• THESE

    Le silence de l'Etat comme manifestation de sa volonté, soutenue en 2013 à Paris 2 sous la direction de Jean Combacau, membres du jury : Pierre Michel Eisemann (Rapp.), Florence Poirat (Rapp.), Jean-Paul Jacqué et Joe Verhoeven   

  • Alexis Marie, Jean Sagot-Duvauroux, Michèle Mestrot (dir.), Enfance sans frontières, Editions A. Pedone, 2024, Collection Droits Européens, 190 p.  

    Tant en raison des faits (migrations forcées, déportations, transferts, adoptions internationales, enlèvements internationaux) que des règles qui les appréhendent (issues du droit international public, du droit international privé, des droits européens), la protection des enfants ne connaît pas – ne doit pas connaître – de frontières. C'est qu'en matière d'enfance il y a, au-delà de la diversité et de l'hétérogénéité des régimes juridiques, quelque chose de transcendant. Les enjeux ne sont pas qu'individuels mais également collectifs. Ils ne sont pas seulement ceux d'aujourd'hui mais aussi ceux de demain. C'est ce qui ressort de cet instantané du droit de la protection de l'enfance proposé par les textes réunis ici, issus des universités d'été de septembre 2022 – « Enfance sans frontières » – organisées par le Centre de Recherche et de Documentation européennes et internationales (CRDEI) de l'université de Bordeaux en partenariat avec le Centre de Documentation et de Recherches Européennes (CDRE) de l'université de Pau et des pays de l'Adour et du réseau EDAP (Europe Droit & Action Publique).

    Alexis Marie, Baptiste Tranchant (dir.), Droit international et juges internes: colloque de Bordeaux, Éditions Pedone, 2024, 539 p.   

    Alexis Marie (dir.), Asile et nouvelles conflictualités: colloque RefWar du 18 et 19 mars 2021, Université de Reims Champagne-Ardenne, Editions Pedone, 2022, 244 p.  

    Selon le Haut-commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies, le seuil symbolique des 100 millions de personnes contraintes de se déplacer sera atteint à la fin de l'année 2022. La plus grande part se déplace au sein de leur État, mais ce sont malgré tout plus de 30 millions de réfugiés et demandeurs d'asile qui en auront franchi les frontières. La principale cause de ces déplacements est la violence suscitée par les conflits armés. Parmi les premiers pays d'origine, on retrouve, par exemple, depuis plusieurs décennies l'Afghanistan, l'Irak, la Syrie, la Somalie, les Soudans, l'Éthiopie ou encore l'Érythrée et, en son temps, le Sri-Lanka. Sur le continent européen, les Balkans hier et l'Ukraine aujourd'hui illustrent également l'ampleur des mouvements de population que les conflits armés entraînent systématiquement. Que ce soit en tant qu'États d'origine, États de transit ou États d'accueil, aucune région du monde n'échappe au phénomène. Pour autant, bien que les membres de la communauté internationale s'accordent sur le constat, ils peinent à se coordonner pour satisfaire le besoin de mise à l'abri de ces personnes. Il n'est par ailleurs pas certain que les instruments internationaux et régionaux destinés à leur accorder une protection permettent de correctement appréhender les demandes d'asile présentées par celles et ceux qui fuient les conflits armés qui se sont développés depuis la fin du second conflit mondial et intensifiés à partir des années quatre-vingt-dix. Caractérisées par l'effritement du pouvoir étatique, par la diversification et la multiplication des belligérants et de leurs motivations, par la confusion entre les acteurs et les victimes de la violence armée, ces « nouvelles conflictualités » (conflits non-internationaux, « guerres asymétriques », « guerres civiles », ou encore « guerre contre le terrorisme ») ne sont en effet pas seulement un défi pour le droit humanitaire, elles le sont également pour le droit des réfugiés et de l'asile. Ce sont ces différents aspects de la protection des exilés de guerre qu'étudient les auteurs - universitaires et praticiens, juristes et politistes - réunis ici à l'initiative du projet ANR « Refwar ».

