Fanny Vasseur-Lambry

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.

Centre Droit, Éthique et Procédures

Responsabilités administratives et scientifiques :

Responsable de la formation :
  • Fanny Vasseur-Lambry, Giovanna Chiapetta (dir.), L'autonomie de la volonté dans les relations familiales: atti del 1. Colloquio franco-italiano, 30-31 gennaio 2020, Università di Artois - Francia, Edizioni Scientifiche Italiane, 2023, Quaderni di Diritto delle successioni e della famiglia, 247 p. 

    Fanny Vasseur-Lambry, Patricia Demaye-Simoni, Valérie Mutelet (dir.), Explorer le champ lexical de l'égalité femme-homme: déclinaisons pluridisciplinaires d'un même principe juridique, Artois Presses Université et OpenEdition, 2022, Droit et sciences économiques, 401 p.  

    Questionner l'égalité entre les femmes et les hommes, c'est également s'interroger sur les rapports entre les sexes ainsi que sur la place des femmes dans la société, plus particulièrement du point de vue des réformes adoptées et des plans gouvernementaux. Le présent ouvrage réunit des contributions scientifiques relevant de différentes disciplines : sciences sociales, droit, science politique, sociologie et histoire. Cette diversité d'approches permet de multiplier et de croiser les regards sur les relations femme/homme aujourd'hui, à travers leur définition juridique et l'étude de leurs fondements (en droit public et en droit privé). L'exploration des champs d'étude et des termes a révélé une pluralité de notions et de situations : égalité de traitement, parité, mixité et non-mixité, discrimination (injustifiée ou positive), stéréotypes, préjugés et genre, dans le domaine professionnel, dans le couple, dans le monde politique ou encore dans la vie quotidienne. C'est le principe d'égalité des sexes dans toutes ses dimensions et déclinaisons qui est ici questionné, avec la volonté de vérifier - ou au contraire de nier - les écarts entre égalité formelle et égalité réelle. Il s'agit donc d'identifier les déséquilibres persistants et les nouvelles fractures, de décrire et d'analyser les politiques publiques mises en place et d'en évaluer les résultats - l'égalité entre les femmes et les hommes ne se concevant en effet qu'une fois effective, in situ

    Fanny Vasseur-Lambry, Valérie Mutelet (dir.), Qui suis-je ? Dis-moi qui tu es: l'identification des différents aspects juridiques de l'identité, Artois Presses Université et OpenEdition, 2021  

    Donner une définition de l'identité n'est pas chose aisée. Du latin identitas, l'identité signifie le même, caractère de ce qui est identique. Selon cette approche nous sommes identiques, ou du moins semblables ; dans la différence toutefois, car nos dissemblances sont réelles et ce sont elles qui nous permettent de nous singulariser. Ainsi la frontière entre identité et identités doit être dessinée : à côté de l'identité civile imposée et obligatoire émergent d'autres facettes de l'identité, choisie, revendiquée. De là, la frontière entre identité et identification est-elle ténue : c'est à travers nos identifiants que nous existons vis-à-vis des autres. Cette problématique de l'identité comporte une certaine complexité qui n'a pas échappé aux différents champs des sciences humaines et sociales. En droit, elle se concentre principalement autour du rapport entre le collectif et l'individuel, entre le groupe et l'individu, entre l'Etat et la personne - sujet de droit - mêlant tout autant besoin d'individualisation et besoin d'identification des personnes. Conscient de ces enjeux, le centre de recherche Éthique et Procédures (EA 2647), dont l'un des axes majeurs est la protection de la personne, a choisi d'organiser deux journées d'études transversales et pluridisciplinaires dédiées à l'identité.

    Fanny Vasseur-Lambry, Valerie Mutelet (dir.), Qui suis-je ? Dis-moi qui tu es. L’identification des différents aspects juridiques de l’identité: l'identification des différents aspects juridiques de l'identité, Artois Presses Université, 2015, Droit et sciences économiques, 284 p.   

    Fanny Vasseur-Lambry, La famille et la convention européenne des droits de l'homme, L'Harmattan et Numilog, 2007, Logiques juridiques 

  • Fanny Vasseur-Lambry, « Evolution de la filiation : volonté, vérité et sécurité. Le rôle de l’autonomie de la volonté dans l’établissement de la filiation », in Giovanna Chiappetta, Fanny Vasseur-Lambry (dir.), L’autonomie de la volonté dans les relations familiales, Edizioni Scientifiche Italiane, 2023 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Les femmes saisies par le droit européen ou comment le droit européen contribue à la lutte contre les discriminations et les stéréotypes de genre », in Patricia Demaye-Simoni, Valérie Mutelet, Fanny Vasseur-Lambry (dir.), Explorer le champ lexical de l’égalité femme/homme » - Déclinaisons pluridisciplinaires d’un même principe juridique, Artois Presses Université, 2022, pp. 311-330   

    Fanny Vasseur-Lambry, « L’engagement de la Cour européenne des droits de l’homme contre les violences conjugales : quand protection rime avec effectivité », Penser les violences conjugales comme un problème de société, Artois Presses Université, 2018, pp. 85-109   

