Sonia Desmoulin-Canselier

Chargé de recherche
Sociologie et sciences du droit.
Centre National de la Recherche Scientifique

Droit et Changement Social
Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne
  • THESE

    L'animal, entre science et droit, soutenue en 2005 à Paris 1 sous la direction de Catherine Labrusse-Riou

  • Sonia Desmoulin-Canselier, Marine Fleury, Lara Danguy des Déserts, Vivants contre vivant: [dossier], Éditions La Découverte, 2023, 92 p. 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Marie Gaille, Baptiste Moutaud (dir.), La stimulation cérébrale profonde, de l’innovation au soin: Les neurosciences cliniques à la lumière des sciences humaines et sociales, Herman et Cyberlibris, 2023, 368 p.  

    La 4e de couv. indique : "Cet ouvrage pluridisciplinaire propose le premier état des lieux en langue française des enjeux récents des neurosciences cliniques, étudiés à partir d’une technologie donnée : la stimulation cérébrale profonde. Soin innovant et outil de recherche expérimentale, geste chirurgical et implant cérébral, thérapie neurologique et psychiatrique, soin au long cours pour maladie chronique… la stimulation cérébrale profonde est tout cela. Sa complexité ne se résume ni à l’objet implanté dans le corps humain, ni aux gestes thérapeutiques permettant de le faire fonctionner : elle résulte de la combinaison de ces facettes, des relations nouées entre les différents acteurs de son développement – chercheurs, soignants, industriels, patients, familles, associations – et de l’intrication de différents types de normes – éthiques, juridiques et techniques. Réunissant les analyses d’historiens, juristes, philosophes, sociologues et anthropologues, ce collectif soulève une série de questions contemporaines majeures concernant les dynamiques d’innovation thérapeutique en neurosciences et leur régulation, les conceptions du soin et de la maladie, les transformations des relations entre recherche fondamentale, recherche clinique et soin, et le vécu des patients et de leur entourage."

    Sonia Desmoulin-Canselier, Daniel Le Metayer, Décider avec les algorithmes. Quelle place pour l’Homme, quelle place pour le droit ?: quelle place pour l'Homme, quelle place pour le droit ?, Dalloz, 2020, Les sens du droit ( essai ), 275 p. 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Franck Chauvin, Margo Bernelin, Thomas Lefèvre (dir.), Données massives, big data et santé publique, La Documentation française, 2020, 63 p. 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Stéphanie Lacour, Nathalie Hervé-Fournereau (dir.), De l'innovation à l'utilisation des nanomatériaux: Le cadre normatif des nanotubes de carbone, Larcier, 2012, Droit des technologies, 341 p. 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Guillaume Canselier (dir.), Les catégories ethno-raciales à l'ère des biotechnologies: droit, sciences et médecine face à la diversité humaine, Société de législation comparée, 2011, Collection de l'UMR de droit comparé de Paris, 170 p. 

    Sonia Desmoulin-Canselier, L'animal, entre science et droit, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2006, 771 p. 

