Anne-Sophie Chavent-Leclère

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit
Equipe de recherche Louis Josserand
Centre de Droit Pénal

Responsabilités administratives et scientifiques :

Responsable de la formation :
  • THESE

    La proportionnalité et le droit pénal général, soutenue en 2002 à Lyon 3 sous la direction de Yves Mayaud 

  • Anne-Sophie Chavent-Leclère, Nathalie Baillon-Wirtz, Younes Bernand, Jean-René Binet, Julien Boisson [et alii], La loi de réforme pour la justice, LexisNexis, 2019, Actualité, 349 p.    

    La 4e de couverture indique : "Moins de trois ans après la réforme pour la justice du XXIe siècle, la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice est publiée au Journal officiel. Cette réforme vise à offrir une justice plus rapide, plus efficace et plus moderne au service des justiciables. Elle poursuit 3 objectifs : renforcer l’accessibilité et la qualité de la justice pour les justiciables ; améliorer le quotidien des professionnels du droit et de la justice ; renforcer l’efficacité de la procédure pénale et de l’exécution des peines. Les principales mesures sont étudiées au travers de six volets : Volet civil (divorce et séparation de corps, obligation d’entretien, autorité parentale, changement de régime matrimonial, droit des personnes) ; Volet procédure civile (fusion des tribunaux de grande instance et des tribunaux d’instance, organisation judiciaire, règlement alternatif des différends, procédures civiles d’exécution, référé) ; Volet pénal (organisation judiciaire, mise en état, police judiciaire, poursuite, instruction, sursis probatoire avec mise à l’épreuve, peines) ; Volet notarial (nouvelles missions du notaire, conséquences sur la pratique notariale, habilitation familiale, tarif) ; Volet administratif (services en ligne, simplifications des procédures) ; Volet social (médiation judiciaire, représentation devant le Conseil de prud’hommes, saisie sur rémunérations)"

  • Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Le renouveau des infractions sexuelles à l’ère d’internet  », Entre tradition et modernité : le droit pénal en contrepoint : mélanges en l'honneur d'Yves Mayaud, Dalloz, 2017, pp. 341-353 

  • Anne-Sophie Chavent-Leclère, Jérôme Bossan, « Droit pénal des médias [Chronique] », Revue pénitentiaire et de droit pénal, 2019, n°2, pp. 453-466   

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Saisie pénale : présomption de participation », Procédures, 2019, n°3, p. 92 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Nullité de la surveillance reposant sur une commission rogatoire rédigée largement », Procédures, 2019, n°3, p. 93 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « La nullité de la perquisition du fait de la présence de journalistes », Procédures, 2019, n°3, p. 94 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Retour en arrière sur l'interdiction de cumul des poursuites en matière d'escroquerie et d'usage de faux », Procédures, 2019, n°3, p. 89 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Absence de nullité en cas d'ignorance d'une mesure de protection juridique », Procédures, 2019, n°3, p. 88 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Saisie pénale : les parties civiles ne sont pas des tiers ayant des droits », Procédures, 2019, n°3, p. 91 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Halo sur la jurisprudence de la Chambre criminelle en matière de confiscations et saisies  », Actualité juridique Pénal, 2019, n°1, pp. 8-11 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Recevabilité du pourvoi en cassation par lettre de la personne hospitalisée », Procédures, 2019, n°1, p. 27 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Preuve contraire au PV par chronotachygraphe », Procédures, 2019, n°1, p. 25 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Saisie pénale immobilière : contrôle de proportionnalité », Procédures, 2019, n°1, p. 22 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Un appartement peut être qualifié d'instrument du viol », Procédures, 2019, n°1, p. 23 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Constitution de partie civile : régularisation possible de l'absence des documents comptables », Procédures, 2019, n°1, p. 20 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Restitution : droit du propriétaire de bonne foi », Procédures, 2019, n°1, p. 21 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Art. 802 – Fasc. 20 : dispositions générales : nullité », JurisClasseur Procédure pénale , 2018 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Faux et contrefaçon : quelles qualifications pénales ? », Juris art etc. : le mensuel du droit et de la gestion des professionnels des arts et de la culture, 2017, n°46, p. 21   

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Modernisation de la justice et action des fondations », Juris art etc. : le mensuel du droit et de la gestion des professionnels des arts et de la culture, 2017, n°46, p. 30   

