Dominique Ritleng

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit, de Sciences Politiques et de Gestion

Centre d'Études Internationales et Européennes
  • THESE

    Le contrôle de la légalité des actes communautaires par la Cour de justice et le Tribunal de première instance des Communautés européennes, soutenue en 1998 à Université Robert Schuman Strasbourg 19712008 sous la direction de Denys Simon

  • Dominique Ritleng, Aude Bouveresse (dir.), L’effectivité du droit de l’Union européenne, Bruylant, 2018, Collection Droit de l'Union européenne ( Colloques ), 253 p. 

    Dominique Ritleng (dir.), Independence and legitimacy in the institutional system of the European Union, Oxford University Press, 2016, Collected courses of the Academy of European Law, 235 p.  

    Présentation de l'éditeur : "As EU non-majoritarian bodies such as the European Commission, the Court of Justice of the European Union, and the European Central Bank grow in political influence, many have identified the pressing need to keep these bodies accountable to the repositories of the EU's democratic legitimacy. This collection of essays sheds light on the inherent tension between independence and legitimacy in the EU's institutional system and explores the options of reconciling the two. Featuring analysis from both legal and political perspectives, the volume assesses whether, to what extent, and how it is possible to control the various EU independent bodies and make them answerable for what they do, while at the same time upholding their independence."

    Dominique Ritleng, Carl Fredrik Bergström (dir.), Rulemaking by the European Commission: the new system for delegation of powers, Oxford University Press, 2016, 280 p.  

    Présentation de l'éditeur : "The last few years have seen major reforms to the delegation of powers and post-delegation supervision of the European Commission. In light of these reforms, Rulemaking by the European Commission: The New System for Delegation of Powers assesses whether the new system has really affected the old doctrine of delegation of powers, and if so, how? Specific questions answered include: have the objectives of the reform been achieved and what were these objectives? How does the new system affect the division of functions between the institutions of the EU and the institutional balance? Has this new system affected the relationship between the EU and its Member States, and if so, how does it concern its citizens? Presented by an interdisciplinary group of experts who have actively followed or participated in the process of reform, the book is structured in four parts: (1) the political and historical context in which the rule-making takes place, (2) the operation and functioning of the system before and after the reform, (3) the legal substance of a new framework for rule-making and the emerging case law from the Court of Justice of the EU, and (4) the procedural dimension, including the legal preconditions for non-institutional actors to participate."

    Dominique Ritleng, Frédérique Berrod, Jörg Gerkrath, Robert Kovar, Christian Mestre, Valérie Michel, Stéphane Pierré-Caps, Denys Simon (dir.), Europe(s), droit(s) européen(s), Bruylant et strada lex, 2015, 934 p. 

  • Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE – Incompétence du Conseil d'État pour contrôler un acte de gouvernement au regard du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2024, n°04, p. 805   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE – Contrairement à la Cour de justice, le juge administratif juge que la violation des normes européennes de qualité de l'air peut être source de responsabilité de l'État et condamne l'État à réparer le préjudice », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2024, n°04, p. 806   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE – Nouvelle injonction adressée à l'État de prendre des mesures supplémentaires utiles pour satisfaire aux objectifs européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2024, n°04, p. 808   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence nationale intéressant le droit de l'Union européenne - Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE – Rappel de l'office limité du juge des référés en matière de contrôle de conventionnalité de la loi », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2023, n°03, p. 515   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence nationale intéressant le droit de l'Union européenne - Liquidation de l'astreinte à laquelle l'État avait été condamné pour le contraindre au respect de ses obligations européennes en matière de qualité de l'air », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2023, n°03, p. 516   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence nationale intéressant le droit de l'Union européenne - Pas de protection temporaire pour les étrangers qui résidaient en Ukraine lors de l'invasion russe sans disposer d'un titre de séjour permanent », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2023, n°03, p. 518   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union – Selon le Conseil d'État, pas de responsabilité de l'État pour violation par le Conseil d'État du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2023, n°01, p. 155   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union – La perte du statut de réfugié n'emportant pas celle de la qualité de réfugié, un éloignement ne peut être décidé qu'à l'issue d'un examen approfondi », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2023, n°01, p. 157   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union – À la suite du Conseil constitutionnel, le Conseil d'État lit l'obligation européenne de réacheminement de manière conforme à l'identité constitutionnelle de la France », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2023, n°01, p. 158   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE – Le juge administratif engage pour la première fois la responsabilité de l'État pour violation par le Conseil d'État du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2022, n°02, p. 263   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE – L'organisation de la gendarmerie étant conforme au droit européen, pas de mise en œuvre de la nouvelle réserve de constitutionnalité tenant à la nécessaire libre disposition de la force armée », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2022, n°02, p. 266   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE – La situation en Afghanistan en 2020 ne justifiait pas l'octroi de la protection subsidiaire », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2022, n°02, p. 269   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE – La confiance mutuelle sur laquelle repose le règlement Dublin III obligeait les autorités françaises à remettre le ressortissant afghan aux autorités suédoises responsables de l'examen de sa demande d'asile », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2022, n°02, p. 271   

    Dominique Ritleng, Loïc Azoulai, « L'État, c'est moi . Le Conseil d'État, la sécurité et la conservation des données »: (CE, ass., 21 avr. 2021, nos 393099, 394922, 397844, 397851, 424717 et 424718, French Data Network et a., Lebon, RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2021, n°2, pp. 349-374   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de lUE - Le Conseil d'État rejette la responsabilité de l'État du fait de la violation du droit de l'Union qu'il a commis », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2021, n°02, p. 479   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de lUE - L'État condamné à une astreinte record pour le contraindre au respect de ses obligations européennes en matière de qualité de l'air », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2021, n°02, p. 481   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de lUE - L'État doit justifier être en mesure de satisfaire aux objectifs internationaux et européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2021, n°02, p. 484   

    Dominique Ritleng, Loïc Azoulai, Monica Bonini, « L’État, c’est moi: il Consiglio di Stato francese, fra salvaguardia della sicurezza nazionale e protezione dei dati (Consiglio di Stato, Section du Contentieux, 21 aprile 2021, French Data Network e a., nn. 393099, 394922, 397844, 397851, 424717, 424718) », Rivista Interdisciplinare sul Diritto delle Amministrazioni Pubbliche, 2021, n°3, pp. 1-36 

