Pierre Esplugas-Labatut

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit et Science Politique

Institut Maurice Hauriou
  • THESE

    Conseil constitutionnel et service public, soutenue en 1993 à Toulouse 1 sous la direction de Henry Roussillon

  • Pierre Esplugas-Labatut, Le Conseil constitutionnel: 10 e édition, 10e éd., Lefebvre Dalloz, 2023, Connaissance du droit, 215 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Le service public. 5e édition, 5e éd., Dalloz, 2023, Connaissance du droit, 178 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Le service public, 5e éd., Dalloz et BNDalloz, 2023, Connaissance du droit 

    Pierre Esplugas-Labatut, Le Conseil constitutionnel, 10e éd., Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Connaissance du droit 

    Pierre Esplugas-Labatut, Stéphane Caporal, Philippe Ségur, Sylvie Torcol, Lencka Popravka, Droit constitutionnel, 3e éd., Ellipses, 2022, Spécial droit, 448 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Stéphane Mouton, Jordane Arlettaz, Julien Bonnet, Pierre-Yves Gahdoun (dir.), Représentation et gouvernement : quels modèles électoraux ?, Mare & Martin, 2022, Droit public, 268 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Le Conseil constitutionnel, 9e éd., Dalloz, 2020, Connaissance du droit, 213 p.  

    Sur l'écran d'accueil : "L'ouvrage a pour but de présenter le Conseil constitutionnel et ses fonctions essentielles. Dans un style direct et imagé, l’auteur resitue le Conseil constitutionnel et sa jurisprudence dans son environnement politique et s’interroge : • Existe-t-il un « bloc de constitutionnalité » et quelle est la place des traités internationaux dans la pyramide de normes ? • Qu’est devenue la distinction entre la loi et le règlement ? • Quelles sont les évolutions induites par la QPC ? • La politisation du Conseil est-elle un leurre ? • Sommes-nous menacés par un « gouvernement des juges » ? • Existe-t-il un « bloc de constitutionnalité » et quelle est la place des traités internationaux dans la pyramide de normes ? • Qu’est devenue la distinction entre la loi et le règlement ? • Quelles sont les évolutions induites par la QPC ? • La politisation du Conseil est-elle un leurre ? • Sommes-nous menacés par un « gouvernement des juges » ?"

    Pierre Esplugas-Labatut, Stéphane Caporal, Philippe Ségur, Sylvie Torcol, Droit constitutionnel, 2e éd., Ellipses, 2019, 415 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le présent ouvrage de droit constitutionnel est écrit par quatre auteurs dans un style direct, simple et détaillé. Il est tout d'abord destiné aux étudiants de Licence en Droit et AES 1re année en abordant la "Théorie du droit constitutionnel" et "l'histoire constitutionnelle française" généralement traités au 1er semestre ainsi que le "Droit constitutionnel de la Ve République" étudié au 2e semestre. Il est aussi susceptible d'intéresser des étudiants plus confirmés, des doctorants ou des spécialistes de la discipline avec des parties moins habituelles relatives aux "Droits constitutionnels comparés" et à des "Éléments de droit constitutionnel européen"

    Pierre Esplugas-Labatut, Le service public, 4e éd., Dalloz, 2018, Connaissance du droit, 172 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Pensé de façon empirique puis théorique au début du XXe siècle comme un modèle original forgeant le cadre légal des grandes actions de l'État, le « Service public à la française » est aujourd'hui dépassé. À l'épreuve du droit interne et européen, le cadre classique a fait place à des structures diversifiées, à une ouverture à la concurrence de services hier associés aux missions régaliennes de l'État. Dans une perspective juridique mais également sociologique et politique, l'ouvrage précise les grands traits du modèle classique et ses évolutions rendues nécessaires. De nombreux exemples concrets de services publics viennent illustrer le propos"

    Pierre Esplugas-Labatut, Stéphane Caporal, Philippe Ségur, Sylvie Torcol, Droit constitutionnel, Ellipses, 2017, Spécial droit, 397 p.  

    La 4e de couv. indique :"Le présent ouvrage de droit constitutionnel est écrit par quatre auteurs dans un style direct, simple et détaillé. Il est tout d'abord destiné aux étudiants de Licence en Droit et AES 1ère année en abordant la « Théorie du droit constitutionnel» et « l'Histoire constitutionnelle française » généralement traités au lei semestre ainsi que le « Droit constitutionnel de la Ve République » étudié au 2e semestre.Il est aussi susceptible d'intéresser des étudiants plus confirmés, des doctorants ou des spécialistes de la discipline avec des parties moins habituelles relatives aux « Droits constitutionnels comparés » et à des « Eléments de droit constitutionnel européen »."

    Pierre Esplugas-Labatut (dir.), Le droit public du travail: actes du colloque de Clermont-Ferrand, 26 novembre 2014, Éditions L'Épitoge et diff. Lextenso, 2016, Unité du droit, 182 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit public du travail est une matière émergente. Traditionnellement, le droit applicable aux agents du secteur public était étudié sous l'angle du droit de la fonction publique. Ce prisme ne correspond plus à la réalité contemporaine. Tout d'abord, le droit applicable aux agents du secteur public ne se réduit pas nécessairement au droit de la fonction publique. Les entreprises publiques ou opérateurs publics emploient en effet des personnels soumis à un régime de droit du travail spécifique. Ensuite, au sein même des administrations de l'Etat et des collectivités territoriales, le régime n'est pas toujours, loin s'en faut, celui de la fonction publique. Enfin, ce régime de fonction publique ne répond plus au modèle unitaire pensé à l'origine. Il est donc nécessaire d'explorer une nouvelle matière qui est le droit public du travail. Les actes de ce colloque sont le fruit d'une rencontre entre universitaires et praticiens afin de mieux identifier le droit public du travail encore aujourdhui mal connu."

    Pierre Esplugas-Labatut, Xavier Magnon, Wanda Mastor (dir.), Les pouvoirs d'instruction des juridictions constitutionnelles et la formation de l'intime conviction des juges constitutionnels: actes de la journée d'études "Question sur la question (QsQ5)", Toulouse, 5 juin 2015, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2016, Les cahiers de l'Institut Louis Favoreu, 107 p.    

    L'avant-propos indique : "La 5e édition de la « Question sur la Question » qui a eu lieu à Toulouse le 5 juin 2015, s'intéresse au processus antérieur à la décision du juge constitutionnel pour essayer de décrypter ce qui, dans ce processus, contribue à forer l'intime conviction du juge constitutionnel. La réflexion s'appuie sur une lecture comparatiste des expériences constitutionnelles. Le jugement de constitutionnalité est apprécié en tant que processus factuel, déterminé et affecté par un ensemble d'éléments juridiques ou extra-juridiques. L'étude de la procédure d'instruction et des différents pouvoirs qui en découlent au profit des juridictions constitutionnelles permet dans un premier temps de mettre en évidence ce que signifie « instruire » pour une juridiction constitutionnelle, quels sont les pouvoirs qui s'y rattachent et qui instruit au sein de la juridiction. Dans un second temps, il s'agit, de manière plus analytique, d'envisager chacun des éléments, mis en évidence le cas échéant au cours de l'instruction, susceptibles de former l'intime conviction des juges constitutionnels : du justiciable à la doctrine, en passant par le législateur ou le juge constitutionnel lui-même. Ces premiers lectures comparatistes doctrinales sont éclairées par l'expérience des juges constitutionnels eux-mêmes, qui offrent leur lecture du sujet autour d'une table ronde."

    Pierre Esplugas-Labatut, Xavier Magnon, Wanda Mastor (dir.), L'office du juge constitutionnel face aux exigences supranationales, Bruylant et Strada lex, 2015, À la croisée des droits, 331 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Henry Roussillon, Le Conseil constitutionnel, 8e éd., Dalloz, 2015, Connaissance du droit, 220 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Xavier Magnon, Wanda Mastor, Stéphane Mouton (dir.), Question sur la question 3 (QsQ), LGDJ, 2014, Collection Grands colloques, 219 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Xavier Bioy (dir.), Faut-il adapter le droit des campagnes électorales ?: actes du colloque organisé le 14 avril 2011 par l'Université Toulouse 1 Capitole, Institut Maurice Hauriou, Montchrestien, Lextenso éditions, 2012, Collection Grands colloques, 205 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Le service public, 3e éd., Dalloz, 2012, Connaissance du droit, 154 p.   