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Les aspects de droit pénal de la loi LCAP », Juris art etc. : le mensuel du droit et de la gestion des professionnels des arts et de la culture, 2017, n°43, pp. 20-23 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « La surveillance : une pratique encadrée ? renseignement, écoute, vidéo-protection... », Procédures, 2016, n°1, p. ?1 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Des évolutions en cours à la révolution attendue en procédure pénale  », Procédures, 2015, n°1, p. 6 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Loi n°2014-896 du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales : modifications du code de procédure pénale  », Procédures, 2014, n°10, p. ?12 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Chronique mensuelle (depuis 2010) », Procédures, 2014, p. 1 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Chronique annuelle droit pénal internet (depuis 2010) », Revue pénitentiaire et de droit pénal, 2014, p. 1 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Adaptation du code pénal français aux engagements européens », Actualité juridique Pénal, 2013, n°2013, p. 510 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Adaptation de procédure pénale aux engagements européens : loi n° 2013-711 du 5 août 2013 », Procédures, 2013, n°10, p. ?11 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Commentaire de la loi n°2011-939 du 10 août 2011 sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs », Procédures, 2011, n°11 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « La garde à vue est morte, vive la garde à vue! a propos de la loi n°2011-392 du 14 avril 2011 », Procédures, 2011, n°6 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « QPC: un point sur la transmission des questions relatives à la procédure pénale depuis janvier 2011 », Procédures, 2011, n°5, p. ? 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « La responsabilité pénale à la lumière des lois Hadopi », Revue Lamy Droit de l'immatériel, 2011, p. 79 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Hadopi : C'est presque parti ! », Procédures, 2010, p. 413 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Les juridictions interrégionales spécialisées : des compétences originales », Actualité juridique Pénal, 2010, p. 106 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « La défense pénale et la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité: enjeux et entorses », Revue pénitentiaire et de droit pénal, 2010, p. 141 

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « La remise en cause d'une justification possible en matière non intentionnelle », Recueil Dalloz, 2006, n°39, p. 2721   

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Des bouleversements du droit européen en matière de transsexualisme », Recueil Dalloz, 2003, n°30, p. 2032   

  • Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Désistement », in Yves Mayaud (dir.), Répertoire de droit pénal et de procédure pénale, Dalloz, 2018 

  • Anne-Sophie Chavent-Leclère, Cyril Piotrowicz, Hélène Monier, Rapport sur la police prédictive et la résilience organisationnelle des acteurs de la sécurité intérieure, 2018 

  • Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Le défèrement », le 13 juin 2024  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Alexis Bavitot, MCF à l’Université Jean Moulin Lyon 3, Équipe Louis Josserand, Centre de droit pénal ; Anne-Sophie Chavent-Leclère, MCF HDR à l’Université Jean Moulin Lyon 3, Équipe Louis Josserand, Centre de droit pénal, Directrice du Master 2 sécurité intérieure et Mathias Murbach, MCF associé à l’Université Jean Moulin Lyon 3, Équipe Louis Josserand, Centre de droit pénal

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Forces et faiblesses des mécanismes de protection des personnes vulnérables », le 29 septembre 2023  

    Colloque organisé par le CDPF, Faculté de droit, Université de Strasbourg sous la direction scientifique de Patrice Hilt, Professeur à l’Université de Strasbourg – Responsable du Master Droit de la famille interne, international et comparé – Responsable du Master Droit notarial et Delphine Porcheron, Maître de Conférences HDR à l’Université de Strasbourg

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Justice pénale numérique en France et au Royaume-Uni », le 29 novembre 2022  

    Organisé par l'Université Paris Panthéon-Assas, le CERSA, CNRS, le CDPC, Université de Toulon La Garde sous la direction scientifique de Géraldine Gadbin-George, Université Paris Panthéon Assas et Akila Taleb-Karlsson, Université de Toulon

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Que reste-il du principe d'autonomie de la personne morale ? », le 04 novembre 2022  

    Journée d'étude du DJCE de Lyon organisée sous la direction scientifique de Régis VABRES, Professeur à l’Université Jean Moulin Lyon 3, IDEA, Centre de droit de l’entreprise, Équipe de recherche Louis Josserand

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Entreprises et risques cyber », le 13 septembre 2022  

    Organisé par la Chaire Sécurité Globale, Faculté de droit, Université Lyon 3

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « La comparution immédiate », le 06 mai 2021  

    Conférence organisée sous la direction scientifique d’Anne-Sophie Chavent-Leclère et d’Alexis Bavitot, Maîtres de conférences, Institut d’Etudes Judiciaires de Lyon.

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Enfants & écrans », le 01 avril 2021  

    Organisé par la Chaire « Enfance et familles » du C3RD de la Faculté de droit de l’Université catholique de Lille.

