Jean Danet

Maître de conférences honoraire
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Sciences Politiques

Droit et Changement Social
  • THESE

    Droit et disciplines de production et de commercialisation en agriculture., soutenue en 1982 sous la direction de Jean-Denis Bredin, membres du jury : Jean Carbonnier, Louis Lorvellec, Lucine Sfez, Catherine Mégret, Henri Leclerc, Bernard Lambert 

  • Jean Danet, Prescription et justice pénale: contre les illusions de l'éternité, Éditions Dialogues, 2024, Collection Mercuriales, 75 p.  

    Jean Danet, Blaise Agresti, Soraya Amrani-Mekki, Chantal Arens, Pascal Beauvais [et alii], Une vie au service de la justice: mélanges en l’honneur de François Molins, Dalloz et Lefebvre-Dalloz, 2024, Études, mélanges, travaux      

    La tradition universitaire des Mélanges permet également de rendre hommage aux grands Hommes de justice. François Molins, qui fut notamment procureur de la République près le tribunal judiciaire de Bobigny, puis celui de Paris pendant la période des attentats et procureur général près la Cour de cassation, fait incontestablement partie de ces grands Hommes. Après une vie entière au service de la justice, il a pris une retraite bien méritée en juin 2023, tout en continuant à œuvrer pour le droit et la justice sous d’autres formes. C’est pourquoi de hauts magistrats, des avocats, des personnalités politiques et des universitaires, qui ont croisé sa route et ont été marqués par sa passion pour la justice, ont souhaité rendre hommage au magistrat qu’il a été, au symbole qu’il a représenté pour des générations d’étudiants et de juristes, aux principes et valeurs auxquels il est toujours resté fidèle, à l’incarnation de l’image de la justice qu’il est pour nombre de citoyens. Homme d’engagement et de convictions, François Molins a mené tout au long de sa carrière de nombreux combats : la lutte contre le terrorisme, celle contre les violences faites aux femmes, la lutte en faveur de la protection de l’environnement, celle de l’indépendance de la justice en général et du ministère public en particulier et enfin, lors de son mandat à la Cour de cassation, la réforme du statut particulier de l’avocat général. Les sujets sur lesquels François Molins s’est profondément engagé comme les périodes emblématiques de sa vie professionnelle se retrouvent naturellement dans la trentaine de contributions réunies en son honneur. Les études alternent réflexions savantes et témoignages d’expérience, certaines contributions mêlant ces deux dimensions, levant alors le voile sur ces sujets tels qu’ils ont été vécus, et pensés, de l’intérieur, par des acteurs qui, comme François Molins, ont été amenés à faire vivre le droit et la justice depuis son cœur

    Jean Danet, Akila Taleb, Valérie Bouchard, Frédéric Baab, Le parquet du XXIe siècle, Dalloz et BNDalloz, 2023, Thèmes & commentaires ( Actes ), 288 p.      

    Alors que les législateurs successifs oeuvrent depuis quelques années déjà au renforcement des garanties d'indépendance des magistrats dans l'intérêt de tous, y compris et surtout dans l'intérêt du justiciable, le sentiment de défiance à l'égard de l'institution judiciaire ne cesse de croître, fragilisant ainsi le lien de confiance des citoyens à l'égard de la Justice. Dans ce contexte de suspicion particulièrement à l'égard des membres du Ministère public, ces derniers étant placés sous l'autorité hiérarchique du ministre de la Justice, la question lancinante de l'indépendance des magistrats du Parquet est posée. Pour en saisir tous les enjeux, l'approche retenue a pour ambition de croiser les regards de spécialistes — universitaires et professionnels — en vue d'une réflexion globale et complète portant sur les problématiques liées à l'exercice des multiples activités des membres du Parquet. Dès lors, cet ouvrage consacré au Parquet du XXle siècle vise à s'interroger sur le et les pouvoirs ainsi que sur les missions des magistrats du Parquet, sur l'évolution de leur statut tout en envisageant, au plan national comme au plan supranational, les perspectives d'évolution de cette profession.

    Jean Danet (dir.), Mineurs et sexualité: Des lois en débat, Dalloz, 2022, 360 p. 

    Jean Danet, Les droits de la défense, Dalloz, 2020, À savoir, 352 p.      

    Les droits de la défense, expression souvent entendue, mais notion finalement peu connue. Que recouvrent-ils exactement ? D'où nous viennent-ils ? Comment ont-ils évolué ? Quels sont les textes qui les consacrent ? Comment cet outil irremplaçable est-il mobilisé au quotidien dans les combats judiciaires ? Dans quelles affaires ? Devant quelles juridictions ? Avec quels succès ? Dans un Etat de droit, le respect des droits de la défense exige la vigilance de tous, policiers, procureurs, avocats et juges. L'outil "droits de la défense" est un bouclier qui peut empêcher qu'au nom des impératifs de la répression, l'exercice de la défense ne recule. Il est une épée quand il permet de faire progresser l'équité du procès. Ce livre apporte à tous, praticiens du droit, étudiants, justiciables, les connaissances indispensables ainsi qu'un récit passionnant de cas concrets qui montrent l'importance des droits de la défense.

    Jean Danet, François Rousseau, Sylvie Grunvald, Gildas Roussel, Les mots du droit, les choses de justice, Dalloz, 2020, 530 p.  

    "Avocat honoraire après 21 ans d’exercice, maître de conférences à l’Université de Nantes depuis 1995 et membre du Conseil supérieur de la magistrature de 2015 à 2019, Jean Danet aura mené une carrière à l’image de ses recherches, à la fois, riches et plurielles, à la croisée des interactions entre le droit pénal et les autres disciplines qui l’éclairent, sans jamais perdre de vue les enjeux liés à la pratique judiciaire. Ces nombreux ouvrages, articles et chroniques témoignent de son intérêt inépuisable pour la compréhension de la justice pénale et de ses mutations, parmi lesquels on peut citer La justice pénale entre rituel et management (PUR, 2010) ou bien encore La réponse pénale. Dix ans de traitements des délits (PUR, 2013), fruit d’une recherche empirique qu’il aura dirigé avec le soutien de l’ANR. Il s’impliquera par ailleurs dans plusieurs commissions ministérielles, dont la conférence de consensus sur la prévention de la récidive et la commission sur l’évolution du ministère public présidée par Jean-Louis Nadal (2013). Le droit rural auquel il a consacré sa thèse et une grande part de son activité de praticien mais aussi l’influence prégnante de l’œuvre de Michel Foucault lui ont en outre permis de penser le droit et la justice à hauteur d’homme comme à l’échelle systémique. À travers cet ouvrage, collègues, avocats, magistrats et amis, ont souhaité rendre hommage à l’avocat et au chercheur mais aussi à l’enseignant qui aura marqué plusieurs générations d’étudiants."

    Jean Danet (dir.), L'enseignement du droit, ENM et Dalloz, 2018, 199 p. 

    Jean Danet, Michel Malherbe, Dominique Pécaud, L'intime, M-editer, 2017, ABCDaire, 295 p.  

    Jean Danet, Alain Daguerre de Hureaux, Christian Licoppe, Wanda Mastor, Lionel Miniato, Les figures du procès au-delà des frontières, Dalloz, 2014, Thèmes et commentaires ( Actes ), 161 p.     

    Jean Danet (dir.), La réponse pénale: Dix ans de traitement des délits, Presses Universitaires de Rennes, 2013, L'univers des normes, 540 p. 

    Jean Danet, Luis Arroyo Zapatero, Mireille Delmas-Marty, María Acale Sánchez (dir.), Securitarismo y derecho penal: por un derecho penal humanista, Ediciones de la Universidad de Castilla-La Mancha, 2013, Colección de estudios penales ( Marino Barbero Santos ), 255 p. 

    Jean Danet, Antoine Garapon, La justice pénale entre rituel et management, Presses universitaires de Rennes, 2010, L'Univers des normes, 280 p. 

    Jean Danet (dir.), Prescription, amnistie et grâce en France, Dalloz, 2008, 447 p. 

    Jean Danet, Justice pénale, le tournant, Gallimard, 2006, Folio ( Actuel ), 393 p. 

    Jean Danet, Véronique Guienne (dir.), Action publique et prostitution, Presses Universitaires de Rennes, 2006, Des sociétés, 175 p. 

    Jean Danet, Sylvie Grunvald, La composition pénale: une première évaluation, L'Harmattan, 2005, Bibliothèques de droit ( Bibliothèque de droit pénal ), 201 p. 

