Emmanuel Dreyer

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
École de Droit de la Sorbonne

Institut de Recherches Juridiques de la Sorbonne
Responsable de la formation :
  • THESE

    Le dépôt légal, analyse d'une garantie nécessaire au droit du public à l'information, soutenue en 1999 à Paris 2 sous la direction de Gérard Cohen-Jonathan 

  • Emmanuel Dreyer, Nathalie Sonnac, Xavier Genovesi, Didier Truchet, Baptiste Charvin [et alii], Indépendance et liberté des médias: [Dossier], Lextenso, 2024, 1407 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal général, 7e éd., LexisNexis, 2024, Manuel, 1703 p. 

    Emmanuel Dreyer, Olivier Mouysset, Procédure pénale, 3e éd., Gualino, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2023, Cours, 588 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal spécial, 2e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2023, Manuel, 957 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit de la communication, 2e éd., LexisNexis, 2022, Manuel, 1292 p. 

    Emmanuel Dreyer, Amélie Blocman, Céline Vivien (dir.), Code de la communication: annoté & commenté, 6e éd., Dalloz, 2022, Codes Dalloz Professionnels, 1895 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Les plus de l'édition 2023 : Tous les textes régissant l'information, la communication et les médias ; Une structure thématique facile à appréhender ; Un traitement de l’ensemble des règles de régulation de toute expression publique sur tous supports ; Inclus : le Code en ligne, enrichi, annoté et mis à jour en continu. Cette nouvelle édition, refondue et mise à jour, réunit l’ensemble des textes régissant l’information, la communication et les médias, présentés sous un plan facile d’usage : Cinéma Audiovisuel Presse Communication numérique Publicité Journalistes Livre Vie privée et droits de la personnalité ; Sont traitées l’ensemble des règles de régulation de toute expression publique (droit pénal de l’information régi par la loi du 29 juillet 1881 ainsi que par le Code pénal ou d’autres textes épars ; vie privé et droits de la personnalité ; loi du 30 septembre 1986 sur la communication audiovisuelle, LCEN…), sur tous supports (presse écrite et en ligne, audiovisuel, réseaux et médias sociaux, plateformes vidéo…). Sont également présentés : le régime des aides de l'Etat à la presse, le statut des entreprises et des activités de communication ; celui des journalistes… Cette nouvelle édition est à jour des dernières réforme d'un secteur au coeur de la révolution numérique : Le décret n° 2022-469 du 1er avril 2022 relatif à l'organisation et au fonctionnement de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique ; Le décret n° 2022-440 du 28 mars 2022 instituant un médiateur du portage de la presse ; Le décret n° 2022-462 du 31 mars 2022 pris pour l'application de l'article 1er de la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l'institution judiciaire (audiences filmées) ; La nouvelle chronologie des médias et les décrets modifiant la partie réglementaire du Code du cinéma et de l'image animée ; les décrets du 30 décembre 2021 relatifs à la contribution à la production d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles ; La loi n° 2021-1901 du 30 décembre 2021 visant à conforter l'économie du livre et à renforcer l'équité et la confiance entre ses acteurs ; Le décret n° 2021-1922 du 30 décembre 2021 fixant les principes généraux applicables aux communications commerciales audiovisuelles fournies sur les plateformes de partage de vidéos"

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal général, 6e éd., LexisNexis, 2021, Manuel, 1599 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal spécial, LGDJ un savoir-faire de Lextenso, 2020, Manuel, 872 p. 

    Emmanuel Dreyer, Olivier Mouysset, Procédure pénale, 2e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2019, Cours, 552 p.  

    La 4ème de couverture indique : "La procédure pénale est devenue une matière complexe. Car, à la technicité imposée par le respect du principe de légalité, s'ajoute une diversification des formes de la réponse aux crimes, délits et contraventions qui s'est progressivement imposée dans un souci, non seulement d'individualisation, mais aussi d'efficacité. Néanmoins, la procédure pénale reste une discipline centrale. Sans elle, il n'y aurait pas de droit pénal : elle permet sa mise en oeuvre. Elle doit être maîtrisée par l'accusation et donne les meilleurs arguments à la défense. C'est elle qui donne au procès pénal son allure si médiatique mais aussi des traits de caractère irréductibles à tout autre. Afin d'éveiller l'intérêt du lecteur pour cette matière passionnante, les auteurs sont systématiquement partis des principes issus du droit à un procès équitable avant d'aborder dans le détail une réglementation qui tire sa légitimité de sa précision. Les exigences constitutionnelles et européennes sont constamment rappelées. Les illustrations jurisprudentielles les plus récentes ont été privilégiées. Olivier Mouysset est à l'origine des développements consacrés aux principes directeurs du procès pénal, à l'action publique et aux opérations de police judiciaire. Emmanuel Dreyer a rédigé les chapitres consacrés à l'action civile, à l'instruction ainsi qu'à la phase de jugement (voies de recours et autorité de la chose jugée, compris). L'ouvrage est à jour des lois n°2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la Justice du XXIe siècle, n° 2017-242 du 27 février 2017 portant réforme de la prescription en matière pénale, n° 2018-703 du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et de la loi n°2018-898 du 23 octobre 2018 rlative à la lutte contre la fraude ; sont également évoquées les principales innovations qui pourraient prochainement être introduites par le projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme de la justice. À ce titre, un tel ouvrage s'avère indispensable à l'étudiant qui découvre la matière comme à celui qui, préparant un examen ou un concours, souhaite mettre à jour ses connaissances. Des exercices corrigés sur des thèmes essentiels leur offriront, en toute hypothèse, un surcroît de compétence."

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal général, 5e éd., LexisNexis, 2019, Manuel, 1517 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage est construit sur une exigence essentielle : le principe de légalité des délits et des peines. Il sert à expliquer les restrictions mises à la responsabilité pénale et à critiquer ou justifier son application dans le temps et dans l'espace. Il s'agit d'un véritable credo tendant à démontrer que la répression ne peut s'exercer légitimement que dans le respect des droits de l'homme. Loin d'idéaliser les solutions du passé, cet ouvrage s'intéresse aux évolutions actuelles et futures du droit pénal en prenant en compte ses dimensions tant constitutionnelle qu'européenne. Ses perspectives de développement en droit de l'Union, comme la jurisprudence dégagée à Strasbourg, sont particulièrement exploitées."

    Emmanuel Dreyer, Droit de la communication, LexisNexis, 2018, Manuel, 1161 p.  

    Pourquoi un ouvrage en droit de la communication ? Il existe bien un droit des marchés, de l'espace et de la fonction publique. Bien sûr, il ne peut s'agir d'une branche du droit au sens de celles qui structurent le système juridique. Celle-ci est transversale. Elle échappe à la summa divisio du droit privé et du droit public, du droit pénal et du droit civil. Elle suppose des incursions en droit administratif comme en droit des affaires, en droit du travail comme en droit des personnes ou des biens. Elle justifie d'un corps assez limité de règles qui lui sont propres. mais cela ne suffit pas à disqualifier cette discipline au plan universitaire. Il y a là un véritable objet d'études et d'enseignement : un droit s'est peu à peu développé afin de préciser et pacifier les conditions d'exercice d'une liberté fondamentale, celle de communication. Vous trouverez dans cet ouvrage toutes les réponses à vos questions sur : L'exercice des activités de communication : La communication papier (livre, presse périodique) La communication électronique (audiovisuelle et en ligne) • Les questions transversales (agences de presse, journalisme, droits de réponse et dépôt légal) ; Les sanctions des abus de communication : La condition préalable des infractions de presse (messages attentatoires à l'honneur et provoquants) Le régime des infractions de presse (éléments constitutifs, défense et peines applicables) • La poursuite des infractions de presse (engagement et déroulement des poursuites) ; Les limites à l'activité de communication. Les droits et intérêts opposables aux médias (intérêts privés et intérêts publics) Cet ouvrage est à jour de la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles. [Source : 4e de couv.]

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal spécial, 3e éd., Ellipses, 2016, 738 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal général, 4e éd., LexisNexis, 2016, Manuel, 1395 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage est construit sur une exigence essentielle : le principe de légalité des délits et des peines. Il sert à expliquer les restrictions mises à la responsabilité pénale et à critiquer ou justifier son application dans le temps et dans l'espace. Il s'agit d'un véritable credo tendant à démontrer que la répression ne peut s'exercer légitimement que dans le respect des droits de l'homme. Loin d'idéaliser les solutions du passé, cet ouvrage s'intéresse aux évolutions actuelles et futures du droit pénal en prenant en compte ses dimensions tant constitutionnelle qu'européenne. Ses perspectives de développement en droit de l'Union, comme la jurisprudence dégagée à Strasbourg, sont particulièrement exploitées."

    Emmanuel Dreyer, Olivier Mouysset, Procédure pénale, LGDJ, une marque de Lextenso, 2016, Collection Cours, 496 p.  

    La 4ème de couverture indique : "La procédure pénale est devenue une matière complexe. Car, à la technicité imposée par le respect du principe de légalité, s'ajoute une diversification des formes de la réponse aux crimes, délits et contraventions qui s'est progressivement imposée dans un souci, non seulement d'individualisation, mais aussi d'efficacité. Néanmoins, la procédure pénale reste une discipline centrale. Sans elle, il n'y aurait pas de droit pénal : elle permet sa mise en oeuvre. Elle doit être maîtrisée par l'accusation et donne les meilleurs arguments à la défense. C'est elle qui donne au procès pénal son allure si médiatique mais aussi des traits de caractère irréductibles à tout autre. Afin d'éveiller l'intérêt du lecteur pour cette matière passionnante, les auteurs sont systématiquement partis des principes issus du droit à un procès équitable avant d'aborder dans le détail une réglementation qui tire sa légitimité de sa précision. Les exigences constitutionnelles et européennes sont constamment rappelées. Les illustrations jurisprudentielles les plus récentes ont été privilégiées. Olivier Mouysset est à l'origine des développements consacrés aux principes directeurs du procès pénal, à l'action publique et aux opérations de police judiciaire. Emmanuel Dreyer a rédigé les chapitres consacrés à l'action civile, à l'instruction ainsi qu'à la phase de jugement (voies de recours et autorité de la chose jugée, compris). L'ouvrage est à jour de la loi n° 2016-731 du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement et améliorant l'efficacité et les garanties de la procédure pénale. À ce titre, il s'avère indispensable à l'étudiant qui découvre la matière comme à celui qui, préparant un examen ou un concours, souhaite mettre à jour ses connaissances. Des exercices corrigés sur des thèmes essentiels leur offriront, en toute hypothèse, un surcroît de compétence"

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal général, 3e éd., LexisNexis, 2014, Manuel, 1325 p. 

    Emmanuel Dreyer, Responsabilités civile et pénale des médias: presse, télévision, Internet, 3e éd., LexisNexis SA, 2012, Droit & professionnels ( Responsabilités et assurances ), 592 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal spécial, 2e éd., Ellipses, 2012, Cours magistral, 732 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal général, 2e éd., LexisNexis, 2012, Manuel, 1228 p. 

    Emmanuel Dreyer, Jérôme Huet, Droit de la communication numérique, LGDJ et Lextenso éd., 2011, Manuel, 376 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal général, Litec-LexisNexis, 2010, Manuel, 1132 p. 

    Emmanuel Dreyer, Bertrand de Lamy, Bernard Beignier (dir.), Traité de droit de la presse et des médias, Litec, 2009, Traités, 1419 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal spécial, Ellipses, 2008, Cours magistral, 697 p. 

    Emmanuel Dreyer, Responsabilités civile et pénale des médias: presse, télévision, Internet, 2e éd., Litec, 2008, Litec professionnels ( Responsabilités et assurances ), 555 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit pénal général, Flammarion, 2006, Champs Université ( Droit ), 348 p. 

    Emmanuel Dreyer, Patrick Le Floch (dir.), Le lecteur: approche sociologique, économique et juridique, L'Harmattan, 2004, Logiques sociales, 268 p. 

    Emmanuel Dreyer, Le dépôt légal: essai sur une garantie nécessaire au droit du public à l'information, LGDJ, 2003, Bibliothèque de droit privé, 473 p. 

    Emmanuel Dreyer, Carine Bernault, Audrey Lebois, Dépôt légal et droit d'auteur: Etude de droit comparé Allemagne, Espagne, Finlande, Royaume-Uni, Suède,, 2003, 91 p. 

    Emmanuel Dreyer, Droit de l'information: responsabilité pénale des médias, Litec, 2002, Pratique professionnelle, 454 p. 

    Emmanuel Dreyer, Relations entre auteurs et titulaires de droits voisins, l'auteur, 1993, 83 p. 

