Michel Borgetto

Professeur
Droit public.
Université Paris Panthéon-Assas

Centre d'Études et de Recherches de Sciences Administratives et Politiques
  • THESE

    La notion de fraternité en droit public français : le passé, le présent et l'avenir de la solidarité, soutenue en 1991 à Paris 2 sous la direction de Philippe Ardant 

  • Michel Borgetto, Raphaël Dalmasso, Dominique Libault, Xavier Prétot, Jean-Emmanuel Ray, Rolande Ruellan, Alain Supiot (dir.), Oeuvres choisies de droit social: [Mélanges Jean-Jacques Dupeyroux], Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Hors collection Dalloz 

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de la sécurité sociale, 20e éd., Lefebvre Dalloz, 2023, Précis, 1393 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore (dir.), Droit de la sécurité sociale , 18e éd., Lefebvre Dalloz et Cyberlibris, 2023, 1300 p.  

    La 4e de couverture de l'édition imprimée indique : "Cette nouvelle édition se veut fidèle à ce qui fait, depuis l'origine, la particularité de ce précis : exposer de façon complète et détaillée le système français de sécurité sociale en rendant compte non seulement des règles juridiques qui régissent son fonctionnement, mais aussi du contexte social et économique, national et international, qui détermine son organisation. La première partie, en forme de "théorie générale", se propose de faire ressortir les principales évolutions et caractéristiques du droit de la sécurité sociale ainsi que les grands problèmes auxquels il se trouve aujourd'hui confronté. La seconde partie s'attache à présenter le système franc��ais à travers les institutions qui le structurent, les domaines qu'il couvre (maladie, risques professionnels, vieillesse, famille...) et les régimes qui le composent (régime général, régimes particuliers, complémentaires...). L'ouvrage intègre les divers changements survenus récemment : inflexion de la politique familiale, création d'une complémentaire santé obligatoire, adoption d'une nouvelle convention de l'assurance chômage, poursuite des réformes en matière de retraite, sans oublier quantité d'autres ajustements ayant affecté l'organisation et le financement du système. Le précis entend ainsi fournir à ses utilisateurs - étudiants, chercheurs, professionnels, usagers - les matériaux nécessaires pour appréhender un droit certes complexe et mouvant, mais plus que jamais crucial pour la vie de chacun comme pour le devenir de l'ensemble de la société

    Michel Borgetto, Michel Chauvière (dir.), La protection sociale au Maghreb et en France: regards croisés, mare & martin, 2021, Droit public, 268 p. 

    Michel Borgetto, Géraldine Gadbin-George (dir.), Le tiers secteur en France et au Royaume-Uni: déclin ou perfectionnement de l'État-providence?, Éditions Panthéon-Assas, 2021, Colloques, 292 p.  

    La 4e de couv. indique : "Alors que, des deux côtés de la Manche, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a mis sous pression le service public hospitalier, induit la paupérisation d'une fraction croissante de la population et, au-delà, fait ressortir le caractère irremplaçable de l'action menée par les associations en général et l'économie sociale et solidaire en particulier, cet ouvrage entend s'interroger sur le rôle que joue, en France et au Royaume-Uni, le tiers secteur : ce rôle doit-il se lire comme le reflet d'un certain déclin de l'Etat-providence ou, au contraire, comme le signe d'un réel perfectionnement de celui-ci? Telle est la question à laquelle les universitaires français et britanniques ayant contribué à l'ouvrage se sont efforcés de répondre, dans une perspective se voulant tout à la fois historique, comparative et interdisciplinaire."

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 11e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2021, Domat droit public, 791 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de la sécurité sociale, 19e éd., Dalloz et Dalloz, 2019, Précis, 1366 p.  

    "Fidèle à ce qui en fait, depuis l'origine, la spécificité - exposer de façon complète et détaillée le système français de sécurité sociale en rendant compte non seulement des règles juridiques qui régissent son fonctionnement, mais aussi du contexte social et économique qui détermine son organisation -, cette 19 édition est à jour des évolutions les plus récentes ayant affecté (contentieux sociaux, financement, assurance maladie, prestations familiales, régimes indépendants…) ou susceptibles d’affecter (chômage, retraites…) le système en question."

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 10e éd., LGDJ et une marque de Lextenso, 2018, Domat droit public, 819 p.  

    La 4e de couv. indique : "Conçus comme compléments de la Sécurité sociale à destination de fractions ciblées de la population (enfance en danger, personnes âgées, handicapées...), les dispositifs nés des lois d'assistance de la IIIe République connaissent depuis plus de trente ans un développement continu. L'émergence des phénomènes d'exclusion, les effets du vieillissement et de la dépendance, l'enracinement de difficultés diverses en matière d'accès au logement, à l'emploi ou encore aux soins ont conduit non seulement à renforcer les politiques d'aide aux catégories traditionnelles de l'assistance, mais aussi à développer des interventions de plus en plus complexes pour assurer à minima la concrétisation de droits sociaux élémentaires. Cet ouvrage propose une approche compréhensive de ces politiques et de ces interventions : loin de s'en tenir à une description du droit positif, il s'efforce au contraire de les situer dans leurs cadres théoriques, d'analyser leurs déterminants sociopolitiques, d'en comprendre les enjeux et de fournir ainsi des éclairages débouchant sur la réflexion et l'action. Cette dixième édition prend en compte les nombreux changements et mutations survenus depuis trois ans ou en cours de réalisation : suppression des juridictions spécialisées d'aide sociale et réorganisation des contentieux sociaux, inflexion des modes d'organisation et de régulation du secteur social et médico-social, réforme de la protection de l'enfance, mis en oeuvre de la loi d'adaptation de la société au vieillissement, restructuration des contrats aidés, réaménagement des actions menées dans le champ de la lutte contre les exclusions ou le surendettement, ou encore en matière d'accès aux soins (PUMa), à un logement..."

    Michel Borgetto, Anne-Sophie Ginon, Frédéric Guiomard, Denis Piveteau (dir.), Travail et protection sociale: actes du colloque organisé les 17 et 18 novembre 2016, LGDJ, 2017, Grands colloques, 302 p. 

    Michel Borgetto, Anne-Sophie Ginon, Frédéric Guiomard (dir.), Quelle(s) protection(s) sociale(s) demain ?: actes du colloque, Université Paris 2 Panthéon-Assas, 8 et 9 octobre 2015, Dalloz, 2016, Thèmes & commentaires ( Actes ), 385 p. 

    Michel Borgetto, Anne-Sophie Ginon, Frédéric Guiomard (dir.), Quelle(s) protection(s) sociale(s) demain ?, Dalloz, 2016, Thèmes et commentaires  

    Présentation de l'éditeur : "Les 4 et 19 octobre 1945, deux ordonnances posaient les fondations de la Sécurité sociale française. Érigés en véritables mythes fondateurs de notre système global de protection, ces textes ont déjà été réformés à de multiples reprises, tant pour adapter les structures institutionnelles que pour réaménager les garanties ou les principes de prise en charge. Soixante-dix ans après, les évolutions sociales, les mutations des solidarités et la montée des préoccupations économiques et gestionnaires conduisent à s'interroger à la fois sur les logiques, les principes, les techniques et les régulations qui sous-tendent et irriguent ce système. Associant juristes, politistes, sociologues et économistes, le colloque a pour ambition de réfléchir à l'avenir d'un ensemble pluriel de protections conjuguant, dans des proportions sujettes à discussion, assistance, assurance, prévoyance..."

    Michel Borgetto, Robert Lafore, La République sociale: Contribution à l'étude de la question démocratique en France, Cairn et Presses Universitaires de France, 2016, La Politique éclatée  

    Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 9e éd., LGDJ et Lextenso éditions, 2015, Domat droit public, 778 p. 

    Michel Borgetto, Philippe Bezes, Danièle Bourcier (dir.), Penser la science administrative dans la post-modernité: mélanges en l'honneur du professeur Jacques Chevallier, LGDJ et Lextenso éditions, 2013, 597 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore, L'aide et l'action sociales, la Documentation française, 2013, Les études de la Documentation française, 221 p.  

    "L'aide sociale et l'action sociale constituent l'un des deux piliers de notre système de protection sociale, au côté de la sécurité sociale. À l'inverse de cette dernière, qui repose principalement sur des contributions des assurés, l'aide et l'action sociale consistent en des prestations délivrées, au nom de la solidarité, sans contrepartie de la part de leurs bénéficiaires, bien qu'il soit fait parfois appel à leurs facultés contributives. Le présent ouvrage donne un aperçu complet de l'ensemble des dispositifs existants (allocation personnalisée d'autonomie, prestation de compensation du handicap, revenu de solidarité active...) : leur cadre juridique, leur coût, le nombre de bénéficiaires et la répartition des rôles entre les acteurs (État, collectivités territoriales, établissements et services)

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 8e éd., Montchrestien, 2012, Domat droit public, 809 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore (dir.), Droit de la sécurité sociale, 17e éd., Dalloz et Dalloz, 2011, Précis, 1251 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Ce Précis présente de façon exhaustive le système français de sécurité sociale en rendant compte non seulement des règles juridiques qui régissent son fonctionnement, mais aussi du contexte social et économique, national et international qui détermine son organisation. La présente édition intègre l'ensemble des réformes survenues au cours des dernières années qui ont modifié, voire remodelé, les régimes de retraites, l'organisation et le fonctionnement de l'assurance maladie, l'assurance chômage, les régimes spéciaux... Illustrée par de nombreux tableaux, elle comporte une masse considérable de références bibliographiques et jurisprudentielles qui permettront au lecteur d'approfondir les sujets de son choix"

    Michel Borgetto, Robert Lafore (dir.), Code de l'action sociale et des familles, 6e éd., Dalloz, 2010, Codes Dalloz Professionnels, 1627 p. 

    Michel Borgetto, La devise « Liberté, Égalité, Fraternité », Cairn et Presses universitaires de France, 2010, Que sais-je ?  

    Cet ouvrage propose la première étude exhaustive et documentée sur le passé, le présent et l'avenir de la devise par l'analyse de son évolution historique, sa signification politique et ses implications juridiques .Cet ouvrage, en termes d'actualité, contribue au renouveau de la réflexion sur la République, la nature du lien social et l'idée de citoyenneté

    Michel Borgetto, Robert Lafore (dir.), Code de l'action sociale et des familles, 5e éd., Dalloz, 2009, Codes Dalloz Professionnels, 1559 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 7e éd., Montchrestien, lextenso éditions, 2009, Domat droit public, 740 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore (dir.), Code de l'action sociale et des familles, 4e éd., Dalloz, 2008, Codes Dalloz, 1372 p. 

    Michel Borgetto, Michel Chauvière (dir.), Qui gouverne le social ?, Dalloz, 2008, Thèmes et commentaires ( Etudes ), 284 p. 

    Michel Borgetto (dir.), Politiques de lutte contre les discriminations, Caisse nationale des allocations familiales, 2008, 145 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore (dir.), Droit de la sécurité sociale, 16e éd., Dalloz, 2008, Précis, 1276 p. 

    Michel Borgetto (dir.), La lutte contre les discriminations,, 2008, 90 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore (dir.), Code de l'action sociale et des familles, 3e éd., Dalloz, 2007, Codes Dalloz, 1353 p. 

    Michel Borgetto (dir.), Protection sociale et emploi, 2007, 154 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 6e éd., Montchrestien, 2006, Domat droit public, 687 p. 

    Michel Borgetto (dir.), Les valeurs en crise ?, Caisse nationale des allocations familiales, 2006, 144 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Rolande Ruellan (dir.), Droit de la sécurité sociale, 15e éd., Dalloz, 2005, Précis, 1245 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 5e éd., Montchrestien, 2004, Domat droit public, 653 p. 

    Michel Borgetto (dir.), L'accès aux droits, 2004, 155 p. 

    Michel Borgetto (dir.), Le ciblage en question(s), Caisse nationale des allocations familiales, 2003, 132 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 4e éd., Montchrestien, 2002, Précis Domat. Domat droit public, 591 p. 

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Rolande Ruellan (dir.), Droit de la sécurité sociale, 14e éd., Dalloz, 2001, Précis Droit privé, 1265 p.   

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 3e éd., Montchrestien, 2000, Précis Domat ( Domat droit public ), 523 p.   

    Michel Borgetto, Robert Lafore, La République sociale: contribution à l'étude de la question démocratique en France, Presses universitaires de France, 2000, La politique éclatée, 367 p.   

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, 2e éd., Montchrestien, 1998, Domat droit public, 459 p.   

    Michel Borgetto, Sécurité sociale, démocratie et modernisation, LGDJ, 1998, 268 p. 

    Michel Borgetto, La devise "Liberté, Égalité, Fraternité", Presses universitaires de France, 1997, Que sais-je ?, 127 p.   

    Michel Borgetto, Robert Lafore, Droit de l'aide et de l'action sociales, Montchrestien, 1996, Domat droit public, 394 p.   