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de lUnion européenne - De l'inconventionnalité de la loi Asile et immigration au regard de la directive Accueil et des conséquences à en tirer pour l'administration », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2020, n°04, p. 943   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de lUnion européenne - Le seuil de 5 % des voix pour participer à la répartition des sièges à l'issue des élections au Parlement européen ne méconnaît ni la Constitution française ni le droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2020, n°04, p. 946   

    Dominique Ritleng, « L'Union européenne et la pandémie de Covid-19 : de la vertu des crises », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2020, n°03, p. 483   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE - Le Conseil d'État rappelle comment faire le filtre des QPC portant sur des lois de transposition d'une directive européenne », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2019, n°04, p. 935   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE - Exiger une carte de séjour d'un travailleur détaché non européen ne méconnaît pas la libre prestation de services », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2019, n°04, p. 937   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE - Le Conseil d'État écarte le moyen tiré de de la violation par la directive Accueil de la Charte et de la CEDH », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2019, n°04, p. 938   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE - Le juge administratif applique les réserves à un traité international sans pouvoir en examiner la validité », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2019, n°02, p. 537   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE - Le refus d'accéder à une demande d'adoption de toutes mesures utiles au respect d'une loi française de transposition d'une directive constitue un acte susceptible de recours », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2019, n°02, p. 538   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE - Transfert des dublinés impossible même en l'absence de défaillances systémiques, dès lors que l'intéressé court un risque réel de traitements inhumains ou dégradants », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2019, n°02, p. 540   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE - Du sort d'une QPC portant sur une loi de transposition d'une directive et des conditions de réexamen d'une demande d'asile », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2018, n°04, p. 827   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE - De la légalité de la rétention administrative d'un demandeur d'asile dubliné », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2018, n°04, p. 828   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'UE - Le Conseil constitutionnel est juge de la conventionnalité des lois d'application des règlements de l'Union européenne », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2018, n°04, p. 830   

    Dominique Ritleng, Loïc Azoulai, « Intégration européenne et passions nationales », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2018, n°4, pp. 721-723   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative intéressant le droit de l'UE - De l'inapplication par le juge judiciaire de la jurisprudence SCEA du Chéneau en matière de contentieux des étrangers », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2018, n°02, p. 387   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative intéressant le droit de l'UE - Le Conseil d'État valide la prolongation du rétablissement du contrôle aux frontières intérieures », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2018, n°02, p. 389   

    Dominique Ritleng, « De l'étendue du contrôle exercé par le Conseil d'État sur un accord bilatéral d'application d'un règlement européen », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2018, n°02, p. 391   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - De l'extension de la jurisprudence Arcelor au cas de contestation par voie d'exception de la constitutionnalité d'un règlement de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2017, n°04, p. 799   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - De la légalité de la rétention administrative d'un demandeur d'asile », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2017, n°04, p. 801   

    Dominique Ritleng, « La nouvelle Frontex : évolution plutôt que révolution », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2017, n°03, p. 437   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Refus de transmission d'une QPC portant sur une loi de transposition d'une directive », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2017, n°02, p. 313   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Priorité à un renvoi préjudiciel devant la CJUE sur une QPC, lorsque le sérieux de celle-ci dépend de l'interprétation du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2017, n°02, p. 314   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Où il est question d'une erreur du juge qui romprait le lien de causalité entre la loi inconventionnelle et le préjudice », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2017, n°02, p. 317   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - De l'office du juge des référés saisi de moyens d'inconventionnalité », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2017, n°02, p. 319   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Le juge administratif est juge de la conventionnalité des lois organiques », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2017, n°02, p. 321   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Application de la jurisprudence Arcelor dans un cas où est invoquée la violation du principe de précaution », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2017, n°02, p. 322   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Source du régime juridique et encadrement procédural du retrait d'une aide européenne indûment versée », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2015, n°04, p. 853   

    Dominique Ritleng, « Bibliographie - HARLOW (C.) et RAWLINGS (R.). - Process and Procedure in EU Administration », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2015, n°04   

    Dominique Ritleng, « Le principe de primauté du droit de l'Union : quelle réalité ? », Revue de l'Union européenne, 2015, n°593, p. 630   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Responsabilité du fait des lois ou du fait de la justice pour violation du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2015, n°02, p. 431   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Quand le respect du droit de l'Union justifie la méconnaissance du droit national », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2015, n°02, p. 433   

    Dominique Ritleng, « La nouvelle typologie des actes de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2015, n°01, p. 7   

    Dominique Ritleng, « L'effectivité du droit européen de la concurrence », Revue de l'Union européenne, 2015, n°588, p. 277   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - Portée de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2014, n°04, pp. 952-1   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - Les garanties procédurales et formelles entourant l'adoption d'une OQTF émise concomitamment à un refus de titre de séjour », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2014, n°04, pp. 952-11   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - L'étendue du droit des étrangers en attente de réadmission à des conditions minimales d'accueil », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2014, n°04, pp. 952-13   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - Les Syriens légalement soumis à un visa de transit aéroportuaire », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2014, n°04, pp. 952-14   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - L'évaluation des ressources suffisantes en vue de l'obtention d'une carte de résident de longue durée », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2014, n°04, pp. 952-16   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - Notion de fuite allongeant le délai de transfert d'un demandeur d'asile dans le cadre du règlement Dublin II », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2014, n°04, pp. 952-17   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - La portée contentieuse de l'obligation d'information du demandeur d'asile », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2014, n°04, pp. 952-8   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - Du contrôle de constitutionnalité et de conventionalité d'une directive », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2013, n°04, p. 871   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - L'absence de transposition d'une directive ne constitue pas toujours une illégalité », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2013, n°04, p. 874   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - De la portée des droits fondamentaux de l'Union à l'égard des mesures nationales », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2013, n°04, p. 877   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - De l'abus du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2013, n°04, p. 879   

    Dominique Ritleng, « De l'articulation des systèmes de protection des droits fondamentaux dans l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2013, n°02, p. 267   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Responsabilité du service public hospitalier et du producteur du fait des produits et appareils de santé défectueux utilisés à l'hôpital », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2012, n°04, p. 925   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - Le dualisme juridictionnel à l'épreuve de l'effectivité du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2012, n°04, p. 926   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union européenne - De la difficulté de contester les élections au Parlement européen », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2012, n°04, p. 931   