    Pierre Esplugas-Labatut, Christophe Euzet, Stéphane Mouton, Droit constitutionnel, 6e éd., Ellipses, 2012, Tout le droit, 396 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Henry Roussillon, Le Conseil constitutionnel, 7e éd., Dalloz, 2011, Connaissance du droit, 218 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Christophe Euzet, Stéphane Mouton, Jacques Viguier, Droit constitutionnel, 5e éd., Ellipses, 2010, Tout le droit, 412 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut (dir.), Le Conseil constitutionnel, 6e éd., Dalloz, 2008, Connaissance du droit, 181 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Christophe Euzet, Stéphane Mouton, Droit constitutionnel, 4e éd., Ellipses, 2008, Tout le droit, 381 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Droit constitutionnel, 3e éd., Ellipses, 2006, Tout le droit, 366 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Christophe Euzet, Stéphane Mouton, Droit constitutionnel, 2e éd., Ellipses, 2004, Tout le droit, 363 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Christophe Euzet, Stéphane Mouton, Droit constitutionnel, Ellipses, 2002, Tout le droit, 355 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Le service public, 2e éd., Dalloz, 2001, Connaissance du droit, 132 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Vincent Dussart (dir.), L'ordonnance organique du 2 janvier 1959: 40 ans après, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse, 2000, Études de l'IREDE, 289 p. 

    Pierre Esplugas-Labatut, Le service public, Dalloz, 1998, Connaissance du droit, 138 p.   

    Pierre Esplugas-Labatut, Conseil constitutionnel et service public, LGDJ, 1994, Bibliothèque constitutionnelle et de science politique, 321 p.   

  • Pierre Esplugas-Labatut, « A propos du rôle de l’élu local : les tourments d’un élu en charge de politiques culturelles », 40 regards sur 40 ans de décentralisation, L'Epitoge-Lextenso, 2022, pp. 291-298   

    Pierre Esplugas-Labatut, « Pour la réduction du nombre de parlementaires », Mélanges en l'honneur du professeur Christian Lavialle, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2021, pp. 295-304   

    Pierre Esplugas-Labatut, « Le juge judiciaire et les partis politiques », Le juge judiciaire et la séparation des pouvoirs, Institut universitaire Varenne, 2020, pp. 133-140   

    Pierre Esplugas-Labatut, Mathieu Touzeil-Divina, « Commentaire de Conseil d'Etat, Sect., 23 avril 1982, Ville de Toulouse c/ Aragnou : un Principe général du droit à un salaire minimum pour les agents publics. », Toulouse par le droit administratif, L'Epitoge, 2020, pp. 187-189   

    Pierre Esplugas-Labatut, Philippe Ségur, Stéphane Caporal-Gréco, Sylvie Torcol, « Droits constitutionnels comparés », Droit constitutionnel, Ellipses, 2019, pp. 55-115 

    Pierre Esplugas-Labatut, « Revue française de droit constitutionnel », Revue française de droit constitutionnel, 1996, no 25, Le président de la cinquième République, Presses universitaires de France, 1996, pp. - 

  • Pierre Esplugas-Labatut, « Une jurisprudence constitutionnelle trop à cheval sur les cavaliers législatifs », Recueil Dalloz Sirey de doctrine de jurisprudence et de législation , 2024, n°5, p. 219   

    Pierre Esplugas-Labatut, « La protection des élus contre les agressions, 4ème Table ronde », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2024, n°5 

    Pierre Esplugas-Labatut, « La fin des lois Le Pors par l’avènement d’un droit public du travail ? », Droit administratif, 2023, n°12, pp. 8-13   

    Pierre Esplugas-Labatut, « L'exercice du droit de grève dans les transports de voyageurs », Actualité juridique Droit administratif, 2023, n°26, p. 1372   

    Pierre Esplugas-Labatut, « L’exercice du droit de grève dans les transports de voyageurs : le dénouement juridique d’une question politique », Actualité juridique Droit administratif, 2023, n°26, pp. 1372-1378   

    Pierre Esplugas-Labatut, « Elections sénatoriales : Mode d’emploi », Blog Le club des juristes, 2023   

    Pierre Esplugas-Labatut, « Le Conseil constitutionnel et les retraites : dans le droit fil de sa jurisprudence ! », Recueil Dalloz et recueil Sirey, 2023, n°18, pp. 889-889     

    Pierre Esplugas-Labatut, Marie Bros, « Le mariage de l’abstention et de la sincérité du scrutin : Une union … prudente et à trois ! », Revue française de droit constitutionnel, 2022, n°129, pp. 19-30   

    Pierre Esplugas-Labatut, « Notion de service public (droit interne et droit de l’Union européenne) », JurisClasseur Administratif , 2022, n°149 

    Pierre Esplugas-Labatut, « Le régime du personnel des services publics industriels et commerciaux, expression d'un droit public du travail », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2022, n°6, p. 2048   

    Pierre Esplugas-Labatut, « La liberté de réunion électorale et de manifestation à l’épreuve de l’épidémie de Covid 19 (Note sous Conseil d’État, ordonnance en référé, 11 juin 2021, Clémentine Autain ) », Actualité juridique Droit administratif, 2021, n°38, p. 2218   

    Pierre Esplugas-Labatut, « Le droit électoral du 1er degré des élections sénatoriales : de mystérieux délégués », Bulletin juridique des collectivités locales, 2020, n°12, pp. 873-878   

    Pierre Esplugas-Labatut, « Le département avec ou face la Métropolisation ? », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2020, n°117, pp. 21-24   

    Pierre Esplugas-Labatut, « Evolution ou Révolution du droit des fonctions publiques ? »: A propos de la loi du 6 août de 2019 dite de "transformation de la fonction publique", Droit Social, 2020, n°3, pp. 227-231   

    Pierre Esplugas-Labatut, Isabelle Desbarats, Florence Debord, Morgan Sweeney, Fabrice Melleray [et alii], « La transformation de la fonction publique », Droit Social, 2020, n°3, pp. 196-239 

    Pierre Esplugas-Labatut, « Le regard des élus sur leur rôle, leur statut et le bilan de la décentralisation : entre gratification et nuages noirs ! », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2002, n°121, pp. 69-72   

  • Pierre Esplugas-Labatut, Capucine Colin, L’application mobile sur le suivi des élections en temps réel: de la Catalogne aujourd’hui à la France demain ?, 2021   

    Pierre Esplugas-Labatut, Quelle protection juridique des élus ?, 2023   

  • Pierre Esplugas-Labatut, « Le travail de juge constitutionnel », le 12 mars 2024  

    Conférence organisée par l'Université Toulouse Capitole et l'IMH

    Pierre Esplugas-Labatut, « L'avenir du Conseil constitutionnel », le 12 mars 2024  

    Conférence organisée par l'Ecole de droit, Université Toulouse Capitole et l’IMH

    Pierre Esplugas-Labatut, « Le travail du juge constitutionnel », le 14 octobre 2022  

    Organisé par l'Institut Maurice Hauriou, UT1Capitole à l'initiative de Monsieur le Professeur Pierre Esplugas-Labatut

    Pierre Esplugas-Labatut, « Les journées de l'actualité de l'action publique locale », le 02 juin 2022  

    Organisée par le Centre d’études et de recherche en droit administratif, constitutionnel, financier et fiscal- CERDACFF et le Groupement de recherche sur l'administration locale – GRALE, Université Nice Côte d’Azur

    Pierre Esplugas-Labatut, « 40e anniversaire des lois de décentralisation (1982-2022) », le 10 mars 2022  

    Organisé par l'IDETCOM, Université Toulouse 1 Capitole

    Pierre Esplugas-Labatut, « La politique culturelle et patrimoniale de la ville de Toulouse », le 11 février 2021  

    Conférence doctorale du cycle des Rencontres d'histoire du droit, CTHDIP.

    Pierre Esplugas-Labatut, « Droit électoral et Droit des collectivités territoriales », le 06 novembre 2020  

    Organisé par le CRJ, Université de Grenoble-Alpes sous la direction scientifique de Romain Rambaud, Professeur CRJ, Sébastien Ferrari, Professeur CRJ, Nicolas Kada, Professeur CRJ, Michel Verpeaux, Professeur Paris 1, Laetitia Janicot, Professeur Cergy.

    Pierre Esplugas-Labatut, « Représentation, gouvernement et systèmes électoraux », le 31 janvier 2020 

    Pierre Esplugas-Labatut, « Modèles électoraux et démocratie : Quels enjeux constitutionnels ? », le 05 décembre 2019  

    Journée décentralisée de l’Association Française de Droit Constitutionnel organisée avec l’Institut Maurice Hauriou

    Pierre Esplugas-Labatut, « L'élection présidentielle, une élection à la recherche de ses juges », le 28 mars 2017 

    Pierre Esplugas-Labatut, « La dualité des juridictions administratives et judiciaires », le 22 février 2017  

    L'Association du Master 1 Droit public organise une Conférence-débat sur la dualité des juridictions sous la direction scientifique de Sébastien Saunier.

    Pierre Esplugas-Labatut, « Financement et moralisation de la vie politique », le 24 octobre 2016  

    Depuis 1970, on assiste à une tentative de moralisation de la vie politique. Certains pays ont cherché à clarifier les modes de financement de la vie politique afin de lutter contre la corruption et l’influence de l’argent dans le jeu électoral.

