Karine Favro

Professeur
Droit public.
Faculté des Sciences Economiques Sociales et Juridiques

Centre Européen de Recherche sur le Droit des Accidents Collectifs et des Catastrophes
Responsable de la formation :
  • THESE

    Téléspectateur et message audiovisuel : contribution à l'étude des droits du téléspectateur, soutenue en 2000 à AixMarseille 3 sous la direction de Charles Debbasch 

  • Karine Favro, Communications numériques: régulation et résolution des litiges, LGDJ, une marque de Lextenso, 2019, Systèmes ( pratique ), 155 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Le droit et la régulation entretiennent des rapports pour le moins ambigus, et le secteur des communications numériques permet de mieux les cerner : la régulation va bien au-delà du droit, mais la première n'échappe pas à l'Etat de droit. Il existe un régime juridique de la régulation des communications numériques, qui repose sur des outils éprouvés, adaptés à un contexte très évolutif, ainsi que sur la recherche d'un équilibre économique dans un secteur donné par l'implication de l'ensemble des acteurs. La régulation se décline en modalités d'intervention plus ou moins formelles, ce qui la rend particulièrement protéiforme : mise en oeuvre par l'autorité de régulation et l'autorité administrative, elle tend à adopter, en marge des outils réglementaires ou décisionnels classiques, des outils qualifiables de "quasi juridiques", plus modernes. Ce faisant, elle fait évoluer le droit même, notamment à travers la consécration du droit souple, l'instauration de procédures de règlement des différends, ou encore plus récemment la mise en place de démarches de compliance. Ce dernier mode de régulation tend même à s'ériger en meta-régulation, en ce qu'il se forme et se meut en amont, voire "au-dessus" des autres modes de régulation nationaux, souvent au niveau international. Aussi difficile à appréhender juridiquement qu'efficace, la compliance oblige les acteurs du secteur des communications numériques à veiller presque quotidiennement à rester en conformité avec le droit et à prendre en considération, voire maîtriser, l'écosystème dans lequel ils évoluent. Les acteurs du secteur en viennent ainsi à développer des stratégies d'évitement des différends, consacrant par là même cette prévention comme un des principes directeurs de la régulation. Reste que, quelle que soit l'approche du droit de la régulation, nationale et européenne, le contrôle final revient au juge et tend à combler les "angles morts" du droit comme de la régulation. Il s'érige alors en régulateur du régulateur"

    Karine Favro, Droit de la régulation des communications numériques, LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, Systèmes ( Pratique ), 160 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage a pour objectif de rappeler les « fondations » d'un droit de la régulation des communications numériques et de proposer des réponses au phénomène de convergence technologique. Pour l'heure, il n'existe pas un droit applicable aux communications numériques mais une pluralité de dispositifs juridiques, en fonction des particularités et usages propres à chaque support de communication. Or, la presse écrite, la communication audiovisuelle, le cinéma, la musique, les télécommunications et les services en ligne convergent désormais vers une plus grande interactivité entre les utilisateurs et les terminaux afin de partager les informations et récupérer les données des utilisateurs. Face à ce regroupement technologique des services et supports de communication (numérisation des images, des sons, des données, compression numérique et puissance des composants électroniques), le droit français est resté éclaté, en silos. Non seulement aucune convergence juridique n'a suivi la convergence technologique, mais le régime juridique des différents supports de communication s'est rigidifié, au contraire des technologies qui sont toujours plus évanescentes. Bousculé par un écosystème numérique qui évolue à grande vitesse, le droit cède la place à la régulation, seule réponse adéquate. Mais cette régulation est actuellement fragmentée par secteur, à l'image du droit applicable. Sectorielle, elle relève d'un certain nombre d'autorités administratives indépendantes elles-mêmes sectorisées. Elle est enserrée dans des principes directeurs hérités des secteurs de la presse et de l'audiovisuel. Or ces secteurs baignent désormais dans un écosystème global, nécessitant une régulation elle-même globale. Les communications numériques conduisent ainsi à repenser la régulation et son droit en s'appuyant sur des principes, des acteurs et des contenus qui donnent sens aux normes applicables, en transcendant les particularismes sectoriels."

    Karine Favro, Madeleine Lobe Lobas, Jean-Paul Markus (dir.), L'expert dans tous ses états: à la recherche d'une déontologie de l'expert, Dalloz, 2016, Thèmes & commentaires ( actes ), 509 p.      

    La 4eme de couverture indique : "La France comptera-t-elle bientôt autant d'experts que de citoyens ? Une boutade ? Pas seulement : les notion et fonction d'expert se sont hypertrophiées dans le monde des affaires et celui des médias en particulier, au point qu'en dehors de l'expert de justice, bien balisé par les textes, les limites entre ce qui relève de l'expertise et ce qui relève d'autres fonctions (chercheur, arbitre, consultant, etc.) se sont diluées. Le présent ouvrage tente d'abord de redonner une substance à la notion d'expert, en cernant mieux sa fonction. Les auteurs entendent ainsi revenir aux prolégomènes, pour ensuite dégager un régime juridique commun à tous les experts. Cet objectif, fondamental lié aux enjeux pratiques, passe par une démarche pluridisciplinaire, de maîtrise des aspects économiques, scientifiques, sociétaux et même psychologiques, s'agissant des rapports entre l'expert et le décideur ou ceux entre l'expert et le public. L'expert remplit une fonction bien précise qui l'astreint à nombre d'obligations juridiques tout en lui conférant des droits, qui font l'objet d'une recension méthodique afin de poser les jalons d'un véritable droit de l'expertise."

    Karine Favro, Madeleine Lobé Lobas, Jean-Paul Markus (dir.), L'expert dans tous ses états: à la recherche d'une déontologie de l'expert, Dalloz, 2016, Thèmes & commentaires 

    Karine Favro (dir.), L'expertise: enjeux et pratiques, Tec & Doc, 2009, SRD, Sciences du risque et du danger ( Série Références ), 276 p. 

    Karine Favro, Jean-François Brilhac (dir.), Planifier le risque industriel, Victoires éd., 2009, Collection environnement, 177 p.   

    Karine Favro, Jean-Michel Bruguière (dir.), Les biens culturels, Victoires éditions, 2006, 164 p. 

    Karine Favro, Téléspectateur et message audiovisuel: contribution à l'étude des droits du téléspectateur, LGDJ, 2001, Bibliothèque de droit public, 532 p.   

    Karine Favro, Charles Debbasch, Frédéric Colin, Philie Marcangélo-Léos, Constitution Ve République: textes, jurisprudence, pratique, 2e éd., Dalloz, 2000, 336 p.   

