Fabienne Labelle

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit, d'Economie et des Sciences Sociales

Institut de recherche juridique interdisciplinaire François Rabelais
  • THESE

    La société, technique d'organisation du patrimoine, soutenue en 2003 à Rennes 1 sous la direction de Estelle Scholastique, membres du jury : Xavier Boucobza, Marc Nicod, Alexis Constantin et Anne Karm   

  • Fabienne Labelle (dir.), Les droits du conjoint survivant: bilan et perspectives, Dalloz et Lefebvre-Dalloz, 2023, Thèmes et commentaires ( Actes ), 175 p.   

    Il y a vingt ans, le droit des successions connaissait une évolution considérable avec la loi n° 2001-1135 du 3 décembre 2001 relative aux droits du conjoint survivant et des enfants adultérins et modernisant diverses dispositions de droit successoral. Pour le conjoint survivant, de grands progrès en étaient résultés, grâce à une revalorisation de sa vocation successorale légale d'une part, et grâce à la création de droits complémentaires : des droits au logement et un droit à la pension d'autre part. Cependant, si un premier bilan avait été dressé en 2011, se félicitant des objectifs pleinement atteints de la loi, louant des dispositions équilibrées et efficaces, il restait permis de s'interroger, à l'issue de ces deux décennies de mise en oeuvre, sur les difficultés rencontrées, les remises en cause pressenties et les évolutions proposées. Cet ouvrage offre ainsi un nouveau bilan et de nouvelles perspectives sur la loi du 3 décembre 2001, en regroupant les contributions d'auteurs reconnus et passionnés, présents lors du colloque s'étant tenu le 3 décembre 2021 à l'initiative de l'IRJI François Rabelais (EA 7496) et du CEJESCO (EA 4693).

    Fabienne Labelle, Isabelle Hannequart, Abdelkhaleq Berramdane, Loïc Bienassis, Mathilde Collin-Demumieux [et alii], Les lois de la table: le droit du patrimoine alimentaire, Presses universitaires François-Rabelais et OpenEdition, 2022, Table des Hommes  

    Se nourrir, manger, manger du bon et bien manger, ces actes de la vie quotidienne sont des actes juridiques. Le droit a son propre langage pour nous parler des lois de l'alimentation. Cependant, il ne livre aucune définition du patrimoine alimentaire, notion partagée par bien d'autres disciplines voisines. Les lois de la table font écho à notre culture, au repas gastronomique des Français, et se manifestent aussi par les nombreux labels de la propriété intellectuelle. Des ingrédients de patrimoine alimentaire se repèrent dans les différents domaines du droit selon des processus de patrimonialisation aux fondements bien différents. Patrimoine joyeux assurément, le patrimoine alimentaire se doit-il d'être un patrimoine vertueux répondant à l'exigence sociétale grandissante d'une qualité patrimoniale par la considération de l'environnement, de la biodiversité, de la santé, des animaux, des préférences collectives, des droits humains ? Dans quelle mesure le patrimoine alimentaire peut-il s'accommoder de la protection des brevets ou des marques ? Le patrimoine alimentaire requiert la protection juridique. Mais la protection ne se fonde pas forcément sur une intention et une finalité patrimoniales. Trop gras, trop salé… trop réglementé ?! Le droit ne doit pas non plus tuer dans l'œuf le patrimoine alimentaire, mais tracer les contours d'un nouveau droit de synthèse, le droit au patrimoine alimentaire, au cœur de la diversité culturelle, elle-même patrimoine commun de l'humanité

    Fabienne Labelle, Fabienne Labelle-Pichevin (dir.), L’influence des convictions sur la gestion de patrimoine. Regards pluridisciplinaires.: regards pluridisciplinaires, Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie, 2021, Colloques & essais, 275 p.  

