Fabrice Rosa

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science Politique

Centre d'Études Juridiques sur l'Efficacité des Systèmes Continentaux

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • THESE

    Les actes de réglementation privée, soutenue en 2011 à Paris 1 sous la direction de François Gaudu 

  • Fabrice Rosa, Alexandre Fabre, Julien Icard, Cours de droit social 2024, 6e éd., Éditions IEJ de la Sorbonne, 2024, Collection CRFPA, 839 p. 

    Fabrice Rosa, Alexandre Fabre, Julien Icard, Cours de droit social 2023, 5e éd., Éditions IEJ de la Sorbonne, 2023, Collection CRFPA, 815 p. 

    Fabrice Rosa, Alexandre Fabre, Julien Icard, Cours de droit social 2022, 4e éd., Éditions IEJ de la Sorbonne, 2022, Collection CRFPA, 807 p. 

    Fabrice Rosa, Alexandre Fabre, Julien Icard, Cours de droit social 2021, 3e éd., Éditions IEJ Jean Domat, 2021, Collection CRFPA, 767 p. 

    Fabrice Rosa, Alexandre Fabre, Julien Icard, Cours de droit social 2020, 2e éd., Editions IEJ Jean Domat, 2020, Collection CRFPA, 689 p. 

    Fabrice Rosa, Alexandre Fabre, Julien Icard, Cours de droit social 2019, Editions IEJ Jean Domat, 2019, Collection CRFPA, 611 p. 

  • Fabrice Rosa, « La contrepartie financière de l'obligation de non-concurrence n'est pas une clause pénale », Revue de droit du travail, 2021, n°12, p. 707   

    Fabrice Rosa, « Une alternative au modèle capitaliste : le coopérativisme de plateforme », Droit Social, 2021, n°0708, p. 610   

    Fabrice Rosa, « Avantages conventionnels : une présomption de justification limitée », Revue de droit du travail, 2019, n°09, p. 578   

    Fabrice Rosa, « Les techniques de mise à disposition alternatives à l'embauche : quels risques juridiques ? », Juristourisme : le mensuel des acteurs du tourisme & des loisirs , 2019, n°219, p. 20   

    Fabrice Rosa, « La contrepartie financière de l'obligation de non-concurrence dans le contrat de travail : analyse au prisme de l'immobilisation de la force de travail », Revue de droit du travail, 2018, n°11, p. 735   

    Fabrice Rosa, Dirk Baugard, Philippe Azouaou, Stephan Renaud, Alexandre David, « Le pouvoir disciplinaire de l'employeur », Les Cahiers sociaux, 2014, pp. 717-159 

  • Fabrice Rosa, « Le civil tient-il toujours le fiscal en l’état ? », le 22 mars 2024  

    12èmes rencontres Notariat-Université de Reims

    Fabrice Rosa, « Organisations Professionnelles Vitinicoles & Droit de la concurrence », le 13 mars 2024  

    Colloque organisé par le CRDT et le CEJESCO, Faculté de droit, Université Reims-Champagne Ardenne

    Fabrice Rosa, « Dumping dans le transport transmanche : Quelles réponses française, européenne et internationale ? », le 25 janvier 2024  

    Colloque organisé par le LARJ, Université Littoral Côte d'Opale

    Fabrice Rosa, « Femmes et laïcité », le 09 janvier 2024  

    Journée d'étude organisée par l'Université de Reims Champagne Ardenne dans le cadre de la Journée nationale de la laïcité

    Fabrice Rosa, « Améliorer l'effectivité des droits sociaux fondamentaux dans les chaînes de valeur », le 07 décembre 2023  

    Colloque organisé par le CEJESCO de l'Université de Reims Champagne-Ardenne sous la direction scientifique de Fabrice Rosa, Professeur à l’Université de Reims Champagne-Ardenne - CEJESCO et Andrea Sitzia, Professore Associato de droit du travail, Università degli studi di Padova

    Fabrice Rosa, « Blockchain et contrat », le 24 novembre 2023  

    Cycle de tables rondes organisé par le CEJESCO, Université de Reims Champagne-Ardenne sous la direction scientifique de Patrick Kasparian, Docteur en Droit, Maître de conférences à l’université de Reims Champagne Ardenne, Avocat à la cour

