Sylvie Caudal, Christophe Roux, L'environnementalisation du droit: études en l'honneur de Sylvie Caudal, Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie, 2020, Colloques & essais, 324 p.
Sylvie Caudal, La fiscalité de l'environnement, LGDJ Lextenso éditions, 2014, Systèmes. Fiscalité, 227 p.
Sylvie Caudal (dir.), Intérêts publics et intérêts privés en droit administratif français, Publication de l'Université Jean Moulin Lyon 3, 2014, Collection des mémoires de l'Équipe de droit public de Lyon, 129 p.
Sylvie Caudal (dir.), La motivation en droit public, Dalloz, 2013, Thèmes et commentaires, 304 p.
Sylvie Caudal (dir.), Les règles de droit public applicables aux personnes publiques transformées en sociétés anonymes: conséquences juridiques de la privatisation statutaire des entreprises publiques, Publications de l'Université Jean Moulin Lyon 3, 2013, Collection des mémoires de l'Equipe de droit public de Lyon, 138 p.
Sylvie Caudal (dir.), Le contrôle parlementaire du pouvoir de nomination du président de la République, Équipe de droit international, européen et comparé, 2011, Les mémoires de l'Équipe de droit international, européen et comparé, 162 p.
Dans son objectif de revalorisation du Parlement, la réforme constitutionnelle de 2008 a introduit une nouvelle étape dans le processus de certaines nominations relevant de la compétence exclusive du Président de la République : au terme du dernier alinéa de l’article 13 de la Constitution, pour les emplois listés dans ledit article ou qui figurent dans une loi organique en fonction de « leur importance pour la garantie des droits et libertés ou la vie économique de la Nation », le pouvoir de nomination du Président ne peut s’exercer qu’après un avis de la commission parlementaire permanente compétente. Sans aller jusqu’à un droit de véto reconnu aux commissions dans l'exercice d'une compétence essentielle à la bonne marche administrative, la réforme prône ainsi un nouvel équilibre entre les pouvoirs, dont la pratique est la seule clé de sa réussite. Ce mémoire se propose d’analyser cet équilibre et ses premiers temps de mise en œuvre.]
Sylvie Caudal (dir.), Les principes en droit, Economica, 2008, Collection études juridiques, 384 p.
Sylvie Caudal, Maxime Agniel, Le retour de l'affectation en matière de fiscalité environnementale: mémoire,, 2008, 67 p.
Sylvie Caudal, François Robbe, Aurore Le Duc (dir.), Les relations entre collectivités territoriales: actes du colloque organisé le 28 janvier 2005, l'Harmattan et Numilog, 2005, Logiques juridiques, 223 p.
Sylvie Caudal, Jean-François Sestier (dir.), Les collectivités locales et l'entreprise, LGDJ, 2002, Décentralisation et développement local, 197 p.
Sylvie Caudal, Jean Untermaier, La protection intégrée de l'environnement en droit public français,, 1993
La nécessite d'une intégration de la protection de l'environnement aux principales politiques publiques de développement économique et social et d'aménagement s'impose, face aux limites des protections ponctuelles. C'est pourquoi l'on assiste a l'essor considérable de ces formes de protection, essor qui se répercute en droit. L'étude du concept de protection intégrée de l'environnement en droit public français suppose, après en avoir proposer une définition, d'en recenser les divers domaines d'application : au sein des politiques publiques d'aménagement et de gestion des ressources naturelles, elle se rencontre aussi parmi les outils juridiques non seulement en droit de l'environnement, mais aussi en droit de l'urbanisme, en droit rural, en droit de l'aménagement du territoire, en droit de l’énergie... Le travail consiste ensuite dans la recherche de caractéristiques communes à tous les procédés juridiques, permettant de montrer qu'il existe un droit de la protection intégrée de l'environnement. Mais des obstacles juridiques au développement de l'intégration se manifestent aussi.
Sylvie Caudal, Décentralisation, Presses universitaires de Lyon, 1983, Institutions publiques, 140 p.