    Alexis Marie, Thibaut Charles Fleury, Droit de l'asile, 2e éd., puf, 2021, Collection droit fondamental ( Manuels ), 403 p. 

    Alexis Marie, Thibaut Charles Fleury, Droit de l'asile, puf, 2019, Collection droit fondamental ( Manuels ), 346 p. 

    Alexis Marie, Le silence de l'État comme manifestation de sa volonté, préf. J. Combacau, Pedone, 2018, 719 p, Editions Pedone, 2018, Publication de la Revue générale de droit international public. Nouvelle série, 719 p. 

    Alexis Marie, Jean Combacau, Le silence de l'Etat comme manifestation de sa volonté,, 2013, 711 p.  

    Lors des travaux de la Commission du droit international relatifs aux actes unilatéraux des États, le rapporteur spécial a nié que le silence puisse être qualifié de manifestation de la volonté étatique. Rien dans la théorie de l’acte juridique ne justifie pourtant cette position. L’étude de la pratique révèle en outre que, selon les cas, le silence étatique peut être qualifié de refus ou d’acquiescement et qu’il joue un rôle fondamental dans la formation, l’interprétation ou la modification des rapports de droit interétatiques. En effet, dans la mesure où, en droit international, il revient aux États d’apprécier le bien-fondé ou la légalité du comportement de leurs pairs, l’objectif de la sécurité juridique impose de retenir la pertinence légale de leur silence. Cet objectif, sous ses diverses facettes, constitue la raison d’être de l’attribution d’un effet légal au silence et permet ainsi une systématisation des hypothèses très variées où il pèse sur les États une « charge de réagir ». Selon la situation face à laquelle il est appréhendé, le silence permet ainsi d’assurer la détermination actuelle ou future des rapports de droit.L’étude des conditions nécessaires à la production de l’effet attribué au silence révèle par ailleurs que le droit positif consacre la possibilité théorique d’y voir un acte juridique. Pour que son silence produise des effets, le droit international exige toujours que l’État ait été libre de réagir et qu’il ait eu connaissance de la situation qui le rendait pertinent. En outre, les régimes de la preuve de la connaissance et de l’existence du silence ne justifient pas nécessairement la dénonciation du caractère honteusement fictif de l’explication volontariste des phénomènes en cause. Il n’y a, en toute hypothèse, aucune fiction juridique à qualifier le silence en tant qu’acte juridique

    Alexis Marie, Jean Combacau, L'engagement unilatéral en droit international public: Essai d'identification de la promesse unilatérale,, 2003 

  • Alexis Marie, « "La Cour de Justice et les entités contestées : entre prudence et frilosité", in: La reconnaissance du statut d’État à des entités contestées : approches de droits international, régional et interne, T. Garcia (dir.), Pedone, 2018, 308 p », in Pedone (dir.), La reconnaissance du statut d’État à des entités contestées : approches de droits international, régional et interne, T. Garcia (dir.), Pedone, 2018, 308 p., 2018 

  • Alexis Marie, Julien Cazala, « Jurisprudence française relative au droit international (2021) », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2021, pp. 773-809    

    Cazala Julien, Marie Alexis. Jurisprudence française relative au droit international (2021). In: Annuaire français de droit international, volume 67, 2021. pp. 773-809.

    Alexis Marie, Julien Cazala, « Jurisprudence française relative au droit international (2020) », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2020, pp. 859-890    

    Cazala Julien, Marie Alexis. Jurisprudence française relative au droit international (2020). In: Annuaire français de droit international, volume 66, 2020. pp. 859-890.

