Alexis Mages (dir.), Les fondements historiques du droit européen des affaires, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2022, 287 p.
Le droit européen des affaires est aujourd'hui appréhendé essentiellement dans sa dimension économique et fiscale au travers notamment de l'union douanière. Il s'identifie en principe au marché unique sur lequel repose quatre libertés fondamentales : la liberté de circulation des biens, des services, des capitaux, et des personnes. Il s'agit là cependant d'une construction récente puisqu'elle apparaît au lendemain du second conflit mondial. Elle est ainsi historiquement datée et politiquement marquée par son inspiration libérale. Les contributions réunies dans le présent volume sortent de cette espèce de « carcan » institutionnel et remontent à dessein plus avant dans le temps afin de retracer le fil de cette aventure commune, faite de heurs et malheurs, dont les origines ne se limitent pas au temps présent. Pour ce faire, les thématiques abordées sont diverses (monnaie, sociétés, effets de commerce, transport de marchandise, propriété industrielle, codification...) et étudiées à partir de sources elles aussi variées, à la fois manuscrites et imprimées (contrats, conventions et traités internationaux, doctrine...)
Alexis Mages, Jean-Christophe Gaven, Frédéric Audren, Maxime Arbet, Jacqueline Begliuti-Zonno [et alii], Les facultés de droit de province au XIXe et XXe siècles, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021, 460 p.
Les contributions qui composent cet ouvrage portent l'attention sur la vie deux fois séculaire des Facultés de droit de province, et plus précisément sur les efforts ou les choix qui ont contribué aux évolutions, aux adaptations de ces dernières. Elles pouvaient être étudiées comme des entités institutionnelles, un corps vivant - d'enseignants mais aussi d'enseignements - comme des lieux de dynamiques sociales et politiques ou comme espaces de production scientifique. Finalement c'est l'idée de conquêtes qui se dégage assez naturellement. Conquêtes universitaires, donc. Ou facultaires. Rien de martial dans ce mouvement. Rien d'uniforme non plus. Mais seulement la signification de réalités restituées par la diversité des sujets traités : jamais l'Université n'a cessé d'être un lieu de débat tourné vers ses objectifs, ses missions et ses méthodes. Jamais non plus, il ne semble qu'elle ait considéré une situation acquise comme indépassable, rendant douteuse l'image d'une institutio absolument hermétique et/ou prisonnière d'elle même. S'imposer parmi plusieurs territoires, administratifs ou symboliques ? Gagner le cœur des étudiants ou de leurs parents ? Etoffer les enseignements ? Adapter la recherche ? Les Facultés de droit semblent bien confrontées depuis leur rétablissement à ces questions vitales. Et si elles n'ont cessé de se réformer, malgré leurs résistances naturelles, elles l'ont fait en s'inscrivant à la fois dans le champ des objectifs assignés par l'autorité publique, extérieure, et dans celui de leur propre culture
Alexis Mages, Anne-Sophie Chambost (dir.), La réception du droit du travail par les milieux professionnels et intellectuels : actes du colloque organisé les 26 et 27 novembre 2015, Faculté de droit de l'Université Bourgogne Franche-Comté, LGDJ, 2017, Contextes, 255 p.