Sylvie Caudal, « Principe pollueur-payeur et justice climatique », Nouvelles figures du principe pollueur-payeur, 2021
Sylvie Caudal, « Les impacts de la constitutionnalisation du principe de précaution en droit de l'urbanisme », Le principe de précaution, dalloz, 2020
Sylvie Caudal, « L'intégration en droit interne : un principe encore en gestation », Le droit de l''environnement : 30 ans d'intégration. Bilan et perspectives, LGDJ, 2020, pp. 31-54
Sylvie Caudal, « En guise de conclusion », L'environnementalisation du droit. Etudes en l'honneur de Sylvie Caudal, LGDJ, 2020
Sylvie Caudal, « Décalages entre discours et réalités : l'exemple des écotaxes », Fiscalité contre nature. Exemples de droit colonial et analogies contemporaines., PUF, 2020
Sylvie Caudal, Mathieu Poumarède, Matthieu Poumarède, « Le principe pollueur-payeur : approches droit public/droit privé »: approches droit public, droit privé, in Mustapha Mekki, Eric Naïm-Gesbert (dir.), Droit public et droit privé de l’environnement: unité dans la diversité?, LGDJ, 2016, pp. 53-75
Sylvie Caudal, « Quels instruments juridiques pour la modernisation du droit de l'environnement ? », in Isabelle Doussan (dir.), Les futurs du droit de l'environnement. Simplification, modernisation, régression ?, Bruylant, 2016
Sylvie Caudal, « A la recherche du service public en droit de l'environnement », Espaces du service public, Mélanges en l'honneur de Jean du Bois de Gaudusson, Presses universitaires de Bordeaux, 2013, pp. 891
Sylvie Caudal, « Pour une réorientation environnementale des dépenses fiscales », Mélanges en l'honneur de Jean-Pierre Lassale, Gabriel Montagnier et Luc Saïdj, L'Harmattan, 2012, pp. 63
Sylvie Caudal, « Fiscalité et environnement », Droit et politiques de l'environnement, La documentation française, 2009, pp. 143
Sylvie Caudal, préface à Paul-Maxence Murgue-Varoclier, Le critère organique en droit administratif français, LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, Bibliothèque de droit public, 759 p.
La 4ème de couv. indique : "Le critère organique en droit administratif est un instrument de qualification juridique qui repose sur la présence d'une personne publique dans un rapport de droit. Il trouve ses origines à la fin du XIXe siècle dans la subjectivisation des droits de puissance publique dont l'Etat est investi et l'admission de la distinction entre les personnes publiques et les personnes privées. Depuis de nombreuses années, le critère organique fait cependant l'objet d'une vive contestation. Les transformations contemporaines du modèle administratif français provoquent une régression de la référence à ce critère. Si la personnalité publique pouvait apparaître hier comme le mode privilégié de prise en charge de l'action publique, l'administration est aujourd'hui incitée à externaliser ses activités. Alors que le phénomène administratif se déploie au-delà des seules personnes de droit public, la définition du critère organique en droit administratif demeure fermement arrimée à la notion de personne publique. Plusieurs facteurs invitent toutefois à reconsidérer la définition de ce critère. La fonctionnalisation de l'action publique ne dissimule qu'imparfaitement les liens qui s'établissent au sein de la "sphère publique" entre les personnes publiques et certaines personnes privées, qui demeurent sous étroit contrôle public. C'est donc sur la base de la notion de "contrôle public" - étudiée à partir du droit de l'Union européenne et du droit interne - que peut-être entreprise une redéfinition du critère. Le critère organique lato sensu permet une analyse renouvelée de l'action administrative."
Sylvie Caudal, préface à Christophe Testard, Pouvoir de décision unilatérale de l'administration et démocratie administrative, LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, Bibliothèque de droit public, 765 p.
La 4ème de couv. indique : "Le pouvoir de décision unilatérale de l'administration entretient avec la démocratie administrative des rapports ambivalents. Appréhendée comme l'ensemble des règles qui tendent à la participation des administrés à l'élaboration des décisions administratives, la démocratie administrative est de prime abord contradictoire avec la dimension de contrainte et de commandement que l'unilatéralité manifeste. Faisant figure d'oxymore, elle s'est pourtant imposée à un pouvoir dont la légitimité semblait remise en cause. Le principe d'une participation des administrés irrigue désormais, à travers des procédés multiples et utilisant les nouvelles technologies, la relation entre le « public » et l'administration : la démocratie administrative a saisi le pouvoir de décision unilatérale. Pourtant, loin de remettre en cause ce pouvoir, la démocratie administrative vient en réalité le conforter. En se limitant à une ouverture du processus d'élaboration de certaines décisions administratives, le droit actuel de la participation des administrés n'atteint pas les caractères mêmes de l'unilatéralité. Les participants n'accèdent que très exceptionnellement au rang de coauteurs et leur influence sur le contenu de la décision est limitée. La sollicitation du public s'avère être un instrument de légitimation du volontarisme de la puissance publique. Avec le renfort du juge administratif, la participation des administrés demeure un simple moment procédural. La démocratie administrative se révèle être en définitive une notion malléable, dont l'administration tire profit dans l'exercice de son pouvoir de décision unilatérale."