    Alexis Marie, Julian Fernandez, Thibaut Fleury-Graff, « Asile et risque pour la sécurité », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2019, n°31, p. 1788   

    Alexis Marie, Julien Cazala, « Jurisprudence française relative au droit international (2019) », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2019, pp. 699-748    

    Cazala Julien, Marie Alexis. Jurisprudence française relative au droit international (2019). In: Annuaire français de droit international, volume 65, 2019. pp. 699-748.

    Alexis Marie, Julien Cazala, « Jurisprudence française relative au droit international (2018) », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2018, pp. 763-804    

    Cazala Julien, Marie Alexis. Jurisprudence française relative au droit international (2018). In: Annuaire français de droit international, volume 64, 2018. pp. 763-804.

    Alexis Marie, Julien Cazala, « Jurisprudence française relative au droit international (2017) », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2017, pp. 773-816    

    Cazala Julien, Marie Alexis. Jurisprudence française relative au droit international (2017). In: Annuaire français de droit international, volume 63, 2017. pp. 773-816.

    Alexis Marie, « L'urgence de la réforme : la demande d'asile dans le contexte géopolitique », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2016, n°01, p. 11   

    Alexis Marie, Julien Cazala, « Jurisprudence française relative au droit international (2016) », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2016, pp. 727-768    

    Cazala Julien, Marie Alexis. Jurisprudence française relative au droit international (2016). In: Annuaire français de droit international, volume 62, 2016. pp. 727-768.

    Alexis Marie, Julien Cazala, Laurent Trigeaud, « Jurisprudence française relative au droit international », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2015, pp. 987-1025    

    Cazala Julien, Marie Alexis, Trigeaud Laurent. Jurisprudence française relative au droit international. In: Annuaire français de droit international, volume 61, 2015. pp. 987-1025.

    Alexis Marie, « L’arrêt du 31 mars 2014 de la Cour internationale de Justice dans l’affaire de la Chasse à la baleine dans l’Antarctique (Australie c. Japon ; Nouvelle-Zélande (intervenant)) », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2014, pp. 469-497    

    Marie Alexis. L’arrêt du 31 mars 2014 de la Cour internationale de Justice dans l’affaire de la Chasse à la baleine dans l’Antarctique (Australie c. Japon ; Nouvelle-Zélande (intervenant)). In: Annuaire français de droit international, volume 60, 2014. pp. 469-497.

    Alexis Marie, Nicolas Maziau, Julien Cazala, Laurent Trigeaud, « Jurisprudence française relative au droit international (année 2013) », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2014, pp. 867-891    

    Maziau Nicolas, Cazala Julien, Marie Alexis, Trigeaud Laurent. Jurisprudence française relative au droit international (année 2013). In: Annuaire français de droit international, volume 60, 2014. pp. 867-891.

    Alexis Marie, Nicolas Maziau, Julien Cazala, Laurent Trigeaud, « Jurisprudence française relative au droit international (année 2012) », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2013, pp. 585-606    

    Maziau Nicolas, Cazala Julien, Marie Alexis, Trigeaud Laurent. Jurisprudence française relative au droit international (année 2012). In: Annuaire français de droit international, volume 59, 2013. pp. 585-606.

    Alexis Marie, Nicolas Maziau, Julien Cazala, Laurent Trigeaud, « Jurisprudence française relative au droit international - 2011 », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2012, pp. 833-861    

    Maziau Nicolas, Cazala Julien, Marie Alexis, Trigeaud Laurent. Jurisprudence française relative au droit international - 2011. In: Annuaire français de droit international, volume 58, 2012. pp. 833-861.

    Alexis Marie, Nicolas Maziau, Julien Cazala, Laurent Trigeaud, « Jurisprudence française relative au droit international - 2010 », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2011, pp. 729-755    

    Maziau Nicolas, Cazala Julien, Marie Alexis, Trigeaud Laurent. Jurisprudence française relative au droit international - 2010. In: Annuaire français de droit international, volume 57, 2011. pp. 729-755.

