depuis 2008 », in A. Granero (dir.), N. Droin (dir.) (dir.), Le Sénat, acteur « méprisé » de la Ve République ?, LGDJ, 2022 

    Bertrand-Léo Combrade, « Pour un citoyen augmenté », in Mathilde Heitzmann-Patin et Julien Padovani (dir.) (dir.), La participation du citoyen à la confection de la loi. Enjeux et perspectives à partir du cas français, Mare & Martin, 2022, pp. 87-103 

    Bertrand-Léo Combrade, « CACHEZ CETTE CONTRE-RÉVOLUTION QUE JE NE SAURAIS VOIR. LA PLACE DU RÉGIME DE VICHY DANS L'ENSEIGNEMENT DU DROIT CONSTITUTIONNEL », Constitution, Révolution, Décentralisation. Mélanges en l’honneur de Michel Verpeaux, Dalloz, 2020   

    Bertrand-Léo Combrade, « Cachez cette contre-révolution que je ne saurais voir. La place du régime de Vichy dans l’enseignement du droit constitutionnel », Constitution, Révolution, Décentralisation. Mélanges en l'honneur de Michel Verpeaux, Dalloz, 2020, pp. 31-39 

    Bertrand-Léo Combrade, « Le contrôle de l’application de la loi », in Sophie De Cacqueray (Direction), Sophie Hutier (Direction), Sophie Lamouroux (Direction) (dir.), Le parlement depuis 2008 : renforcement, statu quo ou retour au(x) fondement(s) de la Ve République, Institut Francophone Justice Et Democratie, 2020, pp. 153-167 

    Bertrand-Léo Combrade, « Réclamer sous la Ve République », in D. Rousseau (dir.) (dir.), Réclamer en démocratie, Mare et Martin, 2019, pp. 115-147     

    Bertrand-Léo Combrade, « Les actions de groupe en droit administratif : une rénovation inaboutie du contentieux administratif », 1968-2068. La justice administrative en mutation, Éditions du Ceprisca : Diffusion Lextenso, 2019, pp. 112-129 

    Bertrand-Léo Combrade, « La procédure législative », in Philippe Blacher (dir.) (dir.), La Constitution de la Cinquième République : 60 ans d’application (1958-2018), L.G.D.J., 2018, pp. 317-328 

    Bertrand-Léo Combrade, « L’influence des études d’impact sur la rédaction des avis du Conseil d’État en matière de projets de loi », in Bertrand Mathieu, Michel Verpeaux (dir.), L'examen de la constitutionnalité de la loi par le Conseil d'État, Dalloz, 2011, pp. 108-118     

  • Bertrand-Léo Combrade, préface à Vanessa Barbé, Charles-Édouard Sénac, La démocratie illibérale en droit constitutionnel, Bruylant et Strada lex, 2023, À la croisée des droits, 496 p.  

    Il est d'usage d'attribuer la paternité de l'expression "démocratie illibérale" à Fareed Zakaria, politologue américain, qui l'employa à la fin des années 1990 pour désigner l'essor de régimes politiques combinant un système d'élections libres et l'absence d'une culture et d'institutions ressortissant du libéralisme constitutionnel. Aujourd'hui entrée dans le langage courant, elle est assez largement étudiée en sciences politiques et se trouve même revendiquée par certains dirigeants. Mais la démocratie illibérale est encore peu étudiée par les constitutionnalistes, alors que les caractéristiques prêtées à ce type de régime politique s'inscrivent au coeur des enjeux du droit constitutionnel, tant classiques que contemporains (séparation des pouvoirs, État de droit, droits fondamentaux). Le présent ouvrage entend contribuer à l'examen de la démocratie illibérale en étudiant les aspects juridiques de l'illibéralisme comme évolution ou composante de certains régimes réputés démocratiques. Il réunit une trentaine de contributions d'universitaires spécialisés en droit constitutionnel et s'intéressant aux institutions politiques africaines, américaines, asiatiques et européennes.

