Christophe Quézel-Ambrunaz

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit  de l'Université Savoie Mont Blanc

Centre de Recherche en Droit Antoine Favre
  • THESE

    Essai sur la causalité en droit de la responsabilité civile, soutenue en 2008 à Chambéry sous la direction de Philippe Brun 

  • Christophe Quézel-Ambrunaz, Vincent Rivollier, Fiches de droit des contrats: Rappels de cours et exercices corrigés, 3e éd., ellipses et Cyberlibris, 2023, 244 p.  

    38 fiches de cours pour réviser tout le cours de Droit des contrats : les définitions à connaître, les erreurs à éviter, les points essentiels à retenir ; des exercices corrigés pour vérifier ses connaissances : QCM, questions de cours et cas pratiques ; des repères bibliographiques pour aller plus loin ; 1 index

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Fiches de droit de la responsabilité civile extracontractuelle: rappels de cours et exercices corrigés, 2e éd., Ellipses et Cyberlibris, 2023, 274 p. 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Le droit du dommage corporel: caractérisation, évaluation et indemnisation des préjudices, 2e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2023, Avocat & pratique professionnelle, 540 p. 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Le droit du dommage corporel: caractérisation, évaluation et indemnisation des préjudices, LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Avocat & pratique professionnelle, 516 p. 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Vincent Rivollier (dir.), Jurimétrie, Presses universitaires Savoie Mont Blanc, 2022, 234 p. 

    Christophe Quézel-Ambrunaz (dir.), Demandes, offres, décisions en matière de dommage corporel: étude statistique, Université Savoie Mont Blanc : Centre de recherche en droit Antoine favre et Université Savoie Mont Blanc : Centre de recherche en droit Antoine favre, 2021, 199 p. 

    Christophe Quézel-Ambrunaz (dir.), La réparation des dommages causés par les produits de santé: contribution à l'étude des fondements et mise en oeuvre de la socialisation des risques, Presses Universitaires Savoie Mont-Blanc, 2019, 636 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Les produits de santé présentent un intérêt social considérable. Ils permettent de soigner les personnes et d'améliorer leur confort de vie. Concomitamment, ils sont intrinsèquement dangereux et engendrent inévitablement des dommages. La réponse apportée par le droit français à un tel problème social est insatisfaisante. Cette insatisfaction porte non seulement sur la qualité de prise en charge, mais encore sur ses modalités. Il apparaît, notamment, que les victimes de produits de santé sont hiérarchisées. Cette situation est d'autant plus injuste que l'indemnisation qui leur est octroyée est socialisée, c'est-à-dire qu'elle ne pèse pas sur un patrimoine individuel mais sur la collectivité tout entière. Cette thèse se donne pour objectif de proposer un système d'indemnisation différent et d'opérer un changement de paradigme en abandonnant le droit de la responsabilité civile dans la réparation des dommages causés par les produits de santé."

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, Johann Le Bourg (dir.), Sens et non sens de la responsabilité civile, Pôle éditions Université Savoie Mont Blanc, 2018, 444 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage collectif vise à explorer le décalage entre la notion classique de responsabilité civile et sa mise en oeuvre. La responsabilité civile est pensée comme le transfert de la charge d'un dommage, de la victime sur celui à qui l'on en impute l'origine, le responsable. Or, ce modèle est imparfait : le développement de l'assurance de responsabilité et de l'action directe, les différents mécanismes de socialisation des risques, les évolutions affectant la responsabilité du fait d'autrui, et bien d'autres phénomènes encore, rendent caduque dans de nombreuses hypothèses la présentation classique de la matière. En effet, bien souvent, la charge finale de la réparation du dommage pèse sur une large part du corps social. Le mouvement dit du "tort reform" a pensé la fin de la responsabilité civile ; la Nouvelle-Zélande a adopté voilà plusieurs décennies l'Accident Compensation Act ; le Québec s'est défait, pour les accidents de la circulation, de la notion de responsabilité... "Sens et non-sens de la responsabilité civile" vise à apprécier la pertinence de la responsabilité civile, en ayant à l'esprit qu'elle opère dans un écosystème qui redéfinit ses effets réels et ses fonctions. Cet ouvrage est constitué de deux parties : dans la première, est porté un regard distancié sur la matière, à l'aune d'outils d'analyse appartenant à des disciplines non purement juridiques ; dans la seconde, des juristes s'intéressent à des contextes particuliers de responsabilité civile."

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Fiches de droit des contrats, Rappels de cours et exercices corrigés - 2e éd: rappels de cours et exercices corrigés, 2e éd., Ellipses, 2017, Fiches, 215 p.  

    La 4e de couverture indique : "38 fiches de cours pour réviser tout le cours de Droit des contrats : les définitions à connaître, les erreurs à éviter, les points essentiels à retenir ; des exercices corrigés pour vérifier ses connaissances : QCM, questions de cours et cas pratiques ; des repères bibliographiques pour aller plus loin ; 1 index"

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, Laurence Clerc-Renaud (dir.), Des spécificités de l'indemnisation du dommage corporel: recueil des travaux du Groupe de recherche européen sur la responsabilité civile et l'assurance (GRERCA), Bruylant, 2017, Collection du GRERCA, 428 p.   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, Laurence Clerc-Renaud (dir.), Des spécificités de l'indemnisation du dommage corporel: recueil des travaux du Groupe de recherche européen sur la responsabilité civile et l'assurance (GRERCA), Bruylant, 2017 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Fiches de droit des contrats: rappels de cours et exercices corrigés, Ellipses, 2013, Fiches, 188 p.  

    La 4e de couverture indique : "38 fiches de cours pour réviser tout le cours de Droit des contrats : les définitions à connaître, les erreurs à éviter, les points essentiels à retenir ; des exercices corrigés pour vérifier ses connaissances : 17 QCM, 11 questions de cours, 10 cas pratiques ; des repères bibliographiques pour aller plus loin ; 1 index"

    Christophe Quézel-Ambrunaz (dir.), Les défis de l'harmonisation européenne du droit des contrats, Université de Savoie, 2012, 274 p.      

    La 4e de couverture indique : "Le droit européen des contrats est une réalité prospective. Une réalité, car, outre des manifestations positives, il s'appuie sur des corps de textes émanant de groupes de travail doctrinaux ou de l'Union européenne (plus encore depuis la proposition du règlement du 11 octobre 2011, relatif à un droit commun de la vente). Une réalité prospective toutefois, tant la matière contractuelle est encore essentiellement soumise aux droits nationaux. La perspective d'une uniformisation du droit européen des contrats apparaît pleine de défis. Cet ouvrage croise les regards de différents auteurs qui ont travaillé la question en conjuguant véritable effort de recherche collectif et autonomie dans la rédaction des contributions. Les défis posés par la perspective d'un renouvellement du droit des contrats à une échelle transnationale se posent, ou se poseront, à toutes les organisations régionales qui se fixent comme but l'intégration des économies de plusieurs Etats. Si l'Europe peut faire figure de modèle, elle peut aussi trouver à s'inspirer des expériences étrangères. Les défis de la convergence des droits sont indéniablement partagés (Première partie). Une telle uniformisation des droits par-delà les frontières étant largement inédite, la méthode est l'objet d'un questionnement à part entière : le deuxième défi d'un droit européen des contrats est son mode de réalisation (Deuxième partie). Parce que sectorielle, la convergence des droits doit être bornée: le périmètre des matières et notions à inclure dans un instrument européen est à discuter particulièrement (Troisième partie). Enfin, si l'harmonisation ou l'uniformisation du droit européen a été impulsée par la réflexion doctrinale, son achèvement, par un effet de retour, conduira à penser et enseigner différemment le droit des obligations (Quatrième partie)."

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Fiches de droit de la responsabilité civile extracontractuelle, Rappels de cours & exercices corrigés: rappels de cours et exercices corrigés, Ellipses, 2012, Fiches, 223 p. 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Essai sur la causalité en droit de la responsabilité civile, Dalloz, 2010, Nouvelle Bibliothèque de Thèses, 750 p. 

