Hubert Delzangles

Professeur
Droit public.
Sciences Po Bordeaux

Centre de Recherche et de Documentation Européennes et Internationales
Professeur de droit public, spécialités en droit de l'environnement, de l'urbanisme et de l'énergie. Consultant Cabinet ARCC: https://www.cabinetarcc.com/accueil.htm Responsable scientifique de la chaire TRENT sur les Transitions énergétiques territoriales: http://www.fondation.univ-bordeaux.fr/projet/chaire-trent Responsable de la rubrique environnement à l'AJDA.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Directeur Master Expertise en affaires publiques/Droit public des affaires, double diplôme Sciences-Po - Droit
  • Directeur du Diplôme universitaire Droit de l'environnement à l'Université de Bordeaux
  • THESE

    L'indépendance des autorités de régulations sectorielles, communications électroniques, énergie et postes, soutenue en 2008 sous la direction de Loïc Grard   

    THESE

    L'indépendance des autorités de régulation: communications électroniques, énergie, postes., soutenue en 2008 sous la direction de Loïc Grard, membres du jury : Martine Lombard, Jean-Yves Chérot, Fabrice Melleray, Joël Molinier et Giacinto Della Cananea   

    THESE

    L'indépendance des autorités de régulation sectorielles : communications électroniques, énergie et postes, soutenue en 2008 à Bordeaux 4 sous la direction de Loïc Grard 

  • Hubert Delzangles, Michel Prieur, Julien Bétaille, Marie-Pierre Camproux-Duffrène, Véronique Jaworski [et alii], Droit de l’environnement, 9e éd., Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Précis ( Droit public, science politique ), 1893 p.  

    Face à l'accélération des menaces pour l'environnement et la santé et aux risques de régression du droit de l'environnement, ce Précis vise à éclairer les pouvoirs publics nationaux et locaux, les auteurs et les victimes des désordres écologiques sur leurs droits et sur leurs devoirs. Instrument de référence exhaustif sur le droit français de l'environnement codifié depuis 2000, il répond aux besoins de toutes les parties prenantes : associations, collectivités territoriales et leurs groupements, professions judiciaires, administrations, industriels, agriculteurs, étudiants et simples citoyens. L'ouvrage aborde tous les aspects de ce droit consacré par la Constitution depuis 2005 comme un droit fondamental de l'homme grâce à la Charte de l'environnement et à la jurisprudence du Conseil Constitutionnel. Il fait une place accrue au droit privé dont les techniques et mécanismes trouvent de plus en plus une application dans le domaine de l'environnement. Sont traitées également les nombreuses réformes touchant à la fois à l'environnement et à d'autres secteurs comme le patrimoine culturel, l'urbanisme, le tourisme, l'agriculture, le climat et l'énergie. En effet conformément au principe d'intégration, les autorités publiques doivent introduire l'environnement dans les politiques sectorielles. Cette neuvième édition tient compte des jurisprudences les plus récentes et des réformes législatives telles que la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 " climat et résilience " et la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 " accélération de la production d'énergies renouvelables ".

    Hubert Delzangles, Alexandre Zabalza (dir.), Les communs en droit de l'environnement: actes du colloque annuel national 2021 de la Société Française pour le droit de l'Environnement à Bordeaux les 27, 28 et 29 octobre 2021, Société française pour le droit de l'environnement, 2023, 444 p. 

    Hubert Delzangles, Michel Prieur, Julien Bétaille, Jessica Makowiak, Pascale Steichen [et alii], Droit de l'environnement, 8e éd., Dalloz, 2019, Précis ( Droit public, science politique ), 1394 p.  

    Sur l'écran d'accueil : "Devant la montée des périls qui tendent à rendre la vie de plus en plus difficile sur notre planète, ce Précis vise à éclairer les auteurs ou les victimes des désordres écologiques. Instrument de référence exhaustif sur le droit de l'environnement français, il répond à l'attente de tous les utilisateurs de l'environnement (industriels, associations, collectivités locales, professions judiciaires et administrations, simples citoyens). L’ouvrage aborde tous les aspects de ce droit nouveau consacré par la Constitution depuis 2005 comme un droit fondamental de l’homme grâce à la Charte de l’environnement et à la jurisprudence du Conseil constitutionnel. La nouvelle edition rend compte d'une série de réformes d'apparence mineures mais qui en réalité contribuent, selon les cas, à renforcer la protection de l'environnement ou au contraire à la diminuer. C'est notamment au nom de la simplification et de l'allègement des procédures qu'on été introduites plusieurs réformes procédurales a priori anodines mais qui en réalité diminuent certains droits relatifs à la participation du public, par exemple en matière d'enquêtes publiques. La grande loi sur la biodiversité et les paysages de 2016 est celle qui a le plus répondu aux exigences nouvelles en matière d'environnement. Plusieurs réformes touchent à la fois l'environnement et d'autres secteurs comme le patrimoine, l'urbanisme ou l'agriculture, dans la mesure où, conformément au principe d'intégration, les autorités publiques s'efforcent d'introduire l'environnement dans toutes les politiques sectorielles. On peut citer à cet égard les réformes de 2016 sur l'architecture et le patrimoine, sur l'autorité environnementale, sur la création des missions régionales de l'autorité environnementale, sur l'information et la participation du public; de 2017 sur l'autorisation environnementale par fusion de procédures."

    Hubert Delzangles, Francette Fines (dir.), La conditionnalité environnementale dans les politiques de l'Union européenne, Bruylant, 2019, Droit de l'Union européenne ( Colloques ), 188 p.  

    La 4ème de couv. indique : "L'ambition de l'ouvrage est de mesurer l'efficacité de la conditionnalité environnementale, dite encore éco-conditionnalité, prônée dans les différentes politiques européennes. Elle fait partie des nouveaux outils incitatifs, à dimension économique et financière, mis en place par l'Union européenne, afin d'assurer la régulation juridique de l'environnement, dans une perspective de développement durable. Selon la conception initiale de la construction communautaire, la conditionnalité environnementale pouvait se trouver en contradiction notamment avec deux exigences essentielles, qui sont d'éviter les distorsions pour la société européenne, et même mondiale, les Institutios européennes ont dû repenser leurs politiques et actions afin de mieux protéger l'environnement, en prenant mieux en compte les externalités environnementales, jusque-là ignorées par le marché. Cette intégration des externalités écologiques a pu être fondée sur l'internalisation des coûts, avec la technique de la conditionnalité environnementale. Il s'agit de réorienter le développement économique, sur la base de considérations écologiques traduites en conditions, que l'on intègre à la norme. La conditionnalité environnementale a pour objet de subordonner l'attribution d'un avantage ou d'une subvention au restpect de méthodes ou de pratiques favorables à la protection de l'environnement. La diffusion de la conditionnalité environnementale s'étend bien au-delà de la politique agricole commune (son domaine originel), pour toucher d'autres actions qui ont aussi un impact sur l'aménagement du territoire ; elle concerne aussi les politiques qui ont trait à la concurrence ou celles qui sont liées à l'action extérieure de l'Union. Elle va contribuer à relever de nouveaux défis, comme par exemple la recherche d'une plus grande efficacité énergétique, ou la prise en charge des aides au captage et stockage du CO2..."

    Hubert Delzangles, Francesco Martucci (dir.), Grands arrêts du droit de la concurrence: 2004-2019, Institut de droit de la concurrence, 2019, Concurrences, 623 p. 

    Hubert Delzangles, Catherine Le Bris, Jean-Marc Lavieille, Droit international de l'environnement, 4e éd., Ellipses, 2018, 375 p.  

