Benjamin Defoort

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit

  • THESE

    La décision administrative, soutenue en 2012 à Paris 2 sous la direction de Bertrand Seiller, membres du jury : Xavier Dupré de Boulois (Rapp.), Aude Rouyère (Rapp.), Jacques Petit  

  • Benjamin Defoort (dir.), Petit traité du procès administratif, 10e éd., Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Praxis Dalloz, 2142 p.   

    Fondé sur l’analyse systématique des textes et de la jurisprudence, cet ouvrage sur la procédure contentieuse administrative offre un exposé complet des principes et des règles, de la stratégie et de la technique du procès administratif. Cette dixième édition, largement enrichie, rend compte des évolutions qui ont marqué la matière, notamment le développement de l’appréciation dynamique de la légalité ainsi que la recevabilité en exce��s de pouvoir de conclusions à fin d’abrogation d’un acte réglementaire devenu illégal. L’ouverture du recours pour excès de pouvoir à tous les actes de portée générale produisant des effets notables, le développement de l’oralité, la pérennisation de la médiation préalable obligatoire et la recodification du CESEDA, entre autres, sont également exposés. La structure de l’ouvrage suit le déroulement du procès. Les auteurs étudient en préliminaire la compétence des juridictions administratives. Les démarches préalables à l’introduction du recours sont présentées : choix du contentieux, chiffrage, réclamation, admissibilité des moyens et conclusions, règles formelles de recevabilité, preuve. L’ouvrage analyse ensuite le déroulement de l’instance : l’instruction et ses incidents, l’exécution amiable ou forcée du jugement, les référés et les voies de recours. Les actions de groupes le clôturent. L’ouvrage expose clairement droit écrit et jurisprudentiel, grands principes et cas particuliers. Il traite aussi des règles de procédure propres à certaines matières telles que l’urbanisme, la commande publique, le droit des étrangers, le droit au logement, les contentieux sociaux et celui du stationnement. Cet ouvrage répond ainsi aux préoccupations de tout praticien du contentieux administratif, avocat ou juriste, qu’il soit confirmé, débutant ou en formation. Rémi Rouquette est docteur en droit public et en linguistique, ancien maître de conférences HDR et avocat honoraire au barreau de Melun. Benjamin Defoort est professeur de droit public à Cergy Paris Université.

    Benjamin Defoort, Julie Traullé (dir.), La cassation: regards croisés, LexisNexis, 2023, 268 p.  

    Dans l'architecture juridictionnelle française, la fonction de juge de cassation a pour particularité d'être exercée, concurremment, par les deux juridictions suprêmes des ordres administratif et judiciaire. Alors que, depuis quelques années, la Cour de cassation a entrepris de se réformer en profondeur, le Conseil d'État demeure relativement constant dans l'appréhension de son rôle de juge de cassation, quand bien même son activité juridictionnelle ne se concentre sur cette mission spécifique que depuis une période encore très récente. Celle-ci pourrait aussi se trouver affectée par le mouvement actuel de refonte jurisprudentielle de l'office du juge administratif. Un tel contexte invite à une étude comparée de ces deux juges de cassation, afin de rechercher s'il est possible de mettre au jour des convergences ou des divergences, voire des aspects qui mériteraient d'être développés devant l'un ou l'autre (ou chacun) de ces juges de cassation. C’est l'objet de cet ouvrage qui présente, en miroir ou de façon conjointe, les points de vue de privatistes et de publicistes sur les différentes questions que la cassation soulève aujourd’hui. Voie de droit à part, en ce qu'elle ne saurait être assimilée à un troisième degré de juridiction dans la mesure où elle se concentre sur le droit, le recours en cassation n'en demeure pas moins une voie de droit à part entière. Juge d’une décision précédemment rendue plus que du litige, le juge de cassation voit ces spécificités marquer à la fois les conditions posées à son accès (particulièrement restrictives), son office (tourné vers sa mission de juge du droit) et sa position institutionnelle de juridiction suprême au sein de chacun des deux ordres. L'ouvrage explore et réinterroge dans une perspective de droit comparé interne ces différents aspects de la cassation, dont la compréhension gagne incontestablement à être ainsi soumise à ces regards croisés.