    Gérer son patrimoine consiste à arbitrer des choix en vue de la réalisation d'objectifs variés. Toute stratégie patrimoniale poursuit donc une ou plusieurs finalités. Les besoins exprimés par les particuliers ne traduisent pas que des préoccupations strictement individualistes. De la charité aux investissements dans la finance verte, les questions sociétales qu'ils soumettent aujourd'hui à leurs conseillers mettent à jour le rôle joué depuis toujours par les convictions dans l'exercice de leurs choix. De l'ordre de l'intime, quelle influence les convictions ont-elles sur la gestion de patrimoine ? Peuvent-elles se concrétiser par une modification profonde des pratiques patrimoniales ? Font-elles émerger de nouvelles techniques et normes juridiques ? Ébranlent-elles les logiques fiscales ? Bouleversent-elles la finance et l'allocation des ressources dans l'économie ? Alors que la fonction de l’entreprise évolue sous l’égide de la RSE et de la loi Pacte, alors que la Cour des comptes invite à mieux encadrer le dispositif du mécénat, alors que le financement devient tantôt participatif durable, les convictions sont amenées à faire évoluer la gestion de patrimoine. L’étude des opérations patrimoniales et des investissements de conviction permet de révéler tant leurs forces que leurs faiblesses et confirme leur influence. Parmi les préoccupations les plus couramment exprimées, il en a été retenu trois particulièrement d’actualité : la contribution à l’innovation entrepreneuriale, la sauvegarde des biens communs et le soutien aux évolutions sociales et environnementales. Face aux menaces qui pèsent tant dans les rapports privés que dans la société, la gestion de patrimoine « de convictions » montre une formidable résistance et fait preuve de son efficience. L'éthique et la responsabilité de la démarche se dessinent en filigrane et constituent à la fois la justification de son opportunité et la source de sa force. Les enseignants-chercheurs de différentes disciplines et praticiens ayant contribué à cet ouvrage ont ainsi pu mettre en lumière la réalité et la pertinence du sujet qui, non content de bouleverser la gestion de patrimoine, fait évoluer nos systèmes législatifs et économiques.

    Fabienne Labelle, Alexandre Deroche, Abdelkhaleq Berramdane, Fabienne Labelle-Pichevin (dir.), La transmission de l’entreprise viti-vinicole.: actes du colloque SEPAGE de Tours, 15 novembre 2019, LexisNexis, 2020, 126 p.  

    Le projet de recherche pluridisciplinaire « SEPAGE », financé par la région Centre-Val de Loire, a permis d’explorer près de quarante récits de trajectoires et de pratiques viticoles, notamment au travers de la complexe question de la transmission de l’entreprise viticole. Sous l’angle juridique, une telle étude apporte assurément une meilleure connaissance de la filière vitivinicole et de ses enjeux. Elle permet également de découvrir, voire de proposer, le développement d’outils pouvant bénéficier directement aux professionnels concernés. Fort de cette ambition, cet ouvrage rassemble les actes du colloque qui s’est déroulé à Tours le 15 novembre 2019 réunissant de nombreux juristes spécialistes des questions viticoles. Après une introduction rapportant les résultats de l’enquête de terrain menée auprès des viticulteurs de la région Centre-Val de Loire, une première partie est consacrée aux aspects privés de la transmission, tandis que la seconde aborde les aspects publics. Aux contributions académiques s’ajoutent celles de praticiens régionaux. L’ensemble présente non seulement une riche synthèse de l’état de notre droit positif et de l’évolution des pratiques en matière de transmission de l’exploitation viticole, mais encore des moyens de pérenniser ce patrimoine et cet outil de travail au cœur de nos régions.

    Fabienne Labelle, Damien Thierry (dir.), Droit des sites et sols pollués, Bilan et perspectives.: bilans et perspectives, l'Harmattan, 2018, Le droit aujourd'hui, 286 p. 

    Fabienne Labelle, Fabienne Labelle-Pichevin, Estelle Scholastique, La société, technique d'organisation du patrimoine,, 2003, 620 p.  

    La société est une technique au service d'objectifs patrimoniaux désormais primordiaux. Elle répond à ces préoccupations patrimoniales, car elle est une véritable organisation : elle agence pour procurer un meilleur état au patrimoine. En premier lieu, la société structure le patrimoine à deux niveaux. En externe, le patrimoine est regardé dans sa globalité. La technique sociétaire réalise une séparation des éléments patrimoniaux à affecter. Elle permet alors de les isoler, le plus souvent dans une optique de protection. En interne, le patrimoine est regardé dans sa composition. La société modifie son mode d'administration. Après la réalisation d'apports, le titulaire du patrimoine dispose d'un nouveau mode de détention qui diffère de la propriété initiale. Le pouvoir ainsi obtenu favorise la transmission du patrimoine. En second lieu, ces nouveaux aménagements valorisent le patrimoine de deux manière. Directement, la société favorise sa croissance. Les nouvelles formes le représentant stimulent son développement. La société permet ainsi de se constituer un patrimoine ex nihilo en opérant une patrimonialisation de la force de travail. Elle est également un mode de fructification du patrimoine. Indirectement, le patrimoine est valorisé, quand la société optimise sa situation par rapport aux contributions fiscales. Elle ménage une paix fiscale aux revenus du patrimoine et des économies fiscales aux valeurs du patrimoine. Ces effets secondaires valorisants de la structuration sont autant recherchés que l'aménagement effectué par la société. Cet emploi a toutefois un effet pervers : l'activité économique de la société peut être entravée lorsque la finalité principale devient patrimoniale. La technique perd alors tout intérêt : le tassement de l'activité freine l'enrichissement. Une hiérarchie des priorités s'impose. En réalité, la société doit rester plus qu'une technique et affirmer sa personnalité juridique au service de son activité et de son propre patrimoine.