  • Emmanuel Dreyer, « Reprise en main administrative des contenus pornographiques accessibles aux mineurs sur internet », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2024, n°428, p. 472   

    Emmanuel Dreyer, « Apport de la contrefaçon de marque à la théorie générale (européenne) de l'infraction », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2024, n°01, p. 105   

    Emmanuel Dreyer, « Une peine minimale d'emprisonnement sanctionne de manière excessive la contrefaçon de marque », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2024, n°4, p. 224   

    Emmanuel Dreyer, « La directive sur les procédures-baillons en Europe bientôt adoptée », Recueil Dalloz, 2024, n°13, p. 672   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2024, n°03, p. 136   

    Emmanuel Dreyer, « La détention provisoire comme outil de censure ? », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2023, n°418, p. 549   

    Emmanuel Dreyer, « Quel résultat redouté au titre de l'atteinte à l'intimité de la vie privée ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°03, p. 567   

    Emmanuel Dreyer, « Menaces, outrage ou apologie d'un acte de terrorisme : tout est dans tout ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°03, p. 570   

    Emmanuel Dreyer, « Punir un viol sans avoir besoin d'établir qu'il y a eu agression n'est pas contraire à la Constitution », Recueil Dalloz, 2023, n°31, p. 1624   

    Emmanuel Dreyer, « Le délinquant d'affaires aussi a droit d'être laissé tranquille », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2023, n°09, p. 484   

    Emmanuel Dreyer, Bernard Beignier, Jérémy Antippas, Guillaume Beaussonie, Thomas Besse [et alii], « Chronique de droit de la presse et des médias (Commentaire de Cass. crim., 29 mars 2023, n° 22-83.458 : JurisData n° 2023-004557 ; Cass. crim., 10 août 2022, n° 22-81.057 : JurisData n° 2022-013457 ; Cass. crim., 7 févr. 2023, n° 22-81.057 : JurisData n° 2023-001294 ; D. actu, 10 mars 2023, obs. T. Besse.). », La Semaine Juridique. Édition Générale (JCP G), 2023, n°29, pp. 1431-1438 

    Emmanuel Dreyer, « Il n'est pas excessif de conspuer les CRS lors d'une manifestation », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2023, n°416, p. 413   

    Emmanuel Dreyer, « La corruption à l'étranger doit être jugée à l'étranger », Recueil Dalloz, 2023, n°20, p. 1053   

    Emmanuel Dreyer, « Diffusion de l'identité d'une victime d'agression sexuelle », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 115   

    Emmanuel Dreyer, « Imputation des infractions de presse : responsabilité d'une vidéo postée sur YouTube », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 118   

    Emmanuel Dreyer, « Retour sur la bonne foi justifiant la diffamation publique », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 119   

    Emmanuel Dreyer, « Interruption de la prescription à l'égard des infractions de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 124   

    Emmanuel Dreyer, « Suspension de la prescription dans les poursuites pour infraction de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 126   

    Emmanuel Dreyer, « Alternatives aux poursuites et droit de la presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 128   

    Emmanuel Dreyer, « Conditions de validité d'une plainte avec constitution de partie en matière de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 129   

    Emmanuel Dreyer, « Conditions de validité de la citation directe en matière de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 131   

    Emmanuel Dreyer, « Recevabilité du pourvoi en matière de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 133   

    Emmanuel Dreyer, « Recevabilité de l'action civile associative en matière de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2023, n°01, p. 133   

    Emmanuel Dreyer, « Mérite une sanction pénale l'individu qui se défend d'une accusation d'agression sexuelle en révélant publiquement l'identité de sa prétendue victime », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2023, n°412, p. 156   

    Emmanuel Dreyer, « La Convention européenne des droits de l'homme comme cause d'irresponsabilité pénale ? », Recueil Dalloz, 2023, n°03, p. 124   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2023, n°03, p. 137   

    Emmanuel Dreyer, « Règlement sur les services numériques (DSA) : premiers éléments de présentation », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2022, n°408, p. 601   

    Emmanuel Dreyer, « Connecting people (et les infractions !), où les miracles de l'indivisibilité permettant de juger en France le distributeur de téléphones illégalement cryptés et vendus partout en Europe : », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°03, p. 603   

    Emmanuel Dreyer, « Les actes sexuels visibles en ligne et rémunérés à distance ne relèvent pas de la prostitution », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°03, p. 606   

    Emmanuel Dreyer, « Le prestataire remercié ne peut accéder au STAD de sa cliente, même pour y récupérer des données personnelles », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°03, p. 609   

    Emmanuel Dreyer, « La détention d'ouvrages contrefaisants n'est punissable qu'aux fins de débit, exportation ou importation », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°03, p. 611   

    Emmanuel Dreyer, « Extension de la liberté d'expression des parties devant le juge consulaire », Revue des Sociétés , 2022, n°10, p. 539   

    Emmanuel Dreyer, « La lâcheté du terroriste : une opinion imposée », Recueil Dalloz, 2022, n°32, p. 1652   

    Emmanuel Dreyer, « Errements dans la procédure accélérée au fond engagée contre un hébergeur », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2022, n°406, p. 481   

    Emmanuel Dreyer, « La classification des films lors de leur passage à la télévision », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2022, n°405, p. 441   

    Emmanuel Dreyer, « Du nouveau dans la lutte contre le racisme sur internet », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2022, n°05, p. 285   

    Emmanuel Dreyer, « Appréciation de la diffamation », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°01, p. 71   

    Emmanuel Dreyer, « Diffamation : digressions autour du fait précis », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°01, p. 73   

    Emmanuel Dreyer, « Appréciation de la provocation à la haine raciale », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°01, p. 74   

    Emmanuel Dreyer, « Appréciation du négationnisme », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°01, p. 75   

    Emmanuel Dreyer, « Responsabilité pénale des personnes morales en matière de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°01, p. 76   

    Emmanuel Dreyer, « L'humour, cause d'irresponsabilité pénale », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°01, p. 77   

    Emmanuel Dreyer, « Effet interruptif des réquisitions aux fins d'enquête », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°01, p. 79   

    Emmanuel Dreyer, « Limite à l'interruption de la prescription en matière de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°01, p. 80   

    Emmanuel Dreyer, « Régime de l'appel en matière de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2022, n°01, p. 81   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2022, n°04, p. 189   

    Emmanuel Dreyer, « Le droit de réponse peut s'appliquer également sur un intranet », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2022, n°399, p. 30   

    Emmanuel Dreyer, « Précisions sur le contrôle par le CSA de l'accès des mineurs aux sites pornographiques », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2022, n°398, p. 618   

    Emmanuel Dreyer, « Le droit pénal sécuritaire », Recueil Dalloz, 2021, n°38, p. 1973   

    Emmanuel Dreyer, « Lutte contre les discours de haine et les contenus illicites en ligne dans la loi du 24 août 2021 : de nouvelles obligations pour les plateformes sous le contrôle du CSA », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2021, n°396, p. 470   

    Emmanuel Dreyer, « Présentation rapide du Règlement (UE) 2021/784 du 29 avril 2021 relatif à la lutte contre la diffusion des contenus à caractère terroriste en ligne », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2021, n°10, p. 527   

    Emmanuel Dreyer, « Commentaire du Règlement (UE) 2021/784 du 29 avril 2021 relatif à la lutte contre la diffusion des contenus à caractère terroriste en ligne », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°03, p. 627   

    Emmanuel Dreyer, « Dénonciation du risque nucléaire : comme tout est plus simple sans la Convention européenne des droits de l'homme ! », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2021, n°395, p. 429   

    Emmanuel Dreyer, « La responsabilité pénale d'un directeur de service ne s'étend pas aux discriminations indirectes qu'il a suscitées », Recueil Dalloz, 2021, n°26, p. 1409   

    Emmanuel Dreyer, Thomas Besse, Bernard Beignier, Guillaume Beaussonie, Xavier Bioy [et alii], « Presse et médias. Droit de la presse et des médias. Chronique par Bernard Beignier », La Semaine juridique. Édition générale, 2021, n°27, pp. 1317-1324   

    Emmanuel Dreyer, « Aide-toi et l'archevêque t'aidera », Recueil Dalloz, 2021, n°17, p. 937   

    Emmanuel Dreyer, « Actualité du droit de réponse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°01, p. 101   

    Emmanuel Dreyer, « Persistance du révisionnisme : on ne conteste pas la rafle du Vel d'Hiv ! », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°01, p. 103   

    Emmanuel Dreyer, « Concours de qualifications entre droit pénal de la presse (diffamation et injure publiques) et droit pénal commun (outrage et harcèlement moral) », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°01, p. 105   

    Emmanuel Dreyer, « Prohibition des enregistrements d'audience : circulez, il n'y a rien à voir non plus sous l'angle conventionnel », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°01, p. 109   

    Emmanuel Dreyer, « Imputation des infractions de presse : l'imbécile heureux », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°01, p. 110   

    Emmanuel Dreyer, « Actualité de la prescription en matière de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°01, p. 111   

    Emmanuel Dreyer, « Plainte préalable nécessaire à l'engagement des poursuites : complexité au carré », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°01, p. 112   

    Emmanuel Dreyer, « Action civile sur appel d'un jugement de relaxe : résistance du droit spécial au droit commun », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°01, p. 113   

    Emmanuel Dreyer, « Voies de recours en matière de presse : quid de l'appel sur incident, interjeté par le prévenu, devenu sans objet suite à une décision de relaxe dont la partie civile fait appel sur le fond ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2021, n°01, p. 115   

    Emmanuel Dreyer, « Pas de journalistes embarqués lors d'un contrôle sanitaire non plus ! », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2021, n°392, p. 322   

    Emmanuel Dreyer, « Suffit-il d'y croire pour commettre une infraction ? », Recueil Dalloz, 2021, n°11, p. 605   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2021, n°04, p. 197   

    Emmanuel Dreyer, « Du mauvais usage de la requête individuelle devant la CEDH : le sensationnalisme au pilori », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2021, n°389, p. 31   

    Emmanuel Dreyer, « Décrochage d'un portrait présidentiel : vol ou expression d'une opinion ? », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2021, n°388, p. 680   

    Emmanuel Dreyer, « Recel d'apologie d'actes de terrorisme : le recel de trop ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2020, n°03, p. 641   

    Emmanuel Dreyer, « Légitimité du discours favorable à la dépénalisation du cannabis ; sanction du discours corrompant les consommateurs potentiels », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2020, n°03, p. 652   

    Emmanuel Dreyer, « Intimité de la vie privée du gardé à vue : transparent aux enquêteurs mais invisible à la presse ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2020, n°03, p. 655   

    Emmanuel Dreyer, « Tuer Poutine pour faire avancer les droits fondamentaux », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2020, n°03, p. 659   

    Emmanuel Dreyer, « Emploi du français par une commune : l'humour contre la culture ? », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2020, n°386, p. 553   

    Emmanuel Dreyer, « Présentation de la proposition de loi Avia », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2020, n°63, p. 13   

    Emmanuel Dreyer, « La censure de la loi Avia par le Conseil constitutionnel », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2020, n°384, p. 412   

    Emmanuel Dreyer, « Diffamation d'un État », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2020, n°01, p. 95   

    Emmanuel Dreyer, « Statut de directeur de la publication », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2020, n°01, p. 96   

    Emmanuel Dreyer, « Enregistrement et diffusion des procès », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2020, n°01, p. 99   

    Emmanuel Dreyer, « Le délai de distance propre au droit de la presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2020, n°01, p. 101   

    Emmanuel Dreyer, « Haro sur le voyeurisme : une réaction déplacée ? », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2020, n°05, p. 325   

    Emmanuel Dreyer, « Un policier délinquant pour avoir parlé à la presse », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2020, n°381, p. 227   

    Emmanuel Dreyer, « Les discriminations indirectes, regard du pénaliste », Droit Social, 2020, n°04, p. 328   

    Emmanuel Dreyer, « Le mur des cons, un mur de la honte », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2020, n°380, p. 178   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2020, n°04, p. 237   

    Emmanuel Dreyer, « Retour sur une éventuelle garantie pénale du principe de précaution », Recueil Dalloz, 2020, n°03, p. 159   

    Emmanuel Dreyer, « L'équilibre du droit et de la liberté, ou l'histoire du verre à deux-tiers vide paraissant plein », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2020, n°01, p. 73   

    Emmanuel Dreyer, « Comment qualifier la publication d'une prétendue fausse pièce à conviction par un site d'information ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°03, p. 635   

    Emmanuel Dreyer, « L'information sur l'identité du directeur de la publication doit s'opérer dans les termes de la loi », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°03, p. 639   

    Emmanuel Dreyer, « Propositions sexuelles par SMS effacés ! », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°03, p. 642   

    Emmanuel Dreyer, « Tester la fidélité d'une mineure par SMS : attention, danger ! », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°03, p. 644   

    Emmanuel Dreyer, « Le courrier n'appartient pas au propriétaire de la boîte mais à la personne à laquelle il est formellement adressé », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°03, p. 649   

    Emmanuel Dreyer, « Compétence territoriale de la loi pénale française en matière de presse », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°01, p. 109   

    Emmanuel Dreyer, « Outrage et mise à l'écart de la Convention EDH », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°01, p. 111   

    Emmanuel Dreyer, « Prescription du discrédit jeté sur la justice », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°01, p. 113   

    Emmanuel Dreyer, « Apologie du terrorisme par légitimation des moyens indépendamment de toute adhésion aux fins poursuivies », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°01, p. 116   

    Emmanuel Dreyer, « Vol de données légitime ou tentative d'extorsion ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°01, p. 119   

    Emmanuel Dreyer, « Impunité du lanceur d'alerte et protection des sources de l'information », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2019, n°01, p. 121   

    Emmanuel Dreyer, « Viol par tromperie sur l'apparence », Recueil Dalloz, 2019, n°06, p. 361   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2019, n°04, p. 216   

    Emmanuel Dreyer, « Accès frauduleux, indirect, mais certain, dans un STAD et détention du matériel le permettant », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°03, p. 701   