    Jean Danet, Défendre: Pour une défense pénale critique, 2e éd., Dalloz, 2004, Etats de droits ( Regards sur la justice ), 270 p. 

    Jean Danet, Une première évaluation de la composition pénale: rapport final, Université de Nantes, Faculté de droit et sciences politiques, Unité de recherche Droit et changement social, UMR CNRS 6028, 2004, 308 p. 

    Jean Danet, Défendre: Pour une défense pénale critique, Dalloz, 2001, Regards sur la justice, 240 p. 

    Jean Danet, Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, Canal+ Vidéo (diff.), 1997, L'âge d'or du cinéma, 100 p. 

    Jean Danet, Bleus, blancs, nègres, Le Passeur-Cecofop, 1991, 90 p. 

    Jean Danet, Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, Ed. Montparnasse, 1989, L'âge d'or du cinéma, 1 p. 

    Jean Danet, Yves Lachaud, L'agriculture à la croisée des droits: propositions pour un droit agricole, Commissariat général du plan, 1987, 246 p. 

    Jean Danet, Jean-Denis Bredin, Droit et disciplines de production et de commercialisation en agriculture,, 1982, 813 p. 

    Jean Danet, Le Contrôle des relations financières avec l'étranger, E.N.O.E.S., 1981, 22 p. 

    Jean Danet, Législation douanière, ENOES?, 1981 

    Jean Danet, Gilbert Villerot, Jean-Luc Hennig, Bernard Faucon, Fous d'enfance, Recherches, 1979, 216 p. 

    Jean Danet, Formation socio-politique de la France de l'Ouest: intégration, coopération, accords collectifs, Faculté de droit et des sciences politiques, 1977, Centre de recherche politique, 255 p.  

    Jean Danet, Discours juridique et perversions sexuelles: XIXème et XXème siècles, Université de Nantes, Faculté de droit et des sciences politiques, 1977, Centre de recherche politique, 105 p.  

    Jean Danet, Formation socio-politique de la France de l'Ouest: Politique des contrats en agriculture (intégration, coopération, accords collectifs), Faculté de droit et de sciences politiques, 1977, Publications de l'Université de Nantes ( Centre de recherches politiques ) 

  • Jean Danet, « Que faire de la dangerosité en droit pénal ? », in Thomas Clay, Bénédicte Fauvarque-Cosson, Florence Renucci, Sandrine Zientara-Logeay (dir.), Etats généraux de la recherche sur le droit de la justice, LexisNexis, 2018 

    Jean Danet, « Sur la force d'inertie des facultés de droit en France », Dir. Massimo Vogliotti, Pour une nouvelle éducation juridique, L'Harmattan, 2018 

    Jean Danet, « Sur la notion de défense de rupture : Willard, Vergès et après ? », in Salas, Denis (dir.), Le procès politique : XVe-XXe siècle, La Documentation française, 2017 

    Jean Danet, « Brèves notations sur l’institution judiciaire dans une société de sécurité », in Fouchard, Isabelle and Lorenzini, Daniele (dir.), Sociétés carcérales : relecture(s) de "Surveiller et punir", Mare & Martin, 2017 

    Jean Danet, « Donnedieu de Vabres », in Olivier Beauvallet (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la justice pénale internationale, Berger-Levrault, 2017 

    Jean Danet, « Bref retour sur un siècle d’illusions », in Beaugendre, Sébastien, Bernault, Carine, Briand, Philippe, Garcia, Fanny, Pironon, Valérie (dir.), Liber amicorum : mélanges en l'honneur de François Collart Dutilleul, Dalloz, 2017 

    Jean Danet, « Libres propos sur l’enseignement du droit, la représentation de l’excellence et le gâchis », in Barabé-Bouchard, Véronique and Feuillet-Liger, Brigitte (dir.), Mélanges en l'honneur de Francis Kernaleguen : liber amicorum, Presses universitaires de Rennes, 2016 

    Jean Danet, « Economie de la sexualité et droit pénal au début du XXIème siècle », in Alix, Julie and Jacquelin, Mathieu and Manacorda, Stefano and Parizot, Raphaële (dir.), Humanisme et justice : mélanges en l'honneur de Geneviève Giudicelli-Delage, Dalloz, 2016 

    Jean Danet, René Ceccatty, Jean Le Bitoux, « De l’amitié comme mode de vie, Entretien avec Michel Foucault », in Gros, Frédéric (dir.), Œuvres, Gallimard, 2015 

    Jean Danet, « La victime et les métamorphoses de la justice pénale », Dir. Sylvie Humbert et Franck Ludwiczack, Juste victime dans le procès pénal, L'harmattan, 2015 

    Jean Danet, « La peine perpétuelle comme horizon ? », La mort pénale, Les enjeux historiques et contemporains de la peine de mort, Presses Universitaires de Rennes, 2015 

    Jean Danet, « Les symboles en question dans le procès pénal », Dir. Wanda Mastor et Lionel Miniato, Les figures du procès au-delà-des frontières, Dalloz, 2014, pp. 59-71 

    Jean Danet, « La peine perpétuelle comme horizon ? », Politique(s) criminelle(s), Mélanges en l’honneur de Christine Lazerges, Dalloz, 2014 

    Jean Danet, « Comment reconnaître les nouveaux modes d’exercice de la Justice ? Restitution de l’atelier n°4 », in Ministère de la Justice (dir.), La justice du XXIème siècle, Les actes du débat national 10-11 janvier 2014, Maison de l’Unesco, Paris, 2014 

    Jean Danet, Sylvie Grunvald, Claire Saas, « La remise en jeu des places et des identités ou l’office du juge redéployé », in Coordination Jean Danet (dir.), La réponse pénale, Dix ans de traitement des délits, Les presses universitaires de Rennes, 2013, pp. 343 

    Jean Danet, « De quelques sources et points nouveaux de flexibilité des sanctions pénales. Rapport Général », Dir. Dan Kaminski, « La flexibilité des sanctions », XXIe Journées juridiques Jean Dabin, Bruylant, 2013 

    Jean Danet, Claire Saas, « Del uso de la nociones de « delincuentes deficientes mentales » y « delincuentes habituales » en las legislaciones alemana, belga, francesa y suiza », Securitarismo y Derecho penal, Por une derecho penal humanista, Ediciones de la Universidad de Castilla La Mancha, 2013, pp. 71-91 

    Jean Danet, « L’assistance d’un avocat en France », Dir. Christine Guillain et Adeline Wustefeld, Le rôle de l’avocat dans la phase préliminaire du procès pénal à la lumière de la jurisprudence Salduz, Anthemis, 2012, pp. 69-89 

    Jean Danet, « Prescription et amnistie, une relation au temps à retrouver ? », DIR. Michel Danti-Juan, La mémoire et le crime, Editions Cujas, 2011, pp. 51-64 

    Jean Danet, « Les métamorphoses de la parole et les droits de la défense », Dir. Simone Gaboriau, Hélène Pauliat, La parole, l’écrit et l’image en justice : quelle procédure au XXIe siècle ?, PULIM, 2011 

    Jean Danet, « La peine entre logique de la gravité et du risque dans la politique criminelle française contemporaine », Dir. Françoise Tulkens, Yves Cartuyvels, Christine Guillain, La peine dans tous ses états, Hommage à Michel van de Kerchove, Larcier, 2011, pp. 79-93 

    Jean Danet, « Juger la folie ? Au-delà de la responsabilité et de l’irresponsabilité pénale », Dir. Laura Bossi, Crime et folie, les entretiens de la fondation de Treilles, Gallimard, 2011 

    Jean Danet, « Une lecture française de la cour d’assises belge », Dir. Ch. Guillain, A. Wustefeld, La réforme de la cour d’assises, Anthémis,, 2011, pp. 47-69 

    Jean Danet, « Brèves réflexions sur l’usage de la visioconférence dans le procès pénal », Technique et droits humains, Montchrestien, 2011, pp. 7-17 

    Jean Danet, « Libres opinions sur la relation entre l’enseignement du droit et la profession d’avocat », Justice et droit du procès, Mélanges en l’honneur de Serge Guinchard, Dalloz, 2010 

    Jean Danet, « La justice et le temps », Dir. LDH, La justice bafouée, l’Etat des droits de l’homme en France, La découverte, 2010, pp. 35-48 

    Jean Danet, « Défense de rupture, défense de connivence, qu’est-ce à dire aujourd’hui ? », La défense pénale, Editions Cujas, 2010, pp. 89-99 

    Jean Danet, « La concurrence des procédures pénales », Le droit pénal, Dalloz, 2010 

