Idris Fassassi

Professeur
Droit public.
Université Paris Panthéon-Assas

Centre de Droit Public Comparé

Responsabilités administratives et scientifiques :

Responsable de la formation :
  • THESE

    La légitimité du contrôle juridictionnel de la constitutionnalité des lois aux États-Unis : étude critique de l'argument contre-majoritaire, soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Guy Scoffoni, membres du jury : Dominique Rousseau (Rapp.), Wanda Mastor (Rapp.), Jean-Yves Chérot, Julien Boudon et William A. Fletcher   

  • Idris Fassassi, Aurélie Duffy-Meunier, Elisabeth Zoller, Gilles Guglielmi, Introduction au droit public, 3e éd., Dalloz, 2022, Précis, 257 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Cet ouvrage introduit au droit public défini comme le droit de la chose publique (res publica) selon une méthode à la fois historique et comparative. Méthode historique en ce qu'il retrace les âges successifs du droit public : d'abord, l'âge monarchique qui va de la Renaissance aux révolutions américaine et française de la fin du 18e siècle et qui voit la naissance des concepts fondateurs du droit public (l'Etat et la loi) ; ensuite, l'âge républicain qui lui succède et dans lequel il n'y a plus de souverain, mais des hommes libres et égaux en droit auxquels il revient désormais de définir et gérer la chose publique ensemble, donc d'organiser le pouvoir dans la société moderne. Méthode comparative en ce qu'il étudie pour chaque période et dans chaque grand système juridique (droits codifiés et droits de common law) la naissance et l'évolution des grandes notions fondamentales du droit public : la souveraineté, l'Etat, la loi, la séparation des pouvoirs, la protection des droits individuels contre le pouvoir, les grandes conceptions de l'intérêt général, et la justice administrative"

    Idris Fassassi, Louis Favoreu, Aurélie Duffy-Meunier, Patrick Gaïa, Olivier Le Bot [et alii], Droit des libertés fondamentales, 8e éd., Dalloz, 2021, Précis, 978 p.  

    Sur l'écran d'accueil : "Un exposé exhaustif, analytique et didactique de la matière étudié. Un expose�� exhaustif, analytique et didactique du droit des libertés fondamentales. Cette huitième édition, refondue, intègre les développements textuels ou jurisprudentiels récents liés aux grands défis sécuritaires, numériques, environnementaux, sanitaires… qui caractérisent ce tournant de la deuxième décennie du siècle. A l’heure où les droits fondamentaux se trouvent souvent remis en question par de tels défis à l’échelle mondiale et la multiplication des dérogations, exceptions ou situations d’urgence, l’ouvrage étudie tant le rayonnement que les limites de ces droits et libertés. Il s’attache à mesurer les conditions de leur effectivité et leur importance cruciale dans la défense de l’Etat de droit aujourd’hui. Les questionnements en matière de liberté d’expression, de vie privée, de liberté de religion, d’égalité de genre, de liberté de mouvement, de droit au juge ou d’exigence de sécurité juridique illustrent tout particulièrement les enjeux contemporains des démocraties."

    Idris Fassassi, Vincent Kaufmann, Gérard Araud, Trump, Seuil, 2020, 213 p. 

    Idris Fassassi, La légitimité du contrôle juridictionnel de la constitutionnalité des lois aux Etats-Unis: étude critique de l'argument contre-majoritaire, Dalloz, 2017, Nouvelle bibliothèque de thèses, 767 p. 

    Idris Fassassi, La légitimité du contrôle juridictionnel de la constitutionnalité des lois aux États-Unis: étude critique de l'argument contre-majoritaire, Dalloz, 2017, Nouvelle Bibliothèque de Thèses 

  • Idris Fassassi, « États-Unis », 2023, pp. 773-793    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 38-2022, 2023. Constitution, histoire et mémoire. pp. 773-793.

    Idris Fassassi, « Les interprétations concurrentes de la constitution aux Etats-Unis », La Revue des droits de l'Homme, 2022, n°21 

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2022, pp. 667-683    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 37-2021, 2022. Constitution, Libertés et Numérique. pp. 667-683.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2021, pp. 959-974    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 36-2020, 2021. L'état d'exception, nouveau régime de droit commun des droits et libertés? Du terrorisme à l'urgence sanitaire- L'opinion publique aujourd'hui. Regards pluridisciplinaires. pp. 959-974.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2020, pp. 821-838    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 35-2019, 2020. Constitution et environnement- La justice prédictive. pp. 821-838.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2019, pp. 915-932    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 34-2018, 2019. Égalité, genre et constitution - Populisme et démocratie. pp. 915-932.

