Présentation de l'éditeur
Gravité et droit pénal sont intimement, consubstantiellement liés. La gravité est même au fronton du code pénal : « Les infractions sont classées, suivant leur gravité, en crimes, délits et contraventions » (article 111-1).
La légitimité du droit pénal repose sur la gravité du comportement commis ou de ses conséquences qui justifient que l'État recoure à cet outil extraordinaire qu'est le droit pénal, droit grave parmi les droits, expression ultime du monopole étatique de la violence. Travailler sur la gravité, c'est en effet accéder à toute la subjectivité du droit pénal.
L'ouvrage se penche sur les liens qu'entretiennent le droit pénal et la gravité et s'attache à tenter de définir les contours de la notion de gravité, les indicateurs qui permettent de repérer les effets qu'elle produit sur le droit, tout autant que ces effets eux-mêmes, tant substantiels que processuels.
Contributions de Julie Alix, Hélène Acquier, Bernadette Aubert, Nasser-Eddine Azeri, Pascal Beauvais, Yves Cartuyvels, Aline Clérot, Cécile Dangles, Audrey Darsonville, Nicolas Derasse, Emmanuel Dreyer, Virginie Gautron, Geneviève Giudicelli-Delage, Alexandre Grégoire, Tanguy Le March'adour, Clarisse Le Roux, Nathanaël Lesdel, Élise Letouzey, Alexandre Lucidarme, Jean-Yves Maréchal, Haritini Matsopoulou, Raphaële Parizot, Xavier Pin, Jean-Baptiste Perrier, Jenifer Prades, Mathilde Roose, Christophe Soulard, Frédéric Stasiak, Juliette Tricot, Julie Vauret, Étienne Vergès, Édouard Verny, Julien Walther.