    Jean Danet, « Une vraie question, des constats multiples et quelques mises en garde, Synthèse », Dir. Jean Danet, Edouard Verny, Délinquance dans l’espace public, délinquance des gens de la rue, Revue juridique de l'ouest, 2010 

    Jean Danet, « Le juge d’instruction, une institution sur la défensive », Dir. Jean-Jacques Clère et Jean-Claude Farcy, Le juge d’instruction, Approches historiques, Editions universitaries de Dijon, 2010 

    Jean Danet, « Surveiller et punir aujourd’hui, la nouvelle gestion des illégalismes », Dir. LDH, Une société de surveillance ?, La découverte, 2009, pp. 20-28 

    Jean Danet, « La formation en criminologie, Quels besoins quels objectifs ? », Dir. Pierre V. Tournier, La Babel criminologique, Formation et recherche sur le phénomène criminel: sortir de l'exception française?, L'harmattan, 2009, pp. 75-83 

    Jean Danet, « Five years of the security mania », The security mania: France 2010, Carceral notebooks, 2009, pp. 17-30 

    Jean Danet, « Droits de la défense et savoirs sur le crime », Dir. Philippe Chevalier, Tim Greacen, Folie et Justice, relire Foucault, Erès, 2009, pp. 67-85 

    Jean Danet, « Préface à la réédition de "La politique criminelle des Etats autoritaires" de Henri Donnedieu de Vabres », Première édition 1937, La crise moderne du droit pénal, La politique criminelle des Etats autoritaires, Dalloz, 2009, pp. - 

    Jean Danet, « Cinq ans de frénésie pénale », Dir. Laurent Mucchielli, La frénésie sécuritaire, La découverte, 2008, pp. 19-29 

    Jean Danet, Françoise Dumont, « Le fantasme de la surveillance absolue », Dir. LDH, La démocratie asphyxiée, La découverte, 2008, pp. 45-55 

    Jean Danet, « Quelle répercussion les conditions de la garde à vue peuvent-elles avoir sur l’intervention et la contribution du médecin ? Le point de vue de l’avocat », Dir. Patrick Chariot, Conférence de consensus, L’intervention du médecin en garde à vue, Dalloz, 2006 

    Jean Danet, « La juridictionnalisation vue par les avocats », Dir. Michel Danti-Juan, Les nouvelles orientations de la phase exécutoire du procès pénal, Editions Cujas, 2006 

    Jean Danet, Véronique Guienne, « Réflexions sur deux exemples de politique pénales locales », Dir. Jean Danet, Véronique Guienne, Action publique et prostitution, PUR, 2006, pp. 51-63 

    Jean Danet, « Relire « La politique criminelle des Etats autoritaires » », Le champ pénal, Mélanges en l’honneur de Reynald Ottenhof, Dalloz, 2006, pp. 37-53 

    Jean Danet, « Les nouvelles figures de la prohibition des stupéfiants », Dir. Renaud Colson, La prohibition des drogues, regards croisés sur un interdit juridique, PUR, 2005, pp. 43-55 

    Jean Danet, « La procéduralisation en droit pénal, Quel enjeu pour la défense ? », Direction d'ouvrage Chistian Pigache, Les évolutions du droit (Contractualisation et procéduralisation), Publications de l'université de Rouen, 2004 

    Jean Danet, « Le temps des parties. Temps du litige ou du conflit et temps de la procédure. », Direction d'ouvrage, Simone Gaboriau, Hélène Pauliat, Le temps, la justice et le droit, PULIM, 2004 

    Jean Danet, Sylvie Grunvald, « Le droit à la sécurité et le risque au cœur d’un nouveau droit pénal, », Dir. Emmanuel Cadeau, Perspectives du droit public, Mélanges offerts à Jean-Claude Hélin, Lexis nexis Litec, 2004 

    Jean Danet, « Présentation Le nouveau procès pénal après la loi Perben II », Le nouveau procès pénal après la loi Perben II, Dalloz, 2004, pp. - 

    Jean Danet, « Le juge unique, progression ou progrès? », Dir. Loic Cadiet, Laurent Richer, Réforme de la justice, réforme de l'état, PUF, 2003 

    Jean Danet, « La répression a-t-elle valeur de prévention de la prise de risques », Dir. Jean-Luc Vénisse, Daniel Bailly, Michel Reynaud, Conduites addictives, conduites à risques: Quels liens, quelle prévention?, Masson, 2002, pp. 35-47 

    Jean Danet, « La réforme de la procédure pénale », La politique, les connaissances, la culture en 2001, Encyclopedia universalis, 2002 

    Jean Danet, Louis Lorvellec, « Les restitutions après l’annulation d’un contrat d’intégration soumis à la loi du 6 juillet 1964 », initialement publié au Dalloz 1982, 31ème cahier, chronique, p.211-219, Ecrits de droit rural et agroalimentaire, Dalloz, 2002 

    Jean Danet, Reynald Ottenhof, « La défense et le choix de la peine », L'individualisation de la peine, De Saleilles à aujourd'hui, Erès, 2001 

    Jean Danet, « Le pouvoir judiciaire en question », La politique, les connaissances, la culture en 1998, Encyclopedia universalis, 1999 

    Jean Danet, Daniel Borillo, « Le statut de l'homosexualité dans la doctrine et la jurisprudence française », Homosexualités et Droit, PUF, 1998 

  • Jean Danet, préface à Agathe Charriau, L'avenir du juge unique, L'Harmattan, 2019, Bibliothèques de droit, 172 p.    

    "La formation à juge unique du tribunal correctionnel s'est développée depuis les années 1970. Les enjeux d'accélération du procès pénal et d'économie des ressources ont présidé à cet essor ; ils justifient désormais de le mettre en concurrence avec de nouveaux modes de poursuites plus performants. Analysant les impacts de la loi du 23 mars 2019, cette étude brosse le portrait d'un juge isolé et affaibli par la complexité croissante de son office. En l'état actuel des pratiques et des cultures professionnelles, son déclin est inévitable. A l'appui de témoignages et d'observations menées en juridiction, ces développements s'attaquent au vice originel affectant le juge unique : sa solitude. Ils proposent un regard nouveau sur l'indépendance des magistrats du siège pour défendre une collégialité rénovée, fondée sur un réseau d'acteurs et un dialogue permanent entre les membres du système. Le lecteur est ainsi invité à dépasser les postures traditionnelles sur les notions d'indépendance, d'impartialité et de collégialité, pour se recentrer sur l'humain et les pratiques, au nom du bien-être des magistrats, de la qualité de la justice et de l'intérêt des justiciables."

    Jean Danet, préface à Paul Goasdoue, L'impartialité du ministère public, L'Harmattan, 2018, BibliothèqueS de droit, 253 p.   

    Jean-Claude Farcy, préface à Serge Defois, Les avocats nantais au XXe siècle: socio-histoire d'une profession, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2015, 397 p.    

    La profession d'avocat qui a connu depuis quinze ans de profondes évolutions peut nourrir la réflexion sur ses mutations d'une meilleure connaissance de son histoire récente. Si des travaux historiques de qualité ont été conduits dans les deux dernières décennies, de nombreux questionnements restaient dans l'ombre. Ce livre, grâce à une recherche menée sur le barreau de Nantes au xxe siècle, verse de nouvelles pièces au dossier. En ouvrant au chercheur la totalité de ses archives, le barreau devient alors un véritable laboratoire pour observer et analyser les mutations de la profession d'avocat au cours du siècle dernier. La quête des hommes et des femmes concrets et réels est à l'origine de cette étude. La reconstitution minutieuse d'un demi-millier de biographies individuelles met à jour le lien social qui fait exister les avocats en tant que groupe. Ainsi, peut-on distinguer les phases de rayonnement, de repli et de sursaut qu'ils traversent entre la fin du xixe siècle et les années 1970

    Jean Danet, préface à Edwige Rude-Antoine, L'éthique de l'avocat pénaliste, L'Harmattan et Cairn, 2015, Éthique en contextes, 202 p.    

    L'avocat est représenté, dans la fiction, sous les traits d'un être ambigu, sans cesse sur le fil... ce livre tente d'en approcher la réalité, qui est tout autre. Quelles relations d'ordre éthique l'avocat entretient-il avec lui-même mais aussi avec l'autre : son client, qu'il soit prévenu ou accusé, les jurés, les magistrats ? Peut-on parler du rapport de l'avocat à la vérité ? Comment peut-il construire des lignes de défense tout en restant partenaire de justice ?

    Jean Danet, préface à Maxime Tessier, Les procédures de la criminalité organisée devant la Cour de cassation, l'Harmattan, 2014, BibliothèqueS de droit, 183 p.  

