Mathieu Maisonneuve

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre de Recherches Administratives
Centre de Recherche Juridique
Responsable des formations suivantes :
  • THESE

    L'arbitrage des litiges sportifs, soutenue en 2007 à Paris 1 sous la direction de Laurent Richer 

  • Mathieu Maisonneuve, Gaylor Rabu, Les grandes décisions du droit du sport, 1e éd., Dalloz et Lefebvre-Dalloz, 2024, Grands arrêts, 942 p.  

    La jurisprudence est une source essentielle du droit du sport. Discipline hybride, placée sous le sceau du pluralisme juridique, elle mêle droit public et droit privé, droit commun et droit spécial, droit national,et droit international, droit européen et lex sportiva. Le rôle des juges et arbitres s'avère fondamental autant pour articuler ces différentes sources du droit que pour appliquer le droit commun en le modelant à l'aune de la notion de spécificité sportive. L'ouvrage contient une sélection de 83 décisions, émanant tant du Conseil d'État, de la Cour de cassation. du Tribunal des conflits, du Conseil constitutionnel, de la Cour de justice de l'Union européenne. de la Cour européenne des droits de l'homme, que du Tribunal arbitral du sport. Ces grandes décisions abordent des questions aussi variées que la liberté de circulation des sportifs, la lutte contre le dopage, les débordements des supporters, les athlètes intersexes, le monopole des fédérations sportives, la neutralité politique ou religieuse du sport, les sanctions disciplinaires sportives, le pouvoir réglementaire des fédérations, la propriété du spectacle sportif, les contrats de travail des sportifs, l'usage des marques et signes olympiques, les responsabilités civile et pénale en matière sportive, la multipropriété des clubs, les transferts de joueurs, la nationalité sportive ou bien encore la tierce propriété des joueurs Classées par juridictions et commentées par une équipe de 14 spécialistes reconnus, ces grandes décisions offrent, de manière à la fois chronologique. thématique et pédagogique. une vue d'ensemble de la matière par le prisme des procès qui ont contribué à sa naissance et ses évolutions.

    Mathieu Maisonneuve, Géraldine Giraudeau (dir.), Dictionnaire juridique des Outre-mer, LexisNexis, 2021, 544 p. 

    Mathieu Maisonneuve, Olivier Desaulnay (dir.), L'unité de la République et la diversité culturelle: colloque organisé le 31 octobre 2014 par le Centre de recherche juridique et le Master droit public de l'Université de La Réunion, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2016, Collection Droit d'outre-mer, 130 p. 

    Mathieu Maisonneuve (dir.), Droit et olympisme: Contribution à l'étude juridique d'un phénomène transnational, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2015, Centre de droit du sport, 205 p.     

    Mathieu Maisonneuve, Mathieu Touzeil-Divina (dir.), Droit(s) du football, Editions L'Epitoge, 2014, L'Unité du droit, 186 p. 

    Mathieu Maisonneuve, Éric Naim-Gesbert, Tristan Aoustin (dir.), La protection de la biodiversité outre-mer : approches pluridisciplinaires, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2012, Collection Droit d'Outre-Mer, 326 p.  

    La 4e de couverture indique : "Les dépendances ultramarines de la France, notamment caractérisées par l'isolement et par des conditions climatiques spécifiques ayant contribué au développement d'un fort taux d'endémisme biologique, sont aujourd'hui le théâtre des scénarios les plus pessimistes. Disparitions de chainons alimentaires liés à la surexploitation des ressources, marchandisation du vivant, appauvrissement des pharmacopées, bio-piraterie, tourisme de masse ou encore dissémination d'organismes génétiquement modifiés (OCM), sont ainsi autant de menaces ou périls pesant sur la biodiversité outre-mer. Certes, le statut juridique de la biodiversité se constitue, à pas lents. Mais si l'on considère sa nature hybride - en ce qu'il est nécessairement fondé sur la science - et sa création récente dans l'histoire du droit de l'environnement, il paraît évident et logique qu'il se renforce à l'avenir, en particulier au contact de la notion mitoyenne de patrimoine. Cet ouvrage, à multiples voix, propose des voies en ce sens. L'entreprise est particulièrement ambitieuse et nécessitera maturation, compte tenu d'immanquables spécificités outre-mer. Mais il sera, nous l'espérons, grâce à l'éclairage apporté par les dix-neuf contributions ici regroupées, dans un ouvrage préfacé par le Professeur émérite Michel Prieur, à tout le moins possible d'attester de ce qu'une réelle et prolifique réflexion universitaire est déjà bien à l'oeuvre."

    Mathieu Maisonneuve (dir.), Droit et Coupe du monde, 40e éd., Economica, 2011, Collection Études juridiques, 468 p. 

  • Mathieu Maisonneuve, « La chambre antidopage du Tribunal arbitral du sport », in Cécile Chaussard, Thierry Chiron (dir.), Le dispositif de lutte contre le dopage. Evolutions et perspectives, LexisNexis, 2019, pp. 59   

    Mathieu Maisonneuve, « L’autonomie des ordres juridiques sportifs transnationaux »: Le sport au cœur des rapports de systèmes, in Baptiste Bonnet (dir.), Traité des rapports entre ordres juridiques, LGDJ, 2016, pp. 1227-1246 

    Mathieu Maisonneuve, « « Oberlandesgericht München, Claudia Pechstein v/ International Skating Union (ISU), 15 janvier 2015, Az. U 1110/14 Kart » », in Antoine Duval, Antonio Rigozzi (dir.), Yearbook of International Sports Arbitration 2015, T.M.C. Asser Press, 2016, pp. 335-348   

    Mathieu Maisonneuve, « Des stades et des contrats administratifs », in Jean-Jacques Bienvenu, Michel Degoffe, Étienne Fatôme (dir.), Mélanges en l’honneur du professeur Laurent Richer. A propos des contrats des personnes publiques, LGDJ, 2013, pp. 693-700 

  • Mathieu Maisonneuve, « La liberté d'expression des athlètes aux Jeux olympiques de Paris 2024 », Actualité juridique Droit administratif, 2024, n°26, p. 1437   

    Mathieu Maisonneuve, « Juger ailleurs, juger autrement - Quelle(s) justice(s) pour le sport international ? », Les Cahiers de la justice, 2024, n°2, p. 267   

    Mathieu Maisonneuve, « Le principe olympique de neutralité politique »: Réflexions juridiques à la lumière de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, L'Observateur des Nations Unies, 2022, n°1, p. 13     

    Mathieu Maisonneuve, « Note sous Tribunal arbitral du sport, 2020/A678, Manchester City FC c/ Union des associations européennes de football (UEFA), sentence du 13 juillet 2020 », Revue de l'arbitrage, 2020, n°3, p. 891   

