Caterina Severino

Professeur
Droit public.
Sciences Po Aix
Droits International, Comparé et Européen
Institut Louis Favoreu – Groupe d’études et de Recherches comparées sur la Justice Constitutionnelle
Centre de Droit et de Politique comparés Jean-Claude Escarras

Professeur de droit public à Science Po Aix et membre de l’Institut Louis Favoreu-GERJC (UMR 7318 DICE), Caterina Severino consacre une grande partie de ses activités d’enseignement et de recherche au droit constitutionnel français et comparé ainsi qu’aux mécanismes de protection des droits fondamentaux. Elle a été élue Directrice adjointe de l'UMR DICE (contrat 2024-2029). Elle est également responsable de l’axe scientifique de l’UMR DICE « État de droit et droits fondamentaux ». Elle est spécialiste de systèmes de protection des droits fondamentaux, de droit des migrations et des étrangers, des questions liées à la vulnérabilité, des nouvelles approches de la justice constitutionnelle. Elle a dirigé des projets de recherche et publié de nombreux ouvrages collectifs et articles scientifiques dans ces domaines.

Spécialités :
Contrôle de constitutionnalité ; Démocratie numérique ; Droit de l'asile ; Droit des étrangers ; Droit des migrations ; Droits fondamentaux ; Justice constitutionnelle ; Question prioritaire de constitutionnalité ; Vulnérabilité.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Membre élue du Conseil d'administration de Sciences Po Aix
  • Référent déontologue et alerte de Sciences Po Aix
  • Référent laïcité de Sciences Po Aix
  • Responsable de l'axe scientifique de l'UMR DICE "Démocratie, Etat de droit et droits fondamentaux"
  • Vice-Présidente du Conseil scientifique de l’Association française de droit constitutionnel (AFDC).
  • THESE

    La doctrine du droit vivant : étude de contentieux constitutionnel comparé franco-italien, soutenue en 2001 à AixMarseille 3 sous la direction de Louis Favoreu et Alessandro Pizzorusso

  • Caterina Severino, Laurence Gay (dir.), Faits et preuves dans le contrôle de constitutionnalité de la loi, Bruylant et Strada lex, 2024, À la croisée des droits, 328 p.   

    Caterina Severino, Hubert Alcaraz (dir.), Systèmes de contrôle de constitutionnalité par voie incidente et protection des personnes en situation de vulnérabilité. Approche de droit comparé: approche de droit comparé, Droits International, Comparé et européen et OpenEdition, 2021, Confluence des droits, 579 p.      

    Présentation de l'éditeur : Répondant à l’appel à projets « QPC 2020 » du Conseil constitutionnel, le travail de recherche collectif – dont les résultats sont publiés dans cet ouvrage – entend évaluer l’efficacité de la question prioritaire de constitutionnalité sous l angle particulier de la protection des personnes en situation de vulnérabilité et selon une approche de droit comparé. La recherche a ainsi eu pour ambition de dresser un bilan de la jurisprudence QPC du Conseil constitutionnel pour ce qui concerne la protection des personnes vulnérables, en la confrontant avec les procédures similaires existant dans deux pays voisins : l’Italie et l’Espagne. La protection effective des personnes qui en ont le plus besoin a semblé en effet être un point de vue particulièrement pertinent pour évaluer, de manière générale, l’efficacité du système de la QPC et pour vérifier s’il constitue un véritable progrès dans la défense des droits fondamentaux. Pour rendre compte de la manière la plus fidèle possible des résultats de cette recherche, l’ouvrage présente, dans une première partie, le rapport de synthèse adressé au Conseil constitutionnel par les porteurs du projet, dans lequel est réalisée la comparaison proprement dite ; puis, dans une seconde partie, les études nationales concernant la jurisprudence constitutionnelle des trois pays étudiés, élaborées par les chercheurs participants au projet scientifique.

    Caterina Severino, Laurence Gay (dir.), Du "droit constitutionnel au juge" vers un "droit au juge constitutionnel"? Perspectives de droit comparé: perspectives de droit comparé, 108e éd., Institut francophone pour la justice et la démocratie, 2020, Colloques & Essais, 220 p.  

    La 4ème de couv. indique : "L'objectif de cet ouvrage est d'analyser le droit au juge sous un prisme renouvelé, à partir de deux axes. Un premier axe vise à identifier l'ensemble des obligations normatives auxquelles renvoie pour les pouvoirs publics un droit individuel au juge. La formule, d'apparence simple, cache en effet une série d'exigences que les jurisprudences ne cessent d'enrichir : accès à la justice, qualités du juge comme du procès, effectivité de la décision juridictionnelle... La démarche comparative ici suivie permet, par-delà les différences de formulations textuelles et de certaines solutions nationales, d'éclairer les éléments constitutifs fondamentaux du concept. Le second axe s'attache plus particulièrement à la question des modalités d'accès au juge constitutionnel, dont le rôle de gardien des droits et libertés s'est affirmé. Ne s'ensuit-il pas dès lors l'existence d'un véritable droit à accéder à ce juge pour faire protéger ses droits et libertés ? Fondées sur une analyse comparative approfondie, les contributions réunies apportent à cette question une réponse nuancée et originale, qui atteste un mouvement de transformation/subjectivisation des systèmes de justice constitutionnelle."

    Caterina Severino, Michaël Bardin, Marthe Fatin-Rouge Stéfanini, Priscilla Jensel Monge, Priscilla Monge (dir.), La démocratie connectée , Droits International, Comparé et Européen (DICE) et OpenEdition, 2018, Confluence des droits        

    Présentant une version enrichie de la Journée décentralisée de l’AFDC organisée à Toulon par le CDPC Jean-Claude Escarras et l’ILF-GERJC, en novembre 2016, cet ouvrage explore l’impact réel de la « révolution numérique » qui modifie, chaque jour un peu plus, nos modes de vie. Cette révolution technologique a une incidence sur la vie démocratique et sur le fonctionnement de nos institutions. Certains assurent déjà qu’internet garantit un meilleur pluralisme de l’information ou expliquent que les blogs, forums et autres réseaux sociaux sont les nouveaux lieux des débats de société. D’autres mettent en avant que ces mêmes réseaux sociaux offrent les moyens aux citoyens d’exercer une sorte de contre-pouvoir. L’Estonie, ou plus récemment la France, ont donné la possibilité aux citoyens de participer à l’écriture de leur Constitution nationale ou au processus législatif via internet. Internet semble ainsi offrir de nouveaux outils à la démocratie. Cependant, cette démocratie connectée n’est-elle pas qu’une illusion ? Les représentants sont-ils vraiment plus accessibles ? Les citoyens se sentent-ils réellement plus impliqués ? Peut-on réellement espérer un renouvellement de la vie démocratique grâce au numérique ? Des risques de dérives semblent poindre. Dès lors, peut-on les éviter ou du moins les anticiper pour mieux les contenir ? L’ensemble de ces questions est abordé tout au long de la journée d’étude dont cet ouvrage est issu.

    Caterina Severino, Laura Montanari (dir.), Les systèmes de welfare à l'épreuve des nouvelles dynamiques migratoires: atti del convegno "Cittadinanza, immigrazione e diritti : i sistemi di welfare alla prova delle nuove dinamiche migratorie / Citoyenneté, immigration et droits : les systèmes de welfare à l'épreuve des nouvelles dynamiques migratoires", Udine, 27 ottobre 2017, 31e éd., Editoriale Scientifica, 2018, Temi giuridici ed economici, 296 p.   

    Caterina Severino, Marthe Fatin-Rouge Stefanini (dir.), Le contrôle de constitutionnalité des décisions de justice , Droits International, Comparé et Européen (DICE) (Aix-Marseille Université), 2017, Confluence des droits        

    Présentant une version enrichie des actes du colloque international organisé à Aix-en-Provence en juin 2016, cet ouvrage explore la possibilité de franchir une nouvelle étape au sein du système de justice constitutionnelle français, par la mise en place d'un contrôle de constitutionnalité des décisions de justice. Au regard de l'introduction récente de la QPC, un tel questionnement pouvait paraître surprenant, car l'adoption d'une telle procédure a été considérée comme un réel progrès pour l'État de droit français. Toutefois, malgré le succès remarquable de la QPC, il est apparu légitime de se demander si l'objectif affiché par la réforme, à savoir celui d'ouvrir une nouvelle voie de recours aux justiciables pour assurer la protection de leurs droits fondamentaux, avait bien été atteint. Or, l'analyse du fonctionnement concret de la QPC laisse apparaître des difficultés, notamment en ce qui concerne le filtrage opéré par les juridictions administratives et judiciaires, et des angles morts du contrôle de constitutionnalité. L'objectif poursuivi par le colloque était double : d'une part, tirer les leçons du fonctionnement des systèmes étrangers qui pratiquent un contrôle de la constitutionnalité des décisions de justice, en vérifiant si ce contrôle est une véritable plus-value pour la protection des droits et libertés et, d'autre part, vérifier l'état du système de justice constitutionnelle français après cette réforme capitale, tout en s'interrogeant sur ses possibles perfectionnements

    Caterina Severino (dir.), La transposition de la directive "retour". France, Espagne et Italie: France, Espagne et Italie, Bruylant, 2015, À la croisée des droits, 267 p.   