    Idris Fassassi, « Donald Trump and constitutional law », The Tocqueville Review/La revue Tocqueville, 2019, n°2, pp. 325-338 

    Idris Fassassi, « Justice constitutionnelle et contre-démocratie », 2018, pp. 583-600    

    Fassassi Idris. Justice constitutionnelle et contre-démocratie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 33-2017, 2018. Juge constitutionnel et interprétation des normes - Le juge constitutionnel face aux transformations de la démocratie. pp. 583-600.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2018, pp. 805-821    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 33-2017, 2018. Juge constitutionnel et interprétation des normes - Le juge constitutionnel face aux transformations de la démocratie. pp. 805-821.

    Idris Fassassi, Aurélie Duffy-Meunier, « Le nouvelle doctrine du contrôle de proportionnalité de la Cour de cassation à l'épreuve de l'analyse comparative: Allemagne, Italie, Royaume-Uni », Revue générale du droit, 2018, pp. 20180205--------------------   

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2017, pp. 785-807    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 32-2016, 2017. Migrations internationales et justice constitutionnelle - Référendums et justice constitutionnelle. pp. 785-807.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2016, pp. 743-761    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 31-2015, 2016. Constitution et droits sociaux - Constitution et sécurité extérieure. pp. 743-761.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2015, pp. 731-770    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 30-2014, 2015. Juges constitutionnels et doctrine - Constitutions et transitions. pp. 731-770.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2014, pp. 721-747    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 29-2013, 2014. Pluralisme des garanties et des juges et droits fondamentaux - Les droits culturels. pp. 721-747.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2012, pp. 829-852    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 27-2011, 2012. Juges constitutionnels et Parlements - Les effets des décisions des juridictions constitutionnelles. pp. 829-852.

    Idris Fassassi, « États-unis », 2011, pp. 617-643    

    Fassassi Idris. États-unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 26-2010, 2011. Constitutions et droit pénal - Hiérarchie(s) et droits fondamentaux. pp. 617-643.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2010, pp. 677-695    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 25-2009, 2010. Le juge constitutionnel et la proportionnalité - Juge constitutionnel et droit pénal. pp. 677-695.

    Idris Fassassi, « États-Unis », 2009, pp. 635-652    

    Fassassi Idris. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 24-2008, 2009. Constitution et famille(s) - Urgence, exception et Constitution. pp. 635-652.

    Idris Fassassi, « La légitimité de la justice constitutionnelle aux Etats-Unis à l'épreuve du constitutionnalisme populaire », 2008, pp. 69-90    

    Fassassi Idris. La légitimité de la justice constitutionnelle aux Etats-Unis à l'épreuve du «constitutionnalisme populaire». In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 23-2007, 2008. Constitution et liberté d'expression - Famille et droits fondamentaux. pp. 69-90.

    Idris Fassassi, Priscilla Monge, « Compte rendu des discussions et débats », 2008, pp. 433-500    

    Fassassi Idris, Monge Priscilla. Compte rendu des discussions et débats. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 23-2007, 2008. Constitution et liberté d'expression - Famille et droits fondamentaux. pp. 433-500.

    Idris Fassassi, Alexandra Leturcq, Guy Scoffoni, « États-Unis », 2007, pp. 747-762    

    Fassassi Idris, Leturcq Alexandra, Scoffoni Guy. États-Unis. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 22-2006, 2007. Autonomie régionale et locale et constitutions - La répartition des compétences normatives entre le parlement et le gouvernement. pp. 747-762.

    Idris Fassassi, Hakim Daïmallah, Emilie Déal, Raphaël Déchaux, Aurélie Duffy-Meunier [et alii], « France », 2007, pp. 763-799    

    Daïmallah Hakim, Déal Emilie, Déchaux Raphaël, Duffy Aurélie, Fatin-Rouge Stefanini Marthe, Fassassi Idris, Monge Priscilla, Le Bot Olivier, Schmitter Georges. France. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 22-2006, 2007. Autonomie régionale et locale et constitutions - La répartition des compétences normatives entre le parlement et le gouvernement. pp. 763-799.

    Idris Fassassi, Hakim Daïmallah, Emilie Déal, Raphaël Déchaux, Aurélie Duffy-Meunier [et alii], « Chronique France », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2007, pp. 763-799     

  • Idris Fassassi, « Social Media Regulation: A Transatlantic Conversation », le 27 mars 2024  

    Conférence/Débat organisée par le Centre de droit public comparé (CDPC), Université Paris-Panthéon-Assas.