    Emmanuel Dreyer, « Contrefaçon de musiques en ligne : responsabilités pénale et civile d'une plateforme », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°03, p. 705   

    Emmanuel Dreyer, « Excès de confiance envers un journaliste : conséquences pénales de la trahison du confident non nécessaire », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°03, p. 712   

    Emmanuel Dreyer, « Corruption de mineur : instrument de police des comportements dans la sphère familiale ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°03, p. 719   

    Emmanuel Dreyer, « La signification du jugement par défaut doit intervenir dans les trois mois de son prononcé pour permettre à l'opposition du condamné de provoquer la tenue d'un nouveau procès en matière de presse », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2018, n°365, p. 567   

    Emmanuel Dreyer, « L'occasion manquée d'une clarification des règles applicables à la corruption d'agent public étranger », Recueil Dalloz, 2018, n°27, p. 1534   

    Emmanuel Dreyer, « L'équilibre du droit et de la liberté, ou l'histoire du verre à moitié plein, à moitié vide », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2018, n°06, p. 380   

    Emmanuel Dreyer, « Précisions sur les réquisitions aux fins d'enquête et les délits d'apologie publique », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2018, n°361, p. 328   

    Emmanuel Dreyer, « Pas de protection judiciaire en France pour l'honneur d'un État étranger », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2018, n°360, p. 276   

    Emmanuel Dreyer, « Sanction pénale du refus d'insérer une réponse : quelle nécessité ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°01, p. 101   

    Emmanuel Dreyer, « Diffamation publique : variations autour d'une qualification », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°01, p. 102   

    Emmanuel Dreyer, « L'honneur et la dignité des agents publics », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°01, p. 105   

    Emmanuel Dreyer, « Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence : interrogations sur le groupe protégé », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°01, p. 106   

    Emmanuel Dreyer, « Prescription en matière de presse : la partie civile au soutien du ministère public », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°01, p. 108   

    Emmanuel Dreyer, « Action civile en matière de presse : qui peut agir ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°01, p. 109   

    Emmanuel Dreyer, « Tentative d'atteinte à la vie privée dans une cabine de douche », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°01, p. 110   

    Emmanuel Dreyer, « Détention d'images pédopornographiques », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°01, p. 112   

    Emmanuel Dreyer, « Association de malfaiteurs en vue de porter atteinte à un STAD », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2018, n°01, p. 114   

    Emmanuel Dreyer, « Pourquoi motiver les peines ? », Recueil Dalloz, 2018, n°11, p. 576   

    Emmanuel Dreyer, « Le journaliste, acteur de la justice ? », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2018, n°358, p. 138   

    Emmanuel Dreyer, « Exprimer son hostilité envers les musulmans en Italie trouble-t-il l'ordre public français ? », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2018, n°358, p. 154   

    Emmanuel Dreyer, « Identification du policier complice des frasques d'un président », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2018, n°357, p. 84   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2018, n°04, p. 208   

    Emmanuel Dreyer, « Fausse bonne nouvelle : la loi du 22 décembre 2018 relative à la lutte contre la manipulation de l'information », Légicom : Revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique, 2018, n°60, p. 75   

    Emmanuel Dreyer, « Durcissement des poursuites en matière de provocation, diffamation et injure non publiques à caractère raciste et discriminatoire », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2017, n°353, p. 506   

    Emmanuel Dreyer, « Commet le délit d'apologie du terrorisme toute personne qui s'inquiète du sort réservé aux terroristes », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2017, n°351, p. 392   

    Emmanuel Dreyer, « La motivation de toute peine : un revirement à regret ? », Actualité juridique Pénal, 2017, n°04, p. 175   

    Emmanuel Dreyer, « Secret de l'enquête: un journaliste ne peut assister à un acte de police judiciaire », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2017, n°346, p. 81   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2017, n°04, p. 181   

    Emmanuel Dreyer, « Liker un contenu injurieux revient-il à injurier autrui ? », Recueil Dalloz, 2017, n°25, p. 1464   

    Emmanuel Dreyer, « La sanction de la faute lucrative par l'amende civile », Recueil Dalloz, 2017, n°20, p. 1136   

    Emmanuel Dreyer, « L'objet de la sanction pénale », Recueil Dalloz, 2016, n°44, p. 2583   

    Emmanuel Dreyer, « La main invisible de la Cour de cassation », Recueil Dalloz, 2016, n°42, p. 2473   

    Emmanuel Dreyer, « Dans le doute, il faut présumer l'atteinte au procès équitable », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2016, n°343, p. 613   

    Emmanuel Dreyer, « Compétence territoriale réduite de la loi pénale française en matière de diffamation », Recueil Dalloz, 2016, n°31, p. 1848   

    Emmanuel Dreyer, « Nouvelle condamnation de la France à Strasbourg : conflits de logiques », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2016, n°341, p. 471   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2016, n°05, p. 277   

    Emmanuel Dreyer, « Droit pénal et principe de précaution », Recueil Dalloz, 2015, n°33, p. 1912   

    Emmanuel Dreyer, « Consécration - provisoire - du vol de données informatiques », Actualité juridique Pénal, 2015, n°09, p. 413   

    Emmanuel Dreyer, « Clarifications sur la poursuite d'un journaliste pour recel d'information », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2015, n°329, p. 403   

    Emmanuel Dreyer, « Propriétés intellectuelles : prendre (enfin) le droit pénal au sérieux », Recueil Dalloz, 2015, n°20, p. 1164   

    Emmanuel Dreyer, « Un contrôle si faible contrôle de constitutionnalité », Actualité juridique Pénal, 2015, n°05, p. 248   

    Emmanuel Dreyer, « La sortie du territoire interdite pour certains Français ? », Recueil Dalloz, 2015, n°15, p. 912   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2015, n°06, p. 342   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse », Recueil Dalloz, 2014, n°08, p. 508   

    Emmanuel Dreyer, « La Constitution ne s'oppose pas à l'abandon de la prescription trimestrielle en matière de presse », Recueil Dalloz, 2013, n°22, p. 1526   

    Emmanuel Dreyer, « Condamnation ne fait pas preuve de culpabilité », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2013, n°306, p. 352   

    Emmanuel Dreyer, « L'opposabilité d'un propos présidentiel est consacrée à Strasbourg », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2013, n°305, p. 287   

    Emmanuel Dreyer, « L'alignement du procès civil sur le procès pénal de presse : persevare diabolicum ! », Recueil Dalloz, 2013, n°11, p. 741   

    Emmanuel Dreyer, « Peu importe ce que dit la loi : l'esclavage n'est pas un crime contre l'humanité », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2013, n°303, p. 164   

    Emmanuel Dreyer, « L'image attentatoire à la vie privée et à l'honneur », Recueil Dalloz, 2013, n°08, p. 555   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse et droits de la personnalité », Recueil Dalloz, 2013, n°07, p. 457   

    Emmanuel Dreyer, « La responsabilité du dirigeant complice de l'infraction commise par sa société », Recueil Dalloz, 2013, n°06, p. 420   

    Emmanuel Dreyer, « Les nouvelles responsabilités sur internet », Actualité juridique Pénal, 2013, n°01, p. 15   

    Emmanuel Dreyer, « Nouvelle responsabilité du producteur sur internet », Recueil Dalloz, 2013, n°02, p. 160   

    Emmanuel Dreyer, « Sur internet, tout ce qui n'est pas permis est interdit », Recueil Dalloz, 2012, n°44, p. 3005   

    Emmanuel Dreyer, « Pantouflage ou service - présidentiel - commandé ? », Recueil Dalloz, 2012, n°41, p. 2782   

    Emmanuel Dreyer, « Divisions à la première chambre civile sur le droit de la presse », Recueil Dalloz, 2012, n°39, p. 2636   

    Emmanuel Dreyer, « Sur la nécessité de protéger les sources journalistiques », Recueil Dalloz, 2012, n°34, p. 2282   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse et droits de la personnalité », Recueil Dalloz, 2012, n°12, p. 765   

    Emmanuel Dreyer, « L'accès au juge civil en matière de presse », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2012, n°291, p. 83   

    Emmanuel Dreyer, « De l'influence du droit pénal sur le droit civil en matière de vie privée », Recueil Dalloz, 2011, n°40, p. 2771   

    Emmanuel Dreyer, Bertrand de Lamy, Bernard Beignier, « Droit de la presse et des médias », La Semaine Juridique. Édition Générale (JCP G), 2011, n°45, pp. 2007-2013 

    Emmanuel Dreyer, « Affaire Hortefeux : impunité à raison d'une injure raciale non publique », Recueil Dalloz, 2011, n°33, p. 2328   

    Emmanuel Dreyer, « Embarras du juge des référés face à la loi du 29 juillet 1881 », Recueil Dalloz, 2011, n°25, p. 1734   

    Emmanuel Dreyer, « L'université est-elle responsable des publications de ses enseignants-chercheurs ? », Recueil Dalloz, 2011, n°20, p. 1386   

    Emmanuel Dreyer, « La compétence territoriale limitée de la loi pénale en matière de contrefaçon sur internet », Recueil Dalloz, 2011, n°15, p. 1055   

    Emmanuel Dreyer, « Droit de la presse et droits de la personnalité », Recueil Dalloz, 2011, n°11, p. 780   

    Emmanuel Dreyer, « Sous quelle qualification saisir la vulgarité ? », Recueil Dalloz, 2011, n°08, p. 570   

    Emmanuel Dreyer, Bertrand de Lamy, Bernard Beignier, « Droit de la presse et des médias », La Semaine Juridique. Édition Générale (JCP G), 2010, n°50, pp. 2356-2362 

    Emmanuel Dreyer, « La Cour de cassation suspend l'application de l'article 6, § 3, de la Convention européenne jusqu'au 1er juillet 2011 », Recueil Dalloz, 2010, n°42, p. 2809   

    Emmanuel Dreyer, « Responsabilité du producteur qui refuse de modérer les messages transmis par des tiers », Recueil Dalloz, 2010, n°33, p. 2206   

    Emmanuel Dreyer, « Non intentionnelle, la pratique commerciale trompeuse constitue une simple contravention », Recueil Dalloz, 2010, n°29, p. 1913   

    Emmanuel Dreyer, Bertrand de Lamy, Bernard Beignier, « Droit de la presse et des médias », La Semaine Juridique. Édition Générale (JCP G), 2009, n°46, pp. 52-58 

    Emmanuel Dreyer, « De la légitimité de certains modes d'action syndicale », Recueil Dalloz, 2009, n°04, p. 269   

    Emmanuel Dreyer, « Offense par répétition d'un propos présidentiel », Recueil Dalloz, 2008, n°44, p. 3133   

    Emmanuel Dreyer, « La dignité opposée à la personne », Recueil Dalloz, 2008, n°39, p. 2730   

    Emmanuel Dreyer, Bertrand de Lamy, Bernard Beignier, « Droit de la presse et des médias », La Semaine Juridique. Édition Générale (JCP G), 2008, n°45, pp. 19-24 

    Emmanuel Dreyer, « A quoi sert le réexamen des décisions pénales après condamnation à Strasbourg ? », Recueil Dalloz, 2008, n°25, p. 1705   

    Emmanuel Dreyer, Bertrand de Lamy, Bernard Beignier, « Droit de la presse et des médias », La Semaine Juridique. Édition Générale (JCP G), 2007, n°48, pp. 22-27 

    Emmanuel Dreyer, Jean-Baptiste Racine, « Le caractère licite de la relativisation du génocide des Arméniens », Recueil Dalloz, 2007, n°35, p. 2513   

    Emmanuel Dreyer, « La Cour de cassation et le désarroi des croyants », Recueil Dalloz, 2007, n°29, p. 2072   

    Emmanuel Dreyer, Jean-Baptiste Racine, « L'absence de caractère manifestement illicite de la négation du génocide des Arméniens », Recueil Dalloz, 2007, n°12, p. 851   

    Emmanuel Dreyer, « Pour une contraventionalisation des échanges illégaux de pair à pair », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2007, n°01, p. 57   

    Emmanuel Dreyer, « La mémoire des morts, le juge et la loi », Recueil Dalloz, 2007, n°08, p. 541   

    Emmanuel Dreyer, Bertrand de Lamy, Bernard Beignier, « Droit de la presse et des médias », La Semaine Juridique. Édition Générale (JCP G), 2006, n°47, pp. 2159-2164 

    Emmanuel Dreyer, « Illicéité de la copie privée dont la source est elle-même illicite », Recueil Dalloz, 2006, n°38, p. 2676   

    Emmanuel Dreyer, « La Cour de cassation s'oppose au pugilat verbal », Recueil Dalloz, 2006, n°32, p. 2220   

    Emmanuel Dreyer, « La prescription des infractions commises par les médias », Actualité juridique Pénal, 2006, n°0708, p. 294   

    Emmanuel Dreyer, « Irresponsabilité pénale de l'automobiliste en détresse », Recueil Dalloz, 2006, n°23, p. 1582   

    Emmanuel Dreyer, « Disparition de la responsabilité civile en matière de presse », Recueil Dalloz, 2006, n°20, p. 1337   

    Emmanuel Dreyer, « Sanctionner le complice à raison d'une infraction qu'il ne peut commettre à titre principal ? », Recueil Dalloz, 2006, n°12, p. 835   

    Emmanuel Dreyer, « La fonction des droits fondamentaux dans l'ordre juridique », Recueil Dalloz, 2006, n°11, p. 748   