  • Caterina Severino, « « Le rôle joué par la Cour constitutionnelle dans la forme de gouvernement en Italie » », in Liber Amicorum en hommage à Maryse Baudrez, Bruylant, 2024 

    Caterina Severino, « Regarder au-delà des Alpes : l’apport du dialogue entre les doctrines italienne et française à l’évolution de la justice constitutionnelle en France », Constitutions, peuples et territoires, Mélanges en l’honneur d’André Roux, Dalloz, 2022, pp. 779-790   

    Caterina Severino, Hubert Alcaraz, « Étude comparée de la protection des personnes en situation de vulnérabilité par les systèmes de contrôle incident de constitutionnalité en France, en Italie et en Espagne », in DICE (dir.), Systèmes de contrôle de constitutionnalité par voie incidente et protection des personnes en situation de vulnérabilité. Approche de droit comparé, UMR DICE 7318, 2021, pp. 19-163   

    Caterina Severino, Laura Montanari, « Sistema di accoglienza e protezione dei diritti fondamentali dei richiedenti asilo »: una comparazione Italia-Francia, in Laura MONTANARI, Caterina SEVERINO (dir.), Sistemi di welfare e protezione effettiva dei diritti degli stranieri. Una prospettiva multilivello, Editoriale scientifica, 2020, pp. 195-248   

    Caterina Severino, Laura Montanari, « Premessa », in Laura MONTANARI, Caterina SEVERINO (dir.), Sistemi di welfare e protezione effettiva dei diritti degli stranieri. Una prospettiva multilivello, Editoriale scientifica, 2020, pp. 9-11   

    Caterina Severino, « Du « droit constitutionnel au juge » vers un « droit au juge constitutionnel » ? Bilan et perspectives », in Journée d'études de l'AFDC (2018) (dir.), Du « droit constitutionnel au juge » vers un « droit au juge constitutionnel » ? Perspectives de droit comparé(Dir. L. Gay et C. Severino), Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie, 2020, pp. 209-216 

    Caterina Severino, « L’objection de conscience ou l’inapplication autorisée de la loi : les résistances à l’accès à l’IVG par les personnels de santé en Italie », R. Le Bœuf et O. Le Bot (dir.), L’inapplication du droit, 2020, pp. 83-91   

    Caterina Severino, « La democrazia partecipativa in Francia : ambizioni, quadro giuridico ed esperienze concrete », in Renato BALDUZZI, Roberto LOMBARDI (dir.), Autonomie locali, democrazia deliberativa e partecipativa, sussidiarietà. Percorsi di ricerca, 2018, pp. 81-96   

    Caterina Severino, « Propos introductifs : ambitions et limites de la démocratie connectée », in DICE Éditions, Michaël BARDIN, Marthe FATIN-ROUGE STEFANINI, Priscilla JENSEL MONGE, Caterina SEVERINO (dir.), La démocratie connectée : ambitions, enjeux, réalité, DICE Éditions, 2018, pp. 9-12   

    Caterina Severino, Marthe Fatin-Rouge Stéfanini, Marthe Fatin-Rouge Stefanini, « Propos conclusifs », in Droits International, Comparé et Européen (DICE) (Aix-Marseille Université) (dir.), Le contrôle de constitutionnalité des décisions de justice : une nouvelle étape après la QPC ?, , DICE 7318, 2017, pp. 485-488          

    Était-il bien raisonnable de s'interroger, six ans seulement après l'introduction de la QPC, sur la possibilité de franchir une étape supplémentaire, par la mise en place d'un contrôle de la constitu-tionnalité des décisions de justice ? La QPC ayant atteint « sa vitesse de croisière » et de nombreuses décisions ayant été rendues dans le cadre de ce nouveau mécanisme, à quoi bon s'interroger sur de possibles évolutions ? Le système de protection déjà en place ne suffit-il pas à garantir convenable-ment les droits et les libertés du citoyen, dans un État de droit comme la France ? Au regard de l'introduction récente et du succès de la QPC, ces questionnements pouvaient paraître surprenants ; l'adoption d'une procédure de contrôle a posteriori de la constitutionnalité des lois, sous la forme d'une question de constitutionnalité, a été considérée comme un réel progrès pour l'État de droit français. La QPC permet de remettre en cause la constitutionnalité d'une loi entrée en vigueur dont la non-conformité à la Constitution peut se révéler bien des années après son adoption, notamment lors de ses applications concrètes. Elle participe ainsi progressivement à une « démarginalisation » de la Constitution comme norme juridique de contrôle, elle rapproche celle-ci des justiciables et démocratise, de ce fait, l'accès au Conseil constitutionnel. Toutefois, en dépit du progrès que représente la QPC et de la réussite qu'atteste le nombre de saisine réalisé depuis 2010, on pouvait se demander si l'objectif affiché par la réforme telle que pensée en 2008 avait bel et bien été atteint. Si l'un des intérêts de la QPC était en effet de lutter contre la concurrence des normes internationales en matière de protection des droits fondamentaux, en par-ticulier celle de la CEDH, l'objectif premier de la réforme était d'ouvrir une nouvelle voie de recours aux justiciables, pour assurer la protection de leurs droits constitutionnels. Or, bien qu'il s'explique notamment par le souci de ne pas engorger le Conseil constitutionnel, le filtrage opéré par les juri-dictions administratives et judiciaires paraît sévère. En outre, l'appréciation du caractère sérieux de la question posée par les juridictions suprêmes n'est pas toujours très compréhensible et peut poser des difficultés, notamment lorsqu'il s'agit de questions qui ont pour objet l'interprétation jurispru-dentielle de la loi donnée par les cours suprêmes elles-mêmes. Le système de contrôle de constitu-tionnalité organisé en France recèle donc encore des lacunes, il est nécessairement perfectible et ces défauts, ajoutés aux difficultés pratiques pour atteindre le Conseil constitutionnel, semblent contri-buer à un certain délaissement de la QPC par les justiciables ordinaires.

    Caterina Severino, « Le contrôle par les Cours suprêmes de leur propre jurisprudence : approche critique », Ouvrage électronique en Open edition, M. Fatin-Rouge Stefanini, C. Severino (dir.), Le contrôle de constitutionnalité des décisions de justice : une nouvelle étape après la QPC ?, 2017, pp. 287-293     

    Caterina Severino, « Propos introductifs », in Caterina Severino (dir.), La transposition de la directive « retour ». France, Espagne et Italie, Bruylant, 2015, pp. 11-21   

    Caterina Severino, « La protection du droit à la santé des étrangers en Italie », in Olivier Lecucq (dir.), Etat, collectivités territoriales et droits sociaux. Etude de droit comparé, L’Harmattan, 2015, pp. 51-67   

    Caterina Severino, « L’influence de la doctrine sur la jurisprudence du Conseil constitutionnel », P. Passaglia, (dir.), I rapporti tra la giurisdizione costituzionale e la dottrina/Les rapports entre la juridiction constitutionnelle et la doctrine, Editoriale Scientifica, 2015, pp. 289-312   

    Caterina Severino, « La jurisprudence des cours suprêmes face à la Constitution : du contrôle à l’autocensure », in Laurence Gay (dir.), La question prioritaire de constitutionnalité : approche de droit comparé, Bruylant, 2014, pp. 151-170   

    Caterina Severino, « Le droit de vote des étrangers en Italie : entre tradition et modernité », in O. Lecucq et H. Alcaraz (dir.), Collectivités territoriales et intégration des étrangers, L'Harmattan, 2013, pp. 179-191   

    Caterina Severino, « La rétention en Italie », in Olivier Lecucq (dir.), La rétention administrative des étrangers, L'Harmattan, 2011, pp. 62-76   

    Caterina Severino, « Le rôle de la jurisprudence ordinaire dans le procès de constitutionnalité en France. Un droit vivant devant le Conseil constitutionnel ? », in Massimo Cavino (dir.), Esperienze di diritto vivente : la giurisprudenza negli ordinamenti di diritto legislativo, Giuffrè, 2009, pp. 53-112 

    Caterina Severino, « La fin de vie en Italie », in Sophie De Cacqueray, Antoine Leca (dir.), La fin de vie et l’euthanasie, Les Études hospitalières, 2008, pp. 169-181   

    Caterina Severino, « Le Conseil constitutionnel et le droit vivant : mythe ou réalité ? », Renouveau du droit constitutionnel - Mélanges en l’honneur de Louis Favoreu, Dalloz, 2007, pp. 429-453 

    Caterina Severino, « Les finances publiques en Italie », Les finances publiques en Europe, Economica, 2007, pp. 242-279   

    Caterina Severino, « Le financement du patrimoine culturel », Le financement de la culture, Economica, 2007, pp. 242-253   

    Caterina Severino, « La prise en compte du contexte juridique comme méthode d’intégration et d’enrichissement de concepts dans l’interprétation du Conseil constitutionnel », in Henry Roussillon, Xavier Bioy, Stéphane Mouton (dir.), Les nouveaux objets du droit constitutionnel, Presses universitaires de Toulouse, 2006, pp. 377-401 

    Caterina Severino, « L’influence de la jurisprudence des Cours européennes sur celle des juges nationaux pour la protection des droits fondamentaux en France », in P. Falzea, A. Spadaro, L. Ventura (dir.), La Corte costituzionale e le Corti d’Europa, Giappichelli, 2003, pp. 531-554 

  • Caterina Severino, Romain Le Boeuf, « Propos introductif : la guerre et le droit », Confluence des droits_La revue, 2024   

    Caterina Severino, Romain Le Boeuf, « Le retour de la guerre », Confluence des droits_La revue, 2023   

    Caterina Severino, « Rapport de synthèse », 2023, pp. 651-656    

    Severino Caterina. Rapport de synthèse. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 38-2022, 2023. Constitution, histoire et mémoire. pp. 651-656.

