Céline Viessant

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre d'Études Fiscales et Financières

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Assesseur du doyen chargé de la scolarité de Licence sur le site d'Aix-en-Provence
  • Directrice du M2 Fiscalité personnelle et du patrimoine
  • Vice-présidente du Département Droit public
  • Céline Viessant, Matthieu Conan, Fabien Cardoni, Étienne Douat (dir.), Singularités des finances de la défense et de la sécurité, Mare & Martin, 2021, Collection Droit & gestions publiques, 290 p. 

    Céline Viessant, Jean-Luc Albert, Sophie de Cacqueray, Thierry Lambert (dir.), De l'esprit de réforme et de quelques fondamentaux: mélanges en l'honneur du Professeur Gilbert Orsoni, Presses universitaires d'Aix-en-Provence, 2018, 567 p.  

    La 4e de couv. indique : "Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, sous l'influence des universités allemandes, les Mélanges, recueils de textes rédigés en l'honneur d'un universitaire quittant ses fonctions, sont devenus une tradition universitaire dans le domaine des sciences humaines et sociales et en particulier en droit. Consacrer au professeur Gilbert Orsoni un tel type d'ouvrage était naturel. Le titre de ces Mélanges, De l'esprit de réforme et de quelques fondamentaux, est directement extrait d'une publication du doyen Orsoni ; il conduit à explorer dans le domaine des Finances publiques plusieurs voies d'une actualité indiscutable, au travers d'une trentaine de contributions, qui ont trouvé place au sein de deux axes d'étude : Modernisation et mutation des finances publiques (I), Interventionnisme fiscal et économie fiscale en débats (II)..."

    Céline Viessant, Gilbert Orsoni, Éléments de finances publiques, Économica, 2005, Collection Finances publiques, 226 p. 

    Céline Viessant, La situation administrative de l'étranger séjournant irrégulièrement en France, 1994 

  • Céline Viessant, « Le système budgétaire de l’Union européenne : la construction d’un système distinct », in A. Guigue (dir.), Les finances publiques des pays anglo-saxons : approche historique et juridique, Mare & Martin, 2024, pp. 209-238 

    Céline Viessant, « Vers la consécration de nouvelles ressources propres », Finances européennes : évolutions et perspectives », Mare & Martin, 2024 

    Céline Viessant, Fabrice Bin, Marilyne Prodhomme-Sadowsky, « France. La politique fiscale pour lutter contre le changement climatique », Fiscal Policies to Mitigate Climate Change, Intersentia, 2023, pp. 311-325 

    Céline Viessant, « Les relations financières entre l’Union européenne et les collectivités françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna) », in PUAM (dir.), Les finances publiques en Océanie, PUAM, 2023, pp. 249-274     

    Céline Viessant, « Livres et manuscrits anciens et mécénat », in X. Cabannes (dir.), Livres et manuscrits anciens. Aspects juridiques, vol. 2, L'Harmattan, 2022, pp. 159-183 

    Céline Viessant, « Justice fiscale et Union européenne », La justice fiscale (Xe-XXIe siècle), Bruylant, 2020, pp. 361-378 

    Céline Viessant, « L’apport de la QPC à la protection des droits et libertés des contribuables », L’apport de la QPC à la protection des droits et libertés : un bilan, Dalloz, 2020, pp. 271-294 

    Céline Viessant, Xavier Magnon, Thierry Renoux, Michel Villiers De, Valérie Bernaud [et alii], « Code constitutionnel 2021 », Code Constitutionnel 2021, 2020 

    Céline Viessant, « L’évolution de la notion d’impôt », De l’esprit de réforme et de quelques fondamentaux (Mélanges en l’honneur du Professeur Gilbert Orsoni), PUAM, 2018, pp. 533-556 

    Céline Viessant, « La fiscalité environnementale de l’Union européenne », La fiscalité environnementale entre attentes, doutes et pragmatisme (dir. V. Fumaroli et S. Schmitt), actes du colloque organisé par le Centre de Droit et de Politique Comparés Jean-Claude Escarras, Université de Toulon, le 1er octobre 2015, PUAM, 2018, pp. 125-151     

    Céline Viessant, « "Taxe générale sur les activités polluantes" », in Economica (dir.), Dictionnaire encyclopédique de Finances Publiques", Economica, 2017, pp. 869 

    Céline Viessant, « "Revenus fonciers" », in Economica (dir.), Dictionnaire encyclopédique de Finances Publiques, Economica 2éme édition, 2017, pp. 791-793 

    Céline Viessant, « "Résidence fiscale" », in Economica (dir.), Dictionnaire encyclopédique de Finances Publiques", Economica 2eme édition, 2017, pp. 761-762 

    Céline Viessant, « "Quotient familial" », Dictionnaire encyclopédique de finances publiques, Economica-2éme édition, 2017, pp. 724-725 

    Céline Viessant, « "Personnalisation" », Dictionnaire encyclopédique de finances publiques, Economica (2ème édition), 2017, pp. 679-680 

    Céline Viessant, « "Foyer fiscal" », Dictionnaire encyclopédique de finances publiques, Economica (2ème édition), 2017, pp. 501-503 

    Céline Viessant, « "Fiscalité de la famille" », Dictionnaire encyclopédique de finances publiques", Economica (2ème édition), 2017, pp. 445-446 