    Idris Fassassi, « Etats, droit et religions », le 21 mars 2024  

    Colloque organisé par le Centre de droit public comparé (CDPC), Université Paris Panthéon-Assas

    Idris Fassassi, « Les institutions politiques dans l’Italie de Giorgia Meloni : permanences et mutations », le 26 janvier 2024  

    Colloque organisé par l’Institut de droit comparé (IDC) - Université Paris Panthéon Assas.

    Idris Fassassi, « Justice et injustices raciales aux Etats-Unis », le 27 octobre 2023  

    Journée d'étude organisée par l'IRM, l'ISCJ, le CERCCLE et le DETS, Université de Bordeaux sous la direction scientifique de David Diallo (IRM), Sarah-Marie Cabon (ISCJ) et Thomas Acar (CERCCLE)

    Idris Fassassi, « 60 ans du Traité de l'Élysée : quelles perspectives d’avenir pour les relations franco-allemandes ? », le 28 septembre 2023  

    Colloque organisé par l'Institut de droit comparé (IDC), Université Paris Panthéon-Assas en partenariat avec l'UFA - Université franco-allemande Deutsch-Französische Hoschule ; DAAD - Deutscher Akademischer Austauschdienst ; le Fonds citoyen franco-allemand et l'IHEI - Institut des hautes études internationales, sous la responsabilité scientifique d’A-M. Thévenot-Werner et de L. Nicolas-Vullierme

    Idris Fassassi, « La composition des juridictions constitutionnelles », le 30 mars 2023  

    Colloque organisé à l'Institut de droit comparé de Paris, sous la direction scientifique de Charlotte Denizeau-Lahaye, Centre de droit public comparé, Université Paris-Panthéon-Assas.

    Idris Fassassi, « Les grands juges de la Cour suprême des États-Unis », le 24 mars 2023  

    Présentation organisée par l'IDC et le CDCP, Université Paris-Panthéon-Assas

    Idris Fassassi, « La Cour suprême des Etats-Unis en question », le 21 octobre 2022  

    Organisé par le CDPC, Université Paris Panthéon-Assas sous la Direction scientifique de Idris Fassassi, Professeur à l’Université Paris Panthéon-Assas

    Idris Fassassi, « La loi confortant le respect des principes de la République », le 28 janvier 2022  

    Organisé par l'Institut de droit comparé (IDC) de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas

    Idris Fassassi, « Les formes méconnues de la citoyenneté », le 23 septembre 2021  

    Organisé par l'Institut de recherche Carré de Malberg et l'Institut Michel Villey sous la responsabilité scientifique de Olivier Beaud et Nicolas Chifflot

    Idris Fassassi, « Les interprétations concurrentes de la constitution », le 20 mai 2021  

    Organisé par le CTAD, Paris-Nanterre sous la direction de Patricia Rrapi, Maîtresse de conférences en droit public, Université Paris Nanterre

    Idris Fassassi, « Trump, l'an 3 », le 20 mars 2020  

    Organisé en collaboration avec Law & Humanities, CERSA, NYU Paris, l'Institut universitaire de France et l'association Assas Common Law Society par Yvonne-Marie Rogez et Jennifer Merchant, Université Paris 2 Panthéon-Assas

    Idris Fassassi, « Comment sont motivées les décisions de justice ? », le 29 novembre 2019  

    Organisé dans le cadre des Transversales, Université Lyon 2 sous la direction scientifique de V. Goesel-Le Bihan et J. Heymann

    Idris Fassassi, « L'application des droits et libertés par les personnes privées : la liberté d'expression en droit comparé », le 23 mai 2019  

    Organisé par le CDCP, Université Paris 2 Panthéon-Assas sous la responsabilité scientifique du professeur Gilles J. Guglielmi

    Idris Fassassi, « Trump, l’an 2 », le 05 mars 2019  

    Organisé en collaboration avec l'Institut universitaire de France, Law & Humanities, CERSA et l'association Assas Common Law Society par Yvonne-Marie Rogez, Jennifer Merchant, Université Paris 2 Panthéon-Assas et Sébastien Greppo

    Idris Fassassi, « La légitimité. Un concept utile aux juristes ? », le 01 mars 2019  

    Conférence de l'Institut Portalis, avec le soutien de la Commission de la jeune recherche constitutionnelle.

    Idris Fassassi, « Ultra-violence, ultra-fermeté, infra-liberté de manifester ? », le 07 février 2019  

    Dans le cade des Conférences d'actualité du CRA

    Idris Fassassi, « La garantie des droits et libertés : quelles techniques de contrôle par le juge ? », le 07 décembre 2018  

    L’objet de cette rencontre annuelle est d’exposer, analyser et comparer les jurisprudences européennes et internes relatives aux droits et libertés et les techniques de protection qu’elles mettent en oeuvre.