    Mathieu Maisonneuve, « Note sous Cour européenne des droits de l'homme, Michel Platini c/ Suisse, 5 mars 2020 (décision), req. 526/18 », Revue de l'arbitrage, 2020, n°3, p. 901   

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive », Revue de l'arbitrage, 2020, n°3   

    Mathieu Maisonneuve, Sébastien Besson, Marc Peltier, Antonio Rigozzi, « Chronique de jurisprudence en matière arbitrale en matière sportive », Revue de l'arbitrage, 2019   

    Mathieu Maisonneuve, Sébastien Besson, Marcel Peltier, Antonio Rigozzi, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive »: Tribunal arbitral du sport, 2018/O/5794 & 5798, Mokgadi Caster Semenya & Athletics South Africa c/ International Association of Athletics Federations (IAAF), sentence du 30 avril 2019 ; Tribunal fédéral suisse, ordonnance 4A_248/2019 du 29 juillet 2019, Mokgadi Caster Semenya c/ IAAF, Revue de l'arbitrage, 2019   

    Mathieu Maisonneuve, « Addictions, sport, dopage – Aspects juridiques », Revue juridique de l'Océan Indien, 2019, n°26, pp. 325-330   

    Mathieu Maisonneuve, « Le Tribunal arbitral du sport et le droit au procès équitable : l'arbitrage bienveillant de la Cour européenne des droits de l'homme (obs. sous Cour eur. dr. h., arrêt Mutu et Pechstein c. Suisse, 2 octobre 2018) », Revue trimestrielle des droits de l'homme, 2019, n°119     

    Mathieu Maisonneuve, « Note sous Tribunal arbitral du sport, 2017/A/4996, International Association of Athletics Federations (IAAF) c/ Fédération française d'athlétisme (FFA) et Riad Guerfi, sentence du 20 octobre 2017 »: Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive, Revue de l'arbitrage, 2018   

    Mathieu Maisonneuve, « Tribunal fédéral suisse, arrêt 4A_260/2017 du 20 février 2018, RFC Seraing c/ Fédération internationale de football (FIFA) »: Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive, Revue de l'arbitrage, 2018, n°3, p. 667   

    Mathieu Maisonneuve, « La priorité au retour des fonctionnaires ultramarins », Actualité juridique Droit administratif, 2018, n°10, p. 564   

    Mathieu Maisonneuve, « La CEDH et les obligations de localisation des sportifs : le doute profite à la conventionnalité de la lutte contre le dopage, note sous CEDH, 5e sect., 18 janvier 2018, Fédération nationale des associations et des syndicats sportifs (FNASS) et autres c. France, req. nos 48151/11 et 77769/13 », Revue des droits et libertés fondamentaux, 2018, n°9       

    Mathieu Maisonneuve, « Le Conseil d’Etat et le mérite sportif », Actualité juridique Droit administratif, 2017, n°27, p. 1521   

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (Tribunal de commerce du Hainaut (Belgique), division Charleroi, 19 janvier 2017, A/16/00141, Lassana Diarra c/ URBSFA & FIFA ; Tribunal fédéral suisse, 1re Cour de droit civil, arrêt 4A_620/2015 du 13 décembre 2016, Sporting Clube de Portugal c/ Doyen Sports Investments Limited) », Revue de l'arbitrage, 2017, n°3, pp. 1011-1057   

    Mathieu Maisonneuve, « L'AAI privée, une bizarrerie du droit du sport ? », Actualité juridique Droit administratif, 2016, n°14, p. 745   

    Mathieu Maisonneuve, « Le service public du sport professionnel », Actualité juridique Droit administratif, 2016, pp. 1221-1225 

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (obs. sous Cour fédérale de justice allemande (BGH), 7 juin 2016, Claudia Pechstein c/ International Skating Union (ISU), KZR 6/15 ; Trib. féd. Suisse, arrêt du 1er avril 2016, H. Ben Arfa c/ FIFA, 4A_620/2015) », Revue de l'arbitrage, 2016, n°3, pp. 901-952   

    Mathieu Maisonneuve, « Montées-descentes : des hauts et des bas pour la FFF et la LFP », Les cahiers de droit du sport, 2016, n°43, pp. 9-11 

    Mathieu Maisonneuve, « La Russie et le Qatar valent bien une grand-messe du football », Le Monde, 2015 

    Mathieu Maisonneuve, « La décentralisation des centres de ressources, d’expertise et de performance sportive. A propos des articles 28 et 29 de la loi NOTRe », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2015, n°3839, p. 2269 

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (obs. sous Oberlandesgericht München, Claudia Pechstein c/ International skating union (ISU), 15 janvier 2015, Az. U 1110/14 Kart ; obs. sous TAS, 2014/A/3652, KRC Genk c/ LOSC Lille Métropole, sentence du 5 juin 2015) », Revue de l'arbitrage, 2015, n°3, pp. 905-950   

    Mathieu Maisonneuve, « Le système de montée/descente sportive en voie de relégation », Recueil Dalloz, 2015, pp. 1850-1851 

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (obs. sous Landesgericht München I, Claudia Pechstein c/ International skating union (ISU), 26 février 2014, Urtel Az. 37 O 28331/12 ; obs. sous High Court of Justice, Queen’s Bench Division, Commercial Court, England and Wales Cricket Board Ltd c/ Danish Kaneria, 21 mars 2013, [2013] EWHC 1074 (Comm)) », Revue de l'arbitrage, 2014, n°3, pp. 667-698   

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (obs sous Cass 1re civ., 27 février 2013, Office des faillites du canton de Genève c/ Racing club de Lens) », Revue de l'arbitrage, 2013, n°3, pp. 789-808   

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (comm. révision 2012 du Code de l’arbitrage en matière sportive ; obs. sous Trib. féd. suisse, arrêt du 27 mars 2012, Francisco da Silva Matuzalem c/ FIFA ; obs sous Trib. féd. Suisse, arrêt du 29 mai 2012, Women’s Basketball Club Nadezhda c/ Rebecca Hammon) », Revue de l'arbitrage, 2012, n°3, pp. 645-674   

    Mathieu Maisonneuve, « La chasse à courre à l´universitaire, un sport éthique ? », Les cahiers de droit du sport, 2012, n°27, pp. 125-126 

    Mathieu Maisonneuve, « Commentaire - Règlement des litiges - La France, terrain de jeu juridictionnel des agents de joueurs », Jurisport : La revue juridique et économique du sport, 2011, n°108, p. 39   

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (comm. de l’art. 3 de la loi n° 2011-617 du 1er juin 2011 relative à l’organisation du championnat d’Europe de football de l’UEFA 2016, pp. 802-805 ; obs. sous TAS, 2010/A/2090, Finnish Ski Association & Aino-Kaisa Saarinen c/ Fédération internationale de ski, sentence du 7 février 2011, pp. 805-810 ; obs. sous TAS, 2010/A/2315, Netball New Zealand c/ International Netball Federation Limited, sentence du 27 mai 2011, pp. 817-818) », Revue de l'arbitrage, 2011, n°3, pp. 801-829   