    Benjamin Defoort, Anne-Laure Girard, Adrien Lauba, Damien Salles, François Ost [et alii], Les racines littéraires du droit administratif, Presses universitaires juridiques de Poitiers, 2021, Collection Actes et colloques de la Faculté de droit et des sciences sociales, 247 p.  

    Malgré le succès actuel du courant Droit et Littérature, il n'existait pas jusqu'alors aucune étude d'ensemble consacrée au droit administratif. C'est ce manque que cet ouvrage entend en partie combler. Ce regard littéraire sur la discipline n'est pas un exercice d'érudition dénué de toute portée. Le décloisonnement des savoirs et l'alliance des compétences de juristes, d'historiens et de lettrés, apportent une authentique contribution à la connaissance de la pensée juridique. Trois thématiques nourrissent cette approche critique des racines du droit administratif : les grands auteurs, les grands écrits et les grands procédés littéraires. L'ouvrage explore ainsi les valeurs et les fonctions que la doctrine administrative a en vue lorsqu'elle distingue en son sein un corpus spécifique d'auteurs. Il met en outre en lumière des administrativistes qui se sont illustrés par une double vie (juridique et littéraire) et s'enquiert de l'influence de cette incursion dans les lettres sur leur présentation du droit administratif. Il s'empare encore de la puissance instituante des récits du droit administratif et de ceux mettant en scène l'administration afin de rechercher leur sens et leur rôle. Enfin, par ses réflexions et analyses historiques sur les mots, le style, les adages, les métaphores, les genres qui impriment leur marque dans l'écriture du droit administratif, il restaure la littérarité trop longtemps dissimulée de cette discipline.

    Benjamin Defoort, Benjamin Lavergne (dir.), Juger de la légalité administrative: quel(s) juge(s) pour quelle(s) légalité(s), LexisNexis, 2021, 335 p.  

    Lorsque l'on évoque le "juge de la légalité", c'est à la figure du juge administratif français de l'excès de pouvoir que l'on songe de prime abord. Cette assimilation mérite d'être questionnée et mise en perspective. C'est aussi, plus largement, la diversité des juges amenés à vérifier la "validité" des normes administratives, l'hétérogénéité de celles soumises à un tel contrôle, et la disparité des modalités d'exercice de celui-ci, qu'il importe de mettre en lumière, en s'émancipant d'une vision restrictivement axée sur le "contentieux de l'annulation" de Laferrière. Car la spécificité de la mission du juge de la légalité tend à s'obscurcir à mesure qu'évolue l'office du juge de l'excès de pouvoir pour se rapprocher de - voire se fondre dans - celui du plein contentieux. On pourrait penser que l'opération intellectuelle consistant à juger de la légalité de quelque chose fait appel à des modalités de contrôle qui diffèrent de la seule appréciation d'un fait en termes de licéité, comme dans un contentieux de la responsabilité. Juger de la légalité administrative c'est, d'abord et avant tout, juger les normes administratives dans leurs rapports à d'autres normes. Faire de cette opération le propre du jugement de la légalité conduit à renouveler le regard porté classiquement sur cette question. C'est ce à quoi s'attachent les contributions réunies dans cet ouvrage, qui explorent et réinterrogent les différents aspects de ce que signifie juger de la légalité.

    Benjamin Defoort (dir.), L'appel, Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie, 2020, Colloques & Essais, 154 p.  