    Fanny Vasseur-Lambry, « Conjugalité et Parentalité à l’épreuve de l’alcool : le regard du juge », in Thibaut Leleu (dir.), Alcool et Droit, Mare & Martin, 2018, pp. 163-187 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Identité, état civil, interdiction de la GPA et fraude à la loi :retour sur les arrêts Mennesson c. France et Labassee c. France,Cour.eur.dr.h. du 24 juin 2014 », Personnes et Famille Hommage à Jacqueline Pousson-Petit, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2016, pp. 183-216   

    Fanny Vasseur-Lambry, « L’Identité, l’état civil et le principe de l’indisponibilité de l’état des personnes », in Fanny Vasseur-Lambry, Valerie Mutelet (dir.), Qui suis-je ? Dis-moi qui tu es. L’identification des différents aspects juridiques de l’identité, Artois Presses Université, 2015, pp. 61-87   

    Fanny Vasseur-Lambry, « Fin de vie, dignité et droits de l’homme », in Michel Dupuis (dir.), Liber amicorum - Mélanges en l’honneur de la professeure Françoise Dekeuwer-Défossez, Montchrestien-Lextenso éditions, 2012, pp. 379-397 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le statut du mineur maghrébin en France », in Jacqueline Pousson-Petit (dir.), Les droits maghrébins des personnes et de la famille à l'épreuve du droit français, L'Harmattan, 2009, pp. 363-399 

    Fanny Vasseur-Lambry, « La protection du mode de vie des tziganes par la Cour européenne des droits de l’homme », in Arnaud De Raulin, Sidi Mohamed Ould Abdallahi, Gourmo Lo (dir.), Droit, cultures et minorités, L'Harmattan, 2009, pp. 247-258 

    Fanny Vasseur-Lambry, « La famille à l’épreuve de la volonté d’harmoniser les valeurs de la civilisation européenne », in Thuan Cao-Huy, Centre de recherche universitaire sur la construction européenne (Amiens) (dir.), Études sur l'élargissement de l'Union européenne, Presses universitaires de France, 2002, pp. 135-171 

  • Fanny Vasseur-Lambry, « Enfant exposé aux violences conjugales : l’auteur des violences peut-il être un bon parent ? », Journal des sociétés : mensuel du juriste et de l'entreprise, 2021, pp. 6-10 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Commentaire de CEDH, 10 avril 2019, n°P16-2018-001, avis consultatif relatif à la reconnaissance en droit interne d’un lien de filiation entre un enfant né d’une GPA pratiquée à l’étranger et la mère d’intention », Les Petites Affiches, 2019, pp. 15-19 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le secret professionnel/médical : une protection forte dans l’intérêt du patient », Revue générale de droit médical, 2018, pp. 97-111 

    Fanny Vasseur-Lambry, Roxanne Allain, Nadia Beddiar, Francoise Dekeuwer Defossez, Christine Desnoyer [et alii], « Droits de l'enfant : chronique d'actualité législative et jurisprudentielle n° 15 (Suite et fin) », Les petites affiches, 2018, pp. 10-15 

    Fanny Vasseur-Lambry, Roxanne Allain, Nadia Beddiar, Francoise Dekeuwer Defossez, Christine Desnoyer [et alii], « Droits de l'enfant : chronique d'actualité législative et jurisprudentielle n° 15 (6ème partie) », Les petites affiches, 2018, pp. 5-14 

    Fanny Vasseur-Lambry, Roxanne Allain, Nadia Beddiar, Francoise Dekeuwer Defossez, Christine Desnoyer [et alii], « Droits de l'enfant : chronique d'actualité législative et jurisprudentielle n° 15 (5ème partie) », Les petites affiches, 2018, pp. 6-20 

    Fanny Vasseur-Lambry, Roxanne Allain, Nadia Beddiar, Francoise Dekeuwer Defossez, Christine Desnoyer [et alii], « Droits de l'enfant : chronique d'actualité législative et jurisprudentielle n° 15 (4ème partie) », Les petites affiches, 2018, pp. 3-15 

    Fanny Vasseur-Lambry, Roxanne Allain, Nadia Beddiar, Francoise Dekeuwer Defossez, Christine Desnoyer [et alii], « Droits de l'enfant : chronique d'actualité législative et jurisprudentielle n° 15 (3ème partie) », Les petites affiches, 2018, pp. 8-15 

    Fanny Vasseur-Lambry, Roxanne Allain, Nadia Beddiar, Francoise Dekeuwer Defossez, Christine Desnoyer [et alii], « Droits de l'enfant : chronique d'actualité législative et jurisprudentielle n° 15 (2ème partie) », Les petites affiches, 2018, pp. 6-14 

    Fanny Vasseur-Lambry, Roxanne Allain, Nadia Beddiar, Francoise Dekeuwer Defossez, Christine Desnoyer [et alii], « Droits de l'enfant : chronique d'actualité législative et jurisprudentielle n° 15 (1ère partie) », Les petites affiches, 2018, pp. 13-22 