  • Fabienne Labelle, « Les techniques de droit privé mobilisées par les acteurs publics pour la préservation des milieux naturels. Quelle place pour l’obligation réelle environnementale ? », in Presses Universitaires de Rennes (dir.), In L’action publique foncière en faveur de la préservation des milieux, sous la direction de A. Montagut et Y. Montouroy, 2022 

    Fabienne Labelle, « La gestion des risques environnementaux lors de la transmission de l’entreprise viticole : le cas des effluents viticoles. », In La vigne, le vin et le droit : du local au global, mélanges en l’honneur de Robert Tinlot, sous la direction de C. Lebel, Y Juban, T. Georgopoulos, Mare et Martin,, 2021 

    Fabienne Labelle, « Le financement familial de l'innovation entrepreneuriale : love-money, convictions et précautions », in L'influence des convictions sur la gestion de patrimoine, regards pluridisciplinaires. (sous dir. F. Labelle), collection "colloques et essais" IFJD, LGDJ,, 2021 

    Fabienne Labelle, « Patrimoine alimentaire et propriété intellectuelle », In les lois de la table : le droit du patrimoine alimentaire, sous la direction d’I. Hannequart, PUFR,, 2020 

    Fabienne Labelle, « L’organisation juridique et transmission des exploitations viti-vinicoles en région Centre- Val de Loire. », In La transmission des entreprises viti-vinicoles (dir. F. Labelle et A. Deroche), Lexisnexis,, 2020 

    Fabienne Labelle, « Le contrat de droit privé comme instrument de prévention de la pollution des sols. », in Droit des sites et sols pollués, Bilan et perspectives, L’harmattan, 2018 

    Fabienne Labelle, « Le statut de l'exploitant agricole français au regard des immeubles ruraux Status rolnika francuskiego w odniesieniu do nieruchomosci rolnych », in Nieruchomosci rolne w praktyce notarialnej (redakcja naulowa : Pawel Kziesak et Joanna Milolajcsuk, wolters kluwer), 2017 

  • Fabienne Labelle, Cécile Anger, « Les outils de patrimonialisation des biens culturels - Focus sur la marque et le droit sur l'image des domaines nationaux », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, Éditions Dalloz , 2025, n°01, p. 35  

    Fabienne Labelle, « Bail rural : conditions d'association d'un descendant en qualité de copreneur », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, Éditions du Moniteur des travaux publics et du bâtiment - Dalloz , 2024, n°12, p. 888  

    Fabienne Labelle, « Immeuble indivis des concubins et indemnisation au titre de son financement : nouvelle méthode de calcul ? », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, Éditions du Moniteur des travaux publics et du bâtiment - Dalloz , 2024, n°10, p. 719  

    Fabienne Labelle, « Pratique notariale du droit international privé patrimonial de la famille », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2024, n°3, p. 531  

    Fabienne Labelle, « Le notariat au cœur du peuple et de la normativité européenne et internationale : l'exemple ukrainien », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2024, n°3, p. 532  

    Fabienne Labelle, Alina Goncharova, « Dévolution successorale et réserve héréditaire : comparaison entre la France et l'Ukraine », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2024, n°3, p. 573  

    Fabienne Labelle, Alina Goncharova, « Le testament, outil de planification de la succession internationale », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2024, n°3, p. 589  

    Fabienne Labelle, « ICPE : le périmètre de l’obligation d’information environnementale s’élargit. Commentaire sous civ. 3è, 21 septembre 2022 n° 21-21.933 », Dalloz Actualité, Dalloz, 2022 

    Fabienne Labelle, « Algues toxiques, dol et vice caché. Commentaire sous civ 3è, 15 juin 2022, n° 21-13.286 », Dalloz Actualité, Dalloz, 2022 

    Fabienne Labelle, « ICPE, cessation d’activité, remise en état et changement d’usage : qui paie quoi ? Commentaire sous civ 3è 29 juin 2022, n° 21-17.502 », Dalloz Actualité, Dalloz, 2022 

    Fabienne Labelle, « Transmission familiale d’un immeuble professionnel et organisation sociétaire au profit de concubins », Solution Notaire Hebdo, Francis Lefebvre, 2022, n°28 