    Jean Danet, préface à Henri Donnedieu de Vabres, La politique criminelle des États autoritaires: la crise moderne du droit pénal, Dalloz, 2009, Bibliothèque Dalloz, 223 p.     

    Jean Danet, préface à Gildas Roussel, Les procès-verbaux d'interrogatoire: rédaction et exploitation, L'Harmattan et Numilog, 2006, Bibliothèques de droit ( Bibliothèque de droit pénal ), 231 p. 

  • Jean Danet, Laurent Rousvoal, Benoît Auroy, Marion del Sol, « Entretien avec M. Jean Danet, membre de la mission Guigou sur la présomption d’innocence », Amplitude du droit, Pergola / Université de Rennes, 2022, n°1, pp. 19-37   

    Jean Danet, « Sur l'article 9-1 du code civil », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2022, n°04, p. 179 

    Jean Danet, « Justice en situation - La prudence du juge à l'épreuve des organisations judiciaires », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2020, n°04, p. 707 

    Jean Danet, « Justice en situation - Réflexions sur la foi du palais », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2020, n°01, p. 115 

    Jean Danet, « La justice dans le débat démocratique - Entretien avec Henri Leclerc », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2019, n°01, p. 147 

    Jean Danet, « Sur la force d'inertie des facultés de droit en France », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2018, n°02, p. 211 

    Jean Danet, « La population des multi condamnés enfin approchée », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2017, n°10, p. 429 

    Jean Danet, « Geneviève Giudicelli-Delage et Christine Lazerges (dir.), La minorité à contresens, Enfants en danger, enfants délinquants », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2015, n°02, p. 531 

    Jean Danet, « Lire, voir, entendre - Muriel Fabre-Magnan, La gestation pour autrui ; Irène Théry, Anne-Marie Leroyer, Filiation, origines, parentalité : le droit face aux nouvelles valeurs de responsabilité générationnelle ; Bertrand Russell, Le mariage et la morale », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2015, n°01, p. 125 

    Jean Danet, « Le point de départ du délai d'un an de l'article R. 53-21 du code de procédure pénale en cas de condamnation avec sursis et la proportionnalité », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°03, p. 587 

    Jean Danet, « Computation de la période de sûreté : quand simplicité et prévisibilité riment avec finalité et conventionalité », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°03, p. 589 

    Jean Danet, « Quand les erreurs répétées du greffe de la maison d'arrêt n'effacent pas celle du détenu », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°03, p. 591 

    Jean Danet, « Le recours du ministère public en matière de maintien en détention provisoire après un renvoi en correctionnelle sans ordonnance sur les réquisitions de maintien en détention », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°03, p. 593 

    Jean Danet, « La gestion du délai d'examen d'un appel du parquet en matière de prolongation de la détention provisoire », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°03, p. 594 

    Jean Danet, « Poussée de fièvre scientiste à la chambre criminelle, le recours au portrait robot génétique (mais approximatif) est validé », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°03, p. 595 

    Jean Danet, « Tribune - L'argument régalien réduira-t-il la loi Taubira à un discours idéologique de plus en la privant de toute efficacité ? », Jurisassociations : le bimensuel des organismes sans but lucratif , Juris-éditions ; Dalloz , 2014, n°507, p. 37 

    Jean Danet, « Les petits galets de la gravière et la mosaïque », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°02, p. 277 

    Jean Danet, « Il est de l'office du juge d'interpréter les traités internationaux invoqués dans la cause soumise à son examen », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°01, p. 127 

    Jean Danet, « Principe de loyauté des preuves et sonorisation de cellules de garde à vue », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°01, p. 130 

    Jean Danet, « Une enquête de flagrant délit non prolongée ne peut se poursuivre que sous la forme d'une enquête préliminaire », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°01, p. 136 

    Jean Danet, « Le mineur auditionné sans notification de ses droits et le faisceau d'indices de la conscience qu'il avait de ses droits ou du mauvais usage du complexe du homard en procédure pénale », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2014, n°01, p. 138 

    Jean Danet, « L'avocat, le juge et l'émotion », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2014, n°01, p. 79 

    Jean Danet, « Qu'est-ce qu'une défense pénale active et critique ? », Dalloz avocats : exercer et entreprendre, Dalloz , 2014, n°01, p. 24 

    Jean Danet, « La notion de schéma d'orientation », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2013, n°04, p. 21 

    Jean Danet, « Quel rituel judiciaire ? », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2013, n°04, p. 67 

    Jean Danet, « Nullités : qualité à agir et atteinte aux intérêts de la personne concernée, vers une régression des droits de la défense ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2013, n°03, p. 591 

    Jean Danet, « La confession spontanée rapportée par le policier à l'écoute ne mérite pas l'indulgence », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2013, n°03, p. 595 

    Jean Danet, « La convocation par procès verbal jugée inopportune, une décision aux risques du tribunal ou l'histoire d'un revirement mal inspiré (C. pr. pén., art. 397-2 al. 2) », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2013, n°03, p. 596 

    Jean Danet, « De la rumeur à la révision ou les leçons de l'erreur », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2013, n°03, p. 601 

    Jean Danet, « Un projet de recherche pluridisciplinaire ambitieux ancré dans le quotidien des juridictions », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2013, n°11, p. 572 

    Jean Danet, « La célérité de la réponse pénale », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2013, n°11, p. 576 

    Jean Danet, « Portrait de prévenus en usagers de la chaîne pénale », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2013, n°03, p. 490 

    Jean Danet, « Sanction de la garde à vue irrégulière et feuille de motivation font-ils bon ménage ? Un des principaux éléments à charge pourrait ne pas être essentiel à la décision de culpabilité ! Article préliminaire et 365-1 du C. pr. pén », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2013, n°01, p. 109 

    Jean Danet, « De l'apport combiné, et insuffisant, d'un acte de mise en accusation et des questions posées au jury. Article 6§ 1 », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2013, n°01, p. 112 

    Jean Danet, « Le droit à l'opposition implique celui de contester la validité des preuves quand la fuite du prévenu n'est pas démontrée. Articles 6 §1 CEDH, 134, 175 et 385 du C. pr. pén », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2013, n°01, p. 117 

    Jean Danet, « Portrait de prévenus en usagers du système pénal », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2013, n°01, p. 55 

    Jean Danet, « Lire, voir, entendre - Laura Bossi, Les frontières de la mort, 2012 », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2012, n°04, p. 135 

    Jean Danet, « La garde à vue et l'éloignement des étrangers en situation irrégulière : fin d'une époque », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°03, p. 621 

    Jean Danet, « Rupture irrémédiable ou non du caractère équitable de la procédure et de l'égalité des armes », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°03, p. 624 

    Jean Danet, « De la force probante de la garde à vue irrégulière et du fondement essentiel d'une décision de culpabilité », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°03, p. 631 

    Jean Danet, « Lire, voir, entendre - L'État de justice, France, XIIIe-XXe siècle : l'emprise contemporaine des juges, t. II., Jacques Krynen, Bibliothèque des histoires, Gallimard, 2012. », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2012, n°03, p. 179 

    Jean Danet, « Justice en situation - Le sens de l'erreur judiciaire », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2012, n°02, p. 149 

    Jean Danet, « Lire, voir, entendre - Le Maître des aveux, Thierry Cruvellier », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2012, n°02, p. 179 

    Jean Danet, « Des conséquences processuelles d'une inconstitutionnalité ou des effets pratiques de la malheureuse inscription de l'inceste dans le code pénal », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 183 

    Jean Danet, « Pas de principe constitutionnel de prescription en matière disciplinaire », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 184 

    Jean Danet, « Constitutionnalité, non-conventionalité et application de la loi nouvelle sur la garde à vue », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 185 

    Jean Danet, « Rappel à la loi, culpabilité et STIC : mise au point, suite », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 188 

    Jean Danet, « Enquête et sources des journalistes, une solution attendue et sans réelle surprise », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 191 

    Jean Danet, « L'audition d'une personne alitée et intubée n'est qu'hypothétiquement conforme à l'article 3 de la CEDH », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 192 

    Jean Danet, « L'expertise et le respect des droits de la défense : juges d'instruction, encore un effort.. », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 193 

    Jean Danet, « Ne pas confondre le placement sous scellé d'un cédérom et le refus de complément d'expertise du dit cédérom ; un appel d'une ordonnance de refus de demande de complément d'expertise ne rend pas irrecevable une demande d'annulation de scellés », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 195 