    Karine Favro, Spyridoula Kalogirou, Audiovisuel et sanction pécuniaire: étude comparée du droit français et du droit hellénique, Sakkoula, 1998, 205 p. 

    Karine Favro, La redevance et le système de financement de l'audiovisuel public, 1995 

  • Karine Favro, Jean-Francois Brilhac, « Menues réflexions du Droit et de la Science autour du partage des savoirs dans le domaine du risque », Risques, accidents et catastrophes - Liber amicorum en l'honneur de Madame le professeur Marie-France Steinlé-Feuerbach, L'Harmattan, 2015, pp. 21-39 

    Karine Favro, Marie-France Feuerbach, Pascal Mbongo, « Préfets, procureurs, maires en cas d’accident collectif », in Xavier Latour; Pascal Mbongo (dir.), Préfets, procureurs et maires. L'autorité publique au début du XXIe siècle, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2011, pp. 135-151   

  • Karine Favro, préfacier , Open data: une révolution en marche, Victoires éditions, 2016, 127 p. 

  • Karine Favro, Serena Villata, Célia Zolynski, « Des assistants vocaux aux agents conversationnels. Vers un encadrement des interfaces vocales humain-machine », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2023, n°09, p. 459   

    Karine Favro, Célia Zolynski, « DSA, DMA : L'Europe encore au milieu du gué », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2021, n°0402, p. 217   

    Karine Favro, Lucien Castex, Célia Zolynski, « La lutte contre la haine en ligne : de l'appel du 18 juin au discours de la méthode », Recueil Dalloz, 2021, n°05, p. 246   

    Karine Favro, « Les données non personnelles : un nouvel objet juridique », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2020, n°04, p. 234   

    Karine Favro, « La CNIL, une autorité à l'âge de la maturité », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2018, n°09, p. 464   

    Karine Favro, « La détermination du territoire des secours : entre droit dur et droit souple », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2018, n°02, p. 207   

    Karine Favro, « La démarche de compliance ou la mise en œuvre d’une approche inversée », LEGICOM , 2018, n° ° 59, pp. 21-28    

    Oscillant entre démarche éthique et principe éminemment juridique qui suppose que les acteurs dans la vie des affaires se conforment à la réglementation en vigueur, la compliance reste difficile à cerner. Indéfinissable, la compliance est en réalité tout autre chose que sa pâle traduction française qui la réduit à la conformité. C’est d’ailleurs à cette traduction qu’il est fait référence dans le RGPD. La compliance n’est pas un mirage, mais un objet dont le droit se saisit comme de coutume au gré des besoins, mais sans prendre la peine de le définir. Or, la démarche qui y est sous-tendue entre difficilement dans nos catégories juridiques, et suppose à tout le moins, la mise en œuvre d’une méthode de respect des règles qui se développe à l’endroit des responsables de traitement des données, sous le regard bienveillant des autorités de régulation. Le but est de garantir un niveau de protection élevé des individus dans le respect des droits de la personnalité, mais également l’intégrité des données jusqu’au dernier maillon de la chaîne. Dans le domaine de la protection des données personnelles, la compliance s’impose à la lecture du RGPD comme la seule manière de moraliser le marché par l’implication des acteurs.

    Karine Favro, « La démarche de compliance ou la mise en euvre d'une approche inversée », Légicom : Revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique, 2017, n°59, p. 21   

    Karine Favro, « VI. Information et communication », 2017, pp. 611-628    

    Favro Karine. VI. Information et communication. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 37, 2017. Les territoires de l’Etat. pp. 611-628.

    Karine Favro, « Introduction », Légicom : Revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique, 2016, n°56, p. 3   

    Karine Favro, « Transparence administrative, Open data et libre administration des collectivités territoriales », Légicom : Revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique, 2016, n°56, p. 51   

    Karine Favro, « Introduction », LEGICOM , 2016, n° ° 56, pp. 3-12   

    Karine Favro, « Transparence administrative, Open data et libre administration des collectivités territoriales. Un triptyque à définir ? », LEGICOM , 2016, n° ° 56, pp. 51-66    

    L’article L. 1112-23 du CGCT introduit par la loi NOTRe prévoit pour les collectivités de plus de 3500 habitants l’obligation de rendre accessible en ligne leurs informations publiques lorsqu’elles sont disponibles sous forme électronique. Cependant, concilier la transparence, l’ouverture des données et la libre administration des collectivités n’est pas une mince affaire même si des effets bénéfiques sont attendus. L’émiettement des territoires locaux n’est pas de nature à favoriser la mise en œuvre de l’Open data tant les disparités territoriales sont avérées et sources d’inégalités quant à l’accès aux ressources et aux moyens déployés pour dématérialiser les services administratifs. Le législateur doit prendre en considération cette réalité, notamment à l’échelle des communes. Le seuil des 3500 habitants n’est d’ailleurs pas des plus pertinents et suppose que l’on réfléchisse sur les informations publiques qu’il convient utilement de libérer en application de la loi de 1978, de quelle façon et pour quelle finalité dans le respect du principe de libre administration des collectivités territoriales. Le principe de libre administration sert alors de variable d’ajustement en créant un clivage entre les petites collectivités qui mettront en œuvre a minima cette obligation législative, et les plus importantes, qui s’adonnent déjà à l’Open data. ■

    Karine Favro, « V. Information - Communication », 2016, pp. 537-563    

    Favro Karine. V. Information - Communication. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 36, 2016. Les élections locales françaises 2014-2015. pp. 537-563.

    Karine Favro, « V. Information - communication », 2015, pp. 425-448    

    Favro Karine. V. Information - communication. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 35, 2015. Collectivités territoriales et emploi. pp. 425-448.

    Karine Favro, « La recherche de l'intérêt du public à la lecture du Code de la propriété intellectuelle », Légicom : Revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique, 2014, n°53, p. 83   

    Karine Favro, « La recherche de l'intérêt du public à la lecture du Code de la propriété intellectuelle... », LEGICOM , 2014, n° ° 53, pp. 83-99    

    En droit de la propriété intellectuelle, l’intérêt du public figure au rang des intérêts à préserver. Mais pour le préserver, encore faut-il le définir. Or, l’intérêt du public échappe à toute définition. En la forme d’un standard, il se comprend et se ressent sans que les autorités qui l’érigent prennent la peine de le définir, et vient combler les insuffisances ou imperfections de la loi. Cet intérêt ferait peser des obligations sur le titulaire de droits exclusifs de nature à préserver le public. Il participerait également et plus activement à la reconnaissance d’un droit exercé par le public, pris dans sa dimension individuelle ou collective. Le standard de l’intérêt du public, si louable soit-il, admet la coexistence de plusieurs langages dont il convient de dégager la cohérence. Il n’en demeure pas moins évolutif et propre à intégrer la logique consumériste qui traverse le CPI. Mais sans se voir reconnaître de droits précis, le public exerce une fonction régulatrice. La référence faite à l’intérêt du public, ou à l’intérêt public est une forme « d’effet cliquet » qui pose des garanties au fond et procédurales, dans le double objectif de faire circuler les objets et créations protégés par le droit de propriété, et de ne pas abandonner les droits de propriété intellectuelle à la seule logique du marché. ?