    Céline Viessant, « "Ecotaxe" », Dictionnaire encyclopédique de Finances Publiques, Economica (2ème édition), 2017, pp. 387 

    Céline Viessant, « "Domicile fiscal" », Dictionnaire encyclopédique de Finances Publiques, Economica (2ème édition), 2017, pp. 338-340 

    Céline Viessant, « "Contribution au service public de l'électricité" », Dictionnaire encyclopédique de Finances Publiques, Economica (2ème édition), 2017, pp. 225 

    Céline Viessant, « Code constitutionnel 2017 », Code constitutionnel 2017, Lexis/Nexis collection "les codes bleus Litec" 8ème édition, 2016 

    Céline Viessant, « "Libres propos sur l'arrêt Alitalia, un quart de siècle plus tard." », "Mélanges en l'honneur du Professeur Christian Louit", Bruylant, 2015, pp. 239-254 

    Céline Viessant, L Philip, « Loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances », Documents d'études -La documentation Française (n°5-01), La documentation française, 2014, pp. 96 

    Céline Viessant, Marie Masclet de Barbarin, « " le financement de la politique culturelle en France" », "Le financement des politiques publiques", Bruylant collection "finances publiques", 2014, pp. 81-114 

    Céline Viessant, « " Exception d'inconventionnalité en droit fiscal et Union Européenne" », " Le contentieux fiscal en débats", LGDJ-collection "les grands colloques", 2014, pp. 313-322 

    Céline Viessant, « "La spécificité du système de contrôle des fonds européens en France" », "Le contrôle des fonds européens de cohésion: évolutions, enjeux et perspectives", Bruylant- collection" Travaux de droit international et européen", 2013 

    Céline Viessant, « "Impositions établies après mariage, conclusion d'un PACS, divorce, séparation" », Impositions établies après mariage, conclusion d'un PACS, divorce ou séparation, JCl Fiscal, 2013, pp. 33 

    Céline Viessant, « "Impôt européen et autonomie financière de l'union européenne: analyse des dernières propositions de la Commission" », "Les finances communautaires à l'aube de nouvelles perspectives financières(2007-2013)", Presse de l'université de Toulouse 1 Capitole -collection "Etudes de l'IRDEIC", 2011, pp. 149-180 

    Céline Viessant, « "L'harmonisation européenne de la TVA" », "Le devenir de l'impôt sur la dépense", Laatrache, 2011, pp. 29-53 

    Céline Viessant, « " Ou en est l'harmonisation fiscale dans l'Union Européenne depuis 2000?" », Mélanges en l'honneur de Pierre Beltrame, PUAM-, 2010, pp. 589-615 

    Céline Viessant, « Les Communautés et l'Union européennes" », Les Finances Publiques en Europe, Economica - collection "Finances Publiques", 2007, pp. 473-511 

    Céline Viessant, « " Les compétences financières de l'Union Européenne en matière culturelle" », "Le financement de la culture", Economica- collection"Finances Publiques", 2007, pp. 209-241 

    Céline Viessant, Gilbert Orsoni, « Eléments de finances publiques », ELEMENTS de FINANCES PUBLIQUES, Economica-collection "Finances Publiques", 2005, pp. 226 

    Céline Viessant, « " Les concepts juridiques utilisés en droit fiscal français face au droit communautaire" », Influence du droit communautaire sur le droit interne: cas de la France et de la Pologne, Diffin, 2003, pp. 310-327 

  • Céline Viessant, Fabrice Bin, « La prise en compte des enjeux environnementaux lors du contrôle de constitutionnalité des lois financières est-elle possible ? », Titre VII – Les Cahiers du Conseil constitutionnel, 2024 

    Céline Viessant, « La fiscalité des produits énergétiques induit-elle la sobriété énergétique ? », Revue de droit fiscal, 2023, n°38   

    Céline Viessant, « L'immeuble et le droit fiscal, éléments de droit comparé », Ingénierie patrimoniale, 2023, n°2, pp. 19-24   

    Céline Viessant, « La fiscalité verte : l'avenir de la fiscalité locale ? », Revue française de finances publiques, 2023, n°162, pp. 3-12   

    Céline Viessant, « Le baroud d’honneur de la Cour de discipline budgétaire et financière »: Commentaire de l’arrêt du 30 septembre 2021, Commune de Saint-Denis-de-la-Réunion, Actu-Juridique.fr, 2022   

    Céline Viessant, « Les contournements du droit fiscal national : un souverain sans pouvoir fiscal », Revue française de finances publiques, 2021, n°155, pp. 75-85 

    Céline Viessant, « Équilibre budgétaire, un principe constitutionnel impossible ? », Revue française de finances publiques, 2020, n°150, pp. 83-97 

    Céline Viessant, « Les droits d'enregistrement: quel avenir?-propos introductifs », Revue de droit fiscal, 2017 

    Céline Viessant, « les droits d'enregistrement en comparé », Revue de droit fiscal, 2017 

    Céline Viessant, « La création d'un impôt environnemental: quel intérêt? », Revue européenne et internationale de droit fiscal, 2015 

    Céline Viessant, « L'impôt de solidarité sur la fortune: l'impôt de la controverse », G&FP - Gestion & finances publiques : la revue, 2012, n°89, pp. 18-22 