    Jean Danet, « La première comparution de l'article 114, alinéa 4 et la délivrance des copies, une inutile sévérité ou le refus d'un égalitarisme paresseux ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 195 

    Jean Danet, « L'intérêt gestionnaire pour la visioconférence ne doit pas aveugler.. », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 197 

    Jean Danet, « Ni le souci du rendement ni la crainte du contradictoire ne peuvent conduire à refuser d'entendre les témoins », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 198 

    Jean Danet, « Le prévenu assigné à résidence en exécution d'une condamnation prononcée à l'étranger ne saurait être jugé en son absence sauf renonciation à comparaître », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 199 

    Jean Danet, « Révision sur contradiction entre deux condamnations inconciliables : un cas d'école », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2012, n°01, p. 199 

    Jean Danet, « L'Assemblée plénière ne transmet pas la question de la constitutionnalité de sa jurisprudence sur la prescription de l'action publique », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°03, p. 656 

    Jean Danet, « Le rappel à la loi, préambule ou alternative aux poursuites, au choix du ministère public », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°03, p. 660 

    Jean Danet, « Des conséquences de l'usage mal contrôlé de la notion de victime », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°03, p. 662 

    Jean Danet, « Toutes les écritures ne valent plus conclusions », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°03, p. 664 

    Jean Danet, « La contribution à sa propre incrimination sans assistance d'un avocat ne peut avoir de force probante, pas même valeur de preuve corroborante », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°02, p. 414 

    Jean Danet, « Le défèrement au procureur sans assistance d'un avocat : une conformité à la constitution avec réserve, signe d'une réponse fragile », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°02, p. 415 

    Jean Danet, « La présentation au procureur en cas de transfèrement : entre constitutionnalité et conventionalité », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°02, p. 417 

    Jean Danet, « Le recours à la visioconférence en matière de détention provisoire, la fin annoncée d'une jurisprudence complaisante au souci de gestion ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°02, p. 419 

    Jean Danet, « Une ordonnance de renvoi peut être motivée sans être originale », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°02, p. 421 

    Jean Danet, « La motivation des arrêts de cour d'assises ou l'étrange avènement d'une réforme par d'obscurs chemins de la jurisprudence », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°02, p. 423 

    Jean Danet, « Le nouvel alinéa de l'article préliminaire du code de procédure pénale nous prémunit-il des erreurs judiciaires ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°0708, p. 331 

    Jean Danet, « Vers une nouvelle oralité ? Entretien avec Jean Danet, par Jean-Luc Rivoire », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2011, n°02, p. 73 

    Jean Danet, « Garde à vue : une non-conventionnalité bien réelle », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°01, p. 144 

    Jean Danet, « Détention provisoire : assignation à résidence avec surveillance électronique », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°01, p. 147 

    Jean Danet, « Décision d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental : des précisions et des questions », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°01, p. 149 

    Jean Danet, « Obligation pour le juge de s'assurer que le prévenu a été informé de son droit d'être assisté d'un avocat », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2011, n°01, p. 151 

    Jean Danet, « Bref commentaire de l'annuaire statistique 2009-2010 en matière pénale », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°03, p. 122 

    Jean Danet, « Garde à vue : précision d'importance ! », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°02, p. 83 

    Jean Danet, « Le FNAEG au Conseil constitutionnel : deux réserves, une confortation générale », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2010, n°12, p. 545 

    Jean Danet, « Michel Massé, Jean-Paul Jean et André Giudicelli (dir.), Un droit pénal postmoderne ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2010, n°02, p. 504 

    Jean Danet, « Une amende de composition pénale ne peut constituer le premier terme de la récidive », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2010, n°04, p. 187 

    Jean Danet, « Les politiques sécuritaires à la lumière de la doctrine de la défense sociale nouvelle », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2010, n°01, p. 49 

    Jean Danet, Claire Saas, « De l’usage des notions de  délinquants anormaux  et  délinquants d’habitude  dans les législations allemande, belge, française et suisse », Association Champ pénal / Penal field, 2010    

    Les notions de « délinquants anormaux » et « délinquants d’habitude » ne sont pas, pour les juristes français, susceptibles d’être définies à partir des sources législatives ou jurisprudentielles. Alors qu’en Allemagne, en Suisse et en Belgique, ces catégories n’ont cessé d’être prises en compte au travers de législations nées dans les années trente, certes réformées mais néanmoins maintenues, la législation française semble les avoir, si ce n’est occultées, au moins, pour un temps, oubliées....

    Jean Danet, « Bref commentaire de quelques chiffres de l'annuaire 2008 », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2009, n°06, p. 262 

    Jean Danet, « G. Giudicelli-Delage, C. Lazerges (dir.), La victime sur la scène pénale en Europe, Paris PUF, Les voies du droit, mai 2008, 290 pages », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2008, n°04, p. 1035 

    Jean Danet, « Bref commentaire de quelques chiffres sur la justice pénale », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2008, n°02, p. 78 

    Jean Danet, « Justice pénale et réforme de la carte judiciaire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2007, n°12, p. 522 

    Jean Danet, Claire Saas, « Le fou et sa dangerosité, un risque spécifique pour la justice pénale », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2007, n°04, p. 779 

    Jean Danet, « Les conditions de détention et l'article 225-14 du code pénal », Recueil Dalloz, Dalloz , 2007, n°31, p. 2218 

    Jean Danet, « La prescription de l'action publique : quels fondements et quelle réforme ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2006, n°0708, p. 285 

    Jean Danet, « La CRPC : du modèle législatif aux pratiques...et des pratiques vers quel(s) modèle(s) ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°12, p. 433 

    Jean Danet, « Brèves remarques sur la typologie et la mise en oeuvre des nullités », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°04, p. 133 

    Jean Danet, « De la procédure à la répression de la criminalité organisée, ou laquelle est l'instrument de l'autre ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2004, n°05, p. 192 

    Jean Danet, Sylvie Grunvald, « Brèves remarques tirées d'une première évaluation de la composition pénale », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2004, n°05, p. 196 

    Jean Danet, « Le procès d'assises après la réforme », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 2003, n°02, p. 289 

    Jean Danet, « La notion d'état de santé et la détention en Europe », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 1996, n°01, p. 49 

  • Jean Danet, Mouvements et mobilités d’un corps: étude des transparences au siège et au parquet, 2017   

    Jean Danet, L’office du juge pénal en matière délictuelle, in La prudence et l’autorité, Rapport de l’Institut des hautes études sur la Justice, 2013 

    Jean Danet, Loïc Cadiet, Olivier Septfontaines, Nathalie Casas, Pour une administration au service de la justice, 2012 

  • Jean Danet, « Prescription et justice pénale », le 21 novembre 2024  

    Conférence organisée par l'Association des étudiants du Master droit pénal et sciences criminelles, DCS, Nantes Université

    Jean Danet, « Quelles histoires du droit social ? », le 28 novembre 2023  

    Journée d'études organisée par DCS, Nantes Université / CNRS.

    Jean Danet, « Les perspectives ouvertes par les états généraux de la justice », le 14 avril 2023  

    Colloque organisé par le Master 2 Droit et pratique des procédures de l'Université d'Angers, sous la direction scientifique de son directeur Monsieur le Professeur Sylvain Jobert

    Jean Danet, « Étude juridique et interdisciplinaire du Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas », le 09 mars 2023  

    Journée organisée par les laboratoires Droit et changement social, Université de Nantes / CNRS, et IODE, Université de Rennes / CNRS.

    Jean Danet, « Mineurs et sexualité, des lois en débat », le 01 décembre 2022  

    Séance extraordinaire du Séminaire général du laboratoire Droit et changement social.

    Jean Danet, « Prostitution de mineurs », le 13 octobre 2022  

    Organisé par le COMPTRASEC, Université de Bordeaux

    Jean Danet, « Le parquet du XXIe siècle », le 09 décembre 2021  

    Colloque organisé par le CERC, avec la participation du CDPC, sous la coordination de Akila Taleb–Karlsson, MCF en droit privé et sciences criminelles et Valérie Bouchard, MCF-HDR en droit privé et sciences criminelles, Faculté de Droit de Toulon.

    Jean Danet, « La présomption d'innocence : un défi pour l'Etat de droit », le 19 novembre 2021  

    Organisée sous la resp. sc. de Caroline Duparc, MCF HDR de droit privé et sciences criminelles, Codirectrice de l'Institut d’Études Judiciaires et du Diplôme d'université de sciences criminelles (DUSC), Directrice de l'Atelier régional de jurisprudence

    Jean Danet, « Rien de plus théorique que l'analyse des pratiques ! », le 05 février 2020  

    Conférence-débat organisée dans le cadre des "Rencontres de l'IODE", Université Rennes 1 - CNRS.