    Caterina Severino, « Ombres et lumières de l’ordonnance n° 97 de 2021 »: L’inconstitutionnalité constatée mais pas déclarée du régime actuel de la peine de réclusion à perpétuité incompressible (ergastolo ostativo) pour les personnes liées aux associations de type mafieux, Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2022, n°37, pp. 738-742   

    Caterina Severino, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Tatiana Disperati [et alii], « Italie », 2022, pp. 717-747    

    Baudrez Maryse,Di Manno Thierry,Bardin Michaël,Disperati Tatiana,Jacquelot Fanny,Lecis Cocco Ortu Anna-Maria,Maillafet Céline,Pardini Jean-Jacques,Schmitt Sylvie,Severino Caterina,Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 37-2021, 2022. Constitution, Libertés et Numérique. pp. 717-747.

    Caterina Severino, « La QPC, outil efficace de protection des personnes en situation de vulnérabilité ? : Étude comparée des systèmes de recours par voie préjudicielle devant le Conseil constitutionnel, la Cour constitutionnelle italienne et le Tribunal constitutionnel espagnol », Titre VII , 2021, n° Hors série, pp. 52-78   

    Caterina Severino, « Garanties en matière de droits sociaux - garantie des droits et stabilité de la résidence »: la Cour constitutionnelle donne un signal fort aux législateurs (national et régionaux) et assure une protection effective des droits et libertés, Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2021, n°36, pp. 1060-1064     

    Caterina Severino, « La démocratie française et les défis du numérique : entre opportunités et risques », Rivista Gruppo di Pisa, 2021, n°3, pp. 33-49     

    Caterina Severino, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Tatiana Disperati [et alii], « Italie », 2021, pp. 1025-1064    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Bardin Michaël, Disperati Tatiana, Giudicelli Julien, Jacquelot Fanny, Lecis Cocco Ortu Anna-Maria, Maillafet Céline, Schmitt Sylvie, Severino Caterina, Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 36-2020, 2021. L'état d'exception, nouveau régime de droit commun des droits et libertés? Du terrorisme à l'urgence sanitaire- L'opinion publique aujourd'hui. Regards pluridisciplinaires. pp. 1025-1064.

    Caterina Severino, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Tatiana Disperati [et alii], « Italie », 2020, pp. 889-930    

    Baudrez Maryse,Di Manno Thierry,Bardin Michaël,Disperati Tatiana,Jacquelot Fanny,Giudicelli Julien,Lecis Cocco Ortu Anna-Maria,Maillafet Céline,Pardini Jean-Jacques,Righetti Camille,Schmitt Sylvie,Severino Caterina,Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 35-2019, 2020. Constitution et environnement- La justice prédictive. pp. 889-930.

    Caterina Severino, Laurence Gay, « État de droit, démocratie et droits fondamentaux face à la pandémie de Covid-19 », Confluence des droits_La revue, 2020   

    Caterina Severino, Hubert Alcaraz, « La QPC, outil efficace de protection des personnes en situation de vulnérabilité ? », Titre VII – Les Cahiers du Conseil constitutionnel, 2020, pp. 92-132     

    Caterina Severino, « La Cour constitutionnelle dépénalise partiellement l’aide au suicide, se substitue au législateur et le met (à nouveau) en garde : l’affaire Cappato, sequenza inedita et sentenza storica », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2020, n°35, pp. 924-927     

    Caterina Severino, « Uno sguardo Oltralpe. Aspetti problematici della disciplina dell'immigrazione in Francia », Federalismi.it - Rivista di diritto pubblico italiano, comparato, europeo, 2019, n°2, pp. 81-98     

    Caterina Severino, « Assignation à résidence »: étude 232, Lamy mobilité internationale, 2019   

    Caterina Severino, « Rétention administrative »: étude 226, Lamy mobilité internationale, 2019   

    Caterina Severino, « Habemus legem ! L’Italie se dote (enfin) d’une nouvelle loi électorale », La lettre d'Italie : Droit & politique italienne, 2017, n°11, pp. 25-27   

    Caterina Severino, « Migrations internationales et justice constitutionnelle »: rapport français, Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2017, n°32, pp. 307-364   

    Caterina Severino, « Réglementation française du droit d’asile »: étude 168, Lamy mobilité internationale, 2017   

    Caterina Severino, « Réglementation française de l’immigration »: Etude 106, Lamy mobilité internationale, 2017 

    Caterina Severino, « France », 2017, pp. 307-364    

    Severino Caterina. France. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 32-2016, 2017. Migrations internationales et justice constitutionnelle - Référendums et justice constitutionnelle. pp. 307-364.

    Caterina Severino, Marine Methivier, Mathias Revon, Nathalie Droin, « Jurisprudence du Conseil constitutionnel : Décision n° 2015-718 DC du 13 août 2015, Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte : Décision n°2015-500 QPC du 27 novembre 2015, Société Foot Locker France SAS et n°2015-503 QPC du 4 décembre 2015, M. Gabor R. », Revue française de droit constitutionnel, 2016, n°106, pp. 473-513   

    Caterina Severino, « L’influence de la doctrine sur la jurisprudence du Conseil constitutionnel », Revue française de droit constitutionnel, 2016, pp. 77-99     

    Caterina Severino, « La sanction par le Conseil constitutionnel d’une interprétation jurisprudentielle constante contraire à la Constitution »: note sous Conseil constitutionnel, n° 2015-500 QPC du 27 novembre 2015 (Société Foot Locker France SAS) et n° 2015-503 QPC du 4 décembre 2015 (M. Gabor R.), Revue française de droit constitutionnel, 2016, n°106, pp. 494-501     

    Caterina Severino, « La Question prioritaire de constitutionnalité. Cadre normatif et application pratique dans le procès par la voie incidente français », Diritto pubblico comparato ed europeo , 2014, n°1, pp. 477-502     

    Caterina Severino, « La régulation du contentieux devant la Cour de cassation italienne », Cahiers du Centre de droit et de politique comparés , 2014, pp. 29-40   

    Caterina Severino, « Un an de droit vivant devant le Conseil constitutionnel », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2012, n°1, pp. 43-50   

    Caterina Severino, « La censure de la loi Alfano par la Cour constitutionnelle italienne », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2010, n°1, pp. 39-44     

    Caterina Severino, « Droit constitutionnel des institutions »: La censure de la loi Alfano relative à la suspension du procès pénal pour les hautes charges de l'État, Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2010, n°25, pp. 766-768 

    Caterina Severino, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Marie-Pierre Elie, Véronique Fumaroli [et alii], « Italie », 2010, pp. 759-774    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Elie Marie-Pierre, Fumaroli Véronique, Jacquelot Fanny, Ravaz Bruno, Santolini Thierry, Severino Caterina, Schmitt Sylvie. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 25-2009, 2010. Le juge constitutionnel et la proportionnalité - Juge constitutionnel et droit pénal. pp. 759-774.

    Caterina Severino, « Traduction de T. Groppi et C. Meoli, Jurisprudence de la Cour constitutionnelle italienne, in Les grandes décisions des Cours constitutionnelles européennes, Dalloz », 2009 

    Caterina Severino, « Droit constitutionnel des institutions »: le Parlement, Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2008, n°23, pp. 841-843 

    Caterina Severino, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Jean-Jacques Pardini, Alain Boyer [et alii], « Italie », 2008, pp. 825-865    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Boyer Alain, Elie Marie-Pierre, Jacquelot Fanny, Schmitt Sylvie, Severino Caterina, Tournier Clara, Santolini Thierry. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 23-2007, 2008. Constitution et liberté d'expression - Famille et droits fondamentaux. pp. 825-865.

    Caterina Severino, Valérie Bernaud, Laurence Gay, « Droit constitutionnel », Recueil Dalloz, 2007, n°17, p. 1166    

    janvier 2006 - février 2007

    Caterina Severino, « La mise en œuvre des compétences concurrentes et le principe de loyale collaboration », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2007, n°22, pp. 810-811 

    Caterina Severino, CDPC Jean-Claude Escarras, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Jean-Jacques Pardini [et alii], « Italie », 2007, pp. 801-836    

    Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Boyer Alain, Eue M.-P., Jacquelot Fanny, Ravaz Bruno, Schmitt Sylvie, Severino Caterina, Bourilhon Grégory, Santolini Thierry, Aubert S., Pereon Patrick. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 22-2006, 2007. Autonomie régionale et locale et constitutions - La répartition des compétences normatives entre le parlement et le gouvernement. pp. 801-836.

    Caterina Severino, « Droit constitutionnel jurisprudentiel : panorama 2005 », Recueil Dalloz, 2006, n°12, pp. 826-834   

    Caterina Severino, « Droit constitutionnel des libertés »: le droit à la santé : le caractère inviolable du noyau irréductible du droit à la santé, Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2006, n°21, p. 628 

    Caterina Severino, « La mise en œuvre des compétences concurrentes et le principe de loyale collaboration », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2006, n°21, pp. 607-608 

    Caterina Severino, Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Jean-Jacques Pardini [et alii], « Italie », 2006, pp. 583-642    

    Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Ravaz Bruno, Elie Marie-Pierre, Jacquelot Fanny, Schmitt Sylvie, Severino Caterina, Giudicelli Julien, Bourilhon Grégory, Pereon Patrick, Martello C., Aubert S., Durand E., Falduto Jean-Baptiste, Morales V., Roudier Karine, Picault L., Bardin Michaël, Pennec Laurent, Santolini Thierry. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 21-2005, 2006. Constitutions nationales et Constitution européenne – Autonomies locales et Constitutions. pp. 583-642.