Sylvie Caudal, préface à Fanny Tarlet, Les biens publics mobiliers, Dalloz, 2017, Nouvelle Bibliothèque de Thèses, 746 p.
[...] les biens mobiliers sont non seulement très nombreux, mais d'une infinie variété : ils vont des collections des musées jusqu'aux animaux des zoos, en passant par les archives, les brevets ou encore les avions militaires... Une si grande hétérogénéité pouvait rebuter le chercheur le plus motivé, alors pourtant que ces biens revêtent aujourd'hui une importance croissante : d'un point de vue non seulement économique - l'adage res mobilis, res vilis ayant perdu toute pertinence, en raison notamment de la valeur de plus en plus importante des propriétés immatérielles -, mais également culturel ou environnemental. Madame Fanny Tarlet a donc commencé par se livrer à un monumental et méticuleux travail d'inventaire (pour ne pas dire de « récolement ») : sa thèse fourmille d'ailleurs d'exemples qui, par-delà leurs caractères déroutant et méconnu, montrent toute l'importance et l'actualité de son sujet. Mais ce travail de recensement était loin d'être achevé, car lorsqu'il s'est agi de découvrir les régimes juridiques afférents aux divers types de meubles, les textes se sont bien souvent avérés incomplets, voire inexistants : d'où un patient travail d'enquête sur le terrain, mine d'informations inédites. La recherche, bien loin de se limiter au droit administratif des biens, nécessitait donc de s'aventurer sur les terres de la science administrative. Au-delà de ces champs disciplinaires, elle empruntait également au droit civil des biens, au droit du patrimoine culturel ou au droit de l'environnement, sans oublier le droit financier. L'ampleur de la tâche n'a aucunement rebuté Madame Fanny Tarlet, qui a finalement opté pour une conception large et moderne de son sujet, dépassant la dimension « propriétariste » classique : les biens publics mobiliers sont ainsi définis comme ceux qui sont utilisés par les personnes publiques (qu'elles en soient ou non propriétaires) dans un but d'intérêt général. Désormais régulièrement privilégiée en doctrine, cette approche fonctionnelle - qui permet de dissocier propriété et usage - conduit à inclure dans l'objet d'étude les biens appartenant à des tiers, mais utilisés par la personne publique pour ses missions de service public (pratique souvent qualifiée d'« externalisation »). Du point de vue théorique, elle donne un certain recul critique par rapport au cadre - certes très riche - de la propriété publique : grâce à une lecture comparée, l'on mesure tant la diversité et l'éclatement des dispositifs d'utilisation ou de protection (droit des monuments historiques, des trésors nationaux, des brevets, etc.) que l'insuffisance des régimes strictement organiques. [...] L'auteure avance des propositions (comme l'appropriation des res communes par l'État). Elle forge de nouvelles classifications : ainsi de celle des meubles de permanence (monnaie, archives...) et de circulation, tirée d'une distinction médiévale sortie de l'oubli - les héritages et les cateux -, qui réhabilite le lien unissant certains meubles à l'idée de continuité de l'État et de puissance publique [...].
Sylvie Caudal, préface à Christophe Roux, Propriété publique et droit de l'Union européenne, LGDJ-Lextenso éditions, 2015, Bibliothèque de droit public, 842 p.