    Emmanuel Dreyer, Bertrand de Lamy, Bernard Beignier, « Droit de la presse et des médias », La Semaine Juridique. Édition Générale (JCP G), 2005, n°23, pp. 1059-1064 

    Emmanuel Dreyer, « L'imputation des infractions en droit pénal du travail », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2004, n°04, p. 813   

    Emmanuel Dreyer, « L'image des biens devant l'Assemblée plénière : ce que je vois et à moi... », Recueil Dalloz, 2004, n°22, p. 1545   

    Emmanuel Dreyer, « Les pouvoirs délégués afin d'exonérer pénalement le chef d'entreprise », Recueil Dalloz, 2004, n°13, p. 937   

    Emmanuel Dreyer, « L'entrave aux libertés publiques, une incrimination dangereuse ? », Recueil Dalloz, 2004, n°11, p. 716   

    Emmanuel Dreyer, « Qu'est devenue la responsabilité civile en matière de presse ? », Recueil Dalloz, 2004, n°09, p. 590   

    Emmanuel Dreyer, « Élargissement de la compétence territoriale de la loi pénale française : opinion contrastée ! », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2003, n°420, p. 671   

    Emmanuel Dreyer, « La personne qui assiste à une violation du secret professionnel est recevable à se constituer partie civile de ce chef », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2003, n°419, p. 615   

    Emmanuel Dreyer, « L'image des biens... et celle de la Cour de cassation ? », Recueil Dalloz, 2003, n°36, p. 2461   

    Emmanuel Dreyer, « Complicité de l'auteur de propos rendus accessibles sur Internet », Recueil Dalloz, 2003, n°32, p. 2192   

    Emmanuel Dreyer, « Protection des administrateurs et mandataires judiciaires contre la diffamation publique », Recueil Dalloz, 2003, n°18, p. 1194   

    Emmanuel Dreyer, « Résurrection de la réserve de contentieux en matière de détention provisoire », Recueil Dalloz, 2001, n°44, p. 3571   

    Emmanuel Dreyer, « Point de départ de la réflexion : la prescription sur internet », Recueil Dalloz, 2001, n°23, p. 1833   

    Emmanuel Dreyer, « Les chaises, l'héritier et le publicitaire : petite fable moderne », Recueil Dalloz, 2001, n°19, p. 1530   

    Emmanuel Dreyer, « Trompe-l'oeil sur la fraude artistique », Recueil Dalloz, 2001, n°06, p. 541   

    Emmanuel Dreyer, « Précisions sur le calcul de la rémunération proportionnelle de l'auteur », Recueil Dalloz, 1999, n°21, p. 306   

    Emmanuel Dreyer, « Le régime des publications étrangères au crible du droit européen », Recueil Dalloz, 1998, n°24, p. 317   

  • Emmanuel Dreyer, « Le droit pénal de l’avenir », le 09 novembre 2023  

    Congrès organisé sous la direction scientifique des Pr. Pascal Beauvais, David Chilstein et Emmanuel Dreyer.

    Emmanuel Dreyer, « L'émergence d'un droit des données », le 02 décembre 2022  

    Organisé par le CUERPI et le CRJ, Université Grenoble Alpes

    Emmanuel Dreyer, « Espaces privés », le 28 janvier 2022  

    Organisée par le Comité de rédaction des Archives de politique criminelle et le Département de droit pénal de l’IRJS à l'occasion de la parution du numéro 2021 des Archives de politique criminelle intitulé "Espaces privés", Université Paris-Nanterre

    Emmanuel Dreyer, « Le droit pénal de demain », le 09 septembre 2021  

    Organisé par les Master 2 Criminologie et Droit pénal et sciences pénales de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas, avec le soutien de l’Institut de criminologie de Paris.

    Emmanuel Dreyer, « Dénonciation et droit pénal », le 28 mai 2021  

    Organisé par l'IRJS, Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction d'Emmanuel Dreyer

    Emmanuel Dreyer, « [Annulé] Quelles mutations pour la justice pénale du XXIe siècle ? », le 12 mars 2020  

    Colloque de restitution de l’ouvrage publié sous la direction de Sébastien Pellé, organisé par l’Institut de droit privé, l’IRDEIC, l’Institut de criminologie Roger Merle et l’IEJ, Université Toulouse Capitole.

    Emmanuel Dreyer, « Gravité et droit pénal », le 05 mars 2020  

    Organisé par l'AFDP avec le soutien de l'ENM et de l'ENPJJ sous la direction de Julie Alix et Audrey Darsonville

    Emmanuel Dreyer, « Les approches de précaution comme outil de gouvernance : Contribution au droit de l'innovation », le 29 novembre 2019  

    Organisé par le THEMIS, Université du Mans sous la direction scientifique de Sarah Cassella, Professeur de Droit Public & Valérie Lasserre, Professeur de Droit Privé

    Emmanuel Dreyer, « La lutte contre la discrimination au travail dans le Code du travail et le Code pénal : même combat ? », le 21 novembre 2019  

    Coorganisé par Sandrine Maillard-Pinon, Maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Sud et Stéphane Détraz, Maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Sud

    Emmanuel Dreyer, « Réformer la Cour de Cassation », le 11 avril 2019  

    Colloque organisé avec le soutien de l'Institut de Recherche Juridique de la Sorbonne et de l’École de Droit de la Sorbonne

    Emmanuel Dreyer, « La diffamation saisie par les juges en Europe », le 19 octobre 2018  

    Journée organisée par l’Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne (IREDIES, École de droit de la Sorbonne)

    Emmanuel Dreyer, « La motivation de la peine », le 14 juin 2018  

    Conférence organisée par le CERDP de Nice Sophia Antipolis

    Emmanuel Dreyer, « Sur les défis contemporains du journalisme d’investigation », le 05 mars 2018  

    Organisé sous la responsabilité scientifique de Xavier Dupré de Boulois et Pascale Gonod

    Emmanuel Dreyer, « Les discriminations fondées sur le sexe, l'orientation sexuelle et l'identité de genre », le 10 mai 2017 

    Emmanuel Dreyer, « L'amende civile concurrente de l’amende pénale », le 30 mars 2017 

    Emmanuel Dreyer, « Les fonctions rétrospectives de réparation et de punition de la responsabilité civile », le 12 décembre 2016 

    Emmanuel Dreyer, « La responsabilité pénale et administrative des personnes morales en France et en Russie », le 07 novembre 2016 

    Emmanuel Dreyer, « La réécriture de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse : une nécessité ? », le 03 novembre 2016  

    Sous la direction de Nathalie Droin, Maître de conférences HDR en droit public et Walter Jean-Baptiste, Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, CREDESPO

    Emmanuel Dreyer, « Faut-il rethéoriser le droit pénal ? », le 13 octobre 2016  

    Colloque organisé par le Centre de Recherche Juridique Pothier de l'Université d'Orléans

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Lucia D'angelo, Le lien de causalité comme clause criminogénétique d'odre objectif et subjectif, en application de la loi pénale dans le temps et dans l'espace , thèse en cours depuis 2023 

    Valentin Da Fonseca Goncalves, La culpabilité, thèse en cours depuis 2023 

    Seungbeom Sim, Recherche de droit comparé franco-coréen sur l'administration de la preuve en matière pénale, thèse soutenue en 2023 à Paris 1, membres du jury : Stéphane Detraz (Rapp.), François Fourment (Rapp.), Haritini Matsopoulou et Jenny Frinchaboy  

    La preuve est un élément essentiel dans toutes les étapes de la procédure pénale. L’administration de la preuve est la première étape pour l’adoption des preuves. Le ministère public et la partie poursuivie peuvent librement les déposer devant le juge qui décide ou non de la culpabilité de la personne poursuivie en les adoptant à l’audience. L’administration de la preuve, en droit coréen est différente du système français bien que la procédure pénale coréenne, tire son origine de la procédure pénale française. Le droit français a adopté le principe de la liberté de la preuve. Ce dernier signifie la liberté des modes de preuve. Cependant, si des preuves sont recueillies par des moyens illégaux, elles doivent être écartées du procès. Contrairement au droit français, le droit coréen a adopté le principe du jugement basé sur la preuve Jeunggeojaepanjuui 증거재판주의. Ce principe fait référence aux deux étapes de l’administration de la preuve : l’examen strict des règles de la preuve (1) et l’examen de la preuve prévu dans la loi (2). Seule la preuve qui franchit ces deux étapes, peut être utilisée pour prouver le fait incriminé. Toutefois, si une preuve est obtenue illégalement, elle est exclue du procès. Dans les procédures pénales française et coréenne, ces principes s’appliquent aux modes généraux de preuve. En revanche, certains modes particuliers de preuve sont traités différemment. Notamment, l’aveu et la preuve par commune renommée sont plus strictement limités en raison de leur faible crédibilité ou du risque de traitements inhumains. Par conséquent, le système de l’administration de la preuve dans les droits français et coréen a été examiné concrètement dans une perspective de droit comparé.

    Samuel Dupont, L'auteur de l'infraction, thèse en cours depuis 2022 

    Beatrice Bella, Les mesures patrimoniales dans la lutte contre la criminalité organisée en France et en Italie , thèse en cours depuis 2021 

    Maria Eid, Lutte contre la corruption en droit libanais, étude de droit comparé, thèse en cours depuis 2021 

    Virginie Gagnard, L'atteinte en droit pénal, thèse en cours depuis 2020 

    Noemie Granata, Les droits à la sûreté et à la sécurité. Étude de droit privé., thèse en cours depuis 2020 

    Enis Gunaydin, Le droit de la presse digitale en France, thèse en cours depuis 2019 

    Corneille Wasenda N'Songo, Le droit pénal congolais confronté aux exigences constitutionnelles, thèse soutenue en 2019 à Paris 1, membres du jury : Stéphane Detraz (Rapp.), Vincent Kangulumba Mbambi (Rapp.), Mutoy Mubiala  

    Alors que sous d'autres cieux, les liens entre le droit constitutionnel et le droit pénal ont été acceptés comme fondement de droit pénal d'une part, et que les grandes questions de droit répressif ont fonctionné comme catalyseur d'une constitutionnalisation de l'État et de l'émergence des droits de l'homme, d'autre part, en République démocratique du Congo par contre, la question a rarement été traitée de façon systématique par les chercheurs. La constitutionnalisation du droit pénal serait-elle ainsi un sujet négligé ? La présente thèse avait l'ambition de relever le défi en faisant une lecture pénale croisée et transversale des différentes constitutions qui ont régenté le pays, depuis la Loi fondamentale de 1960 relatives aux structures du Congo, jusqu'à l'actuelle Constitution du 18 février 2006. Dans cette quête, il fallait donc éviter les pièges d'une compartimentalisation des disciplines juridiques en optant plutôt pour leur interdisciplinarité. Conçu initialement pour lutter contre la traite des esclaves et protéger le commerce des États signataires de l'Acte de Berlin sur le territoire formant le bassin conventionnel du Congo, le droit pénal a longtemps gardé cette empreinte d'une oeuvre sommaire, ignorant l'importance des enjeux constitutionnels sur la politique criminelle. Le constat a été observé lors des développements de la première partie consacrée à l'absence du respect des exigences constitutionnelles dans la construction du dispositif répressif, tant dans ses fondements que dans ses orientations philosophiques. Les modifications intervenues après la période coloniale n'ont rien changé de la donne, mais ont plutôt instauré un régime répressif essentiellement tourné vers la protection des institutions politiques et leurs animateurs, ignorant les garanties constitutionnelles et le respect des droits fondamentaux de la personne humaine. Les changements démocratiques introduits par la Constitution du 18 février 2006 auguraient un nouveau cadre idéologique dans l'organisation de la société. Celle-ci a instauré de nouvelles formes de contrôle social et de régulation auxquelles participent naturellement un nouveau droit pénal. Ce dernier doit obéir à certaines conditions d'éthique dans la détermination et la hiérarchie des valeurs sociales d'une part, d'autre part, dans la protection du groupe social avec une attention particulière aux personnes vulnérables et enfin, il doit avoir une valeur pédagogique, tant pour les citoyens ordinaires que pour les diverses catégories des délinquants, notamment en instaurant une gamme de sanctions appropriées. L'examen de toutes ces questions a démontré dans la seconde partie de la thèse qu'il persiste des limites au respect des exigences constitutionnelles, faute d'adaptabilité d'un contrôle de constitutionnalité des normes pénales et surtout par l'insuffisance d'une protection pénale de la Constitution, empêchant ainsi à la Cour constitutionnelle de jouer le rôle d'un véritable acteur de politique criminelle.

