Adrien Tehrani

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre du Droit de l'Entreprise

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Co-directeur du Master 2 de droit bancaire et financier
Responsable de la formation :
  • THESE

    Les investisseurs protégés en droit financier, soutenue en 2013 à Paris 2 sous la direction de Thierry Bonneau, membres du jury : Philippe Didier (Rapp.), Michel Storck (Rapp.), Jean-Jacques Daigre et Laurent Leveneur   

  • Adrien Tehrani, Droit européen de l’insolvabilité, Bruylant et Strada lex, 2024, Collection Droit de l'Union européenne ( Manuels ), 814 p.  

    Le droit européen de l’insolvabilité est en construction. Présenter au sein d’un unique ouvrage les règles générales applicables à ce jour, qui prennent pour l’essentiel leur source dans le règlement Insolvabilité bis et dans la directive Restructuration et Insolvabilité, contribue à en mesurer l’avancée. Sans doute les différences entre ces deux textes sont-elles nombreuses : le règlement, d’application directe, édicte des règles uniformes de détermination des juridictions compétentes et de la loi applicable, alors que la directive, d’harmonisation minimale, s’efforce de rapprocher au fond, sur certains points, les droits nationaux dans lesquels elle doit être transposée. Il convient toutefois de prêter attention au fait que les domaines d’application des textes commentés se recouvrent en partie, sans oublier non plus que le règlement ne se désintéresse pas du fond du droit, dans la mesure où il édicte plusieurs règles matérielles de droit international privé. Des liens pourront ainsi être établis, au fur et à mesure, entre le règlement Insolvabilité bis et la directive Restructuration et Insolvabilité. À ce propos, s’il est permis de se réjouir, dans une certaine mesure, que l’entreprise européenne d’harmonisation des droits nationaux se poursuive, avec la proposition de directive Insolvabilité III, l’on sera aussi tenté d’appeler à consolider les premiers acquis. Il ne faudrait pas que le dynamisme actuel du droit européen de l’insolvabilité conduise à ériger un colosse normatif aux pieds d’argile. Centrée sur le règlement Insolvabilité bis et sur la directive Restructuration et Insolvabilité, prenant notamment appui sur la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne, l’analyse entend en tout cas contribuer à la bonne compréhension des textes en vigueur, comme à l’identification de zones d’ombre dont l’on ne voudrait pas qu’elles fragilisent l’ensemble

    Adrien Tehrani, Thierry Bonneau, Pauline Pailler, Anne-Claire Rouaud, Régis Vabres, Droit financier, 4e éd., LGDJ un savoir-faire de Lextenso, 2023, Précis Domat ( Droit privé ), 1274 p.    

    Les changements terminologiques – on ne parle plus de droit boursier, mais désormais de droit financier – traduisent des changements fondamentaux. Ceux ayant affecté les marchés financiers, dont la régulation et la supervision ont profondément évolué depuis la fin des années 1980, la construction européenne et la crise de 2008 ayant eu incontestablement une incidence qui dépasse d'ailleurs les seuls marchés pour affecter la société française tout entière, ont été à cet égard considérables. Une observation similaire est exacte à propos des nouvelles technologies qui ont transformé les pratiques sur les marchés financiers. L'ouvrage, qui prend en compte tant le contexte national que les contextes européen et international, a pour objectif de présenter les principales règles applicables aux autorités (AMF et ESMA), marchés (plateformes de négociation, processus de marché), abus de marché (opérations d’initié et manipulations de cours), émetteurs et professionnels (PSI, chambres de compensation et dépositaires centraux), produits (titres financiers tels que les actions et les obligations ainsi que les jetons et les contrats financiers), information (prospectus), opérations (introduction en bourse, OPA, ICO et contrats de garantie financière), gestion collective (OPCVM et FIA) et fiscalité. La matière étant d'une complexité croissante en raison de la diversité (internationale, européenne et française) et du volume (des milliers de pages !) des sources, la démarche a été de hiérarchiser les notions exposées afin de faciliter son appréhension. L'objectif a été également de donner un grand nombre d'informations et d'exprimer des positions afin que l'ouvrage puisse être utile tant aux professionnels qu'aux étudiants. L'ouvrage est à jour des dernières réformes, en particulier du règlement (UE) 2023/1114 du Parlement européen et du Conseil du 31 mai 2023 sur les marchés de crypto-actifs, et modifiant les règlements (UE) n° 1093/2010 et (UE) n° 1095/2010, les directives 2013/36/UE et (UE) 2019/1937, et du règlement n° 2022/858 du 30 mai 2022 sur un régime pilote pour les infrastructures de marché reposant sur la technologie des registres distribués, ainsi que de l'ordonnance n° 2022-1229 du 14 septembre 2022 modifiant l'ordonnance n° 2021-1735 du 22 décembre 2021 modernisant le cadre relatif au financement participatif et l'ordonnance n° 2022-230 du 15 février 2022 relatif aux titres III à VIII de la partie législative du livre VII du Code monétaire et financier.