    Karine Favro, « VII. Information - Communication », 2014, pp. 525-540    

    Favro Karine. VII. Information - Communication. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 34, 2014. Éducation, formation, recherche. Quelle place pour les collectivités territoriales ? pp. 525-540.

    Karine Favro, Emmanuel Py, « Introduction », Légicom : Revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique, 2013, n°49, p. 3   

    Karine Favro, « Introduction », LEGICOM , 2013, n° ° 49, pp. 3-6   

    Karine Favro, « VI. Information - Communication », 2013, pp. 621-640    

    Favro Karine. VI. Information - Communication. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 33, 2013. Collectivités territoriales et énergie : ambitions et contradictions. pp. 621-640.

    Karine Favro, « VIII. Information et communication », 2012, pp. 667-683    

    Favro Karine. VIII. Information et communication. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 32, 2012. Transports et politiques locales de déplacement. pp. 667-683.

    Karine Favro, « Peut-on résorber la fracture numérique ? », Légicom : Revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique, 2011, n°47, p. 5   

    Karine Favro, « La continuité des réseaux de communications électroniques », Légicom : Revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique, 2011, n°47, p. 29   

    Karine Favro, « Peut-on résorber la fracture numérique ? », LEGICOM , 2011, n° ° 47, pp. 5-14    

    La fracture numérique, source de déséquilibre patent dans les rapports entre l’administration et les usagers, ne se limite pas à l’existence ou non d’une connexion et aux clivages que cela peut engendrer au sein de la population. Elle intègre les possibilités d’utiliser la technologie pour accéder non seulement à l’information, la connaissance, mais également un nouveau mode d’éducation visant à asseoir le développement du télétravail, des téléservices, des téléprocédures, de l’e-commerce, de l’e-loisir, de l’e-santé, etc. Dès lors, envisager la fracture numérique sous l’angle du clivage ne résout pas tous les problèmes liés à la dématérialisation des services administratifs. La fourniture de ce service est en soi un élément de réflexion. En effet, deux aspects sont à prendre en considération : le support et l’information. Il est certain que l’information numérisée offre des possibilités de traitement et de stockage qui sont autant de nouvelles perspectives dès lors qu’il s’agit de moderniser l’État. Cela étant, faire en sorte que la technologie détermine l’organisation de la société suppose dans le même temps d’améliorer les services offerts ou à tout le moins de les adapter aux besoins de la population dans cet univers numérique. ■

    Karine Favro, « La  continuité  des réseaux de communications électroniques », LEGICOM , 2011, n° ° 47, pp. 29-39    

    Les réseaux sont de formidables outils de communication lors de la survenance d’une catastrophe dès lors qu’ils fonctionnent sans interruption. Cependant, les risques de panne et de détérioration sont nombreux. Théoriquement ce n’est plus un problème majeur dès lors que des réseaux secondaires ont été mis en place ; sauf si cette panne est massive et durable. La capacité financière des opérateurs et l’engagement des services administratifs remettent en cause l’efficacité de ces solutions alternatives. La vulnérabilité est avérée. Pourtant, le maintien des réseaux est un préalable obligatoire aux opérations de réquisition motivées par le respect de l’ordre public et la sécurité de l’État. Le cadre juridique de la réquisition est strictement prescrit mais occulte les questions de vulnérabilité. Une démarche probabiliste, en rupture avec la démarche déterministe procédant de la réglementation actuelle, permettrait avec plus de réalisme de considérer la défaillance, l’engorgement des réseaux en proposant des barrières de protection/prévention, ou à tout le moins d’envisager des solutions alternatives qui prennent en considération le contexte économique et les usages. La gestion de la catastrophe en dépend. ■

    Karine Favro, « VIII. Information et communication », 2011, pp. 565-580    

    Favro Karine. VIII. Information et communication. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 31, 2011. L'enjeu de la dépense locale. pp. 565-580.

    Karine Favro, « VI. Information et communication », 2010, pp. 593-603    

    Favro Karine. VI. Information et communication. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 30, 2010. Les enjeux de la gestion locale de l'eau. pp. 593-603.

    Karine Favro, « VII. Information - Communication », 2009, pp. 621-628    

    Favro Karine. VII. Information - Communication. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 29, 2009. L'action sociale des collectivités territoriales. pp. 621-628.

    Karine Favro, « VII. Information et communication », 2008, pp. 555-565    

    Favro Karine. VII. Information et communication. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 28, 2008. Où en est la gestion locale ? pp. 555-565.

    Karine Favro, « La doctrine du CSA en faveur de la protection de l'enfance et de l'adolescence », LEGICOM , 2007, n° ° 37, pp. 43-57    

    La violence apparaît naturellement à l’écran parce qu’elle est réelle. L’information du public sur le contenu des programmes doit alors distinguer la fiction de la réalité quand bien même la violence y serait largement représentée. La situation est complexe et relève en tout premier lieu de la responsabilité du diffuseur et de l’implication des parents. De la même façon qu’il appartient aux parents de guider autant que faire se peut les enfants dans leur choix de programmes, il appartient à l’émetteur d’informer le public adulte sur le contenu des programmes. Cependant, lorsque la représentation de la violence à l’écran n’est pas maîtrisée par le diffuseur (ou le filtre parental) il appartient au CSA, garant de la liberté de communication, de poser des garde-fous de nature à protéger le jeune public. Dans le cadre des compétences qui lui sont attribuées par la loi du 30 septembre 1986 modifiée, la protection du jeune public est l’une de ses missions essentielles l’autorisant ainsi à développer sa propre doctrine en la matière. Cependant, l’action menée par le CSA se heurte à nombre d’obstacles. Par trop sectorielle, cette action qui se veut préventive est lacunaire. Elle se radicalise progressivement au détriment du respect de la liberté de communication. ■

    Karine Favro, « VII. Information - Communication », 2007, pp. 515-524    

    Favro Karine. VII. Information - Communication. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 27, 2007. Les collectivités territoriales et l'énergie. pp. 515-524.

