Céline Roynier, Stéphane Mouton, Marie-Élisabeth Baudoin, Grégoire Bigot, Julien Bonnet [et alii], Le juge dans le constitutionnalisme moderne, Institut francophone pour la justice et la démocratie et L.G.D.J. - Lextenso éditions, 2023, Colloques & Essais, 376 p.
Issu d'un colloque organisé à l'Université Toulouse Capitole en octobre 2018 par les professeurs Stéphane Mouton et Xavier Magnon, cet ouvrage se compose d'une série de contributions scientifiques qui cherchent à apprécier l'influence que le constitutionnalisme, courant Intellectuel issu du XVIIIe siècle et reposant sur l'idée qu'un gouvernement libre ne peut prospérer que sous l'autorité d'une Constitution dont la fonction est de séparer les pouvoirs dans le but de garantir la liberté politique, a pu exercer sur le développement progressif du pouvoir juridictionnel dans le fonctionnement des systèmes démocratiques modernes. S'il a considérablement participé à légitimer l'affirmation de l'autorité de la Constitution et le développement des mécanismes de contrôle de constitutionnalité dans le fonctionnement de l'État de droit moderne depuis le milieu du XXe siècle surtout, les relations que ce courant entretient avec le pouvoir juridictionnel depuis le XVIIIe siècle et jusqu'à aujourd'hui, demeurent ambiguës en France, mais aussi dans plusieurs autres systèmes juridiques. Quelle est la justification de la présence et le rôle du juge dans le contrôle de l'exercice démocratique du pouvoir ? Comment le pouvoir des juges s'affirme-t-il et revendique-t-il son activité avec et ou contre le législateur et le pouvoir gouvernemental ? Comment cette question est finalement résolue dans les autres systèmes et quel avenir le rôle du juge peut-il avoir dans un paradigme de la démocratie constitutionnelle qui évolue considérablement de nos jours ? Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage tente d'apporter des réponses.
Céline Roynier, Jacky Hummel, Denis Baranger, Alexis Buixan, Jean-Baptiste Busaall [et alii], Historiographies constitutionnelles et identités nationales, Mare & Martin, 2023, Droit & science politique, 254 p.
La mise en récit de l’histoire dite constitutionnelle a toujours procédé d’un travail de déchiffrement des étroites affinités unissant les ordres constitutionnels à l’histoire politique et sociale. Tout en révélant que la conscience de soi historique des nations s’est principalement formée par les savoirs du droit, l’historiographie constitutionnelle a interprété l’évolution des formes constitutionnelles comme le processus d’institution et d’éducation d’une nation. À cet égard, les contributions réunies dans cet ouvrage, en privilégiant une démarche comparatiste, se proposent de montrer combien l’écriture de l’histoire constitutionnelle forme, à la faveur d’une tension entre la réalité et sa représentation, une considérable chambre d’écho des objets et enjeux du droit politique.
Céline Roynier, Manon Altwegg-Boussac, Florence Bellivier, Charlotte Girard, Jean-Louis Halpérin [et alii], Introduire au droit: Regards critiques sur un enseignement - Actes du colloque organisé à l'Université Paris Nanterre les 23 et 24 mai 2019., 135e éd., Institut francophone pour la justice et la démocratie (IFJD), 2021
Céline Roynier, Mathilde Unger (dir.), Preuve, droit de la preuve et démocratie, Dalloz, 2020, Les fondements du droit, 251 p.
Le volume XI envisage la question de la preuve dans la perspective d'un approfondissement de l'étude de la délimitation réciproque du droit et de la philosophie. La preuve et en particulier la constitution d'un droit de la preuve ne sont-ils pas, en effet, l'exemple même du travail d'une notion indissolublement juridique et philosophique, produite par la modernité ? Il existe bien évidemment une littérature relativement abondante sur la preuve, mais assez peu d'études sont véritablement transversales. Cette livraison de Droit & Philosophie propose d'envisager ce thème sous un angle renouvelé, en insistant sur la tension particulièrement forte à laquelle est soumis le droit de la preuve dans ce régime politique par définition pluraliste qu'est la démocratie. D'un côté, en effet, la légitimité de la preuve se fonde sur le lien privilégié qu'elle entretient avec la vérité. A cet égard, la preuve s'impose d'autant mieux parmi les autres discours prétendant à la vérité qui coexistent en démocratie qu'elle gagne en objectivité et en neutralité, se structurant parfois même comme une science. D'un autre côté cependant, en dépit de cette prétention à la vérité, voire à la scientificité, la preuve est elle-même déterminée et établie par des institutions qui exercent un pouvoir, lequel se fonde sur tout autre chose que sur l'autorité de la vérité.
