Présentation de l’éditeur
Dura lex sed lex; la loi est dure, mais c'est la loi. Cet adage, qui semble résumer tout l'esprit du droit en ce qu'il prône le respect littéral de la norme quelle que soit sa sévérité, n'avait paradoxalement jamais suscité de réflexion d'ensemble de la part de la doctrine juridique. Il se situe pourtant au cœur des débats qui animent les rapports entre le droit et la société. Il est donc apparu nécessaire d'interroger cette expression sur son sens et sa portée. La loi doit-elle prévaloir en toute circonstance? Existe-t-il des principes permettant de pallier la froideur et la brutalité d'un droit qui, par son caractère obligatoire, serait exonéré de toute forme de remise en question? Autant de questions qui amènent à s'interroger sur la place de la sensibilité dans les processus juridiques.
Contributions de Véronique Abezouhlon, A., Christine Baron, Laurent Berthier, Thomas Besse, Camille Dolmaire, Alexandre Estève, Aurélien Faderne, Magalie Flores-Lonjou, Kiteri Garda, David Labouysse, Rudy Laher, Claire Marliac, Baptiste Nicaud, Ludovic Pailler, Nadine Poulet-Gibot Leclerc, Quentin Ricordel, Sophie Sontag-Koenig, Delphine Tharaud Anciis Vanel.
Sous la direction du Réseau européen de recherches en droits de l'Homme (R.E.R.D.H.).
Le Réseau européen de recherches en droits de l'Homme (R.E.R.D.H.) est une association de chercheurs en droit, fondée par des doctorants de l'université de Limoges en 2009. Par l'organisation régulière de colloques, elle vise à promouvoir l'étude des droits de l'Homme.