    La 4ème de couv. indique : "La dégradation mondiale de l’environnement est rapide, profonde, multiforme. Le droit international de l’environnement ne peut pas, à lui seul, protéger l’environnement mais, aujourd’hui, sans lui on ne peut pas protéger l’environnement. Comme étudiant, enseignant, chercheur, membre d’association ou comme citoyen n’est-il pas important de comprendre les forces et les faiblesses de ce droit ? Dans une première partie sont analysés les caractères du droit international de l’environnement à travers sept chapitres : nature et objet, histoire et acteurs, enjeux et contexte, sources formelles et techniques juridiques, institutions et juridictions, application et sanctions, forces et faiblesses de ce droit. Dans une seconde partie est analysé le contenu du droit international de l’environnement à travers neuf chapitres : concepts et principes, responsabilité internationale et réparation des dommages environnementaux, air et climats, eaux douces et milieu marin, sols et forêts, conservation mondiale et régionale de la nature, produits chimiques, circulation des déchets dangereux et radioactivité, santé travail et habitat, commerce international et conflits armés. Les défis du droit international de l’environnement sont clairs : renforcer son application, rendre opérationnels ses principes, combler ses lacunes, dégager des moyens institutionnels, juridiques, financiers. Les auteurs, adoptant une approche globale et critique, en appellent à un droit international de l’environnement plus complet et effectif afin de participer, par des moyens démocratiques, justes, écologiques et pacifiques, à la construction d’une société écologiquement viable au nom de l’intérêt commun de l’humanité."

    Hubert Delzangles, Hubert Bonin (dir.), Partenariats public-privé: enjeux et défis, Féret, 2016, Initiatives & débats, 517 p.    

    La 4e de couv. indique : "L'actualité du financement des grandes infrastructures nationales et territoriales, le droit public économique, l'histoire économique et financière, voire la stratégie politique, convergent dans ce livre pour présenter l'évolution à court et long termes des "partenariats public-privé" sous toutes leurs formes, concessions, autres délégations de service public et contrats de partenariats (devenus marchés de partenariat), etc. Financer la modernisation et l'extension des infrastructures répond aux exigences de l'attractivité économique du pays et des territoires. Alors que les budgets publics sont à la diète, les responsables politiques, les experts et les universitaires planchent afin de préciser les cheminements juridiques, contractuels, économiques et règlementaires qui doivent faciliter la mise en oeuvre des grands projets d'aménagement. Tandis que sont rappelées les racines historiques de ces procédures, des universitaires, français et étrangers, font le point de l'évolution récente des règlementations et de la jurisprudence. Des responsables soupèsent les acquis et les difficultés de leur mise en oeuvre sur le terrain, grâce à leurs retours d'expérience et à des cas d'étude. Des étudiants, enfin, ont interrogé plusieurs d'entre eux et livrent des rapports significatifs. La variété des thèmes, des branches d'activité (culture, transports, déchets, eau, énergie, sport, notamment) et des approches explique la richesse de cet ouvrage collectif, bien inséré dans les débats du temps présent et qui précise les enjeux et les défis des "partenariats public-privé". Cet ouvrage est lui-même le fruit d'un partenariat de cinq ans entre le monde universitaire et le monde socio-économique à travers la chaire "Contrats de partenariats public-privé : enjeux contemporains et défis pour l'avenir."

    Hubert Delzangles, Aboutissement de la coordination communautaire des procédures d'insolvabilités transfrontalières, 2002 

  • Hubert Delzangles, Alexandre Zabalza, « Les droits de la nature s'invitent devant le Conseil d'Etat », Actualité juridique Droit administratif, 2024, n°15, p. 809   

    Hubert Delzangles, Julien Bétaille, « Pour une autorité publique indépendante dans le domaine de l’environnement », Actualité juridique. Droit administratif, 2023, n°23, p. 1201   

    Hubert Delzangles, « Le contrôle de la trajectoire et la carence de l'Etat français à lutter contre les changements climatiques », Actualité juridique Droit administratif, 2021, n°36, p. 2115   

    Hubert Delzangles, « Le premier recours climatique en France : une affaire à suivre ! », Actualité juridique Droit administratif, 2021, n°04, p. 217   

    Hubert Delzangles, Marine Fleury, Laura Monnier, « Droit à l’information environnementale vs secret industriel et commercial : une conciliation à l’épreuve en droit nucléaire », Revue juridique de l'environnement, 2019 

    Hubert Delzangles, Marine Fleury, Laura Monnier, « Droit à l'information environnementale vs. secret industriel et commercial : une conciliation à l'épreuve du droit nucléaire », 2018, pp. 675-692    

    Transparence et nucléaire forment un couple particulièrement orageux. En effet, aux côtés du secret défense, obstacle de taille à l’accès à l’information, s’érige un second voile, celui du secret industriel et commercial. Ce dernier, pour passer plus inaperçu, pourrait sembler plus inoffensif. Pourtant le caractère non moins tentaculaire de la notion appelle un examen attentif de sa conciliation au droit à l’information environnementale. Or, le bilan paraît bien sombre. Bien que le droit à l’information puisse primer sur ce secret, cette prévalence paraît incertaine du fait de l’effectivité limitée des garanties administratives et juridictionnelles dont elle est assortie.

    Hubert Delzangles, Michel Prieur, Julien Bétaille, Marie-Anne Cohendet, Jessica Makowiak [et alii], « Projet de Pacte international relatif au droit des êtres humains à l’environnement », Revue juridique de l'environnement (RJE), 2017, n°2, pp. 380-397     

    Hubert Delzangles, « Commande publique et environnement, jusqu’où peut-on aller ? », 2015, pp. 13-40    

    La prise en compte de la protection de l’environnement par le droit de la commande publique a fortement évolué ces vingt dernières années sous l’influence du droit international public et du droit de l’Union européenne. Ce dernier a donné un nouveau jour à la problématique avec une récente réforme de l’entière commande publique. D’une part, la protection de l’environnement peut être envisagée actuellement comme prise en compte par le droit de la commande publique. Il s’est agi d’intégrer la question environnementale au sein de l’ensemble de la procédure conduisant à conclure et exécuter un contrat de la commande publique. La protection de l’environnement a, d’autre part, été ciblée par le droit de la commande publique. La commande publique a dans cette optique été utilisée à des fins spécifiques, directes ou indirectes, de protection de l’environnement ce qui pourrait offrir de nombreuses potentialités futures.

    Hubert Delzangles, « Un vent d'impartialité souffle encore sur le droit de la régulation », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°18, p. 1021   

    Hubert Delzangles, Marta Franch i Saguer, « Le principe de non-régression dans la jurisprudence récente du Tribunal Suprême espagnol : commentaire des décisions du 22 février 2012 (STS 3774/2009) et du 29 mars 2012 (STS 2000/2012) », 2014, pp. 219-230    

    Sur l’idée de la protection continue des zones vertes ou protégées, le principe de non-régression se consolide en Espagne en tant que limite au pouvoir discrétionnaire du planificateur, empêchant la régression de la protection de l’environnement au regard d’une norme d’urbanisme. On dégage des décisions du Tribunal Suprême du 23 février 2012 et du 29 mars 2012, entre autres, qu’on ne peut affecter les espaces protégés que moyennant une motivation spéciale justifiant l’amélioration de l’intérêt général et le respect d’une procédure spécifique et légalement prévue.

    Hubert Delzangles, Olivier Clerc, « Question préjudicielle. Système français de financement du rachat de l’électricité d’origine éolienne. Article 87 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité. Obligation d’achat à un prix supérieur au prix du marché. Qualification d’aide d’État. Cour de Justice de l’Union européenne (deuxième chambre), 19 décembre 2013, Association Vent de Colère !, aff. C 262/12. Avec commentaire », 2014, pp. 539-546    

    Clerc Olivier, Delzangles Hubert. Question préjudicielle. Système français de financement du rachat de l’électricité d’origine éolienne. Article 87 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité. Obligation d’achat à un prix supérieur au prix du marché. Qualification d’aide d’État. Cour de Justice de l’Union européenne (deuxième chambre), 19 décembre 2013, Association Vent de Colère !, aff. C 262/12. Avec commentaire. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°3, 2014. pp. 539-546.

    Hubert Delzangles, « L’indépendance de l’Autorité de sûreté nucléaire, des progrès à envisager », 2013, pp. 7-30    

    The Nuclear Safety Authority is an independent administrative body. Nevertheless, functional and organic independence from operators and government can have different degrees. Having a look on the actual context, where government holds a large part of the main nuclear French operators, independence has to be maximal in order to avoid any conflict of interest that could attempt to nuclear safety. In a global point of view, it is possible to think about the risks or the benefits of the institutionalized cooperation between national regulators on the necessary independence of the Nuclear Safety Authority.