  • Bertrand-Léo Combrade, « Où sont passées les fiches d'impact des actes réglementaires ? », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2024, n°18, p. 993   

    Bertrand-Léo Combrade, « La France face aux enlèvements contre rançon revendiqués par des groupes terroristes », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger, Chevalier-Marescq - V. Giard & E. Brière - M. Giard - LGDJ , 2022, n°2, p. 479     

    Bertrand-Léo Combrade, « Y a-t-il un recours pour renforcer l’effectivité des droits fondamentaux ? Les actions de groupe en droit administratif français », A&C - Revista de Direito Administrativo & Constitucional, , 2021, n°85, p. 47 

    Bertrand-Léo Combrade, « Que faire des notes blanches des services de renseignement ? », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2021, n°03, p. 113   

    Bertrand-Léo Combrade, Mathilde Heitzmann-Patin, Thibaud Mulier, Julien Padovani, « Le Conseil constitutionnel et la LPR. Analyse positive et uchronique de la décision n° 2020-810 DC du 21 décembre 2020 », Politeia , Association française des auditeurs de l'Académie internationale de droit constitutionnel (AFAAIDC) , 2020, n°38, pp. 36-73 

    Bertrand-Léo Combrade, M. Cirotteau, T. Perroud, « Introduction », Revue française d’administration publique, Institut international d'administration publique - École nationale d'administration (ENA) - Institut national du service public (INSP) , 2020, n°1, pp. 5--9 

    Bertrand-Léo Combrade, Thomas Perroud, Marie Cirotteau, « L’action publique, l’expertise et le juge », Revue française d’administration publique, Institut international d'administration publique - École nationale d'administration (ENA) - Institut national du service public (INSP) , 2020, n°173, p. 290   

    Bertrand-Léo Combrade, « Les notes blanches des services de renseignement », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2019, n°06, p. 1103   

    Bertrand-Léo Combrade, « Is There a Law Commission in France? »: About the Commission Supérieure de Codification, European Journal of Law Reform, Eleven International Publishing, 2019, n°1, pp. 44-57   

    Bertrand-Léo Combrade, « Faut-il s'inquiéter de l'externalisation de l'évaluation législative ? », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2018, n°43, p. 2417   

    Bertrand-Léo Combrade, « L’impact de l’étude d’impact », Revue française de droit constitutionnel, Presses universitaires de France (Puf) , 2018, n°4, p. 889 

    Bertrand-Léo Combrade, « Regards croisés sur l’action de groupe et l’action en reconnaissance de droits dans la loi “J21“ », Lexbase Hebdo - Edition publique, Lexbase, 2017 

    Bertrand-Léo Combrade, « Bilan et perspectives du choc de simplification pour les entreprises », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, Dalloz , 2017, n°02, p. 235   

    Bertrand-Léo Combrade, « La simplification de la loi passera par l'étude d'impact », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, Dalloz , 2015, n°04, p. 460   

    Bertrand-Léo Combrade, « Cinq ans plus tard : première (et dernière ?) application de l'article 39 alinéa 4 de la Constitution », Les Petites Affiches, Journaux judiciaires associés , 2014   

    Bertrand-Léo Combrade, « L'étude d'impact au Parlement français : un instrument de mutation du rôle des assemblées dans le processus législatif ? », Revue française d’administration publique, Institut international d'administration publique - École nationale d'administration (ENA) - Institut national du service public (INSP) , 2014, pp. 195-206   

  • Bertrand-Léo Combrade, L’étude d’impact, reflet de l’intérêt porté par le Gouvernement aux questions de constitutionnalité, 2019, pp. 40-50 

  • Bertrand-Léo Combrade, « Regards juridiques sur la dissolution de l'assemblée nationale », le 25 novembre 2024  

    Table ronde organisée par le PPP et l'IDP, Faculté de droit, Université de Poitiers

    Bertrand-Léo Combrade, « Le droit parlementaire de l’Union européenne : un impensé juridique ? », le 21 novembre 2024  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Bertrand-Léo Combrade et Basile Ridard;

    Bertrand-Léo Combrade, « Cohérence de l’action publique : quelle contribution du droit ? », le 07 novembre 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit, Université de Poitiers sous la direction scientifique de Simon Jolivet et Aurélie Virot-Landais, Maîtres de conférences en droit public, IDP, Université de Poitiers

    Bertrand-Léo Combrade, « Regards juridiques sur la loi Asile et Immigration », le 03 avril 2024  

    Conférence organisée par le PPP, l'IDP et le CECOJI.

    Bertrand-Léo Combrade, « L'enquête en droit public », le 24 novembre 2023  

    Journée d'étude du Département de droit public interne de École doctorale de droit Paris 1, organisée sous la direction scientifique de Vincent Boucher et Samuel Seu.

    Bertrand-Léo Combrade, « La dérive normative : le droit ou le prométhée moderne ? », le 18 octobre 2023  

    Colloque organisé par l'Université du Mans sous la direction de Maxime Lei, Maître de conférences en droit public, Le Mans Université et Raphaël Reneau, Maître de conférences en droit public Université Bretagne-Sud

    Bertrand-Léo Combrade, « Le droit public en période de réforme des retraites », le 22 septembre 2023  

    Conférence d’actualité organisée par l’Institut de Droit Public - IDP, Université de Poitiers.