    Céline Viessant, « L'utilisation de la fiscalité environnementale par l'Union Européenne », Revue française de finances publiques, 2011, n°113, pp. 161-185 

    Céline Viessant, « Le budget de l'union européenne après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne », Revue du marché commun et de l'Union européenne, 2010, n°541, pp. 524-532   

    Céline Viessant, Thierry Renoux, « LOLF et Justice », Revue française de finances publiques, 2007, n°97, pp. 87-98 

    Céline Viessant, « Impôt Européen et autonomie de l'Union Européenne », Les Petites Affiches, 2007, n°79, pp. 39-45 

  • Céline Viessant, « Modernisation et codification du droit polynésien des finances publiques », le 21 mars 2024 

    Céline Viessant, « Le contrôle de constitutionnalité des lois financières », le 19 janvier 2024  

    Colloque conclusif du séminaire itinérant de la Société française de Finances publiques, organisé avec le Conseil constitutionnel.

    Céline Viessant, « Le contrôle de constitutionnalité des dispositions fiscales », le 10 novembre 2023  

    Séminaire organisé par la Société Française de Finances Publiques en partenariat avec le Centre d'Etudes Fiscales et Financières (CEFF) d'Aix-Marseille Université.

    Céline Viessant, « 4e Université d'été de la Société française de finances publiques », le 28 juin 2023  

    L'Université d'été de la SFFP est organisée par le CERFF (EDPL, Université Lyon 3).

    Céline Viessant, « Variations autour de la fiscalité de l'énergie », le 20 juin 2023  

    Colloque du Master 2 Juriste fiscaliste de l'Université Paris Cité organisé avec le concours du Centre Maurice Hauriou.

    Céline Viessant, « Finances publiques : quel rôle dans la transition écologique ? », le 13 février 2023  

    Organisé par Le Mans Université sous la direction scientifique de Sébastien Kott, Professeur - Université de Poitiers, Emilie Moysan-Jeannard, Maître de conférences - Le Mans Université et Céline Viessant, Professeur - Université Aix-Marseille

    Céline Viessant, « Fiscalité immobilière : mutations, enjeux et perspectives », le 21 octobre 2022  

    Organisé par le CEFF en collaboration avec le GREDIAUC, Aix-Marseille Université sous la direction scientifique du Pr Marie Masclet de Barbarin

    Céline Viessant, « Les finances locales 40 ans après les lois de décentralisation », le 01 juin 2022  

    Organisé par l'ILD - Institut Léon Duguit, Université de Bordeaux sous la direction de Alain Pariente, maître de conférences, université de Bordeaux

    Céline Viessant, « Les présomptions en droit fiscal », le 15 avril 2022  

    Colloque online de la Revue européenne et internationale de droit fiscal

    Céline Viessant, « Le recouvrement de l’imposition », le 07 avril 2022  

    Organisé par l'Institut de Recherche Juridique de la Sorbonne (IRJS), Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Centre d'études fiscales et financières, Aix-Marseille Université

    Céline Viessant, « La LOLF a 20 ans ! », le 22 octobre 2021  

    Colloque organisé par l’IFR « Mutation des normes juridiques », l’Institut Maurice Hauriou et la Société Française de Finances publiques, avec le soutien de l'Université Toulouse Capitole et de l’Institut Universitaire Champollion d’Albi

    Céline Viessant, « Crise (s) et finances publiques », le 01 juillet 2021  

    Organisée par la Société Française de Finances Publiques

    Céline Viessant, « La fiscalité insulaire française », le 24 juin 2021  

    Colloque organisé par le Master Juriste fiscaliste d’Université de Paris.

    Céline Viessant, « Quoi qu'il en coûte ! », le 12 février 2021  

    Organisé par le Centre d'études fiscales et financières (CEFF), Aix-Marseille Université, sous la direction de Monsieur Jean-Luc Albert et de Monsieur Thierry Lambert.

    Céline Viessant, « La singularité du(es) modèle(s) », le 20 novembre 2020  

    3e Séminaire de travail du projet ANGLO - « Le(s) modèle(s) budgétaire(s) anglo-saxon(s) », organisé par la Société de législation comparée (SLC), la faculté de droit de l’Université Savoie Mont Blanc et le Centre de recherche Antoine Favre

    Céline Viessant, « Le Brexit et les finances publiques », le 29 novembre 2019  

    Organisé par la Faculté de droit de l’Université Savoie Mont Blanc sous la direction scientifique de Alexandre Guigue et Francesco Martucci.

    Céline Viessant, « La souveraineté de l'Etat à l'épreuve de la financiarisation du droit », le 18 octobre 2019  

    Organisé par l’IRENEE, Université de Lorraine en partenariat avec la Société Française de Finances Publiques SFFP, sous la direction de Katia Blairon, Maître de conférences HDR de droit public IRENEE / UL

    Céline Viessant, « Ressources de l’union européenne : impôt et droit fiscal », le 27 septembre 2019  

    Conférence-débat organisée dans le cadre de la 3ème séance du séminaire itinérant 2019 de la Société Française de Finances Publiques .

    Céline Viessant, « 2ème université d’été de la Société Française de Finances Publiques », le 01 juillet 2019  

    Université d'été de la SFFP organisée à l'IPAG de l'Université de Montpellier.