    Adrien Tehrani, Thierry Bonneau, Régis Vabres, Pauline Pailler, Anne-Claire Rouaud, Droit financier 3ème édition, 3e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2021, Précis Domat ( Droit privé ), 1244 p.  

    Les changements terminologiques - on ne parle plus de droit boursier, mais désormais de droit financier - traduisent des changements fondamentaux. Ceux ayant affecté les marchés financiers, dont la régulation et la supervision ont profondément évolué depuis la fin des années 1980, la construction européenne et la crise de 2008 ayant eu incontestablement une incidence qui dépasse d'ailleurs les seuls marchés pour affecter la société française tout entière, ont été à cet égard considérables. Une observation similaire est exacte à propos des nouvelles technologies qui ont transformé les pratiques sur les marchés financiers. L'ouvrage, qui prend en compte tant le contexte national que les contextes européen et international, a pour objectif de présenter les principales règles applicables aux autorités (AMF et ESMA), marchés (platesformes de négociation, processus de marché), abus de marché (opérations d'initié et manipulations de cours), émetteurs et professionnels (PSI, chambres de compensation et dépositaires centraux), produits (titres financiers tels que les actions et les obligations ainsi que les jetons et les contrats financiers), information (prospectus), opérations (introduction en bourse, OPA, ICO et contrats de garantie financière), gestion collective (OPCVM et FIA) et fiscalité. La matière étant d'une complexité croissante en raison de la diversité (internationale, européenne et française) et du volume (des milliers de pages !) des sources, la démarche a été de hiérarchiser les notions exposées afin de faciliter l'appréhension de la matière. L'objectif a été également de donner un grand nombre d'informations et d'exprimer des positions afin que l'ouvrage puisse être utile tant aux professionnels qu'aux étudiants. L'ouvrage est à jour des dernières réformes, en particulier du règlement (UE) n° 2020/1503 du 7 octobre 2020 relatif aux prestataires européens de services de financement participatif pour les entrepreneurs, de la directive (UE) 2020/1504 du 20 octobre 2020 modifiant la directive 2014/65/UE concernant les marchés d'instruments financiers, du règlement (UE) 2021/23 du 16 décembre 2020 relatif à un cadre pour le redressement et la résolution des contreparties centrales et de l'ordonnance n° 2021-796 du 23 juin 2021 portant transposition de la directive 2019/2034 du 27 novembre 2019 concernant la surveillance prudentielle des entreprises d'investissement. Il tient également compte des textes tirant les conséquences du Brexit et des projets de textes européens concernant le "Digital Finance Package" et des décisions rendues dans l'affaire Veolia/Suez.

    Adrien Tehrani, Thierry Bonneau, Anne-Claire Rouaud, Pauline Pailler, Régis Vabres, Droit financier 2ème édition, 2e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2019, Précis Domat ( Droit privé ), 1196 p. 

    Adrien Tehrani, Thierry Bonneau, Pauline Pailler, Régis Vabres, Anne-Claire Rouaud, Droit financier 1ère édition, LGDJ, Lextenso éditions, 2017, Précis Domat ( Droit privé ), 1051 p. 

    Adrien Tehrani, Les investisseurs protégés en droit financier, LexisNexis, 2015, Bibliothèque de droit de l'entreprise, 870 p. 