    Michel Borgetto, La notion de fraternité en droit public français: le passé, le présent et l'avenir de la solidarité, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1993, Bibliothèque de droit public, 689 p.   

    Michel Borgetto, La Notion de fraternité en droit public français: le passé le présent et l'avenir de la solidarité, Atelier national de reproduction des thèses, Université Lille 3, 1992, Lille-thèses 

    Michel Borgetto, Georges Sorel et Frédéric Nietzsche,, 1976 

  • Michel Borgetto, Robert Lafore, « La lancinante question du "revenu de base" », in Emmanuel Aubin, Aude Cavaniol, Emmanuel-Pie Guiselin, Félicien Lemaire, Pierre Mouzet (coord.) (dir.), Droits, protections, proximité, Mélanges en l’honneur du professeur Rihal, Presses Universitaires juridiques de Poitiers, 2021, pp. 291 

  • Michel Borgetto, « Les lanceurs d'alerte dans la prévention de la maltraitance », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2024, n°3, p. 367   

    Michel Borgetto, « Les conventions médicales », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2024, n°2, p. 191   

    Michel Borgetto, « Réinventer la protection sociale des travailleurs de plateformes numériques. Étude pluridisciplinaire des fondements de la protection sociale à la lumière du travail de plateformes », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2024, n°2, p. 357   

    Michel Borgetto, « La fin de vie à l'étranger », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2024, n°1, p. 3   

    Michel Borgetto, « Face au Covid, l'enjeu du salariat », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2024, n°1, p. 181   

    Michel Borgetto, « La santé environnementale. Une approche juridique », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°6, p. 1152   

    Michel Borgetto, « Inégalités sociales et discriminations en santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°5, p. 793   

    Michel Borgetto, « La revendication d'un niveau de vie et/ou d'un revenu décents dans les textes fondateurs de la Sécurité sociale (1944-1946) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°5, p. 914   

    Michel Borgetto, « La réforme des retraites », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°4, p. 579   

    Michel Borgetto, « La sécurité des établissements publics de santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°2, p. 197   

    Michel Borgetto, « Quarante ans de droit(s) de la santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°2, p. 377   

    Michel Borgetto, « Dictionnaire de droit de la santé mentale et de la psychiatrie », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°2, p. 378   

    Michel Borgetto, « Les droits des usagers dans les secteurs sanitaire, social et médico-social », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°2, p. 378   

    Michel Borgetto, « Handicaps, accessibilité et responsabilité », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°1, p. 3   

    Michel Borgetto, « Aux frontières du logement ordinaire », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°1, p. 187   

    Michel Borgetto, « L'hôpital nous a sauvés : sauvons-le ! Dix mesures pour sauver l'hôpital public (préface A. Supiot) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2023, n°1, p. 188   

    Michel Borgetto, « L'accès aux soins de santé des travailleurs de plateformes », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°6, p. 985   

    Michel Borgetto, « Le revenu de base universel, avenir de la Sécurité sociale ? Une introduction critique au débat », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°6, p. 1158   

    Michel Borgetto, « Le financement du système de santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, p. 39   

    Michel Borgetto, « La dématérialisation des services publics sociaux », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°5, p. 787   

    Michel Borgetto, « Le financement des ESSMS », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°04, p. 596   

    Michel Borgetto, « Le département et la gestion des crises sanitaires », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°3, p. 401   

    Michel Borgetto, « La loi du 4 mars 2002 : vingt ans après », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°2, p. 195   

    Michel Borgetto, « Droit hospitalier », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°2, p. 393   

    Michel Borgetto, Robert Lafore, « Le principe de solidarité dans la pensée de Jean-Jacques Dupeyroux », Droit Social, 2022, n°04, p. 294   

    Michel Borgetto, « La loi du 2 janvier 2002 : vingt ans après », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°1, p. 3   

    Michel Borgetto, « La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées : 15 ans de progrès réels et d'espoirs déçus », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°1, p. 187   

    Michel Borgetto, « Droit social européen et international », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°1, p. 187   

    Michel Borgetto, « L'hospitalisation privée », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°06, p. 959   

    Michel Borgetto, « Le droit de la sécurité sociale. Système et finalités », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°06, p. 1138   

    Michel Borgetto, « La révision des lois de bioéthique », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°05, p. 767   

    Michel Borgetto, « Le contentieux indemnitaire DALO », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°04, p. 579   

    Michel Borgetto, « Droit hospitalier », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°04, p. 761   

    Michel Borgetto, « Le parcours du patient », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°03, p. 393   

    Michel Borgetto, « Refondation du service public hospitalier et des politiques publiques relatives au handicap », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°03, p. 569   

    Michel Borgetto, « Les droits de la personne face à la mort. Perspective française et expériences étrangères », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°03, p. 570   

    Michel Borgetto, « La lutte contre la pauvreté à l'épreuve de la crise sanitaire », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°02, p. 203   

    Michel Borgetto, « Cure de jouvence pour la Sécu », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°02, p. 384   

    Michel Borgetto, « Environnement et santé : progrès scientifiques et inégalités sociales », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°02, p. 384   

    Michel Borgetto, « Le risque de perte d'autonomie en question (s) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « Droit de la santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2021, n°01, p. 194   

    Michel Borgetto, Françoise Monéger, « Elie Alfandari (1927-2020) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2020, n°06, p. 1037   

    Michel Borgetto, « La crise sanitaire : réparer et prévenir », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2020, n°05, p. 817   

    Michel Borgetto, « La protection sociale au Japon », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2020, n°04, p. 625   

    Michel Borgetto, « Droit de la santé publique », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2020, n°04, p. 810   

    Michel Borgetto, « Autour du revenu minimum/revenu décent », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2020, n°02, p. 211   

    Michel Borgetto, « L'effectivité des droits (regards en droit administratif) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2020, n°02, p. 412   

    Michel Borgetto, « La télémédecine », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2020, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « Qui dort dehors ? », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2020, n°01, p. 203   

    Michel Borgetto, « Responsabilité médicale et indemnisation des accidents médicaux », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°06, p. 973   

    Michel Borgetto, « La Sécurité sociale : universalité et modernité. Approche de droit comparé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°06, p. 1153   

    Michel Borgetto, « Politiques sociales. Investir dans les méthodes », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°06, p. 1154   

    Michel Borgetto, « Marché et couverture des frais de santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°05, p. 787   

    Michel Borgetto, « Les droits des patients », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°05, p. 964   

    Michel Borgetto, « Droit hospitalier », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°05, p. 965   

    Michel Borgetto, « Le droit de la sécurité sociale. Système et finalités », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°05, p. 965   

    Michel Borgetto, « Le logement de la personne âgée », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°04, p. 587   

    Michel Borgetto, « Histoire de l'assurance chômage », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°04, p. 780   

    Michel Borgetto, « L'attribution à la Cour des comptes du contrôle de la Sécurité sociale en 1950 », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°04, p. 780   

    Michel Borgetto, « Droit européen de la protection sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°03, p. 580   

    Michel Borgetto, « Terrorisme et droit de la santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°02, p. 197   

    Michel Borgetto, « C'est une révolution que nous ferons. Pierre Laroque et la Sécurité sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°02, p. 369   

    Michel Borgetto, « Comprendre la politique de santé aux États-Unis », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°02, p. 370   

    Michel Borgetto, « Le plan Ma santé 2022 », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « Les politiques familiales », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°01, p. 187   

    Michel Borgetto, « Inconditionnel. Anthologie du revenu universel », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°01, p. 188   

    Michel Borgetto, « L'invention du revenu de base. La fabrique d'une utopie démocratique », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2019, n°01, p. 188   

    Michel Borgetto, « Le plan pauvreté », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°06, p. 941   

    Michel Borgetto, « Les soins psychiatriques sans consentement », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°06, p. 1123   

    Michel Borgetto, « Le droit de l'aide et de l'action sociales à la croisée des chemins : dynamiques et perspectives », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°06, p. 1123   

    Michel Borgetto, « Droit de la sécurité sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°06, p. 1124   

    Michel Borgetto, « Droit hospitalier », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°03, p. 566     

    Michel Borgetto, « La personne âgée, sujet de protection du droit », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°05, p. 757   

    Michel Borgetto, « Politiques sociales et de santé. Comprendre pour agir », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°05, p. 932   

    Michel Borgetto, Francis Kessler, « Les risques professionnels en question(s) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°04, p. 575   

    Michel Borgetto, « Exclusion : vers zéro SDF ? », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°04, p. 749   

    Michel Borgetto, « Territoires disputés de la laïcité », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°04, p. 750   

    Michel Borgetto, « La stratégie nationale de santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°03, p. 387   

    Michel Borgetto, « Dictionnaire de droit de la santé. Secteurs sanitaire, médico-social et social », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°03, p. 565   

    Michel Borgetto, « Droit de la santé et de la sécurité au travail », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°03, p. 565   

    Michel Borgetto, « L'essentiel du droit de la protection sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°03, p. 566   

    Michel Borgetto, « Organisation des secours et territoire », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°02, p. 195   

    Michel Borgetto, « La protection sociale en chantier(s) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2017, n°06, p. 975   

    Michel Borgetto, « La protection de l'enfance, dix ans après », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2017, n°05, p. 789   

    Michel Borgetto, « Le service public hospitalier », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2017, n°04, p. 593   

    Michel Borgetto, « La protection sociale des élus locaux », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2017, n°02, p. 203   

    Michel Borgetto, « Le droit au compte », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2017, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « L'assistance publique/Hôpitaux de Paris », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°06, p. 1001   

    Michel Borgetto, « Solidarité et impôt. Recherche sur les fondements de l'impôt moderne », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°05, p. 994   

    Michel Borgetto, « La loi santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°04, p. 595   

    Michel Borgetto, « Les ARS dans l'organisation sociale et médico-sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°03, p. 403   

    Michel Borgetto, Thierry Tauran, « Les prestations sociales agricoles », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°02, p. 211   

    Michel Borgetto, « Droit pénal social. Droit pénal du travail et de la sécurité sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°02, p. 397   

    Michel Borgetto, « Dossier - Dynamiques du droit de la sécurité sociale (1945-2015) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « La Sécurité sociale à l'épreuve du principe d'universalité », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°01, p. 11   

    Michel Borgetto, « Santé mentale et liberté d'aller et venir », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2015, n°06, p. 949   

    Michel Borgetto, « La protection des personnes âgées et handicapées : entre droit social et droit civil », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2015, n°05, p. 757   

    Michel Borgetto, « Droit au logement et droit(s) européen(s) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2015, n°02, p. 205   

    Michel Borgetto, « La responsabilité sanitaire et sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2015, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « Qualité et santé : vers un nouvel ordre public sanitaire », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°06, p. 991   

    Michel Borgetto, « La loi et le genre. Études critiques de droit français », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°06, p. 1173   

    Michel Borgetto, « Les complémentaires santé, renouveau ou déclin de l'assurance maladie ? », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°05, p. 789   

    Michel Borgetto, « La protection sociale en question(s) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°04, p. 599   

    Michel Borgetto, « L'exercice en société des professions de santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°03, p. 407   

    Michel Borgetto, « Un système de santé unique : une utopie ? », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°02, p. 215   

    Michel Borgetto, « Les relations de travail dans les établissements sociaux et médico-sociaux », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « La politique familiale en France aujourd'hui : spécificités et controverses », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2013, n°06, p. 963   

    Michel Borgetto, « La santé dans l'histoire constitutionnelle française », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2013, p. 9   

    Michel Borgetto, Cécile Moiroud, « La sécurité sanitaire, alimentaire et environnementale entre droit et science », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2013, n°05, p. 769   

    Michel Borgetto, « L'exercice de la médecine face aux mutations du modèle libéral », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2013, n°04, p. 573   

    Michel Borgetto, « Egalité et protection sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2013, n°03, p. 377   

    Michel Borgetto, « L'égalité et l'aide sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2013, n°03, p. 401   

    Michel Borgetto, « Les contrats aidés en question(s) », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2013, n°02, p. 187   

    Michel Borgetto, « Service public et santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2013, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « L'accompagnement, entre droit et politique », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2012, n°06, p. 975   

    Michel Borgetto, « La portée juridique de la notion d'accompagnement », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2012, n°06, p. 1029   

    Michel Borgetto, « La bioéthique en questions », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2012, n°05, p. 785   

    Michel Borgetto, « Le non-recours aux droits », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2012, n°04, p. 601   

    Michel Borgetto, « Les lois des 2 janvier et 4 mars 2002 : dix ans après », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2012, n°03, p. 411   

