Antoine Gouëzel

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre de Droit des Affaires
  • THESE

    La subsidiarité en droit privé, soutenue en 2011 à Paris 2 sous la direction de Pierre Crocq, membres du jury : Laurent Aynès, Yves Lequette, François-Xavier Lucas et Cécile Pérès 

  • Antoine Gouëzel, Le nouveau droit des sûretés: commentaire article par article, Dalloz et Lefebvre-Dalloz, 2023, Hors-collection Dalloz, 656 p.  

    Présentation de l'éditeur : "L’ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021 et les textes réglementaires qui la complètent réalisent une réforme d’ampleur du droit français des sûretés, en créant ou modifiant plus de 280 articles dans le code civil, le code de commerce, le code des procédures civiles d’exécution, etc., sans compter les innombrables textes abrogés à cette occasion. S’agissant du cautionnement, la réforme est fondamentale puisqu’elle réécrit intégralement les textes qui le gouvernement. Mais elle affecte également de manière substantielle les sûretés réelles, soit qu’elle modifie le régime des sûretés existantes, soit qu’elle en crée de nouvelles avec la cession de créance de droit commun à titre de garantie et la cession de somme d’argent à titre de garantie, soit qu’elle en abroge d’autres comme le gage des stocks ou le nantissement de l’outillage et du matériel d’équipement. Cet ouvrage est destiné tant aux praticiens qu’aux universitaires ou aux étudiants. Il contient un commentaire détaillé, article par article, de tous les textes législatifs et réglementaires issus de la réforme. Pour chaque disposition, une analyse critique est menée afin d’en éclairer le sens et la portée, d’identifier les éléments de continuité et de changement, d’anticiper les difficultés d’interprétation ou d’application, et de proposer des solutions"

    Antoine Gouëzel, Jean-René Binet (dir.), La CEDH et le droit de la famille, Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie, 2021, Collection Colloques & Essais, 164 p. 

    Antoine Gouëzel, Michel Grimaldi, Manuella Bourassin, Augustin Aynès, Charles Gijsbers [et alii], La réforme du droit des sûretés par l'ordonnance du 15 septembre 2021, Lextenso, 2021, 92 p. 

    Antoine Gouëzel, La subsidiarité en droit privé, Economica, 2013, Recherches juridiques, 444 p.   

  • Antoine Gouëzel, « La mondialisation du droit privé », Recueil de leçons de 24 heures, LGDJ, 2015, pp. 157   

    Antoine Gouëzel, « Le recours oublié contre le bénéficiaire d’un chèque faux », Mélanges offerts au Professeur Pascale Bloch, Bruylant, 2015, pp. 79   

  • Antoine Gouëzel, « La dématérialisation des sûretés », Recueil Dalloz, 2022, n°01, p. 27   

    Antoine Gouëzel, « Suite et fin (?) des modifications de l'ordonnance délais », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2020, n°07, p. 304   

    Antoine Gouëzel, « De nouvelles modifications pour l'ordonnance délais : entre continuité et changement », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2020, n°06, p. 256   

    Antoine Gouëzel, « L'ordonnance délais II du 15 avril 2020 et le droit des contrats », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2020, n°05, p. 210   

    Antoine Gouëzel, « Laïcité et droit civil », Justice et cassation : Revue annuelle des avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation, 2019, n°01, p. 121   

    Antoine Gouëzel, Laetitia Bougerol, « Pierre Crocq », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2019, n°07, p. 313   

    Antoine Gouëzel, « Mention manuscrite et cautionnement d'un bail d'habitation : entre étonnement et interrogations », Recueil Dalloz, 2018, n°43, p. 2380   

    Antoine Gouëzel, Jean-Marie Delperier, Sophie Maître, M. Lozachmeur, « Divorce sans juge. Regards croisés sur quelques difficultés suscitées par la réforme », Droit de la famille, 2018, n°9, p. 20 

    Antoine Gouëzel, « Pas de bénéfice de subrogation pour la caution réelle », Recueil Dalloz, 2018, n°27, p. 1540   