  • Christophe Quézel-Ambrunaz, « Et si l'arrêt Blanco avait été différent ? Réflexions uchroniques sur la dévolution du contentieux de la responsabilité de la puissance publique aux juridictions civiles », in Florent Blanco, Simon Gilbert, Anne Jacquemet-Gauché (dir.), Autour de l'arrêt Blanco, Dalloz, 2023, pp. 325   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Motahareh Fathisalout Bollon, « La nécessité de créer un nouveau régime ? vers la reconnaissance d’une nouvelle personnalité juridique ? Rapport français », Responsabilité civile et intelligence artificielle: recueil des travaux du Groupe de Recherche Européen sur la Responsabilité civile et l'Assurance (GRECA), 2022 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « Les propriétés collectives sous les fourches caudines du droit des biens », in Jean-François Joye (dir.), Les "communaux" au XXIè siècle, Une propriété collective entre histoire et modernité, Presses universitaires Savoie Mont Blanc, 2021, pp. 275-293     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Le corps humain dans la construction de la responsabilité civile », Mélanges en l'honneur du Professeur Suzanne Carval, IRJS éditions, 2021, pp. 771-779     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Les conditions de l'indemnisation des victimes d'infractions », Le Lamy Droit de la responsabilité, 2019, pp. 378 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La procédure d'indemnisation des victimes d'infractions pénales », Le Lamy Droit de la responsabilité, 2019, pp. 381 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L'indemnisation des victimes du terrorisme », Le Lamy Droit de la responsabilité, 2019, pp. 384 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « introduction », Sens et non sens de la responsabilité civile, Pôle éditions Université Savoie Mont Blanc, 2018, pp. 7-24   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Abrégé d'ancien droit hindou des contrats à partir des Nāradasmṛti », Mélanges offerts à Geneviève Pignarre, Un droit en perpétuel mouvement , LGDJ, 2018     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Contrat de recherche ou d'étude, Contrat de prestation technique, Clauses relatives à la responsabilité », in Etienne Vergès (dir.), Contrats sur la recherche et l'innovation, Techniques contractuelles, valorisation de la recherche, Transferts de technologies, Dalloz, 2018 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « Sens et non-sens de la responsabilité civile. Introduction », in Johann Le Bourg, Christophe Quézel-Ambrunaz (dir.), Sens et non-sens de la responsabilité civile, Presse de l'Université Savoie Mont Blanc, 2018, pp. 7-24   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « French Report », in Marta Infantino, Eleni Zervogianni (dir.), Causation in European Tort, The Common Core of European Private Law, Cambridge University Press, 2017   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippine Lohéac-Derboulle, « La cause étrangère totalement exonératoire », in Nathalie Albert-Moretti, Fabrice Leduc, Olivia Sabard (dir.), Droits privé et public de la responsabilité extracontractuelle ; étude comparée, LexisNexis, 2017, pp. 143-154 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Les racines religieuses du droit des contrats dans le Code civil », in Geneviève Pignarre (dir.), Le droit des obligations d'un siècle à l'autre, Dialogues autour de la réforme du titre III du livre III du Code civil, Institut Varenne, 2016, pp. 77   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Des plans didactiques d'exposition des règles de la réparation des dommages », in Olivia Sabard, Julien Bourdoiseau (dir.), Hommage en l'honneur de Grégoire Forest, Dalloz, 2014, pp. 197   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Définition de la causalité en droit français », Le droit français de la responsabilité civile confronté aux projets européens d'harmonisation : recueil des travaux du Groupe de recherche européen sur la responsabilité civile et l'assurance, GRERCA, IRJS éd., 2012, pp. 341-368 

  • Christophe Quézel-Ambrunaz, préface à Manon Viglino, L'indemnisation des préjudices en cas de décès de la victime directe,, 2020, 527 p.    

    En droit de l'indemnisation, le décès de la victime directe apparaît comme un événement qui souffre d'un lourd déficit de conceptualisation, conduisant à des situations concrètes disparates, illogiques, génératrices de coûts pour la société. Que l'on en juge: le pretium mortis n'est pas indemnisé en droit français, mais la perte de chance de survie, elle, l'est. L'on dénie aux proches d'une victime décédée toute indemnisation qui serait argumentée sur la perte d'années de vie, motif pris de l'incertitude attachée à l'espérance de vie, alors que les tables actuarielles de capitalisation des rentes font spéculer les acteurs sur cette même espérance de vie. En outre, alors qu'une rationalisation de l'indemnisation est rendue nécessaire par sa socialisation, les héritiers recueillent dans leur succession l'indemnisation des moindres préjudices, y compris éminemment personnels, subis par leurs auteurs avant le trépas (préjudice esthétique, préjudice d'angoisse). Outre ces incohérences internes au droit de la responsabilité civile, l'élargissement du champ d'observation révèle une forte divergence dans l'appréhension de la mort en termes d'indemnisation, entre le droit privé et le droit public de la réparation des dommages, entre l'indemnisation par un responsable et l'indemnisation par un organisme de socialisation des risques, et entre différents pays européens ou extra-européens, empêchant une véritable réparation des différentes victimes. Le sujet est vaste, et transcende les disciplines. Transversalité interne au droit, en ce qu'il fait appel au droit des obligations, droit des assurances, droit des successions, droit des personnes. Transversalité externe également, en ce que ses dimensions sociologiques, psychologiques, économiques, ne sauraient être niées. Le but de cet ouvrage est de dépasser le verrou conceptuel bloquant l'uniformisation du traitement du décès de la victime directe dans les différentes branches du droit, d'esquisser un régime cohérent et opératoire autour de cette notion, et de proposer des solutions concrètes directement transposables par les acteurs de l'indemnisation du dommage corporel ainsi ques des voeux de réforme.

  • Christophe Quézel-Ambrunaz, « Quand le droit mou se fait dur en matière de réparation du dommage corporel »: Commentaire de Cass. 2e civ., 30 nov. 2023, n° 22-16.850, Lexbase Droit privé, 2024, p. 80249   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Olivier Gout, « Responsabilité civile », Recueil Dalloz, 2024, n°01, p. 34   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Les postes extrapatrimoniaux et les référentiels d'indemnisation face à l'inflation », Gazette du Palais, 2023, n°33, p. 4549     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Responsabilités », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2023, n°16, pp. 191-196    

    C’est au niveau des juges du fond, et non à celui des hautes juridictions, que s’est manifestée ces derniers mois l’actualité jurisprudentielle la plus intéressante en matière de responsabilité liée aux sciences et aux nouvelles technologies. Enracinées dans des questions de fait, les décisions sélectionnées révèlent néanmoins de véritables audaces d’application de la règle de droit. Fiches Google my business et RGPD Les professionnels exerçant en libéral reçoivent de l’entreprise Google, san...

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Dommage corporel : il n’y a d’aggravation que fonctionnelle ou situationnelle (itératives remarques sur la regrettable hétérogénéité du DFP) », Lexbase Droit privé, 2023, n°952, p. 61867   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La portée indemnitaire de la rente accident du travail redéfinie par l’Assemblée plénière de la Cour de cassation », La lettre juridique , 2023, p. 4210   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Recevabilité de l'action civile dans le procès V13 : un élargissement mesuré du cercle des victimes », Gazette du Palais, 2023, n°2, p. 18   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Olivier Gout, « Responsabilité civile », Recueil Dalloz, 2023, n°01, p. 34   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Victimes d'acte de terrorisme : redéfinition des contours de leur indemnisation », Lexbase Droit privé, 2022, p. 3397     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Vincent Rivollier, « Pour une étude raisonnée de la jurimétrie », Jurimétrie - Revue de la mesure des phénomènes juridiques , 2022, pp. 5-7   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Barème de capitalisation de la Gazette du Palais 2022 : un barème à contre-temps », Lexbase Droit privé, 2022, n°924, p. 3265   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « À la recherche d’une définition de la jurimétrie », Jurimétrie - Revue de la mesure des phénomènes juridiques , 2022, pp. 13-25   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Capitalisation des rentes et recours des tiers payeurs, le couple infernal malmenant la réparation intégrale »: Commentaire de Cass. 2ème civ., 31 août 2022, n° 20-20.046, Responsabilité civile et assurances, 2022, n°11, p. 32   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Victimes d'atteintes psychiques : en finir avec la demi-mesure », Gazette du Palais, 2022, n°32, p. 664408     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L'indemnisation du Déficit Fonctionnel Temporaire au prisme de la jurimétrie », Lexbase Droit privé, 2022, p. 11904     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L'indemnisation du préjudice d'affection au prisme de la jurimétrie », Lexbase Droit privé, 2022, p. 0818     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Vincent Rivollier, Manon Viglino, « Le retrait de DataJust, ou la fausse défaite des barèmes », Recueil Dalloz, 2022, n°09, p. 467   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L'indemnisation des préjudices esthétiques au prisme de la jurimétrie », Lexbase Droit privé, 2022, p. 0455   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Pour une évaluation du déficit fonctionnel cohérente avec la définition du handicap », Gazette du Palais, 2022, n°5, p. 4312     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L’indemnisation des Souffrances endurées au prisme de la jurimétrie », Lexbase Droit privé, 2022, n°891     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, Olivier Gout, « Responsabilité civile », Recueil Dalloz, 2022, n°01, p. 35   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Une révolution dans la capitalisation des rentes indemnitaires : l’avènement d’un logiciel de capitalisation », La lettre juridique , 2022, n°890, p. 00294   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Nicolas Estienne, Anne Guégan, « La réparation intégrale maltraitée par les barèmes de capitalisation à 0% », Responsabilité civile et assurances, 2022, p. 7   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Vincent Rivollier, « For a reasoned study of jurimetrics », Jurimétrie - Revue de la mesure des phénomènes juridiques , 2022, pp. 5-7   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Vincent Rivollier, Philippe Galez, « Jurimétrie », 2022   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L’indemnisation du Déficit fonctionnel permanent au prisme de la jurimétrie », La lettre juridique , 2021     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Laurie Friant, « Responsabilités », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2021, pp. 237-245    

    Les mois écoulés ont été particulièrement pauvres en actualités liées à la responsabilité – la perspective, bien que dépourvue de date, d’une réforme de la matière, bride probablement la créativité de la jurisprudence. Cette chronique se focalise par conséquent sur quelques innovations du législateur interne – dispositions relatives à la responsabilité de la loi bioéthique, texte sur le protoxyde d’azote – et présente par ailleurs la proposition de règlement du législateur européen à propos d...