  • Pierre Esplugas-Labatut, "La responsabilité du pouvoir exécutif national : le point de vue des territoires | Allocutions d'ouverture, présentation et perspectives du colloque" 

    Pierre Esplugas-Labatut, "La responsabilité du pouvoir exécutif national : le point de vue des territoires | Les modalités et les effets" 

    Pierre Esplugas-Labatut, "Le travail de juge constitutionnel", conférence donnée par Alain Juppé, ancien Premier ministre et membre du Conseil constitutionnel 

    Pierre Esplugas-Labatut, ["Comprendre pour entreprendre", n°15] "La loi a déjà assoupli le droit des campagnes électorales" (Pierre Esplugas) 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Adèle Sayat, Le constitutionnalisme par réaction , thèse en cours depuis 2023  

    La décision Dobbs v. Jackson rendue par la Cour suprême des Etats-Unis en 2022, a causé un retentissement dans les Etats du monde et, en particulier, en France. En réaction à la déconstitutionnalisation du droit à l'avortement, des députés français ont introduit une proposition de loi afin d'inscrire l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Cette initiative a porté ses fruits puisque le Parlement, assemblé en Congrès, a adopté le texte, le 4 mars 2024. En effet, la révision demeure intéressante pour analyser ce mouvement ancien qu'est le constitutionnalisme. Depuis le XVIIIe siècle, les Etats se sont dotés d'un texte juridique qui encadre l'organisation des pouvoirs publics et consacre des droits et libertés fondamentaux, limitant les prérogatives des gouvernants. Toutefois, il ne semble pas que le constitutionnalisme, en tant que doctrine transnationale, soit immuable. Les données historiques démontrent qu'il est en mutation, notamment lorsqu'il est en réaction, et les vicissitudes du droit à l'avortement ne sont qu'un exemple parmi d'autres. Pour autant, sommes-nous en présence d'un néo-constitutionnalisme ? Que cette hypothèse soit avérée ou pas, elle devra être étudiée en complémentarité avec la notion de Constitution, dénominateur commun du constitutionnalisme. Alors que certains applaudissent l'adaptation constante du constitutionnalisme pour qu'il ne devienne pas obsolète, d'autres alertent contre les dangers d'une constitutionnalisation à outrance, amenant un risque de dévalorisation liée à une inflation de constitutionnalité. Dans cette perspective, la comparaison de la France avec les Etats-Unis est un levier pour observer les divergences comme les similitudes entre les deux Etats. Chacun a voulu combattre l'absolutisme royal par une révolution. Les moyens ont été les mêmes mais les résultats, bien différents. Nul doute que l'exemple américain a inspiré la France dans l'adoption de sa première constitution en 1791 et cette influence ne s'est toujours pas estompée au XXIe siècle.

    Ekkanut Jinasen, L'autorité administrative indépendante en matière de l'audiovisuel et des télécommunications en Thaïlande, thèse en cours depuis 2023  

    L'accès à la communication audiovisuelle et aux télécommunications constitue la garantie des droits et libertés fondamentaux du peuple thaïlandais. La Thaïlande qui est un régime de monarchie constitutionnelle conserve ces principes fondamentaux reconnus dans ses Constitutions du Royaume de Thaïlande. De même que la Constitution du Royaume de Thaïlande B.E. 2560 qui stipule dans son article 25 prévoyant qu'en dehors des droits et libertés garantis spécifiquement par les dispositions de la Constitution, la personne jouit des droits et libertés d'accomplir tout acte qui n'est pas interdit ou restreinte par la Constitution ou d'autres lois, et est protégée par la Constitution, dans la mesure où l'exercice de ces droits ou libertés n'affectant ni ne mettant en danger la sécurité de l'État ou l'ordre public ou la bonne moralité, et ne viole pas les droits ou libertés d'autrui. En France ces principes ont été garantis par l'article 5 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui est une annexe à la Constitution et est considéré comme faisant partie de la Constitution française A présent, la communication audiovisuelle et les télécommunications utilisent diverses technologies qui sont développées plus efficacement tant dans les équipements que dans les moyens de communication « le matériel et les logiciels » telles que l'utilisation de la technologie des bandes de fréquences comme une onde électromagnétique pour profiter de nombreuses formes de communication : la communication vocale, les images, le texte et les données électroniques via des chaînes ou des opérations telles que l'activité de la radiodiffusion, l'opération de télévision, l'opération de radiocommunication et de télécommunications et l'opération de communications par satellite. Avec un émetteur de fréquence et un récepteur, également appelés les signaux sonores et visuels les données textuelles ou électroniques à grande ou petite taille auxquels le grand public peut accéder ou posséder conformément à la loi. Par conséquent, l'exercice des droits et de la liberté de communication est rapide, pratique et plus efficace. Il en résulte que le droit de la communication et la liberté d'expression, qui sont les principes fondamentaux reconnus par la constitution, ont un effet plus réel. Mais pourtant, une telle technologie efficace utilisée de manière illégale provoque des effets néfastes ou des effets sur les droits et la liberté du citoyen par exemple l'utilisation de la technologie comme outil pour créer des fausses informations pour que les gens croient ou le vol d'actifs par le biais de comptes bancaires ou l'utilisation de la technologie comme moyen de déformer ou d'attaquer les personnes ayant des opinions politiques différentes, le jeu, l'offre d'un contenu sexuel inapproprié ou de transmettre des signaux ou des fréquences dans d'autres entreprises mais affectant les droits et libertés des individus comme l'utilisation des signaux ou des bandes de fréquences dans d'autres opérations telles que la bande de fréquences autorisée dans l'opération radiocommunication entraîne une interférence en ce qui concerne le signal du système de circulation des trains électriques ou l'utilisation de la bande de fréquences dans le secteur des télécommunications entraîne une interférence avec les récepteurs de télévision terrestres que les gens utilisent à regarder des programmes de télévision dans les foyers, etc. De ce fait, il convient d'étudier et analyser l'organe directeur qui a le pouvoir du contrôle les activités liées à l'ensemble de l'activité de radiodiffusion, l'opération de télévision, l'opération de radiocommunication et Télécommunications et l'opération de communications par satellite ainsi que des principes juridiques et des raisons pour lesquels les droits et les libertés de la communication des personnes ont été protégées. De même que le pouvoir du juge administratif qui exerce en matière de la communication audiovisuelle et de télécommunications. En Thaïlande, on a nommé les agents administratifs pour gérer les services publics à cara

    Phanuwat Phongsai, L'autorité administrative indépendante Commission Nationale anti-Corruption de Thaïlande, thèse en cours depuis 2023  

    Autrefois, les organisations de l'administration gouvernementale en Thaïlande se limitaient à la structure organisationnelle sous la forme d'agence gouvernementale et d'entreprise publique. Malgré la création d'une entreprise publique, on peut toujours voir que le fonctionnement des entreprises publiques thaïlandaises adhère au même mode de fonctionnement que le système bureaucratique. Même si, en théorie, elles sont des autorités décentralisées qui sont sous le pouvoir de tutelle de l'administration centrale, en réalité, elles n'ont pas la vraie autonomie. Cela entraîne des retards et un manque de flexibilité, en outre, les rôles de l'état ne se limitaient pas aux ceux d'industrie et ceux d'affaire. Il faut que l'état établisse la nouvelle forme d'organismes étatiques afin de réaliser de nouvelles formes de services publics. Par ailleurs, dans un certain rôle, il est nécessaire d'assurer l'indépendance de ces organismes pour éviter l'intervention de l'administration centrale afin que l'état puisse réaliser un tel rôle. Après la promulgation de la constitution de Thaïlande de 1991, des appels à la réforme politique ont commencé à être lancés jusqu'à la mise en place de l'Assemblée constituante, procédez à la préparation d'une nouvelle constitution pour se conformer aux exigences de tous les secteurs de la société. Enfin, la Constitution de Thaïlande de 1997 a été promulguée le 11 octobre 1997, qui peut être considéré comme une constitution qui modifie la structure politique et l'administration de Thaïlande sous de nombreux aspects. L'un de ces changements est la mise en place d'une nouvelle forme d'organisme étatique conformément aux dispositions de la constitution avec un nom appelé « organisme étatique indépendant » en adoptant le concept de l'Autorité administrative Indépendante de la France et le concept d'Independent regulatory agency des États-Unis. Bien que des autorités administratives indépendantes aient été établies , Il semble que l'application du principe d'un tel organisme est particulièrement susceptible d'avoir toujours le malentendu parce que ces organismes ont été appelés « organisme étatique indépendant » cela entraîne des problèmes dans le système juridique thaïlandais notamment, un organisme qui peut être considéré comme l'objet d'étude dans cette thèse, et qui est un organisme a été établi sur la base du principe d'une autorité administrative indépendante en Thaïlande, c'est la Commission Nationale anti-Corruption qui se transforme de la Commission anti-Corruption et les fautes dans le secteur public. Dans le passé, elle est sous le contrôle hiérarchique de l'administration centrale de Thaïlande. Cependant, de nos jours il a y encore davantage d'avocats, de juges ou même de professeurs de droit public dans l'université thaïlandaise qui soutient l'idée qu'elle n'est pas l'autorité administrative indépendante, mais elle est l'autorité constitutionnelle indépendante. Au surplus, ils pensent que cet organisme échappe à tout contrôle de la cour administrative. C'est la raison pour laquelle, cette thèse vise à rechercher sur ces problèmes afin de retrouver la réponse de ces problèmes et proposer la méthode appropriée d'appliquer le principe de l'autorité administrative indépendante aux organismes étatiques indépendances en Thaïlande.