    Céline Viessant, « Regards croisés sur la justice fiscale (Xe-XXIe siècle) », le 04 avril 2019  

    Colloque organisé sous la direction scientifique d'Emmanuel de Crouy-Chanel, Cédric Glineur et Céline Husson-Rochcongar

    Céline Viessant, « Les pouvoirs financiers du Parlement européen : illusion ou désillusions ? », le 06 février 2019 

    Céline Viessant, « L’apport de la QPC à la protection des droits et libertés dans les différents champs du droit : un bilan », le 11 octobre 2018 

    Céline Viessant, « Constitution et Finances publiques », le 04 octobre 2018  

    Organisé par la SFFP - Société Française de Finances Publiques, FONDAFIP, la Cour des comptes, la Revue française de Finances Publiques, l’Université Paris Descartes et le Centre Maurice Hauriou EA 1515

    Céline Viessant, « Les lois de programmation des finances publiques », le 20 septembre 2018  

    "Constitution et finances publiques. 60 ans de la Ve République". Coordination : Alain Pariente - ILD, Université de Bordeaux et Xavier Cabannes - CMH, Université Paris V Descartes

    Céline Viessant, « Le patrimoine local à la lumière du droit financier des collectivités territoriales », le 14 septembre 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Messaoud Saoudi, Maître de conférences HDR de droit public à l’Université Jean Moulin Lyon 3

    Céline Viessant, « Société française de finances publiques - Université d’été 2018 », le 27 juin 2018  

    Organisé par la Société Française de Finances Publiques sous la présidence de Xavier Cabannes, Professeur de droit public à l'université Paris Descartes, Président de la SFFP.

    Céline Viessant, « Les premières lois financières de la présidence Macron », le 05 avril 2018 

    Céline Viessant, « Les droits d’enregistrement, quel avenir ? », le 07 octobre 2016 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Grecia Ivolou koumba, 'Finances publiques et environnement , thèse en cours depuis 2023  

    Dans le monde, la prise en compte des enjeux environnementaux dans le fonctionnement des Etats est devenue une question primordiale du développement durable. A tel point qu'on ne peut plus parler de développement sans y associer l'impact que peut subir l'environnement. Dans les pays dans lesquels l'environnement occupe une place centrale tel que le Gabon, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes notamment financiers qui concilieront développement et protection optimale de l'environnement. Cependant, bien que disposant de plusieurs textes propices à une protection efficace de l'environnement, le Gabon reste néanmoins, sur le plan de l'utilisation de ses ressources financières assez en marge des enjeux environnementaux. Pour pallier ces insuffisances, il convient de réunir les conditions d'une élaboration des textes financiers prenant en compte ces différents enjeux. D'où une contribution à la naissance de finances publiques vertes au Gabon. Il faut déterminer quel est l'état actuel du droit public financier gabonais en matière de prise en compte des enjeux environnementaux. Pour ce faire, et au vu des expériences en cours dans d'autres pays tels que la France avec l'instauration des budgets verts, une approche premièrement descriptive de la législation gabonaise doit être utilisée. Toutefois, la méthode pluridisciplinaire alliant, science juridique, science politique et économie a toute sa place dans un tel sujet.

    Laurine Dominici, Les capacités contributives en droit fiscal français, thèse soutenue en 2022 à AixMarseille, membres du jury : Emmanuel de Crouy-Chanel (Rapp.), Vincent Dussart (Rapp.), Olivier Négrin et Katia Blairon    

    Le caractère vague et imprécis de l’expression de « capacités contributives » sous-entend pour grand nombre d’auteurs que celle-ci ne peut pas avoir de signification concrète. En effet, il est de bon ton de ne voir dans le respect des capacités contributives qu’une « pétition de principe ». D’autres juristes considèrent même qu’il s’agit d’une notion vide de sens qui n’a plus de rôle à jouer. Pour autant, il convient d’admettre que la prise en compte des capacités contributives n’est pas d’application impossible. Ce principe est posé dans diverses constitutions étrangères et européennes, dont la France. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, fruit de la Révolution française, proclame dans son article 13 que la contribution commune doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. L’imprécision de l’expression ne doit pas clore le débat sur cette question ô combien importante et, encore moins, faire douter de la portée juridique dudit principe. Une étude en deux temps est donc réalisée. Dans une première partie, il est démontré que les fondements juridiques sur lesquels reposent les capacités contributives ainsi que leur appréhension par le législateur et le Conseil constitutionnel, attestent d’une véritable prise en compte des capacités contributives en droit fiscal français. Dans une seconde partie, celle-ci est relativisée. Le caractère imprécis du principe de nécessaire prise en compte des capacités contributives et la fragilité de celui-ci constituent des obstacles à la prise en compte des capacités contributives. Des propositions sont donc faites pour pouvoir observer le respect de ce principe

    Danaé Lacuve, Le droit de communication, thèse en cours depuis 2022  

    Cette thèse a pour objectif d'appréhender l'étendue du droit de communication qui est un pouvoir dont dispose l'administration fiscale pour obtenir des renseignements et documents auprès de tiers afin d'établir l'assiette, de contrôler et de recouvrir l'impôt. A la différence des autres pouvoirs ce dernier n'est pas contraint à un formalisme précis qui est pourtant une garantie pour le contribuable. Cette étendue du droit de communication ne vient-elle pas empiéter sur les libertés et garanties du contribuable ? C'est à cette problématique que la thèse va apporter une réponse.