    Claire Ballot Squirawski, Les éléments constitutifs : essai sur les composantes de l'infraction, thèse soutenue en 2017 à Université ParisSaclay ComUE, membres du jury : François Rousseau (Rapp.), Xavier Pin (Rapp.), Haritini Matsopoulou et Valérie Malabat  

    Les éléments constitutifs sont omniprésents en droit pénal. Pourtant, il s’observe un profond désordre en la matière, où aucun consensus n’existe. Ils varient, selon les auteurs, dans leur nombre et leur contenu. Les hésitations qui les entourent trahissent de profondes incertitudes quant à leur nature, leur objet, ou encore leur fonction. Il existe pourtant un enjeu réel à la détermination des éléments. Instrument principalement didactique, ils sont aussi un outil au service du principe de légalité. Définis par le législateur, ils doivent être vérifiés par le juge pour que la condamnation soit légale. Or, outre le fait que les éléments conditionnent la caractérisation des infractions, ils peuvent aussi en guider la qualification. Pour ce faire, il faut toutefois parvenir à identifier un schéma d’analyse qui, révélateur de l’infraction, vaille pour toutes les infractions. Un tel schéma peut être dégagé une fois l’outil précisé. En revenant sur son émergence, des indices de la nature et de la fonction exactes des éléments peuvent être trouvés. Initialement, ils ont permis de préciser la teneur du comportement infractionnel, en rendant effective une certaine conception de l’infraction. C’est de cette idée qu’il faut partir : elle éclaire sur ce que sont et quels sont les éléments. L’infraction répond à des principes qui lui donnent une certaine physionomie. Elle possède à ce tire des composantes essentielles qui résultent de ce que le législateur n’est pas totalement libre dans le choix des comportements incriminés. Identifiés puis approfondis pour en déterminer la teneur exacte, les éléments constitutifs peuvent être un outil efficace, présentant des intérêts aussi bien pratiques que théoriques. Ils permettent de circonscrire l’infraction, de mieux en appréhender les spécificités et, par suite, de l’identifier, là où les critères actuels se révèlent insuffisants. C’est une approche renouvelée de l’outil qui peut être proposé, laquelle conduit à dégager des éléments qui, une fois précisés, sont la mesure de l’infraction.

    Delphine Chauvet, La vie privée : étude de droit privé, thèse soutenue en 2014 à Paris 11, membres du jury : Laure Marino (Rapp.), Jean-Christophe Saint-Pau (Rapp.), Bernard Beignier, Françoise Labarthe et Judith Rochfeld  

    La vie privée est une notion jurisprudentielle, consacrée récemment par le législateur. Pourtant, elle n’est pas clairement définie. Elle s’inscrit dans un contexte éminemment variable. Par conséquent, son domaine et son régime juridique sont complexes à déterminer. Cependant, des notions telles que l’intimité, l’identité et la personnalité permettent de mieux cerner le concept de vie privée.L’évolution de la société et l’accroissement des nouvelles technologies ont des incidences sur la vie privée. Mise en péril, celle-ci doit être mieux protégée. Les juridictions françaises et la Cour européenne des droits de l’homme tentent de répondre à cette nécessité.Si la vie privée fait l’objet d’un droit au respect, son contentieux ne se cantonne pas seulement à un aspect défensif. Elle participe à l’épanouissement personnel de l’individu.Néanmoins, la protection de la vie privée est relative dans la mesure où elle se heurte à des intérêts antagonistes, tels que l’intérêt général et divers intérêts particuliers.Cette étude apportera des réponses sur la manière dont la vie privée est appréhendée par le droit.

    Jean-Dominique Bunel, L'amnistie des crimes de masse applicable à de "simples exécutants", thèse soutenue en 2012 à Paris 11, membres du jury : Geneviève Giudicelli-Delage (Rapp.), Michel Massé (Rapp.), Daniel Dormoy  

    Lorsque des peuples émergèrent enfin d’un conflit armé interne ou international qui s’était traduit par de longues années de souffrances et d’injustice, l’accord de paix conclu entre les anciens partis antagonistes, le plus souvent le gouvernement et les forces rebelles, comporta presque toujours une amnistie des crimes de masse commis par un grand nombre de leurs partisans. Ainsi, depuis le début du vingtième siècle, plusieurs dizaines d’Etats – principalement en Amérique latine et en Afrique - adoptèrent de telles mesures, qui revêtirent un caractère polymorphe. Principalement dirigées vers les simples exécutants de violations graves du droit humanitaire, elles furent parfois prises par des dirigeants politiques autocrates qui n’étaient pas toujours animés des meilleures intentions et qui cherchaient à consolider leur pouvoir ou à se ménager une porte de sortie honorable ; considérées comme « scélérates », elles s’opposent aux amnisties « ver-tueuses » adoptées par des dirigeants démocrates qui estimèrent qu’elles constituaient l’option la plus raisonnable pour favoriser la réconciliation et le rétablissement de l’Etat de droit dans leur pays, compte tenu des circonstances.Pourtant une telle voie leur était théoriquement inter-dite puisque la communauté internationale s’est très tôt engagée dans une lutte contre l’impunité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, déclarés imprescriptibles, qui ne peuvent bénéficier d’aucune mesure de clémence publique et qui doivent être réprimés par tous les Etats au nom de leur « compé-tence universelle ». Toutefois cette « posture de conviction » sur l’illégitimité des amnisties des crimes de masse au regard du droit international humanitaire se heurta souvent aux contingences du terrain. Prenant en considération l’aspiration prioritaire des peuples au retour à la paix, fut-ce au détriment du droit des victimes à la vérité, aux réparations et au recours juridictionnel, la communauté internationale composa fréquemment avec ces impératifs pour adopter un « comportement de responsabilité ». Celui-ci s’imposa d’autant plus à elle, et tout particulièrement aux Nations unies, qu’elle n’était pas en mesure de propo-ser une alternative satisfaisante à l’amnistie. Elle n’a en effet mis en place aucun mécanisme juridictionnel permettant de juger les auteurs ordinaires de crimes de masse, qui se comptent par millions. Quant aux juri-dictions internes des pays post-conflictuels, elles n’offraient généralement aucune garantie d’efficacité et d’impartialité.

    Vincent Lemoine, Le régime des constatations policières sur internet, thèse soutenue en 2012 à Paris 11, membres du jury : Béatrice Lapérou-Scheneider (Rapp.), Mikaël Benillouche (Rapp.)  

    Les nouvelles technologies sont de plus en plus utilisées pour la commission des infractions, soit en facilitant la commission de celles-ci, soit elles en sont directement l'objet. Si des dispositions visant à réprimer certains comportements sont apparus dès 1978 avec la Loi dit CNIL, Le législateur n’a pris en compte que tardivement des mesures permettant de faciliter la répression de celles-ci ou de faciliter les actes liés à l'exercice de la police judiciaire. Il s'agit d'un domaine en perpétuel évolution qu'il est difficile d'appréhender surtout lorsqu'il faut allier les obligations juridiques et les impératifs techniques. En effet contrairement à des traces ou indices qui peuvent être appréhendés physiquement sur une scène d’infraction, les données numériques sont quant à elle immatérielles.Elles peuvent être contenues dans un support physique, ou tout simplement être en mouvement sur les réseaux. Si ces données contrairement à toute autre trace peuvent être répliquées à volonté, elles restent extrêmement volatiles si elles ne sont pas recueillies dans des conditions optimales destinées à assurer leur intégrité.Cette thèse a pour objet de faire la démonstration des difficultés d’applicabilité de la procédure pénale au regard des nouvelles technologies notamment au travers du régime des constatations policières sur les supports de stockage et les réseaux numériques.Ce travail de recherche scientifique aborde le principe et le recueil de la preuve numérique sur un support physique et sur les réseaux, mais également la distinction entre les actes techniques et l’expertise aussi bien dans le cadre de l’enquête de Police que dans la phase de l’instruction préparatoire.

    Maiwenn Tascher, Les revirements de jurisprudence de la Cour de Cassation, thèse soutenue en 2011 à Besançon, membres du jury : Jean-René Binet, Christophe Alleaume et Hubert Bosse-Platière  

    L'évolution de la conception classique du rôle du juge de cassation a entraîné une remise en question des sources du droit. Alors qu'au XIXème siècle le juge était considéré comme un simple lecteur de la loi, aujourd'hui il trouve sa place au sein des sources du droit. Il en résulte que lorsqu'un revirement de jurisprudence intervient, il va venir modifier l'ordonnancement juridique en y intégrant une nouvelle règle de droit, une nouvelle règle jurisprudentielle. Si la plupart du temps le revirement de jurisprudence n'emporte pas de conséquences néfastes, il arrive que dans certains cas, la sécurité juridique soit mise à mal. Il en découle que le justiciable va se voir appliquer la nouvelle règle jurisprudentielle quelle que soit la date de réalisation de l'acte ou des faits en raison de la rétroactivité inhérente à ce type de décision, sans pouvoir s'en prémunir. Le juge de cassation, conscient de ce problème, a recours à certaines méthodes afin d'annoncer un futur revirement de jurisprudence mais également d'en limiter ses effets. Cependant, ces méthodes ne s'avèrent pas pleinement efficaces et il semble nécessaire de permettre au juge de cassation de moduler dans le temps certaines de ces décisions lorsque leurs conséquences néfastes surpassent les avantages attendus du revirement de jurisprudence.

  • Nasser-Eddine Azeri, La gravité de l'infraction en droit pénal, thèse soutenue en 2021 à Paris 1 sous la direction de Raphaële Parizot, membres du jury : Édouard Verny (Rapp.), Audrey Darsonville (Rapp.), Julie Alix  

    La consécration législative de la gravité à l’occasion de la réforme du Code pénal de 1992, ne s’est pas accompagnée d’un effort de théorisation suffisant. Le concept nébuleux de gravité, censé participer de la ratio legis de l ’infraction, opère toujours indirectement par l’intermédiaire des peines principales encourues. Pourtant, l’infraction semble posséder une teneur conceptuelle suffisante pour livrer des indicateurs structurels prometteurs. Aussi, en raison de sa vacuité, la gravité est incapable d’assurer pleinement son rôle de seuil d'ultima ratio du droit pénal. Au contraire, son ambivalence favorise ainsi l’arbitraire du législateur dans l’incrimination, mais provoque également le déploiement d’une division secondaire des infractions, déduite de la procédure, qui déstabilise et concurrence la classification légale.

    Rosalie Diarra, Les lois pénales à l'épreuve de la cybercriminalité en Afrique de l'Ouest, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de David Chilstein, membres du jury : Philippe Bonfils (Rapp.), Didier Rebut (Rapp.)  

    La cybercriminalité, évolue dans un contexte ouest africain au départ, fortement marqué par une absence totale de législations capables de dissuader les cybercriminels. Sensibles aux menaces de cette criminalité pour leur image, développement et sécurité, les États de la Communauté Économique des États d'Afrique d l'Ouest (CEDEAO) ont adopté une Directive pour inciter à la mise en place de cadres nationaux de lutte contre la cybercriminalité. Malgré cette volonté communautaire, seulement, quelques États ont adopté une législation pour régir ces infractions. Des défis restent à relever au niveau de l'adoption de législations par certains États, la formation des acteurs de mise en œuvre des lois pénales, la modernisation des méthode de recherche des preuves. Les actions communes de lutte aussi bien au niveau du droit pénal de fond que de forme restent des voie privilégiées de lutte contre les cybercrimes dans la région ouest africaine.

    Rodolfo Brenes Vargas, Contribution à l'étude des abus de la liberté d'expression dans le domaine judiciaire , thèse soutenue en 2016 à Paris 1 sous la direction de Christine Lazerges  

    La liberté d’expression est aujourd’hui considérée comme l’un des éléments essentiels d’une société démocratique. Sous l’impulsion de la jurisprudence européenne et interaméricaine des droits de l’homme, elle a acquis une dimension nouvelle et bénéficie d’une large protection. Cependant, et malgré son importance, cette liberté n’est pas absolue, elle doit être conciliée avec d’autres droits de valeur équivalente et des impératifs juridiques qui méritent aussi d’être protégés.Traditionnellement le moyen de régulation et de sanction des abus de la liberté d’expression a été le droit pénal. Cependant, le renforcement de la liberté a produit, de manière inversement proportionnelle, un phénomène de «retrait progressif» du droit pénal, lequel est considéré de moins en moins comme un mode «strictement nécessaire» etproportionnel de sanction par rapport au but poursuivi. Cette thèse analyse la pertinence du recours au droit pénal dans le domaine judiciaire, où la liberté d’expression se trouve souvent confrontée au droit à la présomption d’innocence, droit à la réputation, et aux impératifs de protection de l’autorité et de l’impartialité du pouvoir judiciaire. La question est abordée à partir d’une approche de politique criminelle, laquelle nous permet de déborder le champ du droit pénal, pour fairedes propositions de régulation et de sanction nouvelles, d’une nature autre que pénale.

    Rodolfo Brenes Vargas, Contribution à l'étude des abus de la liberté d'expression dans le domaine judiciaire, thèse soutenue en 2016 sous la direction de Christine Lazerges, membres du jury : Raphaële Parizot (Rapp.), Bertrand de Lamy (Rapp.), Geneviève Giudicelli-Delage et Hervé Henrion    

    La liberté d’expression est aujourd’hui considérée comme l’un des éléments essentiels d’une société démocratique. Sous l’impulsion de la jurisprudence européenne et interaméricaine des droits de l’homme, elle a acquis une dimension nouvelle et bénéficie d’une large protection. Cependant, et malgré son importance, cette liberté n’est pas absolue, elle doit être conciliée avec d’autres droits de valeur équivalente et des impératifs juridiques qui méritent aussi d’être protégés.Traditionnellement le moyen de régulation et de sanction des abus de la liberté d’expression a été le droit pénal. Cependant, le renforcement de la liberté a produit, de manière inversement proportionnelle, un phénomène de «retrait progressif» du droit pénal, lequel est considéré de moins en moins comme un mode «strictement nécessaire» etproportionnel de sanction par rapport au but poursuivi. Cette thèse analyse la pertinence du recours au droit pénal dans le domaine judiciaire, où la liberté d’expression se trouve souvent confrontée au droit à la présomption d’innocence, droit à la réputation, et aux impératifs de protection de l’autorité et de l’impartialité du pouvoir judiciaire. La question est abordée à partir d’une approche de politique criminelle, laquelle nous permet de déborder le champ du droit pénal, pour fairedes propositions de régulation et de sanction nouvelles, d’une nature autre que pénale.