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Intelligence artificielle et justice pénale », le 12 mars 2021  

    Organisée par le du Master 2 Droit pénal fondamental de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et le du Master 2 Études pénales et criminelles de l’Université de Lille sous la direction scientifique de Patrick Mistretta et Julie Alix

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Office du juge pénal et nullités de procédures », le 25 octobre 2018  

    Organisé par Henri Payen, Doctorant, Centre de droit pénal, Équipe de recherche Louis Josserand, avec le concours de l’Association des Jeunes Magistrats.

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « L’économie de la peine », le 03 octobre 2018  

    Organisé par le l'IEJ sous la direction scientifique de A.Sophie Chavent-Leclere, MCF HDR, Centre de droit pénal, Équipe de recherche Louis Josserand, Directrice de l’IEJ et François-Xavier Dulin, Vice-Procureur du Tribunal de grande instance de Vienne

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Police prédictive », le 24 janvier 2018  

    organisée par l’équipe de recherche Louis Josserand avec le soutien du Centre des Hautes Études du Ministère de l'Intérieur (CHEMI).

    Anne-Sophie Chavent-Leclère, « Les enjeux juridiques de l’économie collaborative », le 16 juin 2017  

    Organisé par l’Équipe de recherche Louis Josserand sous la direction scientifique de François Chénedé, Prof, Université Jean Moulin Lyon 3 ; Virginie Pezzella, MCF, Université Jean Moulin Lyon 3 et Bélinda Waltz-Teracol, MCF Université Jean Moulin Lyon 3

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Dargham Tarabay, L’analyse de la résilience de la sécurité moderne , thèse en cours depuis 2023 

    Chanroeurn Nann, La responsabilité pénale des dirigeants d'entreprise au Cambodge à la lumière du droit français, thèse soutenue en 2021 à Lyon, membres du jury : Didier Rebut (Rapp.), François Rousseau (Rapp.), Xavier Pin, Béatrice Kan-Balivet et Corinne Robaczewski    

    Certains dirigeants d’entreprise peuvent former une catégorie de délinquants en col blanc. L’étude de leur responsabilité pénale est nécessaire au Cambodge en voie de développement et doit, à la lumière du droit français, consister à déterminer d’abord le champ de la responsabilité pénale afin d’en établir ensuite le régime. Selon l’analyse comparative et formelle, le domaine de la responsabilité est limité, car il existe, s’agissant d’infraction phare, non pas le délit d’abus de biens sociaux ou la banqueroute, mais l’abus de confiance spécifique, lequel se dédouble de l’abus de confiance. Les autres infractions intéressant les dirigeants d’entreprise sont également limitées par rapport au droit français même subi le phénomène de dépénalisation. Cela s’explique non seulement par l’incrimination redondante, mais aussi par la rareté des obligations d’incriminer. L’analyse pragmatique révèle que le champ d’incrimination peut être un peu élargi par une possible interprétation extensive jurisprudentielle et par l’application des incriminations du code pénal. Mais l’étendue de la responsabilité se réduit à nouveau en raison des obstacles à la répression, qu’il s’agisse de l’absence d’une procédure de détection efficace et adaptée aux infractions clandestines, de l’implication des acteurs privés, à l’image de lanceur d’alerte, dans les processus de répression ou encore de la promotion de droits des victimes et des associations défendant les causes sociales fondamentales. Les mesures préventives telles que la gouvernance d’entreprise et la compliance n’ont pas vocation à remplacer les sanctions pénales. L’étude du régime de la responsabilité pénale des dirigeants confirme que, comme en droit français, la fonction du dirigeant peut être prise en compte par le juge pour caractériser les infractions. L’imputation d’une infraction réalisée matériellement par les salariés est possible à conditions qu’elle soit limitée aux infractions impliquant la violation d’une règlementation ; en dehors de cette réserve et en cas d’implication intentionnelle du dirigeant dans la réalisation, l’imputation subjective peut être adoptée sur dérogation légale, car le régime de la complicité n’est pas adaptée à cette situation. La notion d’imputation d’infraction au dirigeant doit faire l’objet d’une réflexion, tout comme le mécanisme de la responsabilité pénale des personnes morales qui doit être conçu comme un outil de soulagement la responsabilité pénales des dirigeants.