    Fabienne Labelle, « Point de départ de la prescription de l'action contre l'associé d'une société civile immobilière », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, Éditions du Moniteur des travaux publics et du bâtiment - Dalloz , 2022, n°06, p. 463  

    Fabienne Labelle, « Art de la méthode ou homme de l’art ? Rappels utiles de rédaction notariale en vente d'immeuble. », Solution Notaire Hebdo, Francis Lefebvre, 2022 

    Fabienne Labelle, « Aléa climatique et baux viticoles. L’exemple des tours antigel. », Revue de droit rural, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2022 

    Fabienne Labelle, « Enjeux sociaux et environnementaux et SCI : quelles incidences sur le devoir de conseil ? », Solution Notaire Hebdo, Francis Lefebvre, 2022 

    Fabienne Labelle, « La protection environnementale du domaine viticole. », Open Wine Law, , 2021 

    Fabienne Labelle, « L'information environnementale portant sur le logement », Revue juridique de l'environnement, Société française pour le droit de l'environnement (SFDE) , 2020 

    Fabienne Labelle, « La nouvelle assiette de l'impôt sur la fortune : l'immobilier détenu. », Lexbase Hebdo, Lexbase, 2019 

    Fabienne Labelle, « L'organisation patrimoniale de la cohabitation à titre gratuit », Actualité juridique Famille, Dalloz , 2018, n°09, p. 440  

    Fabienne Labelle, « L’immobilier de l’entreprise viti-vinicole », Revue de jurisprudence commerciale. Ancien journal des agréés, Revue de jurisprudence commerciale - SEJEFFE - Transactive - Éditions juridiques Lexbase , 2018 

    Fabienne Labelle, « Les servitudes privées collectives, aperçu général. », Les Cahiers du GRIDAUH. Série Droit de l'urbanisme, GRIDAUH (Groupement de recherche sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat) , 2016 

    Fabienne Labelle, « L'obligation d'information environnementale dans la vente d'immeuble », Revue de la Recherche Juridique - Droit prospectif, Presses Universitaires d'Aix-Marseille (PUAM) , 2015 

    Fabienne Labelle, « Le testament transfrontalier », Revue fiscale du patrimoine, LexisNexis , 2015 

    Fabienne Labelle, « L'efficacité du mandat à effet posthume portant sur l'entreprise », Les Petites Affiches, Petites affiches , 2015 

    Fabienne Labelle, « L'imputation des libéralités faites au conjoint survivant sur ses droits légaux : Quelle place pour la volonté du disposant ? », La semaine juridique. Notariale et immobilière, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur , 2014 

    Fabienne Labelle, « La nouvelle notoriété. », Revue juridique de l'Ouest , Centre de recherche juridique et judiciaire de l'Ouest (CRJO). IODE (UMR CNRS 6262) , 2003 

  • Fabienne Labelle, Obligation de remise en état de l’exploitant d’une ICPE cessant son activité, commentaire sous civ-3e-11-mai-2022-fs-b-n° 21-16348., 2022 

    Fabienne Labelle, L’organisation sociétaire au service de la pérennité de l’entreprise. Favoriser la bonne intelligence In In La pérennité de l’entreprise, sous la direction de F. Juredieu et G. Bargain, Lexisnexis, 2022 

    Fabienne Labelle, Clause de pollution, délivrance conforme et garantie des vices cachés (commentaire sous Cass. civ.3è 30 septembre 2021, n° 20.15-354), Dalloz, 2021 

    Fabienne Labelle, SCI : responsabilité pour fautes de gestion et quitus de l’assemblée des associés (commentaire cass. civ 3e, 27 mai 2021, n° 19 16 716), Dalloz, 2021 

    Fabienne Labelle, SCCV en liquidation, redressement fiscal et préjudice personnel de l’associé (commentaire commentaire sous Cass. civ 3e, 12 mai 2021, n° 19 13 942), Dalloz, 2021 

    Fabienne Labelle, Commentaires de la décision n° 2018-737 QPC du 5 octobre 2018 et de la décision n° 2018-740 QPC du 19 octobre 2018., Journaux judiciaires associés, 2019 

    Fabienne Labelle, La prise en compte de l'industrie personnelle lors de la liquidation des régimes matrimoniaux, 2014 

  • Fabienne Labelle, « Gestion et transmission de patrimoine dans un contexte franco-portugais », le 05 décembre 2024  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Alina Goncharova, LE STUDIUM guest Researcher, Fabienne Labelle & Audrey Damiens, Institut de Recherche Juridique Interdisciplinaire François-Rabelais UR 7496 / Université de Tours.