    Fanny Vasseur-Lambry, « La dignité de l’enfant en fin de vie, CE, 8 mars 2017, n°408146 ; CE, 26 juillet 2017, n°4112618 ; CE, 6 décembre 2017, n°403944 ; CE, 5 janvier 2018, n°416689 », Les Petites Affiches, 2018, pp. 17-22 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Motif légitime de refuser l’expertise biologique et intérêt supérieur de l’enfant, Cass. 1ère civ., 13 juillet 2016, n°15-22848 », Les Petites Affiches, 2017, pp. 20-23 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Propos introductifs : L’Amour, le Droit et la Convention européenne des droits de l’homme », La Revue des droits de l'Homme, 2017   

    Fanny Vasseur-Lambry, « GPA et certificat de national française (Décision du CE, 12 décembre 2014, n°365779) », Les Petites Affiches, 2015, pp. 4-11 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Utilisation controversée de l’intérêt supérieur de l’enfant par les juges du fond, CA Reims, 13 mars 2015, n°14/01057 et CA Colmar, 16 juin 2015, n°13/00995 », Les Petites Affiches, 2015, pp. 8-14 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Décision de la CEDH, Deram c. France, 23 août 2013 », Les Petites Affiches, 2014, pp. 17-21 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le juge des droits fondamentaux face à la question de l’homoparentalité : Commentaire comparé des arrêts de la CEDH Gas et Dubois c/ France, 15 mars 2012 et X et a c/ Autriche, CEDH, 19 février 2013 », Les Petites Affiches, 2013, pp. 18-23 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Les messages troublants du juge de la filiation : l’accouchement sous X en question, commentaire comparé CA Angers, 26 janvier 2011 et TGI Metz, 13 décembre 2011 », Les Petites Affiches, 2012, pp. 13-17 

    Fanny Vasseur-Lambry, « L’ affiliation de l’enfant : le pragmatisme du juge des droit fondamentaux : commentaire des arrêts de la CEDH, Grönmark c. Finlande et Backlund c. Finlande, 6 juillet 2010 (action en recherche de paternité – délai pour agir) », Les Petites Affiches, 2011, pp. 7-11 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le statut civil du majeur protégé et le droit supranational des droits de l’homme », Droit de la famille, 2011, pp. 11-17 

    Fanny Vasseur-Lambry, « La maternité pour autrui (CA Paris, 27 octobre 2007 et TGI Lille 22 mars 2007) », Les Petites Affiches, 2008, pp. 11-14 

    Fanny Vasseur-Lambry, « L’application de la Convention de New York sur les droits de l’enfant (Cass.civ.1ère, 18 mai 2005 et 22 novembre 2005) », Les Petites Affiches, 2006, pp. 15-17 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Note : Civ.1ère, 22 février 2005 (nom de l’adopté simple) », Revue juridique Personnes & Famille, 2005, pp. 8-9 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le nom de famille : réforme achevée ou casse-tête en perspective ? », Revue juridique Personnes & Famille, 2005, pp. 6-9 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Condition de modification du patronyme de l'enfant naturel », Recueil Dalloz, 2004, n°07, p. 464   

    Fanny Vasseur-Lambry, « Droit de la consommation : CA, 27sept. 2004 et CA 27 mai 2004 », Bulletin de jurisprudence de la Cour d'appel de Douai, 2004 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Non indemnisation de l’enfant né handicapé - handicap congénital non décelé pendant la grossesse (Commentaire de CA Douai, 13 juin 2002) », Bulletin de jurisprudence de la Cour d'appel de Douai, 2004, p. 42 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Commentaire de la loi du 18 juin 2003 relative à la dévolution du nom de famille », Revue juridique Personnes & Famille, 2003, pp. 6-9 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Rejet d’une demande de légitimation au motif que celle-ci vise à tourner les restrictions successorales imposées aux enfants adultérins (Civ. 1ère, 5 février 2002) », Recueil Dalloz, 2003, pp. 662-663 

    Fanny Vasseur-Lambry, Manuel Carius, « Note : Cour.EDH, 26 février 2002, arrêt Fretté contre France », Les Petites Affiches, 2002, pp. 10-27 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Droit du travail : CA, 29 juin 2001 », Bulletin de jurisprudence de la Cour d'appel de Douai, 2002, p. 218 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Droit du travail : CA, 31 octobre 2001 », Bulletin de jurisprudence de la Cour d'appel de Douai, 2002, p. 221 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Droit de la consommation : CA, 7 novembre 2002 », Bulletin de jurisprudence de la Cour d'appel de Douai, 2002, p. 259 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Droit de la consommation : CA, 19 décembre 2002 », Bulletin de jurisprudence de la Cour d'appel de Douai, 2002, p. 249 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Droit des obligations : CA, 24 octobre 2002 », Bulletin de jurisprudence de la Cour d'appel de Douai, 2002 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Voies d’exécution : CA, 17 octobre 2002 », Bulletin de jurisprudence de la Cour d'appel de Douai, 2002, p. 252 