    Oona Ah-Thion, Contribution à l'étude du principe de précaution en droit pénal et en politique criminelle, thèse soutenue en 2014 à Paris 1 sous la direction de Christine Lazerges, membres du jury : Jean Danet (Rapp.), Xavier Pin (Rapp.), Raphaële Parizot  

    Le début du 21ème siècle a vu s'ériger de profondes réformes législatives qui continuent de bouleverser le droit pénal et la politique criminelle. Elles prennent corps dans une société de risque caractérisée par l'accélération de la modernisation et la production de risques multiformes qui lui sont rattachés. Progressivement, le principe de précaution, emprunté de manière pervertie à l'environnement, et sur un mode incantatoire et répétitif, s'immiscera dans ces matières jusqu'à produire des conséquences sur le principe de légalité qui structure la rationalité pénale moderne, imposer la révision de certains autres grands principes comme celui de la présomption d'innocence et celui de nécessité, et mettre au centre des décisions des notions critiques telle la dangerosité. Sous l'influence du principe de précaution, les concepts-mêmes d'infraction, de responsabilité pénale et de peine sont bousculés avec l'invitation à prendre toujours plus en considération le futur et sa potentialité de danger. Dans cette perspective, et comme pendant au principe de précaution, le droit à la sécurité tend à déplacer la focale sur une approche victimaire de la société au détriment d'une conception ancienne d'un droit pénal fondé sur un équilibre juridique entre sécurité et liberté. Et la politique criminelle guidant ces évolutions fonctionne sur un nouveau modèle qui, dans cette recherche poussée de la sécurité, fait de la précaution à la fois sa finalité interne et sa finalité externe. Cette thèse est donc consacrée à l'étude du principe de précaution appliqué au droit pénal et à la politique criminelle qu'elle examine à la lumière de théories et d'approches pluridisciplinaires. Elle s'attache surtout à travers l'analyse de l'évolution du droit pénal et de certaines thèses criminologiques, à mettre en évidence l'émergence aujourd'hui, et au contact d'une idéologie précautionniste, d'une nouvelle rationalité pénale de précaution fonctionnant selon une méthodologie et avec l'usage d'une terminologie spécifique.

  • Samy Douider, L'infraction obstacle, thèse soutenue en 2023 à Université Côte dAzur sous la direction de Coralie Ambroise-Castérot, membres du jury : Jean-Christophe Saint-Pau (Rapp.), Édouard Verny et Christine Courtin  

    Bien qu'elle dispose d'une existence multiséculaire, l'infraction obstacle reste une méthode d'incrimination aux contours nébuleux. Elle n'a jusqu'alors fait l'objet d'aucune construction théorique. Ses composantes sont imprécises au même titre que son champ d'application. Ce manque de certitude s'explique par son contenu disparate. L'infraction obstacle renvoie à un panel de textes d'incrimination dont l'hétérogénéité affecte leur unification. Les infractions obstacles comprennent des éléments structurels distincts et elles ne sont aucunement soumises à un régime juridique identique. Leur seul point commun est qu'elles perdent leur autonomie juridique en présence d'un dommage. La matérialisation du résultat redouté les fait entrer en interaction avec d'autres qualifications qui intègrent cette donnée dans leur constitution. Cette caractéristique est l'élément clé de la compréhension générale de cette classification singulière. L'infraction obstacle est un modèle standard d'incrimination dont le rôle est exclusivement préventif. En partant de ce constat, il est possible d'opérer une approche systémique afin de regrouper toutes les infractions poursuivant un objectif de prophylaxie pénale au sein d'un contenant unique. En mettant en avant les caractéristiques communes à l'ensemble des infractions obstacles, cet outil d'incrimination peut être rationalisé tant dans ses fondements que dans ses conséquences pratiques. La prévention est le fil d'Ariane permettant de conceptualiser la catégorie obstacle tout en questionnant l'effectivité fonctionnelle des infractions obstacles. Ces textes répressifs sont omniprésents au sein de la législation contemporaine au point où ils s'enchevêtrent entre eux. En cherchant à combiner l'anticipation des risques avec l'efficacité répressive, le législateur instrumentalise l'infraction obstacle. Au terme d'une approche généralisante, cette thèse propose d'encadrer théoriquement et techniquement cette méthode d'incrimination tout en mettant en avant la problématique de sa surexploitation. L'effectivité préventive de l'infraction obstacle en tant qu'outil d'incrimination générique est elle-même à l'origine de la sous-efficacité de certaines infractions obstacles.

    Salomé Papillon, Les moeurs sexuelles et le droit pénal, thèse soutenue en 2021 à Lyon sous la direction de Patrick Mistretta, membres du jury : Audrey Darsonville (Rapp.), Xavier Pin et Valérie Malabat    

    Le droit pénal et les mœurs sexuelles connaissent une relation ambivalente. A priori fusionnels, la libération sexuelle a engendré une rupture entre les deux domaines. Progressivement, le droit pénal s’est émancipé de l’influence de l’ordre moral. Les mœurs ne pouvaient plus se trouver à l’origine de la pénalisation. Toutefois, l’étude attentive des incriminations sexuelles en vigueur et de leur régime, révèle l’influence persistante, et parfois insidieuse, de la morale sur le droit pénal. La société contemporaine se passionne pour les « affaires de mœurs ». L’appréhension de la sexualité par le droit anime l’opinion publique et ravive l’intérêt du législateur. La volonté de moraliser les individus induit une utilisation compulsive de la loi pénale que l’on espère à la fois expressive, préventive et déclarative. Pourtant, ce règne de l’émotion s’effectue trop souvent aux dépens de la raison juridique. Sous le rayonnement de la morale collective, la main du législateur ne tremble plus. Les libertés fondamentales, le principe de légalité et le spectre de la dignité vacillent. Ainsi, l’usage irraisonné de la loi pénale nécessite que l’on s’interroge sur les moyens de limiter, juridiquement, l’influence des mœurs sur le droit pénal. Il ne s’agit pas de proposer une séparation hermétique mais seulement de circonscrire leur interférence, la replacer au second plan, derrière la protection de l’ordre public. Renouant avec les protagonistes de la relation sexuelle, le processus d’amoralisation du droit pénal nous conduira aux confins de ces infractions sexuelles et permettra d’envisager l’existence d’un droit pénal minimal.

    Benoît Auroy, La consommation de l'infraction, thèse soutenue en 2021 à université ParisSaclay sous la direction de Laurent Saenko, membres du jury : Xavier Pin (Rapp.), Julie Alix et Julien Dubarry  

    La consommation de l’infraction est une expression très familière à la communauté des juristes, notamment ceux qui s’intéressent aux sciences criminelles. Pourtant, le législateur n’a jamais pris la peine de la définir. Que recouvre exactement cette notion ? Quelle est son utilité ? A priori, la consommation de l’infraction s’oppose à la tentative pour désigner la constitution pleine et entière de l’infraction. Elle ne serait donc pas autre chose que la réunion des éléments constitutifs de l’infraction. Cette opposition séculière entre consommation et tentative n’est pourtant pas absolue, comme l’illustre un arrêt récent de la Cour de cassation où elle affirme qu’une tentative est consommée. La première pourrait donc être l’objet de la seconde. Cette nouvelle lecture de la consommation incite à la réflexion tant cette notion s’avère beaucoup plus incertaine qu’il n’y paraît. Évoquée dans une unique formule au sein du Code pénal, la consommation semble avoir été délaissée par le législateur au profit d’autres expressions, comme la commission de l’infraction. On peut le regretter car son rôle s’avère tout à fait fondamental. En plus de constituer, en principe, le seuil de déclenchement de la répression pénale et d’emporter l’irréversibilité de l’acte, la consommation influe sur le champ d’application de la complicité punissable ou sur la localisation spatiale et temporelle de l’infraction. Elle est aussi déterminante dans la mise en œuvre du principe non bis in idem et dans celle des règles qui président à la résolution des conflits de lois, à la prescription de l’action publique ou encore à la récidive. Face à tous ces enjeux, un nouvel éclairage substantiel de la notion de consommation s’imposait donc. Si l’exemple des droits étrangers pourrait inviter à voir en elle un simple moment dans la vie de l’infraction (précisément celui où elle devient irréversible), une telle présentation doit être écartée. Parce qu’en exprimant la parfaite correspondance entre les faits accomplis par l’agent et le texte d’incrimination, la consommation apparaît comme le trait d’union entre le fait et le droit ; entre les faits et l’infraction qu’ils constituent. Elle incite à voir dans l’infraction non plus seulement un corps composé des faits incriminées (le corpus delicti), mais également la vie qui l’anime. Mais par la consommation, l’infraction ne fait pas que naître. Elle va également exister. Ce faisant, la consommation lui permet d’atteindre sa perfection, son idéal, sa fin : générer la responsabilité pénale de son auteur.

    Marion Briatta, Droit de la contrefaçon et droit de la propriété intellectuelle : origines et enjeux d'une désunion, thèse soutenue en 2019 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Michel Vivant, membres du jury : Valérie-Laure Benabou (Rapp.), Paul Maier  

    Le droit français de la propriété intellectuelle a conservé un attachement singulier à la notion de contrefaçon qui constitue encore aujourd’hui le dénominateur commun des différents régimes de propriété intellectuelle. En matière de marques, de brevets, de dessins et modèles, de droit d’auteur ou encore d’indications géographiques, les atteintes portées aux droits de propriété intellectuelle sont indifféremment qualifiées de contrefaçon et sont sanctionnées dans le cadre d’une action unique : l’action en contrefaçon. L’unité de cette action se manifeste à deux égards. Commune à l’ensemble des droits de propriété intellectuelle, cette action bénéficie en outre d’un régime hybride lui permettant de s’épanouir indifféremment devant les juridictions civiles et pénales. Ce régime hybride s’explique par les fondations pénales du droit français de la propriété intellectuelle. La protection des monopoles fut en effet originellement conçue à partir de la punition des délits de contrefaçon. Longtemps amalgamée au droit de la contrefaçon, la propriété intellectuelle a appartenu au champ pénal jusqu’à l’adoption de lois modernes sur la propriété intellectuelle dans les années 1960. Ces lois remirent en question le rôle ordonnateur du droit pénal de la contrefaçon sans pour autant clarifier ses rapports avec le droit substantiel de la propriété intellectuelle. Cette omission s’avère aujourd’hui problématique. Confronté à une contrefaçon criminelle endémique et mondialisée, le législateur a aggravé le régime pénal existant et lui a associé un volet douanier rénové destiné à entraver l’accès du marché français aux contrefaçons étrangères. L’effectivité de ces réformes demeure cependant entravée par le maintien d’une définition unitaire de la contrefaçon qui s’épanouit à mi-chemin du droit pénal et du droit civil. L’abandon d’une telle définition passerait par une désunion à notre avis nécessaire, du droit de la contrefaçon et du droit de la propriété intellectuelle.

    Elie Stella, L’adaptation du droit pénal aux réseaux sociaux en ligne, thèse soutenue en 2019 à Université de Lorraine sous la direction de Frédéric Stasiak et Jean-Baptiste Thierry, membres du jury : Agathe Lepage (Rapp.), Nathalie Droin    

    Les réseaux sociaux en ligne manifestent la transcription mais également l’intensification des rapports humains à l’échelle numérique. Plus généralement, l’apparition et l’usage massif de ces sites révèlent une évolution profonde des rapports sociaux commencée au milieu des années 2000. Partant, le droit pénal en tant que « miroir de la civilisation » s’en trouve nécessairement impacté au point de justifier une adaptation de ce dernier.Ces sites constituent indéniablement un nouvel espace juridique porteur de comportements cyberdélinquants. Pour la majorité d’entre eux, les réseaux sociaux en ligne ne sont qu’un nouveau support d’atteintes dont les incriminations préexistantes à leur apparition ont parfaitement vocation à s’appliquer. Cependant, de nouvelles formes d’atteintes ont émergé de ces espaces d’échanges mettant en lumière des carences structurelles au sein du droit pénal se traduisant par l’incapacité des incriminations préexistantes à appréhender ces nouvelles formes d’atteintes. Le droit pénal s’est alors adapté par la création de nouvelles incriminations témoignant de l’évolution profonde de la protection pénale de l’intimité et de l’identité mais plus généralement, de la vie privée.Les réseaux sociaux suscitent également des enjeux pour le droit pénal concernant la répression des comportements cyberdélinquants pouvant s’y retrouver. En l’occurrence, les régimes de responsabilité pénale applicables aux différents acteurs des réseaux sociaux, utilisateurs et opérateurs, démontrent une inadaptation certaine se matérialisant par un problème d’effectivité de la loi pénale sur les réseaux sociaux. La solution consiste alors à faire évoluer, ou plutôt diversifier la réponse aux infractions en développement et encadrant une régulation des contenus en collaboration avec l’autorité administrative. Se dessine ainsi un nouveau régime de responsabilité applicable aux principales plateformes numériques de partage favorisant progressivement en leur sein une logique de mise en conformité. Au final, le droit pénal s’adapte aux réseaux sociaux en ligne autant que les réseaux sociaux en ligne s’adaptent au droit pénal.