    Dominique Ritleng, « Le juge français se veut bon élève de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2012, n°01, p. 135   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - La reconnaissance de l'effet direct de la directive Retour », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°04, p. 885   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - La portée de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°04, p. 887   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - Annulation à effet différé aux fins de respect du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°04, p. 888   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - L'étendue de la protection provisoire du droit de l'Union en question », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°04, p. 889   

    Dominique Ritleng, « Chronique Jurisprudence administrative française intéressant le droit de l'Union - Responsabilité sans faute de l'Etat du fait des difficultés d'accès aux juridictions d'une avocate handicapée », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°02, p. 483   

    Dominique Ritleng, Jean-Philippe Kovar, Aude Bouveresse, « Jurisprudence administrative française intéressant le droit de lUnion », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2010, n°04, p. 975   

    Dominique Ritleng, Aude Bouveresse, Jean-Philippe Kovar, « Jurisprudence administrative française intéressant le droit communautaire », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2010, n°02, p. 453   

    Dominique Ritleng, « L'arrêt Perreux ou la fin de l'exception française », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2010, n°01, p. 223   

    Dominique Ritleng, « De l'utilité du principe de primauté du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2009, n°04, p. 677   

    Dominique Ritleng, Aude Bouveresse, Jean-Philippe Kovar, « Jurisprudence administrative française intéressant le droit communautaire », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2008, n°04, p. 835   

    Dominique Ritleng, « Jurisprudence administrative française intéressant le droit communautaire », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2006, n°02, p. 301   

    Dominique Ritleng, « Jurisprudence administrative française intéressant le droit communautaire », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2005, n°03, p. 687     

    Dominique Ritleng, « Le principe de primauté du droit de l'Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2005, n°02, p. 285   

    Dominique Ritleng, « Jurisprudence administrative française intéressant le droit communautaire », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2004, n°02, p. 333   

    Dominique Ritleng, « Financement du service public et aides d'Etat », Actualité juridique Droit administratif, 2004, n°19, p. 1011   

    Dominique Ritleng, « Une compétence réglementaire inédite du ministre de la Défense », Recueil Dalloz, 2004, n°18, p. 1257   

    Dominique Ritleng, « Jurisprudence administrative française intéressant le droit communautaire », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2003, n°04, p. 661   

    Dominique Ritleng, « Le juge communautaire de la légalité et le pouvoir discrétionnaire des institutions communautaires », Actualité juridique Droit administratif, 1999, n°09, p. 645   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Julie Rondu, L'individu, sujet du droit de l'Union européenne, thèse soutenue en 2018 à Strasbourg en co-direction avec Francesco Martucci, membres du jury : Loïc Azoulai (Rapp.), Ségolène Barbou Des Places (Rapp.), Jean-Paul Jacqué    

    Cette thèse vise à analyser l’émergence de l’individu comme un sujet du droit de l’Union européenne s’affirmant face à l’État membre. Elle défend l’idée selon laquelle le droit de l’Union connaît un processus de « subjectivisation fonctionnelle », de source essentiellement juridictionnelle, qui se manifeste par la reconnaissance des droits, des intérêts et de la situation subjective de l’individu, de façon à placer ce dernier au service de la réalisation du projet d’intégration européenne. Prenant une portée constitutionnelle, ce mouvement s’inscrit dans une double logique de protection et d’instrumentalisation de l’individu par l’Union, dialectique inhérente à l’ordre juridique incomplet que constitue l’Union.

    Aikaterini Angelaki, La différenciation entre les Etats membres de l'Union européenne, thèse soutenue en 2018 à Strasbourg en co-direction avec Francesco Martucci, membres du jury : Eleftheria Neframi (Rapp.), Marc Blanquet (Rapp.), Christophe Hillion    

    La différenciation entre les États membres de l’Union européenne s’est progressivement transformée en un leitmotiv du débat sur l’avenir de l’intégration. Ce débat a resurgi avec l’activation de la clause du retrait par le Royaume-Uni, qui pose dans un cadre renouvelé la question de la compatibilité du processus de création d’une « union sans cesse plus étroite » avec la possibilité pour les États membres d’emprunter différentes voies d’intégration. L’objectif de la présente étude est d’apporter un éclairage sur cette question, en se focalisant sur l’amplification des manifestations de la différenciation en droit positif. La première partie de l’étude vise à cerner la tension entre l’uniformité du statut d’État membre de l’Union et la participation asymétrique des États aux actions engagées pour la réalisation des objectifs assignés à l’Union. La différenciation s’avère ainsi un facteur de relativisation de l’homogénéité du statut d’État membre, sans néanmoins mettre en cause son unicité en tant que catégorie juridique. La seconde partie s’intéresse aux effets de la différenciation sur la structure de l’Union. La prise en compte de la différence d’implication des États n’est pas sans incidence sur le système institutionnel et juridique de l’Union, sans que cela traduise un désordre affectant l’intégrité de l’Union. Il devient alors évident que, dans la creatio continua que constitue la construction européenne, la différenciation pose une question de degré, plutôt que de principe.

    Filipa Coelho, Le droit international général, source du droit de l'Union Européenne, thèse soutenue en 2015 à Strasbourg, membres du jury : Jean-Denis Mouton (Rapp.), Francesco Martucci (Rapp.), Aude Bouveresse    

    Le droit international général produit des effets à l'égard de l'ordre juridique de l'Union. Ces effets résultent du fait que l'Union est soumise à son respect en tant que sujet de droit international. Néanmoins, le droit international général n'est une source du droit de l'Union que si les conditions posées par le droit de l'Union lui-même sont vérifiées, le droit de l'Union posant un filtre à l'entrée du droit international général dans l'ordre juridique de l'Union. En tant que source formelle du droit de l'Union, le droit international général est l'objet d'une invocabilité devant la Cour de justice. Le droit international général, source du droit de l'Union, est un vecteur large d'interprétation et un vecteur limité de validité du droit de l'Union, son invocabilité connaissant des particularités au sein du système juridique de l'Union.

    Usanee Aimsiranun, La citoyenneté européenne et l'État providence, thèse soutenue en 2013 à Strasbourg, membres du jury : Loïc Azoulai (Rapp.), Anastasia Iliopoulou (Rapp.)    