    Fanny Vasseur-Lambry, « La réduction de la part successorale de l'enfant adultérin est contraire à la convention européenne des droits de l'homme », Recueil Dalloz, 2001, n°34, p. 2794   

    Fanny Vasseur-Lambry, « Réparation du préjudice de l'enfant empêché de ne pas naître handicapé », Recueil Dalloz, 2001, n°34, p. 2796   

    Fanny Vasseur-Lambry, « Note : CA Douai, 8 juin 2000 (condamnation de la répudiation de droit islamique au nom de la violation des droits de l’homme) », Les Petites Affiches, 2001, pp. 16-21 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Ass.plén., 17 novembre 2000, arrêt Perruche », Recueil Dalloz, 2001, p. 2796 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Adoption plénière de l'enfant du conjoint : examen comparé des sangs pour vérifier la filiation », Recueil Dalloz, 2000, n°17, p. 170   

    Fanny Vasseur-Lambry, « La bonne foi dans les relations individuelles de travail », Les Petites Affiches, 2000, pp. 4-12 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Reconduite à la frontière, risque d’excision (TA Lyon, 6°ch., 12 juin 1996, Dame Condé) », Recueil Dalloz, 1998, pp. 304-305 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Note : Cass. soc., 13 février 1997 (La Samaritaine : licenciement économique) », La Vie Judiciaire, 1997, p. 2 

  • Fanny Vasseur-Lambry, « Les élections européennes 2024 », le 04 avril 2024  

    Journée organisée sous la direction scientifique de Marion Ho-Dac, Université d’Artois, CDEP, Nicolas Bué, Université d’Artois, Ceraps et Olivier Clerc, Université d’Artois, CDEP

    Fanny Vasseur-Lambry, « La place de l’universitaire dans la Cité », le 13 décembre 2023  

    Colloque organisé par Ius & Politia, Fondation de la Conférence des doyens des facultés de droit et science politique, abritée par l’Académie des sciences morales et politiques.

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le mandat de protection future dans tous ses états », le 17 novembre 2023  

    Le laboratoire IODE a le plaisir de vous informer de la tenue du colloque "Le mandat de protection future dans tous ses états", qui se déroulera le 17 novembre 2023 à la Faculté de droit et de science politique de l'Université de Rennes.

    Fanny Vasseur-Lambry, « Surveillance et Droit », le 01 décembre 2022  

    Colloque organisé par l’Association des Doctorants Alexis de Tocqueville, Université d'Artois

    Fanny Vasseur-Lambry, « Âge et droit : quelles dialectiques ? », le 09 décembre 2021  

    Journée organisée par Astrid Montigny et Carole Thueux, doctorantes au Centre Droit Éthique et Procédures (CDEP), Faculté de Droit de Douai

    Fanny Vasseur-Lambry, « La rupture du contrat de travail, une technique évolutive », le 22 octobre 2020  

    Journée organisée par Madame Dimitra Pallantza, MCF en droit privé à l'Université d'Artois.

    Fanny Vasseur-Lambry, « Evolution de la filiation : volonté, vérité et sécurité. Le rôle de l’autonomie de la volonté dans l’établissement de la filiation », L’autonomie de la volonté dans les relations familiales, Douai, le 30 janvier 2020  

    Colloque organisé par l’Université d'Artois et l’Université de la Calabre sous la responsabilité scientifique de Madame Fanny Vasseur-Lambry, MCF HDR en droit privé et Doyen de la Faculté

    Fanny Vasseur-Lambry, « Les données et leurs usages dans les technologies du numérique », le 17 octobre 2019  

    Organisé par Nathalie Nevejans, Maître de conférences – HDR en droit privé, Université d’Artois, CDEP

    Fanny Vasseur-Lambry, « Un auteur de violences conjugales peut-il être un bon parent au regard de la loi ? », Journée d’étude : "Enfants exposés aux violences conjugales : attention danger !", Douai, le 01 avril 2019  

    Organisée par le CDEP, Université d’Artois

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le parcours de la personne condamnée », le 19 mars 2019  

    Journée d'étude organisée par le Centre Droit, Ethique, Procédures (CDEP), Université d'Artois, avec le concours de l'Ordre des Avocats au barreau de Douai et l'Institut de criminologie, Université de Lille

    Fanny Vasseur-Lambry, « Explorer le champ lexical de l’égalité femme/homme », le 06 décembre 2018  

    Organisé par Patricia Demaye-Simoni, Valérie Mutelet et Fanny Vasseur-Lambry, - UFR de Droit de Douai, Université d’Artois, CDEP

    Fanny Vasseur-Lambry, « L’impact des violences conjugales sur les enfants : un conjoint violent peut-il être un bon père de famille ? », La lutte contre les violences conjugales : mieux comprendre pour mieux agir, Valenciennes, le 14 septembre 2018 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le secret professionnel/médical : une protection forte dans l’intérêt du patient », Journée d’étude : "L’information en droit de la santé dans tous ses états", Lille, le 19 avril 2018 