    Antoine Gouëzel, « Modalités et extinction des obligations », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2018, n°07, p. 309   

    Antoine Gouëzel, Laetitia Bougerol, « Le cautionnement dans l'avant-projet de réforme du droit des sûretés : propositions de modification », Recueil Dalloz, 2018, n°13, p. 678   

    Antoine Gouëzel, « Le PACS sans couple, une hérésie », Recueil Dalloz, 2017, n°35, p. 2038   

    Antoine Gouëzel, « Subrogation au profit du prêteur : attention, danger ! », La Semaine juridique. Édition générale, 2017, p. 757   

    Antoine Gouëzel, « Sûreté et clauses abusives », Revue de droit bancaire et financier, 2017 

    Antoine Gouëzel, « Le domaine du privilège d'argent frais et du privilège des créances postérieures en droit français et en droit OHADA », Revue des procédures collectives civiles et commerciales, 2017 

    Antoine Gouëzel, « Retour sur la subsidiarité de l'enrichissement sans cause en cas d'échec de l'action principale faute de preuve », Recueil Dalloz, 2017, n°27, p. 1591   

    Antoine Gouëzel, « Revirement sur le point de départ de la prescription en matière de crédit immobilier », La Semaine juridique. Édition générale, 2016   

    Antoine Gouëzel, « Les opérations translatives », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2016, n°03, p. 135   

    Antoine Gouëzel, « Contrôle des lois de validation ; Note sous Conseil constitutionnel, 14 février 2014, décision numéro 2013-366 QPC, selarl pja, ès qualités de liquidateur de la société Maflow france, validation législative des délibérations des syndicats mixtes instituant le versement transport », Gazette du Palais, 2014   

    Antoine Gouëzel, « Les actions en contestation de filiation, nouveau champ d'intervention pour l'intérêt supérieur de l'enfant ? », Droit de la famille, 2014, p. 11   

    Antoine Gouëzel, « L'aménagement conventionnel sans limite du délai de poursuite de la caution, note sous Cass. Com., 15 octobre 2013 », Les Petites Affiches, 2014, pp. 10-14   

    Antoine Gouëzel, « Paiement de la dette d'autrui et gestion d'affaires, note sous Cass. 1ère Civ., 12 janvier 2012 », Recueil Dalloz, 2012, p. 1592   

  • Antoine Gouëzel, « Jean Carbonnier, « La question du divorce » », le 08 février 2023  

    Conférence organisée par la Revue de droit d'Assas avec le soutien du Laboratoire de droit civil, Université Paris Panthéon-Assas dans le cadre du cycle intitulé "Les grands textes du droit"

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Gaétan Lhersonneau, La conversion en droit privé, thèse soutenue en 2021 à Rennes 1 sous la direction de Richard Desgorces, membres du jury : Estelle Naudin (Rapp.), Jean-Denis Pellier (Rapp.), Sara Godechot  

    Mécanisme peu connu du droit privé, la conversion y apparaît pourtant dans toutes ses branches. On retrouve la conversion d’une séparation de corps en divorce, d’un usufruit en rente viagère, d’un métayage en fermage ou encore d’un testament mystique en testament olographe. Du fait de sa grande variété, elle est souvent considérée comme un terme générique, que l’on cherche à expliquer par d’autres mécanismes juridiques. Pourtant, sa spécificité est bien réelle : elle permet à une autorité représentant la justice, comme le juge, l’huissier ou le notaire, de prononcer un changement de qualification dans la continuité de la situation juridique. L’autorité va venir, seule ou sur demande d’une partie, modifier le cadre juridique qui régit la situation et va même, dans de nombreux cas, pouvoir l’imposer. La conversion intervient sans que soit recherchée l’intention commune des parties. Elle se fonde sur le fait qu’une qualification se révèle être inadaptée soit en raison d’une difficulté d’exécution soit en raison d’une impossibilité d’exécution. Et pour que la conversion puisse opérer, la loi doit permettre à une autorité de prononcer ce changement de qualification, afin d’obtenir un cadre juridique mieux adapté aux besoins des parties. Cette thèse offre une analyse d’ensemble de la conversion, afin de démontrer son originalité au sein des mécanismes juridiques.

