Claire Brice-Delajoux

Maître de conférences
Droit public.

Centre de Recherche Léon Duguit
  • THESE

    Le conseil d'État et les sources supranationales du droit, soutenue en 1994 à Paris 1 

  • Claire Brice-Delajoux (dir.), Droit des étrangers / droit de l'asile, Editions Pedone, 2021, 150 p. 

    Claire Brice-Delajoux, Jean-Philippe Brouant, Droit institutionnel de l'Union européenne, Hachette Supérieur, 2000, Crescendo, 192 p.   

    Claire Brice-Delajoux, Le Conseil d'Etat et les sources supranationales du droit, Université de Paris 1, 1994 

  • Claire Brice-Delajoux, « Le modèle de développement de la réinstallation dans l'Union européenne : un progrès face aux besoins de protection internationale ? », in Nicolas Clinchamps et Jean-Jacques Menuret (dir.), Asile et migrations - Quelles solidarités ? Quelles responsabilités, Mare & martin, 2023, pp. 127-145 

    Claire Brice-Delajoux, « Conflits armés et clauses d'exclusion », in Thibaut Fleury Graff, Patrick Jacob (dir.), Migrations et droit international, Pedone, 2022, pp. 479-505 

    Claire Brice-Delajoux, « Le droit français de l'asile : un droit infiltré par les logiques du droit des étrangers », in A. PEDONE (dir.), Droit des étrangers/Droit de l'asile : entre attraction et répulsion, A. PEDONE, 2021, pp. 83-98 

    Claire Brice-Delajoux, « Loi "anti-casseurs" et droit de manifester », in Olivia Bui-Xuan (dir.), Les "gilets jaunes" au prisme du droit, Institut francophone pour la Justice et la Démocratie, 2020, pp. 149-160 

    Claire Brice-Delajoux, « Représentation ou représentativité des juges au regard de leur mode de désignation », Représentation et représentativité dans les institutions, 2016 

    Claire Brice-Delajoux, « La liberté religieuse sur les lieux de travail publics et privés », Le respect des droits fondamentaux sur les lieux de travail - Numéro spécial de la Revue Droit ouvrier, 2011 

  • Claire Brice-Delajoux, « L'appréhension par la Cour européenne des droits de l'homme, au regard de l'article 3 de la Convention, de la perspective de l'éloignement d'un requérant privé en droit interne du statut de réfugié sur le fondement de la clause d'ordre public, et ses conséquences en droit interne »: (CEDH, K.I. c/ France, 15 avril 2021, n°5560/19), Revue des droits et libertés fondamentaux, 2022, n°31   

    Claire Brice-Delajoux, « Les évolutions du régime d'asile européen commun - Des évolutions en forme de paradoxe : entre protection renforcée et mise à distance progressive des prétendants à l'asile », Annuaire Français des Relations Internationales, 2021 

    Claire Brice-Delajoux, Bérangère Taxil, « Pour des politiques migratoires conformes aux exigences de la République », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°07, p. 369   

    Claire Brice-Delajoux, « Repenser leur droit d'asile commun : un impératif pour les européens », Revue du droit de l'Union européenne, 2018 

    Claire Brice-Delajoux, « Du nouveau sur le front du statut des mères voilées accompagnatrices lors de sorties scolaires », Actualité juridique Droit administratif, 2015, n°34, p. 1933   

    Claire Brice-Delajoux, « Du nouveau sur le front du statut des mères voilées accompagnatrices lors des sorties scolaires »: Note sous TA de Nice, 9 juin 2015, Actualité juridique Droit administratif, 2015, p. 1933 

    Claire Brice-Delajoux, « Droit d'asile : quel statut pour les parents de jeunes filles reconnues réfugiées du fait d'un risque d'excision ? »: Commentaire sous CE, Avis CNDA, 20 novembre 2013, M. B et M. D., épouse A., req. n°368676, Les Lettres Actualités Droits-Libertés du CREDOF, 2013 

    Claire Brice-Delajoux, « Le Conseil d'État, le droit d'asile et l'excision : entre satisfaction et inquiétude »: Commentaire des arrêts du Conseil d'État, Ass., 21 décembre 2012, Mme Fofana (n°332490), Mlle Darbo-Fofana (n°332491) et Mme Traoré (n°222607), La Semaine juridique. Édition générale, 2013, p. 357 

    Claire Brice-Delajoux, « La laïcité et l'accueil de la petite enfance dans les structures de droit privé », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger, 2012, n°6, p. 1585 

    Claire Brice-Delajoux, « Droit d'asile : le sauvetage de la protection subsidiaire de l'article L. 712-1 c) du CESEDA », Actualité juridique Droit administratif, 2010, n°42, pp. 2354-2361   

  • Claire Brice-Delajoux, Brice Pascal, Bérangère Taxil, Patrick Weil, Pour des politiques migratoires conformes à toutes les exigences de la République. Faire reculer les situations de non-droit, 2020 

  • Claire Brice-Delajoux, « Les maltraitances captées par le droit », le 18 septembre 2024  

    Colloque organisé par le Centre de recherche Léon Duguit - CRLD, Université d’Évry Paris-Saclay, sous la direction scientifique d'Olivia Bui-Xuan.