    Karine Favro, « La consommation de programmes audiovisuels », LEGICOM , 2006, n° ° 36, pp. 153-164    

    Les programmes de télévision peuvent se ranger dans la catégorie des biens culturels si l’on admet qu’ils sont le miroir de notre perception de la société, et font appel à notre tradition culturelle. Cette qualification est intéressante et autorise que l’on porte un jugement sur la qualité desdits programmes. Il appartient en principe au téléspectateur, consommateur de programmes télévisés, de s’exprimer à ce sujet. Cependant, les éditeurs de programmes ne sont pas réceptifs à leurs exigences. Un rapport de force bien plus qu’un rapport de droit s’établit entre les téléspectateurs et les éditeurs de programmes. Les voies de droit demeurent impénétrables et le recours au CSA, bien trop aléatoire. Si l’on admet que le téléspectateur est un consommateur, certes particulier, ne peut-on pas alors envisager un recours au droit de la consommation plus protecteur des intérêt du récepteur que le droit de la communication. ■

    Karine Favro, « La Commission de la sécurité des consommateurs : vingt ans après... », Recueil Dalloz, 2004, n°26, p. 1886   

    Karine Favro, « Secteur public de la communication audiovisuelle et service public », Actualité juridique Droit administratif, 2001, n°03, p. 241   

  • Karine Favro, « Enseigner le droit hors des amphithéâtres », le 27 juin 2024  

    Journée d'études organisée par Ius et Politia, Fondation abritée par l'Académie des sciences morales et politiques, avec le concours de la Conférence des doyens des facultés de droit et science politique et la Société pour l'histoire des facultés de droit.

    Karine Favro, « La Constitution hors de l'Etat », le 19 juin 2024  

    Table Ronde organisée par la faculté de droit, Université Lyon 3 sous le patronage de l’Association Internationale de Droit Constitutionnel avec le concours de l’Association française de droit constitutionnel

    Karine Favro, « Numérique et données d'urbanisme », le 13 juin 2024  

    Journée d'étude organisée par la chaire Urbanisme et Aménagement Durables, Université de Lorraine dans le cadre du 6ème Printemps Droit et Numérique avec la chaire de droit public français de la Sarre (LFOER) et l'Association Française de Droit Public du Numérique (AFDPN) sous la direction scientifique de Jean-Bernard Auby, Professeur émérite de droit public de Sciences Po Paris et Pascal Caille, Professeur de droit public à l’Université de Lorraine

    Karine Favro, « Plateformes numériques et souveraineté », le 07 mars 2024  

    Colloque annuel 2024 de la Chaire RPNS organisé par l'IRENEE, Université de Lorraine sous la direction scientifique de Maximilien Lanna, Titulaire de la Chaire Plateformes numériques et souveraineté, Professeur junior de droit public, Université de Lorraine/IRENEE

    Karine Favro, « La place de l’universitaire dans la Cité », le 13 décembre 2023  

    Colloque organisé par Ius & Politia, Fondation de la Conférence des doyens des facultés de droit et science politique, abritée par l’Académie des sciences morales et politiques.

    Karine Favro, « La mise en œuvre pratique du nouveau droit européen du numérique », le 08 décembre 2023  

    Journée de conférences organisée par l’AFDIT et le LID2MS, Faculté de droit, Aix-Marseille Université sous la direction de André Meillassoux, Avocat, Vice-Président de l’AFDIT ; Nicolas Courtier, Avocat, Maître de Conférences associé et Frédéric Laurie, Avocat, Maître de Conférences

    Karine Favro, « Les incertitudes de la propriété intellectuelle », le 02 février 2023  

    6ème édition du colloque des JUSPI organisé par le CERDACC, Université de Haute Alsace, en partenariat avec le CEIPI, Université de Strasbourg, sous la direction de Dariusz Piatek, Maître de conférences en droit privé, CERDACC, Université de Haute Alsace.

    Karine Favro, « L’action publique des données & Les données de l’action publique », le 17 octobre 2022  

    Colloque interdisciplinaire APD-DAP, organisé par le laboratoire SAGE, Université de Strasbourg / CNRS

    Karine Favro, « Souveraineté numérique », le 16 juin 2022  

    Organisé par l'Université de Rennes 1 sous la direction scientifique de Brunessen Bertrand et Guillaume Le Floch

    Karine Favro, « Comment le droit du numérique peut-il réguler la crise de l'attention ? », le 15 avril 2021  

    Organisé pour l’IRJS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne par Célia Zolynski, Igor Galligo et Yves Citton

    Karine Favro, « Le risque COVID-19 », le 13 mai 2020  

    Organisé pour le CERDACC par Yann Leroy, Professeur de droit privé et sciences criminelles à l’Université de Haute Alsace

    Karine Favro, « La libre circulation des données non personnelles », le 24 mai 2019  

    Organisé par le Centre d’Études Internationales de la Propriété Intellectuelle (CEIPI) et sous la direction scientifique de Franck Macrez

    Karine Favro, « Les données juridiques », le 18 octobre 2018  

    8ème colloque de la Fédération de recherche « L'Europe en Mutation » sous la responsabilité scientifique de Raphaël Eckert et Franck Macrez

    Karine Favro, « Pornographie et droit », le 30 novembre 2017  

    Sixième colloque RERDH organisé par Rémi Delmas, Camille Dolmaire et Quentin Ricordel

    Karine Favro, « La délimitation par le droit d’un territoire pertinent pour l’organisation des secours », le 11 octobre 2017  

    Organisé par le CERDACC

    Karine Favro, « Du Punisher au Lawyer : les super-héros au prisme du droit », le 24 mai 2016  

    Soirée organisée par l'association MédiaDroit

    Karine Favro, « La régulation des médias et ses standards juridiques », le 13 mai 2011 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Fabrice Gutnik, La liberté de circulation des données, thèse en cours depuis 2023 