  • Henry Simenou, Efficacité des garanties du crédit du droit OHADA, thèse soutenue en 2017 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Cyril Grimaldi, membres du jury : Marie Goré (Rapp.), Olivier Bustin    

    Afin d’améliorer leur attractivité économique, plusieurs Etats d’Afrique centrale et de l’ouest ont décidé de se doter de cet outil juridique commun qu’est l’OHADA. Sur la base de différents domaines du droit, neuf Actes Uniformes ont été adoptés, dont l’Acte Uniforme portant organisation des Sûretés (AUS), adopté le 17 avril 1997, et réformé le 15 décembre 2010. L’adoption de l’AUS a permis aux Etats-Membres de l’OHADA de se doter d’un droit des garanties du crédit en adéquation avec les attentes des acteurs de l’économie moderne, d’un point de vue international.Les règles envisagées au sein de l’AUS concernant les garanties du crédit ne peuvent représenter une base suffisante pour quiconque souhaiterait apprécier l’efficacité de la garantie dont il bénéficie. Il est également nécessaire de se référer aux règles prévues par le législateur OHADA au sein d’autres Actes uniformes organisant le droit des sociétés, le droit des procédures collectives, ou le droit des procédures civiles d’exécution.Observant que le champ des règles susceptibles d’affecter l’efficacité des garanties du crédit ne se limite pas aux domaines harmonisés par le législateur OHADA à travers les Actes uniformes, il s’avère utile de parcourir les différents droits nationaux des Etats-Membres de l’OHADA. C’est en particulier le cas concernant le droit des contrats, le droit des biens, ou encore le droit des régimes matrimoniaux.Mais l’efficacité des garanties du crédit est aussi fortement dépendante du contexte dans lequel elles sont constituées. Au sein de l’espace OHADA, celui-ci se caractérise par un niveau élevé d’insécurité, tant d’un point de vue juridique que judiciaire. Il révèle, en outre, une adéquation limitée des dispositions relatives aux garanties du crédit, se manifestant à travers la réticence que montrent les acteurs de l’économie, dans leur grande majorité, à se les approprier.

    Céline Ndongo, Le nouveau visage de la prévention en droit OHADA, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de François-Xavier Lucas, membres du jury : André Akam Akam (Rapp.), Cyril Grimaldi  

    Le 10 septembre 2015, l'OHADA s'est dotée d'un nouveau droit des entreprises en difficulté, à la faveur d'une réforme de l 'Acte uniforme portant organisation des procédures collectives d'apurement du passif (AUPC). En effet, huit ans après les premiers travaux d'amendement, l'AUPC révisé a enfin été adopté lors de la 40ème réunion du Conseil des Ministres de l'OHADA tenue à Grand Bassam (Côte d'Ivoire). Le 24 décembre de la même année, conformément aux textes communautaires, ledit Acte est entré en vigueur dans l'ensemble de l'espace OHADA. L'évènement n'est pas sans importance dans la mesure où l'ancien texte avait clairement montré son incapacité à sauvegarder les entreprises viables et à liquider rapidement celles qui ne l'étaient plus. L'un des points marquants de cette réforme est sans doute la place de choix accordée à la prévention des difficultés des entreprises par le législateur. En effet, puisque prévenir vaut mieux que guérir, ce dernier a pris le soin, non seulement d'améliorer le dispositif préexistant à savoir le règlement préventif, mais a également introduit un nouveau procédé préventif inspiré du droit français à savoir la conciliation. Il n'a pas manqué d'organiser le statut des mandataires judiciaires qui interviennent tant en matière préventive, qu'en matière curative. Au soir de cette réforme, deux questions peuvent principalement susciter l'intérêt. Premièrement, on peut se demander ce .qui a concrètement changé dans le dispositif de prévention des difficultés des entreprises en droit OHADA, et, deuxièmement, on peut d'ores et déjà s'interroger sur les moyens d'améliorer la réception de ce nouveau droit par ses destinataires à savoir les acteurs économiques, les praticiens et les magistrats. Les pistes de réponse apportées à ces questions faciliteront on l'espère la mise en œuvre de cette nouvelle politique préventive de l'OHADA.