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (comm. du Code de l'arbitrage en matière de sport (version 2010), pp. 602-606 ; obs. sous TAS, 2009/C/1824, Comité international olympique, avis du 11 juin 2009, pp. 611-614 ; obs. sous TAS, 2008/A/1545, Andrea Anderson et al. c/ CIO, sentence du 16 juillet 2010, pp. 628-631) », Revue de l'arbitrage, 2010, n°3, pp. 601-638 

    Mathieu Maisonneuve, C. Chaussard, M. Peltier, Grégory Simon, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (obs. sous CAS, Tom Bonnen & ASO, sentence du 3 juillet 2009, pp. 603-605 ; obs. sous TAS, 2007/A/1370 & 1376, FIFA et al. c/ R. Lucas Dodà, sentence du 11 septembre 2008, pp. 605-607 ; obs. sous TAS, 2009/A/1782, F. Volandri c/ ITF, sentence du 12 mai 2009, pp. 620-622 ; obs. sous TAS, 2008/A/1583 & 1584, Sport Lisboa e Benfica Futebol SAD et al. c/ UEFA et al., sentence du 15 septembre 2008, pp. 622-627) », Revue de l'arbitrage, 2009, n°3, pp. 601-646 

    Mathieu Maisonneuve, « Note sous Cour administrative d'appel de Bordeaux, 5 avril 2007, numéro 04BX01036, M. Jean-François Arianatchy », Revue juridique de l'Océan Indien, 2008, n°08, pp. 291-292   

    Mathieu Maisonneuve, « Note sous Cour administrative d'appel de Bordeaux, 18 octobre 2007, numéro 04BX01902, Société Caltex Oil Reunion Limited », Revue juridique de l'Océan Indien, 2008, n°08, pp. 292-293   

    Mathieu Maisonneuve, « Note sous Cour administrative d'appel de Bordeaux, 26 juin 2007, numéro 05BX01467, Cour administrative d'appel de Bordeaux, 4 septembre 2007, numéro 05BX01858, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie contre M. Vincent Varin ; Cour administrative d'appel de Bordeaux, 16 octobre 2007, numéro 05BX01960 et CAA de Bordeaux, 4 septembre 2007, numéro 05BX01871 », Revue juridique de l'Océan Indien, 2008, n°08, pp. 296-297   

    Mathieu Maisonneuve, « Brèves remarques sur la loi du 3 juillet 2008 relative à la lutte contre le trafic de produits dopants », Recueil Dalloz, 2008, n°27, p. 1839   

    Mathieu Maisonneuve, « Violence des supporteurs et responsabilité disciplinaire des clubs », Recueil Dalloz, 2008, n°20, p. 1381   

    Mathieu Maisonneuve, « Violence des supporteurs et responsabilité disciplinaire des clubs : l’avis du Conseil d’État, note sous CE (avis), 29 octobre 2007, Société sportive professionnelle LOSC Lille métropole », Recueil Dalloz, 2008, n°20, pp. 1381-1385 

    Mathieu Maisonneuve, C. Chaussard, M. Peltier, « Chronique de jurisprudence arbitrale en matière sportive (obs. sous TAS, 2006/A/1159, Association internationale des fédérations d’athlétisme c/ R. Es-Saadi et al., sentence du 23 mai 2007, pp. 539-542 ; obs. sous TAS, 2006/O/1055, V. Del Bossque et al. c/ Besiktas, sentence du 9 février 2007, et TAS, aff. 2007/A/1149 & 2007/A/1211, Agence mondiale antidopage c/ J. Carmona, sentence du 16 mai 2007, pp. 542-544 ; obs. sous TAS, 2007/A/1368, Union cycliste internationale c/ M. Scarponi et al., sentence du 25 », Revue de l'arbitrage, 2008, n°3, pp. 535-573 

    Mathieu Maisonneuve, « Chronique de droit administratif », Revue juridique de l'Océan Indien, 2008, n°08, pp. 261-320 

    Mathieu Maisonneuve, D. Musso, « La liberté d’expression des sportif et des supporteurs en Europe », Sport et citoyenneté, 2008, n°3, p. 9 

    Mathieu Maisonneuve, « L'inconstitutionnalité de la responsabilité disciplinaire des clubs sportifs du fait de leurs supporters », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°34, p. 1890   

    Mathieu Maisonneuve, « L’inconstitutionnalité de la responsabilité disciplinaire des clubs sportifs du fait de leurs supporters, note sous TA Paris, 16 mars 2007, Société Paris Saint-Germain », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°34, pp. 1890-1894 

    Mathieu Maisonneuve, « Arbitres sportifs et arbitres juridiques (réflexions inspirées par la loi n° 2006-1294 du 23 octobre 2006) », Revue de l'arbitrage, 2006, n°4, pp. 1123-1128 

    Mathieu Maisonneuve, « L'arbitrage aux Jeux olympiques de Turin 2006 », Stockholm international arbitration review - SIAR, 2006, n°1, pp. 225-231 

    Mathieu Maisonneuve, « La suspension juridictionnelle d'une suspension sportive ou l'arroseur arrosé », Recueil Dalloz, 2005, n°12, p. 828   

    Mathieu Maisonneuve, « Les ordres juridiques sportifs transnationaux », Revue de la Recherche Juridique - Droit prospectif, 2005, pp. 1563-1597 

    Mathieu Maisonneuve, « Le droit américain de l'arbitrage et la théorie de l'unconscionability », Revue de l'arbitrage, 2005, n°1, pp. 101-113 

    Mathieu Maisonneuve, « La suspension juridictionnelle d’une suspension sportive ou l’arroseur arrosé, note sous TA Paris, 5 août 2004, M. Djamel Ainaoui », Recueil Dalloz, 2005, n°12, pp. 828-832 

    Mathieu Maisonneuve, « La médiation et la conciliation dans la résolution des conflits du travail sportif », Médiations & Sociétés, 2004, n°9, pp. 11-14 

    Mathieu Maisonneuve, « Les discriminations positives ethniques ou raciales en droit public interne », Revue française de droit administratif, 2002, n°3, pp. 561-572 

  • Mathieu Maisonneuve, Rémi Radiguet, Géraldine Giraudeau, « Forêt », Dictionnaire juridique des Outre-mer, LexisNexis, 2021 

    Mathieu Maisonneuve, Rémi Radiguet, Géraldine Giraudeau, « Plan de convergence », Dictionnaire juridique des Outre-mer, LexisNexis, 2021 

    Mathieu Maisonneuve, « Droit du sport », Editeur LGDJ, 2014, pp. 214 

  • Mathieu Maisonneuve, L'affaire "Semenya", 2019 

    Mathieu Maisonneuve, L'Agence nationale du sport, 2019 

  • Mathieu Maisonneuve, « Le retour en force de l’État puissance publique », le 15 novembre 2024  