    Fabienne Labelle, « Ethique, confiance et santé », le 07 novembre 2024  

    Journée d’étude organisée par l'IRJI, Université de Tours sous la direction scientifique de Audrey Damiens, Maître de conférences en droit privé à l'IRJI avec Jimmy Bordarie, Maître de conférences en psychologie sociale

    Fabienne Labelle, « Vulnérabilité et entreprise », le 10 novembre 2023  

    Colloque organisé par Sabrina Le Normand-Caillère, MCF HDR, à l’Université d’Orléans et Stéphanie Mauclair, MCF HDR, à l’Université d’Orléans, membres du CRJP. Le colloque fait suite au projet “La vulnérabilité et l’entreprise“, financé en 2021 dans le cadre de l’Appel à projets récurrent de la MSH Val de Loire.

    Fabienne Labelle, « La nouvelle entreprise individuelle », le 05 octobre 2023  

    Conférence organisée sous la direction scientifique de Brigitte Lotti, enseignant-chercheur, Université Bretagne sud, membre du laboratoire de recherche en sciences juridiques Lab-LEX (UR 7480).

    Fabienne Labelle, « Adoption et protection de l'enfant », le 02 mars 2023  

    Colloque organisé dans le cadre du programme de recherche PHC (Partenariat Hubert Curien) par l'IRJI, Université de Tours sous la responsabilité scientifique de Fabienne Labelle et Katarzyna Pfeifer-Chomiczewska, Copilotes du programme Polonium 2022-2023

    Fabienne Labelle, « Pratique notariale du droit international privé », le 06 janvier 2023  

    Organisé par la MSH Val de loire, Université de Tours sous la direction scientifique de Alina Goncharova et Fabienne Labelle

    Fabienne Labelle, « Droit et Pardon », le 01 décembre 2022  

    Colloque organisé sous la direction scientifique d'Elise Lhéritier et du Laboratoire de recherche en droit Lab-LEX

    Fabienne Labelle, « Droit, Territoires, Terroirs & Gastronomie en France et au Japon », le 19 mai 2022  

    Organisé par l'IRJI Rabelais, Université de Tours avec le soutien et la participation de la Cité internationale de la Gastronomie en Val de Loire et en partenariat avec l’IEHCA

    Fabienne Labelle, « L’adoption en France et en Pologne : analyse comparée des cadres normatifs nationaux », le 28 avril 2022  

    Organisé par l'IRJI Rabelais dans le cadre du programme de recherche PHC (Partenariat Hubert Curien) Polonium 2022-2023 Université de Tours et Université de Łódź "Perspectives européennes de l’adoption : des droits de l’enfant au droit à l’enfant ? Illustration des droits français et polonais"

    Fabienne Labelle, « L'aléa climatique en droit vitivinicole : focus sur le vignoble charentais », le 01 avril 2022  

    Journée organisée par l'IDP et le Centre d'Etudes et de COopération Juridique Interdisciplinaire (CECOJI) avec les étudiants du M2 Droit gestion et commerce des spiritueux/M2 Commerce international des spiritueux de l'Université de Poitiers

    Fabienne Labelle, « Les 20 ans de la loi du 3 décembre 2001 réformant le droit des successions », le 03 décembre 2021  

    Organisé par l'IRJI François-Rabelais (Institut de Recherche Juridique Interdisciplinaire - EA 7496) et le CEJESCO, sous la direction de Fabienne Labelle, Maître de conférences à l’Université de Tours et Jérémy Houssier, Professeur à l’Université de Reims

    Fabienne Labelle, « La pérennité de l'entreprise », le 02 avril 2021  

    Organisé par l'IRJI François-Rabelais (EA 7496), Université de Tours sous la direction de Gwenola Bargain et Franck Juredieu

    Fabienne Labelle, « Fiscalité & Vin », le 19 mars 2021  

    Colloque organisé par les étudiants du Master 2 Droit des Affaires et Fiscalité Orléans de Université d’Orléans, en partenariat avec les étudiants du M2 Droit de la Vigne et du Vin (Intermillésimes Bordeaux – L’Association du M2 Droit de la Vigne et du Vin) de Université de Bordeaux, et l’Association Association Act In Juris.

    Fabienne Labelle, « Avoir des convictions, quel impact sur la gestion de patrimoine aujourd'hui ? », le 13 mars 2020  

    Organisée par le Master Droit du Patrimoine, Faculté de droit de l’Université de Tours

    Fabienne Labelle, « Atteintes à l’environnement et santé : approches juridiques et enjeux transdisciplinaires », le 21 novembre 2019  

    Colloque organisé sous la direction de Farida Arhab-Girardin, Christel Cournil, Fabienne Labelle, et Damien Thierry.