    Conçu de prime abord pour organiser la redistribution sociale entre les membres sédentaires de la communauté de solidarité étatique, l’État providence est par essence fermé. Les frontières de l’État providence, déterminées en principe nationalement et territorialement, servent à empêcher l’entrée des non-membres et à rendre difficile la sortie des membres. La dynamique de l’intégration négative, associée à la citoyenneté de l’Union, aboutit à mettre en cause les critères de nationalité et de résidence comme conditions d’accès à l’État providence, entrainant par-là le double mouvement de « dénationnalisation » et de « déterritoralisation » de l’État providence. Les considérations solidaristiques et financières qui sous-tendent le fonctionnement de l’État providence exigent toutefois de reconnaître à ce dernier une certaine forme de fermeture essentielle à son maintien. Le critère de « liens réels » est érigé en un critère principal de régulation des rapports entre les citoyens migrants et les États membres à l’égard des droits aux prestations sociales. Ce nouveau critère de rattachement basé sur l’intégration témoigne de l’effort de conciliation entre la logique de fermeture et l’exigence de l’ouverture de l’État providence.

    Gaëlle Marti, Le pouvoir constituant européen, thèse soutenue en 2008 à Nancy 2, membres du jury : Éric Maulin (Rapp.), Loïc Azoulai (Rapp.), Jean-Denis Mouton    

    L’expression pouvoir constituant européen semble receler une contradiction indépassable, dans la mesure où elle associe une notion forgée dans le cadre de l’Etat à une entité dépourvue de la qualité étatique. En témoigne le fait que la constitutionnalisation de l’ordre juridique communautaire, impliquée par la méthode fonctionnaliste initiale, s’est développée de manière endogène, en évitant le recours au concept de pouvoir constituant. De même, le processus ayant mené à l’adoption du traité établissant une constitution pour l’Europe ne peut être considéré comme la manifestation d’un pouvoir constituant véritable. Pour autant, le concept de pouvoir constituant ne semble pas indissolublement lié à l’Etat, qui n’est que la forme historique dans lequel ce concept a vu le jour. L’examen des notions clefs de la théorie générale de l’Etat montre en effet que ce concept peut être transposé en dehors de la sphère étatique. Ces enseignements offrent la possibilité d’entrevoir la manifestation d’un pouvoir constituant des peuples européens, fondateur d’une Union européenne modelée à l’image de la Fédération. Restituer aux citoyens le pouvoir d’adopter la norme fondatrice de l’ordre juridique communautaire permettrait alors de répondre au déficit démocratique de la construction européenne.

  • Léa Spiess, La neutralité de l'État en question, thèse soutenue en 2023 à Strasbourg sous la direction de Éric Maulin, membres du jury : Marie-Odile Peyroux-Sissoko (Rapp.), Vincent Valentin (Rapp.), Diane Roman    

    Dans la philosophie politique, la neutralité de l’État est la réponse proposée à la question de la légitimité de l’action de l’État dans les sociétés pluralistes, du fait de l’absence de consensus sur les questions de la vie bonne. La définition communément acceptée est celle qui assimile l’expression de « neutralité de l’État » à l’exigence d’impartialité vis-à-vis des différentes conceptions de la vie bonne existant au sein d’une même société. L’État axiologiquement neutre n’est pas un État dénué de valeurs, mais un État assurant la coexistence pacifique de différents systèmes de valeurs. L’objectif de la recherche est d’envisager une étude globale du principe de neutralité et de ses mutations, afin d’en proposer une redéfinition plus adaptée aux exigences contemporaines. L’étude se concentre sur les paradoxes relatifs au concept de neutralité, et s’intéresse à la manière dont ceux-ci, loin de réfuter le concept, peuvent permettre au contraire de le développer et de l’enrichir. Cette interprétation dynamique de la neutralité tend à mettre en évidence son caractère évolutif, et ainsi, la thèse propose une redéfinition de la neutralité « contemporaine ».

    Agathe Rivière, Le juge européen et les droits sociaux en temps de crise économique, thèse soutenue en 2022 à Strasbourg sous la direction de Florence Benoît-Rohmer, membres du jury : Francette Fines (Rapp.), Petros Stangos (Rapp.), Carole Nivard    

    La crise des dettes souveraines débutée en 2010 dans l’Union européenne a mené à la création de mécanismes d’assistance financière pour les Etats membres de la zone euro. L’octroi de prêts a été conditionné à la mise en œuvre de mesures d’austérité qui ont eu des conséquences dévastatrices sur les droits sociaux des individus. En effet, si ces droits souffraient avant la crise d’une faible protection tant au niveau de l’Union européenne que du Conseil de l’Europe, l’austérité a amplifié ce phénomène et mis le juge européen au cœur du nécessaire arbitrage entre impératifs économiques et garantie des droits sociaux. Ainsi, l’étude de la jurisprudence en découlant comporte deux temps. D’abord, les juges européens ont adopté une attitude de retenue. Ensuite, certains juges ont estimé que des mesures d’austérité violaient la protection européenne des droits sociaux. L’analyse de ce corpus jurisprudentiel fait toutefois apparaître un morcellement du contrôle de proportionnalité opéré par les juges. Cela conduit à envisager des pistes d’amélioration de la protection des droits sociaux en vue d’inévitables crises économiques futures.

    Anaëlle Martin, L'instrumentalisation du principe de subsidiarité, un révélateur de la nature juridique de l'Union européenne, thèse soutenue en 2020 à Strasbourg sous la direction de Aude Bouveresse, membres du jury : Brunessen Bertrand (Rapp.), Olivier Dubos (Rapp.), Aurore Gaillet    

    Du fait de son ambiguïté fondatrice, de ses connotations politiques et de son caractère relativement récent, le principe de subsidiarité, expressément consacré dans l’ordre juridique de l’Union européenne par le traité de Maastricht, fait l’objet d’une instrumentalisation par de nombreux acteurs à des fins souvent contradictoires mais néanmoins cohérentes avec la nature juridique de l’Union. Si à l’évidence, sa consécration dans le droit primaire visait, à l’instar de celle du principe de proportionnalité, à rassurer les États membres et les citoyens européens de ce que l’action de l’Union se limiterait au strict nécessaire, le principe de subsidiarité était cependant porteur d’une charge quelque peu subversive en raison de sa dynamique potentiellement ascendante et de sa signification implicitement fédérale. Appliquer la subsidiarité, pour les institutions européennes qui sont les gardiennes de son respect, revient presque toujours à justifier l’intervention de l’Union au regard des objectifs de l’action envisagée et, partant, à disqualifier l’action des échelons inférieurs. Pour autant, et de façon assez paradoxale, l’instrumentalisation de la subsidiarité ne s’inscrit pas tant dans une dimension fédérale que fonctionnelle tant il est vrai que le fédéralisme cherche à promouvoir des valeurs comme l’autonomie et la diversité, ce que la subsidiarité, malgré les apparences, ne permet pas de garantir. Présentée comme un instrument de fédéralisation de l’Union européenne, la subsidiarité n’est, en réalité, qu’un instrument d’intégration puisqu’elle n’a jamais su s’extraire de la matrice fonctionnaliste qui caractérise la construction européenne depuis toujours.