    Hubert Delzangles, Christophe Krolik, « XII. Les évolutions des relations entre les autorités concédantes et leurs concessionnaires face au smart grid : du smart grid à la smart city », 2013, pp. 205-215    

    Delzangles Hubert, Krolik Christophe. XII. Les évolutions des relations entre les autorités concédantes et leurs concessionnaires face au smart grid : du smart grid à la smart city. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 33, 2013. Collectivités territoriales et énergie : ambitions et contradictions. pp. 205-215.

    Hubert Delzangles, « Nouvelles précisions de la CJUE sur la législation européenne relative aux OGM », 2012, pp. 83-87    

    La Cour de justice de l’Union européenne a rendu deux arrêts portant sur la problématique des OGM. Le premier porte sur les conséquences juridiques de la coexistence entre les cultures génétiquement modifiées et les productions traditionnelles qui les entourent. Le second s’attache au fondement juridique et aux conditions pour qu’un Etat membre puisse interdire une variété d’OGM sur son territoire.

    Hubert Delzangles, « Action aux niveaux régional, national, infranational et local », 2012, pp. 641-642    

    Delzangles Hubert. Action aux niveaux régional, national, infranational et local. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°4, 2012. RIO+20. pp. 641-642.

    Hubert Delzangles, « Provisions pour démantèlement des centrales nucléaires et droit communautaire des aides d'État », 2007, pp. 71-78    

    Delzangles Hubert. Provisions pour démantèlement des centrales nucléaires et droit communautaire des aides d'État . In: Revue Européenne de Droit de l'Environnement, n°1, 2007. pp. 71-78.

  • Hubert Delzangles, « Urbanisme et industries », le 23 mai 2024  

    Journée d'études organisée par la chaire Urbanisme et Aménagement durables (UAD) de l'Université de Lorraine et par le Gridauh sous la direction scientifique de Pascal Caille, Professeur de droit public à l’Université de Lorraine

    Hubert Delzangles, « Les incitations à la protection de l'environnement », le 29 mars 2024  

    Colloque organisé par l'IEJUC et l'IDETCOM, Université Toulouse 1 Capitole sous la direction scientifique de Marion Larouer, MCF, IDETCOM, Univ. Toulouse Capitole et Loïc Peyen, MCF, IEJUC, Univ. Toulouse Capitole

    Hubert Delzangles, « Les communautés d'énergie », le 29 novembre 2023  

    Colloque scientifique organisé par l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, sous la direction scientifique de Monsieur Louis de Fontenelle, avec le soutien du comité scientifique : Sciences Po Bordeaux (chaire TRENT), Université de Rennes (UMR IODE), Université Grenoble Alpes (UMR Pacte), Région Nouvelle Aquitaine et R3 TESNA.

    Hubert Delzangles, « Russie/Ukraine, la guerre en Europe : répercussions et réactions », le 14 septembre 2023  

    Conférences de rentrée organisées par le CRDEI, Université de Bordeaux avec l'Université de Laval - Québec

    Hubert Delzangles, « Les 30 ans de la directive "Habitats" : bilan et perspectives », le 08 décembre 2022  

    Organisées par la SFDE, l'AFEE, le CRDEI et le CDEP sous la direction scientifique de Olivier Clerc, Mcf HDR, Université d’Artois et Hubert Delzangles, Pr. droit public, Sciences Po Bordeaux

    Hubert Delzangles, « Eau(x) au sein de l'Union européenne », le 25 novembre 2022  

    Organisé par le CRDEI, le CERCCLE et le DETS de l'Université de Bordeaux, sous la direction scientifique de Véronique Bertile, Maître de conférences en Droit public, CERCCLE, Université de Bordeaux et Lydia Lebon, Maître de conférences en Droit public, université Bordeaux Montaigne, CRDEI, Université de Bordeaux.

    Hubert Delzangles, « La Garonne pourrait-elle avoir des droits ? », le 13 mai 2022  

    Table ronde organisée par l’Association des étudiants du Diplôme Universitaire de Droit de l’Environnement de l’Université de Bordeaux

    Hubert Delzangles, « Cheval et droit : quelle(s) spécificité(s) ? », le 22 janvier 2022  

    Colloque organisé par l’Université de Limoges - Institut du droit équin

    Hubert Delzangles, « Le piège territorial dans la pensée juridique », le 18 novembre 2021  

    Colloque international organisé par le CERCCLE, Université de Bordeaux, sous la direction scientifique de Marie-Claire Ponthoreau, Professeur de droit public

    Hubert Delzangles, « Transposition et mise en œuvre des directives européennes : quelle influence de l'organisation étatique ? Quelle influence du fait régional ? », le 04 novembre 2021  

    Colloque organisé à l'Institut droit et économie de Périgueux, Université de Bordeaux, par le CRDEI, en partenariat avec les Universités de Limoges, de Pau et des pays de l'Adour, de Poitiers et de La Rochelle.

    Hubert Delzangles, « Le(s) commun(s) en droit de l'environnement : droit commun, droit des communs et droit hors du commun », le 27 octobre 2021  

    Colloque national 2021 de la SFDE organisé sous la direction scientifique des professeurs Hubert Delzangles et Alexandre Zabalza.

    Hubert Delzangles, « Ombudsman pour les générations futures », le 08 avril 2021  

    Organisé par la Chaire d’excellence Normandie pour la Paix, UniCaen

    Hubert Delzangles, « Le droit constitutionnel face aux spécificités du nucléaire civil », le 10 février 2021  

    Organisé sous la direction scientifique de Nicolas Pauthe, Docteur en droit public, Enseignant-chercheur à l'Université Clermont Auvergne, Associé au CERCCLE, Université de Bordeaux

    Hubert Delzangles, « Clean energy package « Une énergie propre pour tous les européens ». Enfin la transition énergétique ? », le 13 mars 2020  

    Organisé par le consortium public - privé Pau Droit Energie

    Hubert Delzangles, « L’intégration nationale du droit européen de l’environnement au XXIème siècle », le 26 septembre 2019  

    Organisé par la SFDE, l'AFÉE, et le Centre de recherche des Études Juridiques et Politiques de la Rochelle Université sous la direction des Professeurs Francette Fines et Hubert Delzangles

    Hubert Delzangles, « Ethiques naturalistes et droit de l’environnement : d’une révolution conceptuelle à une refondation juridique ? », le 20 septembre 2018  

    Organisé par l’UMR CNRS 6240 LISA

    Hubert Delzangles, « Transports et développement durable », le 16 mars 2018  

    Organisé sous la Responsabilité scientifique de Stéphane Mouton, Professeur à l'UT Capitole – IMH et Eric Naim-Gesbert, Professeur à l'UT Capitole – IMH

    Hubert Delzangles, « Droit constitutionnel de l'environnement, regards croisés », le 06 mars 2018  

    Organisé par Marie-Anne Cohendet, Professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne avec le concours du Département de droit public et droit fiscal de l'Ecole doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion de l'Université de Nice

    Hubert Delzangles, « Régulation et jeux d'argent et de hasard », le 17 novembre 2016 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Lamia El Bouchtioui, Le cadre réglementaire des déchets d'équipements électriques et électroniques : de la conception à la fin de vie des équipements électriques et électroniques, thèse soutenue en 2023 à Bordeaux, membres du jury : Raphaël Romi (Rapp.), Olivier Clerc (Rapp.), Nicolas de Sadeleer  

    Les déchets d’équipements électriques et électroniques (D.E.E.E.) sont un défi pour l’ensemble de la société dans la mesure où leur gestion est devenue très rapidement un enjeu à la fois économique, politique, social, environnemental et sanitaire. Ainsi, ils représentent un poids dont cherchent à se débarrasser à moindre coût les pays développés. Un trafic international a vu le jour autour de leur exportation vers des pays en développement ou émergents principalement marqués par des faiblesses juridiques en matière environnementale. Plusieurs textes internationaux et régionaux viennent limiter les mouvements transfrontaliers des déchets afin d’empêcher les méthodes économiquement profitables d’envoi de déchets dangereux. Au sein de l’Union européenne, une règlementation spécifique vise à encadrer la thématique des D.E.E.E. Elle préconise une gestion durable des D.E.E.E. afin de protéger et d’améliorer la qualité de l’environnement. Elle prévoit de contribuer à une production et consommation durable, en priorité, par la prévention des D.E.E.E. et, en outre, par le réemploi et le recyclage des matières de manière à réduire la quantité de déchets à éliminer. Les modifications récentes en droit européen mettent en exergue la volonté d’une transition vers une économie circulaire. Néanmoins, il apparaît encore quelques difficultés dans l’atteinte des objectifs fixés. Ces travaux se proposent d’aborder la manière dont le droit en vigueur aujourd’hui intègre une approche globale du sujet en tenant compte de l’ensemble du cycle de vie des D.E.E.E. conciliant les objectifs environnementaux et économiques. Cette étude permet de mettre en avant les avancées mais aussi les difficultés persistantes que la société doit confronter.