    Fabrice Rosa, « Le juge et le devoir de vigilance », le 05 juillet 2023  

    Colloque organisé par le CERDP de la faculté de droit, Université de Côte d'Azur, l'Université Jean Monnet Paris Saclay, l'ENM, l'IDEP et la SFDE sous la direction scientifique de Pauline Abadie & Grégoire Leray

    Fabrice Rosa, « L'Homologation en droit privé », le 25 mars 2022  

    Organisé pour l'Université de Reims Champagne-Ardenne par Monsieur Jérémy Houssier et Madame Anaïs Danet

    Fabrice Rosa, « Imaginer les transformations sociales au prisme du travail de plateforme », le 09 mars 2022  

    Ce colloque, organisé dans le cadre du projet TransSEN par Josépha Dirringer, Cristina Nizzoli et Amadine Rauly, se tiendra en distanciel les 9 et 10 mars 2022.

    Fabrice Rosa, « Colloque inaugural de l'Association pour l'Analyse Écologique du Droit », le 26 novembre 2021  

    Organisé par l’association AED en partenariat avec le CEJESCO (Centre d’Études Juridiques sur l’Efficacité des Systèmes Continentaux) et le CRDT (Centre de Recherche Droit et Territoire)

    Fabrice Rosa, « La famille au 21ème siècle : nouveaux droits, nouveaux défis », le 19 novembre 2021  

    Colloque organisé par la section rémoise de l'Association Rencontres Notariat-Université.

    Fabrice Rosa, « Conférences de méthodologie de la science juridique », le 09 avril 2021  

    Conférences doctorales organisées par Denis Jouve, Fabrice Rosa, et Régis Ponsard, Université de Reims

    Fabrice Rosa, « Droit des ressources humaines et protection sociale », le 05 mars 2021  

    Organisé par Benoît Lopez, Maître de conférences à la Faculté de droit et science politique de l'UVSQ

    Fabrice Rosa, « Le CSE : Acteurs et Actions en matière de négociation collective », le 13 février 2020  

    Organisé par l’UMR 7354 DRES, Université de Strasbourg - CNRS.

    Fabrice Rosa, « Le Droit du travail à l’épreuve des nouvelles organisations productives : périmètres et protections », le 13 décembre 2019  

    Organisé par l'Université de Reims, avec le soutien de l'Université italo-française sous la direction de A. Sitzia et F. Rosa

    Fabrice Rosa, « Transformations sociales des espaces marchands », le 09 décembre 2019  

    Séminaire TransSEN #2 organisé par l’IODE, Université Rennes 1, coordonné par Josépha Dirringer, financé par la DARES (Ministère du travail) et la DREES (Ministère des solidarités)

    Fabrice Rosa, « XIIIème séminaire franco-japonais de droit public », le 12 septembre 2019  

    Organisé par la Société de Législation Comparée

    Fabrice Rosa, « Transformations sociales, de l'emploi et du système de protection sociale », le 20 mai 2019  

    Organisé par l'IODE (UMR CNRS 6262) et l'ISSTO (Université Rennes 2). Coordination : Josépha Dirringer.

    Fabrice Rosa, « L’Europe », le 16 mai 2019  

    Organisé par la MSH, Université de Reims-Champagne-Ardenne

    Fabrice Rosa, « Le notaire et l’indivision », le 22 mars 2019  

    IXes Rencontres Notariat-Université de l’ARNU Reims

    Fabrice Rosa, « Forger des concepts pour analyser le droit », le 14 février 2019  

    Organisé par Étienne Picard, Pr. émérite, Université Paris I Panthéon-Sorbonne et Régis Ponsard, MdC, Université Reims Champagne-Ardenne

    Fabrice Rosa, « Contournement, évasion, optimisation : les normes en danger ? », le 19 octobre 2018  

    Organisé par le LARJ sous la direction de Sarah Laval, Professeur à l'Université du Littoral-Côte d'Opale

    Fabrice Rosa, « Contrats de droit privé et Contrats de droit administratif », le 14 juin 2018 

    Fabrice Rosa, « Ordonnances Macron et normes supra-légales », le 12 décembre 2017  

    Organisé sous la direction scientifique de Dirk Baugard, Professeur à l’Université Paris 8

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Louis Noe, La rémunération de l'activité de travail à l'épreuve du risque économique, thèse en cours depuis 2021  