    Fanny Vasseur-Lambry, « La protection des données personnelles des majeurs protégés », Journée d’étude : "Les enjeux du digital", Villeneuve d’Asq, le 07 décembre 2017 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Conjugalité et Parentalité à l’épreuve de l’alcool : le regard du juge », Alcool et Droit, Douai, le 07 novembre 2017  

    Organisé sous la direction scientifique de Thibaut Leleu, Maître de conférences à l’Université d’Artois

    Fanny Vasseur-Lambry, « Les usagers : Evolution des terminologies et prise en compte de la Personne », Les usagers : d’hier à aujourd’hui. Transformation, enjeux et effets dans le secteur sanitaire et social, Arras, le 09 juin 2017 

    Fanny Vasseur-Lambry, « L'homme sous contrôle », le 30 mars 2017 

    Fanny Vasseur-Lambry, « La lutte contre le travail illegal : défis et perspectives », le 30 septembre 2016 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Penser les violences conjugales comme un problème de sociétés », le 03 mars 2016  

    Colloque organisé par le centre Droit Ethique et Procédures Sous la responsabilité scientifique de Fanny Vasseur-Lambry, Directrice du CDEP - EA 2471

    Fanny Vasseur-Lambry, « Les garanties européennes comme ultime remède aux violences institutionnelles ? », Journée d’études : "Les violences institutionnelles dans la justice pénale", Lille, le 02 février 2016 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le droit face aux violences conjugales », Colloque international : "Violences au sein des organisations sanitaires et sociales", Arras, le 12 mai 2015 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Comment concilier protection et autonomie de la personne vieillissante », Colloque international : "Vivre et vieillir : ensemble, localement et de façon « soutenable »", Arras, le 13 mai 2014 

    Fanny Vasseur-Lambry, « L’identité, l’état civil et le principe de l’indisponibilité de l’état des personnes », Colloque : Identité-Identités, Douai, le 15 novembre 2013 

    Fanny Vasseur-Lambry, « La problématique des droits de l’homme en Europe », Conférence dans le cadre des Défis Européens, Arras, le 24 octobre 2013 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Les enjeux juridiques de l’identité », Séminaire de recherche du CREHS, Arras, le 19 octobre 2013 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le positionnement du législateur face à la fin de vie », Journées d’études en l’honneur de Jean Pradel : "De la conception à la mort - Du droit de disposer de soi-même", Rennes, le 27 mai 2011 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le statut civil du majeur protégé et le droit supranational des droits de l’homme », La protection de la personne majeure vulnérable ou comment concilier protection et autonomie ?, Douai, le 29 avril 2010 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Regard critique sur les fondements et incidences de la réforme du nom de famille », Colloque organisé en l’honneur de Jean Gaudemet : Familles – parentés – filiation, Paris, le 20 juin 2005 

    Fanny Vasseur-Lambry, « La réforme du nom de famille », La réforme du nom de famille, Centre universitaire Jean Monnet, le 02 mars 2004 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le refus de soins », Journée d’études : "La responsabilité médicale des professionnels de santé aujourd’hui", Douai, le 19 juin 2003 

    Fanny Vasseur-Lambry, « Le nom patronymique », L’évolution du Droit de la famille, Droits partagés, responsabilités nouvelles, Paris, le 16 mai 2003 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Sophie Duthoit-Lulov, La transmission d'animaux à distance, thèse soutenue en 2021, membres du jury : Patrick Meunier (Rapp.), Fabien Marchadier (Rapp.), Gaëtan Guerlin et Olivier Clerc    