    Marie Bros, Les recettes en droit électoral, thèse en cours depuis 2021  

    Les recettes en droit électoral permettent le financement de la vie politique. Cette question est d'ailleurs essentielle puisqu'elle contribue à assurer l'égalité entre les candidats et à lutter contre la corruption. Néanmoins, ces recettes sont largement minorées alors qu'elles recouvrent pourtant un champ d'application très large partant des comptes de campagne jusqu'aux partis politiques. Si un régime juridique très strict les encadre ; il est désormais nécessaire de s'interroger sur les conséquences démocratiques et l'effectivité de ces recettes quant à ses objectifs assignés.

    Maximilien Guilbaud forn, Le principe de sincérité du scrutin, thèse en cours depuis 2020  

    Le principe de sincérité du scrutin est une notion cardinale en droit électoral, employé classiquement tant par l'ordre administratif que l'ordre judiciaire. Néanmoins, ce dernier fut consacré que récemment, en 2018, par le Conseil Constitutionnel. Il s'agit donc par le biais de cette thèse, d'en exploiter toutes les potentialités à ce jour inexplorées.

    Steven Rostan, Les dépenses électorales, thèse en cours depuis 2019  

    La définition de la dépense électorale est une définition tautologique alors même qu'il s'agit d'une notion fonctionnelle fondamentale. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) et le juge électoral en font une notion évolutive sans que cela permette aux usagers, à savoir les candidats à des élections, d'être en présence d'un outil de référence stable et utilisable de manière certaine.

    Steven Rostan, Le droit international à l'épreuve du terrorisme, thèse soutenue en 2017 à Toulouse 1 en co-direction avec Danielle Cabanis  

    Il y a une effervescence aujourd'hui dans le Sahel autour des questions sur le terrorisme qui rend incertaine les possibilités de développement. Cette incertitude est principalement liée à l'instabilité qui est à la fois prémonitoire, c'est dire la cause de l'insécurité, et à la fois sa conséquence. Les acteurs de cette menace sont des groupes jihadistes de Alqaeda au Maghreb Islamique, de Ansardine, groupe rebelle touareg convertit à l'extrémisme violent, et d'autres groupes de réseaux criminels avec des liens directes ou indirectes que ceux-ci entretiennent avec l'une des plus violentes des mouvements terroristes en Afrique de l'Ouest, Boko Haram. Mais la pauvreté est aussi extrême dans la zone sahélienne, avec des indices de développement les plus faibles au monde, et l'augmentation de la population est si préoccupante. Il y a un manque de perspectives économiques pour les jeunes. Il y a des besoins socioéconomiques des populations se trouvant dans les périphéries que les autorités des pays de la région n'arrivent pas pour le moment à apporter des réponses satisfaisantes. Si certaines de ces jeunes font le choix de l'immigration vers l'Europe, les voies de transites les conduisent potentiellement en cas d'échecs à tisser des rapports avec des mouvements terroristes et réseaux criminels qui sont dans la capacité de leur proposer des activités illicites souvent violentes qui favorisent leur devenir ,de mener bien des stratégies de séduction à travers des services économiques et sociaux qu'ils sont en mesure d'apporter aux populations. De ce fait, ces mouvements jihadistes progressivement implantées dans la région, en même temps que les réseaux criminels entretiennent des liens avec les populations, des familles se trouvant dans cet environnement d'insécurité alimentaire, économique, sociale voire politique. Mais la corruption n'est en rien anodine avec cette question d'insécurité, qui sous-tend aussi de hisser la question de gouvernance au rang des préoccupations majeures dans la région car il y a soupçon que les autorités locaux entretiennent parfois des liens avec ces entrepreneurs des activités illicites. Ainsi ce qui semble primordiale, et dans lequel les autorités politiques des pays de la sous-région sahélienne doivent s'engager à apporter une réponse satisfaisante, c'est la survie à la famine, aux besoins élémentaires pour que les populations se sentent en sécurité, montre leur hostilité à ces mouvements terroristes, et réduisent pertinemment les rapports qu'elles peuvent entretenir avec les organisations des activités illicites pour collaborer avec les autorités et les institutions étatiques. La marginalisation de la population par des institutions publiques et ou leur inefficacité ne favoriserait pas la lutte contre l'insécurité car cette insécurité est d'abord personnelle, familiale, professionnelle avant d'être nationale et régionale. Elle associe également le devenir personnelle, familiale, sociale, économique, politique et mondiale. Il semble difficile de devenir sans aucune certitude. Donc les moyens devraient être créés pour que les populations espèrent devenir, et collaborent activement avec les Etats pour réduire avec pertinence l'instabilité, c'est-à-dire la pauvreté, la famine, et favoriser et contribuer au développement social et économique. Car ceux-ci sont prémonitoires, à l'insécurité au Sahel, mais aussi conséquence de celle-ci. Une coopération transfrontalière véritable pourrait se saisir de ces préoccupations en les mettant à la priorité des objectifs à atteindre. Le groupe des 5, le G5 organisation nouvellement créée, mais est parmi d'autres structures intergouvernementales plus anciennes ; qui associe cinq pays de la région sahélienne voudrait hisser le développement comme principale action politique à faire pour venir à bout de ces questions liées à l'insécurité, et à l'instabilité régionale. En plus de ceux-ci, l'insécurité au Sahel est non seulement endogène, c'est-à-dire la façon de vivre, de penser, mais aussi elle est exogène. C'est de voir l'importance ou pas du volet

    Mamadou Sène, La juridictionnalisation des élections nationales en Afrique noire francophone , thèse soutenue en 2017 à Toulouse 1 en co-direction avec El Hadji Mbodj  

    En Afrique noire francophone, les élections constituent le premier facteur conflictogène. Ainsi, la juridictionnalisation des élections nationales s’inscrit dans une dynamique de pacification du processus de dévolution des pouvoirs politiques suprêmes. A cet effet, les règles d’organisation et de fonctionnement de cette juridictionnalisation incarnée par les Cours et Conseils constitutionnels, variables d’un Etat à un autre, visent à garantir la régularité et la sincérité des scrutins présidentiels et législatifs. Toutefois, cette juridictionnalisation est hypothéquée par sa politisation marquée par le caractère présidentialiste de la nomination du juge. Ainsi, au Bénin et au Sénégal, le juge constitutionnel joue un rôle variable à la pacification et à la stabilisation du processus de dévolution du pouvoir matérialisées par des alternances démocratiques. En revanche, en Côte d’Ivoire, la politisation flagrante du juge constitutionnel provoquera une alternance armée au lieu d’entériner l’alternance démocratique propulsée par les électeurs. D’où la nécessité de procéder à des réformes de la juridictionnalisation afin de garantir au juge l’indépendance et la place qui répondent aux enjeux de la consolidation de la démocratie électorale en Afrique noire francophone.

    Mamadou Sène, La juridictionnalisation des élections nationales en Afrique noire francophone, thèse soutenue en 2017 en co-direction avec El Hadji Mbodj    

    En Afrique noire francophone, les élections constituent le premier facteur conflictogène. Ainsi, la juridictionnalisation des élections nationales s’inscrit dans une dynamique de pacification du processus de dévolution des pouvoirs politiques suprêmes. A cet effet, les règles d’organisation et de fonctionnement de cette juridictionnalisation incarnée par les Cours et Conseils constitutionnels, variables d’un Etat à un autre, visent à garantir la régularité et la sincérité des scrutins présidentiels et législatifs. Toutefois, cette juridictionnalisation est hypothéquée par sa politisation marquée par le caractère présidentialiste de la nomination du juge. Ainsi, au Bénin et au Sénégal, le juge constitutionnel joue un rôle variable à la pacification et à la stabilisation du processus de dévolution du pouvoir matérialisées par des alternances démocratiques. En revanche, en Côte d’Ivoire, la politisation flagrante du juge constitutionnel provoquera une alternance armée au lieu d’entériner l’alternance démocratique propulsée par les électeurs. D’où la nécessité de procéder à des réformes de la juridictionnalisation afin de garantir au juge l’indépendance et la place qui répondent aux enjeux de la consolidation de la démocratie électorale en Afrique noire francophone.

    Marina Boismenu, La liberté d'expression des agents publics à l'épreuve d'internet, thèse en cours depuis 2015  

    Cette thèse a pour objectif de mettre en lumière l'obsolescence de la loi actuelle en matière de liberté d'expression face au monde numérique d'aujourd'hui, et particulièrement pour ce qui concerne les agents publics, soumis à des devoirs et obligations, notamment à l'obligation de réserve, imposés par le droit positif.