    Alexis Marie, Nicolas Maziau, Julien Cazala, Laurent Trigeaud, « Jurisprudence française relative au droit international - 2009 », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2010, pp. 865-898    

    Maziau Nicolas, Marie Alexis, Cazala Julien, Trigeaud Laurent. Jurisprudence française relative au droit international - 2009. In: Annuaire français de droit international, volume 56, 2010. pp. 865-898.

    Alexis Marie, Nicolas Maziau, Julien Cazala, Myriam Maunoury, « Jurisprudence française relative au droit international – 2008 », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2009, pp. 871-898    

    Maziau Nicolas, Cazala Julien, Marie Alexis, Maunoury Myriam. Jurisprudence française relative au droit international – 2008. In: Annuaire français de droit international, volume 55, 2009. pp. 871-898.

    Alexis Marie, Nicolas Maziau, Julien Cazala, Myriam Maunoury, « Jurisprudence française relative au droit international – 2007 », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2008, pp. 643-670    

    Maziau Nicolas, Cazala Julien, Marie Alexis, Maunoury Myriam. Jurisprudence française relative au droit international – 2007. In: Annuaire français de droit international, volume 54, 2008. pp. 643-670.

  • Alexis Marie, « Droit et Cultures », le 04 décembre 2024  

    Colloque organisé par l'Université de Bordeaux, avec le soutien de l'Association Ad'hoc sous la direction scientifique de Audrey Badjeck, Doctorante en droit privé - CRDEI-IRDAP, Jérémy Neveu, Doctorant en droit privé - IRDAP et Joaquim Vergès, Doctorant en histoire du droit - IRM

    Alexis Marie, « Migration et Diplomatie », le 11 octobre 2024  

    Séminaire inaugural du projet « Migration et Diplomatie », organisé par le CRDEI – Centre de recherche et de documentation européennes et internationales, Université de Bordeaux avec Sciences Po Bordeaux et les universités de Pau et Pays de l'Adour, de Limoges, de Poitiers et de La Rochelle sous la direction scientifique de Alexis Marie, Anne-Marie Tournepiche et Marion Tissier-Raffin

    Alexis Marie, « Les 20 ans de la Charte de l'environnement », le 26 septembre 2024  

    Colloque organisé par le CRDEI et le CERCCLE, Université de Bordeaux, avec le soutien de la SFDE et de l'AFDC.

    Alexis Marie, « Un pacte encore vert », le 16 septembre 2024  

    Universités d'été 2024 organisées par le CRDEI, Université de Bordeaux et Université de Pau et des pays de l’Adour sous la responsabilité scientifiques de Carlos Manuel Alves, CRDEI, Maître de conférences, université de Bordeaux ; Alexis Marie, Professeur, directeur du CRDEI, université de Bordeaux et Clémentine Mazille, Maître de conférences, CDRE, université de Pau et des Pays de l'Adour

    Alexis Marie, « Protection en France des exilés de guerre », le 10 juin 2024  

    Conférence de clôture du "Projet RefWar" organisée par le Centre Thucydide, l'ANR, RefWar, l'IHEI, Université Paris Panthéon-Assas porté par les professeurs Thibaut Fleury-Graff, Julian Fernandez et Alexis Marie

    Alexis Marie, « Russie/Ukraine, la guerre en Europe : répercussions et réactions », le 14 septembre 2023  

    Conférences de rentrée organisées par le CRDEI, Université de Bordeaux avec l'Université de Laval - Québec

    Alexis Marie, « Droit international et juges internes », le 25 mai 2023  

    Congrès de la SFDI organisé par le CRDEI, Université de Bordeaux sous la direction scientifique de Alexis Marie, Professeur de Droit public, CRDEI, Université de Bordeaux et Baptiste Tranchant, Professeur de Droit public, CRDEI, Université de Bordeaux

    Alexis Marie, « La situation en Ukraine. Regards croisés et premières leçons », le 18 novembre 2022  