    Aujourd’hui, tout peut se trouver à distance : des biens, mais également un repas, un voyage et bien sûr des animaux. Pour certains animaux, comme ceux transmis entre les parcs zoologiques, la transmission à distance est la norme. Pour d’autres, comme ceux destinés à la compagnie, le phénomène est plus récent. Amplifié par la crise de la Covid-19, le nombre d’animaux transmis à distance n’a cessé d’augmenter réduisant l’animal à simple bien de consommation, et parfois même à une simple apparence. En prenant en considération les enjeux sanitaires et de bien-être animal engagés, mais également les trafics en découlant, il serait tentant d’interdire la transmission d’animaux à distance. Pourtant, ce ne sera pas la proposition ici faite. En effet, une telle interdiction générale et absolue irait à l’encontre des principes fondateurs du droit de l’Union européenne et notamment du principe de Marché intérieur et de libre circulation. Deuxièmement, une telle interdiction risquerait de ne pas faire diminuer le nombre d’animaux transmis à distance, mais de faire tout simplement basculer ces transmissions dans la clandestinité ou le marché noir, où plus aucun contrôle ne peut être exercé. Sera donc proposé un contrat sui generis visant à encadrer cette transmission à distance, afin de réduire son accès, par la professionnalisation des pollicitants, mais également par la responsabilisation des acquéreurs, dont certains seront reconnus inaptes ou interdits d’acquisition d’animaux à distance. Afin de contrôler tant l’application des règles proposées que de maîtriser les risques en termes de santé et de bien-être animal, une réelle traçabilité de tous les animaux et de leurs différents propriétaires ou détenteurs sera imposée en prérequis. Le contrat de transmission d’animaux à distance proposé se voudra sui generis et présentera plusieurs originalités, parmi lesquelles se démarquera l’obligation de réaliser un essai préalable des animaux transmis, au bénéfice tant du pollicitant que de l’acquéreur. Une fois la formation du contrat de transmission d’animaux à distance approfondie viendra l’étude des effets de ce dernier. Tout d’abord, seront étudiés les effets vis-à-vis des animaux transmis, à savoir la reconnaissance juridique indispensable de deux droits fondamentaux pour ces derniers : le droit à la vie et le droit au bien-être en cours de transport. Puis se posera la question des effets vis-à-vis des acquéreurs à distance. Ces effets se traduiront en pratique par la naissance d’obligations visant à responsabiliser fermement l’acquéreur à distance qui souhaiterait se séparer de l’animal acquis, pour des raisons non sérieuses. Enfin seront étudiés les effets du contrat de transmission d’animaux à distance vis-à-vis du pollicitant à distance. Ainsi, lorsque la requête de l’acquéreur visant à annuler la transmission à distance se fonde sur des motifs sérieux et justifiés, se posera la question des mécanismes possibles de restitution d’un animal, en respect de son bien-être, en cas d’acquisition à distance malheureuse. Seront ainsi traités des moyens curatifs de protéger l’animal victime d’une transmission malheureuse.

  • Mélanie Baudens, La liberté de conscience, les dérives sectaires et le droit de la santé, thèse soutenue en 2022 sous la direction de Xavier Labbée, membres du jury : Fabien Marchadier (Rapp.)      

    A l'heure où nous devrions confier notre santé entre les mains de professionnels reconnus, administrant des soins dont la qualité et l'efficacité ont été approuvées par le corps scientifique, il apparait que quatre français sur dix ont déjà eu recours à une médecine considérée comme « hors conventionnelle ». Ces chiffres, qui émanent de la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES), pourraient être le reflet d'une société qui remet en cause les réalités scientifiques et leurs méthodes, au profit d'autres pratiques. En France, on nous propose de garder la main mise sur notre corps, notre santé, notre vie, on nous promet de vivre plus longtemps, de vaincre toutes les maladies, en d'autres termes, de consommer le soin. Les dérives dans le domaine médical ont toujours existé ; elles ont souvent pour origine l'appât du gain ou la volonté d'embrasser le pouvoir qui découle de ces professions, mais dans tous les cas, elles sont permises grâce à une insuffisance de contrôle à certains niveaux et un manque de clarté dans les définitions, permettant à qui le veut de s'y engouffrer. La MIVILUDES indique ne pas disposer de définition juridique mais uniquement d'une définition factuelle : « La dérive sectaire est un dévoiement de la liberté de pensée, d'opinion ou de religion qui porte atteinte aux droits fondamentaux, à la sécurité ou à l'intégrité des personnes, à l'ordre public, aux lois ou aux règlements. Elle se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d'exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d'une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société. » Cette définition soulève deux interrogations, la première, quant à la qualification et la deuxième, quant à la sanction. Concernant la première, nous pouvons préciser que la MIVILUDES a une mission d'observation et d'analyse de ces dérives, relayée par le Préfet du département. Il appartient naturellement au législateur de poser les bases légales, cependant, ce dernier est retenu notamment par la loi relative à la laïcité et par la Convention Européenne des Droit de l'Homme, pour pouvoir donner une qualification précise de la dérive sectaire. Le pouvoir judiciaire arrive en dernier ressort. A défaut d'infraction précise, le juge pénal se base souvent sur le délit d'abus de faiblesse de l'article 223-15-2 du Code Pénal afin de sanctionner les dérives en matière de santé, punissant d'une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 375 000 € d'amende. C'est donc le magistrat qui appréciera selon les cas et de manière détournée si les faits de dérive sectaire peuvent être qualifiés d'abus de faiblesse, d'escroquerie aggravée en bande organisée, etc. Mais ce n'est pas au titre de dérive sectaire que l'on sanctionne. Autrement dit, on ne sanctionne que les conséquences des actes, dès la réalisation de l'infraction - la tentative d'abus de faiblesse n'étant pas sanctionnée - il est déjà trop tard pour la victime/patient. On constate donc de nombreuses lacunes dans notre système juridique lorsque l'on évoque la notion de « dérives sectaires », notamment dans le domaine de la santé. Mais le droit s'adapte ; il est une photographie de la société à un moment donné. Il faut donc créer les définitions lorsqu'elles manquent, permettant d'envisager un système plus efficace et coercitif incluant la participation d'un ensemble d'acteurs dédié à la lutte des dérives sectaires, pour envisager la création de textes spécifiques dans le domaine de la santé qui seraient inclus dans les codes de loi, car, sans pousser l'idée au maximum, en matière criminelle : « il n'y a qu'un texte formel qui puisse fonder l'action du juge, il faut des lois précises et point de jurisprudence ».