    Idris Fassassi, « Le juge dans le constitutionnalisme moderne », le 18 octobre 2018 

    Idris Fassassi, « Vie privée : quelle protection par le juge ? », le 24 novembre 2017  

    Organisé par V. Goesel-Le Bihan, Équipe Droits, Contrats et Territoires dans le cadre des Transversales de Lyon 2

    Idris Fassassi, « Première Université d’été de l’Institut Louis Favoreu », le 04 septembre 2017  

    Université d’été d’Aix suivie de la XXXIIIe table ronde internationale de justice constitutionnelle

    Idris Fassassi, « La légitimité de la justice constitutionnelle », le 05 mai 2017  

    Conférence organisée par l’Institut Louis Favoreu

    Idris Fassassi, « Le droit constitutionnel à l’épreuve du numérique », le 17 mars 2017 

    Idris Fassassi, « La construction de l’accord et du désaccord en droit », le 25 novembre 2016 

    Idris Fassassi, « La démocratie connectée : ambitions, enjeux, réalité », le 10 novembre 2016  

    Sous la responsabilité scientifique de : Marthe Fatin-Rouge Stéfanini, Directrice de recherches au CNRS, UMR 7318-ILF-GERJC ; Caterina Severino, Maître de conférences HDR à l’Université de Toulon ; Priscilla Monge, Maître de conférences à l’Université d’A

    Idris Fassassi, « Le contrôle de constitutionnalité des décisions de justice », le 23 juin 2016 

    Idris Fassassi, Emmanuelle Borner-Kaydel, Hakim Daïmallah, Marie-Laure Dussart, Hélène Hurpy [et alii], « Index », le 01 janvier 2008    

    Borner-Kaydel Emmanuelle, Daïmallah Hakim, Dussart Marie-Laure, Fassassi Idris, Hurpy Hélène, Rrapi Patricia. Index. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 23-2007, 2008. Constitution et liberté d'expression - Famille et droits fondamentaux. pp. 933-938.

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Thodoros Aiwansedo, La conception du pouvoir juridictionnel au sein des mouvements conservateurs aux Etats-Unis, thèse en cours depuis 2021 

    Baptiste Charvin, La liberté d’expression à l’épreuve de la lutte contre les fausses informations en périodes d’élections politiques , thèse en cours depuis 2020  

    La circulation des fausses informations pendant les élections est un enjeu majeur auquel les démocraties sont confrontées. Bien qu'ancien, ce phénomène a connu un essor avec les réseaux sociaux et les nouveaux moyens de communication actuels dont la rapidité et la multiplicité font obstacle à une régulation aisée et efficace qui permette la sauvegarde des grands principes électoraux. Les tentatives d'endiguement de ce phénomène, justifiées par la nécessité de préserver l'intégrité et la sincérité du scrutin, se heurtent au droit fondamental à la liberté d'expression dont l'application est jugée pleine et entière dans le contexte électoral. Si les États tentent par le biais de mesures de réguler les fausses informations destinées à nuire au scrutin, le juge en qualité de juge électoral et de gardien des libertés individuelles s'y oppose. Aussi, toute la question est de savoir comment, grâce à une étude comparée de différents pays, principalement la France et les États-Unis, il peut être possible de concilier des élections libres qui font vivre le débat démocratique avec le besoin ressenti par les États de protéger les candidats et les citoyens d'informations mensongères.

    Léa Boinnard, La protection juridictionnelle du droit à la sûreté des étrangers , thèse en cours depuis 2019  

    Ce projet de thèse porte sur la protection des droits fondamentaux des étrangers par les juridictions aux Etats-Unis et en France.

  • Gbati Fare, La contradiction dans le contrôle de constitutionnalité des lois, thèse soutenue en 2020 à Poitiers sous la direction de Samy Benzina, membres du jury : Benjamin Fargeaud (Rapp.), Mathilde Heitzmann-Patin (Rapp.), Damien Fallon  