    Caterina Severino, « Droit constitutionnel jurisprudentiel : panorama 2004 », Recueil Dalloz, 2005, n°17, pp. 1125-1133   

    Caterina Severino, « Le statut des collectivités d’outre-mer », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2005, n°20, pp. 665-669 

    Caterina Severino, Hubert Alcaraz, Eva Bruce, Élise Carpentier, Marthe Fatin-Rouge Stefanini [et alii], « France », 2005, pp. 649-702    

    Alcaraz Hubert, Bruce Eva, Carpentier Élise, Fatin-Rouge Stefanini Marthe, Gay Laurence, Schmitter Georges, Severino Caterina. France. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 20-2004, 2005. Justice constitutionnelle, justice ordinaire, justice supranationale : à qui revient la protection des droits fondamentaux en Europe ? - La révision de la Constitution. pp. 649-702.

    Caterina Severino, « Une institution méconnue : la section de commune », Bulletin juridique des collectivités locales, 2004, pp. 228-232 

    Caterina Severino, « Les méthodes du contentieux de constitutionnalité », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2004, n°19, pp. 712-713 

    Caterina Severino, « Droit constitutionnel normatif », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2004, n°19, pp. 715-717 

    Caterina Severino, « Droits et libertés fondamentaux », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2004, n°19, pp. 744-748 

    Caterina Severino, Hubert Alcaraz, Marthe Fatin-Rouge Stefanini, Laurence Gay, Valérie Lanisson [et alii], « France », 2004, pp. 703-765    

    Alcaraz Hubert, Fatin-Rouge Stefanini Marthe, Gay Laurence, Lanisson Valérie, Severino Caterina, Schmitter Georges. France. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 19-2003, 2004. Constitution et élections – La loi. pp. 703-765.

    Caterina Severino, « La fonction consultative du Conseil d’État en matière de répartition des compétences entre l'état et la Polynésie française », Actualité juridique Droit administratif, 2003, n°18, p. 925   

    Caterina Severino, Laurence Gay, Xavier Magnon, Wanda Mastor, Valérie Bernaud, « France », 2003, pp. 611-659    

    Severino Caterina, Gay Laurence, Magnon Xavier, Mastor Wanda, Bernaud Valérie. France. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 18-2002, 2003. Lutte contre le terrorisme et protection des droits fondamentaux - La protection de la vie privée. pp. 611-659.

    Caterina Severino, « La fonction consultative du Conseil d'État en matière de répartition des compétences entre l'État et la Polynésie française », Actualité juridique Droit administratif, 2003, pp. 925-931 

    Caterina Severino, « Droit constitutionnel local », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2003, n°18, pp. 640-643 

    Caterina Severino, « La réglementation de l'instruction devant le Conseil constitutionnel », 2002, pp. 87-100    

    Severino Caterina. La réglementation de l'instruction devant le Conseil constitutionnel. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 17-2001, 2002. Immunités constitutionnelles et privilèges de juridiction - Interprétation de la Constitution par le juge constitutionnel. pp. 87-100.

    Caterina Severino, « La réglementation de l'instruction devant le Conseil constitutionnel », Annuaire internationale de justice constitutionnelle, 2001, pp. 87-100     

    Caterina Severino, Stéphane Garneri, Xavier Magnon, Wanda Mastor, Didier Ribes, « Index », 1999, pp. 955-972    

    Garneri Stéphane, Magnon Xavier, Mastor Wanda, Ribes Didier, Severino Caterina. Index. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 14-1998, 1999. Les droits et libertés des étrangers en situation irrégulière - Constitution et bioéthique. pp. 955-972.

    Caterina Severino, Sophia Papapolichroniou, « Existe-t-il une obligation constitutionnelle de créer des discriminations positives ? (France, Allemagne, Italie, Grèce) », 1998, pp. 169-172    

    Papapolichroniou Sophia, Severino Caterina. Existe-t-il une obligation constitutionnelle de créer des discriminations positives ? (France, Allemagne, Italie, Grèce) . In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 13-1997, 1998. Les discriminations positives - Le droit constitutionnel du travail. pp. 169-172.

    Caterina Severino, Papapolichroniou Sophia, « Existe-t-il une obligation constitutionnelle de créer des discriminations positives ? »: France, Allemagne, Italie, Grèce, Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 1997, n°13, pp. 169-172 

  • Caterina Severino, Xavier Magnon, Wanda Mastor, Compte rendu des discussions et débats, Aix-en-Provence : Presses Universitaires d'Aix-Marseille, Paris : Economica et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1999, pp. 367-431    

    Magnon Xavier, Mastor Wanda, Severino Caterina. Compte rendu des discussions et débats. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 14-1998, 1999. Les droits et libertés des étrangers en situation irrégulière - Constitution et bioéthique. pp. 367-431.

  • Caterina Severino, Hubert Alcaraz, La QPC, outil efficace de protection des personnes en situation de vulnérabilité?: Étude comparée des systèmes de recours par voie préjudicielle devant le Conseil constitutionnel français, la Cour constitutionnelle italienne et le Tribunal constitutionnel espagnol, 2020, 174 p.   

    Caterina Severino, Hubert Alcaraz, La QPC, outil efficace de protection des personnes en situation de vulnérabilité?, 2020 

    Caterina Severino, La régulation du contentieux devant la Cour de cassation italienne, 2014, pp. 94-108 

  • Caterina Severino, Romain Le Boeuf, Le retour de la guerre, UMR 7318 Droits International, Compar{\'e} et Europ{\'e}en (DICE) [Aix-Marseille Universit{\'e} (AMU)], 2023 

    Caterina Severino, La question citoyenne protège-t-elle efficacement les plus vulnérables ?, 2020 

    Caterina Severino, Laurence Gay, État de droit, démocratie et droits fondamentaux face à la pandémie de Covid-19, UMR 7318 Droits International, Compar{\'e} et Europ{\'e}en (DICE) [Aix-Marseille Universit{\'e} (AMU)], 2020 

    Caterina Severino, Dalle presidenziali alle legislative, quali scenari in prospettiva per la Francia?, 2022 

    Caterina Severino, L’irruzione del conflitto ucraino nella campagna elettorale francese, 2022 

  • Caterina Severino, « La question de la détermination de l’âge des mineurs étrangers dans la jurisprudence de la Cour EDH et dans les préconisations du Conseil de l’Europe », La détermination de l'âge du jeune migrant non accompagné, Saint-Etienne, le 23 janvier 2023 

    Caterina Severino, « Particulière vulnérabilité économique », Particulière vulnérabilité économique, Paris, le 30 juin 2022   

    Caterina Severino, « Les enjeux constitutionnels des nouvelles formes de participation citoyenne », Les enjeux constitutionnels des nouvelles formes de participation citoyenne, AIX-EN-PROVENCE, le 05 décembre 2022 

    Caterina Severino, « La personne transfrontalière », La personne transfrontalière, AIX-EN-PROVENCE, le 28 novembre 2022 

    Caterina Severino, Francis Delperee, Olivier Lecucq, « Constitution, histoire et mémoire. Rapporteur général », Constitution, histoire et mémoire, Aix-en-Provence, le 09 septembre 2022 

    Caterina Severino, « Séminaire d’étape dans le cadre du projet scientifique « ANTIDOTe » », Affirmation, Négation, Transmission des Identités locales dans l’Organisation Territoriale. Perspectives de droit comparé France, Espagne, Italie, Pau, le 11 juillet 2022 

    Caterina Severino, « Les Assemblées citoyennes, nouvelle utopie démocratique ? Présidence 2ème session du colloque », Les assemblées citoyennes : Nouvelle utopie démocratique ?, Aix-en-Provence, le 04 décembre 2020 

    Caterina Severino, « La Cour européenne des droits de l’homme et la protection des mineurs non accompagnés », La détermination de l'âge du jeune migrant non accompagné, Saint-Etienne, le 09 décembre 2021 

    Caterina Severino, « L’apport du dialogue des doctrines au contentieux constitutionnel », Colloque international « Rome 2020 » Le dialogue des doctrines constitutionnelles. Vers l’unité transfrontalière du droit constitutionnel ? = Il dialogo tra le dottrine costituzionalistiche. Verso un’unità transfrontaliera del diritto costituzionale?, Rome, le 28 octobre 2021   

    Caterina Severino, « Constitution, libertés et numérique. Rapporteur général », Constitution, histoire et mémoire, Aix-en-Provence, le 10 septembre 2021 

    Caterina Severino, « La responsabilité. Allocution d’ouverture », Les doctoriales, Toulon, le 14 octobre 2021   

    Caterina Severino, « Séminaire d’étape dans le cadre du projet scientifique « ANTIDOTe » : Affirmation, Négation, Transmission des Identités locales dans l’Organisation Territoriale. Perspectives de droit comparé France, Espagne, Italie. Participation », Affirmation, Négation, Transmission des Identités locales dans l’Organisation Territoriale. Perspectives de droit comparé France, Espagne, Italie, Bordeaux, le 08 décembre 2020 