    Le contrat de travail soustrait le salarié aux risques économiques du marché que doit supporter en principe la seule entreprise. Tel est le compromis que le droit français a réalisé - subordination du salarié contre une protection renforcée - à l'unisson des traditions juridiques d'autres pays industrialisés. Cet équilibre est cependant traversé de longue date par des mouvements contraires qui semblent s'accentuer dans la dernière période. Les clauses d'objectifs tendent à se diffuser, faisant ainsi peser une partie du risque économique sur la tête du salarié. Le développement des dispositifs de participation des travailleurs au capital de l'entreprise contribue à indexer la rémunération du travail sur la performance économique de l'entreprise. Sans remettre frontalement en cause le droit des salariés au maintien de leur rémunération contractuelle, le législateur multiplie par ailleurs des dispositifs conventionnels spécifiques (ex : les « accords de performance collective » négociés par l'entreprise et les organisations syndicales reconnues représentatives dans l'entreprise) qui peuvent avoir pour effet de modifier, y compris à la baisse, la rémunération des salariés. Le droit positif paraît ainsi, à mots couverts, déplacer sur le salarié une partie du risque économique. Le travail de thèse aura pour premier objectif de mettre en lumière ces mouvements qui travaillent la notion de rémunération, de mesurer les transformations de la relation d'emploi qui en résultent et de penser un cadre conceptuel d'ensemble de ces mécanismes juridiques. Une meilleure compréhension de ce phénomène permettra d'en penser les limites et les conditions d'intégration à l'ordre juridique. La recherche sera également étendue aux formes de travail qui ne sont pas exercées dans le cadre du salariat. Les catégories du droit commercial postulent que l'indépendant doit supporter les risques de son activité. Aucun dispositif ne vient amortir les chocs potentiels de l'activité sur leurs revenus. Le droit à une négociation collective de leurs rémunérations n'est, à ce jour, pas reconnu par le droit français. Le fondement de ces solutions peut être réévalué dans un contexte où les procédés classiques d'externalisation de la main d'oeuvre (sous-traitance, auto-entrepreneuriat, etc.) sont relayés par l'essor de l'économie de plateforme. En traitant de la rémunération de l'activité de travail, le projet de recherche pourrait déboucher sur une reconceptualisation de divisions discutables de notre droit.

    Laurie Podevin, la relation de travail dans l'économie sociale et solidaire, thèse en cours depuis 2018 en co-direction avec Catherine Minet-letalle  

    La loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire marque la reconnaissance légale de cette économie. Le salarié est placé au cœur de l'économie sociale et solidaire (ESS) de deux manières. Tout d'abord, l'ESS doit être créatrice d'emplois et d'amélioration des pratiques du droit social en entreprise. Par exemple, les entreprises de l'ESS sont éligibles aux emplois aidés sur « les territoires zéro chômeur longue durée » expérimentaux. L'article 3 de la loi n°2014-656 prévoit que « le Conseil supérieur de l'économie sociale et solidaire adopte … un guide définissant les conditions d'amélioration continue des bonnes pratiques des entreprises de l'ESS ». Le deuxième volet d'entrée du salarié dans l'ESS est marqué par la volonté de redonner du pouvoir d'agir aux salariés. La loi de 2014 a instauré un droit d'information préalable des salariés en cas de cession de leur entreprise lorsque celle-ci a moins de 250 salariés. L'objectif est que le salarié puisse présenter une offre de rachat. La loi incite également à l'entrepreneuriat coopératif avec la création d'un statut transitoire des sociétés coopératives et participatives (SCOP) d'amorçage pour permettre aux salariés de reprendre une entreprise, l'autorisation de création de groupement de SCOP et la consolidation des coopératives d'activité et d'emploi pour soutenir les salariés entrepreneurs. La place du salarié dans l'économie sociale et solidaire marque ainsi une évolution dans le champ d'application du droit du travail et s'affranchit de la distinction traditionnelle salarié/indépendant. Le modèle classique du travail salarié résultant d'un contrat de travail, et plus précisément d'une subordination juridique du salarié envers son employeur, est de moins en moins représentatif du monde du travail aujourd'hui. Le développement de l'ESS en est un exemple révélateur.