    Vincent Doebelin, Le droit d'être secouru en France, thèse en cours depuis 2017  

    Le préambule de la Constitution de 1946 a permis l’émergence et la reconnaissance d’un certain nombre de droits-créances au profit des citoyens. Si d’une manière générale, cette question des droits-créances constitutionnels est largement traitée par la doctrine, la notion de « secours » qui peut en ressortir est peu explorée. Cette notion, que nous retiendrons volontairement dans son sens large, n’est pas sans renvoyer à des principes juridiques fondamentaux et communs : la solidarité, la fraternité, l’assistance et la dignité humaine, le droit à la santé et à la protection sociale ou encore le droit à la vie. Les alinéas 11 et 12 du préambule mettent en exergue cette notion de secours sans qu’elle n’apparaisse toutefois explicitement. L’objectif de cette thèse est donc de mener un réel débat juridique sur l'existence d'un droit (droit subjectif) à être secouru en France, en prenant part à la détermination de ses fondements et en recherchant la réalité de sa mise en œuvre. Il est vrai que depuis longtemps, la France s’est dotée d’une performante organisation de sécurité civile, c’est-à-dire de secours à personnes, sur son territoire afin de répondre aux différents fléaux, accidents et catastrophes qui menacent quotidiennement les vies humaines. De la même manière, notre pays – fidèle à sa tradition d’État-providence – se bat de longue date contre la multiplication des situations de détresse humaine et sociale, à travers la création de différents mécanismes publics de secours, d'aide et de protection sociales. Ces prestations de secours sont le résultat d’une organisation complexe et unique au monde. Elles sont aujourd’hui distribuées et mises en œuvre par l’État, mais aussi par les collectivités territoriales qui ont pris une place importante au fur et à mesure du phénomène de décentralisation. Si de nombreux éléments plaident donc en faveur de l’existence d’un droit d’être secouru, il en résulterait toutefois davantage une obligation de moyens que de résultats qui, elle, nous apparait impossible. Les citoyens pourraient s’en prévaloir auprès des pouvoirs publics et ainsi être en droit de réclamer sa mise en œuvre devant un juge, tant structurellement que conjoncturellement. Mais son effectivité se heurte à plusieurs problématiques juridiques très variées. Parmi elles, on retrouve notamment la nécessité d’une concrétisation par le législateur dans le droit positif, l’existence d’une pluralité d’acteurs, d’importantes difficultés de financement, un recul des pouvoirs publics, de situations sanitaire et sociale délicates, une nécessité de réforme ou encore une application parfois difficile des grands principes du service public…

    Marion Maillard, Nature et régime juridique du Service Public des secours, thèse en cours depuis 2016  

    La notion de service public est probablement l’une des plus « plastiques » mais également l’une des plus fondamentales du droit administratif car elle est au cœur d’un débat idéologique sur le rôle et les finalités de l’État et plus largement depuis les lois de décentralisation, sur le rôle et les finalités de l’action publique. Le service public des secours s’inscrit dans cette dynamique. Service public administratif obligatoire de par son objet spécifique inhérent aux fonctions régaliennes de l’État, il contribue désormais à la définition de l’action publique avec son lot de nouvelles interrogations relatives à l’efficacité du service public, de ses modes de gestion, de son financement, et à la satisfaction du public. Le débat idéologique a laissé place à une approche plus pragmatique qui tend à s’objectiver dans un contexte économique mettant en tension l’Etat et les collectivités publiques.

    Melis Aras, Le droit à l'information environnementale du public en matière de risques industriels, thèse soutenue en 2016 à Mulhouse  

    Le droit à l’information environnementale du public en matière de risques industriels, par le recours aux différentes modalités d’exercice, y compris les supports de communications électroniques, paraît, de prime abord, comme étant « fonction de plusieurs variables ». Cette équation juridique consiste en effet en la mise en question de l’exercice d’un droit au regard de son objet et de ses modalités. L’hypothèse d’une évolution du droit à l’information environnementale nécessite d’analyser, au travers d’une réflexion théorique et juridique centrée sur la création et l’application du droit, l’évolution de ses droits consubstantiels, à savoir le droit d’accès à l’information du public et le droit de la participation du public au processus décisionnel. Le caractère évolutif du droit à l’information environnementale du public est appréhendé en considérant notamment les fonctions opératoires du juge dans l’exercice des droits d’accès à l’information du public et de la participation du public au processus décisionnel, et de la pluralité des modalités d’exercice de ceux-ci. La présence de certains décalages dans l’application de ces droits démontre l’évolution de l’adaptabilité du droit à l’information environnementale à son objet et à ses modalités d’exercice plutôt qu’une évolution propre à ce droit.

  • Thibaut Labbé, Le droit face aux technologies disruptives : le cas de la blockchain, thèse soutenue en 2021 à Strasbourg sous la direction de Franck Macrez, membres du jury : Caroline Le Goffic (Rapp.), Amélie Favreau (Rapp.)    

    La place de l’informatique dans nos sociétés actuelles est indiscutable, et ne fait que se renforcer au quotidien. Sans cesse, des technologies de l’information et de la communication poussent nos conceptions juridiques et sociales dans de nouveaux retranchements. Faire face à ces technologies signifie alors de pouvoir appréhender ces changements, et les accompagner. Pouvoir construire un raisonnement reproductible à l’essor de toute nouvelle technologie devient alors indispensable pour pouvoir anticiper ces changements induits et déterminer l’opportunité ou non de réguler. Depuis plus de 10 ans, la blockchain, protocole informatique, peut bouleverser nos systèmes actuels, qu’ils soient financiers ou juridiques. Pourtant, déconnecter l’outil de l’application est essentiel pour sa bonne appréhension et ne pas limiter l’innovation.Technologie pouvant faire le lien entre monde technique et juridique, elle invite à une collaboration entre deux mondes qui restent et seront toujours liés.

    Brice Jalabert, La protection du mannequin par le droit, thèse soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Hervé Isar et Alexandra Touboul, membres du jury : Xavier Agostinelli (Rapp.)  

    Mannequin. Au delà d’un nom masculin dont tout un chacun saurait donner une définition ne serait-ce qu’approximative, ce mot renvoie à un être bien singulier, tant du point de vue de l’individu que de celui du travailleur, à l’égard duquel le droit semble manifester certaines difficultés à appréhender avec justesse les problématiques. L’intérêt de cette thèse réside dans le fait de porter un regard nouveau sur la situation du mannequin et la façon dont le droit l’aborde, en nourrissent nos analyses de notre connaissance pratique du marché de la mode ainsi que des acteurs qui l’animent. En effet, le constat des multiples dérives dont le mannequin est victime à l’occasion de l’exercice de sa profession nous conduisent à nous interroger quant aux tenants et aboutissants de la norme juridique supposée lui garantir ses droits, depuis la façon dont le législateur l’imagine à la manière dont la pratique l’accueille. Dans nos travaux seront de fait et en premier lieu, abordées les problématiques auxquelles le mannequin est exposé en tant que personne, avant que notre attention ne se porte en second lieu sur celles auxquelles il est confronté en tant que travailleur

  • Shahinaz Atlam, La réglementation de la vie des partis politiques entre libertés et ingérences , thèse soutenue en 2022 à Lyon sous la direction de Philippe Blachèr  