    Bertrand-Léo Combrade, « Repenser l'initiative législative dans et en dehors du Parlement : approche comparée », le 08 juin 2023  

    Colloque organisé pour l'UMR DICE, Faculté de droit, Aix-Marseille Université par Marthe Fatin-Rouge Stefanini, Chloë Geynet-Dussauze et Natașa Danelciuc-Colodrovschi avec l’ILF, le DPS et le CNRS et les Universités de Pau Pays de l'Adour et Toulon La Garde

    Bertrand-Léo Combrade, « La doctrine et le Conseil constitutionnel », le 11 mai 2023  

    Colloque organisé par l'Institut de recherche Carré de Malberg - IRCM, Université de Strasbourg et l'Institut de droit public - IDP, Université de Poitiers sous la responsabilité scientifique de Samy Benzina, Professeur à l’université de Poitiers et Julien Jeanneney, Professeur à l’université de Strasbourg.

    Bertrand-Léo Combrade, « Le contrôle des politiques publiques entre droit et politique », le 10 mai 2023  

    Séance inaugurale du cycle organisé par le CREDOF (CTAD, Université Paris-Nanterre - CNRS) et MIL sous la direction de Jeanne de Gliniasty, Université Paris Nanterre – CREDOF et Claire Cuvelier, Université Paris Est Créteil – MIL.

    Bertrand-Léo Combrade, « La fabrique du consentement des gouvernés », le 10 mars 2023  

    Organisé par Nicolas Sild et Stéphane Mouton, Professeurs à l'Univ. Toulouse Capitole, et Thibault Desmoulins, Univ. Paris II avec le soutien de l'Institut Maurice Hauriou - Univ. Toulouse Capitole.

    Bertrand-Léo Combrade, « Le Parlement escamoté ? », le 15 décembre 2022  

    Organisé par l'Institut de Droit Public (IDP), Faculté Droit et Sciences Sociales, Université de Poitiers sous la Direction scientifique de Damien Fallon et Basile Ridard, Maîtres de conférences en droit public

    Bertrand-Léo Combrade, « Mai 2022. Les programmes de campagne à l'épreuve du droit positif », le 25 mars 2022  

    Organisé par le Master 2 Droit public de l'Université de Picardie sous la direction de Bertrand-Léo Combrade

    Bertrand-Léo Combrade, « Les grands arrêts politiques de la jurisprudence administrative », le 04 février 2022  

    Une séance du Séminaire général du CURAPP-ESS.

    Bertrand-Léo Combrade, « Droit gouvernemental », le 13 décembre 2021 

    Bertrand-Léo Combrade, « Le Sénat, Acteur "méprisé" de la 5ème République ? », le 21 octobre 2021  

    Organisé par le CREDESPO, Université Bourgogne-Franche Comté sous la direction de Nathalie Droin et d'Aurore Granero.

    Bertrand-Léo Combrade, « Les figures contemporaines du chef de l'Etat en régime parlementaire », le 10 mai 2021  

    Colloque international en droit constitutionnel, organisé par la Faculté de droit d'Amiens, UPJV et le CURAPP

    Bertrand-Léo Combrade, « La Ve République en période de crise sanitaire (II) », le 12 avril 2021  

    Conférence organisée par Bertrand-Léo Combrade, Maître de conférences en droit public, Université de Picardie-Jules Verne, CURAPP

    Bertrand-Léo Combrade, « La Ve République en période de crise sanitaire (I) », le 07 avril 2021  

    Organisée sous la direction scientifique de Vanessa Barbé, Professeure à l’Université de Valenciennes, UPHF et Charles-Édouard Sénac, Professeur à l’Université de Bordeaux

    Bertrand-Léo Combrade, « Le Conseil constitutionnel et les représentants d'intérêts », le 29 mars 2021  

    Organisé par l'Université de Picardie Jules Verne sous la resp. scientifique de Maxence Christelle, UPJV, CURAPP-ESS ; Bertrand-Léo Combrade, UPJV, CURAPP-ESS et Charles-Edouard Senac, Univ Bordeaux, CERCCLE, CURAPP-ESS

    Bertrand-Léo Combrade, « Le droit public à l’épreuve de la Covid-19 », le 23 mars 2021  

    Organisé par la promotion du master 2 Droit public de l'UPJV sous la responsabilité scientifique de Bertrand-Léo Combrade

    Bertrand-Léo Combrade, « La participation du citoyen à la confection de la loi », le 09 octobre 2020  

    Organisé par Themis-UM et l'Institut Louis Favoreu sous la responsabilité scientifique de Mathilde Heitzmann-Patin, Pr. à l'Univ. du Mans et Julien Padovani, Docteur de l'Univ. d'Aix-Marseille et enseignant-chercheur contractuel à l'Univ. de Bordeaux.