    Guillaume Chetard, La proportionnalité de la répression : étude sur les enjeux du contrôle de proportionnalité en droit pénal français, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg sous la direction de Jocelyne Leblois-Happe et Patrick Wachsmann, membres du jury : Xavier Pin (Rapp.), Olivier Cahn et Elisabeth Pichon    

    Le contrôle de proportionnalité est une technique originale de contrôle juridictionnel qui a connu un succès croissant depuis la fin du XIXe siècle. Il soumet à une nouvelle condition la licéité de toute atteinte aux libertés fondamentales adoptée par une autorité matériellement compétente. Pour être admissible, cette atteinte doit être justifiée et proportionnée à cette justification. La répression pénale pouvant se concevoir comme un ensemble complexe d’atteintes légitimes aux libertés adoptées en vue de la lutte contre la criminalité, le contrôle de proportionnalité semble avoir vocation à s’appliquer en matière pénale. Les juges européens et le juge constitutionnel exercent déjà ce contrôle depuis plusieurs décennies. Toutefois ce n’est que récemment que le juge judiciaire s’est expressément engagé dans cette voie. Aussi il importe de présenter les enjeux que représente un tel contrôle dans le domaine du droit criminel. Le contrôle de proportionnalité fondé sur la protection des libertés repose sur un raisonnement d’un type particulier qui s’éloigne du syllogisme juridique. Sa logique interne le distingue également du contrôle de la proportionnalité des peines aux délits et il convient donc de les étudier conjointement et de les comparer. Ce particularisme appelle un certain nombre de précautions dans la pratique du juge, pour garantir la neutralité de son processus de décision et pour organiser ces différents raisonnements entre eux. Toutefois, même si ces conditions sont remplies, un important écueil se présente. La proportionnalité suppose d’établir des jugements quantitatifs sur des valeurs fondamentales qui sont par nature incommensurables. Le problème est même aggravé dans le domaine de la proportionnalité des peines. Aussi le contrôle de proportionnalité ne peut-il être exercé que sous des formes atténuées, qui abandonnent une partie de ses promesses initiales.

    Pierre Rousseau, La légitimité de l'infraction, thèse soutenue en 2019 à Nantes sous la direction de François Rousseau, membres du jury : Raphaële Parizot (Rapp.), Xavier Pin et Karine Foucher  

    La théorie de la justification fait l’objet d’une controverse doctrinale. Le fondement de ce mécanisme de légitimation demeure incertain. Or, il est nécessaire de comprendre ce qui fonde la justification si l’on s’interroge sur les pouvoirs respectifs du législateur et du juge en la matière. La question relative au mécanisme qui conduit à l’irresponsabilité pénale de l’auteur d’une infraction justifiée divise également la doctrine. Quelle est, dans le système de la responsabilité pénale, la composante affectée par ce mécanisme de légitimation ? L’évolution de la jurisprudence doit par ailleurs être prise en considération afin de proposer une théorie actualisé e de la légitimité de l’infraction. Le principe selon lequel la justification doit être prévue par la loi peut - il encore tenir sachant que le juge a la possibilité de relaxer un auteur d’infraction en s’appuyant sur les droits de l’Homme ? Cette évolution de la jurisprudence semble davantage mettre en lumière une dualité de fondements permettant la reconnaissance du caractère légitime de l’infraction. Il convient en effet d’opérer une distinction entre l’ infraction justifiée et une répression injustifiée . La légitimation - justification est fondée sur l’utilité sociale de l’infraction et doit par conséquent être prévue par la loi, car l’appréciation de l’utilité sociale est de nature politique. En revanche, la légitimation - liberté est fondée sur une liberté fondamentale. Elle découle d’un contrôle de proportionnalité d’ingérence de la répression opéré par le juge. L’ illégitimité peut alors être envisagée comme la composante de rattachement de ces mécanismes de légitimation dans le système de la responsabilité pénale.

    Anaïs Szkopinski, Droit de la propriété intellectuelle et matière pénale, thèse soutenue en 2018 à Université ParisSaclay ComUE sous la direction de Valérie-Laure Benabou, membres du jury : Jean Lapousterle (Rapp.), Michel Vivant et Guillaume Beaussonie  

    Confronté à des atteintes massives et lucratives, le droit de la propriété intellectuelle est protégé par des réseaux de normes répressives, formant la matière pénale. Le droit pénal, droit traditionnel de protection des autres droits, forme un réseau composé de règles pénales, tant substantielles que formelles, spécifiques au droit de la propriété intellectuelle, et de certaines infractions contre les biens, du livre troisième du code pénal. Ces normes se heurtent à plusieurs écueils. Le droit pénal de la propriété intellectuelle appréhende difficilement le caractère massif ou transfrontalier des infractions et si les incriminations du code pénal peuvent s’inscrire dans les vides répressifs laissés par celui-ci, leur adaptation aux biens incorporels non rivaux bouleverse les équilibres. D’une part, cette adaptation est réalisée pour leur application aux informations, sans considération de leur caractère appropriable, ce qui affaiblit l’intérêt du droit de la propriété intellectuelle. D’autre part, ces infractions entrent en concours avec celles spécifiques au droit de la propriété intellectuelle. Ineffectif, le droit pénal de la propriété intellectuelle subit, aussi, la dépénalisation judiciaire de ce droit. Ignorant l’indispensable réforme de ce droit pénal, le législateur a créé de nouveaux réseaux répressifs. Si le droit administratif répressif, mis en œuvre par l’HADOPI, pouvait constituer une alternative pertinente au droit pénal, pour la lutte contre la massification des infractions au droit d’auteur et aux droits voisins sur Internet, l’attribution des sanctions au juge répressif en a réduit l’attrait. A l’aune de la jurisprudence de la CEDH, les normes civiles répressives, applicables au droit de la propriété intellectuelle, forment un réseau rival du droit pénal, dont les effets systémiques imposent de réfléchir au dessein de la frontière entre les responsabilités civile et pénale. La matière pénale de la propriété intellectuelle, née de la dilatation de la répression, est donc constituée de normes pénales, dont seules celles du code pénal apparaissent effectives, d’un droit administratif à la fonction répressive altérée et d’un droit civil répressif inefficace. Protection défaillante d’un droit affaibli, elle doit être restructurée. Une cohérence peut être instaurée par son organisation autour du droit de propriété, dont émane le droit de la propriété intellectuelle. La création d’un droit pénal de la propriété pourrait ainsi conférer une protection efficace au droit de la propriété intellectuelle, complétée par des normes répressives spécifiques.

    Géraldine Criqui-Barthalais, La protection des libertés individuelles sur le réseau internet, thèse soutenue en 2018 à Paris 2 sous la direction de Jérôme Huet, membres du jury : Anne Debet (Rapp.), Célia Zolynski et Cédric Manara  

    Cette étude envisage le réseau internet comme un nouvel espace invitant à réinterpréter les libertés de la personne physique. Au titre de celles-ci, sont protégées la liberté individuelle, entendue comme le fait de ne pouvoir être arbitrairement détenu et la liberté d’aller et venir. Il doit en aller de même sur le réseau. Etablissant une analogie avec ces libertés, la première partie de la thèse consacre deux libertés : la liberté d’accès au réseau et la liberté de naviguer sur le web. La première implique de définir le contenu d’un service public de l’accès. De plus, il faut affirmer que la coupure d’accès au réseau doit être envisagée comme une mesure privative de liberté ; elle ne peut donc être décidée que par le juge judiciaire. L’affirmation de la liberté de naviguer sur le web conduit à envisager le régime du blocage des sites, une mesure qui ne peut intervenir que dans le cadre d’une police administrative spéciale. Dans la seconde partie il apparaît que ces deux libertés n’ont toutefois de sens que si l’individu a accès au réseau anonymement et n’est pas surveillé arbitrairement quand il navigue sur le web. Cette étude cherche ainsi à préciser le régime devant encadrer le mécanisme d’adressage du réseau. Sont définies les conditions du contrôle de l’identité de l’internaute à partir de son adresse IP. Enfin, il est soutenu qu’un principe général d’effacement des données révélant les sites visités doit être affirmé, principe qui s’applique aux différents acteurs du réseau, notamment les moteurs de recherche. L’interception de ces données ne peut procéder que d’un pouvoir sécuritaire ou hiérarchique sur l’internaute.

    Thierry Toutin, Le djihadisme, aspects juridiques et criminologiques, thèse soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Patrick Morvan, membres du jury : Xavier Pin (Rapp.), François Saint-Bonnet, Michel Bénézech et Bernard Cazeneuve  

    Les premiers signes de la radicalisation salafo-djihadiste contemporaine remontent au début des années 80, dans le sillage de l'intervention Soviétique en Afghanistan et de l'instauration de la république islamique d'Iran. Courant minoritaire, totalitaire et ultraconservateur de l’islam, il se considère comme le fédérateur de l'Oumma (communauté des croyants) et l'incarnation de l'islam authentique des origines. Ce mouvement plus proche d’une idéologie révolutionnaire que d’un message religieux, a pris une ampleur internationale, dans le sillage des révoltes du Printemps Arabe fin 2010. Une organisation particulièrement habile dans l'utilisation des moyens modernes de communications et dans la diffusion de la propagande a su créer une dynamique efficace suscitant l'adhésion de jeunes gens et des moins jeunes, depuis tous les continents. Cette organisation terroriste dénommée Daesh ou Etat islamique a réussi à s'imposer là où ses prédécesseurs ont échoué. Comment y est-elle parvenue ? Qui sont les volontaires prêts à mourir pour cette cause ? Quelles sont leurs motivations ? Comment répondre à cette nouvelle forme de menace d’une extraordinaire complexité ? Quelles sont les solutions et les évolutions de ce phénomène d’ampleur ? C’est à toutes ces questions que la présente recherche tente de répondre, sans prétendre à l’exhaustivité, avant de conclure sur quelques perspectives et voies d’exploration, de nature à contrecarrer davantage l’influence et les effets d’une idéologie meurtrière qui marquera durablement le 21ème siècle.

    Alexis Bavitot, Les manquements au devoir de probité : étude critique de l'internationalisation du droit pénal, thèse soutenue en 2016 à Lyon sous la direction de Xavier Pin, membres du jury : Valérie Malabat (Rapp.), Baptiste Bonnet, Pascale Deumier et Jean-Pierre Mignard    

    Le Code pénal consacre au sein de son Livre IV une section intitulée « Des manquements au devoir de probité », héritage de l’ancienne forfaiture. La catégorie n’a cessé d’évoluer au plan interne, appuyé par le droit pénal international, puisque ce ne sont pas moins de six conventions pénales qui l’influencent aujourd’hui. Il en ressort un véritable foisonnement normatif qui repose pour l’essentiel sur l’incrimination. Son étude méthodique permet d’observer un droit pénal arraché de son ultima ratio, mettant à mal sa fonction dissuasive. La pédagogie du Code pénal est également atteinte à l’heure où les manquements visés n’annoncent plus clairement ce qu’ils répriment. Dans ce contexte, depuis 2013, le législateur a fait de l’exemplarité la toile de fond des manquements au devoir de probité. Au-delà de l’affichage individuel, le travail de recherche invite à s’interroger sur la mise en œuvre d’une telle fonction par le droit pénal. Un « manquement » a une connotation morale plus forte que la violation d’une règle juridique. Un « devoir » suppose une règle plus sociale qu’une simple obligation. C’est dire que la répression entend punir un « faire-valoir », pour donner une consistance à la chose publique dans laquelle la société croit et dont les personnes exerçant une fonction publique sont les gardiens. Ces incriminations moralisatrices resserrées autour d’une responsabilité pénale à fondement social permettent de faire apparaître la pénalité sous un nouveau jour. En se recentrant sur son application, la thèse redécouvre ainsi la fonction d’exemplarité du droit pénal.

    Yacouba Togola, La motivation des décisions de justice pénales, thèse soutenue en 2016 à Université ParisSaclay ComUE sous la direction de Eric Hirsoux, membres du jury : Morgane Daury-Fauveau (Rapp.), Emmanuel Jeuland et Haritini Matsopoulou  

    Qu’évoque la motivation ? Comment le droit répressif appréhende-t-il la motivation des décisions de justice ? Le concept de motivation renvoie à plusieurs aspects qui changent son sens suivant le rôle assigné à la fonction juridictionnelle. S’il est compréhensible qu'une seule et unique approche ne s'impose pas, la motivation doit être reconsidérée.Elle est en effet généralement perçue comme un instrument contentieux, l’objectif étant de limiter l’arbitraire du juge. A cette fin, elle appelle un ensemble de règles devant s’imposer au juge. L'examen de ces règles dans le domaine du droit répressif aboutit à un résultat peu satisfaisant. Si la motivation est imposée au juge dans certains cas, elle est en revanche écartée dans d’autres, sans qu’on puisse imposer un critère unique légitimant une telle distinction. La nature objective de son contenu est marquée par des lacunes qui alimentent l’approche subjective de la motivation. C'est lorsqu'il est question de méthode que les contournements sont les plus visibles : la motivation à phrase unique, le copier-coller ou encore la pratique de la motivation pré-rédigée. Au demeurant, le contrôle de la motivation, fut-il exercé par le juge européen, laisse au juge répressif une marge d'appréciation, voire parfois une totale liberté. Du droit de la motivation des décisions pénales, le résultat est finalement contrasté.Ne faut-il pas alors aller plus loin et dépasser cette approche contentieuse de la motivation des décisions pénales ? La réponse est évidemment positive. Pour mieux préserver les intérêts du justiciable, la motivation doit se transformer. Cette transformation se marque par un rapprochement de plus en plus fort entre la motivation et les droits fondamentaux du justiciable. La motivation se révèle en effet être la condition de l'exercice des droits de la défense, en même temps qu’elle s’intègre dans le concept plus large du droit au procès équitable. Dans la dynamique de cette évolution, la motivation -en vue de la compréhension et de l’acceptation de la décision par le justiciable- doit occuper une place centrale. Cela implique d'entrevoir, au-delà des règles imposées au juge de motiver la décision, certaines améliorations afin de parvenir à la reconnaissance d’un véritable droit du justiciable à la motivation de la décision, de sa décision.