    Mohammed Fadil, Les droits fondamentaux à l’épreuve des lois antiterroristes : étude du droit marocain à la lumière du droit français, thèse soutenue en 2013 à Toulouse 1 en co-direction avec Omar Bendourou  

    Les événements du 11 septembre 2001 ont apporté une vague de changements, non seulement dans la façon dont le terrorisme est perçu en tant que phénomène universel, mais aussi dans la perception générale de plusieurs équilibres : liberté/sécurité, État de droit/droit de l’État, État de raison/raison de l’État. Tout d’abord, il convient de s’interroger sur la politique de prévention, ensuite, sur le mode d’arrestation et de punition adopté par l’État, enfin, à long terme, sur les raisonnements étatiques réactionnels préconisant telle ou telle solution. En d’autres termes, la problématique pour l’État marocain est de rechercher une difficile conciliation entre efficacité des politiques publiques antiterroristes et respect des exigences constitutionnelles relatives aux droits fondamentaux.

    Mounira Kaafarani, Le projet d'union pour la Méditerranée , thèse soutenue en 2012 à Toulouse 1  

    Lancé en 2007 par le président de la république française Nicolas Sarkozy, le projet d'Union pour la Méditerranée a suscité un certain dynamisme dans le débat sur la Méditerranée. Le Partenariat euro-méditerranéen n'a pas su réaliser les projets qui lui sont assignés ; faute du conflit israélo-palestinien ainsi que d'autres conflits qui traversent la région. Cette thèse va essayer de reprendre l'idée d'Union pour la Méditerranée depuis la déclaration de Paris en 2008 afin de pouvoir esquisser ses perspectives, ses institutions, les projets de coopération régionaux ainsi que les pays qui peuvent faire partie de cette Union. Cette thèse étudiera également les possibilités de sa réussite ainsi que les obstacles qui s'y présentent tout en essayant de commencer par des systèmes sous-régionaux comme la Communauté euro-méditerranéenne de l'eau, l'énergie et l'environnement afin de réaliser l'Union pour la Méditerranée.

    Guy-Gervais Mbongo Otando, Transition démocratique et juridictions de droit public au Gabon, thèse soutenue en 2003 à Toulouse 1  

    La transition démocratique entamée au Gabon en 1990 vise la construction d'un État de droit. Or, il n'y a point d'État de droit sans un système juridictionnel efficace. De même, une justice indépendante et active ne peut émerger au sein d'un État autoritaire. D'où le constat d'une interdépendance entre le régime politique en vigueur et le système de justice. Au Gabon, la démocratisation en cours a entraîné une réforme de l'institution judiciaire et en particulier des juridictions de droit public (constitutionnelle, administrative et financière). Alors que ces dernières avaient été marginalisées sous l'Ancien Régime, l'ouverture démocratique a favorisé leur réhabilitation. En retour, les juges de droit public, réinvestis dans leurs prérogatives traditionnelles de contrôle de la constitutionnalité des lois et de sanction de la légalité et de la responsabilité administratives, et chargés, en outre, de tâches nouvelles concourent, malgré les obstacles, à la consolidation de la démocratie.

    Guy-Gervais Mbongo Otando, Recherche sur les contrariétés entre la Constitution et le droit de l'Union européenne. L'adaptation des paradigmes théoriques à l'espace constitutionnel européeen comme solution aux contrariétés., thèse soutenue en 2002 à Université Toulouse 1 Capitole  

    L’irréductible contrariété des normes constitutionnelles et des normes de l’Union européenne, matérialisée par les décisions d’inconstitutionnalité prononcées par le juge constitutionnel, révèle une réalité : l’impact indéniable, positivement, de la construction européenne sur l’État (impact du droit européen sur le droit national, sur les institutions nationales, sur l’office du juge national…) demeure nié au niveau conceptuel : on continue aujourd’hui à appréhender l’espace juridique européen et la position qu’y occupe l’État, selon les paradigmes de la théorie constitutionnelle classique : État–nation, ordre juridique, monisme, hiérarchie des normes. C’est cette négation du dépassement, de l’essoufflement des paradigmes constitutionnels classiques et de leur incapacité à décrire et à articuler l’espace normatif de l’Union européenne qui engendre les contrariétés entre les normes constitutionnelles et européennes. Pour se soustraire à l’aporie normative, on va donc faire appel, pour la gestion des rapports entre la Constitution nationale et le droit de l'Union européenne, à un ensemble de paradigmes qui nous paraissent plus adaptés à la réalité de l’espace normatif européen.

  • Marine Bertrand, Documents parlementaires et écriture de la loi, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Sophie de Cacqueray et Richard Ghevontian, membres du jury : Thierry Garcia (Rapp.)  

    Les choix réalisés par les parlementaires dans l’exercice de leurs fonctions sont le résultat d’une analyse des motivations des citoyens. La morale est de plus en plus invoquée au sein de la sphère politique. De la vision portée sur le monde dépend la stabilité d’un système politique car une crise de moralité peut tout bouleverser. Les religions ne sont plus les premières sources de conduites, les mœurs non plus, et l’altérité n’est plus d’aucun secours. L’être humain est plus que jamais en quête d’un idéal. La référence à une norme supérieure pourrait-elle être remplacée par la référence à une norme suprême ? C’est sous ce vocable qu’apparaît la constitution dont l’importance va alors au-delà de l’impact normatif. Le droit constitutionnel et le droit parlementaire sont étroitement liés. Les citoyens ont non seulement besoin de définir la place du parlement au prisme d’une aspiration idéalisée, mais aussi que le rôle du parlement doit s’y conformer autant que possible. La difficulté est alors de savoir si la vie parlementaire doit immuablement s’accorder aux règles constitutionnelles ou si à l’inverse la construction évolutive des pratiques parlementaires doit guider des mutations constitutionnelles. Le pouvoir législatif exercé par les parlementaires dépend des fondements juridiques de leurs prérogatives mais aussi des éléments qui fondent leurs choix ainsi que les conséquences qui y sont attachées. Autrement dit, écrire la loi est un phénomène qui présente nécessairement des antécédents. Ces éléments peuvent être appréhendés sous forme de documents. Ainsi le sujet s’intitule : « Documents parlementaires et écriture de la loi »

  • Mohamed Zied Chamsi, Consensus et démocratie en Tunisie, thèse soutenue en 2023 à Université Côte dAzur sous la direction de Pauline Türk et Lotfi Tarchouna, membres du jury : Nathalie Bernard-Maugiron (Rapp.), Riadh Jaidane  

    Au sein du paysage dévasté de ce que l'on a rapidement qualifié de "Printemps arabe", marqué par le rétablissement de l'autoritarisme en Égypte ainsi que par les guerres civiles en Libye, au Yémen et en Syrie, qui ont ravivé les groupes djihadistes et réveillé les conflits tribaux, ethniques et confessionnels, la Tunisie demeure une exception. Cette nation a certes traversé une transition politique longue et fragile, mais elle a réussi à préserver ses institutions républicaines, à élaborer une nouvelle Constitution saluée par de nombreux observateurs comme étant la plus progressiste du monde arabe, et à surmonter avec succès les élections législatives et présidentielles de 2014 et 2019.Cette exception tunisienne est le fruit de plusieurs facteurs, le principal étant le consensus, ou "Tawâfuq" en arabe. Le concept de "consensus" est la pierre angulaire de cette transition démocratique tunisienne, souvent qualifiée de transition consensuelle. La reconnaissance du Quartet du Dialogue national en Tunisie par le prix Nobel de la paix en 2014 illustre de manière emblématique ce consensus au cours de cette période de transition.De plus, le consensus a été au cœur de la Constitution tunisienne du 27 janvier 2014, caractérisée comme une Constitution consensuelle. Les différentes versions de la Constitution ont fait l'objet de débats et un consensus a été atteint. Ce processus a été hautement consultatif, visant à surmonter les divergences sur des questions cruciales afin d'obtenir un large accord au sein de la société tunisienne concernant les dispositions de la nouvelle Constitution. La création de la "commission des consensus" au sein de l'Assemblée nationale constituante visait à modifier les règles de représentation des différentes forces politiques. Cette commission n'a pas suivi une répartition proportionnelle, mais chaque groupe y était représenté par un nombre équivalent de députés.Cependant, bien que le consensus ait contribué à établir un régime politique et constitutionnel démocratique, faisant de la Tunisie une exception dans la région, il a également présenté certains effets pervers lors de la consolidation du régime, tant sur le plan politique qu'institutionnel et constitutionnel. En effet, l'esprit de conciliation, bien que tempérant les antagonismes et les divergences, n'a pas résolu les problèmes socio-économiques sous-jacents, et ceux-ci risquent de ressurgir après une période de latence.