  • Sonia Desmoulin-Canselier, « Les bonnes mœurs à l’aune des biotechnologies animales », in B. Boyer-Bévière, A. Cayol et E. Gaillard (coord.) (dir.), Transanimalisme - L’animal augmenté : entre utilités et protections, Mare & Martin, 2024 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Santé animale et Bien-être animal », in P. Serna, V. Le Ru, M. Mellah, B. Piazzesi (dir.), Dictionnaire critique des animaux, Champ Vallon, 2024, pp. 505-510 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Prendre soin des animaux pour prendre soin des hommes ? Accès à l’hébergement d’urgence et aux soins vétérinaires pour les personnes vulnérables propriétaires d’animaux », in B. Eyraud, A. Béal, P. Véron (dir.), Les difficultés d’accès au(x) droit(s) des personnes en situation de vulnérabilité, PUR, 2024 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Quel cadre normatif pour les systèmes automatisant les décisions médicales et les actes médicaux? », in S. Tirard, S. Desmoulin, G. Durand, K. Lejeune, M. Lemoine (dir.), Médecine personnalisée et données en grand nombre : enjeux d’une nouvelle pratique, Hermann, 2024 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Les mots du droit de l’animal », in O. Le Bot (dir.), O. Le Bot (dir.), Mutations contemporaines du droit de l’animal (Ed. Confluence des droits / DICS), Confluence des droits, 2023 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Tristan Berger, « Des nanoparticules dans nos assiettes », in N. De Grove-Valdeyron et M. Friant-Perrot (dir.), N. De Grove-Valdeyron et M. Friant-Perrot (dir.), Les 20 ans du Règlement sur la législation et la sécurité alimentaire dans l’Union européenne : Bilan et perspectives (Bruylant), Bruylant, 2023 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Fausses évidences et véritables questions : l’article 16-14 du Code civil », in V. Sagant, A.-S. de Lamarzelle (dir.), Les rencontres Droit et Neurosciences, IERDJ, 2023, pp. 34-39 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Les bonnes mœurs à l’aune des biotechnologies animales », B. Boyer-Bévière, A. Cayol et E. Gaillard (dir.), Transanimalisme - L’animal augmenté : entre utilités et protections (éditions Peter Lang), 2023 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Prendre soin des animaux pour prendre soin des hommes ? Accès à l’hébergement d’urgence et aux soins vétérinaires pour les personnes vulnérables propriétaires d’animaux », B. Eyraud, A. Béal et P. Véron (dir.), Les difficultés d’accès au(x) droit(s) des personnes en situation de vulnérabilité (PUR), 2023 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Qu’est-ce qu’une personne juridique et qu’est-ce qu’un sujet de droits ? Interrogations à propos de la qualification de personne non humaine pour des animaux », D. Fenouillet (dir.), Flexibles notions : La personne (éditions Panthéon-Assas, collection Colloques), 2023 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Quel cadre normatif pour les systèmes automatisant les décisions médicales et les actes médicaux ? », S. Tirard, S. Desmoulin, G. Durand, K. Lejeune et M. Lemoine (coord.), Médecine personnalisée et données en grand nombre : enjeux d’une nouvelle pratique (ed. Hermann), 2023 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Vers un traitement automatisé des libertés individuelles ? Algorithmes sanitaires et état d’urgence », M. Antonioli et F. Flipo (dir.), Critique de la raison automatique. Bêtise(s) et intelligence(s) de la numérisation du monde, Presses des Mines, collection Libres opinions, 2022 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « La santé mentale des travailleurs et l’organisation du travail à la lumière des travaux du Comité mixte OIT/OMS de la médecine du travail », F. Héas (dir.), Santé mentale et organisation du travail. Approche juridique et regards croisés, Dalloz, collection Thèmes et commentaires, 2022 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Lier la volonté par le consentement ? Réflexions à propos de l’automatisation d’un traitement neuromodulateur », F. Bellivier, L. Cadiet, C. Noiville et D. Truchet (dir.), Mélanges en l’honneur du Professeur Catherine Labrusse-Riou, IRS éditions, 2022 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Apports et limites de l'imagerie cérébrale en justice civile et administrative », Neurosciences et pratiques judiciaires. Actes du colloque pluridisciplinaire des 18 et 19 mai 2021, 2021   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Les objets connectés en santé animale. Enjeux d’un encadrement juridique », Animal & Santé, 2021 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Une personnalité technique et des droits naturels - ou comment les animaux et les intelligences artificielles révèlent les tensions inhérentes aux conceptions du sujet de droits et de la personne juridique », Humain/Non-Humain. Repenser l’intériorité du sujet de droit, 2021 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Le diable se cache-t-il dans les détails ? Réflexions à propos du traitement automatisé de données à caractère personnel “Datajust” », in Clavier, Jean-Pierre, Bucher, Charles-Edouard (dir.), L’algorithmisation de la justice, Larcier, 2020 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Ethical and Legal Issues in Deep Brain Stimulation: An overview », A. D’aloia & M.-C Errigo, Neuroscience and Law: complicated crossings and new perspectives, Springer ed., 2020 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « “Reading” mental competence in Brain images? Comparing the use of brain imaging in French and US civil jurisprudence », in A. D’aloia & M.-C Errigo, Neuroscience and Law: complicated crossings and new perspectives, Springer, 2020 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Baptiste Moutaud, « Une controverse dans la controverse ? Modèles animaux et expérimentation animale en stimulation cérébrale profonde », in Sonia Desmoulin-Canselier, Marie Gaille, Baptiste Moutaud (dir.), La stimulation cérébrale profonde, de l'innovation au soin. Les neurosciences cliniques à la lumière des sciences humaines et sociales, Hermann, 2019, pp. 55-80 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Marie Gaille, Baptiste Moutaud, « Introduction », in Sonia Desmoulin-Canselier, Marie Gaille, Baptiste Moutaud (dir.), La stimulation cérébrale profonde, de l'innovation au soin. Les neurosciences cliniques à la lumière des sciences humaines et sociales, Hermann, 2019, pp. 11-29   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Marie Gaille, Baptiste Moutaud, « Conclusion », in Sonia Desmoulin-Canselier, Marie Gaille, Baptiste Moutaud (dir.), La stimulation cérébrale profonde, de l'innovation au soin. Les neurosciences cliniques à la lumière des sciences humaines et sociales, Hermann, 2019, pp. 341-350 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Paul-Anthelme Adèle, « Santé », in François Collart Dutilleul, Valérie Pironon, Agathe Van Lang (dir.), Dictionnaire juridique des transitions écologiques (1e édition), Institut Universitaire Varenne, 2018, pp. 711-718 