    Jean Danet, « Magistrats : Un corps saisi par les sciences sociales », le 30 janvier 2020  

    Colloque organisé par la Mission de recherche Droit et Justice avec le laboratoire Printemps et l'École nationale de la magistrature

    Jean Danet, « Les mutations de la Cour de cassation et la place du Parquet général », le 27 mai 2019 

    Jean Danet, « Les mutations de la procédure pénale », le 25 avril 2019  

    Organisé par le laboratoire IODE, Université de Rennes - CNRS

    Jean Danet, « Réformes du Droit & changement social », le 29 mars 2019  

    Organisé par Droit et changement social, UMR 6297, Faculté de droit et science politique, Université de Nantes

    Jean Danet, « Office du juge pénal et nullités de procédures », le 25 octobre 2018  

    Organisé par Henri Payen, Doctorant, Centre de droit pénal, Équipe de recherche Louis Josserand, avec le concours de l’Association des Jeunes Magistrats.

    Jean Danet, « Déontologies croisées des magistrats et des avocats », le 30 novembre 2017  

    Organisé par la Cour de Cassation de Paris

    Jean Danet, « La parole et l'écoute lors des audiences pénales », le 20 octobre 2017  

    Organisé par LAPAC

    Jean Danet, « 50 nuances de droit », le 13 octobre 2017  

    Colloque organisé à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Faculté de droit et des sciences politiques de l’Université de Nantes

    Jean Danet, « De la responsabilité », le 16 juin 2017  

    Journée organisée par le Ministère de la Justice

    Jean Danet, « Les États généraux de la recherche sur le Droit et la Justice », le 30 janvier 2017 

    Jean Danet, « La mobilité des magistrats », La mobilité des magistrats , Paris, le 30 juin 2016 

    Jean Danet, « Quarante ans de surveiller et punir », le 26 mai 2016  

    Colloque international organisé à l’occasion du 40e anniversaire de la publication de Surveiller et punir de Michel Foucault par l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne avec le soutien du Centre Michel Foucault

    Jean Danet, « Propos introductifs et synthèse », Qualité de la justice , Paris, le 08 avril 2016 

    Jean Danet, « Réflexions sur la réponse pénale », Réflexions sur la réponse pénale, Paris, le 25 mars 2016 

    Jean Danet, « Egalité des chances », Table ronde : les études de droit , Nantes, le 19 mars 2016 

    Jean Danet, « L'indépendance de la justice », L'indépendance de la justice, Nantes, le 04 mars 2016 

    Jean Danet, « Ouverture et propos conclusifs [des actes du colloque Le sens de la peine et le droit à l'oubli : de la marque au fer rouge aux fichiers informatisés] », Le sens de la peine et le droit à l’oubli : de la marque au fer rouge aux fichiers informatisés, Nantes, le 06 novembre 2015 

    Jean Danet, « Les transformations du droit et du savoir juridique : quelles conséquences pour la formation juridique ? », le 13 juin 2015 

    Jean Danet, « Les figures du procès au-delà des frontières », le 18 octobre 2012 

    Jean Danet, « L’inexpugnable Etat de justice », le 02 janvier 2012 

    Jean Danet, « Une heure magique : la plaidoirie de Gaston Monnerville au procès des insurgés de Cayenne », Quand l’injustice crée le droit : le procès des insurgés de Cayenne à Nantes en 1931, Nantes, le 14 avril 2011 

  • Jean Danet, Mineurs, sexualité et consentement en droit pénal 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Stephane Brezillon, De la peine patrimoniale au patrimoine pénal : essai pénologique, historique et prospectif, thèse soutenue en 2017 à Nantes sous la direction de Martine Herzog-Evans présidée par François Rousseau, membres du jury : Laurence Leturmy (Rapp.), Claire Saas (Rapp.), Sylvie Grunvald      

    L’évocation de la peine patrimoniale appelle l’évidence d’une réalité concrète : celle d’une peine qui ne frappe pas le corps du condamné mais ses biens. Suivant une démarche originale et rigoureuse, la présente thèse jette les fondations scientifiques et juridiques d’une véritable notion, pointée par cette évidence. Partant, elle tente également de résoudre son essence et sa fonction. Elle révèle les étapes de la construction historique de la peine patrimoniale et montre que les origines de la peine, elle-même, sont d’ordre patrimonial. L’auteur relève la permanence de la fonction de restauration et l’importance qu’ont pu revêtir les fonctions politiques et budgétaires assignées à la peine patrimoniale. Par une étude du droit en vigueur, il rend compte de la pertinence de cette notion, tant au plan du droit interne que du droit européen. Sa critique de la notion au regard des théories de la pénalité et du patrimoine achève de convaincre de sa validité. En étudiant les fonctions contemporaines de la peine patrimoniale, il invite ensuite à considérer une seconde notion : le patrimoine pénal. Celle-ci est double. Son sens premier, le patrimoine qui peut être saisi ou confisqué, répond aux réformes qui ont étendu la saisie et la confiscation au-delà du patrimoine du condamné. Son sens second porte à considérer l’utilisation faite des fruits de la peine patrimoniale. Dès lors l’auteur inscrit la peine patrimoniale et le patrimoine pénal au coeur des logiques de régulation qui transforment actuellement la pénalité. Poursuivant sous un angle prospectif, l’étude ouvre des possibilités de confiscation étendues, notamment en matière de parts sociales ou de crédits carbones. Enfin, la conclusion met en garde contre de potentielles dérives budgétaires : le patrimoine pénal issu de la peine patrimoniale ne doit pas avoir pour fonction principale de financer sa propre collecte ! Mais elle imagine également les réformes propres à éviter cet écueil.

    Marie Pariguet, Sens de la peine et procédure pénale, thèse soutenue en 2010 à Nantes  

    Bien qu'issues d'histoires et de rationalités différentes, la rétribution, la neutralisation, l'élimination, la réinsertion, la prise en compte des intérêts des victimes, la protection de la société sont aujourd'hui consacrées par le législateur comme autant de fondements à pérenniser et autant de buts à atteindre par la peine. Reste qu'à vouloir satisfaire à des idées hétéroclites et parfois antagonistes, le sens de la peine peut paraître se déliter quand son essence est avant tout d'être une cohérence. Pourtant, loin d'être inexistante, cette cohérence émerge dès lors que l'on procède à une analyse systémique de la peine. Méthode d'analyse logique, la systémique consiste à analyser une structure en ne la pensant plus isolée de celles qui l'entourent mais en la pensant en interaction permanente avec elles. Ainsi approchée, la peine apparaît comme une des composantes du processus judiciaire lui-même modélisé comme étant un sous-système (composé du procès, de la peine et de son exécution et compris comme autant d'éléments interagissant entre eux) du système société (composé de l'auteur, de la victime comme des tiers à l'infraction eux-mêmes en interactions). Cette modélisation systémique de la peine et de la procédure pénale permet alors d'aborder le sens comme étant la résultante des interactions existant entre le processus judiciaire, la société et ses membres. Or, aux termes de l'étude de ces interrelations pratiquée à travers l'ensemble des dispositions législatives relatives à la peine et à la procédure pénale, il apparaît que si la peine ambitionne de restaurer la stabilité des relations spontanées existant entre membres de la société, stabilité qualifiée d'homéostasie et compromise par la commission de l'infraction, elle instaure en fait un état stationnaire synonyme de main mise sur les relations entre individus composant la société.