    Organisé par l’Université de Galatasaray

    Alexis Marie, « La gouvernance des migrations », le 18 mars 2022  

    Organisée par le Centre Michel de l'Hospital, Université Clermont-Auvergne

    Alexis Marie, « Premières leçons de la guerre en Ukraine », le 17 mars 2022  

    Organisé par l'Université de Bordeaux

    Alexis Marie, « Migrations & Droit international », le 04 novembre 2021  

    Colloque annuel de la Société française pour le droit international, organisé sous la direction scientifique des Pr. Patrick Jacob et Thibaut Fleury Graff, en partenariat avec le Projet RefWar (ANR 2019-2023) et l’Université Paris-Saclay (UVSQ).

    Alexis Marie, « Exilés de guerre et droit international », le 10 juin 2021  

    2ème Demi-journée des jeunes chercheurs de la SFDI, sous la présidence de M. le Pr Julian Fernandez, Université Paris II Panthéon-Assas

    Alexis Marie, « Asile & Nouvelles conflictualités », le 18 mars 2021  

    Organisé dans le cadre du projet ANR Refwar, Université de Reims.

    Alexis Marie, « XIIIème séminaire franco-japonais de droit public », le 12 septembre 2019  

    Organisé par la Société de Législation Comparée

    Alexis Marie, « Communication médiatique de l’Etat et droit international », le 14 juin 2019  

    Organisé par le CEDIN, Université Paris Nanterre

    Alexis Marie, « L’Europe », le 16 mai 2019  

    Organisé par la MSH, Université de Reims-Champagne-Ardenne

    Alexis Marie, « La dénonciation des traités », le 09 novembre 2018  

    5ème Journée de Droit international de l'ENS organisée par Florian Couveinhes-Matsumoto et Raphaëlle Nollez-Goldbach

    Alexis Marie, « Dire et dédire le droit », le 18 septembre 2018  

    Organisé par l’Institut Rémois du Droit Approfondi dans le cadre des Débats de l’IRDA (n°5)

    Alexis Marie, « Les migrations de masse », le 29 janvier 2018  

    Organisé par le Master 2 Droits Africains, Ecole de droit de la Sorbonne, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, IREDIES, LAJP

    Alexis Marie, « La reconnaissance du statut d'Etat à des entités contestées : approches de droit international, régional et interne », le 01 juin 2017  

    Organisé par le CESICE sous la direction scientifique du Professeur Thierry Garcia

    Alexis Marie, « Le droit d'asile en situation d'afflux massif », le 13 avril 2017  

    Colloque sous la direction d'Alexis Marie, Pr de droit public, Isabelle Moulier, MCF en droit public et Caroline Lantero, MCF en droit public

    Alexis Marie, Géraldine Denis, Arnaud Bolon, Sébastien Assie, « Comparaison de l’effcacité en conditions de terrain de deux vaccins contre les bronchopneumonies infectieuses chez les jeunes bovins en ateliers d’engraissement », Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires (JNGTV), Reims, le 04 octobre 2017     

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Maxime Dantzlinger, L'autonomisation du droit international du patrimoine et des biens culturels, thèse soutenue en 2022 à Bordeaux sous la direction de Anne-Marie Tournepiche, membres du jury : Clémentine Bories (Rapp.), Anne-Thida Norodom (Rapp.), Santiago Villalpando  