    Caterina Severino, Olivier Lecucq, « L’état d’exception, nouveau régime de droit commun des droits et libertés. Rapporteur général », Constitution, histoire et mémoire, Aix-en-Provence, le 11 septembre 2020 

    Caterina Severino, Laurence Gay, « Démocratie, État de droit et droits fondamentaux face à la pandémie de Covid-19 », Démocratie, État de droit et droits fondamentaux face à la pandémie de Covid-19. Perspectives croisées, Aix-en- Provence, le 30 avril 2020 

    Caterina Severino, « Séminaire d’échange organisé par le Conseil constitutionnel dans le cadre de "QPC 2020 " », Séminaire d'échanges "QPC 2020", Paris, le 05 mars 2020   

    Caterina Severino, « Synthèse des travaux », La QPC, outil efficace de protection des personnes en situation de vulnérabilité ? Colloque QPC 2020, Toulon, le 08 novembre 2019   

    Caterina Severino, « Sistema di accoglienza e protezione dei diritti fondamentali dei richiedenti asilo in Francia », Cittadinanza, immigrazione e diritti: I sistemi di welfare alla prova delle nuove dinamiche migratorie. Una prospettiva multilivello, Udine Italy (IT), le 17 mai 2019   

    Caterina Severino, « Propos conclusifs », Justice(s) et Constitutions. Journée d’études décentralisée de l’AFDC, Aix-en-Provence, le 23 novembre 2018   

    Caterina Severino, « L’objection de conscience ou l’inapplication autorisée de la loi », L’inapplication du droit, Xe Journée d’études de l’UMR DICE, Aix-en-Provence, le 13 octobre 2017   

    Caterina Severino, « La rétention administrative des étrangers », Enjeux et pratiques judiciaires de la rétention des étrangers, Perpigan, le 13 décembre 2019 

    Caterina Severino, « Libre concurrence et libertés constitutionnelles dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel français », La tutela della concorrenza tra costituzioni nazionali e principi europei, Capri, le 20 septembre 2019 

    Caterina Severino, « La protezione dei diritti fondamentali dei richiedenti asilo nell’ordinamento francese », Il sistema di accoglienza e la protezione dei diritti fondamentali dei richiedenti asilo, Turin, le 03 mai 2019 

    Caterina Severino, « Avancées et reculs en matière de protection des droits et libertés des étrangers en France », Droits des étrangers : une justice effective ?, Toulon, le 22 mars 2019 

    Caterina Severino, « Du « droit constitutionnel au juge » vers un « droit au juge constitutionnel » ? Perspectives de droit comparé », Justice(s) et Constitution, Paris, le 22 février 2019 

    Caterina Severino, « Un regard au-delà des Alpes », Italia, Europa : emergenza e solidarietà nella crisi migratoria, Milan Italy (IT), le 10 décembre 2017   

    Caterina Severino, « La protezione dell’ambiente nel sistema giuridico-amministrativo francese », Giurisdizione, attività di impresa e protezione delle risorse ambientali alla luce del principio dello sviluppo sostenibile. Una prospettiva comparata, Brescia, le 29 octobre 2018 

    Caterina Severino, « Le procès par la voie incidente en Italie », Colloque QSQ 8 La QPC, vers un réagencement de l'architecture juridictionnelle ?, Aix-en-Provence, le 06 avril 2018 

    Caterina Severino, « problématiques et questionnements », Réalités et limites de l’accompagnement des étrangers dans le Var. Quelles perspectives proposons-nous ?, Toulon, le 23 février 2018 

    Caterina Severino, « Droits, citoyenneté, solidarité », Citoyenneté, immigration et droits : les systèmes de protection sociale à l’épreuve des nouvelles dynamiques migratoires, Udine Italy (IT), le 27 octobre 2017   

    Caterina Severino, « Propos introductifs », Réalités et limites de l’accompagnement des étrangers dans le Var. Quelles perspectives proposons-nous ?, Toulon, le 17 mai 2017   

    Caterina Severino, « Les comités de réflexion pour la révision de la Constitution », Les comités de réflexion sur les institutions sous la Ve République , Aix-en-Provence, le 12 mai 2017   

    Caterina Severino, « Luci ed ombre dell’influenza della dottrina sul Consiglio costituzionale », Journées italo-franco-belges de droit comparé sur "Les rapports entre la juridiction constitutionnelle et la doctrine", Pise, le 06 mars 2015 

    Caterina Severino, « La démocratie participative en France : ambitions, régime juridique et expériences concrètes », La riforma delle autonomie territoriali tra ingegneria istituzionale e democrazia deliberativa, Allessandria Italy (IT), le 05 mai 2014 

    Caterina Severino, « Le droit vivant devant le Conseil cosntitutionnel », Séminaire d'étape "La QPC approche de droit comparé", Aix-en-Provence, le 12 février 2012 

    Caterina Severino, « Les zones d’attente », Les zones d’attente, vingt ans d’évolution : le « sous-droit » des étrangers ? Colloque anniversaire 20 ans d'ANAFE, Paris, le 29 octobre 2010   

    Caterina Severino, « La liberté de mariage et le regroupement familial », Projet TEMPUS DRIVE, Rome Italy (IT), le 27 mai 2010 

    Caterina Severino, « L’influence de la jurisprudence des Cours européennes sur celle des juges nationaux pour la protection des droits fondamentaux en France », La Corte costituzionale e le Corti d'Europa, Copanello Italy (IT), le 31 mai 2002   

    Caterina Severino, « La doctrine italienne du droit vivant », Ve Congrès français de droit constitutionnel, Toulouse, le 06 juin 2002   

    Caterina Severino, Valérie Bernaud, Laurence Gay, Nathalie Jacquinot, Xavier Magnon [et alii], « Index », le 01 janvier 1998    

    Bernaud Valérie, Gay Laurence, Jacquinot Nathalie, Magnon Xavier, Mastor Wanda, Severino Caterina. Index. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 13-1997, 1998. Les discriminations positives - Le droit constitutionnel du travail. pp. 859-873.

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Issiaka Yaro, L'extension des droits politiques du citoyen, thèse soutenue en 2022, membres du jury : Paolo Passaglia (Rapp.), Julien Giudicelli (Rapp.), Michaël Bardin    

    La crise de la démocratie politique représentative est un serpent de mer. Ce qui permet de poser la question de l'extension des droits politiques du citoyen en vue d'endiguer ce phénomène. Dans cette optique, ne faudrait-il pas injecter, dans les démocraties politiques représentatives, d'autres droits politiques en plus des outils, des mécanismes classiques de participation du citoyen ? Pour ce faire, il convient d’identifier les droits politiques classiques permettant le fonctionnement d’une démocratie et les droits politiques nouveaux. Les droits politiques classiques concernent le fonctionnement d’une démocratie représentative et/ou sont rattachés au fonctionnement d’une démocratie semi-directe. Quant aux droits politiques nouveaux, ils peuvent constituer un dépassement de la démocratie classique ou en être un complément et apportent un vent de fraîcheur aux mécanismes classiques de participation politique. De ce fait, cette étude aura un grand intérêt dans la mesure où elle nous permettra d’établir le catalogue des droits politiques en vue de la revivification des systèmes politiques démocratiques.

    Bachirou Amadou Adamou, Le constitutionnalisme à l’épreuve de l’intégration dans l’espace CEDEAO : contribution à l'étude de la protection des droits fondamentaux depuis l'« ouverture démocratique » en Afrique, thèse soutenue en 2018 à Toulon sous la direction de Mamadou Dagra, membres du jury : Marie-France Verdier (Rapp.), Alioune Badara Fall et Sérigne Diop  

    L’étude du constitutionnalisme dans l’ordre juridique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sous le prisme de la protection des droits fondamentaux, paraît particulièrement intéressante tant l’organisation Ouest-africaine a connu une profonde mutation. Au départ économique, la CEDEAO a transcendé sa dimension initiale pour atteindre la supranationalité, seul moyen à l’efficacité avérée qui lui permettra à la fois de se saisir de son ambition communautaire et de ne pas manquer le rendez-vous de la mondialisation. En témoigne la constitutionnalisation sans cesse grandissante de l’ordre juridique communautaire par une méthode prétorienne de protection des droits fondamentaux qui a permis à la Cour de justice de la CEDEAO d’asseoir son autonomie. Pour autant, le constitutionnalisme ne semble pas pénétrer définitivement l’ordre juridique Ouest-africain qui n’est qu’à son stade embryonnaire. Mais, devant les exigences d’un renouveau démocratique africain, il a fallu se tourner résolument vers la création d’un environnement juridique et politique propice à la réalisation du projet d’intégration africaine. Pour mieux définir la conviction communautaire et consacrer définitivement le renouveau du régionalisme, les États membres ont dû abandonner leur ambition théorique irraisonnée, calqué sur le développementalisme, pour garantir au processus d’intégration, les éléments indispensables à la construction de son « identité », notamment son « identité constitutionnelle ». En ce sens, l’évolution normative de la CEDEAO, d’abord initiée par le traité révisé, ensuite par le Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance et enfin le Protocole d’Accra relatif à la Cour de justice, a permis de déterminer le cadre constitutionnel de la Communauté. Ce sont ces évolutions fondatrices de l’ordre juridique communautaire qui ont permis à la fois la juridicisation des droits fondamentaux et l’affirmation d’un constitutionnalisme Ouest-africain. Ces principes de convergence constitutionnelle permettent ainsi de répondre au défi politique et sécuritaire, clef de voûte de la construction d’un espace public communautaire : l’espace CEDEAO.