    Sonia Desmoulin-Canselier, R. Larrere, « Le contexte social, éthique et juridique », in Le Neindre, P. and Dunier, M. and Larrère, R. (dir.), La conscience des animaux, Quae editions, 2018, pp. 14-17 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Preuve de la causalité et pathologies environnementales », in Gaille, M. (dir.), Pathologies environnementales. Identifier, comprendre, agir, CNRS Editions, 2018, pp. 275-309 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Le travail du droit en incertitude », in Soulet, M.-H. (dir.), Action et incertitude. Les épreuves de l'incertain, Schwabe Verlag, 2018, pp. 373-402 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Neurosciences et droit : quelles nouvelles frontières ? », in Clay, T. and Fauvarque-Cosson, B. and Renucci, F. (dir.), Actes des Etats généraux de la recherche sur le droit et la justice, LexisNexis, 2018, pp. 529-534 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Le bien-être animal : apparences trompeuses et opportunités », in Deguergue, M. and Torre-Schaub, M. (dir.), Le bien-être et le droit, Publications de la Sorbonne, 2016, pp. 133-145 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Un modèle animal pour un traitement neuro-chirurgical de troubles psychiatriques ? (Etude de cas B2 \textendash Recherches sur l'animal) », in Byk, Ch. (dir.), Manuel francophone d'étude de cas cliniques en bioéthique, Réseau international francophone de bioéthique, Eska, 2016, pp. 279-288 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Une chimère homme-animal comme modèle expérimental pour développer des vaccins contre les zoonoses ? (Etude de cas B1- Recherches sur les cellules souches, l'embryon, le føetus) », in BYK, Ch. (dir.), Manuel francophone d'étude de cas cliniques en bioéthique, Réseau international francophone de bioéthique, Eska, 2016, pp. 237-247 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Stéphanie Lacour, « Le droit à l'épreuve des nanotechnologies ou les nanotechnologies à l'épreuve du droit », in Philippe Houdy, Marcel Lahmani (dir.), NANOSCIENCES TOME 4 : NANOTOXICOLOGIE, NANOETHIQUE, Belin, 2010, pp. 17 