    "Voie de recours de principe ouverte aux justiciables, dans tout système juridique, pour contester une décision de justice, l'appel est aujourd'hui à la croisée des chemins. Dans le contentieux de l'Administration, la fonction de juge d'appel a pour originalité de n'avoir été attribuée que très tardivement à des juridictions spécifiquement chargées de cette tâche, les cours administratives d'appel, et dont on a fêté il y a peu le trentième anniversaire. Certaines de ses caractéristiques peuvent ainsi être recherchées entre l'influence du rôle historique du Conseil d'Etat comme juge de dernier ressort et le modèle civiliste. Mais c'est précisément dans cette même période que le pouvoir réglementaire a, par une série de décrets de mai 2017, modifié le régime de l'appel en matière civile, dans le prolongement de la réforme, plus profonde, de 2011. C'est tout autant l'accès au juge d'appel que son office qui se trouvent bousculés. Ces textes annoncent d'autres réformes : dans quelles directions iront-elles? Concerneront-elles aussi l'ordre juridictionnel administratif? Seront-elles anticipées, accompagnées ou nuancées par les jurisprudences des juridictions civiles et administratives? Ces dernières s'inspireront-elles des nouvelles orientations de l'appel civil? Autant de questions qu'il est apparu utile de poser lors de cette journée d'études et de soumettre aux regards croisés de civilistes et de publicistes."

    Benjamin Defoort, La décision administrative, LGDJ-Lextenso éditions, 2015, Bibliothèque de droit public, 686 p.  

    La 4e de couv. indique : "Expression la plus caractéristique du pouvoir de l’administration, la décision administrative est une notion familière. Pourtant, les données observables en droit positif s’avèrent hétérogènes et contingentes, compromettant la possibilité d’en circonscrire la teneur. Et derrière un consensus apparent, les présentations doctrinales de l’action adminis-trative unilatérale se caractérisent par un éclatement terminologique et conceptuel. Le choix a été fait de construire une définition, à partir d’une analyse critique du droit positif et du discours doctrinal, pour en éprouver les mérites en vue d’une meilleure compréhension de l’administration et de son droit. Signification impérative d’une manifestation de volonté uni-latérale et arrêtée d’une autorité administrative, la décision administrative constitue un utile outil d’analyse du pouvoir de l’administration, du contrôle du juge sur celui-ci et de la place à laquelle les citoyens peuvent prétendre dans son élaboration et sa mise en oeuvre. Distincte de l’incitation ou de la déclaration d’intention, la décision demeure le mode privilégié de direction de la conduite des citoyens et l’objet principal du contrôle du juge sur la légalité de l’action administrative. La portée explicative de cette définition est complétée par la compréhension qu’elle autorise des usages stratégiques que les acteurs du droit administratif peuvent en faire. En tant que signification, la décision révèle les luttes qu’ils mènent pour l’identification, au cas concret, de la portée des divers actes de l’administration ; enjeu de pouvoir, elle fait ressortir les stratégies de légitimation qui entourent son emploi par les autorités publiques"

    Benjamin Defoort, Bertrand Seiller, La décision administrative,, 2012, 763 p.  

    Expression la plus caractéristique du pouvoir de l’administration, la décision administrative est une notion familière. Pourtant, les données observables en droit positif s’avèrent hétérogènes et contingentes, compromettant la possibilité d’en circonscrire la teneur. Et derrière un consensus apparent, les présentations doctrinales de l’action adminis-trative unilatérale se caractérisent par un éclatement terminologique et conceptuel. Le choix a été fait de construire une définition, à partir d’une analyse critique du droit positif et du discours doctrinal, pour en éprouver les mérites en vue d’une meilleure compréhension de l’administration et de son droit. Signification impérative d’une manifestation de volonté uni-latérale et arrêtée d’une autorité administrative, la décision administrative constitue un utile outil d’analyse du pouvoir de l’administration, du contrôle du juge sur celui-ci et de la place à laquelle les citoyens peuvent prétendre dans son élaboration et sa mise en oeuvre. Distincte de l’incitation ou de la déclaration d’intention, la décision demeure le mode privilégié de direction de la conduite des citoyens et l’objet principal du contrôle du juge sur la légalité de l’action administrative. La portée explicative de cette définition est complétée par la compréhension qu’elle autorise des usages stratégiques que les acteurs du droit administratif peuvent en faire. En tant que signification, la décision révèle les luttes qu’ils mènent pour l’identification, au cas concret, de la portée des divers actes de l’administration ; enjeu de pouvoir, elle fait ressortir les stratégies de légitimation qui entourent son emploi par les autorités publiques

    Benjamin Defoort, Yves Gaudemet, Occupation domaniale et convention européenne des droits de l'homme,, 2006, 64 p. 