    Table-ronde organisée par le Centre de recherches administratives, Faculté de droit, Aix-Marseille Université

    Mathieu Maisonneuve, « Sport et relations internationales », le 26 avril 2024  

    Colloque organisé par l’Université de Galatasaray - GSÜ

    Mathieu Maisonneuve, « La Région Réunion, 40 ans après : un modèle pour la République ? », le 06 décembre 2023  

    Colloque organisé par la Région Réunion en partenariat avec le Centre de Recherche Juridique sous la direction de Cathy Pomart et l'Association des Juristes en Droit des Outre-Mer Association L'AJDOM sous la présidence du Pr Ferdinand Mélin-Soucramanien

    Mathieu Maisonneuve, « L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 », le 17 novembre 2023  

    Colloque organisé conjointement par le Centre de recherches en droit public (CRDP) et le Centre de droit international de Nanterre (CEDIN), Université Paris Nanterre ainsi que le FIND, sous la responsabilité scientifique des professeurs Sabine Boussard, Laurence Folliot-Lalliot et Franck Latty

    Mathieu Maisonneuve, « Les jeux olympiques de Paris 2024 et le droit administratif », le 06 octobre 2023  

    Journée d’études organisée par les doctorants du Centre de Recherches Administratives - CRA - Aix-Marseille Université, en partenariat avec l'Association des Administrativistes d'Aix (ADA), sous la direction scientifique du Pr. Mathieu Maisonneuve

    Mathieu Maisonneuve, « Changements climatiques, dérèglements juridiques ? », le 16 septembre 2022  

    Organisé par Olivier Dupéré, MCF en droit public, Université de La Réunion, et Cathy Pomart, MCF HDR en droit privé, Université de La Réunion, avec le soutien du Centre de Recherche Juridique

    Mathieu Maisonneuve, « Sport, genre et lutte antidopage », le 06 juin 2022  

    Coorganisé par le laboratoire Credimi avec le DIPIA et la Chaire de recherche sur l'antidopage dans le sport avec le soutien des programmes FRQNT – Samuel de Champlain et CRSH, Université de Sherbrooke

    Mathieu Maisonneuve, « L’affaire du siècle, une chance pour le climat ? », le 06 janvier 2022  

    Organisée par la Faculté de droit, Aix-Marseille Université

    Mathieu Maisonneuve, « Droit souple », le 12 novembre 2021  

    44ème édition de la Table-ronde de droit administratif comparé du Centre de recherches administratives, Aix-Marseille Université.

    Mathieu Maisonneuve, « Les litiges devant le TAS : spécificité et normalité de l’arbitrage en matière de sport », le 03 septembre 2021  

    Colloque international organisé par le CREDIMI, Université de Bourgogne sous le haut patronage de François Rebsamen, Maire de Dijon, Président de Dijon métropole, ancien Ministre

    Mathieu Maisonneuve, « L'agent sportif et son rôle dans les affaires juridiques internationales », le 26 novembre 2019  

    Organisé par la Fac de droit de l’Université Jean Moulin, Lyon 3

    Mathieu Maisonneuve, « La police de la liberté en économie de marché », le 21 novembre 2019  

    Colloque organisé par le laboratoire LexFeim, Université Le Havre-Normandie, avec le soutien de la Mission de recherche Droit et justice.

    Mathieu Maisonneuve, « Les modes alternatifs de règlement de litiges », le 08 novembre 2019  

    organisée par le Centre de recherches administratives, Aix-Marseille Université.

    Mathieu Maisonneuve, « Le dispositif de lutte contre le dopage - Évolutions et perspectives », le 18 janvier 2019  

    Organisé par le Laboratoire de Droit du Sport rattaché au CREDIMI sous la direction scientifique de Cécile Chaussard, Maître de conférences en droit public à l’Université de Bourgogne et de Thierry Chiron, Avocat au barreau de Dijon

    Mathieu Maisonneuve, « Le statut constitutionnel de La Réunion peut-il changer ? », le 03 septembre 2018  

    Conférence organisée par l’Université de la Réunion

    Mathieu Maisonneuve, « Les acteurs du droit au service du sport », le 05 juillet 2018  

    Organisé par le barreau de Marseille et le Centre de droit du sport d'Aix-Marseille Université, avec le soutien de la Direction régionale et départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale PACA

    Mathieu Maisonneuve, « Concurrence des normativités », le 14 juin 2018  

    Colloque international co-organisé par le CERSA - Paris 2, le GREGHEC - HEC, Paris, le Centre Perelman - ULB, Bruxelles et ETHICS - ICL, Lille

    Mathieu Maisonneuve, « Début et fin de vie. Le droit et la bioéthique en question », le 16 mai 2018  

    Organisé par Le Centre d’études des droits du monde arabe (CEDROMA) de la Faculté de droit et des sciences politiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth

    Mathieu Maisonneuve, « La loi du 28 février 2017 relative à l'égalité réelle outre mer », La loi du 28 février 2017 relative à l’égalité réelle outre-mer : entre ambition et réalisation(s), Saint-Denis Réunion (RE), le 29 août 2017  

    Organisé sous la direction scientifique de Mathieu Carniama, Julie Dupont-Lassalle et Mathieu Maisonneuve

    Mathieu Maisonneuve, « Regards croisés sur les addictions », le 16 novembre 2017  

    Organisé par Cathy Pomart, Maître de conférences HDR en droit privé, Université de La Réunion

    Mathieu Maisonneuve, « Service(s) Public(s) en Méditerranée », le 19 octobre 2017  

    Sous le haut patronage de S. E. le Président de la République hellénique, M. Prokopios Pavlopoulos . Organisé à l’invitation du président Nikolaos Sakellariou & du professeur Mathieu Touzeil-Divina.

    Mathieu Maisonneuve, « Le Tribunal arbitral du sport et les droits fondamentaux des athlètes », Law and sport – contemporary perspective, Doha Qatar (QA), le 19 février 2017   

    Mathieu Maisonneuve, « L’arbitrage TAS est-il menacé ? », Sport et droit international, Marseille, le 04 décembre 2015     

    Mathieu Maisonneuve, « La contribution paradoxale du sport à la fragmentation des sources du droit », Fragmentation en droit, fragmentation du droit, Grenoble, le 04 avril 2014 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Josselin Rio, Les principes directeurs de la relation démocratique du pouvoir : Contribution à l'étude de la théorie juridique de la démocratie politique, thèse soutenue en 2023 à La Réunion en co-direction avec Patrick Gaïa, membres du jury : Charles-Édouard Sénac (Rapp.), Marthe Fatin-Rouge Stéfanini (Rapp.), Agnès Roblot-Troizier    

    La délégation du pouvoir politique nécessite des principes directeurs pour encadrer sa forme démocratique. Le droit constitutionnel prévoit explicitement et parfois implicitement ces différents principes directeurs. L'identification de ces principes nécessite la clarification des héritages et théories historiques de définition de la démocratie, de sa mise en oeuvre électorale et de sa construction constitutionnelle.