    Gabrielle Pantalacci, Le prélèvement à la source des impôts sur les revenus, thèse soutenue en 2021 à AixMarseille, membres du jury : Sébastien Kott (Rapp.), Vincent Dussart (Rapp.), Olivier Négrin et Marc Wolf  

    Le sujet de cette étude porte sur le prélèvement à la source des impôts sur les revenus. Il nécessite de s’intéresser à l’ensemble des impositions touchant les revenus des personnes physiques, à savoir l’impôt sur le revenu et les impôts sociaux. Ces impositions se caractérisent par une véritable complexité, un manque de cohérence et de lisibilité, résultat d’un empilement de plusieurs dispositifs. La réforme du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu mise en place en janvier 2019 devait être une mesure de simplification. Son importance majeure était d’assurer une stabilisation sociale et économique grâce à un ajustement immédiat de l’impôt aux revenus perçus par les contribuables. Or, elle a totalement ignoré les réelles mesures de simplification qui auraient pû être apportées. Le taux de la retenue à la source ne s’adapte qu’avec retard aux évolutions du revenu, en raison des principes et des règles dérogatoires régissant le système d’imposition. Le calcul de l’impôt est devenu totalement incompréhensible, créant une confusion évidente pour le contribuable quant à l’évaluation de son impôt. Cependant, l’intérêt de cette étude est de démontrer que ce mode de recouvrement peut constituer la première étape d’une simplification des impositions des revenus des personnes physiques

    Jean-Gabriel Vimar, Aux origines de la fiscalité moderne : le bas Moyen âge, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille, membres du jury : Xavier Cabannes (Rapp.), Vincent Dussart (Rapp.), Gilbert Orsoni    

    Tout l'enjeu de cette thèse vise à adopter un angle inhabituel, afin d’aborder la question de la fiscalité française au bas Moyen âge. Il s’agira de croiser l’approche de l’historien et celle du fiscaliste moderne, dans le but d’essayer d’estimer si l’on peut, ou non, raisonnablement conclure que le bas Moyen âge a vu fugacement naître les prémices de notre fiscalité moderne. Pour ce faire, il conviendra d'évaluer - au regard de nos critères quantitatifs et, surtout, qualitatifs du XXIe siècle - l'éventuelle « modernité » des conceptions et structures de la fiscalité française du bas Moyen âge

    Ambre Masson, L'information dans les échanges entre le contribuable et l'administration fiscale, thèse en cours depuis 2019  

    L'information est donc à la base du fonctionnement de tout système fiscal. La recherche et le traitement de l'information constituent le cœur de métier de l'administration fiscale. Elle sera étudiée ici à tous niveaux de la procédure fiscale, en amont puis au stade du contrôle, comme au stade contentieux. L'information fiscale guide les choix économiques, financiers et patrimoniaux des contribuables. L'obtention de l'information fiscale constitue alors un préalable à toute opération. La présente thèse aura pour objet de tenter de proposer des solutions afin d'assurer, à l'administration comme au contribuable, un meilleur accès à l'information fiscale tout en ne portant pas atteinte aux droits de ce dernier.

    Ghislain Serge Odon Adetonah, L’évasion fiscale des multinationales dans les pays de l’UEMOA, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille, membres du jury : Laurence Vapaille (Rapp.), Vincent Dussart (Rapp.), Thierry Lambert  

    Les pays de l’UEMOA, longtemps hostiles aux investissements directs étrangers, sous l’effet conjugué de la globalisation de l’économie et de la pression des institutions de Brettons Woods, ont d’une part, favorisé un accès intérieur aux flux financiers internationaux et d’autre part, offert des incitants fiscaux aux multinationales. Grâce à la libéralisation financière et l’idéologie économique dominante, les multinationales, par différents subterfuges et profitant aussi des handicaps institutionnels et organisationnels des administrations fiscales respectives des pays membres de l’espace UEMOA, échappent à leurs responsabilités fiscales envers ces États. Pour résorber les effets néfastes de l’évasion fiscale des multinationales, les pays de l’espace communautaire UEMOA, doivent mettre un accent particulier sur la modernisation de leurs administrations fiscales d’une part, et d’autre part, insérer dans toutes leurs conventions fiscales, des clauses anti-abus. Enfin, ces États doivent renforcer la lutte contre l’évasion fiscale par une action concertée basée sur une coopération fiscale dans le cadre d’une assistance administrative

    Fatima Mial, Fixation des prix de transfert à l'épreuve de la double imposition économique, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille, membres du jury : Laurence Vapaille (Rapp.), Vincent Dussart (Rapp.), Thierry Lambert  

    Avec la mondialisation, les groupes de sociétés ont multiplié les transactions internationales et, de fait, les phénomènes d'optimisation fiscale internationale. La nécessité de fixer des prix de transfert « objectifs » afin de permettre une juste répartition de la manne fiscale entre les États s'est très vite imposée. La remise en cause des prix de transfert conduit à une double imposition économique.Aujourd'hui, le principe de pleine concurrence est la norme internationale utilisée comme norme de référence pour la fixation de prix de transfert « objectifs ». Toutefois, cette norme est perfectible. Aussi, la communauté internationale cherche et expérimente des alternatives à la norme du prix du marché. Dès lors, les réglementations étatiques et internationales sont amenées à repenser la problématique des prix de transfert dans sa dimension économique et non plus dans un but exclusivement fiscal.L'évolution majeure de ces dernières années est la nouvelle approche de la relation administration fiscale/entreprise. L'entreprise doit fixer ses prix de transfert en accord avec l'administration pour réduire le risque de double imposition économique. Le souci d'assurer une juste répartition des recettes fiscales entre les États et de garantir la sécurité juridique au développement du commerce mondial, constituent les défis de demain.