    Yéléna Esslinger, Droit de l'environnement et espace extra-atmosphérique, thèse en cours depuis 2022 en co-direction avec Loïc Grard  

    Alors que les préoccupations environnementales ne cessent de s'intensifier, la résurgence de la conquête spatiale atteint son paroxysme. Comment concilier ces deux idéaux ? L'étude vise à mettre en évidence la protection de l'environnement terrestre et de l'environnement extra-atmosphérique dans les activités spatiales, avec l'objectif d'assurer la préservation de ces milieux pour les générations actuelles et futures. Il s'agit de recenser les obligations préexistantes dans le droit spatial environnemental, et d'étendre la réflexion à l'applicabilité du droit de l'environnement. Dans un premier temps, certains aspects se dessinent lorsque l'utilisation de l'espace extra-atmosphérique contribue à la protection de l'environnement terrestre, tant à travers la réduction de l'impact environnemental des activités spatiales, que dans la collecte ainsi que le traitement de données satellitaires d'observation, de télécommunication et de géolocalisation. Dans un second temps, d'autres aspects relèvent d'un droit en construction, voire de la prospective juridique. Le droit de l'environnement pourrait offrir des outils juridiques utiles à la protection de l'espace extra-atmosphérique, qui est soumis à des problématiques semblables. Cette discipline apporte des réflexions déjà amorcées et engagées dans la régulation des ressources, et par conséquent, transposables dans la gestion des déchets spatiaux puis des corps célestes. Dans la conduite des activités spatiales, le champ d'application du droit de l'environnement dépasse les frontières, indépendamment du milieu concerné et à protéger : depuis l'espace et dans l'espace.

    Junior Kitenge kyungu, Analyse des mécanismes de répression efficaces face à l'ampleur croissante de la criminalité environnementale, thèse en cours depuis 2021  

    La criminalité environnementale connaît actuellement une expansion considérable à l'échelle internationale. En effet, nombreuses sont ces voix qui s'élèvent pour affirmer même qu'elle constitue à ce jour le quatrième marché des activités illicites internationales, après le trafic de stupéfiants, la contrefaçon et le trafic des êtres humains et ce, à cause notamment de la rareté, voire de l'absence patente d'un régime répressif efficace, adéquat et surtout proportionnel aux dommages qu'elle entraîne. À cet effet, il se dégage un constat selon lequel les effets néfastes de la criminalité environnementale privent considérablement les pays, essentiellement ceux en développement, d'assez de revenus et d'opportunités de développement, au bénéfice des réseaux criminels relativement restreints. Partant de ce constat, la présente étude se propose d'une part de mettre en lumière les conséquences fâcheuses de cette ampleur croissante de la criminalité environnementale tant au niveau international que régional, avec une attention soutenue sur les pays en développement essentiellement issus du continent africain. D'autre part, il sera question de prendre position pour affirmer et constater que cette étendue considérable de la criminalité environnementale constatée ces dernières années, est principalement due à l'état déficitaire des mécanismes de répression efficaces au niveau international, qu'il conviendra de combler par la mise à disposition d'un mécanisme de répression adéquat et proportionnel aux dommages y relatifs, afin d'épargner l'humanité entière des catastrophes inéluctables, au vue de la dégradation des situations actuelles.

    Jules Touzet, Les mutations de l'office du juge administratif face aux enjeux environnementaux, thèse en cours depuis 2021  

    Le juge administratif joue, depuis longtemps, un rôle primordial en matière environnementale. Toutefois, l'urgence climatique et l'inaction des pouvoirs étatiques comme supra-étatiques ont poussé le justiciable soucieux de la protection de l'environnement vers le prétoire du juge. Cette judiciarisation du changement climatique a fait du juge administratif l'interlocuteur principal de cette nouvelle manne contentieuse. Les implications de ce mouvement sont nombreuses. Elles remettent en question le juge sur son rapport à l'urgence, sur la validité des cadres théoriques de la discipline, par exemple la dichotomie entre excès de pouvoir et plein contentieux. Elles le bousculent sur son rapport à l'utile, aux conséquences de ses décisions en le forçant à regarder de manière très concrète les effets de ses décisions sur la situation des administrés et sur la nature. Elles le forcent à redoubler d'audace face à une administration qui parfois ne respecte pas ses engagements, en renforçant ses pouvoirs notamment au travers de l'injonction. Le but de ces travaux est donc d'analyser les conséquences de l'accroissement des enjeux climatiques et de la multiplication des recours environnementaux sur l'office du juge administratif, puis de démontrer que les cadres procéduraux du contentieux spécial de l'environnement et du contentieux général ne sont pas adaptés à la taille des enjeux et aux attentes des administrés. Enfin, l'objectif est de mener une étude approfondie des voies et moyens de droit par une analyse historique et statistique de la jurisprudence pour aider les acteurs confrontés à ce contentieux particulier à établir des stratégies adaptées.

    Anyssa Fatmi, La mise en oeuvre du droit du climat européen, thèse en cours depuis 2020 en co-direction avec Regina Valutyte  

    Le droit climatique de l'UE est l'un des aspects du 'pacte vert' de l'UE présenté par la Commission. Il vise à donner une force juridique plus forte aux engagements pris par les États membres de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin d'atteindre un taux de neutralité carbone au sein de l'UE d'ici 2050. Ainsi, l'adoption d'un plan aussi ambitieux demande sa faisabilité - de la répartition des compétences entre l'UE et les États membres; de la consistence avec les autres politiques de l'UE et les actions entreprises par les États membres pour concrétiser ces politiques; puis d'évaluer la cohérence de l'UE dans ses relations extérieures, en se concentrant sur l'OMC qui est, pour le moment, la seule organisation internationale à compter comme membres à la fois l'UE et ses États membres, avec un organe de règlement des différends habilité à surveiller la mise en œuvre des recommandations et décisions contenues dans les rapports qu'il a adoptés en cas de litige. Le droit du climat européen soulève aussi la question de la justice climatique devant les tribunaux - nationaux, UE et OMC, pour doter le droit climatique de l'UE d'un moyen d'action juridique contraignant, aspect crucial pour garantir son efficacité.

    Issiaka Dosso, L'apport juridique des énergies renouvelables dans la sécurité d'approvisionnement en énergie , thèse en cours depuis 2020 en co-direction avec Ousmane Zina  

    Les énergies renouvelables constituent une alternative depuis l'avènement des changements climatiques provoqués par l'exploitation des énergies fossiles. contrairement aux énergies fossiles qui présentes de fortes contingences, les énergies renouvelables peuvent constituer une garantie dans l'approvisionnement en énergie. Cet avantage pousse dans la logique a prioriser les énergies renouvelables dans l'approvisionnement en énergie ainsi que dans l'optique du développement durable en conformité avec les développements juridiques réglementant les impacts de l'exploitation des énergies.