    Considérés comme les principaux acteurs de l’ordre démocratique libre et pluraliste, dotés d’une capacité d’influence sur l’ordre politique et juridique internes, les partis politiques constituent un sujet de réflexion intéressant pour le droit constitutionnel et le droit international des droits de l'homme. L’intégration progressive des principes du droit international des droits de l’homme dans les constitutions des États depuis la fin de la seconde guerre mondiale permet de prendre en compte le poids de ce droit sur le droit constitutionnel national et ses effets sur les processus de constitutionnalisation et de consécration des droits et libertés des partis et des citoyens.L’intérêt accordé par le droit international au sujet des partis politiques, reflété par les nombreuses contributions sur la réglementation de leur vie, présentées par les Nations Unies et le Conseil de l'Europe, se justifie par la relation historique qu’entretiennent les partis avec les deux concepts de « démocratie » et de « droits de l'homme » défendus et mis en avant par ces organisations. Cependant, l’étude de la vie des partis dans les deux contextes politiques et constitutionnels internes de chacun des deux États, permet de s’interroger sur l’adaptabilité de cette perception « idéaliste » des partis à la réalité politique et sociale des deux sociétés française et égyptienne.À travers ce travail de recherche, centré sur la France et l’Égypte, nous avons été amenés à étudier, par une perspective pluridisciplinaire mais a priori constitutionnelle, les différents aspects de la vie des partis politiques et leur prise en compte par le droit. Le recours à l’approche pluridisciplinaire et comparative a permis de prendre en compte la nature « sui generis » des partis, qui sont par leurs fonctions et leurs attributions, à la fois des entités de droit privé et de droit public. Une fois cette nature démontrée, il a été possible de clarifier les contours directs et indirects du cadre juridique de leur vie dans les deux États.La réglementation de la vie des partis se heurte à plusieurs théories et principes anciens et modernes qui permettent, après leur neutralisation, de présenter une tentative de rapprochement des différences « culturelles » et « politiques » des deux États en les liant sur la base de principes constitutionnels communs.

    Shahinaz Atlam, La réglementation de la vie des partis politiques entre libertés et ingérences, thèse soutenue en 2022 sous la direction de Philippe Blachèr, membres du jury : Marie-Laure Gély (Rapp.), Jean-Philippe Derosier et Laurent Eck      

    Considérés comme les principaux acteurs de l’ordre démocratique libre et pluraliste, dotés d’une capacité d’influence sur l’ordre politique et juridique internes, les partis politiques constituent un sujet de réflexion intéressant pour le droit constitutionnel et le droit international des droits de l'homme. L’intégration progressive des principes du droit international des droits de l’homme dans les constitutions des États depuis la fin de la seconde guerre mondiale permet de prendre en compte le poids de ce droit sur le droit constitutionnel national et ses effets sur les processus de constitutionnalisation et de consécration des droits et libertés des partis et des citoyens.L’intérêt accordé par le droit international au sujet des partis politiques, reflété par les nombreuses contributions sur la réglementation de leur vie, présentées par les Nations Unies et le Conseil de l'Europe, se justifie par la relation historique qu’entretiennent les partis avec les deux concepts de « démocratie » et de « droits de l'homme » défendus et mis en avant par ces organisations. Cependant, l’étude de la vie des partis dans les deux contextes politiques et constitutionnels internes de chacun des deux États, permet de s’interroger sur l’adaptabilité de cette perception « idéaliste » des partis à la réalité politique et sociale des deux sociétés française et égyptienne.À travers ce travail de recherche, centré sur la France et l’Égypte, nous avons été amenés à étudier, par une perspective pluridisciplinaire mais a priori constitutionnelle, les différents aspects de la vie des partis politiques et leur prise en compte par le droit. Le recours à l’approche pluridisciplinaire et comparative a permis de prendre en compte la nature « sui generis » des partis, qui sont par leurs fonctions et leurs attributions, à la fois des entités de droit privé et de droit public. Une fois cette nature démontrée, il a été possible de clarifier les contours directs et indirects du cadre juridique de leur vie dans les deux États.La réglementation de la vie des partis se heurte à plusieurs théories et principes anciens et modernes qui permettent, après leur neutralisation, de présenter une tentative de rapprochement des différences « culturelles » et « politiques » des deux États en les liant sur la base de principes constitutionnels communs.

    Alice El Cheikh, L'encadrement juridique de la prostitution, thèse soutenue en 2020 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Alexandre Ciaudo, membres du jury : Xavier Bioy (Rapp.), Marie-Odile Peyroux-Sissoko et Diane Roman  

    En France, l’activité de prostitution n’obéit pas à un régime juridique spécifique. Soumises au régime politique de l’abolitionnisme dicté par la Convention dite de New York du 2 décembre 1949, les personnes qui se prostituent obéissent au droit commun qui restreint cette pratique. Cette limitation s’articule autour du principe de dignité humaine. Appliqué à la prostitution, celui-ci tend à assurer une prise en charge sociale, une protection spécifique complétée par un volet répressif. Depuis l’entrée en vigueur de la loi du 13 avril 2016, cette répression s’applique aussi bien aux proxénètes qu’aux clients des personnes prostituées.En théorie, ce traitement juridique doit permettre la sortie des personnes de cette activité entraînant ainsi la diminution, voire la disparition, de la prostitution. Pourtant, la pratique suggère la fragilité d’un droit construit selon une idéologie sans prise en compte des réalités de la prostitution révélées par la sociologie. Privées d’une part de leur dignité, les personnes prostituées ne parviennent que difficilement à accéder à leurs droits, même les plus fondamentaux. Quant à celles qui souhaitent poursuivre l’activité, elles le font en dehors de tout cadre légal.En allant au-delà des exigences du régime abolitionniste d’origine, le droit français ignore davantage le consentement des personnes qui souhaitent exercer cette activité et s’éloigne de l’impératif de répression de l’exploitation de la prostitution. Au regard de l’évolution des pratiques de la prostitution, un cadre juridique, hors de l’hygiénisme du régime réglementariste, doit être envisagé. C’est l’objet de la présente étude.