    Michel Borgetto, Francis Kessler, « La protection sociale des professions libérales », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2012, n°02, p. 211   

    Michel Borgetto, « Le contrat dans le secteur social et médico-social », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2012, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, Pierre Volovitch, Colette Bec, Dominique Guibert, Patrick Hassenteufel [et alii], « Assurance maladie : réflexions pour un nécessaire enrichissement du compromis de 1945 », L'Économie politique, 2012, n°54, pp. 79-94 

    Michel Borgetto, Caroline Le Goffic, « La télémédecine », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2011, n°06, p. 985   

    Michel Borgetto, « Handicap et aptitude à l'emploi », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2011, n°05, p. 789   

    Michel Borgetto, « Vieillissement et territoire », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2011, n°04, p. 581   

    Michel Borgetto, « Prix et remboursement des médicaments : bilan d'une politique », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2011, n°03, p. 389   

    Michel Borgetto, « L'assurance santé privée en Europe », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2011, n°02, p. 195   

    Michel Borgetto, « Action et aide sociales », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2011, n°02, p. 382   

    Michel Borgetto, Robert Lafore, « Action sociale : la nouvelle donne territoriale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2011, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « Le sanitaire et le social à l'épreuve de l'Europe », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2010, n°06, p. 991   

    Michel Borgetto, « Bibliographie : protection sociale », Droit Social, 2010, n°12, p. 1207   

    Michel Borgetto, « Le juge et les droits sociaux », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2010, n°05, p. 791   

    Michel Borgetto, « Droit public et handicap », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2010, n°05, p. 985   

    Michel Borgetto, « Santé et travail », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2010, n°04, p. 591   

    Michel Borgetto, « Le contrôle des établissements sociaux et médico-sociaux », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2010, n°03, p. 403   

    Michel Borgetto, « L'esprit de Philadelphie », Droit Social, 2010, n°04, p. 457   

    Michel Borgetto, « Santé et communication », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2010, n°02, p. 195   

    Michel Borgetto, Francis Kessler, « Le nouveau droit communautaire de la sécurité sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2010, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « Revenu minimum d'insertion * Prime de Noël * Prestation facultative * Financement par l'Etat * Compétence du juge administratif de droit commun », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2010, n°01, p. 167   

    Michel Borgetto, « L'activation de la solidarité : d'hier à aujourd'hui », Droit Social, 2009, n°11, p. 1043   

    Michel Borgetto, « La loi Hôpital, patients, santé et territoires », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2009, n°05, p. 789   

    Michel Borgetto, « Bibliographie : protection sociale », Droit Social, 2009, n°0910, p. 991   

    Michel Borgetto, « La loi du 13 août 2004 relative à l'assurance maladie : cinq ans après », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2009, n°04, p. 593   

    Michel Borgetto, Francis Kessler, « Mutualité et protection sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2009, n°03, p. 395   

    Michel Borgetto, « Le revenu de solidarité active », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2009, n°02, p. 211   

    Michel Borgetto, « Les devoirs sociaux », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2009, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « L'articulation des droits et des devoirs dans le champ de la protection sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2009, n°01, p. 5   

    Michel Borgetto, « La responsabilité du fait des produits de santé défectueux », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2008, n°06, p. 1005   

    Michel Borgetto, « La réforme des tutelles », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2008, n°05, p. 807   

    Michel Borgetto, « Les politiques familiales : actualité et perspectives », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2008, n°04, p. 599   

    Michel Borgetto, « Le Code de la santé publique 50 ans après », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2008, n°03, p. 407   

    Michel Borgetto, « Bibliographie : protection sociale », Droit Social, 2008, n°03, p. 377   

    Michel Borgetto, Francis Kessler, « Les retraites professionnelles », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2008, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « Égalité, différenciation et discrimination : ce que dit le droit », Informations sociales , 2008, n° ° 148, pp. 8-17    

    RésuméDe l’étude tant des textes que de la jurisprudence, il ressort que le principe d’égalité ne s’oppose catégoriquement à une différence de traitement que lorsque celle-ci repose sur des critères illégitimes prohibés par les textes et se révèle donc discriminatoire ; lorsque tel n’est pas le cas, la différenciation est d’autant plus admise qu’elle apparaît comme l’expression voire comme l’instrument de l’égalité. De là, la seule véritable difficulté qu’il revient au Droit de surmonter : fournir au juge et aux citoyens les outils permettant d’établir le caractère illégitime ou injustifié de la différenciation en question.

    Michel Borgetto, « Pauvreté et grande exclusion : d'hier à aujourd'hui », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2007, n°06, p. 931   

    Michel Borgetto, « La Sécurité sociale dans la campagne présidentielle : la double impasse », Droit Social, 2007, n°05, p. 507   

    Michel Borgetto, « Bibliographie : protection sociale », Droit Social, 2007, n°03, p. 332   

    Michel Borgetto, Robert Lafore, « Le droit de l’aide et de l’action sociales à l’épreuve de l’acte II de la décentralisation », 2007, pp. 17-24    

    Les nouvelles lois de décentralisation adoptées en 2003 redessinent le visage de l’aide et de l’action sociales en promouvant le département comme « chef de file » de cette politique. Les auteurs analysent les transferts de compétences à la fois dans leur contenu et dans leurs conséquences. Celles-ci sont nombreuses : juridiques par un redécoupage des compétences, mais également organisationnelles par un déclin des services de l’État au bénéfice des services départementaux. Elles entraînent aussi des repositionnements des instances politiques, le département se voyant promu au rang de « département-providence » avec des conséquences tant au niveau politique qu’au niveau financier ou philosophique. En effet, c’est la définition même du droit de l’aide et de l’action sociales qui est aujourd’hui mise à l’épreuve.

    Michel Borgetto, « La maltraitance en établissement », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2006, n°06, p. 967   

    Michel Borgetto, « Personne handicapée * Participation aux frais d'hébergement * Calcul des ressources * Assurance-vie », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2006, n°05, p. 938   

    Michel Borgetto, « Revenu minimum d'insertion * Action d'insertion * Qualité d'étudiant * Formation à la profession d'avocat », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2006, n°05, p. 941   

    Michel Borgetto, « Bibliographie en droit de la protection sociale », Droit Social, 2006, n°0708, p. 779     

    Michel Borgetto, « Les contrats aidés », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2006, n°04, p. 593   

    Michel Borgetto, « Logement et politiques sociales », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2006, n°03, p. 393   

    Michel Borgetto, « Santé et environnement », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2006, n°02, p. 187   

    Michel Borgetto, « Les services à la personne », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2006, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « Le médecin traitant », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2005, n°06, p. 897   

    Michel Borgetto, « Le médicament à l'épreuve du droit communautaire », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2005, n°05, p. 703   

    Michel Borgetto, « Travailleurs migrants, étrangers et citoyens européens », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2005, n°04, p. 527   

    Michel Borgetto, « Commission départementale d'aide sociale * Fonctionnement * Quorum * Mixité * Parité », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2005, n°04, p. 681   

    Michel Borgetto, « Bibliographie : protection sociale », Droit Social, 2005, n°06, p. 672   

    Michel Borgetto, « La loi sur les personnes handicapées », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2005, n°03, p. 359   

    Michel Borgetto, « Aide sociale * Recours en récupération * Donation * Répétition de l'indu * Coexistence des recours », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2005, n°03, p. 501   

    Michel Borgetto, « Contribution sociale généralisée * Contribution au remboursement de la dette sociale * Nature juridique * Cotisations sociales », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2005, n°03, p. 503   

    Michel Borgetto, « La révision des lois bioéthiques », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2005, n°02, p. 183   

    Michel Borgetto, « La décentralisation en matière sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2005, n°01, p. 3   

    Michel Borgetto, « Bibliographie en droit de la protection sociale », Droit Social, 2004, n°04, p. 1128     

    Michel Borgetto, « La conformité à la Constitution de la loi portant décentralisation en matière de revenu minimum d'insertion et créant un revenu minimum d'activité », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2004, n°01, p. 53   

    Michel Borgetto, « VIII. Les transferts de compétences en matière d'aide et d ' action sociales : entre changement et continuité », 2004, pp. 109-118    

    Borgetto Michel. VIII. Les transferts de compétences en matière d'aide et d ' action sociales : entre changement et continuité. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 24, 2004. Réforme de la décentralisation, réforme de l'État. Régions et villes en Europe. pp. 109-118.

    Michel Borgetto, « La réforme des retraites : du bon... et du moins bon », Droit Social, 2003, n°11, p. 926   

    Michel Borgetto, « Bibliographie en droit de la protection sociale », Droit Social, 2003, n°0910, p. 849   

    Michel Borgetto, « Le droit de la protection sociale dans tous ses états : la clarification nécessaire », Droit Social, 2003, n°06, p. 636   

    Michel Borgetto, « Logique assistancielle et logique assurancielle dans le système français de protection sociale : les nouveaux avatars d'un vieux débat », Droit Social, 2003, n°01, p. 115   

    Michel Borgetto, « L’évolution récente du système de Sécurité sociale en matière de redistribution », 2003, pp. 45-51    

    Même si elle n’a pas fondamentalement remis en cause l’architecture générale du modèle mis en place en 1945, l’évolution, depuis une vingtaine d’années, du système français de Sécurité sociale n’en apparaît pas moins tout à fait considérable. En effet, cette évolution se trouve marquée par deux grandes tendances qui, sans être totalement nouvelles, se sont considérablement amplifiées depuis le début des années quatre-vingt : la tendance à une fiscalisation de plus en plus accentuée dudit système et la tendance à une certaine étatisation ou, à défaut, à une certaine « re-centralisation ». Par ailleurs, cette évolution est à la fois le produit et la source d’un certain nombre d’interrogations et de questionnements dont deux au moins ont progressivement émergé sur la scène politico-sociale : d’une part, la question de savoir si, et dans quelle mesure, il conviendrait d’établir une distinction plus poussée entre logique d’assurance et logique de solidarité ; d’autre part, la question de savoir si, et dans quelle mesure, il conviendrait de procéder à un recentrage de la protection sociale sur les plus démunis en mettant résolument en oeuvre une politique active de « ciblage » . Constat important car c’est probablement autour de ces tendances et questionnements que semble devoir se jouer, aujourd’hui, l’avenir même du système global de protection sociale.

    Michel Borgetto, « Bibliographie : protection sociale », Droit Social, 2002, n°05, p. 1101     

    Michel Borgetto, « La protection sociale à la croisée des chemins ? », L'Économie politique , 2002, n° 13, pp. 71-84   

    Michel Borgetto, « La problématique des droits sociaux sous la Révolution: entre archa\ısme (s) et modernité », Annales historiques de la Révolution française, 2002, n°328, pp. 47--60 

    Michel Borgetto, « La problématique des droits sociaux sous la Révolution : entre archaïsme(s) et modernité », 2002, pp. 47-60    

    La problématique révolutionnaire des droits sociaux frappe par son ambivalence : si elle se révèle, par plusieurs de ses traductions, extrêmement datée, vieillie et dépassée, elle se révèle aussi, par certaines de ses lignes de force, éminemment moderne, anticipatrice et fondatrice. De là la nécessité, pour faire ressortir ce balancement constant entre des conceptions désuètes et des principes toujours actuels, de montrer en quoi il y a, d'hier à aujourd'hui, à la fois continuité des solutions et solutions de continuité en matière de protection sociale.

    Michel Borgetto, « XI. Les compétences en matière sociale », 2002, pp. 185-202    

    Borgetto Michel. XI. Les compétences en matière sociale. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 22, 2002. L'organisation territoriale de la France, demain. pp. 185-202.

    Michel Borgetto, Michel Chauvière, Robert Lafore, Michel Messu, Nonna Mayer [et alii], « Rétrospective et prospective de la branche Famille [Points de vue de membres du comité éditorial de Recherches et Prévisions] », 2002, pp. 97-111    

    Dans le cadre de cette livraison de Recherches et Prévisions, il a été demandé aux membres du comité éditorial de la revue de répondre brièvement (six à huit mille signes…) à deux questions, volontairement larges dans leur ambition et imprécises dans leur formulation, concernant les caisses d’Allocataires familiales et leur environnement. L’idée était de recueillir une série de points de vue sur et autour de la branche Famille de la Sécurité sociale: Quelles sont, sur les dix dernières années, les grandes évolutions juridiques, sociales, économiques, politiques… qui ont marqué l’environnement des caisses d’Allocations familiales? Comment voyez-vous, dans dix ans, un service public tel que celui des caisses d’Allocations familiales? On remercie ici les membres du comité éditorial qui ont accepté de participer à cet exercice particulier. Ils livrent, dans la diversité des disciplines, des thèmes abordés, des tons et des regards, un ensemble d’analyses, avec leurs convergences et leurs divergences, sur le passé récent et sur les futurs (possibles, probables ou souhaitables) des politiques familiales et sociales.