    Claire Brice-Delajoux, « Les minorités dans l'espace européen », le 17 février 2023  

    Colloque de jeunes chercheurs organisé par l’École doctorale de droit de la Sorbonne et l’IREDIES, Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Claire Brice-Delajoux, « La protection de la souveraineté par les juges », le 19 octobre 2022  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Pierre Bourdon, Mathilde Heitzmann-Patin, et Florian Poulet

    Claire Brice-Delajoux, « La France et la Cour européenne des droits de l’Homme (année 2021) », le 23 mai 2022  

    Organisée par l'Association des amis de la Fondation René Cassin, Le Centre de recherche sur les droits de l'homme et le droit humanitaire - Université Paris II Panthéon-Assas, La Fondation René Cassin - Institut international des droits de l'homme et l'Institut des droits de l'homme du barreau de Paris

    Claire Brice-Delajoux, « L’avenir du droit à l’asile à l’aune de l’urgence climatique », le 12 mai 2022  

    Conférence organisée dans le cadre du cycle « Les droits humains du futur, le futur des droits humains » co-organisé par la FIDH et les Universités Paris-Saclay et Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

    Claire Brice-Delajoux, « La démocratie en état d’urgence », le 13 avril 2022  

    Organisée par le CRLD, Université d'Evry

    Claire Brice-Delajoux, « Asile et migrations », le 11 mars 2022  

    Organisé par Université Sorbonne Paris Nord, le DSPS, l’Université de Tours et le Campus Condorcet

    Claire Brice-Delajoux, « Migrations & Droit international », le 04 novembre 2021  

    Colloque annuel de la Société française pour le droit international, organisé sous la direction scientifique des Pr. Patrick Jacob et Thibaut Fleury Graff, en partenariat avec le Projet RefWar (ANR 2019-2023) et l’Université Paris-Saclay (UVSQ).

    Claire Brice-Delajoux, « Droit des étrangers / Droit d’asile », le 04 mars 2020  

    Colloque organisé par le Centre de recherche Léon Duguit, sous la direction scientifique de Claire Brice-Delajoux.

    Claire Brice-Delajoux, « Les « Gilets jaunes » au prisme du droit », le 06 septembre 2019  

    Journée d'étude organisée par le Centre de recherche Léon Duguit, sous la direction scientifique d'Olivia Bui-Xuan

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Emma Ruquet, La responsabilité pénale des entreprises pour violation des droits de l'Homme - Approches nationales et internationale -, thèse en cours depuis 2023 en co-direction avec Claire Brice-Delajoux  

    Depuis la Seconde Guerre mondiale et plus précisément, depuis les procès dits IG Farben qui se sont tenus devant les tribunaux militaires américains consécutivement au procès de Nuremberg, le rôle des entreprises dans la commission de crimes internationaux intéresse la société internationale. Les hauts dirigeants de ces sociétés ont effectivement été reconnus coupables de crimes internationaux. Avec le développement de la mondialisation, la complexification des chaînes de production et l'implication grandissante des multinationales dans les zones de conflits, l'engagement de la responsabilité de ces entreprises devient plus difficile. Dans le même temps, le développement de la protection des droits de l'Homme et du droit international pénal permet d'inscrire la lutte contre l'impunité comme une des priorités juridiques de l'époque. Aussi, si la responsabilité pénale a longtemps été uniquement celle des individus, et continue de l'être au niveau international, la responsabilité pénale des personnes morales a été reconnue dans divers systèmes juridiques internes. Le projet s'inscrit dans ce contexte d'évolution constante. Il a donc pour objectif d'analyser la responsabilité pénale des entreprises pour violation des droits de l'Homme en étudiant et en comparant les approches nationales et internationale. Cette recherche, se fondant sur une dimension à la fois théorique et pratique, a pour vocation de dresser un panorama du système actuel mais aussi de proposer des réflexions sur les voies d'améliorations de ce dernier.