    Giuliano Serges, La dimension constitutionnelle de l'urgence en France et en Italie, thèse soutenue en 2018 à Toulon sous la direction de Paolo Passaglia, membres du jury : Manuel Gros, Enrico Grosso, Elena Malfatti, Jean-Jacques Pardini, Federica Rassu et Francesco Rimoli  

    La recherche proposée concerne « la dimension constitutionnelle de l’urgence en France et en Italie». Elle sera divisée en deux parties. La première concernera l’autonomie sémantique et la dimension théorico-juridique de la notion d’urgence. L’appréhension de la notion d’urgence, en effet, soulève la question de sa définition juridique, permettant de la distinguer d’autres notions juridiques proches, comme celles de la nécessité, de la rapidité ou du péril en la demeure. Définir l’urgence d’une façon rigoureuse est-elle une entreprise vouée à l’échec ? La deuxième concernera l’urgence dans les systèmes constitutionnels français et italien. On examinera les 47, al. 4, et 61, al. 3, de la Constitution française et les articles 13, 21, 72, 73 et 77 de celle italienne. Il nous a apparu intéressant, en outre, d’analyser la loi sur l’état d’urgence dans les deux ordres juridiques, pour se demander, finalement, s’il est possible d’envisager une "urgence démocratique".

    Osama Kalifa, La protection des enfants pendant les conflits armés : Étude comparative entre le droit international et le droit Libyen, thèse soutenue en 2018 à Toulon, membres du jury : Alioune Badara Fall (Rapp.), Maryse Baudrez, Céline Lageot et Marie-France Verdier  

    Les enfants constituent un groupe vulnérable de la société et à ce titre ils nécessitent une protection spécifique, en particulier en temps de conflits armés où leurs droits peuvent être violés, qu'ils appartiennent à la population civile ou qu’ils soient impliqués militairement dans des conflits. Cette protection relève d’une problématique récente et qui demeure plus que jamais actuelle. Elle pose la question de savoir quel est le but de la spécificité annoncée dans la mesure où existe déjà une protection générale des civils. Faut-il entendre alors que cette dernière est insuffisante à protéger les enfants dans les situations de guerre ? Également, la protection tant générale que spécifique appliquée aux enfants, varie-t-elle selon que le conflit armé est de type international ou non-international ? L’ensemble de ces questions fera l’objet de la première partie de la thèse, intitulée : « La protection des enfants civils en temps de conflits armés ». La seconde partie de la thèse portant sur « La protection des enfants soldats en temps de conflits armés » se penche sur les conséquences juridiques de la participation des enfants à des hostilités. Et, dans ce cadre, savoir si ces enfants capturés par l’ennemi obtiendront le statut de prisonnier de guerre et s’ils seront poursuivis pénalement en cas de commission de crimes de guerre. L’autre question soulevée dans cette partie est celle de la responsabilité de l’État, du groupe, de l’individu, qui recrute des enfants aux fins de les utiliser dans des conflits armés, en dépit de leur engagement à ne pas le faire. Le cas de la Libye apparaît ici le plus indiqué ; en effet, le pays a traité de ces questions dans sa législation qui présente cependant des failles que nous mettons en exergue, d’autant que dans cet État a éclaté en février 2011 une guerre où sont recrutés et utilisés des enfants.

  • Téphy-Lewis Edzodzomo Nkoumou, L’office du juge constitutionnel en Afrique subsaharienne : étude comparative à partir des exemples béninois, gabonais et malgache, thèse soutenue en 2021 à Université de Lorraine sous la direction de Jérôme Germain, membres du jury : Guillaume Tusseau (Rapp.), Alexis Essono Ovono (Rapp.), Isabelle Boucobza et Xavier Philippe  

    Cette thèse vise à réfléchir sur la nature des pouvoirs et devoirs dévolus aux juges constitutionnels d'Afrique subsaharienne à partir des exemples béninois, gabonais et malgache. Elle repose sur une affirmation difficilement contestable : ces juges exercent des pouvoirs et devoirs à la fois juridictionnels et politiques. Ce faisant, leur office peut sembler banal, normal, standard en ce sens que son caractère hybride est la chose la mieux partagée par l'ensemble des juridictions constitutionnelles. Pourtant, il n'en est rien car, si l'office de ces juges se standardise, force est de reconnaître qu'il se singularise aussi. Sur le plan juridictionnel, cette singularisation dans la standardisation est attestée par le fait que les Hautes juridictions suivent une procédure identique à celle du juge ordinaire et se muent d'ailleurs en juges administratif, lorsqu'ils contrôlent la constitutionnalité et la légalité des actes de l'administration, et en juge pénal, lorsqu'ils protègent les droits humains. Il en résulte qu'ils créent « de fait » un nouvel ordre juridictionnel. Sur le plan politique, la singularisation dans la standardisation est avérée par le fait que les Hautes Instances utilisent leur pouvoir jurisprudentiel afin de s'approprier non seulement l'exercice de la fonction législative, mais aussi celui de la fonction constituante. Cet office politique peut être différemment interprété. D'une part, il serait inhérent au statut et aux missions dévolus au juge constitutionnel d'Afrique subsaharienne. D'autre part, il serait redoutable parce qu'il modifie non seulement la place du juge au sein des institutions constitutionnelles, mais aussi l'acception des grands principes constitutionnels comme la séparation des pouvoirs et la souveraineté nationale. En somme, les juges constitutionnels africains exercent un office hybride qui, juridico-politique sur la forme, est singulier et standardisé au fond.

    Sarah Carlucci, La trasferibilità delle autorizzazioni e concessioni amministrative, thèse soutenue en 2021 à Toulon sous la direction de Jean-Jacques Pardini et Carlo Emanuele Gallo, membres du jury : Fanny Jacquelot (Rapp.), Gabriella Crepaldi et Francesco Volpe    

    La thèse vise à explorer les questions relatives au transfert, entre sujet privés, des autorisations et des concessions administratives, avec une attention particulière pour les activités liées aux services de santé, où il est particulièrement difficile de trouver un équilibre entre opposes intérêts, publics et privés.La modification subjective dans la relation juridique entre l’Administration Publique et le titulaire de l’acte administratif, qui est remplacé par un nouveau bénéficiaire, doit être lu comme un acte juridique ontologiquement lié au transfert contextuel, inter vivos ou mortis causa, de la situation juridique subjective qui justifie l’intérêt légitime à être titulaire de l’acte administratif favorable. En effet, le transfert d’une activité entrepreneuriale perd son sens juridique, économique et social si l’acheteur ou le successeur universel ne peut pas bénéficier de l’autorisation ou de la concession nécessaire pour exercer effectivement l’activité en question. Mais, si le sujet privé est clairement en faveur d’une libre transférabilité de l’acte administratif, on doit également prendre en considération les intérêts publics protégés par l’acte administratif, intérêts présents non seulement au moment de la délivrance de l’acte mais aussi au moment de transfert de l’activité autorisée ou concédée.Actuellement la jurisprudence administrative continue de considérer les actes administratifs unilatéraux comme strictement personnels, déclarant qu’il n’est pas possible de transférer des autorisations ou des concessions à un nouveau bénéficiaire parce qu’elles sont accordées intuitu personae, c’est-à-dire en considération de la personne du bénéficiaire. Toutefois, s’il est clair qu' on ne peut pas parler de transférabilité pur ces autorisations et concessions qui dépendent de qualités strictement individuelles, il ne semble pas y avoir d’obstacle valable au transfert d’une autorisation ou concession accordées exclusivement ou principalement en raison de l’activité objective à laquelle elles se réfèrent. La transférabilité d’un acte administratif unilatéral dans lequel le potentiel économique et la présence de prérequis techniques sont plus importantes que des qualités strictement personnelles pourrait alors être reconnu, sans menacer l’intérêt public, qui reste protégé par le fait que la cession de l’acte administratif c’est ne pas une simple commercialisation entre sujet privées, mais c’est un acte juridique qui ne peut exercer ses effets qu’après la délivrance d’une autorisation spécifique par l’administration publique compétente. Cette intervention administrative est lue par la jurisprudence comme la délivrance d’une nouvelle autorisation mais on pense qu’elle devrait être interprétée et réglementée comme un contrôle préventif du respect des seuls éléments réellement subjectifs requis par la loi, parce que s’il y a une cession contextuelle de l’entreprise, en tant qu’ensemble organisé de biens et de ressources humaines, la conformité de l’activité au regard des critères qualitatifs et quantitatifs prédéterminés par l’administration publique a déjà été appréciés au moment de l’émission de l’acte administratif et peut, tout au plus, être l’objet de contrôles périodiques ordinaire effectués par les administrations compétentes, visant à vérifier le respect effectif des conditions fixées dans l’acte administratif transféré.Les transferts des autorisations et des concessions sont des opérations comportant un risque juridique d’une importance particulière, qu’il convient de connaître et d’analyser pour mieux le gérer. Le but de la recherche est d’examiner s'il existe des critères généraux et communs qui peuvent être utilisés pour résoudre les problèmes théoriques et pratiques liés au transfert des actes administratifs tant pour les activités

    Mohamed El Azzouzi, L’Effectivité de l’État de droit dans la Constitution marocaine de 2011., thèse soutenue en 2021 à Toulon sous la direction de Maryse Baudrez, membres du jury : Saïda Latmani Louhmadi (Rapp.), Marie-France Verdier (Rapp.), Thierry Santolini et Anouar El Boghari    