    Michel Borgetto, « Bibliographie : protection sociale », Droit Social, 2001, n°01, p. 983     

    Michel Borgetto, « La réforme du système d'indemnisation du chômage : vers un retour en force de la logique d'assistance ? », Droit Social, 2001, n°04, p. 355   

    Michel Borgetto, « Abolir la misère : un mythe ? », Droit Social, 2001, n°01, p. 53   

    Michel Borgetto, « Minima sociaux et revenus d'activité : éléments d'une problématique générale », Droit Social, 2000, n°0708, p. 693   

    Michel Borgetto, « Bibliographie : protection sociale », Droit Social, 2000, n°0708, p. 753   

    Michel Borgetto, « Brèves réflexions sur les apports et les limites de la loi créant la CMU », Droit Social, 2000, n°01, p. 30   

    Michel Borgetto, « Bibliographie : protection sociale », Droit Social, 1999, n°0708, p. 1085     

    Michel Borgetto, « La nature juridique des versements destinés à assurer l'équilibre financier des régimes complémentaires de retraite par répartition », Droit Social, 1999, n°0910, p. 816   

    Michel Borgetto, « Équité, égalité des chances et politique de lutte contre les exclusions », Droit Social, 1999, n°03, p. 221   

    Michel Borgetto, « La réforme de la sécurité sociale », Droit Social, 1997, n°0910, p. 877   

    Michel Borgetto, « Une réforme au forceps ou le discours de la méthode », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 1996, n°04, p. 686   

    Michel Borgetto, « Services publics locaux et principe d'égalité », Revue française de droit administratif, 1993, n°04, p. 673   

  • Michel Borgetto, David Marcel, Les fondements du social. De la IIIe République à l'heure actuelle, coll. « Historiques », 1993, Librairie générale de droit et de jurisprudence, Paris : Librairie générale de droit et de jurisprudence et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, pp. 719-727    

    Borgetto Michel. David Marcel, Les fondements du social. De la IIIe République à l'heure actuelle, coll. « Historiques », 1993. In: Droit et société, n°28, 1994. Le sang : les veines du social. pp. 719-727.

  • Michel Borgetto, Brigitte Frotiée, Michel Chauvière, Les débats sur l'accès aux droits sociaux, entre lutte contre les exclusions et modernisation administrative, 2004 

  • Michel Borgetto, « La République sociale », le 25 juin 2024  

    Journée d'étude décentralisée de l'AFDC organisée par l'Université Toulouse 1 Capitole sous la direction scientifique de Emilie Debaets, Aurore Gaillet et Julia Schmitz

    Michel Borgetto, « Loi immigration - Aspects de droit social », le 06 février 2024  

    Conférence organisée par l’IRERP, Université Paris Nanterre et l’AFDT

    Michel Borgetto, « Familles recomposées au XXIème siècle - du privé et du politique : quels enjeux pour la loi civile ? », le 17 avril 2023  

    Séminaire organisé par le Laboratoire de sociologie juridique, Université paris Panthéon-Assas, sous la direction de Dominique Fenouillet et Nathalie Ceriani dans le cadre du cycle « Flexibles notions ».

    Michel Borgetto, « Vieux, de quel(s) droit(s) ? », le 06 octobre 2022  

    Organisé par l'ISJPS (CERAP) et l'IRJS (SERDEAUT), Ecole de droit de la Sorbonne, Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la responsabilité scientifique de Sara Brimo et Pascale Gonod

    Michel Borgetto, « Les mouvements du droit de la santé. Continuités et ruptures », le 28 septembre 2022  

    Organisé par l’Association Française de Droit de la Santé à l'occasion des 40 ans de l’AFDS

    Michel Borgetto, « Concilier santé et droits fondamentaux en période de pandémie », le 22 septembre 2022  

    Organisé dans le cadre du Programme Hubert Curien (PHC Sakura) proposé par la Japan Society for the Promotion of Science, le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, le Ministère français de l’Enseignement supérieur et de la recherche et Campus France. Avec le soutien de l'Institut d'Asie orientale

    Michel Borgetto, « Le financement des établissements et services à caractère social et médico-social (ESMS) », le 18 novembre 2021  

    Colloque organisé par le Centre Jean Bodin sous la direction scientifique de Martine Long, Maitresse de conférences HDR de droit public à l'Université d'Angers, d'Hervé Rihal, Professeur émérite de l'Université d'Angers, avec le Cabinet Accens Avocats

    Michel Borgetto, « Les 20 ans de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé », le 17 novembre 2021  

    Organisé par le CMH, Université Clermont-Auvergne, sous la direction de Caroline Lantero, MCF HDR en droit public, et Thibaut Leleu, MCF en droit public, CDEP (UR 2471) - Université d'Artois.

    Michel Borgetto, « Hommage à Jean-Jacques Dupeyroux », le 05 novembre 2021  

    Organisée par l’Université Paris 2 Panthéon-Assas et l’École nationale supérieure de sécurité sociale (En3s), avec le soutien du Comité d'histoire de la sécurité sociale

    Michel Borgetto, « Le parcours du patient », le 26 mars 2021  

    Organisé par l’IMH, Université de Toulouse 1 Capitole sous la responsabilité scientifique de Mme Sophie Théron

    Michel Borgetto, « La télémédecine saisie par le droit », le 08 novembre 2019  

    Organisé pour le CERSA, Paris II Panthéon-Assas par Benoit Apollis, MCF à l’Univ. de Rennes 1 ; Michel Borgetto, Pr. à l’Univ. Panthéon-Assas ; Lucie Cluzel, Pr. à l’Univ. Paris Nanterre et Olivier Renaudie, Pr. à l’Univ. Paris I Panthéon-Sorbonne

    Michel Borgetto, « Les impensés du droit administratif », le 27 mai 2019 

    Michel Borgetto, « Assistance sociale : les limites territoriales de la solidarité ? », le 21 mai 2019  

    Séance 9 du Séminaire "La territorialité du droit social" organisée par Pascal Lokiec, Etienne Pataut et Pierre Rodière pour l’IRJS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Michel Borgetto, « Regards croisés sur la justice fiscale (Xe-XXIe siècle) », le 04 avril 2019  

    Colloque organisé sous la direction scientifique d'Emmanuel de Crouy-Chanel, Cédric Glineur et Céline Husson-Rochcongar

    Michel Borgetto, « La numérisation de l’argent liquide : la fin du cash ? Enjeux juridiques et politiques », le 06 décembre 2018  

    Colloque international organisé par le CERSA, avec le soutien de l'Université Panthéon-Assas

    Michel Borgetto, « Les grandes dates du droit social », le 30 novembre 2018  

    Cycle de conférences organisé par l’Université Paris II Panthéon-Assas

    Michel Borgetto, « Les Administrations Publiques à l’épreuve de leur dette », le 01 février 2018 

    Michel Borgetto, « Le revenu universel : l'avenir d'une illusion ? », le 16 novembre 2017  

    Co-organisée par Gwendal Châton, Maître de conférences en science politique, et Martine Long, Maître de conférences HDR en droit public, de l'Université d’Angers.

    Michel Borgetto, « Humain / non humain à l'ère de l'intelligence artificielle », le 19 juin 2017  

    Cette journée participe au cycle de conférences sur l’Intelligence Artificielle lancées par France Intelligence artificielle (mars 2017).

    Michel Borgetto, « Le renouveau du service public hospitalier », le 27 avril 2017  

    Organisé par Michel Borgetto, Professeur à l’Université Panthéon-Assas, Directeur du CERSA ; Lucie Cluzel, Professeur à l’Université de Lorraine et Olivier Renaudie, Professeur à l’Université de Lorraine.

    Michel Borgetto, « Non-emploi et protection sociale », le 30 mars 2017  

    Sous la direction scientifique de Maryse Badel

    Michel Borgetto, « Le droit au compte », le 02 décembre 2016  

    Organisée par Jean-François Boudet et Geneviève Koubi à l’université Paris II-Panthéon-Assas, sous l’égide du CERSA-CNRS, afin de réfléchir sur ce qu’est, sur ce qu’est devenu, sur ce que deviendra « le droit au compte » (bancaire).

    Michel Borgetto, « Travail et protection sociale – De nouvelles articulations ? », le 17 novembre 2016  

    Organisé par le CERSA/Université Panthéon-Assas/CNRS et l’IRERP/Université Paris Ouest Nanterre la Défense.

    Michel Borgetto, Céline Robert, M. Younes, M. Borgetto, Eric Barrey, « Test d'effort standardisé pour jeunes chevaux d'endurance. Full-text Conference Paper · 4 Nov 2015, Journée AVEF, Paris », Journées annuelles AVEF Paris 2015, Aubervilliers, le 03 novembre 2015   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Julie Saniez, Le droit de la protection sociale face aux nouvelles formes de travail, thèse soutenue en 2023 à Université ParisPanthéonAssas, membres du jury : Maryse Badel (Rapp.), Robert Lafore (Rapp.), Simon Riancho et Diane Roman  

    Le travailleur des plateformes est-il un travailleur salarié ? L'accident survenu lors d'une pause du travailleur en télétravail à son domicile est-il un accident du travail ? Les nouvelles formes de travail interrogent les catégories juridiques du droit de la protection sociale. A travers ces questionnements d'ordre technique, ce sont les grands principes de la matière qui sont mis à l'épreuve. Le droit de la protection sociale repose sur une articulation complexe entre les trois principes de solidarité nationale, de solidarité professionnelle et d'universalité. Cette construction, à mi-chemin entre une conception beveridgienne et bismarckienne, prend ses racines dans le compromis fordiste institué au début du siècle. Le travailleur type, autour duquel le dispositif est façonné, est un travailleur salarié en CDI à temps plein. Depuis les années 1970, ce compromis s'essouffle. Les transformations économiques, sociales, et technologiques conduisent les entreprises et les travailleurs à recourir à des formes de travail plus flexibles (contrats courts, prestation de service, télétravail...). A côté du salariat classique, les statuts et parcours professionnels se diversifient. Ces mutations bousculent les repères traditionnels du droit de la protection sociale. Les imperfections de la logique socioprofessionnelle sont mises en lumière. De nouvelles interrogations renvoyant aux idées de solidarité sociale se développent. Aussi, le droit de la protection sociale cherche à se réinventer et à trouver de nouvelles articulations entre ses principes fondateurs. Se dessine ainsi progressivement un nouveau contrat social, porteur de nouvelles relations entre la protection sociale et le travail, entre l'individu et le collectif.

    Charlotte Denis, De la médecine de ville à l'hôpital : le parcours de soins face au droit, thèse soutenue en 2020 à Paris 2 en co-direction avec Catherine Puigelier, membres du jury : Maryse Deguergue (Rapp.), Marie-Laure Moquet-Anger (Rapp.), Jacques Foyer  

    Le parcours des soins est devenu, au fil des années et depuis 2004, une notion essentielle pour concevoir les soins d’un patient sur un territoire donné. Le parcours de soins est entré dans le quotidien des français, promu par l’HAS, il porte pour objectif de répondre à différents problèmes qui jugulent l’actuel système de santé. Parmi les enjeux du parcours de soins, on note : la responsabilisation de l’assuré, la fin du nomadisme médical, la diminution des inégalités, le rapprochement entre la ville et l’hôpital. Désormais, les soignants s’adaptent et se concentrent sur le patient et sa pathologie. Le déploiement du parcours de soins apporte un regard global et évolutif sur plusieurs questions juridiques en santé. En effet, outre les problèmes liés à la responsabilité médicale, il convient d’analyser aussi les questions attenantes au remboursement des soins, au libre choix du médecin traitant, aux droits des patients, aux droits d’un malade en fin de vie, etc. Par ailleurs, le parcours de soins est progressivement entré dans l’ère du numérique, comme en atteste le développement de la télésanté et de la robotique. L’entrée de ces nouvelles technologies soulève plusieurs questionnements juridiques, relatifs à l’instauration de ce parcours de soins numérisé. Malgré les espoirs portés par le parcours de soins, celui-ci fait encore face à une augmentation des dépenses de santé, au développement des déserts médicaux, à une crise de l’hôpital, et à bien d’autres problèmes.