    Mariia Domina Repiquet, Essai en droit comparé de la gestion collective : vers une meilleure compréhension des fonds d'investissement alternatifs, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg sous la direction de Michel Storck, membres du jury : John P. Lowry (Rapp.), Adrien Tehrani (Rapp.), Daniel Awrey et Marilyne Prodhomme-Sadowsky    

    Cet essai en droit comparé de la gestion collective s’efforce d’éclaircir le fonds d’investissement alternatif (FIA) à travers les frontières du droit privé et du droit public. Les FIA et leurs gestionnaires n’étant réglementés par le droit européen que depuis 2011, il est intéressant de s’interroger sur ce régime juridique récent, à la fois en droit européen et en droit interne (le droit anglais, français et luxembourgeois). Le FIA étant une « simple » façade permettant de faire des bénéfices sur les marchés financiers, sa compréhension doit se baser sur l’étude du régime juridique de chacune de ces parties, à savoir les investisseurs, le gestionnaire et le dépositaire. Notre problématique s’articule ainsi autour des questions suivantes. Le régime juridique de la gestion collective offre-t-il suffisamment de garanties à la partie la plus faible de cette relation d’investissement, les investisseurs ? La réglementation actuelle de l’industrie des FIA est-elle suffisante pour prévenir les crises financières ?

    Franciska Schönherr, The construction of an EU copyright law : towards a balanced legal and institutional framework, thèse soutenue en 2017 à Strasbourg sous la direction de Christophe Geiger, membres du jury : Valérie-Laure Benabou (Rapp.), Thomas Dreier (Rapp.), Jonathan Griffiths    

    Les défis de la construction du droit d’auteur au niveau de l’UE sont d’abord définis sous l'angle du cadre institutionnel dans lequel ce processus dynamique se déroule (I). La deuxième partie est une perspective : elle décrit comment la construction du droit d’auteur de l’Union européenne pourrait être poursuivie, tant en termes de « forme » (c'est-à-dire en ce qui concerne le choix des instruments juridiques et la relation avec les droits d'auteur nationaux), qu’en termes de contenus (II). Les deux parties principales mettent en évidence des facettes différentes du cadre « institutionnel » et « juridique ». Dans la première partie, on abordera les « justifications et objectifs » du droit d'auteur dans l’UE ainsi que les « parties prenantes et intérêts » dans le droit d'auteur de l’UE. Au cours de la deuxième partie, deux chapitres donneront une idée de la forme et des contenus possibles d’un futur droit d’auteur de l’UE. Il est ainsi montré que les choix dans l'un de ces domaines auront un impact sur les choix dans l'un des autres domaines et vice versa. Afin de parvenir à un cadre plus équilibré, des recommandations concernant chacun des domaines sont formulées.

  • Alexandra Ferentinou, Le principe de confiance légitime en droit de l'Union européenne, thèse soutenue en 2021 à Paris 2 sous la direction de Fabrice Picod, membres du jury : Manuel López Escudero (Rapp.), Loïc Azoulai et Edouard Dubout  

    Dégagé de façon prétorienne par la Cour de justice de l’Union européenne, le principe de protection de la confiance légitime incarne dans l’ordre juridique de l’Union européenne les principes anciens et universels du respect de la parole donnée, du pacta sunt servanda et du non venire contra factum proprium. Il implique l’obligation, pour la puissance publique européenne, de respecter ses propres décisions ou engagements. Le principe de protection de la confiance légitime implique également qu’une personne publique, dont les actes ou les paroles sont contradictoires, assume les conséquences de ses contradictions. Il exprime ainsi les principes communément admis de l’interdiction de se contredire au détriment d’autrui et de l’estoppel. La protection que le principe de protection de la confiance légitime accorde aux sujets du droit de l’Union européenne est toutefois limitée. Le principe de confiance légitime n’est destiné à couvrir que des situations exceptionnelles. La Cour de justice de l’Union européenne n’a recours qu’à titre exceptionnel à ce principe lorsque l’application stricte de la règle européenne aboutirait à une injustice manifeste. La Cour de justice de l’Union européenne préserve prioritairement le large pouvoir d’appréciation conféré par les textes aux institutions européennes et nationales qui les autorise à changer brusquement de position lorsque les circonstances l’exigent. La Cour de justice de l’Union européenne assure en outre le respect du principe de légalité qui prime sur la protection de la confiance légitime des sujets de droit. Elle considère que les actes et agissements illégaux des autorités de l’Union européenne ne peuvent en principe engendrer des attentes légitimes.

    Louis Feilhes, Le principe d'équivalence en droit de l'Union européenne, thèse soutenue en 2021 à Paris 2 sous la direction de Fabrice Picod et Bertrand Seiller, membres du jury : Marc Blanquet (Rapp.), Brunessen Bertrand et Melchior Wathelet  

    Le principe d’équivalence, tel qu’issu de la jurisprudence Rewe et Comet de la Cour de justice de l’Union européenne, constitue un concept classique du droit de l’Union européenne. En tant que limite à l’autonomie institutionnelle et procédurale des États membres, il interdit qu’un traitement national accordé à une situation européenne ne soit pas au moins équivalent à celui accordé à une situation interne similaire. Sa proximité avec les principes de coopération loyale, d’égalité de traitement, d’effectivité, de protection juridictionnelle effective ou d’équivalence des protections incite à lui reconnaître une place non négligeable au sein de l’ordre juridique européen. Cependant, dans l’ensemble, la doctrine et les juges nationaux se désintéressent d’un tel principe. Trop obscur ou difficile à appliquer en raison d’une jurisprudence européenne assez évasive, il subit également le contexte d’harmonisation croissante des ordres juridiques nationaux par le droit de l’Union. La présente thèse vise à comprendre et cerner au mieux la place et l’utilité du principe d’équivalence. À bien des égards, il joue un rôle certain en accordant une protection originale à l’effet utile du droit de l’Union et en favorisant l’intégration des règles européennes dans les ordres juridiques nationaux. Il rencontre toutefois différentes difficultés pour accomplir pleinement sa mission, ce qui explique l’indifférence avec laquelle il est traité. En définitive, le caractère hybride du principe d’équivalence, qui nécessite l’identification d’éléments de droit de l’Union et de droit interne, caractérise toute sa spécificité et son intérêt.