    Alors que la contradiction est considérée aussi bien en droit interne qu'en droit international et européen comme un principe fondamental du procès, le Conseil constitutionnel a longtemps paru vouloir maintenir un tel principe à distance de la procédure du contrôle de constitutionnalité des lois. Longtemps, la doctrine a dénoncé l'absence d'une véritable contradiction devant le Conseil et les caractères informel et précaire de la procédure menée par le juge constitutionnel dans le contrôle a priori des lois. En pratique, ce contrôle exercé par la Haute instance sur le fondement de l'article 61 alinéa 2 de la Constitution n'est pas complètement hermétique au contradictoire dans la mesure où il repose sur des échanges d'écritures entre les différents acteurs institutionnels du procès. Cette place du contradictoire dans le contrôle de constitutionnalité a priori demeure cependant limitée d'autant que cette procédure n'admet pas d'audience publique, un des cadres du débat contradictoire. En revanche, le contrôle de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui trouve son fondement dans l'article 61-1 de la Constitution prévoit dans le cadre du déroulement de cette procédure, l'application formelle de la contradiction devant le Conseil constitutionnel. Les textes prévoient d'ailleurs, l'organisation d'audiences publiques QPC devant la Haute instance. Cette innovation fait suite à la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 et est entrée en vigueur le 1er mars 2010. Cette émergence de la contradiction dans le contrôle a priori puis sa formalisation lors de l'introduction de la QPC n'a, à ce jour, pas fait l'objet d'études doctrinales d'ampleur. Cette recherche s'attache aussi bien à l'étude de l'application de la contradiction, qu'à l'analyse de son influence dans les décisions de constitutionnalité rendues par le Conseil constitutionnel. En premier lieu, cette étude vise à démontrer que la contradiction est une nécessité dans le contrôle de constitutionnalité des lois aussi bien d'un point de vue juridique que pratique. Du point de vue juridique, cette contradiction s'impose au Conseil dans la mesure où elle est garantie par des normes constitutionnelles comme supranationales. En pratique, la contradiction est une méthode de recherche de la vérité en droit processuel. Elle est indispensable au juge pour identifier l'ensemble des éléments pertinents à son jugement. En second lieu, l'étude s'attache à déterminer le véritable poids de la contradiction dans les décisions du Conseil constitutionnel. Il résulte de cette recherche que, d'une part, face aux singularités du contrôle de constitutionnalité des lois, aux difficultés d'ordre organisationnel et procédural auxquelles le Conseil constitutionnel est confronté, la contradiction a une place et une influence limitées dans le procès constitutionnel et dans les décisions. D'autre part, cette réalité oblige le Conseil constitutionnel à une mobilisation de documents additionnels, en vue d'une complète instruction des questions de constitutionnalité. L'étude procède à une analyse de l'influence de ces ressources dans les décisions du Conseil constitutionnel.

  • Mathias Revon, L'indétermination du statut du peuple en droit constitutionnel : réflexions à partir des tensions entre référendum et État de droit, thèse soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Marthe Fatin-Rouge Stéfanini et Patrick Taillon, membres du jury : Michel Hottelier (Rapp.), Dominique Rousseau, Louis-Philippe Lampron et Aurélie Duffy-Meunier    

    À l’image de l’expérience du « chat de Schrödinger » qui met en évidence la situation paradoxale dans laquelle un sujet se trouve simultanément dans deux états incompatibles, deux statuts du peuple coexistent au sein d’une démocratie libérale. D’une part, la souveraineté du peuple est le socle théorique à partir duquel la démocratie libérale a été façonnée. D’autre part, l’État de droit, qui s’est considérablement développé au XXe siècle, impose de respecter certaines limites. Cela suppose que le peuple s’y soumette également. Une telle situation semble paradoxale, car elle implique que le peuple soit à la fois souverain et limité. La thèse soutenue est qu’une telle coexistence est possible, parce qu’il existe une indétermination du statut du peuple. Autrement dit, il s’agit de démontrer qu’au sein d’une démocratie libérale, le peuple n’est ni souverain, ni limité, mais potentiellement les deux. Ainsi, l’incompatibilité entre souveraineté du peuple et État de droit demeure, mais elle est maintenue en suspens. Dans ce cadre que nous qualifierons de compromis dilatoire, des rapports complexes faits de tensions et de complémentarité peuvent se développer entre démocratie et libéralisme. Cette indétermination a cependant des limites. En effet, l’incompatibilité sous-jacente peut être révélée, lorsqu’à l’occasion d’un référendum, la volonté exprimée par le peuple apparaît potentiellement contraire à l’État de droit. Ce type de scrutin est au cœur de la démonstration et sera appréhendé à travers le concept de référendum illibéral. Ce dernier a pour conséquence de lever l’indétermination et, ce faisant, de rompre l’équilibre sur lequel repose la démocratie libérale

    Claire Saunier, La doctrine des « questions politiques ». Étude comparée : Angleterre, France, États-Unis, thèse soutenue en 2019 à Paris 2 sous la direction de Denis Baranger, membres du jury : Céline Roynier (Rapp.), Aurélien Antoine, Véronique Champeil-Desplats et Quentin Epron  