    Fabienne Labelle, « La transmission des exploitations viti-vinicoles », le 15 novembre 2019  

    Colloque organisé sous la direction de Abdelkhaleq Berramdane, Professeur Émérite de l’Université de Tours, Alexandre Deroche, Professeur à l’Université de Tours et Fabienne Labelle, Maître de conférences à l’Université de Tours

    Fabienne Labelle, « L'impôt sur la fortune immobilière », le 22 mars 2019  

    Organisé par l’IRJI, Université de Tours

    Fabienne Labelle, « L'image de Chambord », le 25 octobre 2018  

    Ce colloque est l'occasion d'aborder des questions d'actualités relatives à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine, sans pour autant en négliger l'aspect historique...

    Fabienne Labelle, « De la graine à l'assiette, la patrimonialisation de l'alimentation », le 25 avril 2018  

    Organisé par Eurosul ; les chercheurs de l’IRJI François-Rabelais de l’UDT/Université de Tours et du Programme de post-graduation en Droit de l’UFBA/Université Fédérale de Bahia (Brésil) ainsi que le Pôle alimentation de l’Université de Tours.

    Fabienne Labelle, « La cohabitation intergénérationnelle, un mode de solidarité familiale », le 02 février 2018  

    Organisé par la Faculté de droit et de sciences sociales de l’Université François Rabelais de Tours sous la présidence de Raymond Le Guidec, Professeur émérite à l’Université de Nantes

    Fabienne Labelle, « Quelles stratégies pour l'immobilier d'entreprise ? Opportunités, contraintes et pièges », le 01 décembre 2017  

    Organisé dans le cadre du Cycle de colloques en droit des affaires et du patrimoine

  • Fabienne Labelle, L’adoption en France et en Pologne : analyse comparée des cadres normatifs nationaux 

    Fabienne Labelle, Adoption et protection de l’enfant Regard comparé franco-polonais 02 Mars 2023 

    Fabienne Labelle, 28-Julie Urion et Fabienne Labelle - De la nécessité d’anticiper, l’exemple de la protection du conjoint survivant dans un contexte franco-portugais 

    Fabienne Labelle, 09-FABIENNE LABELLE, Maitresse de conférences HDR en droit privé, rattachée à l’IRJI François-Rabelais à l’Université de Tours : Confiance et éthique : les sociétés d’exercice médical mises à l’épreuve 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Assim Souidi, le testament numérique, thèse en cours depuis 2024 en co-direction avec Alina Goncharova   

    A ce jour, en France, lorsqu'une personne veut prendre des dispositions à cause de mort, elle doit rédiger un testament. Quatre types de testament sont valables, lesquels supposent le respect d'un formalisme précis et protecteur. Les testaments les plus courants sont le testament authentique reçu par le notaire et le testament olographe, écrit, daté et signé de la main du testateur. Une inscription du document au fichier central des dernières volontés est possible et recommandée de manière à ce que le testament soit retrouvé quel que soit le lieu d'ouverture de la succession. Le testament peut contenir des dispositions patrimoniales (legs, exhérédation, …) ou extrapatrimoniales (reconnaissance d'enfant, désignation d'un tuteur, …) A ce jour, il n'est pas possible en France de laisser ses dernières volontés sous une forme numérique. Les progrès scientifiques, les processus de migration active et la numérisation ont provoqué des changements importants dans l'organisation des activités juridiques ; le droit des successions n'y échappera pas. En 2021, le 117ème Congrès des Notaires français a présenté une proposition particulièrement innovante : autoriser le testament numérique en droit français dans certains cas. Il est ainsi proposé de compléter la section du Code civil intitulée « Règles particulières relatives à la forme de certains testaments » (articles 981-1001) par l'article 1001-1, où il convient de préciser qu'un testament peut être fait par tout moyen d'expression, y compris numérique, dans des circonstances exceptionnelles. Si d'un point de vue sociologique, il peut paraître inévitable d'adapter la législation à la génération 3.0 née dans le monde des pixels, d'un point de vue juridique, le modèle reste à imaginer. En particulier, se posera la question du modèle numérique à choisir (enregistrements audio-vidéo, création d'une application distincte avec connexion d'identification via un compte, blockchain…). La sécurité juridique ne devant pas céder aux injonctions de modernité et de transition digitale, la généralisation du testament numérique n'est pas dans l'actualité du droit français. Il reste néanmoins qu'une réflexion peut être menée dans la continuité des premiers travaux proposés par les notaires quant aux conditions juridiques de son éventuelle admission. Ces réflexions amèneront notamment à s'interroger sur les questions suivantes : Qu'en est-il du testament numérique sur le sol européen et plus largement à l'international ? Quels modèles et quelles conditions ont été retenus ? Quel pourrait être un modèle français de testament numérique ? Quelle place tiendrait le juge dans l'appréciation de sa validité et son caractère exécutoire ? Quelle cybersécurité pourrait-on lui accorder ? Une harmonisation européenne pourrait-elle être possible ? Le testament numérique est d'un intérêt majeur au regard de ses enjeux juridiques, humains et sociaux en France, en Europe et à l'étranger.