    Alsény Traoré, La lutte contre la corruption et les droits de l'Homme : Approche comparative des cas guinéen, français et camerounais, thèse soutenue en 2023 à Université Côte dAzur sous la direction de Florence Crouzatier-Durand, membres du jury : Marie-Christine Steckel-Assouère (Rapp.), Wanda Mastor et Xavier Latour  

    Phénomène ancien, la corruption est une pratique dénoncée de tout temps notamment sur le plan religieux et moral. En droit, la lutte contre le phénomène est restée longtemps une préoccupation nationale, avant de connaitre une internationalisation qui ne cesse de s'étendre. Placée au cœur du débat public, cette lutte prend en compte la pluralité des formes et des conséquences de la corruption surtout sur les droits de l'Homme. La corruption, source d'abus et d'injustice, affecte simultanément toutes les générations de droits de l'Homme. L'État se retrouve face à une double obligation : respecter ses engagements en matière de droits de l'Homme et prévenir et lutter contre la corruption. Les réponses anticorruption, nombreuses et variées, restent cependant insuffisantes.La présente thèse s'interroge sur l'effectivité de ces droits dans un contexte marqué par la corruption publique, la manipulation et l'inefficacité des mécanismes anticorruption. Au regard des exigences qu'ils imposent, les enjeux soulevés par leur double interaction avec la corruption sont examinés.L'admission des principes d'indivisibilité et d'interdépendance des droits de l'Homme, en plus de remettre en cause la dichotomie des obligations étatiques, place ces droits à un égal niveau de protection juridique. D'où le choix de garder les trois générations de droits de l'Homme dans l'analyse de l'incidence liberticide de la corruption publique et de l'insuffisance des mécanismes anticorruption. Pour faire ressortir les particularismes européens et africains en la matière, des États pouvant les représenter (France, Guinée et Cameroun) ont été comparés.Cette thèse démontre l'existence d'une pluralité de facteurs d'ancrage et de victimes de la corruption publique, la pertinence de la consécration des principes d'indivisibilité et d'interdépendance des droits de l'Homme au regard des incidences liberticides de la corruption. Il se trouve que la violation d'un droit du fait de la corruption engendre généralement celle d'autres droits de l'Homme. Cela est un marqueur important de l'urgence à renforcer l'efficacité des mécanismes anticorruption dans le respect de ces droits. La corruption publique pose ainsi un double défi aux États : la nécessité de lutter contre un phénomène liberticide et celle de garantir le respect des droits dans cette lutte.La recherche démontre que la corruption publique et les insuffisances de la lutte anticorruption influencent négativement les droits de l'Homme. En fait, ces droits se retrouvent sous l'étau de diverses formes de corruption et des mécanismes anticorruption. Si leurs manifestations, leurs facteurs d'ancrage, et leurs victimes sont identiques dans les États étudiés, leur portée varie en fonction de la nature des droits et, parfois, des contextes. Les droits civils et politiques sont directement atteints par ces phénomènes, alors que les droits-créance et droits-solidarité n'en subissent principalement que des effets indirects. Et, la carence de l'État de droit les aggrave.La question de l'équilibre entre droits de l'Homme et lutte anticorruption est soulevée dans cette thèse. Plaidant en faveur des premiers, l'étude conclut que ces droits ne devraient pas être sacrifiés sur l'autel de la recherche d'une lutte anticorruption efficace. En mettant la protection des droits de l'Homme au cœur de la lutte anticorruption, cette thèse montre les évolutions juridiques et institutionnelles en cours ou à venir. La judiciarisation de la lutte anticorruption internationale pourrait être l'une de ces évolutions marquantes. La proposition d'une définition du crime international de corruption, et d'un régime de responsabilité internationale des acteurs étatiques et privés font partie des contributions sur les évolutions espérées.

    Henri Vuillet, Externalisation et service public : de la pratique à la théorie, thèse soutenue en 2023 à Lyon 3 sous la direction de Hervé de Gaudemar, membres du jury : Florence Crouzatier-Durand (Rapp.), Grégory Kalflèche et Claire Marliac-Négrier    

    Outil de gestion stratégique hérité de la science managériale, l’externalisation se définit comme cette opération à l’instar de laquelle une personne publique confie à un opérateur extérieur privé une activité ou un service qu’elle exerçait précédemment ou qui était normalement à sa charge. Estimée en France à 190 milliards d’euros annuels, équivalent au quart du budget de l’État soit 7-8 % du PIB, l’externalisation se matérialise tout à la fois par un repli sur les compétences normatives dites « principales » et un déploiement sur les compétences matérielles dites « annexes » ; la « détachabilité » constituant, pour sa part, une notion à géométrie variable insusceptible de délimiter des périmètres clairs. D’où cette « incertitude des frontières » entre ce qui doit rester aux mains de l’État et de ses démembrements et ce qui ne peut plus l’être. « Faire » ou « faire faire » ? Transférer sans perdre son identité, se délester sans se renier. Omniprésente dans le langage même du droit public bien que paradoxalement distincte de toute notion juridique définie, l’externalisation endosse des formes juridiques variées et encadrées par le code de la commande publique ; le procédé pâtissant, au demeurant, d’une déficience réelle, qu’elle soit textuelle, jurisprudentielle ou encore doctrinale. Nécessité plus qu’un choix, le réflexe l’emporte désormais sur l’occasionnel. Pratiquée mais non théorisée, cantonnée à un consensus, voire considérée comme cette « méta-notion » amorphe livrée à des règles éparses traversant les matières concernées plus qu’elles ne cernent la logique même du processus, l’externalisation vaut d’être ralliée à la cause de la contractualisation, c’est-à-dire conceptualisée. Il s’agira alors de dimensionner comme de donner une réalité à cette modalité d’action publique assimilable à cet instrument ajusté pour la réalisation de compétences accessoires des personnes publiques mais surtout, et avant tout, à cette habilitation par obligations consistant à confier à un tiers ce que l’ordre juridique et le droit objectif confient d’ordinaire aux personnes publiques au nom de l’intérêt général. D’où cette nécessité de « constitutionnaliser » l’externalisation en se retranchant nullement derrière un pouvoir discrétionnaire laissant place à la libre appréciation voire à l’arbitraire, de même que de remédier à une conceptualisation inaboutie voire dénaturée par une intégration « sous la contrainte » à des outils contractuels existants. Dans un contexte de délitement des services publics et de dyspnée de l’action publique, le service public aspire à retrouver les moyens de ses ambitions. Il en va de sa survie et donc de son évolutivité au cœur même de ce vaste mouvement de métamorphose de l’économie des services publics. Afin de tendre vers cette utilité promise et de satisfaire l’intérêt général en tant que finalité dégagée, l’externalisation n’a pas d’autre alternative que d’épouser l’esprit qui habite le service public. Faut-il s’obstiner à vouloir dépenser plus et à contretemps ou bien se résoudre à vouloir dépenser mieux et à temps ? Faut-il répondre aux besoins par le renforcement et la montée en qualité des services publics ou bien laisser libre court à une privatisation « par le haut » ? Faut-il faire des autorités publiques de véritables leaders ou bien de véritables outsiders ? L’objectif sera donc de confronter les dimensions économiques et humaines symboles d’une gouvernance juste et équitable ainsi que de manager à bon escient dans une optique d’amélioration continue et d’ajustements constants. En somme, penser au-delà de l’État via l’interaction et l’interdépendance, les plus à même de pousser à l’interpénétration sous l’ordre et la lumière.

    Ramcene Emmanuel, La juridicisation du climat : une étape dans le processus de protection des états insulaires, thèse soutenue en 2023 à Perpignan sous la direction de Christophe Euzet, membres du jury : Martin Yelkouni (Rapp.), Didier Baisset et Christophe Juhel    

    L'histoire de l'humanité est telle que les âneries humaines conduisent parfois à l'autodestruction de soi ou de son milieu sous les prétextes d'une théorie, d'un dogme, d'un fantasme, ou autre. Telle est aujourd'hui le cas de l'influence humaine sur le climat. En effet, depuis plus de deux décennies, les protagonistes qui luttent en faveur du climat, n'ont cessé d'appuyer sur la sonnette d'alarme à travers un message fort simple : « il est vital et urgent de limiter le réchauffement global à moins de 2°C ». Malheureusement, les protagonistes se dissimulent derrière des arguties, économiques ou souverainistes, pour ne pas appliquer les stipulations conventionnelles. Cela complique davantage toute prise en compte effective pour pallier le plus grand défi de cette génération. Dès lors, juridiciser dans le champ de la problématique du dérèglement climatique à travers des normes dissuasives et cognitives, parait être l'ultime solution pour pallier l'imminence due à l'irréversibilité de l'anthropisation des effets néfastes du phénomène. Or, si cette juridicisation, s'avère être nécessaire et consensuelle, il est également souhaitable qu'elle soit à la fois adaptée, contraignante et pourvue de force normative. La civilisation actuelle était fondée de prime abord sur la détribalisation, qui est la défaite du lien du sang au profit d'une socialisation autour des liens associatifs entre individus, « civiliser »serait compris comme « empathiser » à travers une prise de conscience. Cette empathie serait-elle capable de s'universaliser autour de la lutte contre le changement climatique ?