Céline Roynier, Le Droit politique face à la Cinquième République, Dalloz, 2020, Les Fondements du droit, 250 p.
Céline Roynier, Denis Baranger, Le problème de la liberté dans le constitutionnalisme britannique, Classiques Garnier Numérique, 2019, Classiques Garnier en ligne ( Bibliothèque de la pensée juridique ), 601 p.
La 4ème de couv. indique : "Le relatif échec que fut le Human Rights Act 1998 peut être considéré comme l'un des symptômes d'un problème de la liberté dans la constitutionnalisme britannique. Comment expliquer, en effet, que le Royaume-Uni, membre fondateur du Conseil de l'Europe, résiste tant au droit issu de la Convention de Sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales ? Nous proposons dans ce travail une solution appuyée sur une étude de la culture classique de common law qui a déterminé la grande doctrine parlementaire anglaise du dix-septième sicècle. Il nous semble en effet que cette doctrine a fixé la conception anglaise de la liberté et l'a définitivement "attachée" à la common law, indissociablement droit et culture juridique."
Céline Roynier, Anne Laude, Didier Tabuteau, La notion de "profession de santé", Institut Droit et Santé et Université Paris Descartes, 2018, Institut droit et santé
Céline Roynier, Denis Baranger, Le problème de la liberté dans le constitutionnalisme britannique,, 2011, 637 p.
Le relatif échec que fut le Human Rights Act 1998 et les condamnations régulières du Royaume-Uni par la CEDH peuvent être considérés comme les symptômes, parmi d’autres, d’un problème de la liberté dans le constitutionnalisme britannique. Comment expliquer que cet Etat, membre fondateur du Conseil de l’Europe, résiste si fortement à l’application de cette déclaration de droits qu’est la Convention Européenne de Sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ? Nous proposons dans ce travail une solution appuyée sur une étude de la culture classique de la common law, c'est-à-dire, essentiellement mais pas seulement, de la grande doctrine parlementaire anglaise du dix-septième siècle. Il nous semble en effet que cette doctrine a fixé la conception anglaise de la liberté et l’a définitivement envisagée comme devant relever de la common law. Nous suggérons que c’est par une redéfinition permanente de la common law que la liberté a été pensée en droit public anglais et que ce travail de redéfinition est encore à l’oeuvre aujourd’hui. Tout d’abord le problème de la liberté – qui s’est aussi posé en France et en Amérique par exemple – a pris une forme particulière en Angleterre : plutôt que de penser la source de légitimité du pouvoir, les juristes anglais ont réfléchi à ce que pouvait être les « marques » d’un droit acceptable pour tous. Cette réflexion a engendré des vagues de politisation du droit mais elle a rendu l’apparition d’un peuple sujet de droit beaucoup plus difficile. La première vague de politisation fait de la common law, le droit de la communauté, c'est-à-dire le droit commun à tous (Partie 1). La seconde vague de politisation de la common law correspond à un approfondissement de la première et fait de la common law un droit de la liberté en articulant le langage de la common law à l’individu par le biais d’une morale constitutionnelle (Partie 2).
Céline Roynier, Éric Desmons, Hannah Arendt: pouvoir et autorité,, 2005, 113 p.
Céline Roynier, Céline Bargues, Elina Lemaire, « Propos introductifs », Jus Politicum : Revue de droit politique, Dalloz , 2020, pp. 5-9
Céline Roynier, « La décision RIP 2019-1 du 9 mai 2019 du Conseil constitutionnel : une décision limite ? », Aix-en-Provence : Presses Universitaires d'Aix-Marseille, Paris : Economica et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2020, pp. 67-79
Roynier Céline. La décision RIP 2019-1 du 9 mai 2019 du Conseil constitutionnel : une « décision limite » ?. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 35-2019, 2020. Constitution et environnement- La justice prédictive. pp. 67-79.
Céline Roynier, « L’anthropologie et le droit dans les conflits historiographiques de l’Angleterre prémoderne : l’exemple du Philadelphus de R. Harvey (1593) », Association Clio et Themis, 2019
Pour faire échec aux thèses absolutistes soutenues par les Stuarts, par exemple lors des débats sur la Pétition du droit de 1628, les parlementaires, regroupant bon nombre de juristes formés à la common law, mettaient en avant un « Droit de naissance » (Birthright of Englishmen) que tout sujet anglais reçoit en héritage. Ce « droit de naissance » renvoie, dans leur discours, à la liberté, inhérente à l’immémoriale common law, et constitue l’un des obstacles juridiques aux prétentions royalist...