    Mouaz Rikabi, Les droits de la propriété intellectuelle et l'intérêt général : approche en droit d'auteur et en droit des brevets, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille sous la direction de Hervé Isar, membres du jury : Agnès Robin (Rapp.), Jean Frayssinet  

    L’évolution d’une économie industrielle vers une économie de la connaissance et du savoir a propulsé la propriété intellectuelle sur le devant de la scène. Désormais les droits intellectuels s’intègrent à tous les domaines de la vie moderne. De ce fait, le besoin de les protéger efficacement par des règles juridiques appropriées et d’inciter en conséquence les créateurs à produire de nouvelles créations est devenu une nécessité de premier ordre. Cependant, la spécificité de la nature de l’œuvre protégée par la propriété intellectuelle exige la prise en considération de multiples intérêts antagonistes. C’est pourquoi le législateur a cherché, au nom de l’intérêt général, à créer un juste équilibre interne entre les principaux intérêts présents au sein du régime de la propriété intellectuelle. Or, l’exercice des prérogatives octroyées par le régime de propriété intellectuelle effectué par le titulaire de droit a généré une importante expansion de ses intérêts au détriment des autres intérêts concurrents – présents dans la matière. Cette situation a provoqué, en conséquence, une rupture de l’équilibre interne de ce système, préétabli en amont par le législateur. Or, l’intérêt général peut jouer un rôle central dans le rétablissement d’un équilibre en la matière. Dans cette perspective, le juge peut, grâce à son pouvoir créateur de règles jurisprudentielles, se servir de l’intérêt général comme d’une ligne directrice servant à rétablir ce juste équilibre dans le système de la propriété intellectuelle. L’intérêt général justifie donc, tout autant que les limites intrinsèques aux droits de la propriété intellectuelle, les limites extrinsèques à ces droits

    Laetitia Flores, Le contrat de financement participatif des oeuvres de l'esprit , thèse soutenue en 2017 à AixMarseille sous la direction de Xavier Agostinelli  

    Le concept de contrat de financement participatif des œuvres de l’esprit, est ignoré de la théorie générale du contrat, tout comme des contrats d’auteur. La pratique a façonné un nouveau genre de contrat encore méconnu du droit. Les faits anticipant le droit, un travail de qualification est nécessaire et primordial pour l’étude et le maniement du concept. Le renouvellement des modes de diffusion et d'exploitation des œuvres conduit à l'apparition de conventions apparemment innommées créées par la pratique, conventions qu'il convient de confronter non seulement aux modèles du droit d'auteur, mais aussi de la théorie générale des obligations. Ce contrat de financement participatif ne fait qu'entourer la levée de fonds réalisée auprès d’un large public de particuliers pour financer un projet spécifique via une plate-forme sur internet est rattaché selon les modèles de plate-forme, soit au droit d'auteur soit au droit civil. La fonction de modèle du contrat nommé impose de confronter le contrat de financement participatif, aux modèles du genre que sont les contrats spéciaux du code civil, ainsi que ceux du code de la propriété intellectuelle. Ce travail de rattachement présente un intérêt pratique évident : éclairer et compléter le régime des contrats, en donnant un cadre juridique à de nouvelles formes de conventions. Il sera révélé que cette confrontation ne se fait pas sans heurts, notamment quant au régime envisageable, et qu’il apparaît nécessaire de faire du contrat de financement participatif, un contrat spécial

    Laetitia Flores, Le contrat de financement participatif des oeuvres de l'esprit, thèse soutenue en 2017 sous la direction de Xavier Agostinelli, membres du jury : Pascal Oudot (Rapp.), Philippe Mouron      

    Le concept de contrat de financement participatif des œuvres de l’esprit, est ignoré de la théorie générale du contrat, tout comme des contrats d’auteur. La pratique a façonné un nouveau genre de contrat encore méconnu du droit. Les faits anticipant le droit, un travail de qualification est nécessaire et primordial pour l’étude et le maniement du concept. Le renouvellement des modes de diffusion et d'exploitation des œuvres conduit à l'apparition de conventions apparemment innommées créées par la pratique, conventions qu'il convient de confronter non seulement aux modèles du droit d'auteur, mais aussi de la théorie générale des obligations. Ce contrat de financement participatif ne fait qu'entourer la levée de fonds réalisée auprès d’un large public de particuliers pour financer un projet spécifique via une plate-forme sur internet est rattaché selon les modèles de plate-forme, soit au droit d'auteur soit au droit civil. La fonction de modèle du contrat nommé impose de confronter le contrat de financement participatif, aux modèles du genre que sont les contrats spéciaux du code civil, ainsi que ceux du code de la propriété intellectuelle. Ce travail de rattachement présente un intérêt pratique évident : éclairer et compléter le régime des contrats, en donnant un cadre juridique à de nouvelles formes de conventions. Il sera révélé que cette confrontation ne se fait pas sans heurts, notamment quant au régime envisageable, et qu’il apparaît nécessaire de faire du contrat de financement participatif, un contrat spécial

    Arnaud Quilton, L'exercice des droits et libertés fondamentaux sur l'Internet, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Hervé Isar et Frédéric Laurie, membres du jury : Célia Zolynski (Rapp.), Vincent Égéa  

    La pratique et les usages issus du cyberespace démontrent que l'imbrication entre ces deux sujets d'étude - l'internet d'une part et les droits fondamentaux d'autre part - est permanente : par sa nature transcendantale, le réseau des réseaux irradie tous les corps de la société et donc, directement ou indirectement, tous les droits et libertés fondamentaux, qu'ils soient politiques, économiques ou sociaux. Partant de ce postulat, il s'agit de déterminer le plus objectivement et précisément possible si l'internet impacte positivement ou négativement ce corpus de droits dits « suprêmes » : accroît-il leur protection et leur rayonnement ou, au contraire, participe-t-il à leur érosion, mettant ainsi en exergue une éventuelle incompatibilité d'un droit théorique confronté à une réalité dématérialisée ? La réponse à cette problématique, reposant largement sur une analyse scientifique quantitative, permettra d'établir qu'une majorité de droits et libertés fondamentaux est encensée voire sublimée par le net ; dans le même temps, une minorité de droits et libertés, jugés essentiels au sein de la hiérarchie des droits fondamentaux, pâtissent de cette rencontre. De facto, l'ambivalence de ce constat amènera naturellement à s'interroger sur l'opportunité pour la théorie des droits fondamentaux d'influer, par des principes en adéquation avec la nature technique du net, sur la construction et la pérennisation du cadre juridique d'un internet difficilement appréhendable par les branches « classiques » du droit.

    Laetitia-Amanda Mahabir, L'identité personnelle et les réseaux sociaux, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Hervé Isar et Frédéric Laurie, membres du jury : Guy Drouot  

    L'identité des personnes dans l'espace numérique n'est pas définissable d'une seule manière, et son mode d'expression est multiple. En effet, un individu peut disposer de plusieurs identités dans le numérique et jouer des rôles sociaux différents suivant les contextes sociaux auxquels il est confronté. Mais quels peuvent être les effets de l'usage de ces masques identitaires ? L'identité des personnes dans le cadre des réseaux sociaux renvoie au questionnement de soi, et des autres. Le versant individualiste et le versant communautaire de cette identité constituent la trame de la construction identitaire de l'utilisateur. Aussi, il apparaît que la richesse mais aussi la complexité des réseaux tiennent au fait que le droit confond individu et identité. Le droit repose en effet sur une conception essentialiste de l'identité, par laquelle chacun est acteur de sa propre trajectoire. Mais l'individu ne vit pas seul, il vit en groupe et il est saisi dans un réseau de relations sociales. Aussi, concevoir une identité personnelle en marge de la réalité numérique revient à distinguer la personne de la notion de présence en ligne qui est éminemment déclarative et performative. Cela amène à reconsidérer la place de l'identité dans l'espace numérique. Pour appréhender la question de la construction de l'identité personnelle dans les réseaux sociaux, il faudra aborder les différentes approches qui visent à assurer à chacun une identité qui soit conforme à ses désirs. Il sera également nécessaire d'adapter les mesures existantes à la réalité virtuelle, afin d'établir un régime de l'identité personnelle plus sécurisé et respectueux des droits de la personnalité de chaque utilisateur.