  • Miarintsoa Rasamoely, L’état de droit financier à Madagascar, entre volontarisme juridique et résistance politique, thèse soutenue en 2021 à Université de Lorraine sous la direction de Jérôme Germain, membres du jury : Xavier Cabannes (Rapp.), Aurélien Baudu (Rapp.)  

    L’État de droit est la soumission des pouvoirs publics aux règles juridiques aussi bien dans leur interaction que dans leur action au niveau de la société. Il implique un exercice limité du pouvoir. Système fondé sur l’existence d’une hiérarchie des normes et sur l’indépendance du juge, l’État de droit reste actuellement le seul moyen juridico-politique permettant de protéger les droits fondamentaux et de garantir les libertés des individus.Les constituants malgaches ont depuis 1992 établi que le développement de Madagascar et l’épanouissement de son peuple passeront par l’instauration d’un État de droit. Force est de constater qu’actuellement le sous-développement s’est installé et l’extrême pauvreté semble gagner du terrain. Dès lors, l’on s’interroge légitimement sur la situation de l’État de droit à Madagascar.Notion extrêmement vaste et complexe, l’État de droit sera essentiellement abordé sous un angle financier. Construction théorique, l’État de droit financier est un objet d’étude permettant de réfléchir simultanément sur la hiérarchie des normes, l’exercice du pouvoir et le système juridictionnel dans le domaine des finances publiques. Il ressort des recherches effectuées à la lumière de la doctrine qu’il existe une réelle volonté juridique d’instaurer un État de droit à Madagascar mais elle se heurterait manifestement à une résistance politique.Cette thèse repose sur une analyse approfondie de la hiérarchie des normes financières malgaches. L’ingénierie normative de Madagascar ne se différencie pas du mimétisme avec le système français déjà adopté par d’autres États d’Afrique francophone. Cependant, l’on relève un certain désordre normatif lequel conduit à un déséquilibre institutionnel. Celui-ci se caractérise principalement par une prépondérance de l’exécutif et un retrait du Parlement dans l’exercice du pouvoir financier. En outre, le système juridictionnel en manque d’indépendance semble présenter des failles ne lui permettant pas de remplir son rôle de clé de voûte de l’État de droit.

    Sadri Bentchikou, Les modes de financement des associations, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille sous la direction de Gilbert Orsoni, membres du jury : Jean-François Calmette (Rapp.), Philippe Luppi (Rapp.)    

    Les associations ont toujours accompagné le développement de l’État, en tant que corps intermédiaires comme en tant que partenaires, dans la mise en œuvre des politiques sociales par les pouvoirs publics. Depuis la loi du 1er juillet 1901, les associations bénéficient d’un régime juridique précis qui leur offre une protection pour leurs activités. Ce cadre juridique s’est accompagné plus tard d’un cadre fiscal spécifique consacrant leur caractère non lucratif de leurs activités. Alors que les pouvoirs publics soutenaient le secteur associatif à travers l’octroi de subventions publiques, la concordance de deux dynamiques historiques – la crise économique dont les premiers effets sont apparus dans les années 80 suivie de la crise financière de 2007, et les politiques économiques européennes centrées sur un marché économique libéral encourageant une concurrence non faussée par les interventions des États – a contraint les gouvernements successifs à modifier leur approche vis-à-vis du secteur associatif. Les politiques de libéralisation se sont accompagnées de réformes réduisant la part des aides publiques et incitant le monde associatif à se tourner de plus en plus vers la société civile pour le financement de ses activités afin d’intégrer graduellement une sphère qui lui est par nature étrangère : le secteur marchand lucratif. Le risque pour les associations est d’y perdre leur âme et leur capacité d’innovation sociale au profit d’une gestion entrepreneuriale des enjeux sociaux

    Salah Kaloune, Contrats internationaux en Algérie : applicabilité des conventions fiscales au service de l'investissement, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Gilbert Orsoni, membres du jury : Alexandre Guigue (Rapp.), Philippe Luppi (Rapp.)  