  • Sonia Desmoulin-Canselier, « Catégoriser le(s) vivant(s) ? », Délibérée, 2023, n°20, pp. 6-13 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Le droit à l'intégrité cérébrale : un nouveau droit de l'homme ? », La Semaine juridique. Édition générale, 2023, n°25, pp. 788-789   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Bien-être animal et alimentation : l’éthique en élevage par la grâce de la science ? », Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences , 2023   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Ninon Maillard, « Les frontières de l’animalité : changer de perspective ? », Revue semestrielle de droit animalier, 2023, n°2, pp. 251-268   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Ninon Maillard, « Réflexions sur la polysémie de la notion de soin(s) appliquée aux animaux », Revue semestrielle de droit animalier, 2023, pp. 255-274   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Sonia Desmoulin, Tristan Berger, « Régulation juridique et nanosciences », Nanosciences et nanotechnologies, 2022   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Danger sanitaire vs. Bien-être animal : les leçons de la gestion de la grippe aviaire », Revue semestrielle de droit animalier, 2022   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Neurotechnologies : un nouvel appel à légiférer », Dictionnaire permanent Bioéthique et biotechnologies , 2022   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Responsabilité vétérinaire : les contours de la faute », Revue semestrielle de droit animalier, 2022   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Introduction au dossier L'effectivité du droit de l'Union européenne au prisme du bien-être animal », Revue de l'Union européenne, 2021   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Bien-être animal: des difficultés révélatrices d'une véritable aporie ? », Revue de l'Union européenne, 2021   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « La construction d’un statut juridique cohérent pour l’animal ? », Journal du droit administratif, 2021   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Nouvelle loi de bioéthique et neurotechnologies », Dictionnaire permanent Santé, bioéthique, biotechnologies , 2021   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Nouvelle loi de bioéthique et Traitement algorithmique de données massives », Dictionnaire permanent Santé, bioéthique, biotechnologies , 2021   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Droit à la santé, nouvelles technologies et Covid19 : Réflexions sur l’accès aux médicaments et aux dispositifs médicaux en période d’urgence sanitaire », Les cahiers de Tesaco, 2021   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Etat d’urgence sanitaire et soins aux animaux : conséquences de l’état d’urgence sur la santé des animaux et la détermination des personnes en charge de leur maintien en bonne santé. A propos de CA saint-denis (la reunion), 7 mai 2020 (n° 20/00645) », Revue semestrielle de droit animalier, 2021 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Margo Bernelin, « L’intelligibilité des algorithmes dans les systèmes d'aide à la décision médicale », Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences , 2021, n°2, pp. 19-31   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « De quoi les zoonoses sont-elles le nom ? », Revue semestrielle de droit animalier, 2021   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Margo Bernelin, Thomas Lefèvre, « Données massives, Big data et santé publique », Actualité et dossier en santé publique, 2020, n°112 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « La stimulation cérébrale profonde », 2020  

    La stimulation cérébrale profonde (SCP) à haute fréquence permet de stimuler électriquement des zones précises du cerveau, principalement au niveau des ganglions de la base, au moyen d’électrodes implantées et reliées (par des fils passant sous le scalp et le long du cou) à un neurostimulateur, lui-même placé dans la cavité sous-claviculaire. Il s’agit d’une des innovations thérapeutiques les plus fameuses de ces quarante dernières années en neurologie. Elle se distingue par sa remarquable ef...