    Mazigh Chaher, Les collectivités territoriales et les énergies renouvelables, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur sous la direction de Anne Rainaud, membres du jury : Florence Lerique (Rapp.), Christian Vallar  

    La transition énergétique, entendue comme le passage progressif du modèle énergétique actuel à un modèle énergétique fondé essentiellement sur des énergies décarbonées, a induit une responsabilisation accrue des collectivités territoriales et de leurs groupements dans le sens où ils doivent désormais assumer à travers des leviers juridiques particulièrement effectifs et opérationnels une part importante de la mission consistant à accélérer le développement des énergies renouvelables. Dans ce cadre, on assiste depuis le début des années 2000 à un accroissement des compétences des collectivités territoriales et des groupements de collectivités dans les matières touchant de près ou de loin à la transition énergétique, cela témoigne de la prise de conscience par les pouvoirs publics du rôle incontournable de ces collectivités dans la transition énergétique et de la nécessité de renforcer cette intervention à travers la création de compétences ex nihilo ou en procédant à des transferts de compétences de l'État vers les collectivités territoriales. Ce mouvement a été notamment favorisé par la libéralisation du marché de l'énergie qui a créé un terrain fertile à l'intervention économique des collectivités territoriales dans le secteur énergétique. L'objet de cette thèse est de démontrer que la mise en œuvre de la transition énergétique au niveau local est inextricablement liée à la problématique de la décentralisation territoriale et que donc le renforcement de la place de l'échelon local, exigé par la transition énergétique, se heurte aux limites et contradictions de ladite décentralisation.

    Alexia David, L'impartialité du Conseil constitutionnel, thèse soutenue en 2021 à Normandie sous la direction de Jean-Manuel Larralde et Marie-Joëlle Redor, membres du jury : Dominique Rousseau (Rapp.), Fanny Malhière  

    L’impartialité est une exigence relative : le juge impartial n’est pas le juge dénué d’opinions, mais celui qui n’a pas encore pris parti et qui, donc, conserve sa liberté de réflexion. À l’inverse, le juge partial est celui qui a pris parti a priori, de façon prématurée et qui, de ce fait, a perdu cette liberté de réflexion. Cette définition permet d’affirmer que les juges constitutionnels français peuvent être impartiaux s’ils en ont la volonté. Néanmoins, l’impartialité n’est pas seulement affaire de volonté : le juge peut être placé dans une situation favorable ou défavorable à son impartialité. Or, le risque de partialité apparaît fort pour le juge constitutionnel. L’appréciation de la conformité de la loi aux droits et libertés garantis par la Constitution est une opération subjective, portant sur des questions complexes, mettant en conflit des valeurs et laissant donc une large place à l’expression des préjugés individuels des juges. Le risque de partialité connaît cependant certaines limites, car les juges constitutionnels disposent d’outils pour objectiver leur raisonnement et subissent un certain nombre de contraintes juridiques qui réduisent ce risque. La question de l’impartialité du Conseil constitutionnel se pose ensuite en termes de garanties d’impartialité. Or, si l’impartialité est une qualité recherchée par le Conseil, cette recherche doit être approfondie, au bénéfice de son impartialité mais aussi, plus largement de son rôle au sein de la démocratie, en tant que lieu où se discute le sens de la loi et de la Constitution.

    Pascaline Botte, La tradition constitutionnelle de la monarchie parlementaire en Europe, thèse soutenue en 2020 à Perpignan sous la direction de Philippe Ségur, membres du jury : Éric Savarese (Rapp.), Jacobo Ríos Rodríguez    

    Cette thèse a pour objet d'étudier la tradition constitutionnelle de la monarchie parlementaire au sein de huit monarchies européennes actuelles (Belgique, Danemark, Espagne, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède).Sept d'entre elles sont parfois considérées par certains auteurs et quelques sources comme des monarchies parlementaires. La Suède est aussi considérée ainsi, avec de semblables nuances, jusqu'à la révision constitutionnelle de 1974.Avec les réserves du droit savant mais aussi le patrimoine européen, notre étude se propose la recherche de principes et de procédures constitutifs d'une tradition spécifique.Cette dernière peut contribuer à une définition de la monarchie parlementaire. Cette transmission de principes et procédures semble révéler ainsi les limites mais aussi l'importance d'une telle forme de régime en Europe.

    Mohamed Doussou, L’expérience communale en Mauritanie : une approche analytique et critique, thèse soutenue en 2019 à Perpignan sous la direction de Christophe Euzet, membres du jury : Mohamed Amal Mourji (Rapp.), Mathieu Doat et Florence Crouzatier-Durand    

    En Mauritanie la décentralisation a connue plusieurs phases. La première qui date de la période coloniale s’est prolongée jusqu’après l’indépendance du pays en 1960. La seconde qui est poste coloniale est celle du début de la décennie quatre vingt avec le texte de base en la matière, régissant l’organisation et le fonctionnement des communes en l’occurrence l’ordonnance n° 87‐289 du 20 octobre 1987 abrogeant et remplaçant l’ordonnance n° 86‐134 du 13 août 1986.En effet durant cette période, l’expérience communale en Mauritanie oscille entre, le mimétisme juridique et institutionnel suivant le model métropolitain français et une réelle volonté de l’Etat d’initié sa propre politique de décentralisation conformément aux enjeux du développement. Force est de constater cependant qu’il y’a des limites aux systèmes mis en places (model Français et model proprement Mauritanien) du fait de l’inadaptabilité pour le premier qui n’est pas fait pour la Mauritanie et donc ne tenant pas compte les paramètres sociaux culturelles du peuple et pour le second qui a péché par manque de réalisme lors la mise en oeuvre de la politique de décentralisation.Néanmoins, l’espoir de voir la Mauritanie parvenir à une véritable décentralisation, avec des collectivités territoriales qui s’administrent plus ou moins librement avec autonomie réelle de gestion pour générer leurs propre développement , est permis avec la réorganisation administrative qui fait de la région une entité décentralisée à travers la loi constitutionnelle référendaire n°2017-021 du 15 août 2017 portant révision de certaines dispositions de la constitution du 20 juillet 1991 et ses textes modificatifs.

    Nour-Eddine El harch, Recherche sur le principe de légitimité au sein de la monarchie marocaine, thèse soutenue en 2016 à Perpignan sous la direction de Philippe Ségur, membres du jury : Éric Savarese (Rapp.), Christophe Euzet  

    Afin d'appréhender l'origine de la légitimité d'une monarchie arabe disposant d'une constitution, il a fallu orienter la recherche vers l'analyse de tous les processus de légitimation existants (temporel, spirituel, juridique et politique), et qui ont permis de facto à un modèle de gouvernement coercitif d'être accepté et rendu désirable par un peuple difficilement gouvernable par le Droit positif. Dans ce cadre, nous nous somme référés aux institutions (le khalifat et le sultanat), aux mécanismes (la Bay'â et la Shura) et aux acteurs (les califes bien guidés, les Oulémas, les jurisconsultes et les dynastiessuccessives) qui ont permis à cette légitimité de non seulement s'affirmer et être acceptée par les administrés, mais aussi de dominer et de supplanter toutes ses concurrentes en place. La méthode suivie a servi notre objectif qui entendait en principe, de mettre en exergue tous les soubassements de la légitimité en question, et cela pour que toute la lumière soit faite sur un pouvoir dont ses zones d'ombres forment un écran entre la réalité locale et l'image projetée par ceux qui l'ont institué.

    Ange Ridja Mali, Réappropriation des partenariats public-privé et de la coopération transfrontalière dans les pays d'Afrique francophone : essai sur la région des Grands Lacs, thèse soutenue en 2015 à Perpignan sous la direction de Christophe Euzet, membres du jury : Fabrice Reneaud (Rapp.), Christophe Juhel    

    La fin de la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide, la cohabitation pacifique, les mouvements d’indépendances, la fin du monde bipolaire, les crises multiformes et successives (culturelle, sociale économique et financière), voici autant d’événements qui ont changé les conceptions et la vision même du monde. L’initiative privée est à nouveau plébiscitée sur la scène mondiale. En effet, la rencontre entre le savoir-faire (financier et technique) du secteur privé et un secteur public ambitieux mais très limité, symbolisée dans le sigle « PPP », devient la formule gagnante.De nouveaux espaces font leurs apparitions, encouragées par le vent de l’intégration régionale et économique. Le mouvement de décentralisation propulsant celui de la coopération transfrontalière, nous assistons de plus en plus à une lente mais très prometteuse reconfiguration des dynamiques transfrontalières un peu partout dans le monde. Certaines régions offrent des perspectives très intéressantes, aussi bien sur le plan de la coopération transfrontalière que des PPP. C’est notamment le cas de la région francophone de l’Afrique des Grands Lacs. Cerner les PPP et la coopération transfrontalière, vérifier leur complémentarité et enfin suivre le mécanisme de réappropriation de ces deux concepts dans la région francophone de l’Afrique des Grands Lacs : voici les principaux objectifs que s’est assigné ce travail de recherche.