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Jérémy Antippas, Pour un droit commun de la responsabilité civile des personnes privées et publiques, Essai », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2021, n°02, p. 495   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Responsabilités (Chronique) », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2021, pp. 237-247   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Rodolphe Bigot, « Le principe de délicatesse de l'avocat », LEXBASE, 2021, p. 69784 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, Olivier Gout, « Responsabilité civile », Recueil Dalloz, 2021, n°01, p. 46   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La réparation des préjudices laissés par les cicatrices. Étude statistique », Recueil Dalloz, 2020, n°40, p. 2248   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Motahareh Fathisalout-Bollon, Vincent Rivollier, Manon Viglino, « Décret DataJust : un algorithme pour indemniser les dommages corporels ? », Fenêtre sur Cour, 2020, n°5, pp. 26-30   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, « In memoriam, hommage au professeur Noël Dejean de la Bâtie : l’empreinte continue d’un homme de bien », La Semaine juridique. Édition générale, 2020, p. 480 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, Olivier Gout, « Responsabilité civile », Recueil Dalloz, 2020, n°01, p. 40   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Christophe Radé, « Controverse : Prendre l'exigence de réparation adéquate au sérieux ? », Revue de droit du travail, 2019, n°11, p. 677   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Manon Viglino, « Préjudice d’affection et deuil pathologique : illustration de la perfectibilité de la nomenclature des postes de préjudice »: Commentaire de Cass. crim., 2 avr. 2019, n° 18-81.917, Revue Lamy Droit civil, 2019, p. 13 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, Olivier Gout, « Responsabilité civile », Recueil Dalloz, 2019, n°01, p. 38   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Vincent Rivollier, « Une hiérarchie entre droits fondamentaux ? Le point de vue du droit civil », Revue des droits et libertés fondamentaux, 2019, p. 45     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Des préjudices de l’orphelin de naissance »: Commentaire de Cass. 2e civ., 14 déc. 2017, nº 16-26.687, Revue Lamy Droit civil, 2018 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Handicap non décelé avant la naissance : frontières de la responsabilité et de la solidarité nationale », Gazette du Palais, 2018, p. 18   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Errances jurisprudentielles aux frontières du royaume d’Hadès », Revue Lamy Droit civil, 2018 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, Olivier Gout, « Responsabilité civile », Recueil Dalloz, 2018, n°01, p. 35   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Olivier Gout, Philippe Brun, « Panorama Responsabilité civile », Recueil Dalloz, 2018, p. 35 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Domitille Duval-Arnould, « Le juge et le rapport de causalité », Revue des contrats, 2017, p. 132 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Responsabilité du fait des produits défectueux - Dabo tibi ius… europæum ! »: Responsabilité du fait des produits défectueux : une règle d'ordre public du droit de l'Union européenne; commentaire de Cass. ch. mixte, 7 juill. 2017, n° 15-25.651, La Semaine juridique. Édition générale, 2017, p. 926 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, « Preuve de la causalité et incertitude scientifique : la contribution substantielle de la CJUE »: Commentaire de CJUE, 21 juin 2017, aff. C-621/15, Revue Lamy Droit civil, 2017 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Rodolphe Bigot, « Le squash, l'œil au beurre noir et la garde de la balle en trompe-l'œil ! », Gazette du Palais, 2017, p. 19   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Discrimination et assurance », Journal du Droit de la Santé et de l’Assurance - Maladie (JDSAM) , 2017, n° ° 16, pp. 13-19   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Sandy Steel, Proof of Causation in Tort Law », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2017, n°01, p. 251   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, Olivier Gout, « Responsabilité civile », Recueil Dalloz, 2017, n°01, p. 24   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « De la forme de la promesse synallagmatique de vente immobilière de longue durée »: note sous Cass. Civ. 3e, 18 février 2015, n°14-14416, Revue des contrats, 2015, n°3, p. 503 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « Commentaire de l’article 1221 de l’avant-projet de réforme du droit des contrats », Revue des contrats, 2015, n°3, p. 782 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Propositions de suppression de la responsabilité au profit d'une socialisation des risques par d'autres moyens », Gazette du Palais, 2015, p. 25   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « De la date d’entrée en jouissance d’une chose frugifère »: note sous Cass. Civ. 3, 26 mars 2014, n° 13-10984, Revue des contrats, 2015, n°1, p. 51 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « De la théorie de la réception et de l’émission en matière de droit de préemption »: note sous Cass. civ. 3e, 17 septembre 2014, n°13-21824, Revue des contrats, 2015, n°1, p. 53 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Causalité alternative »: contribution à la dette selon les parts de marché, La Semaine juridique. Édition générale, 2014, n°20, p. 575 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « Du transfert et de l'opposabilité du droit de propriété dans le contrat d'échange (commentaire de Cass. civ. 1ère, 11 septembre 2013) », Revue des contrats, 2014, n°2, p. 56 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Différence de superficie et vente d'un lot de copropriété »: "Generalia specialibus non derogant", Revue des contrats, 2014, n°1, p. 59 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « Du transfert et de l'opposabilité du droit de propriété dans le contrat d'échange », Revue des contrats, 2014, n°1, p. 56 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Vaccination contre l'hépatite B et responsabilité du médecin »: note sous Cass. 1re civ., 23 janv. 2014, n° 12-22.123, FP P+B+R+I : JurisData n° 2014-000680, La Semaine juridique. Édition générale, 2014, n°5, p. 124 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Du défaut des vaccins »: réflexions à partir des derniers développements de la jurisprudence de la Cour de cassation sur le contentieux lié à la vaccination contre l’hépatite B, Revue Lamy Droit civil, 2014, n°112, pp. 20-25 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « De quelques postes de préjudice perimortem, et du préjudice d'accompagnement en particulier », Gazette du Palais, 2014, n°009, p. 5   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Des dommages et intérêts octroyés par la Cour Européenne des Droits de l’Homme », Revue des droits et libertés fondamentaux, 2014     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Remarques tirées de l'histoire sur la proposition de règlement », Les Petites Affiches, 2013, n°256, p. 7 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Johann Le Bourg, « La garantie édilicienne échappe aux critères de la jurisprudence Faurecia », Revue des contrats, 2013, n°3, p. 967 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « De l'état et de la valeur de l'immeuble en matière de lésion énorme », Revue des contrats, 2013, n°2, p. 617 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Clause de réserve de propriété, délivrance brevi manu et procédure de sauvegarde », Les Petites Affiches, 2012, n°244, p. 8 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Le défaut du vaccin contre l'hépatite B et la logique de l'incertain »: note sous Cass. 1re civ., 26 sept. 2012, n° 11-17.738, FS P+B+I : JurisData n° 2012-021498, La Semaine juridique. Édition générale, 2012, n°46, p. 1199 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Les trois actions consécutives à un vice caché », Revue des contrats, 2012, n°4, p. 1248   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La responsabilité civile et les droits du titre I du livre I du code civil »: à la découverte d'une hiérarchisation des intérêts protégés, RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2012, n°2, pp. 251-274   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Monsanto pris au Lasso du droit commun de la responsabilité civile », Gazette du Palais, 2012, n°124, p. 5   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Fault, Damage and the Equivalence Principle in French Law », Journal of European tort law, 2012, n°1, pp. 21-43   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Effets du divorce »: de la spécificité des dommages et intérêts de l'article 266 du Code civil, Gazette du Palais, 2012, n°75, p. 10   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, « L'imprévu et le transport ferroviaire »: un train peut en cacher un autre, Juristourisme : le mensuel des acteurs du tourisme & des loisirs , 2012, n°139, p. 26 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L'exemple d'un modèle de responsabilité hybride »: la responsabilité environnementale, Responsabilité civile et assurances, 2012, n°2, p. 12 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Les Kāmasūtra comme une porte d’entrée dans le droit hindou ancien ? », Jurisprudence. revue critique, 2012, n°3, pp. 127-148     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La contraction des conditions de la responsabilité civile en cas d’atteinte à un droit fondamental », Revue des droits et libertés fondamentaux, 2012     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Faute inexcusable de l’employeur et droit des victimes d’actes fautifs »: mise en œuvre des réserves d’interprétation du Conseil constitutionnel, Revue des droits et libertés fondamentaux, 2012, p. 11     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « En faveur d’un régime optionnel », Revue Lamy Droit civil, 2011, n°84, pp. 76-79 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, « Avant-propos », Revue Lamy Droit civil, 2011, n°84, pp. 67-69 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Réparation et droits de l'homme (point de vue français) », NUJS Law Review, 2011, n°3, pp. 189-203     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Les troubles anormaux du voisinage face à la protection des droits fondamentaux », Revue des droits et libertés fondamentaux, 2011, p. 3     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L'acception européenne du bien en mal de définition »: (à propos des arrêts Depalle et Brosset-Triboulet), Recueil Dalloz, 2010, n°31, p. 2024 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La fiction de la causalité alternative »: fondement et perspectives de la jurisprudence « Distilbène », Recueil Dalloz, 2010, n°19, p. 1162 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Défaut d'information du patient »: concurrence de l'indemnisation par l'Oniam et de la responsabilité civile, Gazette du Palais, 2010, n°84, p. 10     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Faute médicale et défaut d'information du patient »: la possibilité d'une sur-indemnisation ?, Gazette du Palais, 2010, n°77, p. 10   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L’œuvre d'Antoine Favre, entre humanisme et rationalisme », Jurisprudence. revue critique, 2010, pp. 339-350     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Recours des tiers payeurs et prestations forfaitaires »: la Cour de cassation réécrit-elle la loi ?, Revue Lamy Droit civil, 2009, n°66, pp. 15-23 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La souplesse de l'article 1382 du Code civil au soutien du droit de l'environnement », Gazette du Palais, 2009, n°293, p. 10   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Brèves remarques sur la proposition de loi relative à la responsabilité civile des propriétaires de sites naturels », Gazette du Palais, 2009, n°174, p. 2   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Antennes-relais : distinguer risque, trouble et préjudice sur fond de principe de précaution ! »: Commentaire de CA Versailles, 14e ch., 4 févr. 2009, nº RG : 08/08775, SA Bouygues Télécom c/ Lagouge e. a., Revue Lamy Droit civil, 2009 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Deux ans d'application de la réforme du recours des tiers payeurs », Gazette du Palais, 2009, p. 10     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Philippe Brun, « Vaccination contre l’hépatite B et sclérose en plaques : ombres et lumières sur une jurisprudence instable », Revue Lamy Droit civil, 2008 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Portée de l'absence d'exonération partielle du transporteur terrestre de personnes en raison de la faute de la victime », Les Petites Affiches, 2008, p. 18   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Responsabilité civile des exploitants de remontées mécaniques », Gazette du Palais, 2007, p. 13   