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Recension de Lucie Watrin, Les données scientifiques saisies par le droit, Fondation Varenne/Institut francophone pour la justice et la démocratie, octobre 2019, 476 p. », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2020, n°10 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Margo Bernelin, « Données massives et santé publique : quels enjeux pour les personnes ? », Actualité et dossier en santé publique, 2020, n°112, pp. 16-17   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « DBS: a compelling example for ethical and legal reflection—a French perspective on ethical and legal concerns about DBS », Monash Bioethics Review, 2020, n°1, pp. 15-34 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Les neurosciences dans le projet de loi bioéthique », Revue générale de droit médical, 2020, n°74, pp. 33-47 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Margo Bernelin, « Enjeux pour la santé publique du traitement des données massives », Actualité et dossier en santé publique, 2020, n°112, pp. 18-19   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « La stimulation cérébrale profonde : d’un traitement neurologique et psychiatrique à une transformation comportementale ? », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2020, n°11, pp. 79-96 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Diversité génétique et groupes humains dans la régulation bioéthique internationale :Lexique et valeurs des productions du Comité international de Bioéthique de l’UNESCO (1993-2005) », Critique Internationale, 2020, n°86, pp. 115-137 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Maladies transmissibles des animaux : quelles mesures de protection ? A propos de Cour de cassation, Chambre criminelle, du 3 décembre 2019, n° 18-85401, du 14 janvier 2020, n° 18-87014 et du 28 janvier 2020 n° 19-83205 ; CEDH, 12 fevrier 2020, Bio d’Ardennes c. Belgique, requête n° 44457/11 », Revue semestrielle de droit animalier, 2020 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Patient’s lived experience with DBS between medical research and care: some legal implications », Medicine, Health Care and Philosophy, 2019, n°3, pp. 375-386 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Baptiste Moutaud, « Animal Models and Animal Experimentation in the Development of Deep Brain Stimulation: From a Specific Controversy to a Multidimensional Debate », Frontiers in Neuroanatomy, 2019, n°51   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « La France à l’ère du neurodroit ? La neuro-imagerie dans le contentieux civil français », Droit & société : théorie et sciences sociales du droit. , 2019, n°101, pp. 117-135 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « L'évaluation des médicaments à l'ère de la médecine des données », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°06, p. 1043   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Daniel Le Métayer, « Algorithmic Decision Systems in the Health and Justice Sectors: Certification and Explanations for Algorithms in European and French Law », European Journal of Law and Technology, 2018, n°3   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Usages et interprétations judiciaires des images cérébrales », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°02, p. 343   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Alain Boissy, Emilie Bernard, Xavier Boivin, Ludovic Calandreau [et alii], « La conscience animale : une expertise scientifique collective de l'Inra »: Que sait-on aujourd’hui sur la conscience des animaux ?, La revue française de la recherche en viandes et produits carnés, 2017, p. 7     

    Sonia Desmoulin-Canselier, Paul-Anthelme Adèle, « Droit des dispositifs médicaux : vers une réforme ou un simple réaménagement ? », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°05, p. 930   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Des technologies émergentes et convergentes ? Un défi pour les juristes ! », Revue générale de droit médical, 2016, n°60, pp. 127-144 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « De la sensibilité à l'unicité : une nouvelle étape dans l'élaboration d'un statut sui generis pour l'animal ? », Recueil Dalloz, 2016, n°06, p. 360   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Sonia Canselier, « Les grands progrès de la protection animale en droit français et européen », 2015  

    La première loi postérieure à l’armistice dans le domaine de la protection animale pouvait paraître de mauvais augure. La loi n° 51-461 du 24 avril 1951 adoptée pour « compléter » la loi Grammont du 2 juillet 1850 relative aux mauvais traitements sur animaux domestiques crée une exception à son champ d’application en la rendant inapplicable aux courses de taureaux lorsqu’une tradition ininterrompue peut être invoquée. Pourtant, les soixante années qui suivent sont marquées par des évolutions ...

    Sonia Desmoulin-Canselier, Sonia Canselier, « Recherche et médecine  translationnelle  : questions juridiques à propos d’un programme de politique scientifique », 2015  

    La littérature grise des agences de recherche et des pouvoirs publics livre deux nouvelles expressions jumelles : la « recherche translationnelle » et « la médecine translationnelle ». Il s’agit des deux facettes d’une même réalité, ou plus exactement d’un même projet. Elles expriment la volonté de créer un continuum – voire un dispositif unique – menant de la recherche fondamentale aux soins courants en passant par la recherche clinique, par la veille sanitaire et l’évaluation des soins. La ...