    Kadi Bouraima, La protection de l'environnement à l'ère du numérique dans les pays en voie de développement, thèse en cours depuis 2020  

    Une fois encore, il est question de l'avenir de l'Homme et de l'héritage à laisser aux générations futures. Selon la déclaration de Stockholm de 1972, l'homme « a le devoir solennel de protéger et d'améliorer l'environnement pour les générations présentes et futures ». L'environnement est d'intérêt général. De nos jours, la problématique liée à la protection de l'environnement occupe une grande place dans le débat public. Plusieurs secteurs traditionnels de l'environnement sont de plus en plus affectés entraînant ainsi une régression de la qualité environnementale sur l'échelle mondiale. Ces impacts se font sentir dans le secteur de la biodiversité animale comme végétale, des écosystèmes ainsi que dans le cadre des nuisances sonores. Ces dernières années, depuis l'avènement de la technologie et les différentes transitions qu'ont connues nos sociétés, nous assistons à une montée en puissance des activités numériques dont l'impact sur l'environnement demeure difficile à apprécier. Certaines études récentes montrent que l'impact réel de ces activités reste encore sous-estimé. Ainsi, cette recherche s'attellera à réfléchir autour de la question de savoir s'il est possible, dans les pays en voie de développement, de concilier la protection de l'environnement et le développement économique à travers les activités numériques. En d'autres termes, peut-on protéger l'environnement en se développant économiquement par le biais du numérique ? Soit encore, au rebours, est-il possible de se développer à travers le numérique tout en maintenant un certain standard de développement durable ? Cette étude tombe à point nommé pour répondre à cette question.

    Mamadou Fall, Les partenariats public-privé dans le domaine des services énergétiques, thèse soutenue en 2019 à Bordeaux, membres du jury : Claudie Boiteau (Rapp.), Philippe Terneyre (Rapp.), Jean-François Brisson et Patrick Faucher  

    Secteur très particulier, le domaine des services énergétiques tire sa sensibilité des enjeux économiques et de souveraineté qu’il soulève. Cela justifie la présence accrue de la puissance publique à travers diverses formes d’intervention. Parmi celles-ci figure le partenariat public-privé qui caractérise les différentes relations qu’entretiennent les personnes publiques avec les acteurs du secteur privé pour la prise en charge des activités économiques dans des conditions compatibles avec le service de l’intérêt général. Ce mode d’intervention économique très protéiforme dans sa mise en oeuvre soulève néanmoins des interrogations sur sa pertinence et son efficacité dans la gestion des services énergétiques. Si les partenariats public-privé ont largement contribué au développement des activités énergétiques, leur cadre juridique s’avère aujourd’hui quelque peu inadapté aux enjeux actuels de ce secteur, en particulier dans un contexte de transition énergétique. Il est possible d’en faire de véritables leviers de cette dynamique de transitionnelle à la condition toutefois d’en adapter le cadre juridique afin de le rendre plus apte à concilier les impératifs économiques avec les externalités environnementales et socio-politiques inhérentes au secteur de l’énergie.

    Emilia N'goadmy, L'effectivité de la protection du littoral par le truchement du pragmatisme juridique, thèse en cours depuis 2019  

    L'objet de la présente thèse est de questionner l'effectivité de la protection du littoral par le truchement du pragmatisme juridique. Le pragmatisme juridique est une théorie qui a pour finalité d'étudier le droit en contexte tel un phénomène social et non uniquement à travers la normativité juridique.

    Hanif Oubrou, Dialectique juridique entre environnement et économie., thèse en cours depuis 2018  

    À travers la confrontation entre les enjeux environnementaux et économiques, la thèse s'attache à analyser juridiquement les principales mutations que connaissent les entreprises et la finance. Il s'agit principalement des accusations liées à la nature lucrative et publicitaire des entreprises, ainsi que les griefs faits à la finance centralisé et décentralisée, en tant qu'elles constituent les composantes paroxysmiques de l'économie.

    Alberto Tepox moreno, L'environnement mondial sain dans l'industrie pétrolière , thèse en cours depuis 2015  

    Dans le secteur de l'énergie, les interactions résultant de l'introduction d'un nouveau produit ou service sur le marché constituent autant d'opportunités prometteuses que de réels défis. Ces asymétries complexifient la réglementation de la filière de l'énergie. En effet, l'institutionnalisation de l'État moderne signifie que les systèmes juridiques ne peuvent être réformés au rythme du développement technologique et de la dynamique du marché. Par conséquent, la conception des systèmes de réglementation nécessite une certaine souplesse afin que même si les conséquences de la prochaine technologie de rupture est inconnue, l'État ait la capacité d'assurer la stabilité juridique . Conformément à ce qui précède, l'objectif principal de cette thèse est de proposer les bases pour l'établissement d'un modèle réglementaire qui garantisse la cohérence interne du système fondée, sur une approche juridique fiable et adaptable. Il est important d'y incorporer des considérations d'ordre environnementales, économiques, sociales, et technologiques entre autres . Au niveau international, il faudrait encourager l'élaboration d'un accord — voir la création d'un organisme — qui régulerait les nouvelles technologies. Malheureusement, les nombreux organismes chargés « des divers domaines de la réglementation, de la technologie et de la politique énergétiques n'interagissent pas et ne se coordonnent pas suffisamment pour s'attaquer aux problèmes d'intérêt commun et éviter les chevauchements d'activités » . Le but de pareil accord ou organisme serait de mettre en œuvre différentes modalités de protection de l'environnement mondial. Ainsi, au lieu de négocier des conventions internationales spécifiques à chaque technologie, une structure unique établirait des normes, des règles opposables sous forme de standards et des moyens de protection de l'environnement. Idéalement, cet organisme, basé sur les accords environnementaux en vigueur, évoluerait au rythme des progrès scientifiques et technologiques. Ainsi, la négociation de telles normes serait rationalisée et abrégée. Par ailleurs, si l'un des principaux objectifs de la réglementation énergétique est la sécurité de l'approvisionnement à un moindre coût, c'est souvent au détriment de la protection de l'environnement. Pour atteindre cet objectif de manière durable, il faudrait investir dans la recherche et le développement afin de rendre tout approvisionnement constant, accessible et moins polluant. En outre, dans le but de promouvoir l'innovation dans l'industrie pétrolière respectueuse de l'environnement, nous étudions le cas des nano, bio, info technologies et les sciences cognitives (NBIC) . L'analyse des mécanismes actuels permet de proposer des normes de protection de l'environnement par la création d'une juridiction internationale unique et d'ancrer la pratique dans les différents accords en vigueur. L'analyse de ces éléments nous amène à renforcer l'hypothèse selon laquelle, pour garantir le droit à un environnement sain, il faudrait créer un organe international de coordination et de contrôle basé sur un nouveau système ex nihilo avec des mesures concrètes de mise en œuvre.

  • Olivia Chazal, Les relations entre gestionnaires d'aéroports et transporteurs aériens, thèse soutenue en 2020 à Bordeaux sous la direction de Loïc Grard, membres du jury : Pablo Mendes de Leon (Rapp.), Francesco Martucci (Rapp.)  

    Avec la libéralisation des transports aériens européens, les moyens et la finalité de l’activité des transporteurs aériens évoluent. Libres de choisir les aéroports sur lesquels ils opèrent, les transporteurs existants dits majors transforment leur réseau aérien historique en un réseau en étoile, plus rentable, polarisé sur les grands aéroports autour d’un hub. En contrepoint desmajors, un nouveau type de transporteurs apparaît, percevant les aéroports les plus petits comme de potentiels facteurs de production à bas coût et donc de productivité. Basée sur un modèle de réduction des coûts, l’action de ces transporteurs dits low cost renouvelle le paradigme des relations entre gestionnaires d’aéroports et transporteurs aériens. Comparant les aéroports selon leur coût d’utilisation, c’est-à-dire selon le niveau des redevancesaéroportuaires, et profitant de la sous-utilisation des aéroports desquels les majors sont absents, les low cost négocient à la baisse les tarifs du service public aéroportuaire avec les gestionnaires d’aéroports dans le cadre contractuel.Dans le sillon de celle des transporteurs aériens, l’activité des gestionnaires d’aéroports évolue. Le service public aéroportuaire, s’il reste assumé dans les premiers temps dans l’intérêt général, devient une activité économique soumise au droit européen de la concurrence entendu comme l’ensemble formé par le droit des pratiques anticoncurrentielles et le droit des aides d’Etat.Pierre angulaire de leur action et de leurs relations, la recherche de rentabilité menée par les gestionnaires d’aéroports et par les transporteurs aériens ne doit pas éclipser les objectifs d’intérêt général que sert historiquement le transport aérien.