    En tant que garant du respect des lois ou de la Constitution, le juge se trouve nécessairement confronté à des recours mettant en cause des décisions du pouvoir exécutif ou du pouvoir législatif. Certaines de ces décisions touchent à des sujets politiquement sensibles, parce qu'elles traduisent des choix discrétionnaires de la part de l'une et l’autre de ces deux branches. Face à cette situation délicate, le juge doit concilier deux impératifs potentiellement contradictoires. Il semble, d’une part, avoir l'obligation de trancher les litiges qui lui sont soumis, afin de concrétiser les exigences de l’État de droit (ou de la rule of law). D’autre part, il est tenu de respecter le principe fondamental de séparation des pouvoirs, lequel exige qu’il n’excède pas ses compétences. Ces deux impératifs étant communs à toutes les démocraties occidentales, le problème s'y est par conséquent posé. Pour y répondre, une solution similaire a pu être donnée par les jurisprudences de différents systèmes. Ces affaires ont donné lieu à la reconnaissance d'une catégorie particulière d'actes, dont l'immunité juridictionnelle constitue le caractère principal : les political questions aux États-Unis, les Acts of State mais également les actes émanant du pouvoir de prérogative royale en Angleterre et enfin, les actes de gouvernement et les actes parlementaires en France. En dépit des différences culturelles de ces systèmes juridiques, il est intéressant de voir que ces catégories jurisprudentielles regroupent des litiges aux objets similaires. En d’autres termes, la doctrine des “questions politiques” suggère qu’il existerait une matière politique distincte de la matière juridique. L’objectif de cette recherche sera d’interroger la pertinence de cette apparente dichotomie entre droit et politique, à travers une analyse du contentieux des « questions politiques » et des études doctrinales qui lui ont été consacrées.

    Aurore Cléquin, L’autorité du juge : Étude de droit constitutionnel comparé États-Unis, France, Royaume-Uni, thèse soutenue en 2019 à Paris 2 sous la direction de Élisabeth Zoller, membres du jury : Aurélie Duffy-Meunier (Rapp.), Cécile Chainais, Nicole Maestracci et Wanda Mastor  

    S’interroger sur l’autorité du juge revient à s’intéresser à la place qu’occupe la justice parmi les institutions. Sur ce plan, la justice judiciaire française inquiète. On la dit abandonnée, maltraitée par le pouvoir politique. Le sort réservé aux juges administratifs français, aux juges supérieurs britanniques et aux juges fédéraux américains est tout autre. La comparaison des cadres constitutionnels au sein desquels ces juges évoluent permet de comprendre comment se construit leur autorité. Celle-ci est commandée par deux variables dont l’importance est inégale. L’autorité du juge tient, pour l’essentiel, à sa capacité à maîtriser sa fonction. L’ancrage d’un statut protecteur, alors même que cette question est souvent présentée comme préalable à toute autre, vient seulement conforter l’édifice. Est-ce à dire qu’il suffirait d’appliquer à la justice judiciaire française les enseignements ainsi dégagés pour résoudre les problèmes auxquels elle est confrontée ? Les choses ne sont pas si simples. Le droit constitutionnel comparé est un outil précieux. Mais la prudence commande de ne pas placer en lui d’espoirs démesurés.

    Jalil Magaldi Serna, La légitimité du contrôle diffus dans le système colombien de justice constitutionnelle, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille sous la direction de Marthe Fatin-Rouge Stéfanini et Néstor Ivan Osuna Patino, membres du jury : Manuel José Cepeda Espinosa (Rapp.), Olivier Lecucq et Juan Carlos Henao  

    Le système de justice constitutionnelle colombien est caractérisé par la richesse des moyens de protection de la constitution qu’il consacre. D’une part, il comprend un contrôle concentré dont la légitimité démocratique n’est guère questionnable au regard de son ouverture à la participation des citoyens et de son incidence autant sur la protection abstraite des droits fondamentaux que le sur contrôle des poids et contrepoids institutionnels. D’autre part, il existe un contrôle diffus qui, bien qu’il soit entré en vigueur au même moment que le contrôle concentré, n’a pas été véritablement au centre de la pensée juridique classique en Colombie. Il a fait l’objet d’un traitement très léger par la doctrine, la jurisprudence et la formation universitaire des juristes. En revanche, la culture juridique majoritaire, fortement « légicentriste », a conduit à des craintes autour de son utilisation qui se sont maintenues jusqu’à nos jours, malgré la transformation du droit impliquée par la Constitution de 1991. De plus, les contrôles diffus et concentré ne sont pas nés de manière coordonnée, la fonction de chacun n’étant pas délimitée. Tout au contraire, les dispositions qui les consacrent dans la Charte constitutionnelle octroient une portée très large au deux. Ainsi, l’étude s’achève-t-elle en proposant une conception du contrôle diffus qui interagisse de manière harmonieuse avec le contrôle concentré, afin de régler autant les inconstitutionnalités abstraites que concrètes. La thèse analyse donc quel a été - et quel devrait être - la place du contrôle diffus dans le système de justice constitutionnelle colombien en recourant à diverses méthodes de sciences sociales