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Du droit comme discours et comme dispositif », 2014  

    Quelle théorie du droit pour le xxie siècle ? La question pourra laisser perplexe. Quelques-uns s’étonneront de la temporalité que l’on voudrait ainsi supposer à des propositions qui n’ont pas vocation à la péremption. D’autres répondront que la réponse gît dans le positivisme au xxie comme au xxe siècle, même si des raffinements peuvent être apportés à l’œuvre d’Hans Kelsen. La majorité des juristes français, si elle osait la franchise, énoncerait probablement que le temps n’est plus à théor...

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Le traitement de la maladie de Parkinson et la responsabilité du fait des médicaments », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2013, n°03, p. 476   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Les intelligences non humaines et le droit Observations à partir de l'intelligence animale et de l'intelligence artificielle », Archives de philosophie du droit, 2012, pp. 65-87     

    Sonia Desmoulin-Canselier, Stéphanie Lacour, « La définition des nanomatériaux au cœur de l'actualité », Revue de synthèse annuelle de l'OMNT, 2012 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « La réforme de la médecine du travail à la lumière des risques collectifs et incertains », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2010, n°04, p. 604   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Stéphanie Lacour, « Réglementation du risque chimique, nanoparticules et nanomatériaux », Dossiers de l'OMNT, 2008, p. 10 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Human Embryo, Animal Embryo, Chimerical Embryo : What Legal Status in French law ? », Journal of Bi-Jural Studies, 2008, p. - 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Protection des animaux et condition juridique de l'animal en droit français », Revue Interdisciplinaire d'Etudes Juridiques, 2007, n°200657, pp. 37-75 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « La vente de médicaments vétérinaires au détail, ou les affres d'une législation méconnue », Gazette du Palais, 2006, pp. 62-65 

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Lutte contre le dopage et encadrement médicalisé des activités sportives. Remarques à propos de la loi n°2006-405 du 5 avril 2006 », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2006, n°5, pp. 852-864 

  • Sonia Desmoulin-Canselier, Sonia Desmoulin, Les données scientifiques saisies par le droit, PUP, 2020  

    Comment résoudre un problème sans s’appuyer sur des éléments connus ? Comment prendre une décision sans être informé des faits en cause ? Comment découvrir de nouvelles possibilités d’agir sans explorer le réel ? Répondre à ces questions conduit à prendre conscience du caractère déterminant des « données » pour l’élaboration des solutions, des règles et des décisions. Les « données » – ces éléments tenus pour acquis sans lesquels il n’est pas possible de raisonner, ni de construire – sont néc...

  • Sonia Desmoulin-Canselier, Franck Héas, Paul-Anthelme Adèle, Marie Baudel, Marion del Sol [et alii], Organisation du travail et santé mentale: Orga-SEN, 2022, 468 p.   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Paul-Anthelme Adèle, Santé publique et santé au travail : une évidente proximité substantielle mais des difficultés institutionnelles structurelles, chapitre du Rapport final du Projet OrgaSen : Organisation du travail et santé mentale, 2022 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Paul-Anthelme Adèle, Les impacts de l’organisation du travail sur la santé mentale des salariés et l’articulation entre santé au travail et santé publique selon les médecins du travail : Synthèse d’un questionnaire adressé aux médecins du travail, Chapitre du Rapport final du Projet OrgaSen : Organisation du travail et santé mentale, 2022 

    Sonia Desmoulin-Canselier, Pierre Le Neindre, Emilie Bernard, Alain Boissy, Xavier Boivin [et alii], Animal consciousness, John Wiley Sons Ltd, 2017, 165 p.   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Emilie Bernard, Alain Boissy, Xavier Boivin, Ludovic Calandreau [et alii], La conscience animale. Résumé de l'expertise scientifique collective. Résumé, Inra - DEPE, 2017, 8 p.   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Emilie Bernard, Alain Boissy, Xavier Boivin, Ludovic Calandreau [et alii], Animal consciousness. Summary of the multidisciplinary assesment: Summary, Inra - DEPE, 2017, 8 p.   