Sylvie Caudal, « Existe-t-il UN principe de précaution appliqué par le juge administratif ? », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2018, n°06, p. 1061
Sylvie Caudal, « Existe-t-il un principe de précaution appliqué par le juge administratif ? », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2017, n°6
Sylvie Caudal, Baptiste Bonnet, « Non, un cours n'est pas un TD », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2016, n°18, p. 977
Sylvie Caudal, « Précisions sur le pouvoir de modulation des effets de l’annulation d’un acte administratif – revue Alyoda », revue Alyoda. Revue de jurisprudence de la cour administrative d'appel de Lyon, Association lyonnaise de droit administratif, 2015, n°2014-3
Sylvie Caudal, « Chronique de la fiscalité française de l’environnement en 2014 », Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2015, pp. 329-342
Le bilan apparaît des plus minces lorsqu’il s’agit de mesurer les progrès de la fiscalité de l’environnement : est-ce parce que l’actuelle ministre de l’Écologie est notoirement opposée au développement de celle-ci, qualifiée par elle d’ «écologie punitive » ? Toujours est-il que le bilan de l’année 2014 consiste d’abord en un abandon : celui de l’écotaxe poids lourds. Certes, la qualification d’ «écotaxe » était quelque peu imméritée, mais le renoncement est lourd de sens. Pour le reste, il s’agit de mesures dont les motivations premières ne sont pas vraiment écologiques (comme la hausse de la TICPE sur le gazole ou la transformation du crédit d’impôt développement durable), voire de mesures très ponctuelles. Enfin, doivent être mentionnées certaines menaces, tandis que l’inaction de l’État dans plusieurs domaines devient inquiétante, notamment à propos de la fiscalité de l’eau.
Sylvie Caudal, « Chronique de la fiscalité française de l’environnement en 2013 », Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2014, pp. 311-330
L’année 2013 n’a guère brillé en matière de fiscalité de l’environnement à l’exception de l’introduction, enfin réussie, d’une composante carbone dans la fiscalité de l’énergie. D’autres avancées se rattachent également aux questions énergétiques, que ce soit au travers de taxes (durcissement de la taxe sur les véhicules de société et du malus automobile) ou de dépenses fiscales (crédit d’impôt développement durable, taux réduit de TVA). Les autres dispositions se limitent à des modifications ponctuelles, d’ailleurs pas toujours dans le sens d’un progrès de la protection de l’environnement.
Sylvie Caudal, « Trente ans après la jurisprudence UAP »: Retour sur les contrats entre personnes publiques, Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2013, n°15, p. 834
Sylvie Caudal, « OGM et pouvoir de police générale du maire »: Commentaire de CE 24 sept. 2012, Commune de Valence, Revue juridique de l'économie publique, LexisNexis JurisClasseur , 2013, n°705, p. 27
Sylvie Caudal, « L'impact des systèmes juridiques sur l'éco-fiscalité », Revue française de finances publiques, Librairie générale de droit et de jurisprudence , 2011, n°114, p. 39
Sylvie Caudal, « La domanialité publique comme instrument de protection de l'environnement », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2009, p. 2329
Sylvie Caudal, « Quelle fiscalité pour la biodiversité ? », Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2008, pp. 69-79
Caudal Sylvie. Quelle fiscalité pour la biodiversité ?. In: Revue Juridique de l'Environnement, numéro spécial, 2008. Biodiversité et évolution du droit de la protection de la nature. pp. 69-79.
Sylvie Caudal, Philippe Billet, « Propriété publique et protection de la diversité biologique », Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2008, pp. 113-122
Caudal Sylvie, Billet Philippe. Propriété publique et protection de la diversité biologique. In: Revue Juridique de l'Environnement, numéro spécial, 2008. Biodiversité et évolution du droit de la protection de la nature. pp. 113-122.
Sylvie Caudal, « Émergence d'une fiscalité spécifique aux sites : un patchwork inachevé », Juristourisme : le mensuel des acteurs du tourisme & des loisirs , Juris-éditions ; Dalloz , 2007, n°89, p. 24
Sylvie Caudal, « L'outil fiscal dans la loi du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques : des avancées en demi-teinte », Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, pp. 295-309
La loi du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques comporte un important volet fiscal. Si de nouveaux dispositifs fiscaux sont institués, notamment afin d'inciter à la récupération des eaux pluviales, ce sont principalement les redevances perçues par les agences de l'eau qui font l'objet de ces réformes. Leur diversification, puisqu'elles sont maintenant au nombre de sept, témoigne déjà du renforcement des agences. Quant à leur contenu, les avancées au premier rang desquelles la mise en conformité, si attendue, avec le principe de légalité fiscale ne sauraient masquer le maintien du statu quo sur un certain nombre de questions, dont celle particulièrement sensible des pollutions agricoles.
Sylvie Caudal, « La Charte et l'instrument financier et fiscal », Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 237-243
Caudal Sylvie. La Charte et l'instrument financier et fiscal. In: Revue Juridique de l'Environnement, numéro spécial, 2005. La charte constitutionnelle de l'environnement. pp. 237-243.