    Agnès Vidot, La codification constitutionnelle des droits fondamentaux : Recherche sur l'absence de catalogue formel de droits fondamentaux dans la Constitution française du 4 octobre 1958, thèse soutenue en 2023 à La Réunion en co-direction avec Wanda Mastor, membres du jury : Agnès Roblot-Troizier (Rapp.), Ferdinand Mélin-Soucramanien, Olivier Desaulnay et Xavier Bioy    

    Le rapprochement de la Constitution du 4 octobre 1958 des constitutions étrangères permet de mettre en lumière une particularité de l’ordre constitutionnel français. Notre loi fondamentale n’a jamais été dotée, au terme d’une opération de codification, d’un quelconque catalogue formel de droits fondamentaux comparable à ceux qui ont été introduits dès le début du XXème siècle dans d’autres États. Si elle n’est pas complètement ignorée, l’exception française a été assez peu interrogée. Que la rencontre entre droits fondamentaux et codification n’ait jamais eu lieu en France, volontiers désignée comme « pays des droits de l’homme » et « terre d’élection de la codification », ne peut pourtant manquer de retenir l’attention. La question se pose en particulier de savoir si la singularité de notre texte constitutionnel, saillante et intrigante, s’avère, en outre, irréductible. L’histoire de cette rencontre qui n’a jamais eu lieu est-elle, autrement exprimé, celle de rendez-vous manqués ou d’une liaison impossible ? La recherche se propose d’interroger tant la possibilité de codifier les droits fondamentaux dans la Constitution française du 4 octobre 1958, que l’utilité d’une telle opération.

    Maryam Mamodjie Omarjie, La société publique locale : Recherche sur le renouvellement de la gestion publique locale, thèse soutenue en 2023 à CY Cergy Paris Université sous la direction de Sébastien Roland, membres du jury : Hélène Hoepffner (Rapp.), Pierre-Yves Monjal (Rapp.)  

    Impulsée par une proposition parlementaire en date du 5 mars 2009, la loi n°2010-559 relative au développement des sociétés publiques locales (SPL) a été promulguée le 28 mai 2010. Société anonyme à capitaux intégralement publics, la SPL a tout d'un instrument de gestion hybride qui suit les préceptes dits de "new public management" (NPM) autant qu'elle s'aligne sur un itinéraire bis dit de "quasi-régie".Si l'automaticité de la relation in house n'est jamais une garantie et son accession strictement conditionnée, l'entité de gestion s'ancre à bien des égards dans une actualisation du procédé d'internalisation de la gestion externalisée. Les finalités de service public ou d'intérêt public local de la gestion engagée viennent se combiner au out sourcing, corporate gouvernance ou reporting accountability.A l'heure où l'administration publique territoriale française se réorganise pour accueillir toujours plus de NPM dans sa gestion quotidienne - contrairement au reste des pays de l'Union européenne - la SPL, en tant que satellite des collectivités territoriales et groupements de collectivités, occupe une position intermédiaire dans le panorama des instruments publics de gestion.Finalement il est question de s'interroger sur les apports de l'instrument de gestion dans le schéma actuel - déjà dense - du secteur public et para-public local. Le cas échéant, proposer des pistes d'améliorations, notamment sous l'angle de la mutualisation et de la responsabilisation qui, s'ils sont présents et d'ores et déjà organisés, gagneraient à être rationalisés.

    Hassani Mmadi, La formation du droit administratif comorien, thèse en cours depuis 2023  

    Le système judiciaire comorien est régi aujourd'hui par une loi organique en date du 12 décembre 2020 . Celle-ci prévoit l'institution de tribunaux administratifs destinés à remplacer les chambres administratives qui statuent actuellement sur le contentieux administratif en l'absence de juridictions administratives à part entière. L'adoption de cette loi organique renoue en effet avec un principe de dualité de juridiction qui s'appliquait aux Comores durant la période coloniale. Bien que l'institution de ces tribunaux ne soit pas encore effective, l'adoption de ce principe exprime la construction du droit administratif comorien suivant le modèle administratif français qui s'appliquait dans l'archipel durant la période coloniale. Autrement dit, le législateur organique semble par-là renouer avec les origines française du système administratif. C'est là d'une part l'idée de formation du droit administratif comorien à savoir la construction historique de ce droit. D'autre part, l'adoption de ce principe suppose une volonté du législateur d'autonomiser le droit administratif comorien en le dotant des tribunaux indépendants des tribunaux judiciaires. Cela pose en effet la question de l'autonomie du droit administratif vis-à-vis du droit commun comorien. Il s'agira donc d'étudier la formation du droit administratif tant du point de vue de sa filiation avec le droit administratif français et de sa maturation dans le sens d'un régime administratif autonome.

    Mathieu Carniama, La préférence locale, thèse soutenue en 2022 à La Réunion, membres du jury : Carine Gindre David (Rapp.), Virginie Donier (Rapp.), Olivier Desaulnay    

    La préférence locale est une question sensible. Elle fascine ceux qui la revendiquent. Elle crispe ceux qui la rejettent. Dans l’ordre juridique français, cette mesure de faveur s’assimile comme une discrimination positive porteuse d’un différencialisme territorial. En un sens, la préférence locale serait le phénomène juridique où convergent les limites respectives des principes d’égalité et d’indivisibilité de la République. La préférence locale serait donc par nature suspecte. L’objectif de la thèse s’inscrit en rupture de ces prémices. La préférence locale peut se concilier avec le modèle républicain, universaliste et indivisible français. À cet effet, il convenait, en premier lieu, d’identifier les traits caractéristiques de la préférence locale. Cette étape a permis de révéler que la préférence locale, comme toute discrimination positive, est porteuse de fonctions typiques : à la fois légitimes et subversives. Néanmoins, ses bénéficiaires restent atypiques. La préférence locale est moins qu’une préférence ethnique, mais plus qu’une préférence territoriale. En second lieu, il convenait de s’intéresser au régime applicable. À ce titre, la préférence locale se caractérise par une forme de dualité. Son intégration repose, d’abord, sur habilitation constitutionnelle positive. Dans ce cas, la préférence locale relève, dans une certaine mesure, de la compétence du pouvoir local. Elle repose, ensuite, sur une habilitation constitutionnelle négative. Dans ce cas, la préférence locale relève, par principe, de la compétence du pouvoir central. Ces régimes d’intégration interrogent les apories du modèle républicain qui, tout en reconnaissant, aisément, un droit de préférence locale, peine à réaliser un droit à la préférence locale.