    Pierre-Yves Marot, Les données et informations à caractère personnel , thèse soutenue en 2007 à Nantes en co-direction avec Muriel Fabre-Magnan  

    Alors même que la primauté de la personne est affirmée avec force, la profusion et l'éclatement des fondements juridiques consacrés aux données et informations afférentes à la personne (données personnelles, informations nominatives, vie privée. . . ) oeuvrent au démantèlement de la personne en autant de régimes juridiques spécifiques que de données et informations la concernant. La notion de vie privée participe grandement à ce péril puisque, si sa protection peut se ramener à celle d'une foule de données et informations, la nature de celles-ci ne détermine pas pour autant le régime juridique qui leur est applicable. Ainsi, il n'est pas si surprenant de constater qu'en jurisprudence, la modification de l'Etat civil, alors que celui-ci repose sur une bonne part d'imposition étatique, se fonde paradoxalement sur le droit au respect de la vie privée devant ces apories conceptuelles, nous constatons l'émergence de la catégorie des données et informations à caractère personnel dont le critère commun réside dans l'identification de la personne ainsi permise. À partir de cette notion fonctionnelle, il devient alors possible de penser son utilisation et d'en rendre compte. Il apparaît que l'utilisation exceptionnelle des données et informations à caractère personnel pour des finalités d'intérêt général (justice pénale, santé publique et information du public) est très extensive. Il convient dès lors de restaurer dans toute sa plénitude le principe de la protection des données et informations à caractère personnel en appréciant strictement ses dérogations et en s'appuyant notamment sur l'indispensable garde-fou que constitue l'indisponibilité

    Stéphane Clément, Les droits de la défense dans le procès pénal , thèse soutenue en 2007 à Nantes en co-direction avec Reynald Ottenhof  

    La notion de droits de la défense est universellement partagée et appliquée par l’ensemble des acteurs au procès pénal dans tous les systèmes judiciaires. Pour autant, les difficultés relatives à son appréhension demeurent. L’examen systémique des droits sous l’angle des principes du contradictoire et de l'égalité des armes a pour but de définir les droits de la défense, d’expliciter leur fonctionnement dans le procès pénal et d’apprécier leur développement dans le temps. Tout au long du procès, les droits et les principes s’entremêlent de manière très étroite. Ils connaissent des champs d’application similaires ou réservés, ils obtiennent des résultats identiques, et parfois distincts, ils ont de nombreux points communs et des différences qui laissent à penser qu’ils sont davantage complémentaires que concurrents. Les principes du contradictoire et de l'égalité des armes apparaissent comme deux outils fonctionnels et révélateurs de l’effectivité des droits. Non seulement, ils permettent d’apprécier les droits de la défense horizontalement, à savoir d’une manière quantitative tout au long du procès pénal, mais ils permettent en outre de les appréhender verticalement, à savoir d’une façon qualitative en mesurant leur force. En s’interrogeant sur les relations qu’entretiennent les droits et les principes au sein de notre triptyque, la présente étude soutient, d’une part, que l’exercice des principes du contradictoire et de l’égalité des armes garantit l’effectivité des droits de la défense, et d’autre part, que le développement des principes participe à un renouveau des droits

    Mathias Jarry, Les régulations des démarches de qualité en agro-alimentaire, thèse soutenue en 2003 à Nantes  

    La régulation légale de la qualité traduit au niveau national une spécificité agricole. Pouvoirs publics et professionnels collaborent à l'élaboration des normes encadrant l'action des opérateurs engagés dans des démarches de qualité ainsi qu'aux politiques agricoles orientant la production. La protection de la concurrence par l'Union Européenne et l'Organisation Mondiale du Commerce influence ce cadre, mais elles s'opposent sur la question des soutiens publics à une agriculture de qualité. En revanche, la régulation contractuelle des démarches n'est pas spécifique, leurs contraintes techniques et économiques étant gérées par des contrats-cadre, outil contractuel complexe fréquent en droit des affaires. Seule la protection des producteurs agricoles contre le phénomène de la dépendance économique est spécifique, mais elle relève d'une conception rigide par rapport à celle offerte par le droit commun des contrats et celui de la concurrence

  • Sadou Wane, Le temps dans la procédure pénale sénégalaise, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Loïc Cadiet et Dieunedort Nzouabeth présidée par Jean-Paul Jean, membres du jury : Moussa Thioye (Rapp.)    

    Le temps pénal, à la lumière de la pratique judiciaire sénégalaise révèle, à l'instar des législations progressistes, l'émergence d'un phénomène d'effritement de la loi procédurale face à un contentieux hétérogène complexifié par l'enchevêtrement d'éléments d'extranéité, des ramifications sous-régionales. Ces ingrédients, densément composites, ont fondamentalement désaxé la temporalité processuelle. Le dérèglement du temps pénal est la conséquence d'un pullulement de règles dérogatoires occasionnant un véritable millefeuille pénal. La pathologie de l'appareil judiciaire sénégalais est que la justice pénale s'enlise et reste peu lisible. Elle est empreinte d'inefficacité, de lenteurs endémiques. Cette étude est un réel prétexte, ayant permis d'indexer avec vigueur les lacunes saillantes d'une règle procédurale importée et fragmentée. À cet égard, il est nécessaire de cristalliser l'attention sur l'improductivité des réformes ponctuelles et contingentes, proposer une issue à ce labyrinthe procédural et poser le soubassement d'un humanisme pénal, fondé sur le consensualisme clé de voûte de la nouvelle figure du procès pénal. Ce processus de déjudiciarisation conforte la priorisation de la modulation du temps de la réponse pénale comme vecteur de qualité de la justice. L'édification d'une charpente d'une nouvelle politique criminelle passe par un modèle de droit processuel plus lisible, performant qui recentre l'idéal de justice pénale sur un mode de traitement de l'infraction plus cohérent en phase avec les exigences de droits de l'homme pour remplir les fonctions essentielles d'une justice juste et équitable.

    Azadeh Shahin Moghaddam, Contribution à l'analyse du droit pénal de l'ennemi. Étude comparée droits occidentaux/Iran, thèse soutenue en 2016 à Poitiers sous la direction de Bernadette Aubert et Ali-Hossein Nadjaf Abrandabadi présidée par Michel Massé, membres du jury : Geneviève Giudicelli-Delage (Rapp.)    

    Les méthodes de traitement du phénomène criminel ont connu beaucoup d'évolutions dans l'histoire de la justice pénale. Il y a longtemps, la réaction face au crime était très répressive et agressive. Plus proche de nous, où les idées humanistes se développent, notamment avec les Lumières, le traitement du délinquant devint moins répressif. Il s'agit de supprimer les peines dégradantes et cruelles mais aussi de respecter les droits de l'Homme et les garanties du procès équitable dans le traitement des délinquants.Pourtant, au XXIe siècle, pour diverses raisons, il y a une résurgence du traitement répressif et sévère des délinquants et d'un traitement différencié et dérogatoire pour certains criminels considérés comme les plus dangereux. La « guerre contre le crime » apparait comme une solution applicable, avec la complexité accrue du phénomène criminel, pour protéger la société.Ainsi, l'anthropologie guerrière et expulsive redevient le discours dominant des politiques criminelles contemporaines. Notre témoin est l'apparition de la théorie du « droit pénal de l'ennemi » comme un droit d'exception. Le « droit pénal de l'ennemi » est une réaction à l'apparition d'un ennemi que le droit commun ne pourrait affronter.L'ambition de cette étude est donc d'examiner les origines philosophiques et historiques, les évolutions et les manifestations de la théorie du « droit pénal de l'ennemi » dans différents régimes juridiques, dont l'Iran, et d'une manière générale, d'analyser la rhétorique guerrière de la lutte contre le crime.

    Oona Ah-Thion, Contribution à l'étude du principe de précaution en droit pénal et en politique criminelle, thèse soutenue en 2014 à Paris 1 sous la direction de Christine Lazerges présidée par Emmanuel Dreyer, membres du jury : Xavier Pin (Rapp.), Raphaële Parizot      

    Le début du 21ème siècle a vu s'ériger de profondes réformes législatives qui continuent de bouleverser le droit pénal et la politique criminelle. Elles prennent corps dans une société de risque caractérisée par l'accélération de la modernisation et la production de risques multiformes qui lui sont rattachés. Progressivement, le principe de précaution, emprunté de manière pervertie à l'environnement, et sur un mode incantatoire et répétitif, s'immiscera dans ces matières jusqu'à produire des conséquences sur le principe de légalité qui structure la rationalité pénale moderne, imposer la révision de certains autres grands principes comme celui de la présomption d'innocence et celui de nécessité, et mettre au centre des décisions des notions critiques telle la dangerosité. Sous l'influence du principe de précaution, les concepts-mêmes d'infraction, de responsabilité pénale et de peine sont bousculés avec l'invitation à prendre toujours plus en considération le futur et sa potentialité de danger. Dans cette perspective, et comme pendant au principe de précaution, le droit à la sécurité tend à déplacer la focale sur une approche victimaire de la société au détriment d'une conception ancienne d'un droit pénal fondé sur un équilibre juridique entre sécurité et liberté. Et la politique criminelle guidant ces évolutions fonctionne sur un nouveau modèle qui, dans cette recherche poussée de la sécurité, fait de la précaution à la fois sa finalité interne et sa finalité externe. Cette thèse est donc consacrée à l'étude du principe de précaution appliqué au droit pénal et à la politique criminelle qu'elle examine à la lumière de théories et d'approches pluridisciplinaires. Elle s'attache surtout à travers l'analyse de l'évolution du droit pénal et de certaines thèses criminologiques, à mettre en évidence l'émergence aujourd'hui, et au contact d'une idéologie précautionniste, d'une nouvelle rationalité pénale de précaution fonctionnant selon une méthodologie et avec l'usage d'une terminologie spécifique.