Sylvie Caudal, « Les procédures contradictoires en dehors du contentieux », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2001, n°01, p. 13
Sylvie Caudal, « Un nouvel obstacle pour l'écotaxe sur l'énergie. Commentaire de l'extrait de la décision du Conseil constitutionnel n° 2000-441 DC du 28 décembre 2000, concernant l'extension de la taxe générale sur les activités polluantes à l'énergie », Société Française pour le Droit de l'Environnement, Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, pp. 215-230
Le Conseil constitutionnel, dans cette décision, commence certes par reconnaître très explicitement la compatibilité entre une fiscalité incitative (écologique par exemple) et le principe d'égalité devant l'impôt : il déclare néanmoins contraire à ce même principe l'extension de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) aux consommations intermédiaires d'énergie. La double motivation retenue peut être différemment appréciée : si la première, reposant sur la disparité de traitement entre entreprises, même peu explicitée, paraît fondée, la seconde encourt la critique : le double objectif assigné par les pouvoirs publics à la TGAP - lutte contre l'effet de serre et maîtrise de la consommation d'énergie - justifie en effet la taxation de l'électricité. Ce faisant, la décision du Conseil constitutionnel concourt certainement à assombrir l'avenir, en France, d'une écotaxe sur l'énergie...
Sylvie Caudal, « Les approches de précaution comme outil de gouvernance : Contribution au droit de l'innovation », le 29 novembre 2019
Organisé par le THEMIS, Université du Mans sous la direction scientifique de Sarah Cassella, Professeur de Droit Public & Valérie Lasserre, Professeur de Droit Privé
Sylvie Caudal, « Bien-être et normes environnementales », le 17 octobre 2019
Colloque annuel 2019 de la Société française pour le droit de l’environnement. Anniversaire des 40 ans de l’Institut de droit de l’environnement, Université Lyon 3
Sylvie Caudal, « Imposer - S'imposer. Impacts environnementaux de la norme en milieu contraint IV », le 04 avril 2019
Journées d'étude organisées par Eric de Mari et Dominique Taurisson-Mouret, UMR 5815 Dynamiques du droit et présidées par Florent Garnier, Université de Toulouse Capitole.
Sylvie Caudal, « Nouvelles figures du principe pollueur payeur », le 19 décembre 2018
Organisée par Lucie Delabie et Florence Jamay pour le Curapp-ESS
Sylvie Caudal, « L’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes : quels enseignements ? », le 29 novembre 2018
Organisé par Droit et changement social DCS - UMR CNRS 6297 de la Faculté de Droit et Sciences politiques de Nantes
Sylvie Caudal, « Le(s) territoire(s) et le droit de l’environnement », le 11 octobre 2018
Sylvie Caudal, « Le droit de l'environnement - 30 ans d'intégration. Bilan et perspectives », le 27 septembre 2018
porté par Emmanuelle Juen, Maître de conférences de droit privé et Aurélie Tomadini, Maître de conférences de droit public -Université de Bourgogne
Sylvie Caudal, « L’environnementalisation du droit », le 01 juin 2018
Sylvie Caudal, « La protection du climat et de la biodiversité au prisme du droit économique : quelles perspectives ? », le 25 janvier 2018
Co-organisée par Marta Torre-Schaub et Marianne Moliner-Dubost
Sylvie Caudal, « Les 30 ans des cours administratives d'appel », le 01 décembre 2017
Premier colloque de l’Association Lyonnaise de Droit Administratif (ALYODA)
Sylvie Caudal, « Le traitement jurisprudentiel du principe de précaution en droit français et européen : quelle méthodologie ? », le 25 novembre 2016
L’objet est d’exposer, analyser et comparer les jurisprudences européennes et internes relatives aux droits et libertés et les techniques de protection qu’elles mettent en œuvre afin d'éprouver le dialogue des juges et l’idée d’équivalence des protections
Sylvie Caudal, « La motivation en droit public », Rapport introductif, le 17 novembre 2011
Sylvie Caudal, « Etudes d'impact législatives et études d'impact environnementales : éléments de comparaison », Etudes d'impact législatives et et études d'impact environnementales, Lyon, le 01 janvier 2011
Sylvie Caudal, « Être enseignant-chercheur en droit public aujourd’hui », le 16 septembre 2011