Alexis Mages, David Deroussin, Jalons historiques pour une théorie juridique du crédit (XVIème-XIXème siècles), Université Lyon3, 2011
Du XVIème au XIXème siècles, la notion de crédit peut être assimilée à une technique contractuelle : le prêt. La question de sa rémunération s'est alors posée. Prohibée, la clause d'usura l'a été durant mille ans. Outre le droit positif, le prêt à intérêt a suscité de nombreuses controverses chez les juristes. Les uns, partisans de la prohibition, ont justifié cette interdiction en se fondant sur le droit savant et la législation royale. Mais, contrairement aux Compilations de Justinien, ils ne font plus du prêt à intérêt une relation qui relève de la sphère contractuelle. Dans l'ancien droit, l'usurier est en effet appréhendé comme un délinquant, quel que soit le prix de l'argent prêté. La technique qu'il met en oeuvre pour s'enrichir relève quant à elle de la sphère pénale puisqu'il s'agit, selon l'expression consacrée par nos juristes anciens, d'une « convention criminelle ». Les autres, partisans de l'usura, réintègrent le prêt à intérêt dans le domaine des obligations volontairement consenties. Ce faisant, ils font imploser les catégories juridiques. D'une part, cette relation n'est plus rejetée avec eux dans le domaine des crimes. D'autre part, en l'assimilant au louage de choses, ils font du prêt à intérêt un contrat consensuel (et non réel), synallagmatique, à titre onéreux, et non translatif de propriété. Cette évolution doctrinale, longue de trois siècles, se concrétise par l'adoption des décrets-lois des 3-12 octobre 1789 qui libéralisent le crédit. Cela étant, la place du prêt à intérêt au sein des contrats en général ne perd rien de sa vigueur après 1804. A celle-ci s'ajoute par ailleurs la question du rôle de la puissance publique : faut-il ou non laisser aux parties au mutuum une liberté entière dans la détermination du prix de l'argent prêté ? L'Etat ne devrait-il pas s'immiscer dans le libre jeu des volontés individuelles afin de garantir l'équilibre du contrat ?
Alexis Mages, David Deroussin, Jalons historiques pour une théorie juridique du crédit (XVIème-XIXème siècles),, 2008, 476 p.
Du XVIème au XIXème siècles, la notion de crédit peut être assimilée à une technique contractuelle : le prêt. La question de sa rémunération s'est alors posée. Prohibée, la clause d'usura l'a été durant mille ans. Outre le droit positif, le prêt à intérêt a suscité de nombreuses controverses chez les juristes. Les uns, partisans de la prohibition, ont justifié cette interdiction en se fondant sur le droit savant et la législation royale. Mais, contrairement aux Compilations de Justinien, ils ne font plus du prêt à intérêt une relation qui relève de la sphère contractuelle. Dans l'ancien droit, l'usurier est en effet appréhendé comme un délinquant, quel que soit le prix de l'argent prêté. La technique qu'il met en oeuvre pour s'enrichir relève quant à elle de la sphère pénale puisqu'il s'agit, selon l'expression consacrée par nos juristes anciens, d'une « convention criminelle ». Les autres, partisans de l'usura, réintègrent le prêt à intérêt dans le domaine des obligations volontairement consenties. Ce faisant, ils font imploser les catégories juridiques. D'une part, cette relation n'est plus rejetée avec eux dans le domaine des crimes. D'autre part, en l'assimilant au louage de choses, ils font du prêt à intérêt un contrat consensuel (et non réel), synallagmatique, à titre onéreux, et non translatif de propriété. Cette évolution doctrinale, longue de trois siècles, se concrétise par l'adoption des décrets-lois des 3-12 octobre 1789 qui libéralisent le crédit. Cela étant, la place du prêt à intérêt au sein des contrats en général ne perd rien de sa vigueur après 1804. A celle-ci s'ajoute par ailleurs la question du rôle de la puissance publique : faut-il ou non laisser aux parties au mutuum une liberté entière dans la détermination du prix de l'argent prêté ? L'Etat ne devrait-il pas s'immiscer dans le libre jeu des volontés individuelles afin de garantir l'équilibre du contrat ?
Alexis Mages, David Deroussin, Nicole Dockès-Lallement, La critique sociale du Code civil sous la IIIe République,, 2004, 95 p.
Alexis Mages, « Le capital social », le 15 mars 2024
Colloque organisé par le Centre de Droit des Affaires et l'Institut National Universitaire Champollion, Université Toulouse 1 Capitole sous la direction scientifique de M. Emmanuel Cordelier, MCF en droit privé, Mme Hélène Durand, MCF en droit privé et Arnaud de Bissy, Professeur de droit privé, en partenariat avec le Journal Spécial des Sociétés, Occitanie Place Financière et Deloitte, Société d'avocats
Alexis Mages, « La codification européenne du droit des affaires », le 05 février 2024
Atelier organisé par le Centre d'Histoire Judiciaire (UMR 8025, Université de Lille / CNRS).