    Marianne Lahana, L’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, thèse soutenue en 2020 à Paris 2, membres du jury : Maryse Deguergue, Thomas Perroud, Jean-Marie Pontier, Catherine Puigelier et Olivier Renaudie  

    La loi n°2010-2 du 5 janvier 2010, dite « loi Morin », a créé un régime de reconnaissance et d’indemnisation des victimes des essais nucléaires français. Cette loi a mis en œuvre un régime de présomption permettant à toute personne qui aurait séjourné ou résidé en Algérie ou en Polynésie française, entre le 13 février 1960 et le 31 décembre 1998 et qui serait atteinte de l’une des pathologies supposées radio-induites, figurant dans l’annexe du décret n°2014-1049 du 15 septembre 2014, de remplir la présomption de causalité permettant d’obtenir une indemnisation. Néanmoins, les conditions permettant à l’administration de renverser cette présomption de causalité ont fait l’objet de nombreuses évolutions. La loi Morin a ainsi fait l’objet de multiples bouleversements législatifs et jurisprudentiels qui ont complexifiés ce régime d’indemnisation. Parallèlement à ces évolutions, le Comité d’Indemnisation des Victimes des Essais Nucléaires (CIVEN) a œuvré pour mettre en place une indemnisation qui tiendrait compte des spécificités des pathologies radio-induites notamment concernant le ressenti de chaque victime face à l’angoisse résultant de l’évolution de sa maladie. Ce travail propose ainsi une étude tout d’abord du régime juridique et de son évolution à travers l’analyse du droit comparé et des différents changements législatifs intervenus, puis une étude de l’application du dommage corporel pour les victimes des essais nucléaires français et de son évolution. Elles permettront ainsi de mettre en lumière l’impact de ces différentes évolutions pour une plus juste indemnisation de ces victimes.

    Jean-Philippe Conein, Les soins... sans consentement ?, thèse en cours depuis 2019  

    La loi Esquirol du 30 juin 1838 sur les aliénés a connu plusieurs évolutions majeures qu’à partir de 1990. Ainsi, la sémantique s’est aussi profondément transformée, l’aliéné devenant le malade psychiatrique, lequel reconnu comme un citoyen malade ayant besoin de soins immédiats assortis d’une surveillance constante. Celui-ci bénéficie depuis de droits individuels s’entendant des droits fondamentaux de toute personne. Ces droits, ce sont en particulier le droit à la vie, dont je déduis le droit à la santé. De nos jours en France, il y a plus de 100 000 mesures de soins sans consentement par an avec une progression de 15% en moyenne. Ainsi selon l’OMS, c’est plus de 20% de la population mondiale qui subira un épisode psychiatrique aigüe. Un antinomisme s’est ainsi créé. La loi dite « Kouchner » de 2002 est l'aboutissement des droits du malade. Le texte indique que celui-ci consent à tout acte de soins : « Aucun acte médical, ni aucun traitement ne peuvent être pratiqués sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. » Cette loi vient s’objecter avec celles de 2011 et de 2013 sur les soins sans consentement. Une opposition entre le libre arbitre du citoyen de choisir les soins, le choix de son praticien et l’obligation de soins ainsi que la privation d’aller et venir. Quel est l’équilibre entre le respect d’un droit fondamental et les limites engendrées par les lois dites sécuritaires, de ce fait, peut-on soigner… sans consentement ?

    Nolwenn Jacob, Le parcours contentieux en droit de la protection sociale, thèse en cours depuis 2018  

    Le contentieux de la protection sociale se répartit traditionnellement, selon la nature des prestations en cause, entre deux ordres juridictionnels : l'ordre judiciaire pour les prestations de sécurité sociale et l'ordre administratif pour les prestations d'aides sociales. Cette classification fait toutefois face à de nombreuses exceptions, source d'une extrême complexité. Multiplicité des acteurs, décentralisation, opacité des règles de droits, manque de moyens : le contentieux de la protection sociale pose de nombreuses questions au regard du droit d'accès au juge. La loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du 21e siècle a ainsi pour ambition de réformer ce contentieux, et mettre un terme à de nombreuses critiques. Destinée à entrer en vigueur le 1er janvier 2019, cette loi annonce de nombreux changements. En particulier, les commissions départementales d'aide sociale et la commission centrale d'aide sociale disparaissent au profit des tribunaux de grande instance ou des juridictions administratives de droit commun. La Cour nationale de l'incapacité et de la tarification de l'assurance des accidents du travail est également supprimée. Les tribunaux des affaires de la sécurité sociale ainsi que les tribunaux du contentieux de l'incapacité seront fusionnés et intégrés dans un pôle social de tribunaux de grande instance spécialement désignés. Il convient toutefois de rappeler que c'est le contentieux par nature complexe de la protection sociale qui avait mené à la création de juridictions spécialisées. Il s'agira d'être attentif à ce que la simplification souhaitée ne se réalise pas au détriment des droits des usagers.

    Micheline Efrem, Vers une institutionnalisation du droit de l'aide et de l'action sociales au Liban à la lumière de l'expérience française, thèse soutenue en 2018 à Paris 2 en co-direction avec Rodny Daou, membres du jury : Maan Bou Saber et Robert Lafore  

    L’exclusion sociale est aujourd’hui l’une des questions sociales majeures de nos sociétés, qu’elles soient développées ou en voie de développement.En France, le régime de l’aide et de l’action sociales a connu, au fil des temps, une évolution importante, aux niveaux juridique, administrative et financière, au terme de laquelle ce pays a pu assurer à toutes les personnes en situation d’exclusion une aide sociale destinée à répondre à leurs besoins primordiaux, et une action sociale visant à leur permettre d’améliorer ladite situation.Au Liban, l’aide et l’action sociales, règlementées par quelques textes éparpillés, demeurent jusqu’ici en grande partie l’oeuvre des associations caritatives et institutions religieuses, en l’absence de plan social adopté par l’État dans ce domaine.La présentation de l’expérience française, très riche en la matière, permet d’offrir de nouvelles perspectives en vue de la mise en place au Liban d’un régime socio-juridique d’aides et d’actions en faveur notamment de la famille, de l’enfance, des personnes handicapées, des personnes âgées dépendantes et d’autres. Grâce à l’institutionnalisation d’un droit de l’aide et de l’action sociales, le Liban pourrait ainsi évoluer vers un « État social », c’est-à-dire un État qui reconnaît et garantit des droits sociaux à chacun et à tous.

    Allaoui Ahamadi, La démocratie locale en Union des Comores , thèse en cours depuis 2017  

    La problématique posée est de « savoir si une prise en compte, par les acteurs extérieurs (Etat, bailleurs, etc.) des différentes représentations de l'espace peut rendre effective le principe de participation et contribuer positivement ainsi, à travers une démocratie locale, à la pérennisation des actions entreprises au niveau de la gestion du Parc marin de Mohéli (PMM) et de celui du réseau national des aires marines protégées actuellement en cours de mise en place en Union des Comores ». Dans l'hypothèse où les représentations de l'espace sont multiples, une prise en compte de toutes celles-ci rendrait effective et contribuerait positivement à la pérennisation des actions et des pratiques, entre autres juridiques entreprises, au niveau de la gestion du PMM. Les objectifs généraux seront de contribuer à (i) une meilleure implication et équilibrée des acteurs locaux dans le défi renouvelé d'un développement durable de l'espace du PMM et son environnement, (ii) l'élargissement du cadre législatif et réglementaire de manière à ce que l'ensemble des bonnes pratiques liées aux représentations de l'espace puissent être prises en compte par l'ensemble des acteurs.

    Naouel Abbas, Les forces du droit à l'épreuve du progrès médical et scientifique, thèse en cours depuis 2017 en co-direction avec Catherine Puigelier  

    Le développement perpétuel et rapide de la recherche, de la thérapeutique, de l'informatique en matière médicale ou encore de l'économie dans le domaine de la santé soulève de nouveaux questionnements à la fois philosophiques, éthiques, juridiques mais aussi sociaux. Certaines opérations touchant directement l'identité humaine obligent les professionnels de santé d'une part, les juristes et les pouvoirs publics d'autre part à s'interroger sur ces nouvelles pratiques médicales ainsi qu'à repenser les cadres. Devant l'accélération des découvertes scientifiques, des enjeux inattendus se sont révélés et des facteurs nouveaux se sont immiscés dans l'élaboration de la norme, les sources traditionnelles du droit ont alors été bouleversées. L'apparition abondante de règles juridiques qui se complètent, se contredisent ou se bousculent est révélatrice de la difficulté de la tâche. Accusée à tort ou à juste titre de logorrhée législative ou de vide juridique, la force du droit, mais aussi les forces du droit au sens de forces créatrices sont mises à l'épreuve du progrès médical et scientifique. C'est ainsi que le droit a entrepris une véritable lutte en quête de morale, de justice et d'équilibre social tout en faisant preuve de tolérance face à l'inconnu. En effet, le droit ne saurait constituer un frein arbitraire, pour autant il ne saurait constituer une porte ouverte à toutes les pratiques. Le droit a bien des égards est alors paru ambigu, incohérent, complexe et inefficace. Pour cause, le législateur est aux prises avec diverses pressions sociales, économiques mais aussi politiques, l'élaboration de la norme ne relevant pas d'un seul acteur.

    Adil Mohamed Fethy Hamidou, La nature de la responsabilité médicale à l'épreuve du système de réparation des victimes de dommages médicaux, thèse en cours depuis 2015  

    Le fondement de la responsabilité médicale a évolué. On est passé du fondement délictuel à un éventuel fondement autonome, légal, statutaire, en passant par le célèbre fondement contractuel de l’arrêt Mercier. Il convient de se demander si le fondement de la responsabilité médicale, en application duquel se décide l’indemnisation des victimes est en adéquation avec la nécessité; de réparation des dommages consécutifs à un acte médical. On retrouve la question essentielle de la prise en charge du risque inhérent à la matière médicale qui doit, soit être supporté par le patient, soit être supporté par la société. Aujourd’hui, de vives critiques sont dirigées à l’endroit du modèle de la responsabilité contractuelle qui ne serait plus d’actualité. On constate que les obligations relatives à la relation de soins ont pour fondement la loi et les droits fondamentaux et non plus le contrat. Le système de réparation instauré par la loi Kouchner a posé les bases du système d'indemnisation des dommages médicaux. Néanmoins, il est de nombreuses hypothèses que ce système complexe de réparation laisse en suspens. Il en va ainsi s’agissant de la réparation au titre de la solidarité nationale assurée par l’ONIAM qui laisse de nombreuses victimes d’accidents médicaux sans indemnisation car ne dépassant pas le seuil de gravité du dommage prévu par les textes.

    Kim-Khanh Pham, Le droit public et l'inclusion sociale des personnes handicapées, thèse en cours depuis 2015  

    La réflexion sur la place des personnes handicapées dans la structure sociale est un enjeu que le droit peine encore appréhender. L'inclusion sociale de ces personnes est une problématique protéiforme qui se caractérise par son caractère transdisciplinaire, et qui ainsi interroge le juriste sur sa normativité et son étendue juridique. Le droit public du XXIe siècle à l'aune de ses évolutions récentes liées notamment à l'émergence de la notion de dignité humaine, dispose t-il des outils nécessaires pour faciliter l'inclusion sociale des personnes handicapées ?

    Pierre-Henri Bréchat, Territoires et égalité d'accès aux soins et à la santé, thèse soutenue en 2012 à Paris 2, membres du jury : Jacques Chevallier, Maryse Deguergue, Geneviève Koubi et Didier Tabuteau  

    La recomposition des politiques de santé publique est, depuis quelques années, recentrée autour de la notion de « territoire pertinent ». Les expériences menées depuis 1991 en matière de planification sanitaire et sociale ont conduit les pouvoirs publics à évoquer différents « territoires de santé », permettant de cerner les périmètres dans lesquels l’État tente de mailler des offres de soins et de santé, en fonction des besoins de la population et des priorités nationales ou régionales. Au-delà du constat sur les inégalités entre les territoires, certaines problématiques relatives à l'accès aux soins et à la santé semblent devoir interférer. La loi de 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dessine, suivant une redéfinition des missions de service public, de nouveaux modèles qui imposent une réflexion sur ces inégalités et sur les inégalités qui en dérivent. Il existe une superposition des lieux et des formes d'inégalité qui invite à repenser les variations discursives entre maintien du service public et développement de services au public. Des propositions sont faites pour améliorer l’égalité d’accès aux soins et à la santé pour tous et partout et pour que les principes de solidarité et de fraternité ne soient plus remis en cause. L’ensemble de ces propositions peut permettre de redonner un service public pour remporter les enjeux des systèmes de santé au XXI ème siècle, comme la réduction des inégalités. Ces travaux relatifs à un territoire de santé publique garant de l’égalité d’accès aux soins et à la santé et mettant au coeur de la problématique les droits des patients, constituent une illustration de la territorialisation des politiques de santé, étant entendu que la dynamique de la territorialisation concerne l'ensemble des politiques publiques.