  • Sonia Desmoulin-Canselier, Margo Bernelin, Sophie Paricard, Daniel Vigneau, « Loi de bioéthique du 2 août 2021 : Une nouvelle ère, de nouveaux repères », Éditions législatives, 2021 

  • Sonia Desmoulin-Canselier, Alex Boutin, Lucie Lévêque, « On Legal and Ethical Challenges of Automatic Facial Expression Recognition: An Exploratory Study », ACM International Conference on Interactive Media Experiences (IMX), Nantes, le 12 juin 2023   

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Droit et neurosciences », le 18 octobre 2022  

    Rencontres organisées au Tribunal judiciaire de Lyon par l’Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice (IERDJ)

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Judex non calculat ? », le 15 mars 2021  

    Organisée dans le cadre du cycle "L'Arsenal du juriste" sous la direction de Florence Bellivier, Pr. à l'Univ. Paris Nanterre et Rainer Maria Kiesow, Directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Les neurosciences de l’expérimentation à la clinique », le 23 novembre 2017  

    Colloque International final du programme ANR NormaStim

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Médecine personnalisée et données en grand nombre », le 01 juin 2017  

    Programme hébergé par la MSH Ange Guépin

    Sonia Desmoulin-Canselier, « Scientific approximation and ethno-racial categories in French Jurisprudence: an ambivalent situation », Quantifying Race: How Politics, Economics, and Medical Myopia Drive Color-Coded Data , Hermance Switzerland (CH), le 15 juin 2015   

    Sonia Desmoulin-Canselier, Stéphanie Lacour, « Sommes-nous juridiquement préparés pour faire face aux nanotechnologies ? », Sommes-nous juridiquement préparés pour faire face aux nanotechnologies ?, Toulouse, le 26 mars 2008 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Laure Thomasset, La neuroéthique saisie par le droit : contribution à l'élaboration d'un droit des neurotechnologies, thèse soutenue en 2021 à Paris 1 sous la direction de Muriel Fabre-Magnan, membres du jury : Dominique Fenouillet (Rapp.), Jean-René Binet (Rapp.), Hervé Chneiweiss  

    Née dans les années 2000 pour répondre à une inquiétude éthique grandissante provoquée par les avancées neuroscientifiques, la neuroéthique s’entend comme une réflexion éthique spécifique aux neurosciences. Saisie par le droit depuis la loi de bioéthique du 7 juillet 2011, elle a intégré la sphère juridique sous la forme d 'un régime spécial : le droit des neurotechnologies. Parce que celui-ci relève indéniablement du droit de la bioéthique, la prise en compte du risque sanitaire générée par ces technologies a été une évidence. A l’examen pourtant, la justification de la création de règles spécifiques pour les techniques neuroscientifiques réside d’abord et avant tout dans la présence d’un risque d’une autre nature : le risque comportemental. Curieusement, celui-ci n’a été que peu pris en considération dans ses différents aspects par le législateur. Partant de ce constat, l'objet de cette thèse est d’apporter une contribution à l’élaboration de ce régime spécial, en tentant d’intégrer davantage les enjeux du risque comportemental dans le corps des règles juridiques, sans que l’attention portée au risque sanitaire en souffre par la même occasion. En ce sens, les mesures sont proposées pour chaque famille de neurotechnologies. Concernant les techniques d’imagerie cérébrale, il s’agit de restreindre les finalités autorisées et de corriger les modalités du consentement. Concernant les techniques de neuromodulation, il s’agir de limiter les finalités d’utilisation et de réaménager les règles de la responsabilité.