    Grégory Travaini, De l’influence des puissances européennes sur la résolution des conflits en Afrique de l’Ouest : la culture juridique « africaine », thèse soutenue en 2015 à Paris 2 sous la direction de Marie Goré, membres du jury : Marius Tchendjou (Rapp.), Bertrand Ancel  

    Cette thèse doctorale a pour objet l’étude et en particulier l’influence qu’a pu avoir, et qu’ont toujours, les puissances européennes sur la résolution des conflits en Afrique de l’Ouest et ainsi déterminer s'il existe une culture juridique « africaine ».

  • Abdourahamane Diaby, Le droit guinéen de la vente entre tradition et modernité, à la lumière du droit français, thèse soutenue en 2020 à Paris 2 sous la direction de Michel Grimaldi, membres du jury : Alain Bénabent, Marie Goré et Christophe Vernières  

    Le droit guinéen de la vente résulte de sources orales et écrites. Alors que les sources orales ou normes traditionnelles de la vente sont d’héritage ancestral et transmises de générations en générations par la pratique, les sources écrites ou normes modernes de la vente quant à elles sont d’inspiration du droit français. Par ailleurs, au lendemain de l’indépendance de la Guinée, dans un souci de cohésion nationale et d’unicité du droit, il était question d’adopter une législation dite « moderne » où les parties au contrat de vente sont soumises à la même loi sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, le législateur guinéen, pour régir le droit moderne de la vente a repris presque à l’identique le droit français de la vente. Toutefois, les normes traditionnelles persistent encore aujourd’hui, et coexistent avec les normes modernes guinéennes de la vente. Les normes traditionnelles et modernes régulent les rapports entre les parties au contrat : de la préparation du contrat aux sanctions d’inexécution, en passant par l’exécution des obligations de vente. Ainsi, à côté des normes modernes de la vente appliquées par le juge moderne, les normes traditionnelles de la vente font encore autorité dans les pratiques sociales guinéennes.

    Mai-Lan Dinh, L'enrichissement injustifié en droit privé : état des lieux et perspectives, thèse soutenue en 2018 à Rennes 1 sous la direction de François Chénedé, membres du jury : William Dross (Rapp.), Virginie Larribau-Terneyre (Rapp.), Éric Savaux  

    Considéré, à juste titre, comme l’une des constructions prétoriennes les plus célèbres du droit privé, l’enrichissement injustifié vient de faire son entrée dans le Code civil. Mais, derrière l’énoncé rassurant de conditions désormais classiques, que l’ordonnance du 10 février 2016 s’est pour l’essentiel contentée de reprendre (enrichissement et appauvrissement corrélatif, absence de justification, subsidiarité, etc.), de nombreuses incertitudes demeurent. L’analyse du contentieux relatif à l’enrichissement injustifié révèle en effet que ces conditions font l’objet d’applications divergentes, qui amènent les magistrats à adopter des solutions diamétralement opposées en présence de faits similaires. Le premier objectif de cette étude est de dépasser ces incertitudes, en fournissant, au-delà du simple énoncé des règles, des guides sûrs pour leur application. Mais aux doutes du passé, que la réforme s’est contentée de reconduire, s’ajoutent de nouvelles interrogations, nées des règles nouvelles adoptées par l’ordonnance (revalorisation de l’indemnité, prise en compte de la mauvaise foi de l’enrichi, de la faute de l’appauvri, etc.). Cette étude a également pour ambition de favoriser leur acclimatation, en identifiant leurs principales difficultés d’application, et en envisageant les pistes pour les surmonter. En prenant appui sur les enseignements du contentieux, et plus spécifiquement du contentieux au fond, ce sont tour à tour les conditions (Première partie) et la sanction (Seconde partie) de l’enrichissement injustifié que la thèse se propose de revisiter.