    Leïla Hamlaoui, L'enfant pauvre et le droit, thèse soutenue en 2010 à Paris 2  

    Bien que l'enfant pauvre ne soit pas entièrement absent de l'univers juridique, il ne constitue pas encore un objet de droit, en particulier de droit public. Certes, l'enfant orphelin ou l'enfant maltraité est protégé par un corpus de normes et de règles. Néanmoins, l'enfant pauvre exige une protection allant bien au-delà de cet ensemble, lequel s'avère par hypothèse manifestement limité et incomplet. Proclamés par la Déclaration universelle des droits de l'homme et par la Convention internationale des droits de l'enfant, les droits fondamentaux de l'enfant, et plus spécialement les droits économiques, sociaux et culturels, sont demeurés, jusqu'à présent, très largement inappliqués. Révélateur de l'ineffectivité des droits de l'enfant, l'enfant pauvre fait ressortir la nécessité de promouvoir chaque enfant au rang de bénéficiaire direct des prestations sociales. Parallèlement, lorsqu'il est appréhendé directement par le droit public, il contribue à l'émergence d'un nouveau droit. La garantie des droits fondamentaux de l'enfant, et tout spécialement de l'enfant pauvre, est alors plus complète. Le droit international, communautaire et européen s'inscrit dans cette perspective, et fournit ainsi des moyens juridiques supplémentaires de renouveler le système de protection sociale.

    Rodny Daou, La question des retraites en France et au Liban , thèse soutenue en 2006 à Poitiers en co-direction avec Leila Azouri  

    L'avenir des retraites est l'une des questions sociales majeures qui préoccupent les gouvernements de tous les pays, qu'ils soient développés ou en voie de développement. En France, le système de retraite, qui fonctionne en majorité selon la technique de répartition, connaît depuis l'année 2005 un déséquilibre financier dû, d'une part, à l'arrivée à la retraite des " baby booms " de l'après guerre et à l'allongement de la durée de la vie, et d'autre part, à la baisse de la natalité, au départ de plus en plus précoce à la retraite, à la récession économique et à l'augmentation du chômage. Afin d'éviter les effets nuisibles de ces changements sur l'équilibre du système, une réforme a été adoptée le 21 août 2003 visant l'adaptation du système de retraite à ces changements socio-économiques. Malgré l'étendue de cette réforme à la majorité des régimes composant le système de retraite, elle n'a cependant pas répondu à toutes les questions posées dans le pays au sujet des retraites. En outre, la présentation de l'expérience française, très riche en la matière, va me permettre d'offrir de nouvelles perspectives aux travaux actuellement menés au Liban en vue de la création, pour la première fois dans l'histoire du pays, d'un régime légal de retraite pour les salariés du secteur privé. Ce régime, une fois adopté par le Parlement libanais, prendra progressivement la place de l'actuel régime provisoire d'indemnité de fin de service. Enfin, même si le mot retraite nous rappelle avec nostalgie l'âge de la jeunesse dans le temps passé, n'oublions pas l'esprit de la jeunesse qui, quant à lui, peut demeurer toute la vie.

    Dominique Monotuka, La notion de spécificité juridique et le droit d'outre-mer , thèse soutenue en 2003 à Poitiers  

    Les concepts juridiques de spécificité, de spécialité et d'assimilation dans le droit d'outre-mer sont à la base de l'interprétation juridique du statut officiel des départements d'outre-mer. Ils sont des instruments privilégiés que l'Etat et ses différentes instances utilisent lorsqu'il s'agit pour eux d'élaborer et d'appliquer le droit d'outre-mer. Pourtant, ces concepts n'ont jusqu'à maintenant fait l'objet d'aucune étude approfondie, que ce soit au sujet de leur légitimité historique et/ou juridique ou de leur fondement respectif. Ce constat nous a conduit à chercher à préciser, au moyen d'une étude théorique, leur raison d'exister et leur fondement dans ce droit. Ce qui en est notamment apparu, est que cette situation d'indéfinition dans laquelle se trouvent ces notions en droit d'outre-mer, a jusqu'à présent constitué un obstacle à la bonne gestion étatique des départements d'outre-mer sur le plan social et économique. L'application du droit de la protection sociale dans les départements d'outre-mer, à travers l'exemple de la Martinique, en constitue ainsi une sinon la meilleure illustration possible. De cette étude est apparue la nécessité pour le droit national comme le droit communautaire européen, de mieux prendre en compte cette conjoncture juridique du droit d'outre-mer, afin d'aboutir à un traitement juridique et politique plus adapté aux besoins politiques et sociaux des régions dites -conformémént à la terminologie communautaire consacrée- ultrapériphériques que sont la Guyane française, la Guadeloupe, la Réunion et la Martinique.

    Franck David, La notion de discrimination positive en droit public français, thèse soutenue en 2001 à Poitiers  

    La notion de discrimination positive présente en droit public français une double difficulté. La première difficulté tient à la définition même de la notion. Ainsi, la notion française de discrimination positive n'est pas nécessairement la traduction de la notion américaine d'"affirmation action". La deuxième difficulté tient dans l'introuvable fondement écrit susceptible de conférer à la notion une parfaite légitimité. Il n'empêche qu'en dépit de ces difficultés, il semble bien que la notion existe bel et bien en droit français et qu'ele tend à s'affirmer dans des domaines aussi divers que l'éducation, l'aménagement et la gestion du territoire national, la représentation politique, sans autre limite d'ailleurs à son extension que les mobiles constitutionnellement prohibés ssur lesquels la notion ne saurait se fonder. La notion s'entend de toutes mesures qui, rompant avec le principe traditionnel d'égalité formelle - l'égalité devant la norme -, offrent une alternative radicale et ambitieuse au principe d'égalité réelle - l'égalité dans la norme -, pour composer le troisième volet du tryptique égalitaire, - l'égalité par la norme -. Or, une telle conception de l'égalité n'est peut-être pas aussi éloignée qu'il y paraît de la conception formelle de l'égalité. L'égalité par la norme, dépassant l'égalitarisme approximatif de l'égalité dans la norme, se propose d'établir en effet durablement une égalité en droits qui soit n'a jamais existé dans les faits, soit a été accidentellement rompue, et de permettre au principe de l'égalité devant la norme, dominant en théorie en droit français, d'acquérir une force qu'elle n'avait pas même à l'origine dans l'esprit des révolutionnaires français de 1789, après que les discriminations positives aient eu pour résultat d'accorder les faits avec le droit.

    Karine Michelet, Recherche sur les droits sociaux des étrangers, thèse soutenue en 2000 à Poitiers  

    Si l'analyse de la condition des étrangers est en général révélatrice du degré de tolérance d'une société, l'étude de leur statut en matière de droits sociaux permet quand à elle de souligner les limites et les paradoxes de l'Etat de droit; Cette catégorie de droits constitutionnels, longtemps considérés comme l"'accessoire des droits et libertés dits "classiques", a suscité davantage d'hésitation que ces derniers. Parce que leur caractère "inaliénable et sacré" s'impose avec moins d'évidence, parce qu'ils ont des répercussions économiques et financières, leur reconnaissance au profit des étrangers ne semble pas toujours aller de soi. Historiquement contesté, le droit des étrangers aux droits sociaux s'est toutefois progressivement affirmé.

  • Coralie Larrazet, La solidarité dans la protection sociale des travailleurs non salariés, thèse soutenue en 2021 à Université de Lorraine sous la direction de Frédéric Géa, membres du jury : Maryse Badel (Rapp.), Patrick Morvan (Rapp.), Marion Del Sol    

    Rendus particulièrement visibles par l’émergence des plateformes numériques, les travailleurs non-salariés appartiennent pourtant à des régimes de sécurité sociale et de protection sociale dont l’histoire et l’organisation juridique sont largement méconnues, et abordés le plus souvent par référence au régime des salariés. A l’instar de celle des salariés, la protection sociale des artisans, commerçants, professions libérales, exploitants agricoles et artistes-auteurs est traversée, à la fois de manifestations de solidarités professionnelles et de la traduction en droit de l’idée de solidarité nationale. Les travaux de recherche se proposent d’étudier comment le droit de la protection sociale est amené à s’appliquer à un sujet particulier, le travailleur non salarié, en analysant les rapports entretenus entre les concepts de solidarité professionnelle et de solidarité nationale. Ceux-ci se manifestent dans deux acceptions de la solidarité en droit, la solidarité objet d’un acte juridique et la solidarité principe du droit de la sécurité sociale. Dans les réformes récentes, une disparité des concepts a mené à un recul de la solidarité professionnelle au profit d’une certaine conception de la solidarité nationale, à laquelle il est proposé une alternative par l’étude de la complémentarité des dispositifs fondés sur l’une et/ou l’autre de ces solidarités. Force est alors de constater que la figure du travailleur non salarié, historiquement à la fois travailleur et propriétaire de ses moyens de production et des fruits de son travail, juridiquement à la fois travailleur et entreprise au sens du droit de la concurrence, éprouve les limites de la distinction entre activité professionnelle et activité économique et éclaire d’un jour nouveau les évolutions des rapports entre l’économie marchande et le droit, la liberté contractuelle et l’ordre public de protection. Ces mutations semblent appeler à reconsidérer l’articulation entre solidarités pr ofessionnelles et solidarité nationale, au profit de l’affirmation, et de la définition, d’un principe de solidarité en droit de la protection sociale.

    Nicolas Di Camillo, La protection sociale complémentaire au prisme des mobilités professionnelles : contribution à l'étude des frontières de la protection sociale, thèse soutenue en 2019 à Paris 10 sous la direction de Isabelle Vacarie, membres du jury : Marion Del Sol (Rapp.), Francis Kessler (Rapp.), Alexandre Fabre et Michel Yahiel    

    Il est traditionnellement considéré que la protection sociale complémentaire est une composante de la protection sociale, aux côtés de la sécurité sociale, de l’aide sociale ou encore de l’assurance chômage. Par protection sociale complémentaire, on entend alors les couvertures venant s’ajouter à celles de la sécurité sociale, à l’instar des complémentaires santé, des régimes de retraite complémentaires obligatoires, mais aussi de l’épargne retraite ou de la couverture maladie universelle complémentaire. Ces différentes couvertures s’adressent ainsi aux salariés, aux agents de la fonction publique, aux travailleurs indépendants, aux étudiants, aux retraités, et plus généralement aux personnes sans emploi. Mais que recouvre réellement la protection sociale complémentaire en droit et comment comprendre les évolutions qui la saisissent ? Si la plupart des analyses concernent une catégorie spécifique de la population ou un risque en particulier, restait à mener une étude d’ensemble, panoramique, permettant de rendre à la protection sociale complémentaire son intelligibilité. Cette recherche se propose de déconstruire la protection sociale complémentaire afin d’en proposer une vision renouvelée au prisme des mobilités professionnelles, permettant d’éclairer, en retour, notre compréhension de l’entière protection sociale.

    Julien Paris, Le traitement juridique du trouble mental. Essai sur les rapports entre Droit et psychiatrie, thèse soutenue en 2017 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Henri Oberdorff, membres du jury : Olivier Renaudie (Rapp.), Didier Truchet (Rapp.), Cédric Ribeyre  

    Pour étudier le trouble mental, le premier réflexe est de se tourner vers la médecine et plus particulièrement la psychiatrie. Pourtant, le Droit n’est pas étranger à cette thématique et la présente étude propose une approche relative au traitement juridique du trouble mental. A partir de la polysémie du mot « traitement » nous analyserons les différentes manières dont le Droit aborde le trouble mental et le degré de liberté qu'il octroie aux personnes atteintes d'une telle pathologie. En effet, la première signification du mot « traitement » fait référence à la façon de s’adresser à une personne. Dès lors, il s'agira de comprendre comment la discipline juridique appréhende les personnes souffrant de troubles mentaux et la différence d’attention portée entre les malades internés et ceux détenus. La seconde acception de ce mot faisant référence à la manière de résoudre un problème, il nous faudra également étudier comment le législateur a réagi aux condamnations de la Cour européenne des droits de l’Homme et aux décisions d’inconstitutionnalité du juge constitutionnel français. Cette seconde signification permettra également d’étudier les raisons du phénomène de vases communicants entre l’hôpital psychiatrique et la prison. Les frontières entre Droit et psychiatrie étant poreuses, l’étude propose également d’analyser les rapports entre Droit et psychiatrie et leurs conséquences sur les malades mentaux. Des relations entre les deux disciplines dépendra l’attitude envers le malade. En encadrant la psychiatrie, le Droit va tenter de favoriser l’accès aux soins et revaloriser la liberté individuelle. Dans un mouvement opposé, la psychiatrie va influencer le Droit et il s’agira pour ce dernier de mettre en place des dispositifs de contrôle et de neutralisation des malades mentaux. L’étude du traitement juridique du trouble mental. Essai sur les rapports entre Droit et psychiatrie se situe au cœur de la rencontre de valeurs et de concepts antagonistes. Droit et devoir, liberté et sécurité, responsabilité et déresponsabilisation ou encore soin et sanction s’entremêlent dans une thématique complexe et passionnante.