    Hazem Sandafi, La relation entre l'assurance sociale et la structure économique dans les pays en voie de développement (exemple de la Syrie et de l'Egypte), thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Éric Oliva, membres du jury : Caterina Severino (Rapp.), André Roux  

    Dans les sociétés en voie de développement comme la Syrie et l'Egypte, les assurances sociales constituent un pilier important dans les mesures où elles jouent un rôle important dans le financement de la croissance économique

    Carmelo Rositano, Recherche sur le concept de gouvernement en droit public français, thèse soutenue en 2013 à Toulon sous la direction de Jean-Jacques Sueur, membres du jury : Éric Oliva (Rapp.), Christian Bidégaray, Sylvie Torcol et Alexandre Viala    

    La thèse part d’un constat : l’absence, somme toute surprenante, d’un concept juridique du gouvernement valable et opérationnel dans l’ensemble des démocraties occidentales ; elle s’appuie sur une conviction: cette absence n’est pas le fait d’un oubli, elle procède d’un abandon nourri par le sentiment que les définitions existantes suffisent aux besoins des tenants du statu quo; elle résulte aussi de l’effet qu’exerce en doctrine et dans la plupart des discours périphériques une idéologie que nous proposons d’appeler idéologie de l’Etat-gouvernement, dont la conséquence la plus claire est de réduire le gouvernement à une projection de l’Etat vu comme Puissance. Comme toute idéologie, celle-ci se nourrit à certaines sources que l’histoire des idées politiques révèle en partie (souveraineté, contrat social), et elle est dotée d’une efficacité relative qui tient à l’absence d’idéologie concurrente. La première partie de la thèse est consacrée à l’étude de ces sources et à celle de l’épuisement de cette idéologie, dont l’une des causes est à rechercher dans les transformations qui affectent le politique en général (« crise » de l’Etat, mondialisation), allant de pair avec l’émergence de techniques de commande inédites, dont la vocation est de donner une réponse à ces transformations, en légitimant de nouveaux processus décisionnels, notamment sous la bannière équivoque de la « gouvernance », sorte d’anti-modèle de gouvernement auquel une étude critique est consacrée. La seconde partie de la thèse entend proposer, après ce constat, les éléments d’une construction juridique d’un concept opérationnel de gouvernement qui commence avec sa désétatisation. Au vu de certains courants de la pensée juridique contemporaine et aussi de certaines pratiques (standards), il nous est apparu qu’une telle définition ne pouvait se servir d’un autre matériau que celui que le droit nous fournit : la norme juridique, elle-même désétatisée et considérée comme un instrument de direction des conduites humaines. A partir de là, nous nous sommes efforcé d’établir que, parallèlement à l’effet d’entraînement des idéologies politiques dominantes, les éléments d’une pré-théorie du gouvernement se font jour, en France depuis le XIXe s., puis en Europe, permettant de dégager quelques lignes de force, avec l’appui d’une partie de la doctrine: primauté du droit comprise d’une certaine manière dans l’Union européenne, autonomisation progressive du pouvoir exécutif et des fonctions y afférentes dans l’ordre interne, critique des éléments constitutifs de l’idéologie de l’Etat - gouvernant. Ces prémices ouvrent la voie à la théorisation proposée : le gouvernement peut être compris alors, analytiquement, comme une technique de résolution des contradictions de normes elle - même normée, c’est à dire répondant à certains besoins et s’inscrivant dans une logique du réseau. D’un point de vue épistémologique et compte tenu de ce qui précède, il est également permis d’affirmer que le gouvernement, sous ses diverses formes historiques, est un instrument de connaissance de l’Etat (dont il révèle une partie de l’ évolution) et du droit qui est à la fois son fondement et l’un de ses moyens d’expression.

    Amadou Imerane Maiga, La Cour Constitutionnelle de la 5ème République du Niger , thèse soutenue en 2013 à Lyon 2 sous la direction de Philippe Blachèr  

    Cette thèse met en lumière l’apport considérable du juge constitutionnel de la 5ème République nigérienne, dans l’œuvre de la protection audacieuse du principe de la suprématie de la Constitution (du 09 août 1999). L’exposition du schéma organisationnel de la justice constitutionnelle s’opère sans préjudice du nécessaire rappel de l’histoire socio-politique mouvementée du Niger, qui n’est pas étrangère dans l’originalité qui fonde le modèle nigérien. L’évocation de l’activité constitutionnelle va s’atteler à la mise en évidence des grandes décisions de la Cour, aussi bien dans le cadre de la défense des droits fondamentaux garantis, que celui de la régulation constitutionnelle du fonctionnement des institutions de la République. La jurisprudence relative au Président de la République, qui bénéficie d’un chapitre entier est au cœur de la problématique de la consolidation de la démocratisation du Niger post-Conférence nationale de 1991. L’étude fait ressortir une trajectoire d’analyse ambivalente. D’une part, la ré-fondation de la justice constitutionnelle par la consécration d’une juridiction spécialisée et indépendante, a eu pour effet de plonger le Niger dans l’ère de la démocratie constitutionnelle. D’autre part, l’audace du juge constitutionnel s’est avérée insuffisante, face à la dérive autoritaire du Président de la République de l’été 2009 (dissolution de la Cour). Il n’en demeure pas moins que, le constitutionnalisme démocratique ébauché sous la 5ème République semble bien demeurer la révolution appropriée de lutte contre toute résurgence autoritaire.

    Amadou Imerane Maiga, La Cour Constitutionnelle de la 5ème République du Niger, thèse soutenue en 2013 sous la direction de Philippe Blachèr, membres du jury : Laurent Eck    

    Cette thèse met en lumière l’apport considérable du juge constitutionnel de la 5ème République nigérienne, dans l’œuvre de la protection audacieuse du principe de la suprématie de la Constitution (du 09 août 1999). L’exposition du schéma organisationnel de la justice constitutionnelle s’opère sans préjudice du nécessaire rappel de l’histoire socio-politique mouvementée du Niger, qui n’est pas étrangère dans l’originalité qui fonde le modèle nigérien. L’évocation de l’activité constitutionnelle va s’atteler à la mise en évidence des grandes décisions de la Cour, aussi bien dans le cadre de la défense des droits fondamentaux garantis, que celui de la régulation constitutionnelle du fonctionnement des institutions de la République. La jurisprudence relative au Président de la République, qui bénéficie d’un chapitre entier est au cœur de la problématique de la consolidation de la démocratisation du Niger post-Conférence nationale de 1991. L’étude fait ressortir une trajectoire d’analyse ambivalente. D’une part, la ré-fondation de la justice constitutionnelle par la consécration d’une juridiction spécialisée et indépendante, a eu pour effet de plonger le Niger dans l’ère de la démocratie constitutionnelle. D’autre part, l’audace du juge constitutionnel s’est avérée insuffisante, face à la dérive autoritaire du Président de la République de l’été 2009 (dissolution de la Cour). Il n’en demeure pas moins que, le constitutionnalisme démocratique ébauché sous la 5ème République semble bien demeurer la révolution appropriée de lutte contre toute résurgence autoritaire.

  • Hilaire Yankulije, Le contentieux international pénal dans les pays inter-lacustres d’Afrique : de la guerre froide a la cour pénale internationale, thèse soutenue en 2017 à Perpignan sous la direction de Christophe Euzet, membres du jury : Mathieu Doat et Mohamed Amal Mourji    

    L’objectif majeur de ce travail est de dresser un bilan de l’ensemble des litiges soumis et susceptibles d’être soumis aux juges relevant du droit international pénal ayant eu lieu dans les pays inter lacustres d’Afrique. Il articule autour des quatre axes principaux. Le premier axe consiste à placer le droit international pénal dans l’ensemble du droit international moderne. Le deuxième axe consiste à situer la criminalité de masse de la sous-région des pays inter lacustres d’Afrique dans le temps et dans l’espace tout en s’attardant sur le contexte politique et social dans lequel elle a eu lieu, son ampleur et son inhumanité. Le troisième axe quant à lui, s’attarde à la démonstration de quelles formes (chapeaux des crimes, et crimes sous-jacents) les crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité se sont manifestés dans la sous-région des pays inter lacustres d’Afrique. Le quatrième et le dernier axe étudie les modes de participation aux crimes. Autrement, Il s’agit de passer en revue de la jurisprudence pour voir sous quels types de responsabilité les criminels des pays inter lacustres d’Afrique répondaient à leurs actes. Le présent travail permet d’étudier de long en large le génocide des Tutsis au Rwanda et s’attarde sur les éléments constitutifs des massacres perpétrés contre les communautés des hutus au Burundi, au Rwanda et au Congo dont l’hypothèse du génocide est fort avancée par le monde académique et diplomatique. Cela terminé, cette recherche analyse la jurisprudence des cours et tribunaux internationaux pour étudier les éléments contextuels et les crimes sous-jacents aux crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Il permet de comprendre d’une manière typique et circonstanciée les groupes protégés par les conventions internationales de droit humanitaires et les scénarios dans lesquels ce droit a été violé. En dernière analyse, ce travail étudie les modes de participation aux crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité qui ont enclenché les responsabilités des criminels des pays inter lacustres d’Afriques. Les modes collectifs tels que les entreprises criminelles communes et la responsabilité du chef hiérarchiques sont succinctement étudiés en prenant pour cas d’études les massacres ayant eu lieu dans la région susmentionnée.