    Le Maroc s’inscrit dans une perspective résolument moderne. Ce constat nous renvoie vers la pertinence de cette thématique dans un pays à forte identité constitutionnelle, porté par une extension remarquable des fondements de ses droits et libertés.La nouvelle Constitution de 2011 est un acte fondateur qui cristallise les aspirations légitimes des citoyens. Elle constitue à travers ses dispositions, la revalorisation de droits de l’homme, de justice et de liberté. Ainsi, la justice constitutionnelle, nouveau concept crée par l’actuelle Constitution, représente un élément incontournable à l’enracinement de la démocratie. Ce projet vise à établir une renaissance institutionnelle, ce qui confirme le choix irréversible de l’État démocratique dans lequel s’affirme le Maroc.Cette thèse porte sur l’évolution de l’État de droit au Maroc depuis l’adoption de sa nouvelle Constitution. Ce thème apparait d’emblée paradoxal en raison de l’existence de nuances entre théories et pratiques. Nous avons tenté, à travers nos recherches, de comprendre cette évolution dans sa réponse aux exigences de protection des droits et libertés fondamentaux. En Outre, nous avons pu remarquer l’apparition consécutive d’autres mécanismes après l’entrée en vigueur de la présente Constitution, tels que la question préjudicielle de constitutionnalité. Et, il est certain qu’aujourd’hui le Maroc a décidé de prendre une franche orientation vers une approche constitutionnelle de la justice, où la nouvelle Cour est désormais la garante de la suprématie de la Constitution par le biais du contrôle a posteriori. Ces éléments ont ainsi amené le Maroc à adopter sa nouvelle Constitution de 2011, ce qui constitue un tournant pour le pays enclin à une transformation de la notion de l’État dans son concept traditionnel, vers un État moderne, où l’État est soumis au droit. C’est avec cette orientation que le Maroc a souhaité faire du droit une norme de référence suprême.Le Maroc ne cesse donc de mener une politique de changements constitutionnels, par de nombreux mécanismes portant un souffle de démocratie moderne.

    Marta Giacomini, I sistemi di accesso alla giustizia coztituzionale italiana e francese, thèse soutenue en 2018 à Paris 1 sous la direction de Bertrand Mathieu et Elisabetta Crivelli, membres du jury : Pasquale Pasquino (Rapp.), Elisabetta Lamarque (Rapp.)  

    La présente recherche porte sur l'analyse des voies de recours disponibles au niveau constitutionnel italien et français, en accordant une attention particulière à la voie incidente, élément commun aux deux pays ayant cependant des particularités constitutionnelles spécifiques dans chacun des ordre juridiques. Si, en droit italien, le contrôle incident constitue une voie de recours classique permettant une action au fond, il représente une nouveauté en droit français. Introduit en 2008, il se décline selon des règles procédurales diverses de celles présentes dans l'ordre constitutionnel italien. Pourquoi donc chercher à associer deux formes d'accès à la justice constitutionnelle? Si nous ouvrons le sujet, notons tout d'abord que ladite voie de recours représente un élément essentiel, primaire, du contrôle de constitutionnalité, à propos duquel la science juridique s'est beaucoup interrogée. En outre, un certain nombre d'arrêts récents en lien avec les voies de recours à la justice constitutionnelle, tant italienne que française, illustrent les nouvelles réflexions se faisant jour quant au potentiel et à la critique de la procédure par voie d'exception, soulignant à la fois les similarité des voies de recours des deux systèmes. Enfin, il est intéressant de s'interroger sur la possibilité de transmettre un modèle ou une règle même d'offrir des solutions efficaces, remédiant ainsi aux problèmes déjà rencontrés par l'un ou l'autre des systèmes juridiques.

  • Valentina Carlino, La protection juridictionnelle au sein de la procédure pour l'octroi du droit d'asile : une analyse comparée sur l'effectivité en Italie et en France, thèse soutenue en 2021 à Paris 1 sous la direction de Xavier Philippe et Tania Groppi, membres du jury : Laura Montanari (Rapp.)  

    Après avoir constaté que le droit international, européen et - en Italie et en France – constitutionnel prennent en considération la vulnérabilité qui caractérise les demandeurs d’asile, en prévoyant au niveau substantiel des disciplines pour leurs accorder une quelque forme de protection politique humanitaire au cas où ils tombent dans les conditions normativement prévues à ceux fins, la thèse vise à vérifier si cette faiblesse est tenue en compte par les disciplines processuelles aussi. En effet, la garantie des droits fondamentaux de l’étranger ne relève pas seulement du niveau normatif ; le premier lieu de tutelle des non-citoyens est celui des tribunaux. Le droit d’asile peut se dire plein seulement quand l’étranger ait la possibilité effective de défendre sa position personnelle. La question est très urgente, notamment quand l’on considère la tendance à approuver des législations nationales de plus en plus restrictives. La positivisation du droit d’asile, préalable indispensable pour sa concrétisation, n’est pas de nature à annuler la distance entre son énonciation et sa réalisation ; elle la reproduit plutôt sur un niveau différent, celui de l’effectivité. Le problème qui s’impose à nous est alors celui de vérifier l’effectivité de la tutelle pour les demandeurs d’asile, avec référence à la phase juridictionnelle de la procédure pour l’octroi du droit. Plus spécifiquement, il s’agit d’étudier la possibilité concrète pour ces individus d’engager l’instance juridictionnelle pour qu’une forme de protection lui soit reconnu (au cas échéant) après la décision défavorable de l’autorité administrative sur la même demande.

    Yuanxiang Tang, La protection constitutionnelle du droit de propriété en Chine : étude réalisée à la lumière du droit français, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Marthe Fatin-Rouge Stéfanini, membres du jury : Aurélie Duffy-Meunier (Rapp.), Banggui Jin  

    En Chine, avec l’établissement progressif du système d’économie de marché socialiste, les formes et la quantité de propriété privée des citoyens ont connu une évolution constante. L’amendement constitutionnel de 2004 a officiellement consacré la protection du droit de propriété privée dans la constitution. Un système juridique initial de protection du droit de propriété privée, qui a objectivement favorisé l’essor de l’économie chinoise, a été établi. Cependant, nous devons être conscients que la situation actuelle de la protection du droit de propriété privée n’est pas optimiste en Chine. Le point essentiel du problème réside non seulement dans les divers défauts de système juridique de la propriété privée, mais également dans le fait que les normes constitutionnelles sur la garantie du droit de propriété des citoyens n’ont pas été efficacement mises en œuvre. Le 19ème Congrès national du Parti communiste chinois de 2017 a proclamé officiellement l’objectif de faire progresser le système de contrôle de constitutionnalité, et ensuite, l’amendement constitutionnel de 2018 a établi une nouvelle commission spéciale destinée à effectuer un examen constitutionnel. Ces deux événements signifient-ils que la Chine s’est bien préparée pour la construction d’un État de droit, qui a pour effet d’améliorer le système actuel de protection constitutionnelle du droit de propriété des citoyens ? Partant de cette question, la présente thèse choisit donc une perspective de mise en œuvre de la constitution et utilise l’expérience du droit français comme référence, afin d’étudier le système de la protection du droit de propriété privée en Chine

    Hazem Sandafi, La relation entre l'assurance sociale et la structure économique dans les pays en voie de développement (exemple de la Syrie et de l'Egypte), thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Éric Oliva, membres du jury : Pierre Esplugas-Labatut (Rapp.), André Roux  

    Dans les sociétés en voie de développement comme la Syrie et l'Egypte, les assurances sociales constituent un pilier important dans les mesures où elles jouent un rôle important dans le financement de la croissance économique

    Yafei Liu, La protection des travailleurs en Chine, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille sous la direction de André Roux, membres du jury : Valérie Bernaud (Rapp.), Banggui Jin  

    L'économie chinoise a connu une croissance économique importante depuis 30 ans, mais celle-ci n'a pas bénéficié aux travailleurs chinois, qui supportent toujours des conditions de travail très éprouvantes, avec un niveau de protection très insuffisant. Pourquoi les travailleurs chinois ne profitent-ils pas de ce développement économique ? Les causes sont multiples : outre le facteur démographique, la recherche prioritaire des intérêts économiques constitue la raison principale. Pourquoi faut-il améliorer la protection des travailleurs en Chine ? Et par quels moyens cette amélioration peut-elle se produire ? La thèse montre, d'une part, l'évolution et les mouvements de la classe ouvrière dans l'histoire chinoise, en comparant sa situation avant et après 1949, et les raisons, historiques et politiques, qui ont conduit le gouvernement chinois à négliger la protection des travailleurs, bien que ces derniers aient bénéficié d'une place privilégiée dans le système communiste. D'autre part, sont envisagés les moyens, politiques et législatifs, pour initier l'amélioration de cette protection. Pour cela, une réforme politique serait la solution radicale, impliquant une démocratisation à long terme et mettant l'accent sur la protection des droits de l'homme, et sur les droits des travailleurs en particulier Ce qui suppose notamment que soit garantie l'indépendance des syndicats. La protection des travailleurs est donc indissociable de la construction de l'Etat de Droit.