    Agathe Timmerman, L'évolution du statut juridique de l'enfant au Cambodge: cadrage international d'un statut traditionnel, thèse soutenue en 2022 sous la direction de Patrick Meunier, membres du jury : Arnaud Haquet (Rapp.), Claire Brisset et Ramu de Bellescize      

    Trente ans après la signature des Accords de Paris, et depuis la ratification de la Convention internationale des droits de l’enfant par le Royaume du Cambodge en 1992, l’adoption de normes juridiques marquées par des influences étrangères ne cessent de croître. Ces normes véhiculent la vision occidentale du statut juridique de l’enfant. Elles se greffent sur d’autres normes, principalement hindoues et bouddhistes, préexistantes, de tradition orale et profondément enracinées dans le pays. Ces deux systèmes normatifs coexistent, et se confrontent autour de leurs visions opposées du statut juridique de l’enfant. Le système normatif traditionnel cambodgien, appréhende l’enfant en tant qu’objet de droit. Considérant l’enfant comme propriété de ses parents, ce système normatif privilégie les devoirs et la hiérarchie plutôt que les droits et laisse peu de place à l’autonomie et à l’émancipation. Cette conception de l’enfant objet de droit perdure et reste prépondérante au Cambodge. En matière familiale,les transferts de droits étrangers, en particulier le droit japonais et le droit français, ont réglementé le statut juridique de l’enfant en lui accordant la personnalité juridique mais aussi une protection contre les défaillances et négligences familiales et en réglementant son incapacité juridique. Certes sous l’influence de l’intégration de normes internationales, le statut traditionnel de l’enfant tend à s’estomper et à prendre les traits des standards internationaux. En effet, a l’instar du droit cambodgien en général,et depuis l’ouverture du Cambodge à la mondialisation, le droit relatif à l’enfant n’a pas échappé à son internationalisation. Ces normes internationales intégrées dans le droit interne appréhendent l’enfant en tant que sujet de droit. Il se voit alors attribuer des droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques. Toutefois, la reconnaissance effective de l’enfant sujet de droit au Cambodge est un échec car la situation des enfants cambodgiens reste fragilisée par des violations persistantes de leur droits et leur difficile mise en œuvre.

    Anne-Marie Caro, L'encadrement de la séparation du couple par le processus collaboratif, thèse soutenue en 2021 sous la direction de Sylvie Moisdon-Chataigner, membres du jury : Vincent Égéa (Rapp.), Richard Desgorces, Nicole Gallus et Gilles Raoul-Cormeil    

    Le processus collaboratif est une pratique d’origine nord-américaine venue s’intégrer de facto à l’ordre juridique français il y a une dizaine d’années, particulièrement en droit de la famille en matière de séparation du couple. Original dans son fonctionnement et fondé sur des méthodes de communication strictes explicitées par les lignes directrices de l’Académie internationale des praticiens du droit collaboratif (IACP), il convient, dans un premier temps, de déterminer sa qualification en droit français. En effet, s’agissant d’une pratique étrangère, des enjeux d’acculturation ou de transplantation du processus se font jour. Utilisé par les avocats dans les divorces par consentement mutuel avant 2017, il s’est développé en tant que mode amiable de règlement des différends. Au fur et à mesure des réformes, le législateur français a non seulement facilité son accueil, mais semble s’en être directement inspiré. L’entrée en vigueur du divorce par consentement mutuel extrajudiciaire avec la loi J21 en est ainsi l’une des plus illustres manifestations. L’étude d’un processus tel que la négociation collaborative commande, ensuite, d’envisager ses conditions de départ, de fonctionnement et de fin. Il est, dès lors, nécessaire d’extraire ses caractères originaux que constituent son intérêt pour l’accès à la justice et ses méthodes spécifiques pour le rétablissement de la communication entre les parties. À cela, il faut associer l’étude du protocole d’accord issu du fonctionnement normal du processus, lequel est fondé sur la volonté des parties.Deux grilles de lecture permettent de l’appréhender dans son intégralité. La première, incontournable, est contractuelle, eu égard aux principes directeurs de la négociation collaborative. Elle implique la définition d’un régime juridique réservé aux contrats de négociation, lesquels demeurent des contrats innommés faisant l’objet d’une diversité particulièrement riche. Cette diversité ainsi que l’influence du processus collaboratif sur une éventuelle instance sont la raison d’être d’une grille de lecture complémentaire processuelle. En effet, l’étude du processus collaboratif amène à souhaiter la clarification de l’état du droit s’agissant des différents contrats issus des modes amiables, étant donné l’éventail de transformations du protocole d’accord selon le mode de séparation. Pour les concubins et partenaires pacsés, l’enjeu est d’autant plus important que le processus collaboratif leur offre un cadre pour leur séparation, embryonnaire en droit positif. Enfin, il est indispensable d’identifier les effets de la fin du processus collaboratif, que celui-ci aboutisse à un succès ou à un échec, de même que l’autorité de l’acte en résultant et, surtout, les garde-fous de ce processus. Ces derniers consistent, principalement, dans la force de la déontologie propre à l’avocat collaboratif. En définitive, si la codification du droit collaboratif intervient un jour en droit français, elle représentera une opportunité d’améliorer la palette d’instruments à la disposition du justiciable en matière de séparation du couple.

