Leçon 1 : Introduction au cours d'épistémologie juridique
Cette introduction a pour but de déterminer le champ du cours en disant ce que l’épistémologie du droit n’est pas (de la sociologie, de l’histoire, de la dogmatique, de la théorie du droit, de l’ethnologie juridique…), en disant ce qu’elle est : soit une approche analytique des conditions d’une connaissance « vraie », voire scientifique, soit une socio-histoire de ces conditions et du concept même de « vérité ».
Leçon 2 : Connaître le droit
A quelles conditions peut-on dire « des choses vraies » à propos du droit ? Que peut-on savoir du droit ? Cela dépend des philosophies de la connaissance et de notre rapport au « vrai », mais aussi de la nature particulière de l’objet « droit » comme norme ou comme fait social.
Leçon 3 : Penser le droit
La leçon précédente a montré ce que peuvent être les différentes approches du droit mais elle est arrivée à la conclusion que cela dépend aussi de l’objet « droit » et de la préconception que l’on en a. On montre dans cette leçon que les différentes définitions du droit appellent des approches et des méthodes différentes pour le décrire et le théoriser. Il faut donc en principe définir le droit avant de la connaître, même si on vu que certaines épistémologies entendent passer cette étape.
Leçon 4 : Parler du droit
La leçon précédente a montré ce que peuvent être les différentes approches du droit et que cela entraîne aussi une multiplicité des conditions requises pour connaître ces différentes versions du droit. Il existe plusieurs façons de « parler » du droit. La méthode intervient pour lier entre elles ontologie et épistémologie ; il s’agit des raisonnements et processus qui confèrent leur rigueur aux analyses du droit. D’autre part on peut dégager des « topiques », c’est-à-dire des lieux communs de pensée qui servent de « prêt à penser ». Ces questions ne peuvent en effet être traitées « en soi » mais au passage de l’ontologie à l’épistémologie et en lien avec elles.