  • Ninon Mathieu, L'habeas corpus, thèse soutenue en 2023 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Élisabeth Zoller, membres du jury : Aurélie Duffy-Meunier (Rapp.), Wanda Mastor (Rapp.), Marie Goré et Julien Jeanneney  

    Si l’habeas corpus est considéré comme un standard commun au constitutionnalisme occidental en tant qu’il prohibe la détention arbitraire, la nature et les fonctions de cette institution de common law sont largement méconnues des juristes français. Le mythe qui l’entoure, selon lequel il serait issu de la Magna Carta de 1215 et aurait donné naissance au droit à la liberté individuelle, participe à en voiler la nature profonde. La conception qui tend à en faire le modèle de garantie judiciaire de la liberté individuelle est le produit d’une histoire romancée qui néglige l’importance de ses effets sur le système constitutionnel en tant qu’instrument de pouvoir du juge et mécanisme de distribution du pouvoir au sein de l’État. L’habeas corpus assure d’abord une fonction structurelle en conférant au juge le moyen de contrôler l’action tant des pouvoirs politiques au sein de la séparation horizontale des pouvoirs, que des États dans le cadre du fédéralisme américain. Les hésitations de la jurisprudence américaine quant à la reconnaissance d’un droit constitutionnel individuel au recours d’habeas corpus et la faiblesse de ses effets protecteurs pour l’individu privé de sa liberté, en particulier pour ceux détenus par l’exécutif sur le fondement de la sécurité nationale, révèlent que la liberté, loin d’être le principe directeur de l’habeas corpus, est le vecteur par lequel le juge s’affirme en tant que pouvoir. L’analyse, en mettant en lumière les ambivalences d’un droit à la liberté individuelle uniquement envisagé par sa dimension procédurale, invite à apprécier notre propre système de garanties juridictionnelles de la liberté sous un jour nouveau.

    Kamel El Hilali, De la surveillance à la vigilance de l’Etat , thèse soutenue en 2022 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Olivier Beaud  

    Cette thèse entend démontrer que dans le cadre de la lutte antiterroriste, la vigilance des autorités étatsuniennes exige non pas la surveillance des communications électroniques mais bien, d’une part, le contrôle de l’infrastructure numérique et, d’autre part, la réquisition par voie légale, contractuelle et judiciaire des opérateurs privés devenus de facto des informateurs indispensables à la lutte antiterroriste voire des collaborateurs permanents. En contrepartie, ces opérateurs privés ont bénéficié d’un régime juridique favorable à leur développement. En particulier, le Congrès des Etats-Unis a octroyé une immunité légale aux fournisseurs de services pour le contenu hébergé sur leurs sites. Cette seule disposition et l’abstention du Congrès à légiférer pour protéger les données ont permis à ces entreprises d’acquérir une puissance et une domination technique, fonctionnelle, et économique qui s’apparente à une forme de souveraineté. Partant, il est revenu au secteur privé d’administrer le réseau et d’assurer une forme de garantie des droits et libertés à leurs utilisateurs. Elles ont donc développé des normes réglementaires, des standards constitutionnels, et un droit disciplinaire dont les effets débordent sur la sphère publique. Toutefois, ces entreprises ne sont pas souveraines et la législation relative à la protection des données et à la modération des contenus aux Etats-Unis et en Europe marque la réaffirmation de la souveraineté étatique sur internet.

    Kamel El Hilali, De la surveillance à la vigilance de l'État: Le contrôle des informations et des plateformes aux États-Unis, thèse soutenue en 2022 sous la direction de Olivier Beaud, membres du jury : Céline Castets-Renard (Rapp.), David Singh Grewal (Rapp.), Camille Broyelle et Patrick Wachsmann    