    Dania Dhaini, Mariage et libertés: Etude comparative en droit français et libanais, thèse soutenue en 2016 sous la direction de Clara Bernard-Xémard et Ali Ibrahim, membres du jury : Aude Denizot (Rapp.), Fabienne Jault-Seseke    

    Dans la plupart des sociétés, le mariage est l'alliance d'un homme et d'une femme. mais la conception du mariage diffère d'un pays à un autre. ainsi en France outre le mariage religieux, le mariage doit être célébré par un officier d'état civil: c'est un mariage civil. En revanche, au Liban seul le mariage religieux au possible sur le territoire libanais, mais on reconnait certes les mariages civils à l'étranger. dès lors se pose la question de savoir comment le concept de liberté se décline en droit français et libanais dans le mariage. ainsi les libertés de se marier ou de ne pas se marier ou encore de choisir librement son conjoint, sont elles préservées? de la même façon de religion, d'opinion, d'expression par exemple? connaissent elles ou non des restrictions et des entraves en la matière dans les droits français et libanais? ce sont autant de questions auxquelles cette thèse se propose de répondre.

  • Chloé Mitaine, Les marques corporelles: contribution au statut du corps humain, thèse soutenue en 2023 sous la direction de Xavier Labbée et Frédéric Archer, membres du jury : Nathalie Nevejans (Rapp.), Xavier Daverat (Rapp.), Jean-Yves Maréchal      

    Le corps humain est-il la personne ou n’est-il qu’un instrument mis à son service ? Est-il le sujet ou n’est-il qu’un objet ? Pour tenter de résoudre cette énigme, la doctrine classique distingue le régime du corps associé à la personne de celui qui en est dissocié. Quand le corps abrite un sujet, il est protégé par le droit civil et pénal des personnes. Lorsqu’il ne l’abrite pas ou plus, il tomberait alors dans le droit civil et pénal des biens. Le droit des personnes et des biens s’articulerait pour assurer au corps humain une protection complète. L’appréhension des marques corporelles, innées ou voulues, sur la scène juridique (à l’image du tatouage, du body painting, des scarifications) interpelle : ne vient-elle pas bouleverser l’analyse classique ? Le corps humain ne devient-il pas un simple objet dont l’individu serait propriétaire ? Pourquoi les lois de bioéthique n’encadrent-elles pas ces nouvelles pratiques culturelles ? Faut-il les laisser dans le « non droit » ? Le principe de respect de la dignité humaine doit-il se résumer au respect de la volonté de l’individu qui doit pouvoir transformer son corps comme il l’entend sous couvert d’un ordre public libérateur ? Le mot « marque » n’est pas neutre et évoque la propriété intellectuelle : le droit de l’individu sur son corps doit-il être irréductiblement rattaché au droit de propriété ? Faut-il dissocier définitivement le corps de la personne ?

    Danièle Salvati-Debut, Paternité et auteurs de violence conjugale: l'engagement paternel dans un contexte de violence conjugale, thèse soutenue en 2020 sous la direction de Nathalie Przygodzki-Lionet, membres du jury : Astrid Hirschelmann (Rapp.), Carl Lacharité (Rapp.), Alain Guerrien      

    Notre recherche s’intéresse à la paternité des auteurs de violence conjugale. Rares sont les études consacrées à cette thématique. Le protocole utilisé est pluri-méthodologique : il s’articule autour d’une double perspective de la paternité : quantitative et qualitative. La paternité est étudiée sous l’angle de l’engagement paternel afin de quantifier l’activité parentale selon diverses dimensions. Le sentiment de compétence éducative parentale, déterminant significatif de l’engagement paternel, est aussi évalué. Les déterminants suivants : la transition de la conjugalité à la paternité, la coparentalité et le modèle relationnel au père durant l’enfance sont appréhendés durant l’approche qualitative. Cette démarche va également permettre de cerner la perception de la paternité et du rôle parental des participants.Notre échantillon est constitué de 84 pères : 42 pères auteurs de violence conjugale et 42 pères non violents. Deux questionnaires sont utilisés : un sur l’auto-évaluation de la compétence éducative parentale et un autre sur l’engagement paternel. Un entretien semi-dirigé est ensuite proposé. Les résultats révèlent que les pères auteurs de violence conjugale présente un engagement paternel inférieur aux autres pères. Le sentiment de compétence parentale n’est pas à l’origine de ce résultat car aucune différence entre les deux groupes de père n’est trouvée. Le discours des pères auteurs de violence conjugale met en exergue une phase de périnatalité difficile, un rôle parental accès sur l’autorité, une coparentalité conflictuelle : une paternité en souffrance en lien avec un vécu traumatique de violence intrafamiliale durant l’enfance