    Wendpagnagde Marthe Nikiema, Etude juridique du marché mondialisé du carbone dans la lutte contre le changement climatique : Vers une émergence du droit international du climat, thèse soutenue en 2019 à Limoges sous la direction de Gérard Monédiaire, membres du jury : Agnès Michelot (Rapp.), Jean-Paul Ceron  

    Le changement climatique est une préoccupation que la communauté internationale tente de résoudre au cours des vingt dernières années. Dans cette thèse, nous aborderons la problématique du rapprochement des dualités commerciales et environnementales dans la lutte contre le changement climatique. En outre, le recours au marché afin de protéger le climat a été audacieux car les logiques économiques et environnementales sont deux notions a priori contradictoires par leurs finalités et leurs champs d’application. L’approche retenue vise à apporter un nouveau regard sur les nouvelles logiques convergentes à savoir la logique du marché et celle de la protection de l’environnement en l’occurrence le volet climat pendant et l’après Kyoto. Le constat du rapprochement des dualités commerciales et environnementales traduit donc la complexité conceptuelle par le recours à la Convention -cadre et son protocole, à savoir le Protocole de Kyoto, qui ont été les textes innovants du traitement juridique du changement climatique par le recours au marché carbone. Le processus multilatéral mis en place pour y répondre marque le début du traitement juridique du changement climatique autrement dit l’appréhension du changement climatique par le droit. L’étude de la complexité du marché du carbone permet donc de conclure que par la création des mécanismes de flexibilité, le Protocole de Kyoto marque la naissance du marché du carbone et du droit du changement climatique. La seconde approche est de faire constater que l’utilisation du marché pour la protection de l’environnement par l’instauration de quotas de gaz à effet de serre aux pays développés reconnus par ailleurs comme pollueurs historiques et l’exemption faite aux pays en développement, est un pari risqué au regard de la souveraineté des États en droit international. L’implication de tous les États dans le marché du carbone demeure un enjeu du contrôle international du changement climatique. Il ressort de l’étude qu’au-delà de sa complexité conceptuelle et de sa mise en œuvre, le mécanisme du marché carbone devient et demeure une nouveauté pour les politiques environnementales dans la lutte contre le changement climatique par la réduction de gaz à effet de serre. Ceci suppose cependant l’implication de tous les États dans l’Accord de Paris en tant qu’accord global de la nouvelle lutte contre les gaz à effet de serre pour la période post 2020.

    Julien Vieira, Éco-citoyenneté et démocratie environnementale, thèse soutenue en 2017 à Bordeaux sous la direction de Christian Grellois, membres du jury : Gilles Dumont (Rapp.), Raphaël Romi (Rapp.), Sandrine Rui  

    Suscitée par l’impact des activités humaines sur l’environnement et sans jamais être réellement une notion explicitement consacrée par le droit, l’éco-citoyenneté transparaît au travers de nombreuses normes juridiques. Ambivalente, cette notion suggère à la fois un ensemble de droits dont le public est créancier mais également une responsabilité de ce dernier à l’égard de l’environnement.Partant de cette dualité de valeurs complémentaires, le droit de l’homme à un environnement sain se concrétise par la reconnaissance d’un droit d’accès à l’information, à participation au processus décisionnel et d’accès à la justice. Ainsi le droit fait de plus en plus dépendre l’acceptation de décisions du concours actif des citoyens. Le développement de la démocratie participative dans le domaine de l’aménagement et du développement durables constitue l’indice d’une transformation paradigmatique. En effet, tout en préservant certaines modalités classiques de l’action publique, le droit développe de nouveaux concepts et schémas organisationnels accompagnant cette évolution non encore achevée.Qu’il soit influencé par des phénomènes sociaux ou qu’il se développe spontanément, le droit de l’environnement décline progressivement le rôle du citoyen sous la forme du recours au prétoire mais également par l’évolution de la procédure administrative non contentieuse. Basée centralement sur l’étude du droit français de l’environnement ainsi que sur plusieurs incursions comparatistes, cette thèse s’appuie également sur la sociologie, la philosophie ou encore les sciences politiques et administratives. Ces travaux se proposent d’aborder la manière dont le droit prend en compte l’impératif de la participation éco-citoyenne.

    Tristan Aoustin, L'évaluation environnementale des plans et programmes : Vers l'ouverture d'un cadre stratégique au pilier procédural du droit de l'environnement, thèse soutenue en 2015 à Limoges sous la direction de Gérard Monédiaire, membres du jury : Éric Naim-Gesbert (Rapp.), Grégory Kalflèche (Rapp.), Michel Prieur et Julien Bétaille  

    L’étude d’impact des projets d’ouvrages et de travaux a fait ses preuves en tant qu’outil de prévention des atteintes à l’environnement et qu’instrument d’information du public et de démocratie participative. Toutefois, l’expérience acquise dans le cadre de la mise en œuvre de la directive européenne EIE du 27 juin 1985 et de la Convention d’Espoo du 25 février 1991, a très tôt mis en évidence que, bien souvent, l’évaluation environnementale intervenait trop tardivement dans le processus décisionnel, à un stade où les possibilités de changements significatifs sont limitées, alors qu’il est possible de mettre en doute l'existence d'une autorisation administrative impartiale tenant pleinement compte d'une évaluation des incidences sur l'environnement et des observations du public dès lors que les instances politiques responsables se sont déjà clairement prononcées en faveur d’un projet. Il fallait aller plus loin, car c’est en fait au niveau des options stratégiques que les choix structurants, souvent irréversibles, sont effectués, autrement dit, au niveau de documents tels que les plans locaux d’urbanisme pour n’évoquer que les plus courants. C’est la raison pour laquelle ont été adoptés la directive ESE du 27 juin 2001 relative à l’évaluation de certains plans et programmes sur l’environnement, ainsi que le Protocole de Kiev de mai 2003 sur l’« évaluation stratégique environnementale », deux textes très ambitieux qui concernent un vaste pan de la prise de décision dans le secteur public. Aussi, ce n’est qu’après avoir pris soin de déterminer le champ de la procédure et les nombreuses difficultés que ce dernier soulève, qu’il sera ensuite possible d’apprécier de façon plus circonspecte les apports « stratégiques » de l’exigence, les dix années d’expérience française, et une transposition à tâtons, révélant à cet égard que le chemin pourrait encore être long à parcourir avant de satisfaire pleinement aux nouvelles sujétions européennes et onusiennes.

  • Abdoulaye Aboubacrine, L'influence du droit international de l'environnement sur le droit malien de l'environnement : une contribution à l'émergence d'un droit africain harmonisé de l'environnement, thèse soutenue en 2021 à Limoges sous la direction de Séverine Nadaud, membres du jury : Ibrahima Ly (Rapp.), Olivier Barrière et Moussa Djiré  

    Le défi actuel du droit de l’environnement, qu’il soit national ou international, n’est ignoré de personne : renforcer son application là où elle est timide et permettre celle-ci là où elle ne l’est pas encore. Pour contribuer à relever ce défi dans un pays comme le Mali, il n’est pas inutile, dans un contexte de pluralisme juridique très accentué, de questionner les rapports entre les différents outils juridiques largement mobilisés pour la protection de l’environnement. Il s’agit de mettre en évidence la nécessité d’une meilleure articulation du droit malien de l’environnement avec les normes internationales relatives à l’environnement. Dans cette optique, il y a lieu de s’interroger sur la nécessité d’opérer une pause, un temps si minime soit-il, dans la production normative et donc de la transposition de normes d’origine externe au Mali en matière d’environnement en vue de concentrer l’essentiel des efforts à mettre de l’ordre dans l’existant et à chercher à le faire produire d’effet. Car un constat s’impose : aujourd’hui, le Mali a moins besoin de lois environnementales nouvelles que de l’application de celles existantes. L’émergence d’un droit africain harmonisé de l’environnement, plus cohérent et plus dynamique, peut aussi contribuer à parer aux nombreuses incohérences constatées lors de la transposition des normes internationales d’environnement dans les droits nationaux.