  • Christophe Quézel-Ambrunaz, Demandes, offres, décisions en matière de dommage corporel: étude statistique, 2021   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Vincent Rivollier, Laurence Clerc-Renaud, Lola Wrembicki-Giely, De la responsabilité civile à la socialisation des risques : études statistiques, 2018   

  • Christophe Quézel-Ambrunaz, Motahareh Fathisalout-Bollon, Laurence Clerc-Renaud, Geneviève Pignarre, Vincent Rivollier [et alii], Contribution aux travaux de la mission d’information sur la responsabilité civile créée par la commission des lois du Sénat, 2018   

  • Christophe Quézel-Ambrunaz, « L’individualisation de l’indemnisation en cas de dommage corporel », le 08 juillet 2024  

    Colloque de clôture : La standardisation de la réparation du dommage corporel organisé par le centre de recherche en droit Antoine Favre, l'IUF et la Faculté de droit, Université Savoie-Mont Blanc sous la direction de Christophe Quézel-Ambrunaz

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Regards croisés sur la réparation du préjudice corporel », le 08 mars 2024  

    Colloque organisé par le Laboratoire de droit privé, Faculté de droit, UPEC, l'ENM, l'EFB et l'Ordre des avocats, le Barreau du Val de Marne et le Tribunal judiciaire de Créteil.

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Séminaire Jurimétrie », le 30 mai 2023  

    Organisé par le Centre de recherche Antoine Favre, Université Savoie Mont Blanc sous la direction de Christophe Quézel-Ambrunaz et Vincent Rivollier.

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La responsabilité civile et les droits sur les œuvres dans les lieux publics », L’art dans les lieux publics : création, destruction, approches pluridisciplinaires, Chambéry (73), le 25 mai 2023  

    Organisées par le Projet ANR LIBEX "Liberté de conscience, liberté d’expression et liberté de création : recherches interdisciplinaires en diachronie et synchronie" avec le Musée International des Arts Modestes de Sète et la Faculté de droit, Université Savoie Mont Blanc sous la direction de Clément Benelbaz - CERDAF, Manon Séréni - CERDAF, Dominique Lagorgette - LLSETI, François Le Foll - LLSETI, Laurie Raymond - LLSETI

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Le traitement judiciaire des risques liés à la pratique du ski », Le traitement judiciaire des risques en montagne, Chambéry (73), le 22 mai 2023 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Regard critique sur la permanence de la faute en droit français », le 14 mars 2023  

    Organisée par la Faculté de droit, Université Savoie-Mont Blanc dans le cadre du projet IUF "Standardisation de la Réparation du Dommage Corporel" (Christophe Quézel-Ambrunaz).

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La capitalisation des rentes indemnitaires : un pari sur l’avenir », Le dommage corporel face au temps, Paris, le 03 mars 2023  

    Organisé par l'IRJS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Aurélie Blanc, Vincent Rivollier, « Référentiels et barèmes en matière de réparation du préjudice corporel », Mesure(s) et droit, Toulouse, le 01 décembre 2022  

    Organisée par le CTHDIP, le CDA et l’IDP, avec le soutien de l’IFR, Université Toulouse 1 Capitole sous la direction scientifique de Solenne Hortala, MCF en droit privé, IDP, Sébastien Ranc, MCF en droit privé, CDA et Romy Sutra, MCF en histoire du droit, CTHDIP

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La prise en compte progressive de la nature du dommage dans l'articulation entre droit commun et droit spécial de la responsabilité civile », le 07 novembre 2022  

    Organisée par l'IAP, Paris I Panthéon-Sorbonne dans le cadre du cycle de conférences "Quel avenir pour le droit de la responsabilité ?"

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L’indemnisation des préjudices corporels à l’heure de l’open data », Santé et justice - Cycle 2022, Paris, le 20 mai 2022   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Jurimétrie », le 09 mai 2022  

    Organisé pour la Faculté de droit, Université Savoie-Mont Blanc par Christophe Quézel-Ambrunaz et Vincent Rivollier dans le cadre du projet IUF "Standardisation de la Réparation du Dommage Corporel"

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Santé et justice », le 25 mars 2022  

    Cycle organisé par la Cour de Cassation sous la responsabilité scientifique de Dorothée Dibie, magistrate, Présidente de la chambre du droit médical du tribunal judiciaire de Nanterre, Professeure associée à l’Université Paris 8 et Bénédicte Bévière-Boyer, Maîtresse de conférences à l’Université Paris 8

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Dommage corporel X legaltech », le 07 février 2022  

    Organisé pour le centre de recherche en droit Antoine Favre, Faculté de droit de l'Université Savoie-Mont Blanc par Christophe Quézel-Ambrunaz

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L’incidence de l’intelligence artificielle sur la compensation du handicap et sur l’évaluation du dommage corporel », Réparation du dommage corporel : défis et perspectives, Paris, le 29 novembre 2021   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « 8 questions sur la capitalisation des rentes », Déjeuners du droit du dommage corporel, Chambéry, le 16 novembre 2021 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Pourquoi ignorer le terme « handicap » lorsqu'il est question de dommage corporel ? », Le dommage corporel : Regards sur l’action et l’éthique, Biarritz, le 22 octobre 2021   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « La responsabilité civile et l'intelligence artificielle », le 15 octobre 2021  

    Séminaire organisé par le GRERCA sous la direction scientifique de Olivier Gout, Professeur, Codirecteur de l’équipe de recherche Louis Josserand, Cotitulaire de la Chaire Miroir Ottawa-Lyon, Université Jean Moulin Lyon 3

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Demandes, Offres, Décisions en matière de dommage corporel », le 14 juin 2021  

    Organisée dans le cadre du projet IUF « Standardisation de la Réparation du Dommage Corporel » par l'Université Savoie - Mont Blanc

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Dommage corporel ou Préjudice corporel ? », L'étatisation de la réparation des dommages corporels, Vannes, le 01 avril 2021 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « État des lieux critique des outils d’évaluation des préjudices consécutifs à un dommage corporel », État des lieux critique des outils d’évaluation des préjudices consécutifs à un dommage corporel, Chambéry, le 07 décembre 2020    