    Cédric Roulhac, L’opposabilité des droits et libertés, thèse soutenue en 2016 à Paris 10 sous la direction de Véronique Champeil-Desplats, membres du jury : Xavier Dupré de Boulois (Rapp.), Isabelle Hachez (Rapp.), Éric Millard    

    Figure classique dans l’univers juridique, l’opposabilité a peu à peu gagné le champ des droits et libertés. Inscrit dans le discours du droit positif, le concept a par la suite suscité un engouement doctrinal, de sorte qu’il s’est trouvé enserré dans un magma hétérogène de discours juridiques générés par une pluralité d’acteurs. Une approche analytique et critique de ces discours a été déployée en vue d’une clarification et in fine d’une meilleure compréhension de la matière des droits et libertés. La recherche a permis de jeter de la lumière sur la confusion sémantique qui caractérise le concept. En tant que figure conceptuelle, l’opposabilité admet une variation de significations qui l’associent à des idées plurielles. En tant que qualificatif rapporté soit aux droits et libertés eux-mêmes, soit à des catégories doctrinales par référence auxquelles leurs effets sont appréhendés et pensés, l’opposabilité devient floue par l’ambiguïté des objets auxquels elle est associée. Mais la recherche a pu également expliquer le caractère opératoire de cette figure pour les différents acteurs qui la mobilisent. Au regard des acteurs du droit, cette utilité se comprend au regard des difficultés que suscite l’appréhension des évolutions de la matière. Son caractère opératoire a pu être spécialement mis en exergue par rapport aux interactions entre ces acteurs et les stratégies de chacun pour la transformation du droit en vigueur. Au regard de la science du droit, sa valeur instrumentale a été relativisée vis-à-vis d’autres instruments conceptuels par la démonstration des vertus de la garantie d’une économie conceptuelle.

    Marie Fontaine, Les droits et les obligations du patient face à l'assurance maladie, thèse soutenue en 2016 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Anne Laude et Didier Tabuteau, membres du jury : Joël Moret-Bailly (Rapp.), Anne-Sophie Ginon (Rapp.), Gilles Huteau  

    Acteur essentiel du droit de la santé, le patient est au cœur du système de santé français. Néanmoins, l'assurance maladie, financeur du système de santé, est très souvent éludée lorsqu'il s'agit de s'interroger sur le patient. Or, c'est la figure même du patient assuré social qui émerge du système de santé. Aussi, les articulations entre le droit de la santé et de l'assurance maladie soulèvent des questions. Par ailleurs, le patient assuré social est également titulaire de droits qui semblent avoir pour corollaire des obligations. La compréhension de l'articulation de ces droits au regard du droit de la santé et de l'assurance maladie paraît inéluctable tout comme la nécessaire recherche et qualification d'obligations. C'est ainsi une certaine vision de notre système de santé qui se dégage de la recherche de ces normes applicables.

    Justine Venel, La construction du droit des cotisants, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Francis Kessler, membres du jury : Thierry Tauran (Rapp.), Françoise Guillois  

    En France, le régime général de sécurité sociale est principalement financé par des cotisations à la charge des employeurs et des salariés. Leur paiement repose sur un système déclaratif permettant, en contrepartie, aux Urssaf d'effectuer un contrôle de l'exactitude et de l'exhaustivité des déclarations des cotisants. L'efficience du recouvrement est essentielle au maintien du mécanisme d'assurance sociale établi. Il importe de concilier les nécessités du financement du régime général de sécurité sociale avec les droits des cotisants. Ces derniers doivent bénéficier, lors du contrôle, des garanties du principe de la contradiction, à savoir d'un droit à l'information et à la discussion avant qu'une décision soit prise à leur encontre. Plus généralement, en dehors du cadre précis des opérations de vérification, le droit positif s'attache à améliorer la sécurité juridique du cotisant et l'égalité devant les charges publiques. La construction du droit des cotisants se caractérise par la recherche d'un équilibre entre les deux impératifs qui s'avèrent parfois incompatibles. Aussi, elle est longue et prudente et se distingue parfois par l'inobservation partielle et ponctuelle des principes établis. Appréhendant la situation actuelle, cette étude formule également plusieurs propositions d'amélioration du droit des cotisants en gardant à l'esprit l'impératif financement de la sécurité sociale.

  • Morgane Bertrand, La protection des données personnelles du salarié dans le cadre de l'opération collective de prévoyance, thèse soutenue en 2022 à Paris 1 sous la direction de Francis Kessler, membres du jury : Marcel Moritz (Rapp.)  

    Le règlement général sur la protection des données et la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, plus connus respectivement sous le nom de « RGPD » et de « loi Informatique et Libertés », s’appliquent aux traitements des données personnelles du salarié réalisés dans le cadre d’une opération collective de prévoyance. Ces traitements liés à la conclusion et à l’exécution du contrat d’assurance de groupe, fondé sur une relation triangulaire entre l’entreprise souscriptrice, l’assureur et le salarié, font apparaître des risques pour les droits et libertés individuels de ce dernier. Le principe de « redevabilité » consacré par le RGPD impose désormais à l’assureur et à l’entreprise souscriptrice de démontrer la conformité de leurs traitements. La recherche d’adéquation entre les règles de protection des données personnelles, élaborées selon une approche individualiste, et celles régissant l’opération collective de prévoyance, met en lumière la nécessité de prévoir des garde-boues juridiques tenant compte du particularisme de cette dernière par rapport à une assurance individuelle. L’attribution de la responsabilité du traitement et le choix d’un fondement juridique, y compris pour l’utilisation de données de santé, témoignent des incertitudes juridiques entourant l’application des règles de protection des données en prévoyance collective. Le principe de finalité et le dispositif des droits individuels apparaissant en outre insuffisants pour garantir au salarié une protection pleinement efficace, il est proposé de s’inspirer des mécanismes de représentation issus du droit du travail en vue d’envisager une approche collective de la protection des données personnelles du salarié.

    Bourges Mba Ndong, La généralisation de la sécurité sociale au Gabon, thèse soutenue en 2021 à Université de Lorraine sous la direction de Thierry Tauran, membres du jury : Maryse Badel (Rapp.), Sophie Hocquet-Berg et Romain Marié  

    Notre réflexion a pour point de départ le caractère discriminatoire de la sécurité sociale du Gabon. A la base, cette dernière a été pensée pour protéger les salariés tels qu’ils sont définis par loi française n° 52-1322 du 15 décembre 1952 instituant un code du travail dans les territoires d’Outre-mer, c’est-à-dire les travailleurs placés sous la direction et l’autorité d’un employeur ; cette définition a d’ailleurs été reprise, presque mot pour mot, par l’article 1er du Code du travail gabonais. De facto, les autres catégories de travailleurs, précisément les non-salariés, ainsi que les personnes sans activité professionnelle ne bénéficient pas ou peu de la couverture sociale. Or, dans les sociétés contemporaines, la sécurité sociale conjugue diversité et unité. Diversité d’abord en ce que chaque pays organise, sur le plan interne, son propre système de sécurité sociale. Unité par la suite car, malgré les diversités, qui se justifient d’ailleurs en raison des réalités propres à chaque Etat, tous les systèmes convergent vers les mêmes idéaux, les mêmes objectifs, notamment une couverture grandissante des risques sociaux ainsi que l’extension du champ d’application personnel. L’étude de la généralisation de la sécurité sociale au Gabon est menée au regard de cette diversité, et les travaux sont spécialement axés sur la recherche des mécanismes juridiques, des facteurs institutionnels et des procédés de financement devant permettre de mieux s’inscrire dans l’approche de l’unité, à savoir la vision d’extension des champs d’application communément partagée par les Etats modernes.

    Johanna Benredouane, La renonciation en droit de l'aide sociale : recherche sur l'effectivité des droits sociaux, thèse soutenue en 2018 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Virginie Donier et Elsa Forey, membres du jury : Véronique Champeil-Desplats (Rapp.), Xavier Dupré de Boulois et Yan Laidié  

    En droit de l’aide sociale, le terme « renonciation » est très peu utilisé par la doctrine, sans doute parce que, de longue date, il a été considéré que le bénéficiaire ne pouvait renoncer ni tacitement ni expressément à son droit à l’aide sociale. Néanmoins, il réapparaît depuis peu dans les travaux de la doctrine portant sur le non-recours aux droits sociaux. Quoique ces notions désignent indubitablement des situations d’abandon de droits, cet usage du terme « renonciation » ne saurait suffire à convaincre de l’existence de la renonciation en droit de l’aide sociale dans la mesure où, malgré les nombreuses controverses doctrinales autour de la définition de la notion de renonciation, elle a toujours été enfermée par la doctrine majoritaire dans un cadre conceptuel particulièrement étroit. Se révèle alors l’intérêt d’étudier la renonciation en droit de l’aide sociale, étude d’autant plus importante que cette réflexion conduit à envisager sous un angle nouveau non seulement la notion même de renonciation, mais encore la problématique de l’effectivité des droits sociaux. L’objet de cette thèse consiste donc à se questionner sur l’existence et sur les caractéristiques de la renonciation en droit de l’aide sociale et, en filigrane, sur la nature et la spécificité de ces droits ainsi que sur la place du bénéficiaire au sein du droit de l’aide sociale.

    Clodoaldo Silva Da Anunciacao, Regard transdisciplinaire sur le phénomène migratoire au Brésil et en France : prémisses pour un système normatif légitimé par l'altérité et les droits de l'homme, thèse soutenue en 2016 à Paris 1 sous la direction de Francis Kessler et Wagner Menezes, membres du jury : Paulo Borba Casella (Rapp.)  

    Dans un contexte postmoderne, pluriculturel, ambivalent et contingent, comment établir les prémisses d'un système normatif pour les migrations internationales légitimé par l'altérité et les Droits de l'Homme qui soit capable d'apporter des bénéfices aux pays d'origine, de destination et surtout aux migrants ? Avec un abordage bibliographique qualitatif basé sur les herméneutiques phénoménologique et du sujet, la migration est analysée comme un phénomène global, complexe et transdisciplinaire en débattant sur la culture, l'identité, la diversité, l'altérité et les droits humains dans les divers domaines scientifique pour actualiser les concepts et institutions et capturer l'amplitude et la profondeur du spectre de la mobilité humaine. L'objectif est d'identifier les principes pour une réglementation légitime dans une perspective «transcivilisationnelle », basée sur la dignité de la personne humaine et sur l'éthique de l'espèce qui régule le flux migratoire et qui apporte des bénéfices pour toutes les parties concernées. Une comparaison entre la France et le Brésil, en tant que représentants du Nord et du Sud globaux démontre que dans la gestion migratoire, en dépit de la prédominance du discours humanisé, les pratiques des États et des sociétés ne correspondent pas à la rhétorique diffusée. Le résultat de la recherche permet d'identifier les prémisses de l'établissement de nonnes légitimes dans les domaines philosophique, sociologique, socioéconomique et environnemental, politique et juridique, qui incluent Je migrant en tant qu'être humain au centre des débats et décisions comme destinataire mais aussi auteur des politiques migratoires.

    Sonia Leroy-Arlaud, Droit social et incitations : contribution à l'étude des transformations de la normativité juridique, thèse soutenue en 2014 à Paris 10 sous la direction de Isabelle Vacarie, membres du jury : Antoine Jeammaud (Rapp.), Antoine Lyon-Caen, Anne-Sophie Ginon et Olivier Leclerc    

    La notion d'incitation est au cœur des théories économiques modernes. Elle vise à obtenir des agents concernés un certain comportement par la promesse d’une récompense, comportement qu'il n'aurait pas été rationnel pour eux d’adopter sans la présence de cet avantage. En tant que dispositif juridique, l’incitation peut être définie comme un mécanisme cherchant à orienter le comportement de ses destinataires dans un sens déterminé, par la promesse d’une contrepartie avantageuse. Ces dispositifs incitatifs se développent dans l’ensemble des matières juridiques. Il est toutefois un domaine particulier du droit dans lequel il est particulièrement intéressant à étudier : le droit social. Si le législateur laisse au destinataire de la règle le choix d’adopter ou non le comportement incité, il n’en compte pas moins sur le raisonnement rationnel de ce dernier qui devrait se laisser convaincre par la perspective de l’avantage promis. Il est donc improbable, a priori, de trouver ce type de règles dans les matières largement régies par des dispositions d’ordre public.À travers l’analyse du dispositif juridique incitatif dans un domaine aussi vaste et complexe que le droit social, c’est en définitive à une étude des transformations de la normativité juridique que nous nous livrons. Cet instrument des conduites juridiques, si particulier et pourtant si présent dans le droit, donne à voir toute la richesse que peut offrir le droit, en même temps qu’il révèle les dédales obscurs que doivent parcourir ses élaborateurs pour produire, sans effets pervers, les effets escomptés.