  • Benjamin Defoort, Julie Traullé, « Pourquoi et comment croiser les regards ? », Regards croisés : la cassation, LexisNexis, 2023 

    Benjamin Defoort, Sara Brimo, « Les polices spéciales sanitaires vont-elles éradiquer la police générale de la salubrité ? », Mélanges en l’honneur du Professeur Philippe Lauvaux, 2021 

    Benjamin Defoort, Delphine Costa, Benjamin Lavergne, « "Juger de la légalité du droit souple" », in Université de Tours (dir.), Juger de la légalité administrative, quel(s) juge(s) pour quelle(s) légalité(s) ?, LexisNexis, 2021 

  • Sara Brimo, préface à Albert Brimo, Les grands courants de la philosophie du droit et de l'État, Éditions A. Pedone, 2018, 533 p. 

  • Benjamin Defoort, « Les amendes administratives en droit du travail », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 2024, n°05, p. 465  

    Benjamin Defoort, « L’effet utile et la stratégie contentieuse », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2023, n°2352 

    Benjamin Defoort, « Retour sur 6 ans d’application du décret JADE : inventaire et perspectives », Droit administratif, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2022, n°12 

    Benjamin Defoort, « Chronique de jurisprudence du Conseil d’État – Contentieux administratif et Convention Européenne des droits de l’homme », Gazette du Palais, Gazette du Palais - Gazette du Palais, Lextenso , 2022, n°3, p. 4308 

    Benjamin Defoort, « Un Baiser renversant », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2021, n°41, p. 2401  

    Benjamin Defoort, « Les petits pas de l'office du juge de la légalité en matière de régulation du secteur bancaire », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2021, n°33, p. 1919  

    Benjamin Defoort, « L’affaire du Baiser de Brancusi. Quand le juge administratif embrasse la classification civiliste des biens », Droit administratif, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2021, n°5 

    Benjamin Defoort, Sara Brimo, « La police générale de la salubrité à l'épreuve de l'état d'urgence sanitaire : ou l'impossible disparition de la salubrité publique locale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, Sirey ; Dalloz , 2020, n°05, p. 848  

    Benjamin Defoort, Sara Brimo, « La police générale de la salubrité à l’épreuve de l’état d’urgence sanitaire. Ou l’impossible disparition de la salubrité publique locale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, Sirey ; Dalloz , 2020, n°5 

    Benjamin Defoort, « A la recherche de l' effet utile : l'excès de pouvoir perdu ou retrouvé ? », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2020, n°16, p. 857  

    Benjamin Defoort, « À la recherche de l’effet utile : l’excès de pouvoir perdu ou retrouvé ? », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2020, n°16 

    Benjamin Defoort, « Quand le Conseil d’État définit l’office du juge de l’excès de pouvoir. Brèves réflexions sur le méta office du juge administratif », La Semaine juridique. Édition générale, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2019, n°47, p. 1193 

    Benjamin Defoort, « Les paradoxes du contentieux des actes administratifs unilatéraux : à propos de quelques arrêts récents », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2019, n°06, p. 1071  

    Benjamin Defoort, « Le principe de réparation intégrale », Droit administratif, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2018, n°89 

    Benjamin Defoort, « De quelques aspects de l’office du juge en matière de contraventions de grande voirie », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2018, n°14, p. 804  

    Benjamin Defoort, « Le rôle de la jurisprudence en droit administratif », Montesquieu Law Review, Université de Bordeaux, Forum Montesquieu, 2018 

    Benjamin Defoort, « L'ordre intérieur à bout de souffle », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2016, n°01, p. 75  

    Benjamin Defoort, « Définir la décision administrative dans le futur code des relations entre le public et les administrations ? », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2015, n°14, p. 811  