    Organisé par Christophe Quézel-Ambrunaz et le Centre de Recherche en Droit Antoine Favre de l’Université Savoie Mont Blanc, dans le cadre du projet "La standardisation de la réparation du dommage corporel", soutenu par l’Institut Universitaire de France

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « De la responsabilité civile à la socialisation des risques », le 06 juin 2019  

    Organisé par la Faculté de droit de l’Université Savoie-Mont Blanc

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Le droit des libertés en question(s) », le 28 mars 2019 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Laurence Clerc-Renaud, « Les effets de la responsabilité civile - unité ou diversité des règles et des formes de réparation ? », La réforme du droit de la responsabilité en France et en Belgique, Regards croisés et aspects de droit comparé, Bruxelles Belgium (BE), le 07 décembre 2018   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Les préjudices spécifiques - L'autonomisation des préjudices résultant d'événements collectifs », états généraux du dommage corporel - événement traumatique collectif et dommage individuel, Paris, le 22 novembre 2018     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Les enjeux juridiques de l’économie collaborative », le 16 juin 2017  

    Organisé par l’Équipe de recherche Louis Josserand sous la direction scientifique de François Chénedé, Prof, Université Jean Moulin Lyon 3 ; Virginie Pezzella, MCF, Université Jean Moulin Lyon 3 et Bélinda Waltz-Teracol, MCF Université Jean Moulin Lyon 3

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « À propos des méthodes de la recherche juridique », le 08 juin 2017 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Le juge et le droit de la responsabilité civile : bilan et perspective », le 19 mai 2017  

    Organisé par l'Institut de recherche pour un droit attractif (IRDA) de l'Université Paris 13 en collaboration avec La Cour de cassation

    Christophe Quézel-Ambrunaz, Luc Derepas, Elisabeth Le Cheualier, Gisèle Mor, « Recours des tiers payeurs poste par poste : Regards croisés sur une innovation », États généraux du dommage corporel - 2006-2016 Recours des tiers payeurs poste par poste : évolution ou révolution ? , Paris, le 24 novembre 2016   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L'espérance de vie de la victime », Des spécificités de l'indemnisation du dommage corporel, Chambéry, le 01 décembre 2016     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « L’avant-projet de loi de réforme du droit de la responsabilité », le 25 novembre 2016  

    Organisé par Le laboratoire de droit privé de Montpellier, avec le concours de la Chambre des Notaires de l'Hérault, des Avocats du Barreau de Montpellier et de l'Ecole Doctorale de Montpellier.

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Théorème de Bayes et responsabilité civile », Second Meeting of the International Research Network on Technological Innovations, Uncertainty and the Law of Civil Liability, Trento Italy (IT), le 08 juin 2014   

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Clauses générales ou délits spéciaux ? », 19ème Journée nationale de l’Association Henri Capitant : Les perspectives de modernisation du droit des obligations : comparaisons franco-ibériques, Chambéry, le 10 avril 2014     

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Remarques tirées de l'histoire sur la proposition de règlement », Séminaire de recherche, Chambéry, le 29 novembre 2012 

    Christophe Quézel-Ambrunaz, « Définition de la causalité en droit français », La causalité dans le droit de la responsabilité civile européenne, Genève Switzerland (CH), le 26 mars 2010   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Fabrice Nortia, La prise en charge juridique de la victime de traumatisme crânien, thèse en cours depuis 2023  

    Un traumatisme crânien (TC) est une atteinte de l'encéphale pouvant entraîner une large gamme de séquelles, qui varient considérablement d'une victime à l'autre, en termes d'intensité, de forme et d'évolution. Les conséquences d'un TC peuvent aller de légères à graves, pouvant potentiellement résulter en un coma ou en un état végétatif. Elles peuvent se manifester par des déficits moteurs (tels que la paraplégie ou la tétraplégie), des troubles sensoriels, endocriniens ou encore psychiatriques et psychologiques. Certaines de ces séquelles peuvent ne pas être immédiatement apparentes, menant à ce qui est appelé un "handicap invisible". Ces séquelles, susceptibles d'impacter la personne dans toutes les sphères de sa vie privée et professionnelle, peuvent aller jusqu'à remettre en cause son identité antérieure. Compte tenu du retentissement et de la complexité de ces séquelles, l'évaluation du traumatisé crânien, dans un objectif de réparation intégrale de son préjudice, nécessite une approche spécifique, pluridisciplinaire, fine et au plus proche de son environnement, afin de le replacer au mieux dans l'état qui était le sien avant le traumatisme.

    Maëllys Collet, La subrogation en droit privé et public des obligations, thèse soutenue en 2023 à Chambéry en co-direction avec Clément Benelbaz, membres du jury : Anne Jacquemet-Gauché (Rapp.), Jérémy Antippas (Rapp.), Benjamin Ménard  

    Notion complexe, la subrogation en droit privé et public des obligations se manifeste sous deux formes distinctes. La première dite réelle, permet le report d'un droit sur un bien nouveau, lorsqu'il ne peut plus porter sur le bien d'origine. La seconde dite personnelle aboutit au transfert de la créance au profit du solvens, lorsqu'il ne doit pas supporter, en tout ou partie, la charge définitive de la dette. Cette dualité conduit alors à dissimuler l'unité conceptuelle et fonctionnelle de la notion de subrogation. En tant qu'instrument de conservation d'un droit, la subrogation assure une fonction régulatrice. La survie du droit est assurée par son transfert d'un bien à un autre, d'une masse de bien à une autre, ou d'une personne à une autre. La subrogation permet alors de prévenir ou de corriger un déséquilibre patrimonial qui contredit l'équilibre préétabli par le législateur ou les parties. Ainsi entendue, la subrogation peut être appréhendée comme une notion générale, disposant d'un contenu juridique propre. La proximité entre son application en droit privé et en droit public est telle, que sa transversalité peut être consacrée. Des singularités restent consubstantielles aux différentes variétés de subrogations, puisque leurs régimes juridiques sont adaptés à leurs terrains d'intervention. Le manque d'harmonisation lié à l'instauration de régimes spéciaux, ou à l'existence de solutions distinctes entre les deux ordres juridiques, n'est pas toujours justifié, et fragilise l'unité de la notion. La subrogation reste un mécanisme hétérogène dont il ne faut pas négliger les spécificités.

    Manon Lafon, Le temps et la réparation des conséquences du dommage corporel – étude de théorie du droit et de jurimétrie, thèse en cours depuis 2022  

    Le parcours indemnitaire des victimes de dommage corporel, qu'elles souffrent d'un accident ou d'une maladie, s'inscrit dans une temporalité précise. À une phase aiguë succède la consolidation, notion médico-légale aux multiples conséquences, mais non définie par la loi : distinction entre les postes de préjudice, point de départ de la prescription… Vient ensuite le temps de l'indemnisation, sous forme de provisions, puis de manière définitive, pourvu que la demande soit faite avant que la prescription ne soit acquise. L'indemnisation fixe juridiquement les préjudices pour l'avenir, sauf aggravation. Le législateur, dans différentes lois, s'efforce d'accélérer la procédure, dans l'intérêt des victimes, mais aussi des payeurs. La transaction est favorisée, dans cette optique de célérité. Nulle évaluation extensive de ces lois et procédures n'a été réalisée à ce jour. Le bon sens voudrait que le montant des dommages et intérêts soit calculé en fonction du temps pendant lequel un préjudice est subi : celui qui souffre deux fois plus longtemps devrait recevoir deux fois plus. Nulle règle n'impose cela, et la pratique n'est pas en ce sens, et fait peu de cas de l'aspect temporel pour l'évaluation de la réparation — sauf lorsqu'il est question de capitalisation des rentes, selon l'espérance de vie de la victime. Un paradoxe apparaît : le temps est un paramètre important du vécu de la victime, mais souvent ignoré par le droit de l'indemnisation, et la connaissance académique de celui-ci. La thèse a vocation à remédier à ce paradoxe, en établissant un panorama de la prise en compte du facteur temporel en droit positif et prospectif (aspect de théorie du droit) ; en documentant les délais d'indemnisation selon les voies choisies, et les données chiffrées de l'indemnisation selon le temps pendant lequel est subi le préjudice (aspect de jurimétrie), enfin en faisant des propositions d'évolution des textes et pratiques.

    Ibrahim Amany Traore, Inexécution du contrat et dommage corporel, thèse en cours depuis 2022  

    L'inexécution contractuelle dommageable ouvre la question de la "responsabilité contractuelle", dont les difficultés intrinsèques sont exacerbées en cas de dommage corporel. La doctrine exprime des doutes depuis de nombreuses années sur l'opportunité de rattacher au contrat de telles situations, certains auteurs avouant une préférence pour les chasser dans le champ de la responsabilité extracontractuelle. Les projets de réforme de la responsabilité civile suggèrent de déroger sur ce point à la règle de non option. L'enjeu est majeur, qu'il s'agisse du quantum des dommages et intérêts ou de l'application de certaines clauses contractuelles.