    Depuis les années 1950, de multiples instruments normatifs ont été adoptés démontrant tout à la fois la fertilité de la protection mais aussi son éclatement. Plus exactement, sept instruments juridiques contraignants, qui ont chacun pour objet un sous-secteur spécifique de la protection internationale du patrimoine culturel, existent. Cette sectorisation conventionnelle peut paraître préjudiciable puisque celle-ci correspond également à une fragmentation institutionnelle. Or, le rôle de l’UNESCO demeure important non pas seulement pour renforcer la protection existante mais surtout pour participer à la cohérence du droit international du patrimoine et des biens culturels. Son institutionnalisation et la constitution d’un corpus de règles obligatoires portant sur un objet juridique suffisamment identifié conduisent à constater l’émergence d’une branche spécifique du droit international. Ce que d’aucun nomme « sous-système du droit international ». La multiplicité des normes régionales et les régimes sectoriels ont ainsi bousculé les frontières du droit international classique. Ces phénomènes propres à rationaliser cet ensemble normatif ont vocation à lui conférer une certaine cohérence. Plus qu’une simple préoccupation de notre temps, la protection du patrimoine culturel et de ses éléments entraîne des modifications substantielles, la formation de principes mais démontre aussi des interactions évidentes entre diverses branches du droit international. Une base solide (traités internationaux, résolutions, recommandations, déclarations etc…) existe donc pour que soit systématisée et rationalisée cette branche du droit international.

  • Taib Amhadi, L’immigration irrégulière en droit libyen, thèse soutenue en 2024 à Université de Rennes 2023 sous la direction de Thibaut Fleury et Thibaut Charles Fleury, membres du jury : Philippe Lagrange (Rapp.), Sandrine Turgis  

    Ce travail a pour objectif d’étudier la situation des immigrants en Libye, d’identifier leurs droits fondamentaux les plus importants et les violations auxquelles ils sont exposés. Pour ce faire, nous aborderons en premier lieu la description et l’analyse de la loi libyenne sur l’immigration, en la mettant en regard avec les principes fondamentaux des droits de l’homme. Cette étude repose sur le postulat selon lequel la stabilité de la sécurité est nécessaire pour garantir ces droits. Nous expliquerons la relation entre les violations auxquelles les immigrants sont exposés et la situation sécuritaire détériorée en Libye, en analysant la capacité de l’ordre public en Libye à protéger les étrangers en général, via la pleine application des lois d’immigration ou la possibilité de garantir le minimum de leurs droits à travers les lois générales existantes. Comme l’immigration irrégulière est un phénomène international, nous étudierons, dans la deuxième partie, la coopération de la Libye dans ce domaine au niveau international, afin de mesurer l’importance de cette coopération pour les immigrants. Il s’agira d’établir dans quelle mesure l’insécurité et l’instabilité politique en Libye affectent cette coopération ainsi que l’engagement envers les accords auxquels le pays est partie. À cet effet, nous présenterons les diverses modalités de la coopération entre les pays d’origine (qui sont les pays africains) et les pays de destination d’immigrants (à savoir les pays européens), en soulignant le rôle libyen et le degré de mise en œuvre de cette coopération.

    Jean-Baptiste Dudant, La conservation de l’État en droit international, thèse soutenue en 2023 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Denis Alland, membres du jury : Sarah Cassella (Rapp.), Jean-Marc Sorel, Julien Boudon et Yann Kerbrat  

    La « conservation de soi de l’État » a été théorisée entre le XVIIIème et le XXème siècle, dans le cadre de la « doctrine des droits fondamentaux des États ». Selon cette doctrine, de la même manière que les êtres humains bénéficient d’un droit à la vie, les États devraient posséder un « droit de conservation de soi » leur permettant de préserver leur existence. Tout en prenant cette théorie comme point de départ de l’analyse, l’objet de la recherche est de l’ajuster à la lumière de la pratique récente. Ainsi, les États invoquent un « droit de conservation de soi » de deux façons : soit pour justifier l’exercice de droits qu’ils qualifient d’inhérents à leur souveraineté et présentés, donc, comme existentiels, soit pour mobiliser la « conservation de soi » non plus comme un simple « droit », mais comme un principe structurant du droit international. En d’autres termes, les États entendent démontrer que la plupart des règles de droit international supposent ou impliquent la préservation de leur existence. Cette considération intervient sur l’ensemble du processus normatif : i.e. sur la création, l’application et la contestation des règles juridiques. L’enjeu de la thèse consiste à déterminer de quelle façon les prétentions liées à la conservation de l’État sont reçues par le droit international et ce que cela révèle du sujet. On se rend compte que la conservation de l’État exerce une emprise sur le droit international, notamment en structurant ses principales règles. Mais, en retour, on doit constater symétriquement que le droit international exerce une certaine emprise sur la conservation de l’État en imposant des limites à une conduite potentiellement arbitraire.