    Marc-Antoine Julien, Le processus de qualification pénale : étude sur la transformation des faits en droit dans le traitement des contentieux de masse, thèse soutenue en 2014 à Paris 10 sous la direction de Pierrette Poncela présidée par Pascal Beauvais, membres du jury : André Giudicelli (Rapp.), Christian Mouhanna    

    La qualification pénale est classiquement considérée comme une sous-catégorie de la qualification juridique et partage avec elle la même définition et les mêmes caractéristiques. Elle est effectivement conçue comme une opération intellectuelle et, par voie de conséquence, elle est pensée dans sa dimension individuelle. L’opération de qualification apparaît ainsi comme une traduction des faits en droit par la mise en œuvre du langage juridique. Le chercheur qui entend faire de la qualification pénale son objet d’étude est nécessairement confronté à des disciplines qui lui sont peu familières telles que la linguistique ou la psychologie cognitive. Pour contourner les difficultés inhérentes à ces disciplines, il est possible d’opérer un changement de paradigme dans l’approche de la qualification pénale. Elle peut être envisagée sous l’angle du processus. Cette notion permet de rendre à la qualification pénale sa dimension institutionnelle et de l’envisager comme le produit des micros-décisions prises par des acteurs en réseau. Leurs actions respectives constituent les différentes phases de ce processus complexe qui aboutit in fine à la dénomination pénale d’une situation. La présente recherche se propose de mettre en œuvre la notion de processus de qualification pénale dans les contentieux de masse, domaines propices à l’observation des pratiques de qualification. L’analyse de ces pratiques, observées à partir des travaux empiriques, a permis de vérifier l’hypothèse selon laquelle la qualification pénale se construit en réseau. Elle apparaît alors comme le produit de la rencontre des divers acteurs aux prises avec des objectifs et des contraintes institutionnelles. De l’évènement à l’exacte qualification, la dénomination pénale est le fruit d’un processus multifactoriel.

    Cyril Manzanera, L'orientation du malade mental criminel : étude historique et recherche clinique, thèse soutenue en 2014 à Poitiers sous la direction de Michel Massé et Jean-Louis Senon présidée par Laurence Leturmy, membres du jury : Daniel Sechter (Rapp.), Jean Bernard Garré    

    Depuis les travaux de Pinel à la fin du XVIIIème, l'orientation du malade mental criminel s'est faite dans la recherche d'un juste équilibre entre soin et peine, plaçant l'expertise psychiatrique pénale au centre du dispositif judiciaire. Ces dernières années, de nombreuses critiques ont émergé à l'encontre de l'expert psychiatre et de l'institution psychiatrique, tandis que de nouvelles préoccupations sécuritaires envahissaient nos sociétés. Dès lors, la tentation de criminaliser le malade mental, marqué du sceau de la dangerosité, grandit, tandis que l'article 122-1 révèle davantage l'ambiguïté de son second alinéa. Afin de mieux appréhender cette population de malades mentaux criminels, cette thèse s'articule sur deux démarches complémentaires. L'une détermine le cadre socio-historique de la recherche, l'autre est une étude descriptive rétrospective sur l'application de l'article 122-1 second alinéa. L'analyse des résultats à l'aune de cette double lecture permet de tracer plusieurs pistes de réflexions pour une réactualisation intégrative dynamique et cohérente de l'articulation santé-justice.

    Vincent Sizaire, La fragilité de l'ordre pénal républicain : la loi pénale à l'épreuve du bon sens répressif, thèse soutenue en 2013 à Paris 10 sous la direction de Élisabeth Fortis présidée par Christine Lazerges, membres du jury : Audrey Darsonville (Rapp.), Pierrette Poncela    

    Les bouleversements de plus en plus rapides et violents qui affectent la loi pénale ne sont que le symptôme d'un conflit normatif systémique qui travaille notre droit depuis la codification impériale. Dissimulé depuis l'origine du droit pénal moderne par le mythe de l'équilibre répressif, il voir l'ordre pénal républicain, formellement consacré par le Code pénal de 1810, confronté à une force constante d'érosion contrariant sa mise en œuvre effective et conséquente. Avançant sous l'apparence du bon sens répressif, cette opposition trahit en réalité une hostilité radicale à l'idée de Sûreté, assise sur la résurgence de certains traits saillants d'un absolutisme pénal singulièrement mâtiné des innovations de l'utilitarisme pénal. Sous l'effet d'une double instrumentation du procès pénal qui, sous l'influence du néolibéralisme, se mue progressivement en un outil de gestion coercitive de la déviance et de satisfaction symbolique de la victime, l'époque contemporaine voit le conflit normatif entrer dans une phase critique. Avec le passage du bon sens répressif au réalisme répressif, l'ordre pénal républicain est bientôt menacé d'implosion. De la nécessité de punir à l'émergence d'une impossible principe de précaution pénale, ce sont l'ensemble de ses principes directeurs qui se trouvent remis en cause en leurs fondements.

    Gilles Grécourt, L'évolution de la notion de violence à l'aune du droit pénal, thèse soutenue en 2012 à Poitiers sous la direction de Michel Danti-Juan présidée par Laurence Leturmy, membres du jury : Thierry Garé (Rapp.), Yves Cartuyvels    

    À rebours de l'enseignement des historiens, selon lequel les sociétés se pacifient à mesure que leurs mœurs s'affinent, notre société contemporaine semble en proie à une violence omniprésente. Pour autant, ni le scientifique ni le profane n'est véritablement dans l'erreur, car la notion de violence revêt une dimension subjective qui la rend susceptible de variations considérables selon les époques et les communautés. Cette subjectivité dont est empreinte la notion, le droit pénal, ne s'en accommode que difficilement. Fidèle aux principes qui le fondent, et le préservent de l'arbitraire, le droit pénal se doit de définir avec clarté et précision les comportements qu'il entend réprimer. Or, pas plus que la jurisprudence, le législateur n'a pris soin de définir la notion de violence. Pourtant, celle-ci irradie le Code pénal et connaît de surcroît un emploi inflationniste au sein de l'hémicycle, comme en témoigne la répression des violences routières, conjugales, urbaines, scolaires, sportives… S'il est de son office d'encadrer les évolutions de la société, le droit pénal ne doit cependant pas en accompagner les dérives avec bienveillance. Ne serait-ce parce qu'en matière de violence, il souffrirait immanquablement de se voir reprocher celle qui, originellement, est la sienne

  • Camille Miansoni, Les modes de poursuite devant les juridictions pénales, thèse soutenue en 2018 à Paris 1 sous la direction de Loïc Cadiet présidée par Geneviève Giudicelli-Delage, membres du jury : Antoine Botton (Rapp.), Jean-Paul Jean (Rapp.)      

    La justice pénale française connait une diversification des modes de traitement des affaires qui lui sont soumises. Cette diversification résulte de facteurs endogènes et exogènes au système lui-même. Elle est le point de convergence de l'évolution des conceptions des phénomènes criminels, des attentes sociales pour une justice pénale efficace et, d'un nouveau mode de gestion de la justice. Les modes de poursuite traduisent une de logique de politique criminelle et, une logique de rationalisation du mode de management de la justice pénale. La notion de «modes de poursuite» devient une nouvelle catégorie juridique qui structure le traitement des délits. Sa portée théorique modifie l'approche de la poursuite. La diversification des modes de poursuite a des incidences sur la conception et la typologie du procès pénal et sur l'organisation des juridictions. Le procès pénal monolithique hérité du code d'instruction criminelle de 1808 devient un procès pluriel ayant une physionomie renouvelée et des finalités multiples. La poursuite pénale répond à des principes directeurs nouveaux ou renouvelés. La notion de «schéma d'orientation» illustre cette évolution. Une prise en compte législative de cette notion déboucherait sur une meilleure structuration de la réponse pénale. L'organisation de la chaîne pénale est également affectée, ainsi que la place des acteurs du procès. Des mécanismes de concertation et de délégation sont apparus. Le nouveau management judiciaire trouve appui sur cette diversification des modes de poursuite. Le procès pénal doit intégrer la transformation numérique qui devrait aboutir à la construction d'un procès pénal numérique.