    Amélie Robitaille-Froidure, Liberté d’expression et protection du mineur sur Internet : étude comparée des droits français et américain à l'aune du droit européen et international, thèse soutenue en 2013 à Paris 10 sous la direction de Véronique Champeil-Desplats et Sylvia Preuss-Laussinotte, membres du jury : Emmanuel Derieux (Rapp.), Catherine Prebissy-Schnall et Yves Poullet    

    Consacrée de longue date, la liberté d’expression « sans considération de frontières » prend tout son sens avec le développement et la propagation massive d’Internet. Aussi bénéfique soit-il, ce dernier présente de nombreux risques pour les mineurs. Ceux de ces risques qui existaient déjà sur les médias traditionnels sont très largement amplifiés dans le cyberespace. Parallèlement, les Technologies de l’Information et de la Communication ont entraîné de nouvelles pratiques qui présentent des risques inédits pour les mineurs. Sans imposer un quelconque « cyber paternalisme », les Etats refusent toutefois qu’Internet soit un espace de « non-droit », laissé aux mains des tenants d’un absolu « cyber libertarianisme ». Tentant de concilier au mieux respect de la liberté d’expression et protection des mineurs sur Internet, les Etats sont néanmoins contraints de reconnaître que, dans le cyberespace, la mise en oeuvre de cette conciliation est particulièrement délicate.

    Evan Raschel, La pénalisation des atteintes au consentement dans le champ contractuel, thèse soutenue en 2013 à Poitiers sous la direction de Michel Danti-Juan et Rose-Noëlle Schütz, membres du jury : Corinne Mascala (Rapp.), Denis Mazeaud  

    La pénalisation est depuis longtemps la réponse privilégiée à la singulière augmentation des tromperies, abus de faiblesse, violences ou encore refus du consentement d'autrui à un contrat. Si son ampleur impressionne, cette pénalisation connaît certains travers. Les incriminations sont mal rédigées et leur construction se révèle rapidement incohérente. Mais par dessus-tout, le droit pénal paraît dans bien des cas dévoyé. Même lorsqu'elle n'est utilisée qu'à titre d'auxiliaire de disciplines ou réglementations externes, la sanction pénale répond à certaines finalités propres, au regard desquelles elle doit apparaître nécessaire et proportionnée. Ce dévoiement doit se résoudre par une certaine dépénalisation des atteintes au consentement contractuel. Pour que celle-ci n'entraîne pas une baisse de la protection des contractants, il convient de rechercher des substituts crédibles à la sanction pénale, par conséquent efficaces et adaptés au contentieux des atteintes au consentement contractuel. Il importe également que ces substituts offrent des mesures originales, sous peine de n'opérer qu'une dépénalisation purement symbolique. Cela doit conduire à écarter les sanctions administratives, au profit de la voie civile. Cette dernière doit toutefois être renforcée pour pallier les insuffisances que le droit civil présente actuellement dans la prévention et la sanction des atteintes au consentement contractuel.

    Isabelle Pignard, La liberte de création, thèse soutenue en 2013 à Nice sous la direction de Fabrice Siiriainen, membres du jury : Carine Bernault (Rapp.)  

    La notion de liberté de création est difficile à appréhender. L’étendue même de cette liberté ne fait pas l’objet d’un consensus. Elle est le plus souvent considérée comme un sous-ensemble de la liberté d’expression - restreinte alors à la liberté de création artistique, voire comme un aspect de la liberté d’entreprendre. La liberté de création présente néanmoins des spécificités et est autonome. Elle peut dès lors être protégée en tant que telle par les juges, en amont de la création, comme c’est le cas pour les contrats de commande entre peintres et marchands de tableaux. Dans ce cas, elle est envisagée préalablement à l’octroi de droits. La liberté de création ne peut cependant être considérée sous ce seul angle. En effet, la liberté de création doit être protégée aux différents stades de la création et ses contours sont alors dessinés par la protection accordée à la création elle-même et aux acteurs de la création. Dès lors, la liberté de création est liée aux droits de propriété intellectuelle si l’on considère que ces droits protègent la création. La liberté de création est garantie par l’équilibre entre protection et liberté au sein de ces droits. Au-delà de cet équilibre, la liberté de création peut être confrontée à d’autres libertés et droits fondamentaux. L’ordre public et les bonnes mœurs, la liberté de religion, la vie privée peuvent ainsi limiter la liberté de création. Recourir à la notion de liberté de création peut alors permettre de faire prévaloir l’intérêt du créateur.

    Julien Lagoutte, Les conditions de la responsabilité en droit privé : éléments pour une théorie générale de la responsabilité juridique, thèse soutenue en 2012 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Christophe Saint-Pau et Guillaume Wicker, membres du jury : Philippe Brun (Rapp.), Cyril Bloch et François Rousseau  

    Alors que l’on enseigne classiquement la distinction radicale du droit pénal et de la responsabilité civile, une étude approfondie du droit positif révèle une tendance générale et profonde à la confusion des deux disciplines. Face à ce paradoxe, le juriste s’interroge : comment articuler le droit civil et le droit pénal de la responsabilité ? Pour y répondre, cette thèse suggère d’abandonner l’approche traditionnelle de la matière, consistant à la tenir pour une simple catégorie de classement des différentes branches, civile et pénale, du droit de la responsabilité. La responsabilité juridique est présentée comme une institution autonome et générale organisant la réaction du système à la perturbation anormale de l’équilibre social. Quant au droit de la responsabilité civile et au droit criminel, ils ne sont plus conçus que comme les applications techniques de cette institution en droit positif.Sur le fondement de cette approche renouvelée et par le prisme de l’étude des conditions de la responsabilité en droit privé, la thèse propose un ordonnancement technique et rationnel du droit pénal et de la responsabilité civile susceptible de fournir les principes directeurs d’une véritable théorie générale de la responsabilité juridique. En tant qu’institution générale, celle-ci engendre à la fois un concept de responsabilité, composé des exigences de dégradation d’un intérêt juridiquement protégé, d’anormalité et de causalité juridique et qui fonde la convergence du droit pénal et du droit civil, et un système de responsabilité, qui en commande les divergences et pousse le premier vers la protection de l’intérêt général et le second vers celle des victimes.

    Philippe Piot, Du caractère public du procès pénal, thèse soutenue en 2012 à Université de Lorraine sous la direction de François Fourment, membres du jury : Xavier Pin (Rapp.), Jean-François Seuvic    

    Indisponible

    Willy Duhen, La responsabilité extra-contractuelle du fournisseur d'accès à Internet, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Hervé Isar, membres du jury : Jérôme Huet (Rapp.), Jean Frayssinet et Jacques Larrieu  

    Principal acteur de la communication au public en ligne, le fournisseur d'accès à Internet offre une connexion, contrôle les points d'accès, identifie les utilisateurs. Ses responsabilités extra-contractuelles résultent de ses multiples fonctions : prestataire technique, responsable de traitement des données, exécutant d'injonctions judiciaires. Ses responsabilités sont abondantes et parfois surabondantes. Toutefois, malgré un régime de responsabilité qui lui est spécifiquement applicable, la notion de "fournisseur d'accès à Internet" n'est toujours pas juridiquement définie. Cette imprécision de la notion entraîne une profusion de régimes juridiques imposant le statut de fournisseur d'accès à des acteurs dont l'activité principale n'est pas la fourniture d'une connexion à Internet : Universités, entreprises, particuliers. Dès lors, les responsabilités extra-contractuelles pénales, civiles et administratives se multiplient et créent un régime obligationnel instable, obscur, voire abscons. Cet éclatement lexical et juridique est encore aggravé par l'application fonctionnelle à l'activité de fourniture d'accès, du droit des communications électroniques et de la société de l'information. Il est alors nécessaire de proposer une définition formelle du fournisseur d'accès à Internet susceptible d'unifier son régime de responsabilité autour de notions juridiques stabilisées. Cette reconstruction affectera inévitablement la réglementation relative à la communication au public en ligne et à ses acteurs, mais proposera une possible fondation au droit des communications électroniques

    Nathalie Droin, Les limitations à la liberté d'expression dans la loi sur la presse du 29 juillet 1881 , thèse soutenue en 2009 à Dijon sous la direction de Patrick Charlot  

    La loi sur la presse du 29 juillet 1881 est l’une des grandes oeuvres libérales de la IIIème République. Régulièrement modifiée pour s’adapter aux besoins de la société, cette loi est censée garantir la liberté d’expression tout en la limitant, aucune liberté n’étant absolue. Les limitations à la liberté d’expression paraissent légitimes en démocratie tant qu’elles ne constituent pas un délit d’opinion, c’est-à-dire l’interdiction d’une opinion que le pouvoir juge mauvaise. L’intention originelle du législateur de 1881 était bien d’abroger et d’interdire ce type de délits. Les interventions législatives ultérieures, créant de nouveaux délits de presse, ont pourtant réalimenté la polémique, de nombreux auteurs y voyant la résurgence de délits d’opinion. Ces analyses méritent néanmoins discussions et nuances. Le délit d’opinion a bien disparu de la loi sur la presse, au profit de la résolution d’un conflit de droits qui s’effectue tantôt par une conciliation des droits en conflits (la liberté d’expression avec la protection de l’ordre public et les droits d’autrui), tantôt par une neutralisation de l’un des droits en conflit (exemple du discours «négationniste»). Cependant, il faut aussi admettre la permanence et la résurgence du délit d’opinion. Il n’a en effet jamais totalement disparu de la loi sur la presse, que ce soit en 1881 ou dans les modifications législatives ultérieures. Le législateur paraît même avoir été suivi en ce sens par le juge qui semble tenté, à travers l’application particulière de certaines infractions (injure aux sentiments religieux, diffamation) par la réintroduction de délits fort peu compatibles avec les idéaux démocratiques.

  • Thomas Herrmann, Unité d’action et concours d’infractions : la question du cumul de déclarations de culpabilité en droit pénal interne et en droit international penal, thèse soutenue en 2022 à Paris 1 sous la direction de David Chilstein, membres du jury : Raphaële Parizot (Rapp.), Xavier Pin (Rapp.), Philippe Bonfils  

    La question du cumul de déclarations de culpabilité se pose dans le cas où une personne paraît avoir commis plusieurs infractions s’inscrivant dans une même unité d’action, soit parce qu’elles sont constituées par des faits partiellement ou totalement identiques, soit parce qu’elles sont constituées par des faits totalement distincts mais consécutifs ou concomitants. Partant du constat que cette question se pose dans les mêmes termes et avec la même acuité en droit pénal interne et en droit international pénal, la présente étude propose une méthode générale de résolution de la question en se fondant sur une règle logique dont la validité n’est pas limitée à un ordre juridique en particulier : l’existence d’une pluralité d’infractions en concours constitue une condition absolument nécessaire du cumul de déclarations de culpabilité. Ainsi, la méthode proposée consiste dans un premier temps à distinguer clairement les situations d’infraction unique (infraction unique en vertu du droit pénal spécial ou en vertu d’une théorie générale : conflit d’incriminations ou infraction continuée) et les situations de concours (idéal ou réel) d’infractions. Dans un second temps, la méthode consiste à résoudre les concours en vertu d’un principe de type téléologique, autorisant le cumul lorsqu’il est nécessaire afin d’atteindre un ou plusieurs objectifs légitimes (rendre pleinement compte du comportement délictueux de l’auteur, peines principales et complémentaires, récidive spéciale, recevabilité de l’action civile), prohibant le cumul dans le cas contraire. À cette fin, l’étude propose une classification affinée des différents types de concours idéals et réels d’infractions.

    Abbas Jaber, Les infractions commises sur internet, thèse soutenue en 2007 à Dijon sous la direction de Hervé Bonnard  

    En dépit de son enracinement dans le paysage économique, culturel, et social, et à l’heure où son régime juridique se cherche encore, nombreuses sont les zones d’ombres qui continuent d’obscurcir le réseau Internet. Et bien qu’il incarne les rêves les plus sublimes de la société de communication, Internet préfigure pourtant une criminalité de communication dont les menaces, souvent méconnues, sont de plus en plus polyvalentes et dangereuses. Dès lors, un dépassement des incertitudes qui entourent l’applicabilité du droit pénal dans le Cyberspace s’impose. Sur le plan formel, la portée de la Cybercriminalité, ainsi que sa définition sont à préciser. Sur le plan procédural, il convient de clarifier les liens entretenus avec la criminalité classique et la criminalité informatique. Enfin, sur le plan matériel, si chacun s’accorde à reconnaître le caractère indispensable de l’intervention du législateur et du juge pénal pour maîtriser Internet, il importe pourtant de se demander si les règles juridiques traditionnelles sont-elles appropriées ?