    Léa Navel, L'argument de continuité jurisprudentielle dans la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne, thèse soutenue en 2020 à Montpellier sous la direction de Laurent Coutron, membres du jury : Pascale Deumier (Rapp.), Claire Vial, Brunessen Bertrand et Massimo Condinanzi  

    De par son positionnement même la Cour de justice a toujours dû convaincre de la légitimité de ses décisions. Cette quête d’autorité l’a conduite à développer une stratégie argumentative prioritairement tournée vers la continuité de sa jurisprudence. L’argument de continuité jurisprudentielle s’affirme ainsi à travers plusieurs tendances argumentatives – l’autoréférence, la distinction, le revirement implicite, le raisonnement par analogie, la formation de lignes jurisprudentielles, etc. – convergeant vers une finalité commune, celle de rendre acceptable la décision en l’inscrivant dans le sillage d’interprétations préexistantes. D’une manière générale, l’argument de continuité jurisprudentielle peut donc être défini comme un argument invoqué dans le but de justifier le bien fondé de l’interprétation délivrée par son prolongement avec la jurisprudence antérieure. Son étude vise à cerner l’influence de la continuité en tant qu’argument rhétorique explicitement mobilisé par le juge dans la motivation de ses décisions, notamment à travers le renvoi à ses propres précédents, mais aussi l’autorité que les précédents de la Cour et, plus généralement, l’acquis jurisprudentiel, exercent sur la formation du droit par le juge. L’argument de continuité se révèle en effet un puissant indicateur de la façon dont la Cour élabore sa Jurisprudence et la manière dont elle entend la faire évoluer. Ces questionnements conduisent finalement à observer que, si l’argument de continuité jurisprudentielle est à la fois un facteur puissant de légitimation des décisions et une source de cohérence avant tout temporelle de la jurisprudence, il borne aussi le champ de réflexion du juge et l’appauvrit.

    Danielle Rojas, L'utilisation de la notion d'identité constitutionnelle : recherche axée sur les acteurs de la mobilisation de l'identité constitutionnelle nationale dans l'Union européenne, thèse soutenue en 2019 à Paris Est sous la direction de Anne Levade, membres du jury : Fabrice Hourquebie (Rapp.), Baptiste Bonnet    

    La notion d’identité constitutionnelle occupe une place charnière dans les rapports entre les États membres et l’Union européenne. Il n’est donc pas étonnant que cette notion focalise l’intérêt. Toutefois, le choix de l’expression « identité constitutionnelle » soulève un paradoxe. La sémantique choisie pour exprimer cette contre-limite est, par essence, floue.Or, s’il y a déjà eu beaucoup d’écrits sur l’objet, la fonction et même la conceptualisation de cette notion, il y a peu d’écrits qui, au-delà de la notion même, portent sur les acteurs qui en sont à l’origine et sur ceux qui l’exploitent effectivement, la font vivre, l’interprètent, en un mot, qui l’utilisent.C’est donc le chemin qui souhaite être ici emprunté : celui consistant à rechercher l’utilisation concrète de la notion d’identité constitutionnelle nationale et, au-delà, les porteurs de cette notion.

    Alexandra Théofili, La mise en œuvre du droit de l’Union européenne en droit du contentieux administratif français, thèse soutenue en 2019 à Paris 2 sous la direction de Fabrice Picod, membres du jury : Anémone Cartier-Bresson (Rapp.), Francesco Martucci et Laurence Potvin-Solis  

    La mise en œuvre du droit de l’Union européenne en droit du contentieux administratif français correspond à la partie de son exécution judiciaire décentralisée qui relève de la compétence du juge administratif. Or, la méthode classique du droit administratif européen, commune à tout type de mise en œuvre du droit de l’Union, qu’elle soit judiciaire ou pas, ne propose que deux types de liens pouvant exister entre le droit de l’Union et les droits administratifs nationaux : d’une part, ceux qui tiennent aux contraintes juridiques que le droit européen fait peser sur les systèmes nationaux et, d’autre part, ceux qui tiennent aux rapports de pure influence qui peuvent exister entre les constructions du droit de l’Union et celles du droit administratif national. La mise en œuvre du droit de l’Union en droit du contentieux administratif peut néanmoins être saisie uniquement sous l’angle de la contrainte juridique, qu’il s’agisse de la mise en œuvre directe du droit européen par la procédure administrative contentieuse ou de sa mise en œuvre lors du procès administratif et à l’occasion de celui-ci. Cette mise en œuvre est, en tout état de cause, tributaire de la compétence du juge administratif, mais elle est d’intensité variable selon que le juge jouit d’une plénitude de compétence ou n’agit que dans le cadre prescrit par son office national. Dans tous les deux cas il est désormais juge de droit commun du droit de l’Union européenne.

    Sylvain Thiery, Les actes délégués en droit de l'Union Européenne, thèse soutenue en 2018 à Rennes 1 sous la direction de Brunessen Bertrand, membres du jury : Jean-Paul Jacqué (Rapp.), Claude Blumann et Laetitia Guilloud  

    Les actes délégués ont été introduits en droit de l’Union européenne à la suite de l’adoption du traité de Lisbonne. Définis à l’article 290 TFUE comme des « actes non législatifs de portée générale qui complètent ou modifient certains éléments non essentiels de l'acte législatif », les actes délégués apparaissent prima facie comme un instrument d’exécution du droit de l’Union, dans la continuité de la comitologie préexistante au traité de Lisbonne. Ils se distinguent pourtant des actes d’exécution de l’article 291 TFUE, qui sont adoptés « lorsque des conditions uniformes d'exécution des actes juridiquement contraignants de l'Union sont nécessaires ». Les actes délégués semblent ainsi formellement exclus de la fonction d’exécution. Par déduction, ils devraient alors participer à l’exercice de la fonction législative. Cette conclusion n’a cependant rien d’évident dès lors que les actes délégués sont qualifiés « d’actes non législatifs ». L’étude des actes délégués a pour objectif de clarifier cette apparente contradiction et démontrer que l’objet de la procédure de délégation de pouvoir induite par l’article 290 TFUE est de transférer des compétences de nature législative entre le Parlement européen et le Conseil d’une part, et la Commission d’autre part. Cette étude conduit à observer les incidences institutionnelles et substantielles des actes délégués pour évaluer leurs effets sur la production normative de l’Union.