    Benjamin Defoort, « L'usage des métaphores par Jean Rivero : regard sur une conception de la doctrine », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2009, n°05, p. 1048  

    Benjamin Defoort, « Incertitude scientifique et causalité : la preuve par présomption », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2008, n°03, p. 549  

  • Benjamin Defoort, « Les principes dominants du contentieux administratif : Autour de René Jacquelin », le 28 janvier 2025  

    Conférence organisée par l'IRJS et le SERDEAUT, Université Paris Panthéon-Sorbonne sous la responsabilité scientifique de Pascale Gonod, Professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Benjamin Defoort, « Le symbolisme en droit administratif », le 13 décembre 2024  

    Atelier scientifique organisé par le CDP, Université Paris-Nanterre sous la direction des Pr. Lucie Cluzel-Métayer et Sébastien Hourson

    Benjamin Defoort, « Le nudge dans l'action administrative », le 17 octobre 2024  

    Journée d'études organisée par le CESICE et la faculté de droit, Université Grenoble Alpes

    Benjamin Defoort, « Les transformations de la police administrative », le 27 juin 2024  

    Conférence-débat organisée par le LEJEP, Faculté de droit, Paris-Cergy Université

    Benjamin Defoort, « Les fonctionnaires et les libertés », le 11 juin 2024  

    Colloque organisé par le C.PJ.P. Sous la direction scientifique de Maxence Chambon, Professeur en droit public, Université d'Artois Gesa Dannenberg, Maître de conférences, CY Paris Cergy Université.

    Benjamin Defoort, « La législation gouvernementale : quelles légitimités ? », le 06 février 2024  

    Colloque organisé par l'ISJPS, l'IRJS - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le CRLD - Université d'Evry-Paris Saclay, sous la direction scientifique de Julien Padovani, Florian Poulet et Emilien Quinart.

    Benjamin Defoort, « L’utilitarisme juridique », le 07 décembre 2023  

    Colloque de la jeune recherche organisé par Alicia Monnehay et Ludovic Risselin, doctorants en droit public à CY Cergy Paris Université.

    Benjamin Defoort, « L'effet utile des décisions du juge administratif », le 13 octobre 2023  

    Journée d'études organisée par l'IRENEE, Faculté de droit, Université de Lorraine sous la direction scientifique de Caroline Faure et Valentin Lamy, Maîtres de conférences, Université de Lorraine / IRENEE

    Benjamin Defoort, « La Cassation », le 06 octobre 2023  

    Colloque organisé par l'IRJI François-Rabelais (UR-7496), Faculté de droit, Université de Tours, autour de l'ouvrage publié aux éditions LexisNexis sous la direction de Benjamin Defoort et Julie Traullé.

    Benjamin Defoort, « Les actes unilatéraux de l'Administration dans un contexte de crise », le 09 février 2023  

    Conférence organisée par le Centre de Recherches en Droit Administratif de l'Université Paris-Panthéon-Assas

    Benjamin Defoort, « Autour de l'arrêt Blanco - 1873-2023 », le 08 février 2023  

    Organisé par le CRJ Pothier, Université d'Orléans, le Conseil d’Etat, l’IUF, le CMH et l’UPEC

    Benjamin Defoort, « Vieux, de quel(s) droit(s) ? », le 06 octobre 2022  

    Organisé par l'ISJPS (CERAP) et l'IRJS (SERDEAUT), Ecole de droit de la Sorbonne, Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la responsabilité scientifique de Sara Brimo et Pascale Gonod

    Benjamin Defoort, « Secret et Droit », le 01 avril 2022  

    Organisé par l'IRJI, Université de Tours sous la Direction scientifique de Clémence Appert, Joachim Lebied et Alexandre Nivert

    Benjamin Defoort, « Juger de la légalité administrative », le 19 novembre 2021  

    Colloque organisé par l’Institut de Recherche Juridique Interdisciplinaire François Rabelais (IRJI - EA 7496) de la faculté de droit de Tours, sous la direction de B. Defoort & B. Lavergne.