    Martin Lejtman, Le champ de la responsabilité pénale du chef d’entreprise, analyse comparative de droit français et japonais. Une proposition d’innovation répressive à l’égard du supérieur hiérarchique non-diligent., thèse en cours depuis 2021 en co-direction avec Béatrice Jaluzot 

    Nathalie Abou assi Sabbagh, La réparation en droit pénal - Etude comparative, thèse soutenue en 2019 à Lyon en co-direction avec Marie-Claude Najm, membres du jury : Jean-Baptiste Perrier (Rapp.), Leila Saadé (Rapp.), Xavier Pin et Robert Cario    

    La notion de réparation est de plus en plus présente en droit pénal. Indépendamment de la réparation au sens civil du terme, la réparation évolue au cœur de mesures alternatives, communément appelées « troisième voie », et constitue parfois l’essence de certaines peines. La question de la place de la réparation en droit pénal est ainsi soulevée : la réparation est-elle une alternative à la justice pénale ou une composante de la justice pénale ? L’étude comparative des droits français, anglais et libanais apporte un éclairage intéressant à la question. Elle permettra d’analyser les différentes approches en matière de réparation et d’enrichir la réflexion sur la place de la réparation en droit pénal. Ainsi, dans une première partie, l’étude des manifestations de la réparation comme alternative à la justice pénale fait apparaître la réparation comme nouveau mode de réponse pénale. Dans une seconde partie, envisager la réparation comme une composante de la justice pénale permet de révéler des caractères propres à la réparation qui en font une notion autonome qui mérite d’être définie. La réparation pénale redéfinit ainsi aujourd’hui les contours de la justice pénale.

    Yves-Fils Stimphat, La lutte internationale contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : exemple de la France et d'Haïti, thèse soutenue en 2018 à Lyon, membres du jury : Chantal Cutajar (Rapp.), Didier Rebut (Rapp.), Xavier Pin et Laurent Sermet    

    L’intérêt grandissant des États à lutter contre le phénomène de blanchiment s’est manifesté, dans un premier temps, à travers des actions unilatérales axées sur le produit du trafic des stupéfiants. La prise en charge de cette question par la communauté internationale, motivée par ailleurs par les conséquences néfastes du trafic de stupéfiants sur l’économie mondiale, a par la suite suscité la mise en commun des efforts nationaux dans ce domaine. Toutefois, s’agissant du phénomène de blanchiment lato sensu, l’approche extensive adoptée s’est accompagnée de normes tous azimuts de la part d’instances internationales et régionales créant en quelque sorte un cadre illisible et inapplicable de lutte anti-blanchiment.Au milieu de cette cacophonie normative, le Groupe d’Action Financière s’érige, depuis sa création en 1989 à l’initiative du G7/8, comme étant le haut-lieu d’interprétation et de mise en œuvre des normes internationales, notamment les conventions onusiennes et les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. L’efficacité des systèmes nationaux de lutte anti-blanchiment est essentiellement poursuivie sur la base de mesures préventives axées sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

    Mathilde Hirsinger, Radicalisation et droit pénal, thèse en cours depuis 2018  

    Si la radicalisation est une notion initialement psycho-sociologique, elle a désormais imprégné le lexique sécuritaire. Les attentats terroristes ayant touché les États-Unis d’Amérique le 11 septembre 2001, et ceux ayant frappé l’Europe en 2004 et 2005, ont entraîné une démocratisation du terme. La radicalisation désigne alors, dans le sens commun, le processus qui mène à l’acte terroriste. L’attrait opérationnel d’une telle notion se dévoile : identifier les étapes précédant un passage à l’acte dans le but d’éviter sa réalisation. L’objectif devient davantage préventif que répressif. Or, l’action du droit pénal sur ce phénomène n’a rien d’évident. Ce droit à l’essence répressive entend, classiquement, s’emparer des seuls actes ayant porté une atteinte effective à une valeur sociale, sans se préoccuper des comportements préalables n’ayant pas encore troublé la paix publique. Pourtant, radicalisation et droit pénal ne constituent pas deux entités aux frontières étanches. En proposant une définition générale, mais également une définition juridique de la radicalisation, la présente thèse s’attache à analyser la façon dont le droit pénal incrimine et punit le phénomène. L’analyse ainsi menée fait apparaître l’existence d’une véritable confusion des genres entre répression et prévention, sous le spectre d’une redistribution des rôles entre police administrative et police judiciaire.

    Benjamin Omer, Le blanchiment du produit des infractions archéo-terroristes, thèse en cours depuis 2017 

    Amar Slimani, Devoirs parentaux et répression pénale, thèse en cours depuis 2016 en co-direction avec Hugues Fulchiron