    Abdullah Hamidioglu, La coopération Union européenne-Turquie en matière migratoire au regard du droit international et européen de l'asile, thèse soutenue en 2023 à université ParisSaclay en co-direction avec Claire Brice-Delajoux    

    La position géopolitique de la Turquie en fait un pays particulièrement sollicité par les personnes en quête de refuge, comme pays d'accueil ou de transit vers l'Union européenne. Ce pays est ainsi devenu le premier pays d'accueil des réfugiés syriens, du fait des événements survenus en 2011 en Syrie, puis le principal pays de passage vers l'Union européenne au moment du déclenchement de la crise européenne des réfugiés en été 2015.C'est pour faire face à cette situation que l'Union européenne et la Turquie ont négocié, dans le cadre plus large de leur coopération que les questions migratoires, un accord, en mars 2016, destiné à juguler cet afflux d'arrivées massives sur le territoire de l'Union. Cet accord, qui prévoit notamment la réadmission en Turquie des personnes arrivées dans les îles grecques - porte d'entrée dans l'espace Schengen - pour y demander l'asile, repose juridiquement sur la protection qu'elles seraient en mesure d'obtenir en Turquie.D'où les questions suivantes : la coopération UE-Turquie en matière migratoire satisfait-elle aux exigences du droit international et européen de l'asile ?Le système d'asile turc est-il aujourd'hui en mesure de se substituer valablement à l'offre des pays de l'Union européenne en matière de protection internationale ? Il s'agit, a contrario, de déterminer si l'Union européenne et les États qui la constituent respectent leurs propres obligations en se déchargeant sur la Turquie de leurs obligations de protection.

    Juliette Guiot, L'indignité et les clauses d'exclusion de l'article 1F de la Convention de Genève du 28 juillet 1951, thèse en cours depuis 2021 en co-direction avec Claire Brice-Delajoux  

    L'exclusion en droit d'asile vise à exclure de la protection internationale ceux qui, par des agissements particulièrement graves, se sont rendus indignes de cette protection. La clause d'exclusion en droit d'asile a ainsi vocation à préserver le statut de réfugié, en refusant aux persécuteurs le droit de se ranger aux côtés des persécutés. Toutefois, ce concept d'indignité est remis en cause, notamment par le développement du droit des droits de l'Homme. L'indignité, et l'exclusion qu'elle fonde, seraient-elles des concepts devenus anachroniques? Ou est-ce que l'indignité, en permettant la prise en compte d'évolutions sociétales et politiques, ne faciliterait-elle pas l'adaptation et l'évolution du droit d'asile?

  • Charles Soh Mouafo, La réclamation de la nationalité française par les ressortissants des anciennes colonies : les cas du Sénégal et de l'Algerie, thèse soutenue en 2020 à université ParisSaclay, membres du jury : Claire Brice-Delajoux (Exam.)    

    La colonisation française a été marquée par la distinction entre le colonisateur et le colonisé. Cette distinction est fortement influencée par le droit de la nationalité. ce dernier met en évidence les notions de sujet français et citoyen français. Tous sont de nationalité française, mais pour les sujets français, la nationalité française est vidée d'une partie de son sens et ils sont donc privés de citoyenneté. Des mécanismes sont mis sur pied pour leur permettre d'accéder à la citoyenneté française. Cette accession à la citoyenneté française est considérée comme une récompense à l'assimilation au mode de vie français.Cette distinction est entretenue tout au long de la colonisation, à des degrés différents selon les territoires. En Algérie, alors que la distinction vis à vis de l'accession à la citoyenneté française est faite entre les musulmans et les juifs, au Sénégal cette distinction est faite entre les territoires et non les personnes.A partir de 1946, tous les sujets français accèdent à la citoyenneté. Dès lors, la distinction entre sujet français et citoyen français n'a plus d'intérêt. Pour autant, la distinction entre ces deux catégories de personnes ne disparaît pas. Elle se déplace sur le seul terrain de la citoyenneté. on distingue désormais les citoyens de statut civil de droit commun et les citoyens de statut civil de droit local.C'est sur la base de cette distinction et sur celle de l'origine des personnes que la nationalité française sera maintenue ou pas à l'indépendance de l'Algérie et du Sénégal.L'indépendance de ces anciens territoires français a soulevé un problème de nationalité, qui a été résolu unilatéralement par la France, par le biais de deux textes majeurs; qui fondent la réclamation judiciaire de la nationalité française par les anciens colonisés. Un contentieux important de réclamation de la nationalité française est introduit par les ressortissants de ces territoires.