    Cette thèse entend démontrer que dans le cadre de la lutte antiterroriste, la vigilance des autorités étatsuniennes exige non pas la surveillance des communications électroniques mais bien, d’une part, le contrôle de l’infrastructure numérique et, d’autre part, la réquisition par voie légale, contractuelle et judiciaire des opérateurs privés devenus de facto des informateurs indispensables à la lutte antiterroriste voire des collaborateurs permanents. En contrepartie, ces opérateurs privés ont bénéficié d’un régime juridique favorable à leur développement. En particulier, le Congrès des Etats-Unis a octroyé une immunité légale aux fournisseurs de services pour le contenu hébergé sur leurs sites. Cette seule disposition et l’abstention du Congrès à légiférer pour protéger les données ont permis à ces entreprises d’acquérir une puissance et une domination technique, fonctionnelle, et économique qui s’apparente à une forme de souveraineté. Partant, il est revenu au secteur privé d’administrer le réseau et d’assurer une forme de garantie des droits et libertés à leurs utilisateurs. Elles ont donc développé des normes réglementaires, des standards constitutionnels, et un droit disciplinaire dont les effets débordent sur la sphère publique. Toutefois, ces entreprises ne sont pas souveraines et la législation relative à la protection des données et à la modération des contenus aux Etats-Unis et en Europe marque la réaffirmation de la souveraineté étatique sur internet.

    Maud Michaut, L'État administratif aux États-Unis, thèse soutenue en 2021 à Paris 2 sous la direction de Denis Baranger, membres du jury : Manon Altwegg-Boussac (Rapp.), Céline Roynier (Rapp.), Olivier Beaud et Anissa Hachemi  

    Aux États-Unis, l’administration fédérale est composée d’un ensemble d’entités, que le droit administratif appelle agences (agencies) et qui sont créées par le Congrès par voie législative. Sous la plume des juristes américains, l’expression d’ « État administratif » traduit l’idée, surprenante pour un spécialiste de droit public français, qu’à l’échelon fédéral, ce sont surtout ces agences qui exercent les trois fonctions juridiques de l’État, à savoir la fonction législative, la fonction exécutive et la fonction juridictionnelle. Cette thèse part du constat qu’il y a, aux États-Unis, une certaine réticence à qualifier d’ « État » le gouvernement fédéral. Le développement de la structure administrative fédérale, de la coercition administrative et du pouvoir discrétionnaire des agences impose-t-il néanmoins de reconnaître qu’un État fédéral, au sens que les juristes français donnent à ce terme, existe désormais aux États-Unis ? Cette thèse répond à cette question par la négative. Elle entend alors rechercher les caractères de l’ « État » fédéral à partir d’une analyse des grandes théories du droit administratif américain. Tout d’abord, cet « État » ne repose pas sur l’idée d’une puissance publique, le droit administratif ayant cherché à organiser la soumission de l’administration à la rule of law. Ensuite, il ne poursuit pas la réalisation d’un intérêt général substantiel et transcendant, mais retient une conception procédurale de l’intérêt public. Enfin, il n’est pas fondé sur un principe d’unité du pouvoir, parce que le droit administratif n’adopte pas une conception hiérarchique de l’administration et ne lui confie pas la mise en œuvre d’une volonté politique unifiée.

    Adja Mbengue, L'intervention devant le Conseil constitutionnel français et la Cour suprême des Etats-Unis, thèse soutenue en 2020 à Paris 1 sous la direction de Marie-Anne Cohendet, membres du jury : Thomas Perroud (Rapp.), Guillaume Tusseau (Rapp.), Mathieu Disant  

    L'intervention a été théorisée d'abord aux États-Unis et ensuite en France comme un moyen procédural de créer un espace de dialogue citoyen dans le contentieux constitutionnel. L'objet de la thèse est de démontrer que l'intervention ne peut pas constituer une action citoyenne devant le juge constitutionnel. Dans une perspective procédurale générale, une première partie est consacrée au constat que d'un point de vue fonctionnel l'intervention n'est pas un moyen procédural démocratique. Elle est une action de défense des intérêts subjectifs. En ce sens, elle ne peut constituer « un timide palliatif » à l'action citoyenne devant le juge constitutionnel. Par ailleurs, confrontée à la théorie de la juridiction constitutionnelle, l'intervention sera décrite comme une tentative échouée de remplir l'exigence démocratique de légitimité du contrôleur constitutionnel en France et aux États-Unis. La deuxième partie est consacrée aux questionnements réservés à la dimension structurelle de l'intervention. Cette dimension interroge ses effets sur la procédure constitutionnelle en France et aux États-Unis. Elle consistera à analyser de quelle manière l'intervention permet de déployer un large pouvoir discrétionnaire du juge dans l'agencement des intérêts subjectifs. Ensuite, en ce qu'elle est le moyen par lequel les juridictions constitutionnelles ouvrent la recevabilité des questions constitutionnelles aux intérêts subjectifs, l'intervention permet de questionner les évolutions des structures contentieuses en France et aux États-Unis.