  • Adrien Tehrani, « Révision pour imprévision : les parts sociales et l'exclusion légale de l'article 1195 du code civil », Recueil Dalloz, Dalloz , 2023, n°33, p. 1704   

    Adrien Tehrani, « De la déconnexion entre les notions d'établissement de crédit et d'opération de banque », Recueil Dalloz, Dalloz , 2023, n°12, p. 603   

    Adrien Tehrani, « La responsabilité civile des dépositaires de placements collectifs : l'impossible unité ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, Dalloz , 2019, n°02, p. 291   

    Adrien Tehrani, « Gestion collective d'actifs : le droit des sociétés a-t-il droit de cité ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, Dalloz , 2017, n°04, p. 617   

    Adrien Tehrani, « La preuve, par le banquier dépositaire, de l'existence d'une procuration entre époux », Recueil Dalloz, Dalloz , 2015, n°27, p. 1588   

  • Adrien Tehrani, « Le capital social », le 15 mars 2024  

    Colloque organisé par le Centre de Droit des Affaires et l'Institut National Universitaire Champollion, Université Toulouse 1 Capitole sous la direction scientifique de M. Emmanuel Cordelier, MCF en droit privé, Mme Hélène Durand, MCF en droit privé et Arnaud de Bissy, Professeur de droit privé, en partenariat avec le Journal Spécial des Sociétés, Occitanie Place Financière et Deloitte, Société d'avocats

    Adrien Tehrani, « Les principes en Droit de l’entreprise », le 07 avril 2023  

    Organisée par le Centre du Droit et de l’Entreprise, Faculté de droit, Université de Montpellier

    Adrien Tehrani, « Variations sur l’abus en droit de l’entreprise », le 13 mai 2022  

    Organisé par l'UMR DRES, Université de Strasbourg / CNRS, sous la direction scientifique des Pr. Ariane Périn-Dureau et Etienne Farnoux

    Adrien Tehrani, « Le financement des entreprises : évolution et actualité juridiques », le 07 octobre 2021  

    Organisé par l'Équipe méditerranéenne de recherche juridique, Università di Corsica sous la responsabilité scientifique de Sophie Atsarias-Dumas, MCF en droit et Patrick Letourneur, Avocat et MCF associé à l’Université de Corse

    Adrien Tehrani, « Normes publiques et compliance en temps de crise : les buts monumentaux à l’épreuve », le 17 mai 2021  

    Organisé par le Journal of Regulation & Compliance (JoRC) et la Faculté de Droit et science politique, Université de Montpellier (Centre de Recherches et d'Etudes Administratives de Montpellier et Centre du Droit de l'Entreprise)

    Adrien Tehrani, « La blockchain et le droit bancaire et financier », le 27 septembre 2019  

    Organisé sous la direction de M. Stéphane Benilsi, Université de Montpellier.

    Adrien Tehrani, « Le crédit non bancaire : une source complémentaire de financement pour les PME ? », le 18 mai 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Caroline Coupet, Professeur à l’Université de Montpellier, Adrien Tehrani, Maître de conférences à l’Université de Montpellier

    Adrien Tehrani, « Propriété et procédures collectives », le 13 octobre 2017  

    Organisé sous la responsabilité scientifique de Francine Macorig-Venier, Directrice du CDA, Professeur Toulouse 1 Capitole, Directrice du CDA, Professeur Université Toulouse 1 Capitole

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Alexis Lopez, L'élément moral et les manquements administratifs en droit bancaire et financier, thèse en cours depuis 2020  

    Nous observons que les manquements administratifs en droit bancaire et financier sont souvent qualifiés d'objectifs, c'est-à-dire dépourvus d'élément moral, contrairement aux infractions pénales. A supposer même que la notion d'élément moral soit ramenée à l'intention, la situation peut étonner, surtout lorsque les actes illicites peuvent faire l'objet de sanctions administratives ou pénales qui, pour l'essentiel, ne sont pas de nature différente. L'objet de la thèse sera notamment de s'intéresser à la place de l'élément moral dans les manquements administratifs en droit bancaire et financier, ce qui supposera d'avoir éclairé le sens de la notion.