    Bertrand-Léo Combrade, « Les juges, gardiens de l'expertise dans l'action publique ? », le 18 juin 2019  

    Journée organisée par Bertrand-Léo Combrade, Thomas Perroud, Estelle Chambas et Marie Cirotteau

    Bertrand-Léo Combrade, « Constitutional amendment in a comparative perspective », le 21 mars 2019 

    Bertrand-Léo Combrade, « La place du citoyen dans les institutions de la Ve République », le 04 février 2019  

    Conférence-débat organisée par Bertrand-Léo Combrade

    Bertrand-Léo Combrade, « Le Parlement depuis 2008 : renforcement, statu quo ou retour au(x) fondement(s) de la Ve République ? », le 08 juin 2018  

    Organisé par la Fac de droit et sciences politiques d’Aix-Marseille Université

    Bertrand-Léo Combrade, « Le projet de réforme constitutionnelle (I) Un parlement affaibli ? », le 05 juin 2018  

    Conférence-débat organisée par l’Université Picardie Jules Verne, Le CNRS et le CURAPP

    Bertrand-Léo Combrade, « Les dix ans de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 », le 15 mars 2018 

    Bertrand-Léo Combrade, « 1968-2018 : Le tribunal administratif d'Amiens a 50 ans », le 24 janvier 2018  

    Organisé à l’occasion de son 50éme anniversaire par le Tribunal administratif d'Amiens avec le concours de la Faculté de droit d'Amiens

    Bertrand-Léo Combrade, « La constitution c’est moi ! », le 08 novembre 2017 

    Bertrand-Léo Combrade, « La justice administrative en habits neufs : Nouvelles procédures, nouveaux recours », le 15 septembre 2017  

    Projet coordonné par Jacques Lepers, Vice-président du Tribunal administratif de Lille, Professeur associé, Université Lille 2 et Benjamin Marcilly, Avocat, Responsable de la commission de droit public, Barreau de Lille

    Bertrand-Léo Combrade, « Etat et religion », le 15 décembre 2016  

    Colloque international organisé par Céline Husson-Rochcongar

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL

    Bertrand-Léo Combrade, L'obligation d'étude d'impact des projets de loi, thèse soutenue en 2015 à Paris 1 sous la direction de Michel Verpeaux, membres du jury : Anne Levade (Rapp.), Philippe Blachèr (Rapp.), Thomas Perroud et Georges Bergougnous  

    L'obligation d'étude d'impact des projets de loi, inscrite à l'article 39 alinéa 3 de la Constitution par renvoi à une loi organique adoptée le 15 avril 2009, constitue un instrument de rationalisation de la confection de la loi. Cette rationalisation présente un double visage. Sur le plan de la procédure législative, l'obligation d'étude d'impact est un instrument de parlementarisme rationalisé qui témoigne• de l'émergence d'un authentique droit gouvernemental, dont la méconnaissance peut aboutir à une sanction prononcée par le Conseil d'État, le Conseil constitutionnel et la Conférence des présidents de la première assemblée saisie d'un projet de loi. Sur le plan de l'écriture de la loi, l'obligation d'étude d'impact constitue un mécanisme de rationalisation substantielle, qui fixe des règles de méthode encadrant la composition des projets de loi. L'analyse de six ans de pratique révèle un phénomène d'appropriation progressive de l'obligation d'étude d'impact dans le cadre de l'élaboration de la loi. Cette appropriation concourt au rééquilibrage des rapports entre Gouvernement et Parlement et permet d'exercer une pression positive en faveur de l'amélioration de la qualité de la loi. Pour autant, l'ampleur de ces changements ne doit pas être surestimée et le mécanisme bénéficie encore d'importantes marges de progression.