    Benjamin Defoort, « Justice administrative de demain », le 10 novembre 2021  

    Organisé par l'IRJI François-Rabelais (Institut de Recherche Juridique Interdisciplinaire - EA 7496) et le Master 2 Juriste de Droit public de l'Université de Tours

    Benjamin Defoort, « L'oralité dans le procès administratif », le 24 juin 2021  

    Colloque organisé par le Centre de recherche juridique Pothier (CRJP), Université d’Orléans sous la responsabilité scientifique Florent Blanco, Professeur à l’Université d’Orléans, Directeur du C.R.J. Pothier

    Benjamin Defoort, « Les conflits doctrinaux du XIXe siècle », le 20 mai 2021  

    Colloque international retransmis en visioconférence (sur inscription), organisé par le Centre de recherche Léon Duguit, Université d’Évry, sous la direction de Tanguy Pasquiet-Briand.

    Benjamin Defoort, « Les racines littéraires du droit administratif », le 27 mars 2020  

    Journée d'études organisée par l'Institut de droit public et l'Institut d'histoire du droit, Université de Poitiers.

    Benjamin Defoort, « L'appel : regards croisés en procédures civile et administrative », le 05 octobre 2018  

    Organisé par l’IRJI, Institut de Recherches Juridiques Interdisciplinaires François Rabelais- Université de Tours sous la direction de Benjamin Defoort, Professeur de droit public, Université de Tours

    Benjamin Defoort, « Le préjudice en droit administratif », le 01 décembre 2017 

    Benjamin Defoort, « La doctrine en droit administratif », le 10 juin 2009  

    Colloque organisé par l'AFDA et le CREAM

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Maryam Mamodjie Omarjie, La société publique locale : Recherche sur le renouvellement de la gestion publique locale, thèse soutenue en 2023 à CY Cergy Paris Université sous la direction de Sébastien Roland et Mathieu Maisonneuve, membres du jury : Hélène Hoepffner (Rapp.), Pierre-Yves Monjal (Rapp.)   

    Impulsée par une proposition parlementaire en date du 5 mars 2009, la loi n°2010-559 relative au développement des sociétés publiques locales (SPL) a été promulguée le 28 mai 2010. Société anonyme à capitaux intégralement publics, la SPL a tout d'un instrument de gestion hybride qui suit les préceptes dits de "new public management" (NPM) autant qu'elle s'aligne sur un itinéraire bis dit de "quasi-régie".Si l'automaticité de la relation in house n'est jamais une garantie et son accession strictement conditionnée, l'entité de gestion s'ancre à bien des égards dans une actualisation du procédé d'internalisation de la gestion externalisée. Les finalités de service public ou d'intérêt public local de la gestion engagée viennent se combiner au out sourcing, corporate gouvernance ou reporting accountability.A l'heure où l'administration publique territoriale française se réorganise pour accueillir toujours plus de NPM dans sa gestion quotidienne - contrairement au reste des pays de l'Union européenne - la SPL, en tant que satellite des collectivités territoriales et groupements de collectivités, occupe une position intermédiaire dans le panorama des instruments publics de gestion.Finalement il est question de s'interroger sur les apports de l'instrument de gestion dans le schéma actuel - déjà dense - du secteur public et para-public local. Le cas échéant, proposer des pistes d'améliorations, notamment sous l'angle de la mutualisation et de la responsabilisation qui, s'ils sont présents et d'ores et déjà organisés, gagneraient à être rationalisés.

