Coll. Libre droit, 270 pages
Présentation de l'éditeur
Que peut apporter la science-fiction au droit et à la justice ? Le présent ouvrage fait une incursion dans les disciplines classiques du droit public, du droit privé et des sciences criminelles. Il y sera notamment question d'organisations juridico-politiques, d'exploration et d'exploitation de l'espace, de la condition future de l'homme, du statut des robots, des interactions possibles avec d'autres formes de vie intelligentes...
L'aptitude de la « SF » à embrasser le monde réel à travers des mondes imaginaires, sa capacité à les faire interagir au-delà des rationalités directement compréhensibles constituent pour la science du droit un laboratoire exceptionnel, un terrain créatif sans équivalent. Parce que le droit a le besoin vital de se renouveler, la science-fiction présente l'immense avantage de cumuler des vertus épistémologiques et paradigmatiques. Elle ouvre des champs infinis d'investigations, ne cessant d'interroger tout à tour nos formes sociales, nos moeurs, notre histoire, nos désirs pour l'avenir, notre place au coeur de la nature et du cosmos et, par conséquent, notre droit dans ses dimensions aussi bien prescriptives que relationnelles.
L'homo juridicus est de la sorte indissociable de l'univers spéculatif de la science-fiction car le droit, s'il se décline pour l'essentiel au présent, est aussi une discipline qui parie sur l'applicabilité de ses créations dans le futur.
Fabrice Defferrard enseigne le droit aux universités de Reims, de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d'Ottawa. Membre de la Société des Gens de Lettres, il obtient en 2015 le prix Olivier Debouzy pour son essai Le droit selon Star Trek , paru aux Editions Mare & Martin.
Contributions de Geoffray Brunaux, Anne-Blandine Caire, Arnaud Coutant, Fabrice Defferrard, Pierre-Jérôme Delage, Nicolas Dissaux,Thomas Hochmann, Franck Laffaille, Sébastien Le Gal, Nathalie Nevejans, Catherine Puigelier, Dominique Thirion.