  • Guillaume Baticle, Confronter la parole politique et le droit public , thèse en cours depuis 2024 

    Adrièle Jestin, Le contrôle politique exercé par le Sénat sous la Ve République, thèse en cours depuis 2022 en co-direction avec Benoît Mercuzot  

    Cette thèse a pour objet de combler un déficit dans la recherche juridique consacrée au Sénat, en s'attelant plus précisément à l'examen de la façon dont il exerce sa fonction de contrôle. Le premier objectif de cette thèse sera d'analyser la spécificité du positionnement institutionnel de la Seconde Chambre dans la mise en œuvre de cette fonction. En effet, si le Sénat n'a pas la faculté de renverser le Gouvernement, il a progressivement enrichi ses moyens de contrôle. De plus, de façon inédite depuis 2014, il est dominé par une majorité qui ne soutient pas le Gouvernement. Une telle configuration semble favoriser un usage intensif de certains moyens de contrôle à sa disposition, là où l'Assemblée nationale s'est plié, jusqu'à la dissolution de juin 2024, à la discipline majoritaire. Le second objectif de cette thèse sera d'étudier les incidences de ce contrôle sur le comportement des autorités contrôlées, mais aussi, par rétroaction, sur le Sénat lui-même qui aime à se présenter comme le seul véritable contre-pouvoir au Président de la République.

  • Natalia Prigol, Restrictions des libertés fondamentales des travailleurs dans les entreprises de tendance : étude comparative franco-Brésilienne, thèse soutenue en 2023 à Paris 1 sous la direction de David Capitant et Daniel Wunder Hachem, membres du jury : Marcia Carla Pereira Ribeiro (Rapp.), Pierre Bourdon  

    La recherche part du problème suivant : en France, les employeurs peuvent légitimement restreindre certains droits et libertés fondamentaux de leurs employés au motif que cela protégerait l'image morale et la crédibilité de l'organisation contre des actes contraires aux idéaux de l'entité. Cela signifie qu'un salarié français peut voir son droit à la liberté d'expression, par exemple, légitimement restreint par son employeur, à condition qu'il existe un motif valable et que la restriction soit légitime. C'est le cas des entreprises dites "de tendance", des entités créées dans le but de diffuser une certaine idéologie, comme les organisations religieuses qui font l'objet de cette recherche. Au Brésil, il n'existe aucune disposition légale en la matière et la législation, assez protectionniste en faveur de l'employé, limite l'action du pouvoir de l'employeur et donne du prestige à la jouissance ample des droits et libertés fondamentaux par les employés. A partir des deux réalités (française et brésilienne), le problème de la recherche consiste à vérifier l'applicabilité du concept étranger dans le système juridique interne, c'est-à-dire à déterminer si un employeur brésilien pourrait légitimement restreindre une liberté ou un droit fondamental de ses employés au motif de protéger la crédibilité de l'organisation. Deux hypothèses sont alors avancées. La première est que, bien qu'il n'existe pas de dispositions légales sur la possibilité de restreindre les droits fondamentaux des salariés au nom de l'employeur, il est possible pour un employeur de limiter l'exercice de certains droits fondamentaux de ses employés par l'exercice régulier de son pouvoir directif qui émane des droits à la libre initiative et à la libre association, également constitutionnels, à condition de respecter les critères de raisonnabilité et de proportionnalité. La deuxième hypothèse est que, en concluant pour l'applicabilité du concept étranger au Brésil, il serait possible d'exiger des employés qu'ils maintiennent un comportement à l'intérieur et à l'extérieur de l'institution en accord avec ses idéaux, assurant ainsi sa crédibilité et, par conséquent, sa perpétuation dans le temps et l'espace. La proposition présentée pour faire face au problème consiste en l'analyse de l'efficacité horizontale des droits fondamentaux, en la compréhension du concept de noyau essentiel et en l'application de la technique de pondération pour vérifier comment résoudre les problèmes juridiques qui, en principe, n'ont pas de réponse dans le texte légal. À tout moment, la recherche vise à comparer les deux réalités juridiques distinctes afin de détecter les points de proximité et de distance et, avec cela, de chercher une conclusion sur le thème, en choisissant la méthode contextualiste comparative qui a pour objectif d’analyser non seulement le texte de loi, mais aussi d'autres éléments de chaque réalité. Sur cette base et en utilisant la méthode de recherche déductive, la thèse défendue est que : (i) il est possible pour un employeur brésilien de restreindre les droits et libertés individuels fondamentaux de ses employés, en vue de protéger l'image morale et la crédibilité de la personne morale ; (ii) la limitation des droits fondamentaux ne peut cependant pas affecter le noyau essentiel de ces droits, de sorte que ce que l'employeur peut légitimement exiger est un comportement conforme à ses idées, et non un partage effectif des idéaux.