    Marie Penavayre, Enjeux épistémologiques de l'usage judiciaire des neurosciences : une analyse du pouvoir explicatif de la neurocriminologie, thèse soutenue en 2020 à Bordeaux sous la direction de Pascal Duris et Thomas Boraud, membres du jury : Marie Gaille (Rapp.), Céline Cherici (Rapp.), Cédric Brun, Steeves Demazeux et Luc Faucher  

    Ce travail de thèse propose une analyse épistémologique des études publiées dans le domaine de la neurocriminologie, vaste programme de recherche mené dans l’objectif de redéfinir le problème de la criminalité en termes neurobiologiques, et qui vise à isoler les spécificités cérébrales des individus représentant une menace pour la société. L’objectif principal est d’évaluer la légitimité scientifique des ambitions annoncées par les neurocriminologues, c’est-à-dire de déterminer si leurs résultats garantissent une explication pertinente pour apprécier la dangerosité d’un individu. Il s’agit à la fois de s’interroger sur la possibilité empirique d’une explication neurobiologique du comportement criminel, et de déterminer si l’on peut donner un sens à l’ambition de fonder l’évaluation du risque de récidive sur des critères neurobiologiques.Le premier niveau d’analyse propose une reconstruction historique de la neurocriminologie, depuis les premières études électroencéphalographiques (EEG) démontrant un lien entre la présence d’anomalies cérébrales et la manifestation d’un comportement antisocial. À partir d’une analyse conceptuelle et méthodologique de la littérature publiée depuis le début des années 1940, nous montrons que ce programme de recherche est entièrement structuré autour d’une logique neuro-interventionniste qui vise à promouvoir une stratégie de pathologisation et de médicalisation du criminel. Le principal obstacle épistémologique réside dans le fait que cette logique contraint la construction du modèle explicatif au prix d’une série de pétitions de principe : les finalités poursuivies par les neurocriminologues introduisent un biais systématique dans la construction des modèles expérimentaux et dans l’interprétation des données recueillies chez les criminels. Tout au long du développement de la neurocriminologie, on voit s’opérer la construction anthropologique d’un criminel d’autant plus dangereux que son cerveau est "monstrueux". Ce modèle explicatif vise à fixer les termes d’une dangerosité accessible à une intervention neuroscientifique, en réduisant la figure de l’individu dangereux à un "cerveau à corriger" : un cerveau "défectueux" mais surtout rectifiable, qui encourage l’idée selon laquelle il serait possible de traiter le problème de la criminalité en corrigeant le cerveau des criminels.Le second niveau d’analyse propose de resituer le projet neurocriminologique dans l’histoire de la phrénologie et de l’anthropologie criminelle du XIXe siècle. Si la neurocriminologie s’efforce de défendre le caractère inédit de ses recherches et de dissimuler les stigmates de son long héritage, l’analyse conceptuelle et méthodologique de la littérature montre qu’elle est condamnée à réactualiser des présupposés hérités de l’organologie de Franz-Joseph Gall et de la criminologie positive de Cesare Lombroso. Les thèses de Gall et Lombroso imprègnent toutes les étapes de la construction des études : des stratégies de recherche privilégiées par les neurocriminologues jusqu’aux concepts mobilisés dans l’interprétation des données, en passant par les présupposés qui sous-tendent chacun des choix méthodologiques opérés. Cette analyse permet en particulier de déconstruire le double discours de la neurocriminologie, laquelle se défend de négliger l’influence des facteurs socio-environnementaux dans le développement de la criminalité, tout en cherchant à confirmer un modèle préformationniste admis au préalable. L’interprétation des données recueillies chez les criminels vise à montrer que leur dangerosité s’exprime au travers d’une potentialité préexistante, d’un état cérébral porteur d’une anomalie particulière, et qui détermine toutes les conditions d’émergence du comportement criminel. Il en résulte une démarche parfaitement circulaire, condamnée à produire des biais de confirmation en vue de promouvoir les finalités poursuivies par les chercheurs, sans fournir aucune explication des phénomènes psychologiques étudiés.