    Astrid Le baube, La dénonciation et l'administration, thèse en cours depuis 2022  

    La thèse présentée vise à étudier la dénonciation du point de vue du droit administratif en invitant à dépasser l'image négative de la dénonciation encore ancrée dans la conscience collective. Prolongeant des travaux menés en droit pénal, la thèse envisagée va au-delà de la dénonciation de faits délictueux aux autorités judiciaires. S'intéresser à la manière dont la dénonciation est appréhendée par le droit administratif, revient à envisager l'idée selon laquelle la dénonciation sert l'intérêt général. Vaste et fécond, le sujet de thèse proposé a pour ambition d'étudier plus particulièrement le place de la dénonciation au sein du droit administratif en tentant de faire émerger les grands principes d'une théorie juridique de la dénonciation en droit administratif et l'effet que celle-ci peut avoir au sein des relations administratives.

    Hélène Meurin, La précarité de l'occupation du domaine public, thèse en cours depuis 2020  

    Le régime de la domanialité publique s'est construit sur un postulat qui fait largement consensus : en raison de leur utilité à tous, certains biens doivent être particulièrement protégés. Le principe de précarité des occupations domaniales s'inscrit dans cette ambition. Traditionnellement, il implique que l'occupant est dans une situation quasiment inopposable à l'Administration. Il n'existe dès lors aucun droit à l'obtention ou au renouvellement du titre, et ce dernier peut être retiré à tout moment, sans préavis ni indemnisation. La précarité des occupations est un principe classique de la domanialité publique. Incontournable des cours, manuels et projets de recherche touchant à la matière, il est présent dès la théorisation du domaine public et aujourd'hui réaffirmé dans le CGPPP. Il est donc étonnant qu'il n'ait jamais fait, en tant que tel, l'objet de recherches d'ampleur. A cela s'ajoute les mutations que le champ de discipline connait, notamment à travers l'objectif de valorisation du domaine public. Le caractère extrêmement protecteur du régime s'est vu de plus en plus aménagé. Le présent projet de thèse se propose donc d'identifier précisément le principe de précarité dans ses origines doctrinales, ainsi que de dessiner ses contours actuels. A-t-il réellement (eu) une identité propre ?

    Guillaume Darrioumerle, La mondialisation de la lutte contre le dopage, thèse soutenue en 2018 à La Réunion, membres du jury : Franck Latty, Gérald Simon et Valérie Fourneyron    

    La lutte contre le dopage dans le sport est administrée par un corpus de règles homogènes à l’échelle mondiale depuis le début des années 2000. En crise de légitimité après avoir longtemps fonctionné en autonomie, les instances olympiques ont accepté de coordonner leurs efforts avec les pouvoirs publics au sein d’une institution hybride, l’AMA, qui participe à sa manière au phénomène de mondialisation. Le droit antidopage mondialisé se distingue d’abord par sa méthode : pour atteindre l’objectif d’harmonisation et remédier aux conflits de normes, il s’agit d’associer la codification au droit souple et le contentieux étatique à l’arbitrage ; en résulte une homogénéisation des cultures juridiques qui se manifeste autant par l’acceptation de normes que de principes communs. La mondialisation du droit antidopage interpelle ensuite par son discours : tandis que la mondialisation est critiquée pour son manque de sens, la lutte contre le dopage repose sur la définition d’une véritable idéologie qui se trouve amplifiée par l’intervention des pouvoirs publics ; il s’agit alors moins de corriger les excès du marché dans le sport que de satisfaire des besoins collectifs, ce qui aide à appréhender la notion de régulation. Le droit antidopage se révèle ainsi sous des aspects caractéristiques du droit administratif : au nom de l’intérêt général, la réglementation prend tantôt les traits d’une police spéciale, tantôt d’un service public. En fin de compte, ce qui n’était qu’un ambitieux programme s’est traduit par une reconfiguration institutionnelle et normative qui préfigure les contours d’un droit global en formation et bouleverse les perceptions classiques de l’administration.

    Vanille Rullier, Les valeurs de la République en droit public français, thèse en cours depuis 2017  

    La présente thèse se propose de réaliser une étude générale sur les valeurs de la République.

    Tsantatiana Randrianarimanana, La redevabilité de l'administration à Madagascar, thèse en cours depuis 2017 en co-direction avec Lovamalala Randriatavy  

    L'administration a pour vocation de satisfaire l'intérêt général. Si le constat est unanime à Madagascar quant au très faible degré de satisfaction de l'usager des services publics, partager le même diagnostique quant aux causes de cette perception ne fait pas partie des priorités. L'appropriation ou non de la notion de redevabilité dans la culture administrative malgache peut être l'une des pistes de compréhension de la question. Mais la redevabilité dépasse le seul angle de la perception quant à la qualité et à l'efficacité du service public et devrait intégrer le mode opératoire de l'ensemble de l'administration Malgache, centrale comme déconcentrée ou décentralisée, générale comme spéciale, et doit englober les trois sortes de pouvoir en faisant appel aux contre-pouvoirs.

  • Romain Decool, La tierce-propriété, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur sous la direction de Eva Mouial bassilana, membres du jury : Bastien Brignon (Rapp.), Marc Peltier  

    Le sport professionnel est fréquemment concerné par les questions juridiques car ses acteurs savent faire preuve d'inventivité : de l'avènement du professionnalisme dans le football, en passant par les « contrats à vie » jusqu'à la possibilité offerte aux joueurs de changer d'employeur (sous la forme d'un transfert ou d'un prêt), la situation juridique du sportif professionnel a connu des évolutions notables.Son approche en tant que valeur marchande, réalité incontestable, invite à distinguer les notions de propriété et de droits économiques. Cette dernière correspond à la créance future de transfert du sportif, intégrée au patrimoine de son club employeur, qui peut être cédée au profit d'une ou plusieurs personne(s) tierce(s) : le mécanisme de tierce-propriété repose sur ce schéma. La FIFA a décidé, en 2014, d'interdire ce mécanisme. L'article 18ter de son Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs prévoit « qu'aucun club ou joueur ne peut signer d'accord avec un tiers permettant à celui-ci de pouvoir prétendre, en partie ou en intégralité, à une indemnité payable en relation avec le futur transfert d'un joueur d'un club vers un autre club, ou de se voir attribuer tout droit en relation avec un transfert ou une indemnité de transfert futur(e) ».Cette interdiction est la conséquence des multiples dangers provoqués par son utilisation. Par exemple, se posent les questions de l'immixtion d'entités tierces dans la politique sportive des clubs, de la réification du sportif professionnel ou encore de l'intégrité des compétitions sportives. Toutefois, considérant le fossé économique, et par conséquent sportif, séparant chaque saison un peu plus les clubs disposant de moyens financiers illimités (Paris Saint-Germain, Manchester City..) et la majorité des autres clubs, dont les recettes sont bien plus modestes (issues des droits télévisuels, de la billetterie, du merchandising ..), ces derniers sont séduits par l'idée de recourir à la tierce-propriété pour tenter d'inverser cette lourde tendance. Le mécanisme leur permettrait en effet de dépenser moins d'argent sur le marché des transferts tout en étant davantage compétitif. L'investisseur, de son côté, est motivé par la réalisation d'un profit financier lors du potentiel transfert du joueur.Le sport, expression du pluralisme juridique, juxtapose des règles émanant de sources privées et publiques, d'ordres juridiques nationaux et internationaux. Ces diverses sources de droit ne sont pas nécessairement en parfait accord, l'une d'entre elles pouvant tout à fait interdire ce qu'autorise (et même encourage) une autre. Parce que la lex sportiva est soumise au respect des dispositions du droit européen, la légalité du règlement d'interdiction de la FIFA est principalement interrogée sous sa lumière. Finalement, l'appréhension du mécanisme est complexe. Notre proposition d'encadrement juridique, intéressant le modèle économique du sport professionnel, aura nécessairement un impact concret sur ce milieu.