    Alexandra Zwang, Droit d'auteur & internet : interactions croisées du droit d'auteur et du droit des NTIC, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Xavier Agostinelli, membres du jury : Alain Boyer (Rapp.), Hervé Isar  

    L'arrivée d'Internet et des NTIC, comme toute évolution technologique, a conduit le droit d'auteur à s'adapter face à de nouveaux usages. En marge de certains mouvement prônant « le libre », la propriété intellectuelle n'est pas remise en question ; même si les nouveaux modèles économiques engendrés par Internet sont à prendre en compte et engendrent un certain renouveau du droit d'auteur.Dans le même temps, l'apparition de nouvelles formes d'oeuvres, les problématiques liées à la cybercontrefaçon, la désintermédiation et la réintermédiation du circuit de diffusion des oeuvres, les incertitudes enfin générées par le Web 3.0, bouleversent les rôles des acteurs entérinés par la LCEN : fournisseurs d'accès, hébergeurs, annonceurs... Ces interactions croisées conduisent à fragiliser un droit des NTIC déjà peu légitimé.Au-delà de la simple adaptation, la rencontre du droit d'auteur avec Internet redéfinit alors les contours du droit des NTIC, et engendre une indispensable nouvelle approche de sa régulation, à l'aspect nécessairement international. Elle offre en outre l'opportunité de redécouvrir et de pérenniser le droit des médias.

    Grégoire Weigel, La dimension constitutionnelle de la liberté de communication audiovisuelle, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille sous la direction de Jean Frayssinet, membres du jury : Francis Balle (Rapp.), Hervé Isar  

    Comment la liberté de communication audiovisuelle peut-elle prétendre à une forme de reconnaissance constitutionnelle dans la mesure où elle semble fragile – l’exercice de la liberté dépend d’un procédé technique – et bientôt dépassée – l’attention doit être portée sur les nouveaux médias ? La liberté de communication audiovisuelle tire sa force constitutionnelle, d’une part, de son rattachement à l’article 11 de la Déclaration de 1789 et, d’autre part, du principe de pluralisme des courants de pensée et d’opinion qui impose de prendre en considération la liberté du public. Les conséquences de ce rattachement constitutionnel ont conduit le législateur à faire le choix d’une autorité administrative indépendante à qui il revient de développer les outils de la régulation pour donner à la liberté sa pleine effectivité. L’approche constitutionnelle va permettre d’incorporer dans le champ de la communication audiovisuelle une partie des nouveaux acteurs de la convergence technologique. La liberté constitutionnelle de communication audiovisuelle doit également être conciliée avec d’autres libertés et droits fondamentaux. C’est ainsi qu’au nom du pluralisme les libertés économiques vont être réduites, notamment sous l’effet de la législation anticoncentration et des formes modernes d’intervention du régulateur qui intègre aux préoccupations du droit de la concurrence l’intérêt du public. Par ailleurs, dans la mesure où elle renvoie à l’expérience collective et au consensus social, la communication audiovisuelle est portée par certaines exigences traduites en droit constitutionnel. La liberté d’autrui et l’exigence première de dignité de la personne humaine doivent s’imposer.

    Sellé Seck, La responsabilité pénale du journaliste et les délits de presse au Sénégal : une contribution à l'effectivité de la liberté de la presse, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille sous la direction de Xavier Agostinelli, membres du jury : Ndiaw Diouf (Rapp.), Jean-Yves Lassalle  

    La constitution du 22 janvier 2001 dispose expressément que la République du Sénégal garantit la liberté de la presse et le droit à l’information plurielle. Néanmoins, le journaliste sénégalais est resté justiciable des codes pénal et de procédure pénale, adoptés dans l’élan répressif des années 1960. Ce droit pénal commun qui intègre paradoxalement la loi française spéciale du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, héritée de la colonisation, apparaît comme dépassé par l’évolution de la démocratie sénégalaise et l’aspiration du peuple à l’épanouissement et au progrès social. L’activité journalistique est une activité potentiellement délinquantielle. Il peut arriver que le journaliste abuse de la liberté d’expression en foulant au pied la loi et les règles de la déontologie de sa profession. La justice du droit pénal a vocation à lui être applicable. Mais, ce constat ne doit point occulter la nécessité dans laquelle se trouve le législateur de rendre sauve la liberté de la presse dans l’exercice de sa compétence exclusive de fixation et de détermination des abus intolérables de ladite liberté. Pour ce faire, l’adoption d’une législation spéciale, détachée de l’emprise tutélaire des codes pénal et de procédure pénale, s’impose. C’est une condition nécessaire, mais non suffisante. La prévisibilité de la loi applicable à la responsabilité pénale du professionnel de l’information, l’indépendance du juge qui l’applique, la non-ingérence du pouvoir politique dans la liberté d’informer du journaliste sont autant de conditions nécessaires à la répression des abus de la liberté de la presse.

  • Aurélien Bougeard, Le phénomène de Big Data et le droit : pour une appréhension juridique par sa décomposition technique, thèse soutenue en 2021 à Strasbourg sous la direction de Franck Macrez, membres du jury : Célia Zolynski (Rapp.), Jean-Sylvestre Bergé (Rapp.), Pierre-Emmanuel Moyse    

    L’objet de cette étude est d’entreprendre l’appréhension juridique du phénomène de Big Data. Il s’agit ici d’un travail de recherche transdisciplinaire de ce phénomène afin de comprendre les raisons de sa formation, sa mise en place, son exécution et sa pérennité dans l’espace numérique. Cette approche transdisciplinaire autorise et facilite une meilleure compréhension pour le Droit de ce qu’est le Big Data. Ainsi, l’appréhension du Big Data par le domaine juridique est rendu possible notamment par l’analyse et l’étude du suivi de la circulation des données dans l’espace numérique. Plus précisément, l’étude de cette circulation permet de comprendre et d’observer les différentes étapes successives qui dans un schéma ayant vocation à former une boucle concourt à la survenance du Big Data en tant que phénomène.