    Aurélie Blanc, Les outils de réparation des préjudices issus d'un dommage corporel — contribution à l'étude des sources du droit, thèse en cours depuis 2021 en co-direction avec Vincent Rivollier  

    La réparation des préjudices issus d'un dommage corporel repose sur une multitude d'outils utilisés tant dans les procédures transactionnelles (assureurs, fonds d'indemnisation) que juridictionnelles (ordre judiciaire et administratif) : barèmes médicaux, nomenclatures de postes de préjudices, référentiels d'indemnisation, barèmes de capitalisation, etc. Ces outils proviennent de sources du droit souvent qualifiées de mineures : la pratique, la doctrine, la jurisprudence, les usages, les conventions… Ces outils déterminent le processus d'indemnisation et le montant de celle‐ci, tant pour les victimes que pour les payeurs : leur importance est donc considérable. Pourtant, les sources majeures (conventions internationales, constitution, lois…) semblent les ignorer : ces outils ne semblent pas relever de ces sources, ne serait‐ce que dans un processus de validation des outils. Le paradoxe entre l'importance pratique considérable de ces outils et leur minoration du point de vue des sources, doit être exploré, et éventuellement résolu. La thèse se propose de faire un lien entre deux disciplines juridiques distinctes : le dommage corporel et la théorie du droit, et spécifiquement au sein de cette dernière les sources du droit. Il en est attendu un recensement des outils de réparation du dommage corporel avec indication de leur source, une systématisation de la traduction des différentes sources dans l'ordre juridique, une évaluation de la validité des outils étudiés, et des propositions pour un réordonnancement de ceux‐ci. Cette étude est particulièrement nécessaire dans la mesure où deux mouvements contemporains bouleversent la matière : l'avènement de l'intelligence artificielle couplée à l'open data des décisions juridictionnelles offre la perspective de nouveaux outils, et la proposition de réforme de la responsabilité civile, de juillet 2020, a pour conséquence de changer la nature de la source de plusieurs outils.

    Kauphya Yao, Les Fonds de Garantie Automobile en matière d'indemnisation des victimes d'accident de la circulation. Approche comparée des droits Ivoirien et français, thèse en cours depuis 2021 en co-direction avec Nawa Yeo  

    Le Fonds de Garantie Automobile en matière d'indemnisation des victimes d'accident de la circulation. Approche comparée Côte d'Ivoire-France.

    Manon Viglino, L'indemnisation des préjudices en cas de décès de la victime directe, thèse soutenue en 2020 à Chambéry, membres du jury : Jean-Sébastien Borghetti (Rapp.), Daniel Gardner (Rapp.), Olivier Gout    

    En droit de la réparation des dommages, le décès de la victime directe apparaît comme un événement qui souffre d’un lourd déficit de conceptualisation, qui conduit à des situations concrètes disparates, illogiques, génératrices de coûts pour la société. Que l’on en juge : le pretium mortis n’est pas indemnisé en droit français, mais la perte de chance de survie, elle, l’est. L’on dénie aux proches d’une victime décédée toute indemnisation qui serait argumentée sur la perte d’années de vie, motif pris de l’incertitude attachée à l’espérance de vie, alors que les tables actuarielles de capitalisation des rentes font spéculer les acteurs sur cette même espérance de vie. Les proches des victimes décédées peinent à faire reconnaître une véritable valeur au préjudice d’accompagnement de la personne mourante, alors que les héritiers recueillent dans leur succession l’indemnisation des moindres préjudices, y compris éminemment personnels, subis par leurs auteurs avant le trépas (préjudice esthétique, préjudice d’angoisse…). Outre ces incohérences internes au droit de la responsabilité civile, l’élargissement du champ d’observation (et l’actualité récente à propos des victimes d’attentats l’a souligné) révèle une forte divergence dans l’appréhension de la mort en termes d’indemnisation, entre le droit privé et le droit public de la réparation des dommages, entre la réparation par un responsable et la réparation par un organisme de socialisation des risques, et entre différents pays européens ou extra-européens. Le sujet est vaste, et transcende les disciplines. Transversalité interne au droit, en ce qu’il fait appel au droit des obligations, droit des assurances, droit des successions, droit des personnes. Mais transversalité externe également, en ce que ses dimensions sociologiques, psychologiques, économiques, ne sauraient être niées. Le but de cette thèse est de dépasser le verrou conceptuel bloquant l’uniformisation du traitement du décès de la victime directe dans les différentes branches du droit, d’esquisser un régime cohérent et opératoire autour de cette notion, et de proposer des solutions concrètes directement transposables par les acteurs de l’indemnisation du dommage corporel ainsi que, en tant que de raison, des vœux de réforme.

    Charlyne Binet, La convention de courtage en matière d'assurance, thèse soutenue en 2019 à Université Grenoble Alpes ComUE en co-direction avec Hélène Claret, membres du jury : Sabine Abravanel-Jolly (Rapp.), Agnès Pimbert (Rapp.), Geneviève Pignarre  

    La convention de courtage d’assurance constitue un accord d’intermédiation d’assurance conclu entre un courtier d’assurance et un preneur d’assurance en vue de la conclusion ou la gestion d’un contrat d’assurance visant la préservation des intérêts à assurance du client. Elle permet ainsi la réalisation d’une opération complexe, l’opération de courtage d’assurance. Quoi qu’il s’agisse d’une convention ancienne et fréquente en pratique, la convention de courtage d’assurance est mal connue et sa qualification juridique reste incertaine. Si d’aucuns la rattachent au contrat de mandat, elle reste pour d’autres un contrat distinct sans qualification juridique précise. Dans un premier temps, une étude analytique des spécificités de la convention de courtage d’assurance est réalisée. La qualification juridique de cette convention est ainsi recherchée au regard de la caractérisation préalable des particularités systémiques que revêt l’activité de courtage d’assurance. Par ailleurs, cette activité lui fournit un cadre normatif spécifique, alliant règles législatives et normes privées et offrant une protection des intérêts du preneur d’assurance pluridisciplinaire. Dans un second temps, la recherche de l’influence des spécificités de l’activité de courtage d’assurance permet de dégager le régime de droit de la relation contractuelle entre le courtier et le preneur d’assurance. Appréciée dans sa dimension bipartite, la convention de courtage d’assurance doit en outre, être envisagée dans la configuration triangulaire de l’opération de courtage d’assurance en ce qu’elle coexiste aux côtés d’autres relations de droit, ce qui induit des influences réciproques

    Sophie De Montfalcon, L'adaptation du contrat en droit public et en droit privé, thèse en cours depuis 2018 en co-direction avec Jean-François Joye  

    L'adaptation du contrat soulève un certain nombre de difficultés pratiques, et cela à divers stades. Tout d’abord, lors de la rédaction du contrat, celui-ci doit être le plus justement rédigé pour qu’en cas de changements dans les circonstances initiales, les parties puissent adapter leurs exigences. Ensuite, lors de son exécution, un certain nombre d’obstacles peuvent se présenter lorsque les prévisions des parties ne permettent pas une adaptation a posteriori, et que naît une difficulté susceptible de déboucher sur un litige. Ces situations sont multiples, et l’on peut citer à titre d’exemple l’augmentation du coût des matières premières, ou encore la survenance de modifications législatives ou réglementaires. L’étude a alors pour objectif de trouver des solutions concrètes et appropriées à ces difficultés. L’adaptation du contrat est un impératif actuel pour palier l’insécurité juridique qui peut peser sur les parties, notamment en cas de changements de circonstances ou de rupture soudaine de la relation contractuelle. Cette logique d’adaptation s’inscrit donc dans une stratégie ayant pour but d’apporter le plus de flexibilité possible au contrat, mais aussi de limiter les risques financiers pour les parties. De plus, l’étude consiste à aborder cette question sous l’angle d’une comparaison en droit interne (droit public et droit privé) puisque les problématiques juridiques rencontrées sont liées ; les mécanismes existants se recoupent. Une étude comparée permettrait ainsi d’appréhender plus largement les notions, et de trouver les solutions concrètes les plus justes et les plus appropriées.

    Mathilde Michaud, L'acte fait par une personne protégée sans l'assistance ou la représentation requise, thèse en cours depuis 2017  

    Il s'agit de fixer le cadre dans lequel les personnes sous mesures de protection peuvent accomplir des actes juridiques. Puis il est question de déterminer quelles son les conséquences sur la validité de l'acte de la réalisation de ce dernier en dehors des conditions requises. Le problème qui se pose alors étant la stabilité juridique à l'égard du tiers contractant et le respect des droits éventuellement lésés d'une personne bénéficiant d'un régime de protection. Le domaine d'intervention de ces deux problèmes étant d'autant plus large qu'un acte juridique n'intervient pas qu'en matière patrimoniale mais également dans les domaines personnels.