    Freya Clausen, Les moyens d’ordre public dans le contentieux relevant de la Cour de justice de l’Union européenne, thèse soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Fabrice Picod, membres du jury : Massimo Condinanzi (Rapp.), Dimitrios Gratsias et Joël Rideau  

    Le moyen d’ordre public joue un rôle fondamental dans le contentieux relevant de la Cour de justice de l’Union européenne. Ce moyen peut être défini comme celui qui tend à la garantie des règles et valeurs essentielles de l’ordre juridique européen. Il poursuit une finalité résolument objective et tend à la garantie des répartitions des compétences juridictionnelles et décisionnelles, au respect des formes essentielles de toutes procédures, au respect de certains droits fondamentaux d’ordre essentiellement procédural, voire à la sauvegarde de certaines règles substantielles. Dans l’intérêt objectif de la collectivité des justiciables, ce moyen tend ainsi à garantir les équilibres constitutionnels inhérents à la construction européenne en assurant le rôle de chaque acteur dans le déroulement régulier des procédures. Le moyen d’ordre public joue de manière variable dans l’ensemble des procédures contentieuses relevant de la Cour de justice de l’Union européenne. Il est impératif et s’impose tant au juge qu’aux parties. Il doit être examiné et relevé d’office par le juge dès lors qu’il est de nature à influencer la solution du litige. L’obligation du juge s’accommode néanmoins d’une certaine souplesse. Ce moyen peut être invoqué par les parties en dehors des règles de droit commun régissant la recevabilité des moyens. Relevé d’office par le juge ou invoqué par une partie, le moyen d’ordre public doit être soumis au débat contradictoire entre les parties. Un courant jurisprudentiel récent tend ainsi à subjectiviser le régime du moyen d’ordre public au vu des exigences du procès équitable.

    Araceli Turmo, L'autorité de la chose jugée en droit de l'Union Européenne, thèse soutenue en 2016 à Paris 2 sous la direction de Fabrice Picod, membres du jury : Massimo Condinanzi (Rapp.), Michel Hottelier  

    L’autorité de chose jugée constitue une composante essentielle de tout droit processuel. Elle a été reconnue comme un principe de droit de l’Union européenne par la Cour de justice qui l’applique en dépit de l’absence de source écrite depuis les premiers temps de la construction communautaire. Il est possible d’en identifier les fondements dans des principes fondamentaux tels que la sécurité juridique ou la protection juridictionnelle effective. L’autorité de chose jugée se manifeste tout d’abord sous la forme d’une exception d’irrecevabilité permettant de rejeter toute demande visant à remettre en cause ce qui a été définitivement tranché par les juridictions de l’Union. Cette exception ne peut être invoquée que lorsque la matière litigieuse ayant fait objet d’une première décision est identique à celle qui est en cause dans la nouvelle demande. L’autorité de chose jugée est également employée dans d’autres circonstances, afin de délimiter l’objet d’un litige en cas d’identité partielle des matières litigieuses et pour encadrer l’exercice des voies de recours extraordinaires. Les fonctions des juridictions de l’Union européenne exigent également une mise en relation de l’autorité de chose jugée avec la portée normative des actes juridictionnels. Elle constitue un complément nécessaire à la portée erga omnes reconnue aux arrêts d’annulation et, dans une moindre mesure, aux constats d’inapplicabilité résultant de voies de contestation incidentes des actes de l’Union. Elle doit toutefois être distinguée de la portée normative reconnue aux arrêts en tant que précédents créant ou modifiant des normes de portée générale.

    Vincent Couronne, La compétence procédurale des États-membres de l'Union Européenne, thèse soutenue en 2015 à Paris 1 sous la direction de Laurence Burgorgue-Larsen, membres du jury : Laurent Coutron (Rapp.), Paul Cassia et Allan Rosas  

    L'autonomie procédurale est la dénomination erronée du phénomène réel qu'est la subsidiarité juridictionnelle. La I agi que veut que I' on parie a, termes de compétences, puisque I a subsidiarité régule leur exercice entre les États membres et l'Union. En matière de subsidiarité juridictionnelle relative aux modalités procédurales de mire en œuvre du droit de l'Union, il s’agit ainsi de compétence procédurale. La conséquence majeure de ce glissement notionnel est une relecture de l'ensemble de la jurisprudence de la Cour dans ce domaine. Cette relecture donne à voir plusieurs éléments qui, mis bout à bout donnait une nouvelle logique d'ensemble à la jurisprudence de la Cour. Tout d'abord, équivalence et effectivité, qui sont traditionnellement considérées comme régulant cette compétence procédurale du juge national , ne sont pas des principes mais des critères. Il ne sont par ailleurs pas les seuls à exercer cette fonction de régulation de l'exercice de la compétence et sont concurrencés par le droit à un protection juridictionnelle effective. Cette relecture montre alors que l'effectivité est un frein à la primauté du droit d l'Union en droit interne. Par ailleurs, le juge de Luxembourg prend a, compte depuis les premières années des exigence des États membres désireux de s’affranchir ponctuellement du critère d'effectivité. Ce mouvement est en fait une intégration de leur identité nationale, érigée en justification corrigeant le contenu même de cette effectivité. En d'autres termes, les États membres peuvent de plus en plus avancer des motifs d' intérêt général pour justifier le non-respect de l'effectivité du droit de l'Union.