    Audrey Dameron, L'aménagement urbain - Contribution à la reconnaissance d'une notion juridique, thèse soutenue en 2015 à La Réunion sous la direction de Grégory Kalflèche, membres du jury : Élise Carpentier (Rapp.), Jacqueline Morand-Deviller et Anne-Sophie Tabau    

    Dans le cadre des enjeux actuels du droit à la ville et à la qualité de vie, l'aménagement urbain constitue un outil pertinent qu'il convient de façonner en ce sens. Notion pivot de l'urbanisme opérationnel, aucune définition complète ne figure pourtant dans les textes, et les multiples références à l'aménagement dans l'ensemble des branches du droit n'ont fait qu'embrumer davantage les contours de l'aménagement urbain. L'étude du code de l'urbanisme, des débats parlementaires et de la jurisprudence conduit à désigner l'opération d'aménagement urbain comme sa matérialisation concrète. Distinct de l'aménagement du territoire et transcendant la frontière public-privé, l'aménagement urbain désigne les opérations de travaux visant un projet urbain d'intérêt général portant sur un quartier ou du moins sur un lieu de vie. Elle constitue dès lors un instrument local de choix au service de la qualité de vie. C'est pour cette raison qu'un régime juridique de droit commun, qui serait applicable à toute opération d'aménagement urbain, doit être élaboré. De sa conception à sa réalisation, ce régime permettrait de concilier les considérations purement économiques de cette activité avec les exigences modernes de garantie d'un cadre de vie de qualité.

    Stéphanie Payet, Le droit à une protection juridictionnelle effective en droit de l'Union Européenne, thèse soutenue en 2012 à La Réunion sous la direction de Denys Simon, membres du jury : Valérie Michel (Rapp.), Philippe Maddalon (Rapp.)  

    Le principe de la « Communauté de droit »/« d’Union de droit » consacré par la Cour de justice de l'Union européenne implique l'existence d'une protection juridictionnelle effective de l'individu ; c'est la raison pour laquelle le droit de l'Union a érigé en principe fondamental le « droit au juge », c'est-à-dire pour l'essentiel, le droit des justiciables d'accéder à un tribunal. Ce droit garantit à l'individu un accès concret à la juridiction. L'étude du droit à une protection juridictionnelle effective en droit de l'Union européenne met en évidence la spécificité de l'accès à la juridiction en droit de l'Union puisque, en sus de l'accès au juge de l'Union, l'individu a accès au juge national pour la défense des droits qu'il tire du droit de l'Union. Par ailleurs, l'étude du droit à une protection juridictionnelle effective ne se limite pas à la seule problématique de l'accessibilité de la juridiction. Elle englobe également des questions telles que la protection provisoire, l'égalité des justiciables quant à l'accès au tribunal, ou encore, l'exécution des décisions de justice.

  • Julien Dechaud, La lutte contre le dopage et les droits fondamentaux des athlètes : contribution à l'étude de l'ordre public sportif, thèse soutenue en 2024 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Hélène Tourard et Cécile Chaussard, membres du jury : Franck Latty (Rapp.), Élisabeth Lambert-Abdelgawad  

    Le dopage est indissociable de la logique de compétition : le monde du sport est dans une logique de record. Classiquement, le dopage consiste, pour les sportifs, à améliorer artificiellement leurs performances par l'usage de substances ou méthodes interdites. Cette pratique constitue une forme de tricherie contraire aux valeurs et principes fondateurs du sport de compétition mais est également susceptible de mettre en danger la santé des sportifs. La lutte antidopage trouve son fondement dans l’ordre public sportif et plus précisément dans deux composantes : l’intégrité de la compétition et la protection de la santé des athlètes. En outre, la réglementation antidopage incarne une partie de ce même ordre public sportif de par son caractère impératif dont le non-respect est sanctionné. À cet effet, les organisations antidopage constituent de véritables autorités de police sportives dont l’objet est d’assurer la préservation de l’ordre public sportif. Afin de mener à bien leur mission, les autorités de police antidopage agissent unilatéralement et exercent une contrainte auprès des athlètes au moyen de divers procédés (normatifs, matériels, disciplinaires). Dès lors, au motif de préserver l’ordre public sportif, les organisations antidopage restreignent l’exercice des droits et libertés fondamentaux des compétiteurs que sont notamment le droit à l’intégrité morale et physique, le droit au respect de la vie privée, la liberté d’aller et de venir ou le droit à une procédure équitable. Le dispositif juridique de la lutte antidopage est donc source d’aménagement des droits et libertés fondamentaux. Aussi, au moyen d’une analyse pragmatique, il en ressort que la légitimité et la proportionnalité de ces restrictions interrogent.

    Bertrand Barouillet, La privatisation du droit : l'exemple de la lutte contre le dopage, thèse soutenue en 2018 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Patrice Reis, membres du jury : Bastien Brignon (Rapp.), Jean-Baptiste Racine, Cécile Chaussard et Marc Peltier  

    La présente thèse intitulée « La privatisation du droit : l’exemple de la lutte contre le dopage » s’inscrit dans la cadre du droit transversal constitué de droits horizontaux qui enveloppent tout en les interpénétrant l’ensemble des branches dites « classiques » du droit. Mêlant philosophie du droit et régulation d’un secteur méconnu dans son versant juridique, elle questionne le phénomène moderne de normalisation résidant dans l’adoption de textes au contenu généralement volumineux faits de dispositions d’interprétations souvent multiples, qui sont édictés par des acteurs privés ou semi-privés issus de la société nationale, internationale ou transnationale. C’est encore de pluralisme juridique dont il est question dès lors qu’il est traité dans ces travaux de l’ordre juridique transnational antidopage au sein duquel l’Agence mondiale antidopage (AMA) se meut, organisme statutairement de droit privé, qui émet des règles de conduites qui, bien que substantiellement ou matériellement publiques, constituent formellement des normes privées. Cette Agence édicte ainsi le document fondamental antidopage qu’est le Code mondial antidopage (CMA) envisageant des règles harmonisées de cette nature obligatoirement reprises par les organisations sportives privées de tous niveaux dont la gestion du contentieux incombe en principe au seul tribunal arbitral du sport (TAS). Il sera néanmoins vérifié à la mesure de l’impact de ces normes et justices privées, l’écran étatique demeurant en droit interne français comme dans le domaine pénal en général, que la normalisation privée présente une influence certaine dans le domaine antidopage, opérant une forme de novation de la « soft law » en « droit dur ».