  • Juliette Camy, La diligence des sociétés transnationales en matière de droits fondamentaux : étude de droit français et de droit anglais (devoir de vigilance et duty of care), thèse soutenue en 2022 à Paris 10 sous la direction de Emmanuel Dockès, membres du jury : Irina Parachkévova-Racine (Rapp.), Muriel Fabre-Magnan, Nicola Countouris et Anne Danis-Fatôme  

    Devoir de vigilance, diligence raisonnable, duty of care... la diligence des sociétés transnationales en matière de droits fondamentaux se décline aujourd’hui dans les droits nationaux et supranationaux. Les deux standards de diligence étudiés, le devoir de vigilance en droit français et le duty of care en droit anglais, préfigurent une même direction d’avenir. Ils ouvrent la voie aux projets de traité international sur les entreprises et les droits de l’Homme et de directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité. Combinant obligations de prévention et responsabilité juridique en cas de manquement, l’effectivité de la protection des droits fondamentaux par les sociétés transnationales est recherchée selon des procédés aux nombreux traits communs. La loi française du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre prévoit l’élaboration et la mise en œuvre effective d’un plan de vigilance rendu public par les grandes sociétés françaises. En cas de manquement à ces obligations, elle ouvre la possibilité de demander au juge d’enjoindre la société à agir. Elle permet aussi de poursuivre la société sur le fondement de la responsabilité civile afin de réparer les dommages résultant de la faute de vigilance. La common law anglaise ouvre depuis peu la possibilité de poursuivre une société transnationale sur le fondement du délit de négligence pour manquement à son duty of care. Une action en responsabilité civile est également rendue possible. La responsabilité de la société pourra être engagée pour une faute ayant entrainé un dommage.

    Arnaud Pontvianne-Broux, La formation du contrat de travail du sportif professionnel, thèse soutenue en 2020 à Paris 1 sous la direction de Philippe Delebecque, membres du jury : Nicolas Balat (Rapp.), Christophe Radé  

    Le sport professionnel constitue une activité réglementée, soumise à la délivrance préalable d'un permis fédéral de concourir pour tout sportif. Et, pareil octroi se révèle, notamment, conditionné à la souscription initiale, par ce joueur et son club, d'un contrat de travail sportif professionnel, dont la conclusion ne se réalise pas de manière instantanée.

  • Boubacar Camara, L'étude de l’efficacité de la justice à travers le prisme de l'action de groupe, thèse soutenue en 2022 à Reims sous la direction de Cyril Noblot, membres du jury : Maria José Azar-Baud (Rapp.), Jean-Denis Pellier (Rapp.)  

    La finalité de la justice est la pacification sociale. C’est ainsi que l’étude de l’efficacité de la justice s’apprécie à l’aune du degré de réalisation des objectifs assignés à l’institution judiciaire afin d’atteindre cet idéal. Ces ambitions résident, depuis la loi de finances de 2001, dans la satisfaction des attentes des justiciables et dans une meilleure gestion des ressources de l’institution judiciaire. Elles se concrétisent, en effet, à travers l’accès au juge, l’indépendance et l’impartialité du tribunal, le délai raisonnable, l’exécution des décisions de justice et l’utilisation efficiente des ressources du service public de la justice. L’efficacité de la justice repose ainsi sur un équilibre entre ces divers objectifs. De la diversité des objectifs, il ressort que le maintien de cet équilibre est conditionné à une réalisation relative de chaque aspiration.Il reflète l’image d’un château de cartes. Le dépassement du point d’équilibre suffit pour que le château s’écroule.En présence d’un contentieux de masse, l’action de groupe a pour vocation de maintenir l’équilibre qui doit exister entre les divers objectifs de l’institution. Ce maintien passe par une contribution de celle-ci à l’efficience du service public de la justice et à l’effectivité des droits.D'une part, l’action de groupe rationalise les règles de fonctionnement de la justice étatique ainsi que des rapports de la justice étatique et de la justice alternative. La rationalisation du traitement du contentieux de masse impose des dérogations et adaptations procédurales. Elle se manifeste également par une coordination et un affermissement des rapports des modes de règlement des litiges. D'autre part, l’action de groupe apporte une contribution aux fondements rationnels et émotionnels de l’effectivité des droits. Les fondements rationnels, mettant en avant le calcul économique, constituent le fondement tantôt principal tantôt subsidiaire. L’action de groupe déconstruit ce calcul d’intérêt, en libérant les victimes des frais du procès et en simplifiant la saisine du juge. Concernant les fondements émotionnels, l’action de groupe favorise l’effectivité des droits, en jouant sur les ressorts du sentiment moteur d’injustice des victimes, ainsi que sur le sentiment inhibiteur de la crainte pour le responsable que sa réputation soit affectée.