    Amornrat Kulsudjarit, La responsabilité individuelle des membres du gouvernement : étude comparative des procédures constitutionnelles thaïlandaises et françaises, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de André Roux, membres du jury : Olivier Le Bot (Rapp.), Richard Ghevontian  

    Le déclin de la responsabilité collective du gouvernement devant Parlement, est la situation à laquelle plusieurs pays pratiquant un régime parlementaire ont été contraints de faire face comme les expériences passées de la France, ainsi que de la Thaïlande, le prouvent. En effet, le contrôle parlementaire sur le gouvernement est bloqué par le fait majoritaire, si bien que le gouvernement peut difficilement perdre la confiance de l’Assemblée nationale. Cela ne fait qu’encourager la recherche de nouveaux moyens de contrôle et d’améliorer les instruments de contrôle de la responsabilité individuelle des membres du gouvernement sous diverses formes. Par exemple : le contrôle de la responsabilité individuelle des ministres par l’exécutif lui-même ; le déplacement de cette responsabilité devant le juge ; la revalorisation de la responsabilité politique individuelle des ministres devant le Parlement, ou bien encore une moralisation accrue de la vie politique et une amélioration de sa transparence. Les principaux instruments du contrôle de responsabilité individuelle des ministres en matière politique et pénale en Thaïlande et en France sont étudiés de manière comparative. L’étude comparée peut être utile afin d’adapter ces mécanismes aux conditions sociales et politiques de chaque pays.

  • Catherine Ho Van Truc, L'influence du droit européen des dispositifs médicaux sur le droit français : la démocratie sanitaire en question ?, thèse soutenue en 2020 à Toulon sous la direction de Sophie Perez, membres du jury : Joël Rideau (Rapp.), Philippe Saunier (Rapp.), Christian Vallar  

    Le droit des dispositifs médicaux est un droit qui depuis les années quatre-vingt-dix est encadré par le droit de l’Union européenne. En particulier, la directive générale adoptée en 1993 sur les dispositifs médicaux, maintes fois modifiée par la suite, constitue encore à l’heure actuelle le fondement de cette législation. Ce texte était censé harmoniser les législations nationales relatives aux dispositifs médicaux et garantir des normes de sécurité élevées afin d'inspirer une confiance au grand public. Il permet l'utilisation de ces produits dans tous les pays de l'Union européenne en posant un certain nombre de conditions (et d’évaluations), qui relèvent aussi d’un impératif d’ouverture au marché européen, d’autant que les dispositifs médicaux, contrairement aux médicaments, ne font pas l’objet d’une autorisation de mise sur ce marché. Elle a aussi pour particularité, comme toute directive européenne d’être appliquée et mise en œuvre dans les États membres au terme d’un processus législatif particulier qui est celui de l’Union européenne, faisant intervenir de multiples acteurs, à des degrés divers ˸ États membres, Institutions et professionnel de santé et industriel. L’ensemble de ce processus et ses incidences dans les États, en particulier en France, n’ont cependant pas suffit pour éviter certaines dérives, et interroge au regard du respect de la démocratie sanitaire.

    Philippe De Rocca-Serra, L'autonomie financière locale : approche constitutionnelle et perspectives d'évolution, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille sous la direction de Gilbert Orsoni, membres du jury : Jean-Yves Coppolani (Rapp.), Aurélien Baudu (Rapp.), Éric Oliva et Jean-Philippe Agresti    

    Notre étude porte sur l’évolution de l’acception du principe d’autonomie financière locale, associée à une approche pluraliste explorant sa définition périphérique mais également supranationale, au regard d’une jurisprudence constitutionnelle la traitant a minima dans le cadre du respect du principe d’égalité. Les règles constitutionnelles, en tant que garde-fous, s’effacent face à une politique de maîtrise des déficits publics et de la dette largement imbriquée à celle des traités européens privilégiant une approche en entonnoir imposant des mesures coercitives au pouvoir central et se prolongeant, au travers de ses ramifications, aux collectivités territoriales en tant que variables d’ajustement budgétaire au service des finances publiques. Dans un tel contexte marqué par une recentralisation financière se détournant des préceptes originels de l’idée décentralisatrice, les perspectives de réforme constitutionnelle et de refonte de la fiscalité locale sauront-elles s’orienter vers une autonomie plus poussée voire un semi-fédéralisme de fait dépassant les conceptions présentes ou se réduiront-elles à la rédaction de dispositions à tout le moins sibyllines opérant une évolution nécessairement asymptotique eu égard au respect de règles supranationales de restriction budgétaire ?

    Gaël Besson, La prudence du juge : l'exemple japonais, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Jean-Yves Chérot, membres du jury : Alexandre Viala (Rapp.), Julien Boudon (Rapp.), Thierry Serge Renoux et Hajime Yamamoto  

    Qu'est-ce que la prudence du juge ? La question n'est pas nouvelle, mais les auteurs s'intéressent plus souvent aux raisons de la prudence (le pourquoi) qu'à la manière de cette prudence (le comment). Dans cette recherche, nous optons pour la seconde approche : la prudence est un ensemble de techniques utilisées par le juge. Quelles sont ces techniques, ces doctrines de prudence ? Certaines comme la société divisée ou la question politique, mettent à mal l’idée même de pouvoir judiciaire. D’autres comme le litige juridique ou la disposabilité, empêchent l’accès au tribunal. Et dans le procès de la norme si particulier qu’est le contrôle de constitutionnalité, certaines permettent au juge d’éviter la question qui lui est posée, d’éviter de regarder le texte de loi que l’on lui demande de sanctionner, et surtout d’éviter de regarder la constitution. Nous présenterons ces doctrines et leurs origines diverses. Elles sont américaines, allemandes, françaises et pour les plus créatives d’entre elles, japonaises. Si le juge japonais est considéré comme l’un des plus prudent du monde pour n’avoir en soixante ans procédé qu'à une dizaine de déclaration d'inconstitutionnalité conduisant à l’annulation de la norme, si 90% des contentieux administratifs se soldent par une victoire de l’état, la raison et la manière se trouvent dans ces doctrines

    Aurélie Dort, Fiscalité et sécurité sociale : étude de la fiscalisation des ressources de la sécurité sociale, thèse soutenue en 2016 à AixMarseille sous la direction de Éric Oliva, membres du jury : Vincent Dussart (Rapp.), Étienne Douat (Rapp.), Jean-Luc Albert et Jean-Luc Matt  

    La fiscalisation des ressources de la sécurité sociale constitue non seulement le basculement d’un financement par cotisations sociales vers un financement par l’impôt au sein de la sécurité sociale, mais également un mécanisme d’ensemble aboutissant à la globalisation du droit des finances publiques, à l’uniformisation des prélèvements obligatoires et des modèles sociaux. Elle traduit la mutation des finances sociales, et l’harmonisation des règles applicables. La thèse propose ainsi une redéfinition de la fiscalisation qui constitue ainsi le pont entre la fiscalité et la sécurité sociale, dont les répercussions sont tant structurelles que parlementaires

    Maddalena Neglia, Imprese multinazionali e diritti umani : i principi guida delle Nazioni Unite e la loro attuazione nel contesto dell'Unione europea, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Thierry Serge Renoux et Laura Montanari, membres du jury : Marina Calamo Specchia  

    Ce travail mise à étudier comment les standards internationaux de droit souple contenues dans les principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme sont en train d’influencer la législation européenne et celle des états membres. Le premier chapitre analyse la responsabilité (ou mieux son absence) des entreprises multinationales dans le droit international et devant les courts nationaux. Dans ce contexte, on assiste à l’affirmation des codes de conduite internationaux de droit souple. Le deuxième chapitre est concentré sur trois codes de conduite internationaux : les lignes directrices de l’OCDE, la déclaration de l’OIT et les normes des Nations Unies. Cette analyse est visée à offrir au lecteur une idée plus claire du cadre qui a porté à l’approbation des principes directeurs. Le troisième chapitre est entièrement confié à l’analyse de ces principes et leurs trois piliers, avec une attention spécifique au devoir de l’état de protéger les droits de l’homme. Finalement, le dernier chapitre étudie, à travers une méthode comparée, l’actualisation des principes directeurs par l’Union européenne et ses états membres. Cette recherche a permis de conclure que les principes directeurs sont en train d’influencer largement le processus législatif européen et national. Elle veut alors contribuer au débat concernant le rôle croissante du droit souple dans la solution des problématiques liées à la mondialisation et à la perte de puissance du principe de la souveraineté des états

    Didier Jamot, Le Parlement et les relations internationales, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Richard Ghevontian et Sophie de Cacqueray, membres du jury : Patrice Gélard, Jean Gicquel, Fabrice Hourquebie, Didier Maus et André Roux  

    Le Parlement est généralement considéré comme un acteur institutionnel ne pouvant s'impliquer dans les relations internationales. Seul, le pouvoir exécutif disposerait de la capacité à agir dans ce domaine. En réalité, cet état de choses qui était vrai à l'aube de la Vème République n'est plus d'actualité. L'évolution du monde au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec la décolonisation, la fin de la guerre froide, la mondialisation, mais aussi l'accélération de la construction européenne, a été à l'origine de l'attrait des parlementaires pour les questions de politique étrangère. Les révisions constitutionnelles successives, les modifications des règlements des assemblées et l'adoption de plusieurs lois leur ont alors fourni les moyens d'agir.Désormais, les députés et les sénateurs exercent une influence sur la politique étrangère de la France ; ils disposent d'outils parlementaires leur assurant une information et un contrôle des activités internationales du Gouvernement ; et ils sont parvenus à mettre en place une véritable diplomatie parlementaire tant bilatérale, comme dans le cadre des groupes d'amitié, que multilatérale, comme dans celui des assemblées parlementaires internationales