    Sandra Russo, L'incertitude et le droit de l'environnement. L'exemple du risque nucléaire, thèse soutenue en 2021 à Université Côte dAzur sous la direction de Pascale Steichen, membres du jury : Maryse Deguergue (Rapp.), Grégoire Leray, Anne-Sophie Millet-Devalle et Jean-Marie Pontier  

    Le secteur de l’électronucléaire, confronté à l’objectif de rentabilité d’une industrie charnière, représente l’emblème type de l’incertitude des choix dans la protection des intérêts humains et écologiques. Depuis que l’humanité a découvert la radioactivité, l’évaluation comme la gestion des conséquences de son utilisation requièrent une anticipation, notamment technico-financière, sur des échelles de temps hors de l’entendement. Ce sont là des défis à la fois scientifiques, politiques et juridiques amenant, d’une part, à s’interroger sur la capacité du droit à lutter contre les effets incertains du risque nucléaire et, d’autre part, à clarifier le processus menant à la décision démocratique de prendre ce risque à potentiel catastrophique. Risque majeur par excellence, le droit nucléaire reconnaît-il l’incertitude d’un risque dont la gestion juridique découle désormais, en grande partie, des règles environnementales ? Le droit de l’environnement s’articule autour de principes que la rencontre de l’incertitude et du risque nucléaire ne pouvait manquer de convoquer. L’analyse du droit nucléaire sous ce prisme conduit à un paradoxe. Construit sous l’apanage du certain, réfutant l’incertitude, le droit du risque nucléaire n’aurait-il pas en réalité, bien avant la reconnaissance juridique du principe de précaution, mis en œuvre les mécanismes de son expression ? En tout cas, l’état des lieux du traitement de l’incertitude du risque nucléaire par un droit nucléaire « verdissant » aide à déterminer jusqu’à quel point le droit protège de l’incertitude des actions humaines produisant du risque majeur pour aujourd’hui comme pour demain.

    Abdelmohssen Sheha, La régulation du secteur des communications électroniques, étude comparée des droits français et égyptien, thèse soutenue en 2021 à Strasbourg sous la direction de Jean-Philippe Kovar, membres du jury : Aurore Laget-Annamayer (Rapp.), Louis de Fournoux    

    L'étude s'intéresse à l’une des principales fonctions de l’État en économie de marché - la régulation économique - en s'appuyant sur l'exemple du secteur des communications électroniques, au travers d’une comparaison des droits français et égyptien. L’accent est mis plus particulièrement sur la comparaison du statut, des missions, des pouvoirs de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) et de l’autorité égyptienne de régulation des télécommunications (NTRA), ainsi que du contentieux de leur actes. L'étude permet ainsi de penser le rôle de l'État, du régulateur sectoriel, du juge et de l’opérateur historique dans un secteur en pleine mutation. Il s'agit surtout d’insister sur l’évolution du droit et du contentieux administratifs confrontés aux nécessités de la régulation des activités économiques.

    Coffi Dieudonné Assouvi, L'influence du droit international des changements climatiques sur le droit européen de l'environnement, thèse soutenue en 2018 à Limoges sous la direction de Jessica Makowiak et Séverine Nadaud, membres du jury : Olivier Barrière (Rapp.), Michel Prieur et Catherine Le Bris  

    Dans le contexte du pluralisme juridique et de l’inter-normativité croissante, la présente thèse démontre l’influence du droit international des changements climatiques sur la formation et le développement du droit de l’environnement de l’Union Européenne (UE) à travers les techniques, méthodes et règles d’intégration prévues aussi bien par le droit international que par le droit européen. Le droit européen de l’environnement comporte désormais les concepts (économie verte, développement durable, marché de carbone...) et principes (responsabilité commune mais différenciée, précaution, prévention, responsabilité, etc.) du droit international des changements climatiques. Ainsi, l’européanisation et la constitutionnalisation du droit international des changements climatiques ont eu pour conséquence son insertion dans le système juridique des Etats membres. En effet, en vertu de ses engagements internationaux en matière de lutte contre le réchauffement global, l’UE a adopté des instruments juridiquement contraignants qui impactent les systèmes juridiques nationaux et s’est engagée sur le Kyoto II. Les dynamiques, les controverses, les heurs et les malheurs de la politique et des négociations climatiques multilatérales ont suscité la mise en place d’une diplomatique climatique européenne bien structurée et d’une politique d’économie verte qui ne manquent pas de se heurter à des défis de la coopération internationale, de l’action collective internationale, de production et de consommation équitables des biens publics mondiaux, ainsi qu’à des obstacles techniques, technologiques, institutionnels, humains, économiques, financiers, souverainistes, sociaux, énergétiques, écologiques et transformationnels. Sur le fondement de l’effet obligatoire et de la force exécutoire des dispositions du droit international du climat et du droit primaire européen, le régime international climatique produit des effets juridiques à l’intérieur des Etats membres et même à l’égard des Etats tiers traitant avec l’organisation européenne. En effet, en raison de la supranationalité, de l’effet direct et de la primauté du droit européen, les règles juridiques internationales relatives à la lutte contre les changements climatiques, transposées et intégrées, ont force obligatoire dans les ordres juridiques nationaux où elles requièrent une application uniforme. Il s’ensuit que le droit de l’UE, de par son caractère supranational et ses mécanismes de contrôle et de sanction, notamment juridictionnels, est devenu l’instrument d’effectivité et d’efficacité du droit conventionnel international du climat. De ce fait, les défaillances de ce droit relatives à l’absence d’une juridiction obligatoire, au non-respect par les Etats de leurs engagements internationaux et à la faiblesse du contrôle international sont largement compensées par l’efficacité du système juridique européen et national.

    Assia El Rherabi, La responsabilité civile du fait du dommage nucléaire civil, thèse soutenue en 2018 à Limoges sous la direction de Marcel Bayle, membres du jury : Jessica Makowiak, Michel Prieur et Marie-Pierre Blin-Franchomme  

    L’énergie nucléaire a toujours suscité la polémique. Alors que certains considèrent qu’une énergie nucléaire « sûre » pourrait contribuer à assurer à la fois une meilleure sécurité des approvisionnements énergétiques et une réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre, d’autres lui reprochent plusieurs types de risques et particulièrement les accidents nucléaires, la gestion des déchets nucléaires, la non-prolifération et les attaques terroristes ou même militaires contre les installations nucléaires civiles. En réalité, le retour d’expérience des accidents nucléaires les plus catastrophique de l’histoire, Three Mile Island (États-Unis) en 1979, Tchernobyl (ancienne URSS) en 1986 et Fukushima Daiichi (Japon) en 2011, a montré que des accidents nucléaires graves peuvent avoir des effets divers d’une portée potentiellement considérable, (très souvent transfrontières), à la fois pour les personnes, les biens et pour l’environnement. L’accident de Fukushima a confirmé une fois de plus la nécessité d’améliorer les règles existantes du droit international de l’énergie nucléaire, de manière à mettre en place un régime mondial de responsabilité civile du fait nucléaire, répondant aux préoccupations de tous les États qui pourraient être touchés par ce type d’accident. Le défit aujourd’hui est, donc, degarantir une réparation efficace, équitable et harmonisée des différents types de dommages issus d’un accident survenant dans une installation nucléaire.