  • Nehal Elbanna, La transposition du modèle américain de création de valeur par l'émission des actions traçantes dans le droit français, thèse soutenue en 2022 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Martine Exposito, membres du jury : Hélène Tissandier (Rapp.), Anastasia Sotiropoulou (Rapp.), Pascale Tréfigny  

    Les actions traçantes dites aussi tracking stocks, bien qu’elles soient peu explorées en droit français elles permettent à son titulaire la perception préférentielle et directe du dividende indexée sur la performance d’une branche d’activité ou d'une filiale du groupe. De naissance américaine, les actions traçantes puissent regagner les premiers rangs en droit français grâce à l’ordonnance du 24 juin 2004 portant réforme du régime des valeurs mobilières. Cette dernière donne le droit à la création des actions de préférence dont les droits peuvent être exercés dans une autre société que l’émettrice. Les actions de préférence peuvent donc donner une renaissance aux actions traçantes en droit français.Cependant, malgré l'apparente remise en cause par ces actions des principes fondamentaux du droit des sociétés, une analyse purement juridique de ce mécanisme démontre qu’un assouplissement du droit des sociétés est nécessaire pour garantir sa meilleure insertion de ce dans le droit français.Dans une première partie, il apparaît ainsi que les actions traçantes sont une catégorie de valeurs mobilières nouvelles dans notre ordre juridique. En effet, leurs caractéristiques propres les distinguent des autres mécanismes. Par ailleurs, dès lors que l’on s’interroge sur le régime juridique de leur création, à leur extinction par voie de conversion ou de rachat, il apparaît qu’il s’avère lui aussi, à plus d’un titre original.Une seconde partie vient démontrer que les actions traçantes sont transposables en droit français, il apparaît qu’elles peuvent s’analyser comme une chance pour notre marché. En effet, en approfondissant leur mécanisme, il s’avère qu’elles permettent de mettre en œuvre une théorie des groupes de sociétés, actuellement encore insuffisant développé en droit français. De plus, elles s’avèrent à terme, être l’outil utile à la bonne gouvernance et un moyen de restructuration des entreprises.Au terme de cette analyse, une intervention législative reste nécessaire pour mieux qualifier les relations entre les différentes parties naissantes de l’opération d’émission de ces actions et pour lui donner toute sa portée.

  • Augustin Boulanger, La souffrance et le droit, thèse soutenue en 2020 à AixMarseille sous la direction de Alain Sériaux, membres du jury : Jean-René Binet (Rapp.), Anne Leborgne et François Vialla  

    La souffrance a une faculté de nuisance : elle affaiblit l’être, accapare ses pensées et contribue à son isolement. Le droit a intérêt à appréhender ce sentiment, car il est un danger pour l’homme dont la capacité d’action est menacée, et pour la collectivité dont la cohésion est fragilisée par la mise à l’écart du souffrant. C’est dans la réaction et dans la lutte que le droit appréhende la souffrance. Il a réagi à la souffrance infligée à autrui en accordant à la victime une indemnité compensatrice et, par le progrès des techniques médicales, s’est enrichi de dispositifs destinés à l’éliminer. La souffrance présente deux aspects : l’ « avoir mal », qui est une crise de la sensibilité, et l’ « être mal », qui est une crise existentielle. En droit civil de la réparation comme en droit médical, le fait d’avoir mal a été pris en considération avant le mal-être des hommes, le droit ayant tenu compte de ce dernier en raison d’une préoccupation nouvelle des hommes pour leur bien-être. L’étude de l’ « avoir mal » montre que le droit s’est attaché à réparer les souffrances injustement subies et, venant se placer aux côtés de la médecine, à les soulager en permettant le recours à des moyens techniques et humains. Quant au mal-être, il est de nos jours réparé lorsqu’il est injustement subi, et des mesures symboliques permettent d’apaiser ceux qui en souffrent. Des dispositifs favorisent aussi son élimination par le recours aux techniques médicales, mais le souci croissant de satisfaire les demandes individuelles en n’imposant plus la preuve d’une pathologie, questionne la vocation thérapeutique du droit

    Maryam Alsabah, Responsabilité du fait des choses : étude comparative du droit français et du droit Koweïtien, thèse soutenue en 2020 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Ingrid Maria, membres du jury : Cristina Corgas (Rapp.), Nicolas Rias  

    Notre recherche étudie comment le système koweïtien indemnise les victimes dans les situations où le système français utilise la responsabilité générale du fait des choses, en se fondant sur l’article 1242, alinéa premier du Code civil français. Cette étude tire son intérêt du fait que ce fondement de responsabilité en France est très décrié ; il est même envisagé, dans un des grands projets de réforme du droit des obligations, de la modifier. En particulier, les tribunaux français ont été confrontés, au problème de plus en plus posé de savoir quoi faire des lois obsolètes manifestement inadaptées aux conditions actuelles. Jusqu’en 1985 au moins, les tribunaux français ont statué sur la quasi-totalité des affaires délictuelles en vertu des lois rédigées à une époque préindustrielle et pré-automobile. Leur performance est un hommage à ce que les juges peuvent faire. Le législateur français n’est jamais intervenu depuis 1804, date de la codification du Code civil français, pour modifier le régime du droit commun de la responsabilité délictuelle. Cela ne veut pas dire que le droit commun de la responsabilité extracontractuelle française est resté inchangé. Ce droit est, en France, essentiellement jurisprudentielle. Le législateur français, par le projet de loi de mars 2017, a repris, cependant, cette tâche. Nombreux sont les changements à venir ils concernent à, titre d’exemples, la disparition de la responsabilité de fait des bâtiments en ruine, la disparation de la responsabilité pour faute en cas d’incendie ou l’absorbation de la responsabilité du fait des animaux par la responsabilité du fait des choses. Il est donc intéressant de voir, à l’heure où l’on envisage les réformes du droit des obligations en France, ce que font les autres pays sur ce terrain-là, comme le Koweït, afin de pouvoir mettre en avant le système le plus intéressant. Il ressort de notre exploration que le droit koweïtien de la responsabilité civile, de codification récente, présente certaines réflexions assez novatrices que nous évoquons dans cette thèse.

    Anais Hacene, La coresponsabilité dans les droits de la responsabilité civile et administrative, thèse soutenue en 2019 à Tours sous la direction de Claude Ophèle, membres du jury : Jérôme François (Rapp.), Jean-Sébastien Borghetti    

    La coresponsabilité est l’obligation, pour plusieurs personnes, de répondre des conséquences d’un même dommage. Source de complexité, elle produit un effet perturbateur sur le mécanisme de la responsabilité civile car elle déroge au schéma classique qu’envisage le droit français.Réduite à l’existence d’un seul fait générateur dommageable, la responsabilité de nature civile a été conçue comme l’opposition d’une seule victime à un seul responsable. Pourtant, les situations dommageables qui relèvent de cette simplicité sont de plus en plus rares : l’évolution de la notion de responsabilité, de ses fondements et de ses fonctions a conduit à la multiplication des cas de coresponsabilité.Or, le Code civil, imprégné de la philosophie individualiste qui prévalait en 1804, ne contient aucune disposition générale sur la pluralité de responsables. Pour combler ce silence, les juges ont dû façonner un régime juridique en composant avec des règles créées, initialement, pour régir la responsabilité individuelle. Ce système montre des limites : il revient à traiter la responsabilité plurale comme la juxtaposition de responsabilités uniques sans la concevoir comme un phénomène à part entière.À l’heure de la réforme du droit de la responsabilité civile, un changement de perspectives s’impose. Ce changement commande d’envisager les règles établies comme un ensemble pour interroger leur cohérence.L’étude de la coresponsabilité invite à relativiser l’importance accordée au triptyque classique – dommage, fait générateur, lien de causalité – et à placer au cœur du processus de réparation, la condition d’imputation.