    Charlotte Collin, Les conférences des parties : recherche sur le droit d'une institution internationale, thèse soutenue en 2019 à Paris 1 sous la direction de Pierre Michel Eisemann, membres du jury : Sandrine Maljean-Dubois (Rapp.), Jorge Enrique Viñuales et Geneviève Bastid Burdeau  

    Si beaucoup découvraient à l’occasion de la « COP 21 », organisée à Paris en décembre 2015, l’existence des Conférences des parties (CdP), ces institutions exercent pourtant depuis près d’un demi-siècle des fonctions primordiales pour le développement du droit international et l’effectivité des accords internationaux tant dans le domaine climatique que d’autres champs du droit international de l’environnement, de la culture, de la santé, ou encore du désarmement. À l’époque de leur création et de leurs premiers développements, ces institutions ont été perçues comme un mode innovant de gouvernance internationale, destiné à assurer une coopération interétatique plus flexible ainsi que le suivi et l’adaptation des conventions internationales. Près d’un demi-siècle plus tard, l’institution des CdP a fait l’objet de développements importants, tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif. Ces développements invitent à examiner le statut juridique et les fonctions de ces nouveaux acteurs institutionnels dans la sphère internationale. L’analyse menée permet à la fois de caractériser l’existence d’un modèle institutionnel commun à ces structures et d’observer que les Conférences des parties constituent une forme intermédiaire d’institutionnalisation largement acceptée par les États en un temps marqué par un rejet croissant du multilatéralisme. Ces institutions permettent ainsi, en réduisant les coûts de leur institutionnalisation et en ménageant la souveraineté de leurs États parties, de réaliser un certain équilibre entre les aspects relationnels et institutionnels des rapports de coopération interétatique.

  • Léa Jardin, La protection des mineurs non accompagnés en France, thèse soutenue en 2022 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Julian Fernandez et Blandine Mallevaey, membres du jury : Thibaut Charles Fleury (Rapp.), Vincent Tchen (Rapp.), Eric Delemar et Adeline Gouttenoire  

    La protection des mineurs non accompagnés est une problématique complexe qui se trouve à la croisée de différents régimes juridiques : droit international et européen des droits de l’homme et droit des réfugiés au niveau international ; droits de l’enfant et droit des étrangers au niveau national. En France, le droit protège ces mineurs contre l’éloignement, les exemptant ainsi d’obtenir un titre de séjour, et leur permet d’être pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance, qui relèvent de la compétence du département. Cette protection reste néanmoins dépendante des enjeux politiques et juridiques gouvernant la gestion des flux migratoires par l’État. Ils ne devraient pourtant pas effacer l’impératif de respect des droits de l’enfant et de prise en considération de leur vulnérabilité. En effet, le droit des étrangers a bien plus influencé la façon dont le droit commun a été mis en œuvre au bénéfice des mineurs non accompagnés que l’inverse. Cela se traduit, d’une part, par la multiplication des instruments de faible valeur normative qui permettent d’adapter les règles selon l’objectif recherché par l’administration et, d’autre part, par la systématisation d’une phase d’accès des mineurs à leur prise en charge. Celle-ci se caractérise par une intervention croissante des services de l’État dans la procédure et surtout par une spécialisation du droit applicable. Enfin, la protection des mineurs non accompagnés est, à chaque étape, fragmentée et dépend des pratiques de tous les acteurs concernés. Cette protection est aujourd’hui particulièrement fragilisée et appelle, plus globalement, un renforcement des garanties conditionnant les droits de ces mineurs.