    Charikleia Vlachou, La coopération entre les autorités de régulation en Europe (communications électroniques, énergie), thèse soutenue en 2014 à Paris 2 sous la direction de Martine Lombard, membres du jury : Gérard Marcou (Rapp.), Stéphane Braconnier et Denys Simon  

    La coopération entre les autorités de régulation en matière de communications électroniques et d’énergie s’inscrit dans le contexte de mutation de l’administration européenne qui est intervenue au fil des deux dernières décennies. Son architecture institutionnelle est marquée par la forte européanisation des autorités de régulation,laquelle est le résultat de l’harmonisation opérée par le droit de l’Union européenne et de la diffusion de meilleures pratiques. La coopération entre les autorités de régulation se fonde néanmoins sur des principes juridiques flous en droit primaire. Elle est de plus marquée par l’ambigüité de la délégation des pouvoirs à l’échelle de l’Union européenne. Dans les deux secteurs étudiés, elle traduit l’hybridation des modèles de gouvernance que sont les « agences de l’Union européenne » et les « réseaux d’autorités », car elle a donné naissance à une « agence en réseau » puissante dans le domaine de l’énergie - l’ACRE- et à un « réseau agenciarisé » faible en matière de communications électroniques– l’ORECE.Pour assurer l’effectivité de l’ « Union de droit », les actes de ces organismes de l’Unioneuropéenne sont contrôlés par le juge de l’Union européenne, dont la saisine par lesparticuliers reste malheureusement difficile. Dans ce contexte, le Médiateur européen présente un potentiel fort en tant qu’instance de contrôle complémentaire. Quant au prétendu déficit démocratique souligné par les détracteurs de l’Union européenne, il est ici démenti car le Parlement européen assure un contrôle démocratique efficace sur les organismes étudiés. Si ses moyens de contrôle politique sont largement informels et méritent d’être approfondis, le contrôle qu’il exerce dans le cadre de la procédure de décharge budgétaire peut, quant à lui, déboucher sur une transformation de l’architecture institutionnelle des organismes étudiés.

    Stéphane Pelzer, Activité agricole et pollution de l'eau : vers une responsabilité environnementale des exploitants agricoles ?, thèse soutenue en 2013 à Université de Lorraine sous la direction de Roselyne Allemand, membres du jury : Philippe Billet (Rapp.)    

    L'activité agricole est, depuis toujours, une source de pollution pour l'eau. Ce lien s'est intensifié avec la mise en place d'une Politique agricole commune à l'échelle de l'Union européenne. En effet la Politique agricole commune s'est construite sur le productivisme en optimisant le rendement des terres, notamment par l'utilisation d'intrants chimiques et naturels, ce qui fut particulièrement préjudiciable pour la ressource hydrique.Cependant, un certain nombre de réformes ainsi qu'une législation et une fiscalité spécifiques se sont érigées dans le but de limiter les effets néfastes de l'agriculture sur la ressource hydrique ; or ces instruments juridiques et institutionnels se sont avérés peu efficaces. Dès lors, les pouvoirs publics se sont employés à responsabiliser les auteurs de telles pollutions à travers un régime de responsabilité approprié. En dépit de ces efforts, le caractère diffus de la pollution de l'eau a constitué un obstacle majeur à l'application d'un tel régime aux pollutions d'origine agricole.Aussi, les pouvoirs publics n'ont d'autre choix que celui de se tourner vers des instruments juridiques plus souples qui permettent d'associer le pollueur aux différentes mesures de lutte contre la pollution de l'eau, notamment à travers la participation et la contractualisation.

    Matthieu Pierson, Aides d'Etat et politiques de l'Union européenne , thèse soutenue en 2011 à Bordeaux 4 sous la direction de Loïc Grard  

    L’appréhension des aides d’Etat par le droit de l’UE se singularise par sa triple dimension économique, politique et juridique. Leur volume, qui demeure important, la multiplicité de leurs formes, et surtout les lourds enjeux engageant la souveraineté nationale font des aides d’Etat une matière sensible nécessitant un cadre juridique spécifique qui doit s’adapter au fur et à mesure que les politiques de l’UE deviennent de plus en plus intégrées. La Commission européenne, qui dispose en la matière d’un pouvoir discrétionnaire, détermine au cas par cas, ou dans des lignes directrices, orientations, communications, et règlement général d’exemption catégorielle, les conditions de compatibilité des aides au Traité, et au-delà impose aux Etats comme aux entreprises des obligations de faire, ou de ne pas faire.Le droit des aides d’Etat est remarquable par son ampleur (il vise tous les secteurs d’activité économique et même au-delà), sa richesse, son renouvellement. Il n’est pas seulement un cadre réglementaire destiné à clarifier les exigences de l’UE vis-à-vis des Etats membres et des entreprises, même si quantitativement, c’est son rôle majeur. Il est aussi et surtout un moteur, un outil d’intégration privilégié, dont la teneur n’est pas étrangère aux interrogations sur la nature de l’UE. Il contribue de façon notable à la construction et au renforcement des politiques de l’UE, qui une fois développées, lui impose certains impératifs. Cet enrichissement réciproque est destiné à rester pour toujours d’actualité.

    Matthieu Pierson, Aides d'État et politiques de l'Union européenne: contrôle communautaire des interventions étatiques ou interventionnisme communautaire, thèse soutenue en 2011 sous la direction de Loïc Grard, membres du jury : Michaël Karpenschif (Rapp.)    

    L’appréhension des aides d’Etat par le droit de l’UE se singularise par sa triple dimension économique, politique et juridique. Leur volume, qui demeure important, la multiplicité de leurs formes, et surtout les lourds enjeux engageant la souveraineté nationale font des aides d’Etat une matière sensible nécessitant un cadre juridique spécifique qui doit s’adapter au fur et à mesure que les politiques de l’UE deviennent de plus en plus intégrées. La Commission européenne, qui dispose en la matière d’un pouvoir discrétionnaire, détermine au cas par cas, ou dans des lignes directrices, orientations, communications, et règlement général d’exemption catégorielle, les conditions de compatibilité des aides au Traité, et au-delà impose aux Etats comme aux entreprises des obligations de faire, ou de ne pas faire.Le droit des aides d’Etat est remarquable par son ampleur (il vise tous les secteurs d’activité économique et même au-delà), sa richesse, son renouvellement. Il n’est pas seulement un cadre réglementaire destiné à clarifier les exigences de l’UE vis-à-vis des Etats membres et des entreprises, même si quantitativement, c’est son rôle majeur. Il est aussi et surtout un moteur, un outil d’intégration privilégié, dont la teneur n’est pas étrangère aux interrogations sur la nature de l’UE. Il contribue de façon notable à la construction et au renforcement des politiques de l’UE, qui une fois développées, lui impose certains impératifs. Cet enrichissement réciproque est destiné à rester pour toujours d’actualité.

  • Abdoulkarim Sani, Les enjeux contemporains de la protection de l'environnement au Niger, thèse soutenue en 2014 à Bordeaux sous la direction de Olivier Dubos, membres du jury : Leila Lankarani El-Zein (Rapp.), Jean-François Brisson, Mahaman Sanoussi Tidjani Alou et Jacqueline Morand-Deviller  

    La dégradation de l’environnement au Niger, prend une ampleur de plus en pluspréoccupante. L’enjeu pour les politiques publiques est de changer la relation entre l’homme et sonmilieu afin de renverser la tendance. A cet effet, dans un contexte interne caractérisé par l’instaurationde la démocratie et de l’Etat de droit et un contexte international caractérisé par la mondialisation dudroit de l’environnement suite à la conférence de Rio notamment, le droit s’est naturellement imposécomme l’outil essentiel de ces transformations. L’objectif de cette thèse est d’identifier et analyser lesactions de transformation de la relation entre l’homme et son milieu de vie dans l’objectif de lapérennité des ressources naturelles et la viabilité du cadre de vie en tant qu’enjeux de la protection del’environnement dans un Etat en situation fragilité. Le Niger s’est engagé dans un processus deproduction normative, avec l’ambition de produire un droit alliant standards internationaux et normeset pratiques locales que ça soit dans les procédés de prise de décision ou de méthodes de protection del’environnement. Avec un approche quasi-empirique, l’analyse des enjeux contemporains de laprotection de l’environnement au Niger, nous permettra de révéler la nature de la relation de l’hommeavec son milieu telle qu’établie par le droit dans un contexte démocratique et de mondialisation dudroit de l’environnement, mais aussi de révéler comment la situation de fragilité générale de l’Etat etde la société commande la mise en oeuvre de ce droit.