    Serghinia Hammoud-Chobert, Les partenariats d'innovation en droit de la commande publique, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille sous la direction de Frédéric Lombard, membres du jury : Stéphane de La Rosa (Rapp.), Florian Linditch    

    Les marchés publics sont devenus des instruments des politiques de l’innovation. Dans cet esprit, les directives européennes de 2014 relatives aux marchés publics introduisent un nouveau marché public de « partenariat d’innovation » qui a été transposé en droit interne par le décret n°2014-1097 du 26 septembre 2014 portant mesures de simplification applicables aux marchés publics. Ce nouveau marché combine la recherche et l’achat de fournitures, services ou travaux nouveau, innovants et qui sont indisponibles sur le marché. Le présent travail a pour objet, d’une part, de démontrer l’originalité contractuelle du partenariat d’innovation qui se rapproche de la réalité économique et concurrentielle du marché et, d’autre part, l’illusion d’une nouveauté au sein des procédures de passation des marchés publics, dans la mesure où cette procédure se rapproche des procédures existantes comme le dialogue compétitif et les anciens marchés négociés avec publicité et mise en concurrence. De même, le partenariat d’innovation soulève de nombreuses interrogations dont la réponse suppose à la fois des clarifications des textes juridiques relatives à la délimitation de l’innovation, le régime juridique de la propriété intellectuelle, la répartition du risque, etc. ; et de l’introduction d’une réelle innovation procédurale afin de fluidifier la passation d’achats publics innovants

    Emmanuel Tessier, Le stade en droit public, thèse soutenue en 2014 à Paris 5 sous la direction de Michel Degoffe, membres du jury : Christophe Fardet (Rapp.), Gabriel Eckert et Jean-David Dreyfus  

    Le stade est un lieu de concentration du droit public. La focale se porte donc sur l’étude du régime juridique des « grands stades » pour reprendre l’appellation retenue par le rapport de la Commission Euro 2016. L’objet de cette étude est de démontrer les interactions réciproques entre le stade et le droit public. Notre étude se concentrera sur les problématiques juridiques nationales portées par les profondes mutations du stade et de son droit. Marqué par la diversité des contrats qui sont à la source de leurs constructions ou rénovations, le régime juridique de la propriété du stade détermine ses modes de gestion. Longtemps lieu du service public du sport, la professionnalisation de celui-ci a engendré quelques mutations quant au régime juridique de la domanialité du stade. Cette concentration se révèle également dans l’opération d’urbanisme et d’aménagement du territoire que constitue un stade. S’inscrivant dans une politique globale de financement du sport où l’intervention publique demeure élevée, le stade se confronte aux contraintes des finances publiques. Le stade est lieu de rassemblement où le public vient assister à un spectacle sportif. Il convient d’encadrer tout débordement susceptible de troubler l’ordre public. En tant que réceptacle du spectacle sportif, le stade est un lieu d’exploitation commerciale.

  • Nomenjanahary Lalaina Chuk Hen Shun, Le juge face à la convention d’arbitrage dans les pays du Sud de l’océan Indien : Madagascar, Maurice, Comores (OHADA), La Réunion et Mayotte (France), thèse soutenue en 2019 à Paris 10 sous la direction de François-Xavier Train, membres du jury : Jean-Baptiste Racine (Rapp.), Maximin de Fontmichel (Rapp.), Sylvain Bollée    

    L’arbitrage constitue une voie alternative à la voie judiciaire. De la convention d’arbitrage découle un effet double, d’une part elle soumet le litige à la compétence de l’arbitre et, d’autre part, elle le soustrait à la compétence du juge. Cependant, l’éviction des juridictions nationales connaît des limites rendant l’office du juge étatique nécessaire ou, à tout le moins, utile.L’exercice est délicat. Le juge est invité à intervenir en marge ou au cours d’une procédure qui, par définition, se déroule ailleurs que devant lui. À travers une étude comparée des droits et pratiques de l’arbitrage dans le Sud de l’océan Indien, la thèse trace la ligne de démarcation, parfois ténue, entre intervention opportune et immixtion malvenue. Premièrement, l’étude se penche sur l’approche de l’arbitrage et, plus particulièrement, de la convention d’arbitrage par les législations des pays de la région. Elle analyse l’appréhension du devoir d’abstention et du principe compétence-compétence par les droits du Sud de l’océan Indien, permettant d’apprécier le retrait du juge face à la convention d’arbitrage.Deuxièmement, la thèse porte, d’une part, sur l’assistance du juge dans la phase de constitution du tribunal et, d’autre part, sur son soutien s’agissant de mesures provisoires ou conservatoires avant ou pendant la procédure arbitrale.Les pays de la région disposent chacun d’un droit moderne régissant les rapports du juge avec l’arbitrage. Dans la pratique, des divergences se révèlent notamment en ce qui concerne une méfiance envers l’arbitrage de la part des juges étatiques au sein de certains systèmes juridiques étudiés. Cela pourrait expliquer le retard pris par le développement de l’arbitrage dans les pays concernés.

    Ruth Dijoux, La contractualisation des droits fondamentaux, thèse soutenue en 2010 à La Réunion sous la direction de Jean-Baptiste Seube, membres du jury : Jean-Pierre Marguénaud (Rapp.), Emmanuel Putman (Rapp.), Pascal Puig    

    Les droits fondamentaux sont incontournables. Pendant longtemps rattachés au droit public, ils bouleversent aujourd'hui le droit privé français et notamment le droit des contrats. Si certains auteurs considèrent que la présence des droits fondamentaux dans le contrat constitue un phénomène favorable aux contractants faibles, l'avènement de ces droits en la matière présente un tout autre intérêt. En effet, il est possible de voir dans le contrat un instrument de disposition des droits fondamentaux, le contractant bénéficiant d'un droit de renoncer à ses droits. Cette thèse se concentre sur cet aspect de l'influence des droits fondamentaux sur le contrat. À une étude d'ensemble du phénomène de fondamentalisation du droit des contrats, il a été préféré une étude ciblée d'un aspect encore très peu exploré et offrant de nombreuses perspectives.