    L'Algérie a engagé une politique de libéralisation de son économie et cherche à intégrer l’économie mondiale pour sortir de sa dépendance des hydrocarbures et diversifier son économie. Une politique incitative est mise en place pour accueillir les investissements direct étrangers qui constituent un enjeu majeur pour l’accroissement des échanges, le transfert de technologie, la mise à niveau des sociétés locales et la création d’emploi. D’un autre côté la mise en place d’une économie de marché exige un environnement juridique efficace et stable qui définit clairement les droits et obligations des opérateurs économiques notamment en matière de conclusion de contrats. Le cadre théorique que nous retenons pour répondre à cette question est l’analyse de la place des conventions fiscales dans l’ordre fiscal algérien et sa corrélation avec la politique de promotion des investissements. Les conventions fiscales sont telles réellement au service de l’investissement ? Pour ce faire nous avons mis en exergue tout au long de nos développements l’examen des conventions fiscales à l’épreuve des contrats internationaux permettant d’améliorer la lisibilité et la transparence de la norme fiscale afin de favoriser l’attractivité du territoire

    Nicolas Caruana, La fiscalité environnementale , thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Thierry Lambert  

    Toujours citée parmi les instruments économiques et financiers au service de la protection de l'environnement, très étudiée - notamment par les économistes de l'environnement - la fiscalité environnementale intéresse relativement peu les juristes et représente, en pratique, une part très faible des recettes fiscales des États. Ce paradoxe apparent tient, en grande partie, à la définition retenue de la notion de fiscalité environnementale. Souvent limitée aux écotaxes, cette notion est abordée de manière analytique, sur la base de critères a priori. Non seulement une telle approche ne permet pas d'embrasser les instruments fiscaux employés dans leur diversité, mais elle ne favorise pas l'émergence d'un véritable concept de fiscalité environnementale. Ce concept, que cette thèse se propose de définir, oscillant entre impératifs fiscaux et objectifs environnementaux, présente de multiples dimensions tant fiscales qu'économiques, tant politiques qu'écologiques. Une interrogation sur la pertinence des fondements (principes pollueur-payeur, de prévention, de précaution...) et des critères généralement proposés par la doctrine va révéler la nécessité de changer de paradigme, afin de parvenir à appréhender ce concept de fiscalité environnementale. Caractérisée par son efficience environnementale, la fiscalité environnementale n'a, en réalité, ni le champ d'application, ni la portée que lui prête le discours politique

    Nicolas Caruana, La fiscalité environnementale, thèse soutenue en 2015 sous la direction de Thierry Lambert, membres du jury : Robert Hertzog (Rapp.), Philippe Billet (Rapp.), Fabrice Bin    

    Toujours citée parmi les instruments économiques et financiers au service de la protection de l'environnement, très étudiée - notamment par les économistes de l'environnement - la fiscalité environnementale intéresse relativement peu les juristes et représente, en pratique, une part très faible des recettes fiscales des États. Ce paradoxe apparent tient, en grande partie, à la définition retenue de la notion de fiscalité environnementale. Souvent limitée aux écotaxes, cette notion est abordée de manière analytique, sur la base de critères a priori. Non seulement une telle approche ne permet pas d'embrasser les instruments fiscaux employés dans leur diversité, mais elle ne favorise pas l'émergence d'un véritable concept de fiscalité environnementale. Ce concept, que cette thèse se propose de définir, oscillant entre impératifs fiscaux et objectifs environnementaux, présente de multiples dimensions tant fiscales qu'économiques, tant politiques qu'écologiques. Une interrogation sur la pertinence des fondements (principes pollueur-payeur, de prévention, de précaution...) et des critères généralement proposés par la doctrine va révéler la nécessité de changer de paradigme, afin de parvenir à appréhender ce concept de fiscalité environnementale. Caractérisée par son efficience environnementale, la fiscalité environnementale n'a, en réalité, ni le champ d'application, ni la portée que lui prête le discours politique

    Adile Talbioui, Enjeux et conséquences de l'application de la directive européenne sur la fiscalité de l'épargne au Luxembourg, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Gilbert Orsoni, membres du jury : Jacques Spindler (Rapp.), Philippe Luppi (Rapp.)  

    A la suite de la signature de l'Acte Unique Européen en 1986 fixant les bases de l'achèvement du marché intérieur, l'Union européenne s'était mise à la recherche d'une formule qui aurait permis une taxation effective des revenus de l'épargne dans Il a fallu attendre de nombreuses années pour qu'une mesure concrète puisse voir le jour. Le 3 juin 2003, le Conseil ECOFIN adopta une directive européenne sur la fiscalité de l'épargne d'application depuis le 1er juillet 2005. Luxembourg a obtenu de déroger à la règle générale de l'échange d'informations et a bénéficié d'un régime transitoire qui consiste en une retenue à la source. Quel est l'impact réel de l'application de la directive sur le maintien du secret bancaire dans le grand-duché du Luxembourg ?Comment se positionne t-il par rapport aux autres pays appliquant ce principe et au mouvement en faveur d'une plus grande transparence fiscale ? De quelle manière la place financière luxembourgeoise a-t-elle dû s'adapter afin de répondre aux dispositions communautaires introduisant le prélèvement à la source ?