    Emilie Poirrier ndounga, Les libéralités conjonctives, thèse en cours depuis 2023   

    La libéralité conjonctive est communément présentée comme la donation ou le legs consenti par un couple marié au profit de ses descendants. Ces travaux de recherche ont pour objet d'envisager toutes libéralités consenties par plusieurs personnes au profit de présomptifs héritiers et de soumettre une définition renouvelée de la notion de libéralité conjonctive. Pour ce faire, l'étude et la comparaison de la donation-partage et du testament conjonctifs seront particulièrement éclairantes. D'une part, la donation-partage conjonctive dont la portée a été redessinée par la loi n° 2006-728 du 23 juin 2006 est un outil technique déterminant en matière de stratégie patrimoniale. De nombreuses questions techniques relatives au régime de la donation-partage conjonctive sont aujourd'hui non tranchées en jurisprudence, ce qui est vecteur d'insécurité juridique. D'autre part, la prohibition du testament conjonctif est constamment réaffirmée en droit français depuis le XVIIIe siècle. Pourtant, certains militent en faveur de sa reconnaissance et plusieurs Etats, notamment membres de l'Union Européenne, l'ont d'ailleurs déjà admis. Il peut ainsi, par le jeu des règles de droit international privé, être applicable à une succession régie par la loi française et réglée par un notaire français. S'interroger sur la notion de testament conjonctif présente en outre des enjeux non seulement en droit patrimonial de la famille mais encore en matière de droits fondamentaux, invoqués pour prohiber le testament conjonctif. Il est dès lors légitime de s'interroger sur la pertinence de cette prohibition en droit français et de ses fondements. Ces travaux de recherche s'attachent donc à redéfinir la notion de libéralité conjonctive dans la perspective d'en proposer un régime.

    Mahomed Yaya-oye, La sécurité juridique de l'investissement immobilier en droits béninois, ivoirien et français, thèse en cours depuis 2023 en co-direction avec Roch Gnahoui David   

    L'attractivité des investissements repose notamment sur leur intérêt social et économique et sur leur sécurité juridique. La prégnance de la sécurité juridique et sa prééminence sur les autres finalités du droit en matière d'acquisition justifient sa prise en compte par le droit positif. L'impératif de sécurité juridique est amplifié dans le domaine des investissements immobiliers compte tenu de leur valeur particulière tant d'un point de vue patrimonial que social. L'investissement, le contrat et la sécurité juridique sont intimement liés, voire indissociables. C'est dans cette perspective, satisfaisant à l'exigence de délimitation du sujet, que nous proposons l'étude de la sécurité juridique des contrats conduisant à la réalisation d'un investissement immobilier en droit comparé (droits positifs béninois, ivoirien et français). Le sujet conduit donc à rechercher dans quelle mesure et selon quels moyens l'impératif de sécurité juridique est pris en compte par les droits positifs étudiés ainsi que dans les contrats relativement à l'investissement immobilier ? Plusieurs intérêts justifient le choix de ce sujet. D'un point de vue théorique, il n'existe aucune thèse de doctorat menée, jusqu'à ce jour, sur l'investissement immobilier en droit comparé. Employée fréquemment dans le langage courant, la notion d'investissement immobilier reste indéfinie dans le langage juridique. D'un point de vue pratique, l'amélioration de la sécurité juridique des investissements immobiliers paraît essentielle de lege feranda. L'analyse du droit positif et des contrats conduira à des propositions et solutions aux conséquences positives d'un point de vue économique : la confiance légitime des investisseurs immobiliers sera optimisée, l'attractivité des investissements maximisée et conséquemment, les échanges internationaux et le développement économique favorisés. Ainsi, les investisseurs pourront trouver dans cette étude les substrats nécessaires pour investir dans l'immobilier et des conseils juridiques destinés à protéger leurs investissements. Centrée autour de l'exigence de prévisibilité, la sécurité juridique impose dans son versant objectif que le droit positif offre la possibilité aux investisseurs d'élaborer des prévisions contractuelles fiables. Quant à son versant subjectif, elle commande le respect et l'efficacité des prévisions contractuelles élaborées et notamment leur opposabilité au tiers. Par conséquent, deux axes de recherches s'ouvrent afin de répondre à notre problématique : primo l'élaboration des prévisions contractuelles dans le domaine de l'investissement immobilier ; deuxio, le respect des prévisions contractuelles dans le domaine de l'investissement immobilier.