Céline Roynier, « Le Conseil d'Etat bloque la constitutionnalisation des procédures administratives répressives », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2012, n°12, p. 664
Céline Roynier, « Conférences d'Histoire de la pensée juridique moderne », prévue le 25 mars 2025
Conférences organisées par le Pr. Arnaud Vergne dans le cadre du Master d'Histoire de la pensée juridique moderne des Universités Paris Cité et Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Céline Roynier, « Le droit constitutionnel des Anciens », le 19 décembre 2024
Colloque organisé par Pierre-Marie Raynal, avec le soutien du Centre de Philosophie Juridique et Politique.
Céline Roynier, « Les fonctionnaires et les libertés », le 11 juin 2024
Colloque organisé par le C.PJ.P. Sous la direction scientifique de Maxence Chambon, Professeur en droit public, Université d'Artois Gesa Dannenberg, Maître de conférences, CY Paris Cergy Université.
Céline Roynier, « Henry Sumner Maine, aux sources du droit », le 17 mai 2024
Colloque organisé par l'Institut Michel Villey sous la direction de Tristan Pouthier, Université CY Paris Université et Marc Goetzmann, Université de Tours
Céline Roynier, « L’utilitarisme juridique », le 07 décembre 2023
Colloque de la jeune recherche organisé par Alicia Monnehay et Ludovic Risselin, doctorants en droit public à CY Cergy Paris Université.
Céline Roynier, « La Constitution », le 11 avril 2023
Organisée par le CPJP (Centre de Philosophie Juridique et Politique), Université Paris-Cergy
Céline Roynier, « Le Pouvoir juridictionnel », le 07 avril 2023
Colloque organisé par l'Institut Villey, Université Paris Panthéon-Assas sous la direction de Thibault Desmoulins et Cécile Guérin-Bargues - Université Paris Panthéon-Assas
Céline Roynier, « Historiographies constitutionnelles et identités nationales », le 16 juin 2022
Organisé par l'Institut de Droit Public et de Science Politique, Faculté de droit et de science politique, Université de Rennes 1, sous la direction du Professeur Jacky Hummel
Céline Roynier, « A.V. Dicey (1835-1922) : centenaire de la mort d’un juriste, constitutionnaliste et penseur politique britannique », le 02 juin 2022
Organisées par Catherine Marshall, CY Cergy Paris Université – AGORA et Céline Roynier, CY Cergy Paris Université – CPJP, en partenariat avec l’Institut Michel Villey, Université Paris II Panthéon-Assas
Céline Roynier, « Le Conflit des facultés », le 29 janvier 2021
Organisé pour l’Institut Villey par Denis Baranger et Élodie Djordjevic
Céline Roynier, « Le droit politique face à la Ve République », le 06 juin 2019
Colloque organisé par l’Institut Michel Villey et la revue Jus Politicum
Céline Roynier, « Introduire le droit », le 23 mai 2019
Colloque organisé par le Centre de théorie du droit de l'Université Paris Nanterre
Céline Roynier, « Penser la loi : Essai sur le législateur des temps modernes », le 28 mars 2019
Céline Roynier, « Le mythe de « l’Ancienne constitution » dans les îles britanniques », le 14 janvier 2019
Conférence organisée par le Master 2 Histoire et anthropologie juridiques comparée et le Master 2 Théorie et analyse du droit
Céline Roynier, « Le juge dans le constitutionnalisme moderne », le 18 octobre 2018
Céline Roynier, « Les équivoques de l’institution : normes, individu et pouvoir », le 31 mai 2018
Céline Roynier, « L'anthropologie à la Renaissance », le 20 novembre 2017
Colloque organisé par Géraldine Cazals et Marie Houllemare (UPJV)
Céline Roynier, « L'initiative de la loi », le 14 septembre 2017
3e Forum International sur la Constitution et les Institutions politiques (ForInCIP) organisé sous la direction du Professeur Jean Philippe Derosier (Université de Lille Droit et Santé).
Céline Roynier, « Les enjeux constitutionnels du Brexit », le 22 mai 2017
Colloque international dédié à l'analyse des enjeux constitutionnels de la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne
Céline Roynier, « Les religions et le droit du travail », le 20 octobre 2016
Colloque international organisé par l'Université de Rouen, la FDSEG, le CREDHO-DIC, l'IRIHS, le CUREJ, La Région Normandie et le département de Seine Maritime
Céline Roynier, « La neutralité », le 13 octobre 2016
Organisé par le LERAP, avec le soutien du GERCIE et de l’IRJI François-Rabelais, à l’initiative de François BRUNET, professeur à l’Université de Tours
Céline Roynier, « La désignation des gouvernants », le 17 juin 2016
2e édition du Forum International sur la Constitution et les Institutions Politiques