  • Isa Keryjaouen, Contribution à l'étude de la fiscalité environnementale : regards croisés à partir de la France et du Brésil, thèse soutenue en 2022 à Lorient sous la direction de Antoinette Hastings-Marchadier, membres du jury : Carole Hermon (Rapp.), Liziane Paixâo Silva Oliveira et Éric Péchillon  

    La protection de l’environnement dans les préoccupations étatiques n’est pas récente et pourtant elle n’est toujours pas satisfaisante et pleinement efficace, en France comme au Brésil, pays sur lesquels porte cette étude. Et même si d’un côté, on a pu observer une montée en puissance des débats publics concernant la protection de l’environnement par la fiscalité, de l’autre côté, la mise en place des outils fiscaux environnementaux dans les systèmes fiscaux nationaux reste marginale. À travers des techniques d’incitation ou de dissuasion des comportements, la fiscalité gagne une place particulièrement privilégiée parmi les instruments de protection de l’environnement, en s’appuyant notamment sur les principes du pollueur-payeur, de prévention ou de précaution, mais également sur la théorie économique du double dividende. Cependant, des obstacles persistent qui tiennent d’une part à la difficile conciliation de ces mécanismes fiscaux avec d’autres principes, non moins importants, comme la légalité, l’égalité et l’universalité budgétaire, d’autre part à la nécessité de dépasser certains risques économiques et budgétaires intrinsèques aux impôts environnementaux. De ce fait, cette étude vise à contribuer à la discussion actuelle en apportant un regard croisé entre France et Brésil, notamment sur la construction d’un droit fiscal environnemental et sur ses diverses dimensions, qu’elles se situent dans le domaine environnemental, politique, économique ou sociétal.

    Franceau Valmera, Vers une refondation du droit des finances publiques locales en Haïti, thèse soutenue en 2021 à Rennes 2 sous la direction de Gil Desmoulin, membres du jury : Isabelle Muller-Quoy (Rapp.), Romain Pasquier et Jacques Ténier  

    Cette recherche doctorale a pour objet d’analyser la situation des finances publiques locales en Haïti afin de déterminer les moyens de sa refondation. Les premiers principes juridiques encadrant le droit des finances locales ont été institués par la Constitution de 1843 qui organisait la structure communale en lui attribuant une autonomie à la fois politique, administrative et financière. En réalité, tout au long des années 1843 jusqu’en 1950, des périodes d’avancement et de recul ont été observées dans l’organisation politique, administrative et financière des entités locales, avant d’être remise en cause au cours de la période 1957- 1985. Avec la Constitution de 1987, l’architecture de l’État axée sur la décentralisation territoriale a été réorganisée. De surcroit, les trois catégories de collectivités territoriales créées sont devenues des personnes morales et bénéficient à ce titre le pouvoir de s’administrer librement. Toutefois, si en vertu de la Constitution de 1987, les collectivités locales sont dotées de l’autonome politique, administrative et financière, il fallait s’interroger sur la réalité de leurs moyens financiers. Ainsi, cette recherche permet d’apprécier la situation financière des administrations locales, au regard de leurs multiples compétences et responsabilités, qui reste très marginale et pour laquelle des perspectives de réformes sont proposées.

    Yvette Obekandon, Le contrôle juridictionnel de l'exécution de la dépense publique au Cameroun, thèse soutenue en 2021 à Université Paris Cité sous la direction de Xavier Cabannes, membres du jury : Katia Blairon (Rapp.), Aurélien Baudu et Gérard Pekassa Ndam  

    Les finances publiques sont l'instrument sans lequel les politiques de développement ne peuvent véritablement être implémentées. Afin de s'assurer que les dépenses publiques qui les composent sont utilisées dans des conditions optimales, il a été institué divers contrôles parmi lesquels le contrôle juridictionnel, c'est-à-dire le contrôle effectué par les juges ou tout simplement par une juridiction. Il a été question de voir si ce contrôle juridictionnel au Cameroun, lorsqu'il porte sur l'exécution de la dépense publique, est efficace. A cet effet, il convient de dire que le contrôle juridictionnel a une efficacité relative dans la mesure où si la diversification des juges impliqués est un facteur important car permettant d'assurer le suivi de l'exécution de la dépense publique, il n'en demeure pas moins que leur intervention est encore limitée. En effet, à des degrés divers et sur des objets bien déterminés, les juges assurent le contrôle de l'exécution de la dépense publique. Il s'agit principalement du juge des comptes et du juge administratif. Il s'agit également du juge pénal qu'il soit ordinaire ou spécial. Cependant, les contrôles qu'ils effectuent sont limités. Certaines limites sont d'ordre général car relatives aux dysfonctionnements qui touchent tout le système juridictionnel camerounais notamment la forte influence du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire mais aussi l'aménagement approximatif des juridictions elles-mêmes. D'autres limites sont spécifiques au juge financier et portent sur le dévoiement institutionnel d'une part et la restriction de leur champ d'action d'autre part.

    Qianyi Cai, Contribution à la construction du droit fiscal chinois continental, thèse soutenue en 2018 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Jean-François Boudet, membres du jury : Matthieu Conan (Rapp.), Xavier Cabannes et Haiying Wang-Foucher  

    Le droit fiscal chinois continental résulte d'un processus complexe. D'une part, il est relatif à son histoire et sa géographie, d'autre part, il est fortement rattaché à son régime économique. Dans le contexte mondial, le développement de la mondialisation influe aussi sur des décisions en matière fiscales de l'autorité législative de l'État. Cette thèse tente d'analyser le droit fiscal de la Chine continentale depuis la fondation du pays le 1er octobre 1949, à travers sa construction, ses lois et réglementations et ses pratiques. L'enjeu principal de cette démarche est de mettre en œuvre une étude entre le droit fiscal chinois continental et les effets de l'économie de l'État et de l'économie mondialisée, en vue de saisir la particularité du droit fiscal de la Chine continentale. Ainsi, cette recherche se base sur deux dimensions : la dimension sur le plan national et la dimension sur le plan international.