    Menad Douadjia, Le conseil patrimonial immobilier : essai sur le devoir de conseil et l'opération de vente d'immeuble, thèse soutenue en 2023 à Tours en co-direction avec Claude Ophele-Rossetto, Claude Ophèle et Fabienne Labelle-Pichevin présidée par Geneviève Pignarre, membres du jury : Moussa Thioye (Rapp.), Jean-Marc Le Masson (Rapp.), Vivien Zalewski-Sicard   

    Jusqu’à ce jour, le conseil patrimonial immobilier n’a pas fait l’objet de travaux particuliers, à notre connaissance, en droit français. Cette thèse est dédiée plus particulièrement à une étude d’ensemble du devoir de conseil en matière immobilière. L’objectif est de démontrer l’indépendance du devoir de conseil, c’est-à-dire de prouver son autonomie en tant que notion juridique. La principale difficulté réside dans sa définition. Traditionnellement qualifié comme un degré plus poussé du devoir d’information et présenté comme différent du devoir de mise en garde, ce devoir se caractérise essentiellement par la qualité exclusive de son débiteur qui doit obligatoirement être un professionnel spécialisé dans un domaine spécifique ayant trait à l’immobilier. Par conséquent, en dehors de cette qualité, un tel devoir de conseil ne se retrouve pas. De prime abord, ce travail est limité à l’opération de vente d’immeuble. A ce titre, le débiteur est tenu d’orienter et de guider son client que ce soit dans le cadre d’un contrat principal de vente d’immeuble, source du devoir de conseil, ou d’un contrat de prestation de service, qui a pour objectif principal la conclusion de la vente d’immeuble. En théorie, la définition de ce devoir de conseil semble être claire et précise. En pratique, toute la difficulté réside dans la détermination de ses frontières qui le distinguent des autres degrés de l’information. Pour mener ces travaux de rechercher, il a été procédé d’abord à une analyse des arrêts de la Cour de cassation qui démontrent les différentes dimensions de ce devoir en fonction de son contenu extensible et de son intensité variable. Cette analyse a mis en évidence la fonction constante du devoir de conseil qui se fortifie en raison de son essence. Ce procédé a permis ensuite de déterminer les critères principaux qui caractérisent ce devoir du professionnel et d’examiner sa portée dans les différentes étapes de la vente d’immeuble. Ce procédé permet de s’interroger sur l’émergence d’une conception autonome du devoir de conseil qui changerait de dimension lorsqu’il porte sur toute la matière immobilière.

  • Nezha Kerroumi, La protection du consommateur des services bancaires et financiers en droit comparé franco-marocain, thèse soutenue en 2023 à Tours sous la direction de Nicolas Cayrol présidée par Hervé Causse, membres du jury : Thierry Granier (Rapp.), Émeric Nicolas (Rapp.), Fabienne Labelle-Pichevin   

    Ma thèse s'articule autour de la protection assurée à une catégorie spécifique de consommateurs : le « consommateur des services bancaires et financiers » dans une perspective comparative entre le droit français et le droit marocain. Elle s'attache à présenter les mesures de protection mises en place dans chacun des deux droits, qui varient selon la catégorie du consommateur en présence et du type de service fourni par le professionnel. Ainsi, une série de questions se pose : Face à la diversité des consommateurs, depuis ceux qui sont assez avisés pour se défendre efficacement jusqu'à ceux qui sont « particulièrement » vulnérables mais aussi face à la diversité des services proposés dont certains sont considérés comme « particulièrement » risqués et complexes, comment les deux droits français et marocain ont entendu répondre à cette dualité de protection et comment celle-ci a-t-elle été mise en œuvre ? Dans le cadre de cette dualité de protection, comment ces deux droits interviennent-ils pour faire face à cette dualité ? Cette intervention est-elle suffisante ? Cette recherche a donc pour finalité de tenter de répondre à toutes ces questions, à travers deux parties. Dans la première, il s'agit d'analyser la protection ordinaire à l'égard d'un grand nombre de consommateurs souscrivant à des services classiques. Dans la seconde, l'attention sera portée sur la mise en œuvre d'une protection renforcée, eu égard à la particulière vulnérabilité de certains consommateurs, à la complexité et aux risques afférents à certains services proposés.