    Gwénaël Dhaene, Le partenariat public-privé dans les secteurs de la santé : mise en perspective juridique et performance globale, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Maryse Deguergue, membres du jury : Caroline Chamard-Heim (Rapp.), Jean-Marie Pontier  

    Le secteur de la santé, témoigne d'enjeux et défis auxquels les décideurs publics doivent faire face de manière croissante. Différents facteurs (techniques, thérapeutiques, épidémiologiques, exigences de qualité et d'accessibilité des soins, contraintes budgétaires) imposent une modernisation des systèmes de santé. La dynamique de participation des acteurs du secteur privé, marchand et non-marchand, à des missions de service public, vient compléter le dispositif de commande basé sur les marchés et les délégations de service public. L'émergence de nouveaux instruments doit" permettre d'associer secteurs public et privé dans des projets de restructuration, de renforcement des services sociaux, en se basant sur un partage des risques et une mutualisation des compétences. Ces PPP apportent une innovation basée sur des mécanismes de contractualisation de longue durée, et parfois un préfinancement privé des équipements et ouvrages. Les personnes publiques se concentrent sur leur cœur de mission, et confient un ensemble d'activités (conception, financement, construction, exploitation, maintenance) à des partenaires privés. L'objectif de ces outils contractuels innovants et adaptables reste l'amélioration des performances des services. L'intérêt croissant des décideurs publics pour les montages juridiques complexes invite à apprécier leur applicabilité aux problématiques de santé, afin de valider l'hypothèse d'efficience sur laquelle ils se basent. Des recommandations opérationnelles peuvent être formulées au profit des autorités publiques, afin d'optimiser le recours aux instruments de partenariat.

  • Martin Abry-Durand, L'employeur dans le système du recouvrement social, thèse soutenue en 2021 à Paris 10 sous la direction de Cyril Wolmark, membres du jury : Morane Keim-Bagot (Rapp.), Christophe Willmann (Rapp.), Marion Del Sol  

    Le financement de la sécurité sociale et, en particulier, du régime général est essentiellement assuré par la cotisation sociale et des contributions instituées en référence à celle-ci. Ceci résulte du choix historique des autorités publiques, réalisé dès les premières lois d'Assurance sociale, de faire supporter le poids du financement sur les forces productives de la nation, à savoir les parties au contrat de travail. Ces prélèvements obligatoires spécifiques et affectés, distincts de l'impôt, font l'objet d'un recouvrement dédié qui s'est constitué progressivement avant de s'épanouir dans le cadre nouveau de la Sécurité sociale. Il est alors apparu nécessaire de confier le recouvrement de la créance sociale à des organismes de sécurité sociale spécialement prévus à cet effet : les URSSAF. Leur efficacité va être accrue par leur mise en réseau sous l'égide d'un organisme central, l'ACOSS. La dynamique alors à l'œuvre ne va pas s'arrêter aux seules cotisations sociales et va dépasser le périmètre du régime général de telle sorte que le réseau URSSAF est en passe de s'imposer aujourd’hui comme l'opérateur unique du recouvrement en matière de protection sociale. Comment dès lors expliqué un tel succès ? C'est que le recouvrement social repose dès l'origine sur un équilibre particulier qui fait de l'employeur un acteur de celui-ci. Institué en qualité d’agent de substitution pour le compte de l'URSSAF, ce dernier s'est vu confier certaines missions qui reposent sur son exécution spontanée. Loin de relever de l'évidence, l'équilibre actuel du recouvrement social est le fruit d'une évolution qui s'étire sur plus d’un siècle, laquelle traduit une certaine maturité des rapports entre administration et cotisants.

    Memduh Cemil Sirin, L'administration de la protection de l'enfance en France et en Turquie, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Gérard Timsit, membres du jury : Aydin Gülan (Rapp.), Diane Roman (Rapp.)  

    La France et la Turquie organisent différemment leurs administrations de protection de l'enfance. Les modèles appliqués à l'administration de la protection de l'enfance diffèrent quant à leur partage des compétences entre, d'une part, l'administration et la justice et, d'autre part, l’État central et l’État décentralisé. La France préfère un système décentralisé alors que la Turquie opte pour un système centralisé et déconcentré. En principe, la protection judiciaire en France n'est que subsidiaire par rapport à la protection administrative, tandis qu'en Turquie, en règle générale, la décision judiciaire est obligatoire pour toute mesure de protection. Bien que les différents modèles lui soient appliqués, les administrations respectives de la protection de l'enfance des deux pays portent les mêmes défauts essentiels. Il s'agit de la protection d'un nombre insuffisant d'enfants en danger et de la satisfaction insuffisante des besoins des enfants pris en charge par l'administration. Alors que le modèle administratif de la protection de l'enfance conserve son importance, il faut se concentrer d'abord sur les éléments constitutifs de l'administration qui sont la philosophie, l'infrastructure juridique, les institutions et les politiques de l'administration de la protection de l'enfance. Cette étude analyse les administrations respectives de la protection de l'enfance de la France et de la Turquie en se penchant sur leur conformité à l'intérêt de l'enfant à partir de ces éléments constitutifs.

    Luc Pierron, La protection sociale des fonctionnaires : étude critique d'un régime spécial, thèse soutenue en 2016 à Paris 2 sous la direction de Patrick Morvan, membres du jury : Marion Del Sol, Francis Kessler et Emmanuelle Marc  

    Les régimes spéciaux de sécurité sociale des fonctionnaires nourrissent la mythologie française. Leur simple évocation fait généralement l’unanimité, que l’on en parle comme d’avantages acquis, de privilèges catégoriels ou de rémanences du passé. Qualifier juridiquement la protection sociale des fonctionnaires de régime spécial de sécurité sociale présente pourtant certains biais. La notion de « régime » implique une relative cohérence d’ensemble. L’intégration dans la « sécurité sociale » induit le respect des mêmes principes et modes de fonctionnement que l’institution. Le qualificatif « spécial » laisse à penser que ledit régime entretient un rapport de spécial à commun avec le régime général. Ces trois items n’en sont pas moins contestables. La protection sociale des fonctionnaires est une construction itérative, étalée sur plus d’un siècle, où prestations et garanties reposent chacune sur une logique qui lui est propre. Un large pan de cette protection sociale consiste en une couverture administrative, endossée directement par les employeurs publics. Le régime général n’est pas le droit commun de la sécurité sociale. Cela étant dit, c’est une autre étude de la sécurité sociale en général et de la protection sociale des fonctionnaires en particulier qui peut débuter. Le tout pour conclure à une crise d’identités : c’est dans son intégration à la sécurité sociale que la protection sociale des fonctionnaires parvient le mieux à exprimer sa singularité ; mais c’est parce que la protection sociale des fonctionnaires tend à être assimilée à la sécurité sociale qu’il convient d’en admettre la relativité.

    Lola Isidro, L'étranger et la protection sociale, thèse soutenue en 2015 à Paris 10 sous la direction de Cyril Wolmark, membres du jury : Jean-Philippe Lhernould (Rapp.), Étienne Pataut (Rapp.), Antoine Lyon-Caen et Xavier Prétot    

    Invitant à réfléchir sur l’appartenance au groupe dans le domaine de la protection sociale, la thèse contribue à éclairer cette dernière et appelle à repenser la condition de l’étranger. L’observation de la construction de l’État social révèle à quel point celui-ci est lié à l’État-Nation. La solidarité, maître-mot de la protection sociale, s’est développée dans le périmètre de l’État-Nation. N’appartenant pas au groupe national, l’étranger, à moins d’être rattaché à la collectivité des travailleurs, a été exclu du cercle de la solidarité. La construction européenne et la montée en puissance des droits de l’homme ont toutefois conduit à délégitimer la condition de nationalité pour faire prévaloir l’égalité. Alors, la voie s’est ouverte pour que se concrétise le projet d’une protection sociale universelle, i.e. applicable à toutes les personnes, en tant que membres de la société, résidant sur le territoire français. La nationalité a laissé place à la résidence. Pareil passage s’est inscrit dans un double contexte. Dans l’ordre interne d’une part, les préoccupations relatives à la maîtrise de l’immigration ont conduit à réorganiser la protection sociale de l’étranger autour de l’exigence de régularité du séjour. Plus libéral, un tel régime conserve néanmoins l’empreinte de la nationalité. L’approfondissement de l’intégration européenne et la promotion d’une nouvelle citoyenneté sociale, d’autre part, font du droit de l’UE un laboratoire incitant à ouvrir le champ des possibles. De son étude, émerge un critère universel d’accès à la protection sociale organisé moins autour du lien à l’État qu’à la société, un lien non plus de nationalité mais d’intégration.

    Claire Magord, Le parcours contentieux de l'aide sociale, thèse soutenue en 2015 à SaintEtienne sous la direction de Isabelle Sayn et Antoine Jeammaud, membres du jury : Xavier Dupré de Boulois et Diane Roman    

    La rareté des travaux conduits en droit de l’aide sociale, plus particulièrement en contentieux de l’aide sociale, a motivé l’engagement d’un travail de recherche portant sur « le parcours contentieux de l’aide sociale ». L’observation du dispositif institutionnel et procédural existant a été conduite au regard des impératifs du droit au recours effectif grâce à la notion de « parcours contentieux ». Cette dernière s’est révélée tout à fait adaptée pour rendre compte du cheminement d’un usager de l’aide sociale engagé dans une contestation. Elle a permis d’identifier différents facteurs juridiques de non-recours au juge et au(x) droit(s) et correspondait à la spécificité de la séquence chronologique de la contestation observée (de l’émission d’une décision défavorable par l’administration envers un usager à l’obtention d’un acte de fin). Le champ matériel de l’étude a été circonscrit au contentieux des prestations dont la compétence est confiée aux commissions départementales d’aide sociale en première instance, à la commission centrale en appel et au Conseil d’État en cassation. Il a été montré dans quelle mesure l’accès juridictionnel aux droits à l’aide sociale dépendait des possibilités d’accéder aux juges de l’aide sociale. La spécialisation institutionnelle et procédurale du contentieux de l’aide sociale a été réalisée avec des moyens juridiques et financiers tout à fait insuffisants, au point de compromettre l’accès aux droits. Dans sa forme actuelle, elle est donc un échec. Seul l’office des juges contribue à la garantie des droits à l’aide sociale sans que cela permette la réalisation contentieuse de ces derniers.

    Héléna Revil, Le "non-recours" à la Couverture maladie universelle : émergence d'une catégorie d'action et changement organisationnel, thèse soutenue en 2014 à Grenoble sous la direction de Philippe Warin, membres du jury : Danièle Linhart (Rapp.), Renaud Payre (Rapp.), Rémy Caveng  

    Cette thèse analyse l'émergence, en France, de la question du non-recours à la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU C) et à l'Aide complémentaire santé (ACS), ainsi que son institutionnalisation dans la branche Maladie de la Sécurité sociale. La CMU C et l'ACS ont été créées pour limiter les inégalités d'accès aux soins. Celles-ci se sont en effet accrues avec les augmentations continues des frais de santé laissés à la charge des patients. Au croisement de la socio-histoire, de la sociologie de l'action publique et de la sociologie des organisations, le processus d'institutionnalisation du non-recours est étudié de manière chronologique, au travers de séquences d'action qui ont : initié une attention pour le phénomène ; positionné ses enjeux au regard des restructurations de la protection maladie des plus démunis ; construit des représentations et structuré une stratégie d'action pour le traiter. Principalement problématisé autour d'un enjeu d'effectivité des droits CMU C et ACS, le non-recours est devenu peu à peu un instrument opérationnel de la correction des inégalités d'accès aux soins, définie comme axe prioritaire de la gestion du risque maladie. Sa prise en compte a engagé l'Assurance maladie dans des changements profonds de pratiques et d'organisation du travail. De manière surplombante, c'est une transformation du rapport de l'institution à ses ressortissants fragiles qui s'est enclenchée, afin de faire en sorte que les populations démunies se rapprochent de leurs droits. En ce sens, l'institutionnalisation du non-recours s'inscrit dans un mouvement qui vise à concentrer les moyens et les actions de la branche Maladie sur les populations dites fragiles. Une approche de l'action publique par le non-recours aux droits paraît ainsi pertinente pour comprendre comment l'intégration de problèmes émergents, peu visibles ou volontairement ignorés, leur mise en sens par des acteurs publics et l'institution de nouvelles catégories d'action viennent travailler les organismes administratifs bureaucratiques dans leurs fonctionnements, leurs logiques et leurs normes d'intervention les plus ancrés. L'approche par le non recours est, en l'occurrence, un traceur du changement opéré à l'aune des ressortissants de l'action publique.

    Olivier Pujolar, Le contrat en droit de la sécurité sociale, thèse soutenue en 2002 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Laborde  

    Il peut paraitre paradoxal, ou pour le moins très surprenant, qu'un instrument juridique tel que le contrat soit utilisé par L'Etat, et plus largement par les personnes chargées de la mission de service public que constitue la Sécurité Sociale. Traditionnellment, ces sujets de droit utilisent d'autres instruments juridiques. Pourtant, une fois dépassé le paradoxe dont paraît instinctivement relever l'association du contrat et du droit de la sécurité sociale, la pratique montre que l'instrument contractuel est présent en droit de la sécurité sociale. . .