Alexis Mages, « Le travail sur le métier des idées politiques », le 14 septembre 2023
XXIXe colloque organisé par l'Association Française des Historiens des Idées Politiques en partenariat avec le CREHIIP, Université d'Aix-Marseille sous la direction scientifique de Nicole Dockès, Pr. honoraire, Université Jean Moulin Lyon III ; Norbert Olszak, Pr. Université Paris Panthéon-Sorbonne et Olivier Vernier, Pr. Université Nice Côte d’Azur
Alexis Mages, « Regards croisés sur Hayek », le 02 février 2023
Organisée sous l'égide de Bernard Quiriny - CREDESPO et de Ludovic Desmedt - LEDI - Université de Bourgogne
Alexis Mages, « Pour une histoire européenne du droit des affaires », le 29 juin 2022
Coorganisée par Xavier Prévost, Université de Bordeaux, Luisa Brunori, CNRS, Université de Lille et Florent Garnier, Université Toulouse 1 Capitole
Alexis Mages, « La souveraineté européenne », le 10 mars 2022
Organisé par le CREDESPO, Université de Bourgogne
Alexis Mages, « De l’élimination à la réinsertion », le 09 décembre 2021
Organisé par la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Dijon, la Faculté de droit, Sciences économiques et politique, Université de Bourgogne
Alexis Mages, « La justice contractuelle », le 19 novembre 2021
Organisée par le Centre Innovation et Droit (CID EA 7531), avec le Centre Lyonnais d’Histoire du Droit et de la Pensée Politique (CLHDPP EA 669), de l’Université de Bourgogne et de la région Bourgogne-Franche-Comté
Alexis Mages, « Les coopératives agricoles : quelles transitions ? », le 15 octobre 2021
36e Congrès annuel de l'Association Française de Droit Rural, organisé avec le concours de l'Université de Bourgogne Franche-Comté, sous le parrainage de l’Académie d’Agriculture de France
Alexis Mages, « L'effet utile », le 24 septembre 2021
Organisé par le CREDESPO, Université de Bourgogne, sous la direction de Sophie Monnier
Alexis Mages, « Les fondements historiques du droit européen des affaires », le 19 novembre 2020
Organisé par le Centre Innovation et Droit (EA 7531, Université Bourgogne-Franche-Comté) et le Centre Lyonnais d’Histoire du Droit et de la Pensée Politique (EA 669, Université Jean Moulin-Lyon III), dans le cadre du programme PHEDRA.
Alexis Mages, « Justice et communication », le 14 février 2020
15ème colloque organisé par le M2 Droit Processuel, Université de Bourgogne
Alexis Mages, « Marc Desserteaux (1885-1949) ou la postérité de la rénovation de la science juridique », le 21 novembre 2019
Conférence organisée dans le cadre du cycle "Doctrine et innovation à la Faculté de Droit de Dijon", sous la direction du professeur Jean-François Hamelin.
Alexis Mages, « Droit et réformes », le 27 septembre 2019
Conférence de rentrée du CEJED (Le Cercle des jeunes chercheurs en droit)
Alexis Mages, « Pour une Histoire Européenne du DRoit des Affaires (PHEDRA) », le 21 juin 2019
Journée de lancement du programme PHEDRA.
Alexis Mages, « La fiducie-gestion : enjeux et perspective », le 17 mai 2018
Organisé par le CREDIMI sous la direction de Thierry Chiron et de Régis Vabres à l’attention des avocats, juristes d’entreprise, banques, compagnies d’assurance, notaires, conseillers en gestion de patrimoine, enseignants universitaires, étudiants.
Alexis Mages, « La rémunération des dirigeants des sociétés cotées », le 21 septembre 2017
Organisé par l’équipe Droit des affaires de l’UMR DRES
Alexis Mages, « Histoire de l'économie sans travail. Finances, investissements et spéculation de l'Antiquité à nos jours », le 08 juin 2017
Alexis Mages, « Minorité(s) en droit : entre protection et discrimination », le 16 novembre 2016
Organisé par La Société pour l'histoire du droit et des institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, avec la Faculté de droit de l'Université de Lausanne et le Centre Georges-Chevrier (UMR 7366) de l'Université de Bourgogne
Alexis Mages, « Les professeurs de droit dans la France contemporaine », le 07 novembre 2013
Alexis Mages, « L'influence politique et juridique des îles Britanniques en Europe », le 16 septembre 2010