  • Léa Murigneux, Les questions de droit nouvelles devant les juridictions administratives, thèse soutenue en 2024 à Université Clermont Auvergne 2021 sous la direction de Sébastien Hourson présidée par Christophe Testard, membres du jury : Mehdi Lahouazi (Rapp.), Caroline Lantero et Alice Minet-Leleu   

    La question de droit, notamment dans le processus juridictionnel, est invisibilisée. Elle n'est pas un objet de réflexion, alors qu'elle est le moteur de chaque innovation juridique. La formulation explicite de la question de droit reste ponctuellement nécessaire, principalement dans les mécanismes préjudiciels.Plus précisément, la notion de « question de droit nouvelle » a émergé à l'occasion de la loi du 31 décembre 1987 portant réforme du contentieux administratif. Les juridictions administratives ordinaires peuvent formuler une demande d'avis contentieux au Conseil d'État lorsqu'une affaire pose un problème juridique inédit, récurrent et sérieux. Si ce dernier est un critère de sélection employé dans l'immense majorité des procédures préjudicielles, la nouveauté est particulièrement originale. Elle a, qui plus est, montré son efficience comme critère de renvoi d'une question de droit, ayant été conservée vingt ans plus tard lors de l'instauration des questions prioritaires de constitutionnalité. Les cours suprêmes transmettent une problématique nouvelle ou sérieuse au Conseil constitutionnel. Aussi, ces deux mécanismes de renvoi préalable permettent au juge de s'interroger sous l'angle de la nouveauté de l'interrogation que pose leur affaire. Les juridictions administratives - suprême, ordinaires ou spécialisées - emploient au cours d'un procès les questions de droit nouvelles afin de procéder à l'actualisation du corpus normatif. En plaçant au cœur de l'action juridictionnelle la question de droit, les juges questionnent l'état du droit et la pertinence de le mettre à jour.Au regard de la pratique juridictionnelle, les questions de droit nouvelles sont construites et utilisées de manière singulière. Elles se révèlent être un raisonnement juridique novateur placé volontairement par le questionneur sous la forme interrogative afin d'employer le procès comme un possible moyen d'innover. Cette technique de raisonnement reste néanmoins minimisée. Les mécanismes préjudiciels ne sont pas fréquemment actionnés. Le dialogue de juge à juge a pourtant montré ses vertus, tant pour le traitement juridictionnel des affaires que pour le droit lui-même. Au-delà de la confirmation du pouvoir normatif du juge, les questions de droit nouvelles sont une source riche mais sous-exploitée des règles de droit qui façonnent l'ordre juridique.

    Jean-Baptiste Guyonnet, Les réitérations de norme : essai de conceptualisation à partir du contentieux administratif français, thèse soutenue en 2022 à Paris 1 sous la direction de Agnès Roblot-Troizier présidée par Pascale Deumier, membres du jury : François Brunet (Rapp.), Charles Touboul   

    Le droit est constitué d’un certain nombre de contenus qui ne semblent être rien d’autre que la « réitération » d’une norme préexistante. Le juge administratif se fonde sur le caractère réitératif d’un acte pour apprécier la recevabilité du recours mais aussi dans le cadre de l’exercice de son contrôle au fond. Toutefois, les modalités d’élaboration des concepts fondamentaux de la matière et les terminologies utilisées par la doctrine semblent défavorables à l’émergence d’une réflexion portant sur ces contenus spécifiques. Afin de dépasser l’intuition suggérée par le discours doctrinal, il est proposé, à partir de l’observation du contentieux administratif, d’essayer de conceptualiser la réitération de norme comme une norme distincte dont l’objet est de confirmer, prolonger, rappeler ou spécifier une norme juridique préexistante et qui est secondaire et translative. A partir de ses éléments propres, de son caractère secondaire et de sa fonction translative, une explication et une relecture des solutions adoptées par le juge administratif peut être suggérée. Le caractère secondaire de la réitération justifie un refus du contrôle au fond. Cependant, le juge peut admettre le recours en se fondant sur les éléments propres de la réitération ou en déplaçant le contrôle vers la norme réitérée. Il exerce alors un contrôle adapté pour tenir compte notamment du lien spécifique qui l’unit à la norme qu’il réitère. Ces vertus explicatives du concept de réitération de norme trouvent un complément fructueux dans l’analyse des usages stratégiques que le juge administratif peut en faire, mais également l’administration et les destinataires de son action dans leurs relations mutuelles.