    Lamprini Xenou, Les principes généraux du droit de l'Union européenne et la jurisprudence administrative française, thèse soutenue en 2014 à Paris 2 sous la direction de Fabrice Picod, membres du jury : Jean-Bernard Auby (Rapp.), Didier Truchet et Francis Donnat  

    Dégagés de façon prétorienne par la Cour de justice, les principes généraux du droit de l’Union occupent dans la jurisprudence administrative française une place que peut expliquer la notion de dédoublement fonctionnel. D’une part, ce sont des normes obligatoirement appliquées par le juge national dans le champ du droit de l’Union.D’autre part, en dehors du champ, ils constituent une source d’inspiration pour le Conseil d’Etat dans la création et l’interprétation des principes généraux du droit français. Dans le premier cas, le juge administratif est garant du respect de ces principes.Fidèle aux exigences de la Cour de justice, il assume pleinement son rôle de juge de droit commun de l’application des principes du droit de l’Union. Dans le second cas, il devient acteur de la circulation des principes en Europe. Toutefois la coexistence des principes peut engendrer des tensions, accentuées par la difficulté à délimiter le champ du droit de l’Union, incertain et en pleine expansion. C’est pourquoi la thèse propose le déploiement d’une politique jurisprudentielle de convergence, dans laquelle le juge administratif affirmerait explicitement son souci de s’inspirer des principes du droit de l’Union. Ces derniers, combinés avec les principes issus de la Charte des droits fondamentaux, de la CEDH et des ordres nationaux, semblent donner naissance à une nouvelle catégorie de source matérielle : les principes européens communs. L’originalité de celle-ci, qui la différencie de toute autre source, est de constituer une oeuvre collective des juges en Europe, dans laquelle ces derniers puisent leur inspiration pour créer de nouveaux principes ou interpréter les principes existants.

    Laure Clément-Wilz, La fonction de l'avocat général près la Cour de justice des Communautés européennes, thèse soutenue en 2009 à Paris 2 sous la direction de Jacqueline Dutheil de La Rochère  

    Inspiré du commissaire du gouvernement près le Conseil d’Etat, l’avocat général a été créé en vue d’assister la Cour de justice, par le prononcé public de conclusions en toute indépendance et en toute impartialité. A partir de cette définition textuelle, les avocats généraux ont donné corps à leur indépendance et ont participé intimement au processus d’élaboration de la jurisprudence communautaire. Ils ont aidé la Cour à fonder sa jurisprudence et ont contribué à sa consolidation. A partir du début des années 90, les avocats généraux l’ont mise à l’épreuve. Dans le contexte de complexification du droit et de l’organisation juridictionnelle communautaire, les avocats généraux tentent aussi de favoriser la mise en cohérence du droit de l’Union et de la jurisprudence. Ils ont surtout fait exister un débat au sein de la Cour, d’autant que leurs conclusions ont été comprises comme un vecteur de transparence du procès. En faisant « respirer intellectuellement » la Cour de justice, l’avocat général apparaît comme vital pour cette dernière. L’avocat général n’a pu être aussi important que grâce à des règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour qui préservaient son originalité. De sa place spéciale au sein de la juridiction, l’avocat général est un penseur du droit important pour l’issue du procès. Il se présente aussi comme l’interface avec le monde extérieur. Il n’est pourtant pas exempt de critiques, notamment au regard des principes du contradictoire et de l’égalité des armes. Précisément, son originalité ne le soustrait pas aux exigences du procès équitable posées par la Cour de Strasbourg, d’autant que des modifications mineures permettraient à la Cour de justice de s’y conformer.

  • Aimilia Ioannidou, L'intérêt général en économie de marché : perspective de droit de l'Union européenne, thèse soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Jacqueline Dutheil de La Rochère et Jacqueline Dutheil de La Rochère, membres du jury : Anémone Cartier-Bresson (Rapp.), Ségolène Barbou Des Places, Francesco Martucci et Fabrice Picod  

    Le droit de l’Union européenne induit de très importantes transformations du concept d’intérêt général dont notamment les deux suivantes Premièrement, dans le cadre du système juridique de l’Union l’intérêt général se décline désormais à deux niveaux, à savoir celui de l’Union et celui de ses Etats membres. Deuxièmement, le caractère principalement économique de l’Union européenne et de son droit, bien que quelque peu atténué, fait de la conception de l’intérêt général retenue au sein de l’ordre juridique européen une approche ancrée dans une perspective économique d’orientation libérale. Cela entraîne des conséquences significatives quant à l’agencement de la puissance publique et du marché dans les processus de définition ainsi que de mise en oeuvre de l’intérêt général, tant au niveau des Etats membres qu’au niveau de l’Union. Il en va d’ailleurs ainsi pour ce qui est des fonctions de l’intérêt général. L’objet de la présente thèse consiste en l’étude de ces transformations.

    Hicham Rassafi-Guibal, La notion de preuve économique : essai sur les interactions entre droit et économie en droits administratifs français et européen, thèse soutenue en 2016 à Valenciennes sous la direction de Stéphane de La Rosa, membres du jury : Francesco Martucci (Rapp.), Jean Sirinelli (Rapp.)  

    La preuve économique est un objet complexe situé à la confluence du droit et de l’économie. Elle est un outil de dialogue entre ces deux disciplines. Dans la mécanique du droit, elle se retrouve lorsqu’une analyse économique est nécessaire à sa réalisation. En tant qu’elle supporte un discours économique, elle oblige le droit à rechercher des objets particuliers, susceptibles de se substituer au raisonnement juridique. Mais en tant que preuve juridique, elle interroge sur le degré d’assujettissement du droit par rapport à l’économie. Elle apparaît donc comme un moyen de conciliation entre les exigences de l’économie et de la science économique d’un côté, et la réalisation des finalités du droit de l’autre. Cette conciliation est effectuée par l’autorité administrative dont les activités normatives et de régulation, notamment, en influencent la formation. Le contexte administratif n’est pas neutre. Par ailleurs, la pratique du juge administratif et du juge de l’Union, réalisant son office en tant que juge administratif, lui offre un cadre procédural d’administration qui conditionne la façon dont le dialogue entre le droit et l’économie s’opère concrètement.

    Grégory Godiveau, Droit de la libre concurrence , thèse soutenue en 2006 à Bordeaux 4 sous la direction de Loïc Grard  

    Au coeur des controverses ayant causé la perte du traité constitutionnel, la libre concurrence est pourtant l'un des piliers de la démocratie économique européenne. Près de cinquante ans d'intégration communautaire ont permis le développement d'une culture de la concurrence mais ont usé les instruments juridiques censés en assurer la sauvegarde. La nouvelle approche développée par les autorités communautaires en ce début de siècle doit permettre de lui donner un nouveau souffle. Résolument tourné vers le citoyen européen, le nouveau droit de la concurrence se veut efficace. Favorisant l'analyse économique et associant plus étroitement les ́Etats membres et la société civile à sa mise en oeuvre dans une logique de démocratie participative, la nouvelle approche est porteuse d'intégration. Le subtil équilibre réalisé entre une autonomie préservée et une participation valorisée des différents acteurs est sans nul doute à l'origine d'un véritable fédéralisme économique.