    Yohann Quistrebert, Pour un statut fondateur de la victime psychologique en droit de la responsabilité civile, thèse soutenue en 2018 à Rennes 1 sous la direction de Philippe Pierre, membres du jury : Daniel Gardner (Rapp.), Mireille Bacache-Gibeili et Sophie Hocquet-Berg  

    Le retentissement psychologique d’événements sources de responsabilité, quels qu’ils soient – acte de terrorisme, perte d’un être cher, harcèlement moral… – est spécifique du fait de ses caractères protéiforme et invisible. Tout d’abord, le premier d’entre eux tient au fait qu’en matière psychologique tant les atteintes que les souffrances en résultant sont diverses. Ainsi, d’un point de vue lésionnel, certains événements vont s’avérer plus traumatisants que d’autres, principalement ceux au cours desquels le sujet a été confronté à sa propre mort. Concernant la souffrance, un sujet peut tout aussi bien souffrir émotionnellement d’une altération de sa propre intégrité – par exemple physique avec le diagnostic d’une pathologie grave – que d’un tort affectant celle d’un proche (e.g. décès, handicap). Un retentissement qualifié d’invisible ensuite, puisqu’il apparaît bien plus aisé d’identifier une atteinte à l’intégrité physique qu’une atteinte à l’intégrité psychique. De plus, certaines atteintes psychologiques sont totalement insaisissables en raison de leur caractère éminemment diffus. L’objet de cette démonstration est donc de savoir comment le droit de la responsabilité civile va appréhender la victime de ce retentissement psychologique. Sa prise en charge ne pourra être que particulière du fait de l’interaction inévitable entre les sphères juridique et psychologique.Afin de le découvrir sera proposée, dans un premier temps, une conceptualisation de la victime psychologique se fondant sur la réalité psychopathologique. Deux grandes distinctions nourrissent cette réflexion. L’une est de nature juridique ; il s’agit de la distinction du dommage et du préjudice. L’autre est d’origine psychopathologique ; elle oppose le choc émotionnel au traumatisme psychique. Leur entrecroisement permettra d’élaborer différents cas de manifestation de la souffrance psychologique et de dessiner les contours de la qualité de victime. Dans un second temps, au titre de l’indemnisation de la victime psychologique, tant l’appréciation que l’évaluation de ses préjudices seront examinées. Les répercussions du traumatisme psychique voire du choc émotionnel vont parfois être si importantes que l’indemnisation ne pourra se cantonner à la seule souffrance éprouvée. Des conséquences de nature différente, par exemple patrimoniales, devront être prises en considération. À cette fin, une typologie des préjudices de la victime sous analyse mérite d’être mise en place. Des règles d’indemnisation distinctes seront érigées en fonction du préjudice subi. Un préjudice présumé, notamment à partir d’un dommage, ne pourra logiquement être compensé de la même façon que des préjudices non présumables, c’est-à-dire soumis à expertise. En somme, le système d’indemnisation à instaurer se devra d’être en phase avec le système de révélation de la souffrance qui aura été précédemment établi.Ainsi, cette étude se propose de construire un réel statut fondateur de la victime psychologique. Une fois cette notion cardinale intégralement conceptualisée, un régime d’indemnisation s’en inférant sera rationnellement avancé.

    Pascale Rey, La responsabilité civile dans la pratique des sports alpins, thèse soutenue en 2016 à Paris Est sous la direction de Olivier Tournafond et Philippe Brun, membres du jury : Anne Guégan-Lécuyer (Rapp.)    

    L’expression « responsabilité civile » désigne l’ensemble des règles qui contraignent l’auteur d’un dommage causé à autrui à « répondre » au sens étymologique du terme, à réparer le préjudice en offrant à la victime une compensation.Le célèbre article 1382 du code civil dispose :« Tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». La notion de faute n’est nullement définie par le Code civil qui vise en ses articles 1382 et 1383 la faute volontaire (délit) et la faute d’imprudence ou de négligence (quasi- délit).La faute délictuelle qui est commise avec l’intention de causer un dommage sera donc rarement retenue en matière de sports alpins. En revanche, la faute quasi délictuelle qui par contraste est l’erreur de conduite, sans intention de nuisance, sera fréquemment invoquée dans les décisions de justice jugeant d’accidents de montagne.Un sportif qui commet un manquement aux règles du jeu commet également une faute. La « règle de jeu » prévue à l’article L131-16 du code du sport confère un monopole aux fédérations, pour l’élaboration de « règles techniques propres à leur discipline » ainsi que les « règlements relatifs à l’organisation de toute manifestation ouverte à leurs licenciés ».Si la notion de faute n’a pas disparu, la notion de risque s’est beaucoup développée, notamment sous l’influence des transformations sociales à partir du XIX siècle.Les tribunaux ont développé au nom d’un impératif d’indemnisation des victimes, une jurisprudence audacieuse conduisant notamment au développement des responsabilités sans faute. Ces évolutions rendues possible grâce à l'assurance de responsabilité, ont cependant trouvé leurs limites, conduisant à l’intervention du législateur, et à l’adoption de véritables lois d’indemnisation.Par ailleurs, le besoin de sécurité des consommateurs est grandissant et nous retrouvons cette revendication également dans les activités sportives même dangereuses, comme celles de la montagne.L’accès aux sommets a été considérablement facilité, si bien que toute l’année ou presque on rencontre des montagnards avertis ou non, à pied, à ski ou en raquette. Même s’il existe de plus en plus de pratiques intermédiaires, les clivages entre le skieur sur piste et l’alpiniste sont bien réels.Bien que le risque zéro n’existe pas en montagne, les principes généraux de la responsabilité civile doivent s’appliquer aux sports alpins de loisir en assurant un maximum de sécurité aux pratiquants.En revanche, la théorie de l’acceptation des risques a toute sa place dans les sports de pleine montagne où les dangers objectifs sont plus nombreux et où la notion de faute prouvée conserve toute sa vigueur.La responsabilité civile a dans les sports alpins une fonction indemnitaire mais aussi préventive, notamment par l’éducation à la montagne.

  • Caroline Kahn, Recherche de la causalité et incertitudes scientifiques en droit de la responsabilité civile : étude de droit comparé, droit français - common law, thèse soutenue en 2023 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Jean-Sébastien Borghetti, membres du jury : Mireille Bacache-Gibeili, Duncan Fairgrieve et Jonas Knetsch  

    En principe, le droit de la responsabilité civile impose que la preuve de la causalité soit à la charge du demandeur. Cette charge peut s’avérer extrêmement lourde pour d’éventuelles victimes, lorsqu’il existe une incertitude scientifique empêchant simultanément la démonstration et l’exclusion de la causalité. La causalité fait l’objet de plusieurs théories ayant vocation à en proposer une définition unitaire. Pourtant, elle peut être fractionnée en plusieurs éléments bien distincts. Ainsi, la causalité est tantôt purement factuelle, tantôt juridicisée. De plus, elle existe entre différentes sortes de faits. La causalité n’est pas la même selon que l’on observe le rattachement entre un type d’évènement et un type d’effets à l’échelle scientifique et générale, ou que l’on observe le rattachement entre un fait spécifique et une conséquence particulière dans une situation individuelle. L’objectif de cette étude est de mettre en lumière que l’incertitude scientifique survient au stade de l’appréciation de la causalité générale, ce qui constitue un frein à l’établissement des autres étapes de la recherche causale, lors de l’observation d’un cas spécifique. L’incertitude scientifique existe toutefois elle aussi de manière plurale : elle peut consister en une absence radicale d’accès à la connaissance de la causalité générale, ou en une connaissance imparfaite et probabiliste de cette dernière. Une typologie des différents cas d’incertitude scientifique et de leurs modes de résolution sera proposée, à l’aune de la confrontation entre les droits français, anglais et américain.

    Renzo Esteban Munita Marambio, La responsabilité civile liée aux activités scientifiques et technologiques : Approche de droit comparé, thèse soutenue en 2017 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Étienne Vergès et Ramón Domínguez Aguila, membres du jury : Denis Mazeaud (Rapp.), Mathilde Hautereau-Boutonnet (Rapp.)  

    Cette thèse a pour but démontrer l’influence du développement scientifique et technique sur le droit de la responsabilité civile, en étudiant comme ce développement constitue un facteur de mutation juridique. Pour démontrer la portée de ce phénomène, tout au long de notre travail nous avons observé qu’il est possible de lier la nouveauté au bien-être matériel, mais aussi aux risques et aux incertitudes porteurs de l´inconnu. La distinction entre risque et incertitude est marquée par le développement de la science quant à la démonstration scientifique des éventualités que l’on peut attribuer à chaque point de développement. Ce constat étant fait, le droit de la responsabilité civile s´imprègne des innovations juridiques qui prennent en charge les risques et les incertitudes, mais aussi les angoisses et les peurs générés par l´évolution scientifique et technique. Cela a provoqué des mutations bien précises qui vont dans l’esprit du refus de l’homme d’aujourd’hui à tolérer qu’une quelconque manifestation technique puisse lui produire un dommage. Ces mutations nous les abordons depuis une double perspective : Par rapport au rôle de la responsabilité civile, et par rapport à sa mise en œuvre. À travers cette problématique nous démontrons que l´inconnu compris dans l´innovation est la source d´un processus d´imprégnation de nouveauté dans les bases fondamentales de la responsabilité civile, à conséquence duquel le droit s´adapte, notamment par rapport à la constatation de nouveaux faits générateurs, de nouvelles postes de préjudice, et de nouveaux approximations concernant au lien de causalité.