  • Mariia Domina Repiquet, Essai en droit comparé de la gestion collective : vers une meilleure compréhension des fonds d'investissement alternatifs, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg sous la direction de Michel Storck, membres du jury : John P. Lowry (Rapp.), Daniel Awrey et Marilyne Prodhomme-Sadowsky    

    Cet essai en droit comparé de la gestion collective s’efforce d’éclaircir le fonds d’investissement alternatif (FIA) à travers les frontières du droit privé et du droit public. Les FIA et leurs gestionnaires n’étant réglementés par le droit européen que depuis 2011, il est intéressant de s’interroger sur ce régime juridique récent, à la fois en droit européen et en droit interne (le droit anglais, français et luxembourgeois). Le FIA étant une « simple » façade permettant de faire des bénéfices sur les marchés financiers, sa compréhension doit se baser sur l’étude du régime juridique de chacune de ces parties, à savoir les investisseurs, le gestionnaire et le dépositaire. Notre problématique s’articule ainsi autour des questions suivantes. Le régime juridique de la gestion collective offre-t-il suffisamment de garanties à la partie la plus faible de cette relation d’investissement, les investisseurs ? La réglementation actuelle de l’industrie des FIA est-elle suffisante pour prévenir les crises financières ?

  • Nafissa Luana Tamod, L'abus de l'état de dépendance en droit des contrats, thèse soutenue en 2019 à Montpellier sous la direction de Rémy Cabrillac, membres du jury : Jean-Christophe Roda (Rapp.), Frédéric Buy (Rapp.), Hervé Lécuyer  

    La loi n° 2018-287 du 20 avril 2018 ratifiant l'ordonnance n° 2016-13 du 10 février 2016 — portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations —, annonce un changement de paradigme dans le droit commun des contrats. Si, jusqu’à présent, les principes de liberté contractuelle et de sécurité juridique constituaient les deux pierres angulaires du Code civil. Désormais, il faudra composer avec la protection de la partie faible. La consécration législative de l’abus d’état de dépendance en droit commun des contrats en constitue une illustration. Cette consécration, aux influences aussi bien internationales — projets d’harmonisation, législations étrangères concurrençant le droit français mais également législations qui s’étaient autrefois inspirées du droit français et ayant récemment quasiment toutes adopté des dispositions venant sanctionner l’abus d’état de dépendance —, que nationales — doctrine et jurisprudence —, semblait prometteuse. Or, à l’issue de la loi de ratification, des modifications ont eu lieu remettant en question, pour des préoccupations tenant à la sécurité juridique et aux craintes des milieux économiques, l’applicabilité de l’article pour les victimes d’abus d’état de dépendance notamment à l’endroit du « tiers de connivence » ; question appréhendée en equity par la doctrine de notice. De sorte qu’il semblerait que les objectifs affichés de sécurité juridique et de protection de la partie faible soient inconciliables. En effet, au terme de l’article 1143 « Il y a également violence lorsqu'une partie, abusant de l'état de dépendance dans lequel se trouve son cocontractant à son égard, obtient de lui un engagement qu'il n'aurait pas souscrit en l'absence d'une telle contrainte et en tire un avantage manifestement excessif ». A rebours de cette pensée, cette thèse s’attachera à démontrer que la sécurité juridique et la protection de la partie faible ne répondent pas à des objectifs antinomiques. En effet, l’abus d’état de dépendance peut remplir les objectifs de prévisibilité tout en accordant une protection effective à la partie dont l'état de dépendance a été exploité. Les droits anglais et argentins l’attestent et constitueront un vivier dans notre proposition de conceptualisation de l’abus d’état de dépendance en droit commun.

    Noëllie Mattiacci, Le directeur financier, thèse soutenue en 2015 à Montpellier sous la direction de Nicolas Ferrier, membres du jury : Julien Théron (Rapp.), Nicolas Eréséo (Rapp.)  

    Suite aux multiples crises économiques, le directeur financier est devenu un acteur majeur au sein de l'entreprise. Ses missions ont incontestablement évolué. Au départ, il exerçait des missions comptables garantissant une gestion financière efficace. Aujourd'hui, il occupe des fonctions stratégiques nécessaires au développement de l’entreprise. Cette diversité des compétences lui permet d'avoir une vision globale et transversale de l'entreprise. Malgré son rôle prépondérant, aucune étude n’a été menée concernant la détermination d’un statut juridique du directeur financier. Notre analyse a pour objectif de clarifier la fonction du directeur financier. A partir de l’observation de la réalité, l’étude statique de ses fonctions complétée par une analyse dynamique de leur exécution, nous a permis de dégager un statut juridique commun à l’ensemble des directeurs financiers.